Poursuite de mes promenades autour de la
France Aujourd’hui nous parcourrons le Cotentin entre Cherbourg et La Croix de Tourp
Cette année comme l’année dernière le Corona virus est venu
perturber mes projets de randonnées autour de la France. Nous avons encore été
‘’Privé de Sortie’’ durant deux mois. Les restaurants n’ont put ouvrir que
début juin. Une vaccination est en cours, mais les priorités de nos énarques
nous passent un peu au dessus de la tête. Il a fallut attendre milieu juin,
pour que ma tranche d’âge puisse obtenir l’autorisation de recevoir se produit
si décrié aujourd’hui par manque de recule. Vaccin qui n’évite pas d’être
malade, mais simplement une forme grave de la maladie et la réanimation. Mai et
juin pas de balades autour de la France. Aout pas de balade, trop occupé par
mes petits enfants. Je partirais peut être en septembre. Si l’on ne nous a pas
refermé les portes de la liberté. Même si les restrictions au niveau du
sport individuel n’étaient pas aussi rigoureuses que l’année dernière. J’ai
considéré que la montagne ne devait pas être au programme, et puis septembre,
c’est déjà un peu tard, pour le Jura et les Pyrénées. Je me suis dit, qu’il
valait mieux poursuivre en Normandie.
Lorsque les parisiens passent leur week-end à
Deauville, ils ne pensent certainement pas que c’est aussi
vallonné. Ça c’est
ce que j’ai découvert, l’année dernière. Cette année j’ai prévu la pointe du
Cotentin. Moi je l’appelle le doigt de la France, ou le pouce ''gauche'' de la
France. Je poursuis donc mon itinéraire par le chemin des Douaniers, c’est la
côte, c’est donc relativement plat. Ceux qui connaissent commence peut être à
comprendre. Il est prévu un parcours de Carentan, jusqu’à Granville. Je
m’aperçois rapidement que les transports collectifs sont rares dans ce coin,
une seule ligne de train coté nord du département, et une ou deux lignes de bus
rejoignant deux gares. Un effort est fait en été. Je laisse de coté, le trajet
Carentan-Cherbourg desservi par le train. Cela tombe bien c’est un itinéraire
de la semaine, je me ocalise sur l’itinéraire Cherbourg-Granville, avec comme
première étape Cherbourg-Carteret. J’ai eu du mal à trouver des hôtels ou des
chambres d’hôtes sur ce secteur. Beaucoup de gîtes, mais peut de chambres d’hôtes.
On prétexte le travail supplémentaire pour désinfecter la chambre et l’on ne
fait plus de nuitée. Attention vous ne trouverez pas de commerces sur ce
parcours. Je prépare mes itinéraires sans passion durant la période de
confinement. Mon arrière pensé c’est que l’on sera de nouveau confiné et que je
ne partirais pas du tout, cette année. Je trace ma route, fait surtout
attention aux kilomètres et cherche désespérément des hébergements, et ne regarde
pas l’altimétrie. Je modifie mon tracé final pour me rendre à mes hébergements
sans vérifier le calcul des dénivelés. Mes lectures ne me parle que des sables
et des dunes des sites naturelles classés, situées sur la côte sud. Je choisi
donc des chaussures basses, pour être le moins ridicule possible sur les
plages. Lorsque le GR longe un cordon de dune, il est pénible de marcher dans
le sable mou, je le quitte dès que possible pour marcher à marée basse sur le
sable mouillé et dure de la plage. Je me sens ridicule avec mes gros souliers,
mon sac à dos et mes bâtons au milieu des baigneurs. Je vous rassure même avec
de petites chaussures je me suis senti ridicule.
Je ne pensais pas que mes chaussures rétréciraient à ce
point… Je suis partie avec une demi pointure en plus, en cour de route, j’ai
perdu une pointure. Mes chaussures ne montant pas aux chevilles, les guêtres ne
tenaient pas. Le sable à pénétré dans la chaussure et est venu se mettre dans
le bout du pied comme je n’ai pas déchaussé régulièrement, je me suis retrouvé
avec une teinture bleuâtre du plus belle effet pour certainement une période de
six mois sous deux ongles de pied.
Je ne pensais pas partir à la montagne. J’aurais du
m’intéressé à l’altimétrie cela fait deux ans que je me fais avoir, à considéré
la Normandie plate. Je me serais intéressé à cette dernière, je me serais
aperçu que les relevés sur la carte approchaient les deux milles mètres de
dénivelés positifs. Que les relevés du GPS indiquera ; Deux milles six
cent dix neuf mètres de positif et mon téléphone mille huit cent seize positif.
Le téléphone doit être pessimiste. En discutant avec une hôtesse et lui indiquant
le dénivelé de la journée, elle me dit que ce n’était pas possible ma mesure
est trop basse puisque j’avais déjà plus de cent mètres de dénivelés positifs
pour monter cher eux.
