De Château Thierry à la Ferté Gaucher Prom N°21 Bellot
"La Petite Suisse briarde"
Février 2019
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte OpenStreet Trace GPS et Topo sans Commentaires
Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b322939
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Carte VisoRando
Cliquez sur le rectangle à coté du numéro
Km Temps
Arrêt V/d V/g
Dénivelé
Malgré
la brume de chaleur nous sommes le 1 avril et ce n’est pas un poisson. Il fait
cette après midi 20 degrés. [« Si la Brie
s'orne de grands plateaux que l'on pourrait croire uniformes, la moindre vallée
y fait apparaître une multiplicité de roches (grès, meulière ou calcaire) et
une variété de paysages qui inspirèrent les grands peintres autour du courant
impressionniste »
Tantôt en eaux
vives, tantôt sable et gravier, le Petit Morin est réputé pour ses poissons
d'eau douce. Son cours sinueux dans un environnement aux raides versants
couverts de bois, pâturages et vergers lui a valu le surnom de Petite Suisse
Briarde. Au plus profond de la vallée l'écho est confondant, en altitude
les paysages transportent dans un ailleurs, une autre Brie. https://randos-idf.fr/vallees-briardes-629-petite-suisse-briarde].
Le Petit
Morin, comme la Marne dans laquelle il va se jeter à La Ferté-sous-Jouarre,
entre en Seine-et-Marne par le nord-est du département. Sa vallée entaille le
plateau agricole de la Brie des
étangs en deux séquences distinctes. La
première, en amont, constitue la petite entité des collines du Petit Morin, des
confins orientaux du département jusqu’à Verdelot. La vallée est ample et
ouverte sur de larges terres cultivées, le fond couvert de nombreuses prairies.
Paysage résiduel d’une agriculture extensive en perte de vitesse, les collines
du Petit Morin abritent les villages de Verdelot et de Montdauphin. En aval de
Verdelot, la physionomie de la vallée change pour devenir plus fermée,
encaissée entre des versants aux reliefs marqués et couverts de boisements. De
Villeneuve-sur-Bellot jusqu’à sa confluence avec la Marne à La
Ferté-sous-Jouarre, la Petite Suisse briarde voit ses ambiances changer au
rythme des ondulations et de l’encaissement de la rivière, de la présence plus
ou moins affirmée des espaces agricoles ou de la forêt, offrant ainsi des
alternances de paysages ouverts ou, au contraire, sombres et escarpés. En
dehors des limites des
petites villes qui ponctuent la RD 31, seul axe au fond
de la vallée, l’urbanisation tend à se diffuser sous la forme de résidences
individuelles sur les coteaux les mieux exposés.
La Petite Suisse Briarde : maintenir la
diversité des ambiances et un habitat groupé autour des villages et des hameaux
Boisés et encaissés, les paysages de cette partie de la vallée sont en
opposition avec ceux de la partie amont plus ouverts, plus lumineux. Ce sont
l’enfoncement de la rivière et les boisements denses des versants qui rendent
ici la vallée globalement sombre et « montagneuse ». Mais le long de cette
séquence assez longue, la vallée offre des alternances d’ouverture et de
fermeture, de luminosité et d’obscurité, créant ainsi une grande variété
d’ambiances. Les villages se sont installés là où s’élargit la vallée, aux
confluences, le long de la route qui coupe l’axe de la vallée. Avec plus ou
moins de
bonheur, certains villages se sont étendus sur les coteaux
ensoleillés. Avec la conservation des mosaïques de milieux sur les coteaux qui
créent la variété des ambiances de cette « Petite Suisse briarde », c’est la
préconisation d’une urbanisation concentrée autour des villages et des hameaux
qui est l’enjeu essentiel de cette partie de la vallée du Petit Morin. Il
s’agit d’une nécessité pour éviter une dégradation irréversible des paysages
par l’éparpillement de l’habitat tout le long de la vallée.