Lundi 19 juillet 2021 Etape 2030
Cherbourg - la Croix de Tourp
En agrandissant la carte nous arrivons
à la carte Top 25
Carte OpenStreet
Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b301750
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Carte VisoRando
Cliquez sur le rectangle à coté du numéro
Km Temps
Arret V/d V/g
Dénivelé
22 4h00
0h50 5,5 4,6
321 +
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Cherbourg 12h15. Je suis surpris par mon arrivé en train, la ville semble être
coincée entre deux falaises. La Vallée de Quincampoix. [Site
naturel de la Manche. Elle se
forme à hauteur de Martinvast, dont elle constitue la limite nord-ouest, puis s'étend
entre La Glacerie et Cherbourg-Octeville,
qui forment ses deux versants, pour aboutir à Cherbourg, au pied de La Roche qui pend.
C'est l'une des grandes voies d'accès sud de Cherbourg. Elle assure le passage
de la route de Martinvast et de la ligne ferroviaire
Paris-Cherbourg. Ce fut longtemps un
lieu de promenade apprécié des habitants de Cherbourg : « Quincampoix
est un de ces lieux où l'on va errer quand on a le cœur jeune et l'imagination
rêveuse… On compte jusqu'à sept moulins entre Cherbourg et Martinvast. Vers 1920, il n'en reste qu'un seul, le moulin Lucas, qui a
absorbé tous les autres. Il devient moulin Le Thullier en 1922. Il cesse son activité vers 1973. Au début du XXe
siècle, le nombre
d'habitants augmente et on équipe la vallée de l'eau potable, puis de
l'éclairage électrique. En 1922,
la construction du dépôt de locomotives vient quelque peu saccager le paysage,
« provoquant l'indignation des habitués ». Ce hangar, abandonné par
la SNCF, est occupé de 1988
à 1990 par un espace
de loisirs et d'animation nommé Cherbourg-Land.
Une fête annuelle est créée en août 1930, et réunit les riverains jusque dans les années 50. En
avril 1964, le conseil
municipal de La Glacerie donne le nom du poète Louis Lansonneur à
une partie
de la voie qui dessert la vallée. En 2006,
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la Communauté
urbaine de Cherbourg y a construit une
usine de traitement des eaux de la Divette, d'une capacité de 26 000 m³ par
jour. https://www.wikimanche.fr/Vall%C3%A9e_de_Quincampoix]
Cherbourg me semble vraiment coincé entre la mer et la falaise.
[Le nom de la localité est mentionné sur la table de Peutinger
vers 365, Le Cotentin, est conquis par Quintus Titurius
Sabinus en 56 av. J.-C. En 497, le bourg
est cédé avec l'ensemble de l'Armorique à Clovis. Elle est évangélisée par saint Éreptiole
en 432, puis par saint Exuperat, saint Léonicien, et enfin saint Scubilion, en 555. En 870, saint Clair, débarquant du Kent, est ordonné prêtre à Cherbourg et établit un ermitage dans la
forêt environnante. Après
plusieurs pillages par les Vikings au IXe siècle, Cherbourg est rattachée au Duché de Normandie
avec le Cotentin, en 933, par Guillaume
Longue-Épée. Le roi danois Harald s'y installe en 946. Après le
conflit entre son père et Knut d'Angleterre, Richard
III de Normandie renforce les
fortifications du château en même temps que celles des autres grandes places
fortes du Cotentin. En 1053, Cherbourg est l'une des quatre principales cités
du duché à recevoir de Guillaume le Conquérant une rente à perpétuité. (lire la suite dans wikipédia.) Pour compléter les deux ports d’envergure que sont Brest sur l’Atlantique et
Toulon sur la Méditerranée, Louis XIV désire édifier un nouveau port sur les côtes de la Manche, face à l’Angleterre, afin d’héberger les navires
de passage. Vauban propose en 1686 de renforcer la fortification de Cherbourg et
fermer la rade de Cherbourg
par deux digues, mais privilégie la Hougue pour l'établissement d'un port
militaire d'envergure. Jusque là, la ville disposait de deux ports, un en eau
profonde, le Gallé, situé au niveau de l'avant-port militaire actuel, mal
abrité des vents et tempêtes, mais permettant l'amarrage des navires de fort
tonnage, et un port d'échouage, le Hable, qui occupe l'estuaire de la Divette,
à l'ouest des Mielles de Tourlaville, mieux protégé, mais moins utilisé à cause
de son manque de fond. Les travaux de fortifications et d’aménagement du château
débutent l’année suivante mais sont arrêtés par le Roi en décembre 1688,
influencé par Louvois et par crainte des attaques anglaises. En l'absence de ces
fortifications, la population cherbourgeoise assiste impuissante à la
destruction des trois navires de l’amiral de
Tourville au terme de la bataille de la
Hougue. Le port de commerce, au niveau actuel de la place
Divette, est creusé entre 1739 et 1742. Les premiers aménagements du port
datent de 1737 et sont l’œuvre de Louis-Rolland Hüe de Caligny.
Le 7 août 1758, les Anglais, sous les ordres du général Bligh et l’amiral Howe, débarquent près de
Cherbourg qu'ils occuperont et dévasteront pendant plus d'une semaine. Avec
l'aménagement d'un nouveau bassin du commerce en 1769, Cherbourg — depuis
longtemps port commercial de faible importance, ville sans université ni
activité culturelle, régulièrement pillée, aux faibles relations avec
Paris — acquiert un poids essentiel dans le Cotentin qui se traduit, à la
veille de la Révolution française, par la création de réseaux de sociabilités
par les bourgeois réunis en associations — comme la Société royale
académique de Cherbourg en 1755 et la loge « la Fidèle
maçonne ». La population passe de 800 feux
(4 000 habitants) à Cherbourg et 95 à Octeville, vers 1715, à
7 300 cherbourgeois en 1778. Louis XVI décide de relancer le projet d'un
port sur la Manche. Après plusieurs hésitations, il est décidé en 1779
de construire une digue de 4 kilomètres de long entre l’île
Pelée et la pointe de Querqueville, selon une méthode mise au point par Louis-Alexandre de
Cessart, d'un môle de 90 cônes de bois de
20 × 20 mètres, remplis de pierres liées au mortier, reliés par
des chaînes de fer. Le premier cône est immergé le 6 juin 1784. Mais la technique
ne résiste pas aux tempêtes, et elle est abandonnée en 1788 au profit du
sabordage de vieux navires de guerre et un enrochement à pierres perdues
qu'avait vanté La Bretonnière. Mais la réduction des subsides et les événements
révolutionnaires ralentissent les travaux, jusqu'à leur suspension en 1792. Le
premier Consul Bonaparte veut faire de
Cherbourg un des ports militaires principaux, visant l’invasion du Royaume-Uni. Il charge Joseph Cachin de la reprise des travaux de la digue, du creusement de l’avant-port militaire, et de la construction du nouvel arsenal. Après une visite en
1811, Napoléon fait de Cherbourg une préfecture maritime, un chef-lieu d’arrondissement de la
Manche et le siège d’un tribunal de première
instance. Les travaux de la digue centrale, interrompus à
nouveau entre 1813 et 1832, s'achèvent en 1853, ceux des digues de l’Ouest et
de l’Est en 1895. Les bassins
Charles X (commencé en 1814 —
290 × 220 × 18 mètres) et Napoléon III (commencé en 1836 —
420 × 200 × 18 mètres) du port militaire sont
respectivement inaugurés le 25 août 1829 en présence du Dauphin, et le 7 août
1858 par le couple impérial. Les travaux de la digue sont conclus par la
construction de la petite rade (digue du Homet, 1899-1914, et digue des
Flamands, 1921-1922). Les travaux du port entraînent une densification et un
étalement de Cherbourg qui se modernise et s'équipe, tandis que les
entrepreneurs, armateurs et commerçants locaux s’enrichissent. Octeville
devient chef-lieu de canton en 1801 (décret du 23 vendémiaire an X) et voit
également sa population s'accroître par l’afflux des ouvriers venus pour
construire le port de Cherbourg et travailler à l’Arsenal. Après la création de
la route des Pieux (actuelles rues Salengro et Carnot), le bourg se constitue
autour d’un village-rue homogénéisé puis s’urbanise au début du XXe siècle. Le territoire cherbourgeois a
été gagné sur la mer. Construite au niveau de la mer, la ville s'est développée
au pied de la montagne du Roule (point culminant de l’ancienne commune) et de
la Fauconnière. Octeville est une ancienne commune rurale, composée de hameaux,
dont le bourg s'est étendu à partir du XIXe siècle
et dont le territoire s'est fortement urbanisé depuis 1950
. Cherbourg-Octeville s’est forgé une longue histoire maritime.
En témoignent sa rade exceptionnelle, ses quatre ports (de pêche, de commerce,
de plaisance et militaire), son ancienne Gare Maritime Transatlantique art déco
qui abrite désormais La Cité de la Mer, tout entière dédiée à l’aventure humaine
dans les profondeurs océaniques. La commune déléguée est une terre d’escale
pour les plus grands paquebots du monde. Bénéficiant de la présence du Gulf
Stream et d’un climat océanique tempéré, la commune déléguée possède une longue
tradition botanique. Elle compte de nombreux parcs et jardins, parmi lesquels
deux sont classés Jardins remarquables. Située à l’extrémité nord du Cotentin, Cherbourg est
protégée par la seconde plus grande rade artificielle au monde après
celle de Ras Laffan (Qatar), dont elle représente le tiers avec une superficie d'environ
1 500 hectares. Entre la Hague et le Val de Saire, la cité de
Cherbourg est ainsi au cours des siècles une place stratégique disputée par les
Anglais aux Français. Citée comme l'une des « clés les plus importantes de
l'État » par Vauban, elle est devenue, à la suite de colossaux travaux
d’aménagement maritime, notamment sous l’impulsion de Napoléon Ier,
un port militaire de premier ordre. Escale des prestigieux paquebots transatlantiques dans la
première moitié du XXe siècle, Cherbourg est l’objectif premier
des troupes américaines lors du débarquement de
Normandie en 1944. Handicapé par son isolement géographique pour être un grand
port marchand, Cherbourg-Octeville est également une ville ouvrière, avec un
site de construction navale important, entourée d'un arrière-pays rural.