Après cette page de présentation ne vous imaginez pas trouver des
montagnes comme les Alpes, ou les Pyrénées, même pas les Cévennes ou le Morvan,
mais quelques
douces collines rendant agréable le paysage. Il est vrai que le
paysage à changé depuis que nous sommes partie de Ponthiery, je n’écrirais pas,
par ici, comme je l’ai écrit dans mes randos de la Seine à la Marne ; La
Brie, les seules montagnes que je trouve sur mon chemin ce sont des tas de
betteraves… Mais Bellot c’est ou ?
C’est à une petite dizaine de kilomètres de la ferté Gaucher. A
une vingtaine de kilomètres de La Ferté Sous Jouarre à l’Ouest et de Montmirail
à l’Est.
C’est au carrefour de la D6 et de la D 46. La D 46 c’est la route
directe en venant de la Ferté Gaucher. Pour la D6, c’est un peut plus
compliquer. Mais on l’atteint grâce à l’axe reliant La Ferté Sous Jouarre, à
Montmirail et aux départementale 407 & 933, au milieu se trouve Viels
Maisons avec la D15 & D6
On trouve un parking au pied de l’église.
Prenons
la rue du Pont du ru, GR 14 et balisage jaune, traversons le ru Bollot, puis
elle fait fourche, quittons les balisages. Nous prenons à gauche la rue
Fourcheret, et débouchons rue du Souvenir, que nous prenons à droite. Nous
arrivons sur la D 46 (rue du Pont Morin) que nous prenons à gauche. Traversons
le Petit Morin, nous longeons un petit château à l’entrée du Grand Fourcheret, [«Le château du Fourcheret, aujourd’hui propriété de la
famille Parichault, a été bâti sur le fief de Nacelles par
le seigneur de
Bellot à qui appartenait ce fief. Comme il y avait déjà un château à Villeneuve
et qu’il n’y en avait pas –et probablement jamais eu –à Bellot, on l’a tout
naturellement appelé «Château de Bellot», nom qu’ila toujours conservé. C’est
ce qui explique que soit restée dans la mémoire collective bellotière l’idée
confuse que le Fourcheret avait autrefois fait partie de Bellot. C’était à la
fois vrai puisqu’il dépendait en partie de la seigneurie de Bellot, et faux
puisqu’il a toujours appartenu à la paroisse, devenue commune, de
Villeneuve-sur-Bellot. Cette configuration ambiguë sera d’ailleurs à l’origine
d’un conflit de privilèges entre les seigneurs de Bellot et de Villeneuve, le
premier revendiquant son droit à posséder des places réservées dans l’église de
Villeneuve, le second le lui refusant. Sur cette épineuse question, un tribunal
sera même saisi. Il accordera au seigneur de Bellot le privilège revendiqué.»
-Claude Macé. http://www.mairie-bellot.fr/fichiers/bellot-une-histoire-en-mouvement-1.pdf]
nous
débouchons sur la D 31 que nous prenons à gauche en direction de
Sablonnières, nous prenons la rue des Sablons sur la droite balisage jaune et
bleu, nous suivons le PR de Bellot. Le chemin fait fourche (au niveau des
garages) nous prenons sur la gauche le chemin cimenté en son début (accès aux
garages). Nous longeons une prairie puis la lisière d’un bois. Le chemin fait
fourche nous prenons à droite, nous longeons de nouveau la lisière d’un bois et
après y être entré, nous prenons un chemin sur la gauche (chemin qui sur la
carte n’aboutie pas.) Le balisage est bien fait. Nous débouchons sur un chemin et
faisons un esse droite-gauche. Nous sortons du bois et longeons sa lisière
quelques mètres à l’intérieur, nous pataugeons dans un chemin drainant toute
les sources du plateau. Nous arrivons à un carrefour (comportant un bâtiment
plus ou moins en
ruine.) Nous prenons à droite, montons légèrement dans la
plaine et passons devant une petite éolienne. [Le bruit caractéristique de cette roue qui tourne me