À peu près au milieu des côtes septentrionales de la presqu'île du Cotentin, à
l'embouchure de la Divette et au fond de la baie comprise entre le cap Lévi à
l'est et le cap de la Hague à l’ouest, Cherbourg-Octeville est distant de 120 kilomètres des côtes anglaises. En 1786, une partie d’Équeurdreville est jointe à Cherbourg, lors de la construction du port, puis, en 1802, une portion
d'Octeville. Depuis 1811, les « mielles » de Tourlaville, commune du doyenné de Saire, sont intégrées au territoire cherbourgeois sous le nom du quartier du
Val-de-Saire où ont été construits l'hôpital Pasteur et l'église Saint-Clément. Ainsi, Cherbourg-Octeville se trouve à la
fois dans la Hague et dans le Val de Saire. Situé à l'extrémité du massif
armoricain, Cherbourg-Octeville conserve les traces de la
formation, sur les granites déformés et schistes métamorphiques du Précambrien, de la chaîne
hercynienne par le plissement des arkoses du Cambrien et
des schistes et grès armoricains de l'Ordovicien. Ces plis se traduisent par des couches de grès inclinées de 45° vers
le nord-est. la Fauconnière (dont « la Roche qui pend ») et la montagne
du Roule. Ces deux falaises mortes sont dues à l'érosion
maritime au quaternaire. Le retrait de la mer a ensuite laissé la place à des cordons dunaires
et des marais arrière-littoraux, détruits par l’urbanisation des XVIIe et XIXe
siècles, identiques à ceux de Collignon à Tourlaville. Ces roches
présentes dans les sols ont été exploitées au cours des siècles dans plusieurs
carrières : le granite écrasé extrait à Querqueville et les arkoses du Becquet ont été utilisés pour la confection de moellons et de
blocs équarris pour linteau. Les schistes
verts, dont la couleur provient de la chlorite et la séricite, sont essentiellement exploités en couvertures dans le Nord-Cotentin,
mais aussi en maçonnerie à Cherbourg. Le grès armoricain de la montagne du Roule sert aux moellons et à l'enrochement. La
plupart des nombreuses carrières ouvertes dans l’agglomération pour les travaux
de la digue sont aujourd'hui fermées. Le fond de la rade
de Cherbourg se compose de schistes du Néoprotérozoïque. Le port
de Cherbourg est approprié pour les liaisons maritimes,
particulièrement depuis la construction de la grande rade qui a permis un accès plus large et sûr. Essentiellement port
militaire, Cherbourg a développé, au cours des derniers siècles, un commerce de
marchandises et de passagers avec l’Angleterre et les Antilles, puis vers
l’Amérique. Le port accueille une trentaine de paquebots par an dont les plus
gros, grâce à un terminal croisière aménagé en 2006 dans la gare maritime transatlantique inaugurée en 1933. Régulièrement, certains paquebots initialement prévus pour une autre
destination se réfugient dans le port pour se protéger des fréquentes tempêtes.
Wikipédia]. En sortant de la gare inaugurée
en 1858, traversons
la D 901 (avenue Jean Fronçois Millet) et prenons sur la gauche de la gare
routière le Quai Alexandre III, longeons un premier bassin, (bassin du
commerce) puis un second (le port). A mon retour dans le port il s’y trouvait
le galion Espagniol ; El Galéon
[Galeón Andalucía est la réplique d'un galion espagnol du XVIe siècle conçu et construit par Ignacio
Fernández Vial. Il a été parrainé et construit par la Junte
d'Andalousie et la Fondation Nao Victoria avec les objectifs de promouvoir le projet Guadalquivir
Rio de Historia et de rester à côté du pavillon espagnol pendant l'Exposition universelle de 2010 à Shanghai et devenir ambassadeur de la Communauté Autonome d'Andalousie. En
outre, son voyage a servi à signer des accords avec plusieurs universités
andalouses, avec celle de Barcelone et avec celle de Liverpool, pour effectuer diverses études. Il a également reçu le prix Grand
Voilier de la Fédération royale
espagnole de voile. C'est une reproduction
des galions des flottes de la Nouvelle-Espagne, de Tierra Firme et du galion
de Manille, qui depuis les ports espagnols ont commercé au
cours du XVIIe siècle avec divers ports d'Amérique et d'Asie. Le
bateau mesure 51 mètres de longueur hors-tout et 3,40 mètres de tirant
d'eau. Son pont principal porte un beaupré et
trois mâts avec sept voiles. La poupe est décorée d'une représentation
mariale, l'Esperanza de Triana, dont une réplique se trouve également dans le carré des officiers. La
structure est en bois de chêne, d'iroko et de pin avec un revêtement en fibre de verre. Bien qu'il
soit une réplique, il inclut la technologie du 21e siècle,
particulièrement pour garantir la sécurité à bord. il a été aménagé avec des
meubles faits dans Valverde del Camino suivant la documentation
historique du Marquis Juan José Navarro. Wikipédia] au lieu de suivre le Gr 223 faisant le tour par la
Capitainerie, je l’abandonne, pour suivre le boulevard de Napoléon, passe
devant la basilique [La basilique Sainte-Trinité, est l'un des plus anciens monuments de
la ville. Vers 841, l'église de Cherbourg,
fondée vers 435, par le premier évêque de Coutances, saint Éreptiole, est détruite lors des
invasions normandes. En 1063, Guillaume de Normandie, le futur conquérant, en séjour à Cherbourg, après avoir établi un
collège de chanoines pour desservir la chapelle du château, il fonde une église en dehors de
l'enceinte du
château, au nord-ouest, dans la ville qui ne dispose pas encore de ses propres
remparts. Ce serait l'église de la Trinité, vraisemblablement bâtie sur les
ruines de la première, dont les évêques de Coutances reçoivent le patronage.