fait penser à ce western Italien, il était une fois dans l’Ouest] Après
les champs et les bois notre chemin, devient bitume, nous entrons dans
Montflagéol prenons la rue des Fans sur la droite, devant la mare la rue fait
fourche prenons à gauche le chemin bitumé de la Tuilerie. De bitume nous
retrouvons le chemin et les champs, laissons un chemin sur la gauche, nous
débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à droite, notre chemin
fait de nouveau Té, nous prenons à gauche le chemin entre deux clôtures, nous
contournons le hameau de
Fontaine Robert. Nous débouchons Rue de l’Egrefin,
traversons la fin du village, par la route nous passons devant les fermes du
Grand Egrefin. Nous avons sur ce plateau un beau paysage c’est peut être cela
la petite Suisse, cette suite de vallons apparaissant sous le soleil dans une
brume matinale. Laissons un chemin desservant un groupe de maisons et prenons
après la maison avec sa petite tourelle le chemin d’Egrefin qui en réalité est
une route bitumée sur la droite se dirigeant vers le petit Egrefin. Nous avons retrouvé
le balisage jaune et descendons vers le Petit Egrefin, j’ai loupé un petit
sentier dans les bois de la Fontaine aux Fièvres permettant de se rendre à la
fontaine. Nous entrons dans Verdelot pas tout à fait encore, nous sommes au
lieu dit le Prieuré [VERZELO en 1172,
VERDELOU en 1288, VERDELO au XIV° siècle puis VERDELOT, dernier village au
nord-est de la seine et marne en amont de la vallée du PETIT MORIN à la limite
de l’Aisne, est bâti sur un pittoresque promontoire au confluent du ru MOREAU
(appelé aussi ru de LA VENTURE) venant de VIELS MAISONS et de la rivière PETIT
MORIN venant de MONTMIRAIL. L’existence de Verdelot semble remonter à la plus
haute antiquité : des fragments de pointes de lance, une hache de pierre
polie trouvés au hameau Le Bois SEBILLE et un percuteur de l’âge de pierre
découvert à Fontaine JAMETTE. La partie la plus ancienne du village s’étage sur
la colline jusqu’au pied de l’imposante masse de l’église qui semble veiller
sur les VERDELOTAIS. Au moyen-âge, le village comprenait plusieurs fiefs, dont
le chef-fief appartenait à la famille des De VERDELOT. https://pelerinagesdefrance.fr/Verdelot] Nous prenons sur la droite la rue
Pascal Jardin (Je suppose que
le
prieuré ce sont les bâtiments en contre bas sur la droite) [Ce sont des moines bénédictins arrivés au XI° siècle, au
Prieuré, qui amenèrent la statue. On en retrouve des semblables dans les
Pyrénées dans des sanctuaires français et espagnols. Suivant une autre
tradition, la statue aurait été donnée au monastère Notre Dame par un
chevalier, au temps des croisades, entre les XI° et XIII° siècles. Lors de sa
restauration en 1974, on lui redonna sa physionomie originale, des traces de
peintures sont encore visibles dans les interstices du bois. Au Prieuré au XIV°
siècle, la statue était à l’extérieur dans un petit oratoire se trouvant non
loin des bâtiments. C’est là que les moines venaient prier individuellement la
madone avec dévotion. Plus tard elle fut descendue dans la chapelle Notre Dame
du Prieuré. Pour les moines, les serfs et les seigneurs elle est la Vierge qui
exauce toujours, la « Vierge qui a toujours pitié ». Après le départ
des moines en 1720, la statue est restée dans la chapelle fermée, les fidèles
viennent prier devant la porte close, le couvent est définitivement abandonné
en 1744, c’est à partir de cette période que la sainte sculpture est
probablement cachée par une pieuse personne. La statue est restituée au curé de
Verdelot en 1811 et est posée sur la table autel derrière les fonts baptismaux.