Une bulle pontificale d'Eugène III
mentionne déjà sa consécration à la Sainte
Trinité en 1145. Elle est la seule église paroissiale
de Cherbourg jusqu'à la Monarchie de Juillet, le château disposant de sa propre église, dédiée à Notre-Dame jusqu'à
son arasement au
XVIIe siècle. Bien
qu'enceinte dans les remparts lors de la fortification de la cité en 1300,
édifiée sur un angle de l'ancienne forteresse
de la ville, elle subit néanmoins de nombreuses
destructions, notamment pendant la guerre de Cent Ans. Achevée entre 1450 et 1466, l'église est consacrée le 24 mai de cette
année-là, par Jean Tustot, curé de Cherbourg et official de Valognes.
Wikipédia] Nous passons devant la statue de Napoléon [Sa position stratégique est reconnue durant la Guerre de
cent ans où le bourg se dote d’un fort. Ce n’est néanmoins qu’au XVIIe siècle
que Louis XIV songe à transformer le port naturel de la ville en place
stratégique. Vauban en trace les contours et propose le premier projet de
création d’une rade artificielle à visée militaire défensive. Les travaux ne
sont entrepris cependant que peu de temps avant la Révolution, ou par manque de
moyens financiers, Napoléon entend relancer les travaux pour assurer à
Cherbourg une position favorable dans sa lutte contre le Royaume-Uni, ses vues
ne sont pas sans arrière-pensées économiques. Cependant,
les travaux n’amènent
pas la prospérité économique escomptée. J’avais résolu de renouveler à
Cherbourg les merveilles de l’Égypte », dit Napoléon. En se rendant 26 au 30
mai 1811 sur le chantier et en envoyant Marie-Louise inaugurer l’avant-port le
25 août 1813, l’Empereur montre son intérêt pour une ville qui le lui
rendra en retour puisque la municipalité de Cherbourg songea à se renommer en
Napoléon Bourg. L’idée est abandonnée en 1815 mais elle renait sous une
forme symbolique grâce à Napoléon III. L’actuelle place Napoléon et sa statue
équestre de 1858 sont aujourd’hui les témoins des liens qui unissent l’Empereur
à la ville de Cherbourg. Le couple impérial inaugure la statue le 8 août 1858 ;
elle porte l’inscription « La main qui fonde, et non celle qui
menace », en mémoire de la nouvelle impulsion que l’Empereur a inspiré aux
chantiers de son port. Aujourd’hui Cherbourg possède toujours la rade
artificielle la plus longue du monde. https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/articles/cherbourg-une-ville-napoleonienne/]
Après la statue nous retrouvons le GR, je le quitte à nouveau et poursuis le
boulevard passe devant la très belle porte (porte du
midi) de l’arsenal, [C'est l'ancien accès de l'Arsenal de Cherbourg. Par décision ministérielle du 6
septembre 1861, la porte du Midi est construite pour séparer, à l'intérieur de
l'enceinte de l'arsenal, la partie relevant de la Marine de celle relevant de
l'Armée de terre. Le marché de la porte principale et les grilles latérales
métalliques de la place Bruat est signé par les Travaux hydrauliques le 11 mars 1862. Sur des piliers et soubassements en granit gris, reposent des
pilastres aux chaînages et ouvertures en pierre calcaire de Caen, avec
remplissage en maçonnerie ordinaire recouvert d'un enduit de ciment. L'aigle
impérial en fonte de 1,60 m, une paire de boulets ramés dont les chaines
pendent en guirlande à ses pieds, trône au sommet de chaque pilastre. Comme le
précisait le marché, « cette porte [a] 6 m de large entre les piliers, sur
5,30 m de haut du sol, au dessus du cadre-imposte. La hauteur totale au dessus
du sol [est] ainsi de 8 m au milieu de la porte wikipédia] longeons la voie unique permettant aux trains de
ce rendre dans l’arsenal, longeons la voies par la piste cyclable, nous
longeons la citadelle de Vauban. Sur notre gauche nous avons une les ruines de
l’abbaye du
Vœu [Est un ancien monastère de chanoines réguliers Augustins de Saint
Victor. Fondée en 1145 par Mathilde l'Emperesse, l'abbaye, éloignée de la place forte de Cherbourg, est pillée et
brûlée de nombreuses fois, puis abandonnée par les religieux avant la Révolution française. Une légende, rapportée par Arthur du Moustier (ou Arthus Dumonstier) au XVIIe siècle,
explique la fondation et le nom de l'abbaye. Elle raconte que, prise dans une
terrible tempête en mer entre la Normandie et l'Angleterre, Mathilde l'Emperesse, veuve de l'Empereur Germanique (Henri
V) et remariée à Geoffroy V
d'Anjou, petite-fille de Guillaume
le Conquérant, aurait demandé à la Vierge de la sauver,
promettant d'ériger une église là où elle débarquerait. Voyant la terre, le