Elle est déplacée à Pâques en 1839 vers l’autel qui lui sera dédié, puis après
sa restauration en 1974 elle est
fixée le long du pilier à gauche du maître
autel. Le curé la fait chercher au Prieuré à l’aide d’un chariot attelé de bœufs
dirigé par un paysan. A la stupéfaction du pauvre paysan, la statue devient si
lourde qu’au moment de franchir le gué du ru de « La Venture »,
l’attelage refuse d’aller plus avant. Des voisins accourus tentent de soulever
la Vierge sans plus de succès. C’est alors que venus processionnellement de
l’église, le curé, en habits sacerdotaux, les enfants et tout le peuple
arrivent sur les lieux. Des jeunes filles, sans effort, soulèvent la statue et
l’amènent sur leurs épaules jusqu’à l’église dans l’allégresse générale.
https://pelerinagesdefrance.fr/Verdelot]
La source se trouve sur la
gauche on ne peut pas la louper avec ses blocs de
béton. [La source de la
« Fontaine aux fièvres » est étroitement liée au pèlerinage. Dans le
Prieuré, tout près de l’ancien couvent, le ru de la source est aménagé en
fontaine et passe au pied de la statue érigée en 1865 après la création du
pèlerinage. Cette sculpture est de style saint Sulpice, avec un air éploré, la
tête légèrement penchée à droite, le regard vers le ciel, les mains jointes par
devant. Elle brave les intempéries jusqu’à ce qu’un abri de fortune en tôles
ondulées la protège au milieu du XX° siècle des outrages du temps, il faudra
attendre1987 que le lieu soit entièrement paysager, et que la statue et la
fontaine soient protégées chacune d’une arche en
béton recouvert de mosaïque.
La tradition attribue à la source la vertu de guérir des fièvres et des
maladies des yeux, ces « miracles » sont attribués au fait que la
statue Notre Dame de Pitié en aurait touché l’eau. A la fin du XIX° siècle, il
a été décidé d’aviver la piété des diocésains en renouant avec des traditions
prérévolutionnaires, grâce à la source et la statue, il y avait matière à
célébration. L’Abbé PICHELIN décida donc de créer ce pèlerinage en 1864 et
d’amener la statue sur les épaules de quatre jeunes filles en procession
jusqu’au Prieuré. https://pelerinagesdefrance.fr/Verdelot]
Je pense que le prieuré se trouve sur la droite face à la source. Je trouve dommage les protections
en béton au dessus de la statue c’est un peut lourd, j’ai faillis ne pas la
photographier. Laissons l’allée sur la
droite menant à ce que je pense
être le prieuré, nous quittons le bitume et trouvons devant l’allée d'accès au
porche un petit sentier entre un mur et un grillage, balisage jaune, nous
longeons le ruisseau et débouchons sur la D6 (rue Brice Parain) nous quittons
le balisage jaune partant sur la droite et nous prenons à gauche, nous sommes à
Verdelot. Passons le Ru Moreau, passons un premier carrefour avec la D 6, nous
arrivons au carrefour de la D6 et la D 31 (rue de la Mairie) que nous prenons à
droite. Nous trouvons un sentier intra muraux que nous prenons à gauche et nous
débouchons rue de l’Eglise Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien (XIIe siècle)
et (XVIe siècle) [Se trouvant sur la pente d’une butte, Le
chœur est plus
élevé que le clocher les vestiges de l’ancienne église remonte au XIème
siècle, elle fut reconstruite au XVIème . Le clocher a été
reconstruit vers 1811. Panneau d’information.] Redescendons la rue. Nous
avons retrouvé le GR 14 et un balisage jaune que nous prenons à droite (j’ai
pris et laissé la trace, la D31 sur la droite, pensant voir le moulin Bourgeois,
enfin l’actuel on ne peut pas le manquer, mais l’ancien celui qui devais
utiliser la force motrice du Morin on ne le voit plus.) Au carrefour vous
pouvez continuer tout droit la rue du Petit Morin au carrefour suivant poursuivons
tout droit la D6e nous longeons la cour du moulin Bourgeois nous
sommes toujours sur le GR [Si les Moulins Bourgeois
se sont installés à Verdelot, ce n’est pas tout à fait par hasard. A 25 km à
l’ouest de là, dans la commune de La Ferté-sous-Jouarre toujours en
Seine-et-Marne, on a fabriqué, pendant plusieurs siècles, des pierres pour
moudre les graines. « La
référence mondiale de la meule se trouvait là,
explique David Bourgeois. Les dernières fabriques ont fermé au XIXe siècle. »
Le meunier poursuit : « C’était la meilleure pierre pour écraser les céréales.