pilote aurait dit à la Reine « Chante Reine, voici la terre »,
laissant ce mot à la croûte du Homet. Mais cette version n'est présente dans
aucune chronique de l'époque. Selon Robert Lerouvillois, il est plus probable
que le vœu évoqué soit celui que Guillaume le Conquérant, tombé gravement
malade à Cherbourg, fit de guérir et en accomplissement duquel, il avait fondé
la collégiale du château de Cherbourg en 1063. Sa petite-fille aurait voulu
ainsi le renouveler. Quant au nom de Chantereyne, il se réfèrerait au ruisseau
éponyme, qui avec celui de la Bucaille traversaient cette zone marécageuse, et
dont l'étymologie
renverrait à cantu ranarum, « lieu où chantent
les grenouilles ». La fondation de 1145. En
dehors de la légende de Chantereyne, l'objet de la fondation de l'abbaye par
Mathilde l'Emperesse est incertain, le chartrier originel ayant été détruit lors des pillages successifs durant la guerre de Cent Ans. Les auteurs lui affectent la volonté soit de raviver le vœu fait par
ses grands-parents, Guillaume et Mathilde de Normandie, de bâtir une collégiale
pour la guérison du duc de Normandie, soit de pallier la faible spiritualité
des moines de celle-ci. Le choix du lieu, la croûte du Homet, arrosée par les
ruisseaux de la Bucaille et de Chantereyne, à un peu plus d'un kilomètre au
nord-ouest de la forteresse de Cherbourg, est tout aussi énigmatique. Le lieu devait
être au XIe siècle très marécageux et
probablement habité par une multitude de grenouilles coassantes qui auraient
donné son appellation de « Chantereyne » du latin rana la
grenouille. L'abbaye aurait pris le nom « du
Vœu » qu'au XVIIe siècle. Avec la construction du port
militaire, ses terrains d'une quarantaine d'hectares qui s'étendaient de la mer
jusqu’à l’actuelle rue Pierre-de-Coubertin, sont annexés en 1778. Sur
l'emplacement ouest du cloître, François-Henri d'Harcourt, duc d'Harcourt et gouverneur de Normandie, fait ériger une caserne
pour loger environ 600 soldats employés aux travaux de la grande rade. À
la Révolution, l'abbaye est placée sous la responsabilité du ministère de la marine
et échappe à la vente comme bien
national. Elle est alors transformée en hôpital de la
Marine. Les blessés sont logés dans la nef, et la salle capitulaire abrite la
pharmacie. Elle conservera cette fonction de 1793 à 1866. En 1839, le logis
abbatial est abattu sur ordre du ministère de la guerre. Sa cheminée
monumentale est déplacée dans la cour de la mairie et le clocher est rasé car
il gêne les tirs de l'arsenal. En 1928, le site est désaffecté et est acquis
par M. Ygouf, notaire cherbourgeois qui y installe une cité ouvrière, la cité
Chantereyne. Le site est occupé par l'armée allemande lors de la Seconde Guerre mondiale. Épargné par les bombardements, il est incendié volontairement par les
Allemands au moment de leur départ. Suite et détails dans https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Notre-Dame_du_V%C5%93u] Poursuivons
par la longue piste cyclable
bordant l'arsenal. Nous arrivons enfin en bordure
de la baie de Querqueville, ou nous apercevons les digues et les forts
protégeant l'arsenal. Nous passons devant une sculpture moderne, en métal
représentant une feuille ou un poème y est gravé par découpe des lettres dans
la matière. J’ai mal flashé le QR code et je n’ai pas trouvé la raison de cette
représentation. Longeons le quai sur
le parapet, nous trouvons des représentations en pierre émaillées des
magnifiques bateaux transatlantiques de ce début du XXème siècle en partance
pour les Amériques. Le plus connu fut le départ sans retour pour le Titanic. [La gare
transatlantique de Cherbourg ou gare de Cherbourg-Maritime est à
la fois ancien terminal
maritime de passagers et ancienne gare
ferroviaire, en service entre les années 1930 et 1960. Elle
est dès sa création l'une des plus importantes des gares de la Basse-Normandie. La gare transatlantique se trouvait à l'extrémité de la ligne de Mantes-la-Jolie
à
Cherbourg. Dès avant le début du XXe siècle,
la gare
de Cherbourg (1858) accueille des trains internationaux et
des trains de luxe pour que les voyageurs puissent prendre les paquebots de la
compagnie Cunard
Line à destination des États-Unis ou du
Royaume-Uni. En 1858, un appontement est établi sur le quai de l'Ancien-Arsenal; une structure en bois à l'usage de terminal suffit pour accueillir les
voyageurs qui descendent des trains transatlantiques acheminés directement jusqu'au
quai portuaire. Une gare maritime en dur est établie en 1912. Composée d'une
salle de restaurant et d'une salle des pas perdus, elle est située en bordure
de l'avant-port, sur le même quai. Les paquebots mouillent alors leur ancre
dans la rade et des
transbordeurs assurent la navette des passagers et des bagages
entre quai et navire. À ce titre, le port de Cherbourg accueille, le 10 avril
1912, en début de soirée, le Titanic, qui mouille dans la rade. 24 passagers quittent le navire alors
que 274 autres montent à bord grâce aux transbordeurs Nomadic et Traffic. Suite dans wikipédia] Quittons le bord de la route, longeons le
parking, passons le petite pont au dessus d’un ruisseau et poursuivons entre la
mer et la citée pavillonnaire Dixmude, (par mauvais temps ce n’est peut être
pas praticable. Nous contournons la pointe de Querqueville entre le fort et le
centre d’instruction navale, a marée basse les douves du sont vraiment
impressionnantes. Nous poursuivons par l’Anse de Querqueville, puis le nez
d’Urville-Nacqueville,
passons le fort transformé en centre nautique, poursuivons par la rue du fort
et l’avenue beauséjour. La mer nous est cachée par les maisons du Bas
Nacqueville. Au carrefour prenons la rue des quais sur la droite. Arrivée
devant la rue Gambetta, je ne comprends pas très bien le tracé, cherche un peu
et fini par prendre la rue du clos carré tout droit, longeons les tennis
coupons la rue des Royers, Ici aussi je perds un peu le balisage peut être un
ancien tracé, me dirige vers la mer et trouve un chemin dans les dunes très
encombré par les plantes stabilisant le sable. Je vois un groupe sur la plage,
et rejoint cette dernière pour mieux marcher. Sur la plage longe des blockhaus
en piteux état. Ce n’est pas gagné le groupe se ceint en deux, l’un reste sur
la plage l’autre remonte sur la dune, une digue en pierre m’oblige à faire
comme eux,
un cours d’eau abouti sur la plage, il faut le contourner jusqu’à
une passerelle et revenir vers la plage. Le GR prend la voie sans issu de
l’issue aux Moines, pour ensuite prendre la D 45. Je me plante à nouveau suis
un ancien balisage difficile par les herbes, je passe par la plage. La mer
remontant, il devient difficile de poursuivre, et puis cela devient rocheux. Je
remonte tranquillement vers Landemer ou je retrouve le GR et un balisage bleu.
Je suppose que ce passage par la plage, les jours de mauvais temps ou de hautes
marées est impossible. Par la rue des Douanes nous traversons le village. Puis
prenons sur la droite la petite rue de Maillerays. Le Gr grimpe rudement et
nous arrivons devant l'entrée du chemin des douaniers de la
Hague. Nous avons
un beau point de vue. [C’est le point de départ du
sentier du Littoral de la Hague s’étend jusqu'à Surtainville ; 80 km de
falaises, de dunes et de plages. C’est le premier belvédère 70m d’altitide, il
embrasse un frond de mer d’environ 28 km de la pointe Jardeheu au Cap Lévi. Son
importance stratégique, lui à valu d’être fortifié au cours de la deuxième
guerre mondiale. Panneau d’information] Poursuivons par un sentier à
flanc de falaise bordé par de hautes fougères aigles. Nous voici sur le chemin
des Douaniers [Les sentiers des douaniers ont été
mis en place en 1791, grâce un droit de libre parcours, la surveillance des
côtes. Les clôtures n’étaient tolérées que sous condition que le préposé des
douanes dispose des clés des barrières. Ce sentier devait permettre de faire échec
à la contrebande, assurer la protection du territoire, signaler les événements
de mer (sauvetage, beateau échoué), s’opposer aux embarquements clandestins.
Ils prirent une importance stratégique lors du blocus continental (1806-1817).
Ils sont tombés en désuétude par la suite, il a
fallut attendre la loi de 1976
pour que l’ensemble du littoral français réintroduise le droit de libre
parcours en bord de mer. Panneau d’information.] Nous passons le castel Vendon,
on change de paysage c'est magnifique les couleurs de l'eau sont bleu, verte,
translucide. Nous trouvons un premier chemin grimpant vers la maison natale de J.
C. Millet. Poursuivons notre sentier sur la falaise quittons le GR et la
falaise, lors du passage de ‘’la cave (brèche dans la falaise)’’ et prenons le
second sentier. Nous sommes sur un balisage jaune… Il se trouve le long du
ruisseau de la Pissotière, il grimpe rudement, c'est dure, très dure. Nous
arrivons au hameau de Gruchy [Le lieu est célèbre pour
y avoir vu naître le peintre Jean-
François Millet
(1814-1875).
toponymique très fréquent en Normandie représente le traitement normano-picard
d'une formation gallo-romane, lieu caractérisé par la présence de sable ou de
gravier. Wikipédia] Passons le Lavoir et devant une maison avec un puits
que l’on retrouve représenté dans les tableaux du peintre. Laissons la D 237
sur la droite, puis devant la maison natale de J. F. Millet. Nous arrivons à
l’extrémité du village prenons sur la droite la rue passant devant le parking, (balisage
bleu clair) coupons la D 237. Poursuivons tout droit la rue sans issu vers le
hameau des ducs. Nous sommes sur le PR, le long de la route entre les prairies
qui sont encore séparées par des haies. Nous passons le hameau aux Ducs
ressemblant plus à de grosses fermes qu’un un hameau. Quittons la route
lorsqu’elle tourne à gauche, prenons entre des maisons le sentier sur la
droite, (balisage jaune & orange). Il fait fourche, laissons la branche de
gauche, poursuivons le chemin tout droit descendant un peu. Attention à ne pas
vous endormir notre balisage faisant une boucle il faut
prendre un méchant
sentier qui descend sur la gauche, on se croirait dans le Limousin, le sentier
sert de rigole aux sources. Coupons le ruisseau de la Sabine. Au carrefour
notre sentier tourne à gauche grimpe de nouveau et nous débouchons sur une
route devant une église isolée, puis un lavoir. Nous sommes à Eculleville,
prenons la rue de l’église sur la droite, traversons le hameau, puis laissons
la D 402E2 sur la droite descendant vers la mer, poursuivons tout
droit la D 402 tourne sur la gauche poursuivons tout droit un chemin dans un
petit bois balisage jaune. Un dernier effort le long du ruisseau de l’Epine et
nous arrivons au Manoir hôtel du Tourp [Le Tourp est
une ancienne ferme
seigneuriale, sur la voie antique Coriallo-Portbail passerait à proximité. Propriété de
Richard Carbonnel, seigneur de Saint-Martin-de-Varreville,
Rauville-la-Bigot et Omonville-la-Rogue, le fief passe dans la famille de Sainte-Mère-Église à la fin du XIVe
siècle dans la fille de celui-ci, Guillemette, épouse Guillaume de
Sainte-Mère-Église. Marié à Anne de Grimouville en 1589,
Louis de Sainte-Mère-Église s'oppose devant la justice, en 1601,
à Guillaume de Surtainville, propriétaire du fief dit
« d'Omonville-la-Rogue », pour le titre de seigneur de la paroisse.
Le Parlement de Rouen tranche en faveur de Guillaume de Surtainville, Louis de
Sainte-Mère-Église prenant le titre de « seigneur du Tourp et d'Omonville
en sa partie ». En 1605, le domaine est constitué de 400 acres
fieffés, 212 acres non-fieffés, essentiellement recouverts de landes,
un manoir, un moulin sieural et un colombier. La petite fille de Louis,
Charlotte de Sainte-Mère-Église, épouse en 1657
Jacques de Surtainville, petit-fils de Guillaume, faisant entrer
le Tourp.
Puis, leur dernière descendante, Charlotte-Catherine, s'unit en 1723
à Alexandre-Robert Le Pigeon, seigneur de la Bellegarde et de Regnoufmesnil. La
ferme seigneuriale est ensuite allée au gré des mariages successifs aux Barbou
de Querqueville, Le Febre de la Grimonière, Le
Vavasseur d'Hiesville, Frigoult de Liesville puis au Traynel en 1855.
Vers 1975, l'héritière Traynel, et son mari, Dennis
Lavarack vendent la propriété par lots. Les verrières de la chapelle,
réalisées en 1979, représentent les blasons de deux de ses
familles : celui des de Sainte-Mère-Église (d'azur à six aigles éployés
d'or, 3, 2, 1) et celui des Surtainville (d'azur à deux chevrons
d'argent accompagné de trois coquilles de même). Face à la porte
charretière, le logis seigneurial de caractère Louis XIII offre une façade
asymétrique en moellons de granite. Au centre, la
porte est dominée par une imposte elle-même coiffée de trois plaques de schiste
en arc brisé et d'un tableau au dessous d'une double fenêtre demi-croisée. En 1945,
l'exploitation s'étend sur 91 hectares (28 de landes, 5 de labour, le reste en
herbage), comprend 25 laitières, 18 génisses, 70 moutons, entre 15 et 20
cochons, 2 à 300 volailles dont 20 oies, et occupe un couple de fermiers, une
domestique, deux commis et un ouvrier agricole. En 1975,
la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural de
Normandie (Safer) de Basse-Normandie fait valoir son droit de
préemption. Rénovée (le logis retrouve schiste et taffettes à boutons sur le
toit, la chapelle son plafond de bois en carène, la poutre de gloire sculptée
et une porte ancienne) et modernisée (laiterie, salle de traite et parc
d'attente dans le bâtiment oriental, stabulation à logettes pour 60 vaches et
deux silos à l'extérieur), la ferme réduite à 76 hectares est cédée à la
famille Gallis en 1979, qui y installe une exploitation laitière
jusqu'en 1994, ainsi qu'un gîte d'étape équestre. Des
champs près du buret (transformé en
sanitaires) accueillent un camping
temporaire pour les ouvriers des chantiers de l'usine de
retraitement de la Hague et de la centrale
nucléaire de Flamanville. En 1994. Le Conservatoire du
littoral acquiert alors la propriété. Des travaux importants sont
entrepris par le District pour consolider les murs et les fondations et rénover
la charpente en la dotant de nouvelles poutres maîtresses de deux tonnes et
demi chacune en provenance de la forêt sarthoise du Tronçay, sans retirer la
toiture, et en concevant une charpente cintrée en lamellé-collé chêne. A la fin
des années 1990, le District de la Hague organise plusieurs spectacles estivaux
dans l'enclos, retraçant les légendes locales. wikipédia]Par manque de place les photos que je n'ai pas réussi à placer au bonne endroit
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