Dès le XVIe siècle, le savoir-faire des meuliers de la Ferté, ceux qui
fabriquaient ces pierres circulaires, était reconnu mondialement. La pierre
meulière, issue de la roche siliceuse, est très poreuse. C’est elle qui était
également utilisée pour construire les maisons d’Île-de-France dites « en
meulières ». A la Révolution française à la fin du XVIIIe, 3 000 personnes
vivaient directement de cette activité à La Ferté. Depuis quatre générations, la famille
Bourgeois produit de la farine dans leurs moulins de Verdelot, dans la vallée
du Petit Morin. C’est au bord de cette sautillante rivière que Léon Bourgeois
et ses deux frères, Paul et Étienne, ont commencé à « écraser » de la céréale,
en 1895. La mécanisation a remplacé depuis belle lurette le moulin mu par les
eaux du Petit Morin. Mais la petite rivière s’écoule toujours au
pied des
bâtiments industriels. La fabrication des farines est désormais assurée par
deux types de machines. D’un côté, des meules en pierre enserrées dans des
cuves d’acier qui produisent une farine plus grossière, plus traditionnelle. «
Plus typée et plus brute », dit David Bourgeois. De l’autre, les cylindres. Ce
processus donne les farines les plus pures. Destinées à la fabrication des
baguettes par exemple. Avec ses 50 000 t produites chaque année, dont 95 % de
farine blanche destinée à fabriquer l’équivalent de 200 millions de baguettes. En juin 2010 un terrible incendie a
complètement détruit le moulin. « Il y avait 70 pompiers dans la cour ». Les
deux patrons n’ont pas baissé les bras. Ils ont continué à acheter de la graine
qu’ils ont fait moudre dans d’autres moulins en location. Un nouveau moulin a
pu reprendre la production en janvier 2012. Derrière le mot moulin, se
cache en
fait un ensemble de machines et de tuyaux étincelants, le tout ne laissant voir
la farine qu’en de rares endroits, à travers des parois de verre. Industriels de la farine qui font dans la
qualité et l’artisanal. « On peut se permettre le haut de gamme car on ne livre
que la boulangerie artisanale. On achète les meilleures céréales. En Île-de-France,
on a la chance de se trouver dans l’un des greniers à blé de l’Europe. Extraie
du Parisien de 2017 http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/bourgeois-en-seine-et-marne-les-meuniers-aux-200-millions-de-baguettes-02-01-2017-6517503.php
] (a l’intérieur de l’enceinte le lavoir….) Passons le Petit Morin. La route
fait fourche, quittons le GR, et le PR de villeneuve partant sur la droite et
prenons à gauche le chemin de la Roche, et le PR de Verdelot balisage jaune,
c'est une rue sans issu et bitumée desservant des maisons dans sa première
partie, puis devenant chemin longeant la rivière [Le
Petit Morin affluent

de la rive gauche
de la Marne, et donc
sous-affluent de la Seine. La source de la rivière est sur la commune de
Val-des-Marais,
dans les Marais de Saint-Gond dans le département de la Marne. Il coule
parallèlement au Grand Morin au nord de ce
dernier, de manière générale vers l'ouest. Il conflue avec la Marne à La Ferté-sous-Jouarre après un parcours de 86,3 km wikipédia] Sur
la gauche de l’autre coté du Morin nous apercevons une grosse propriété c’est
le Château de La Roche : ancienne demeure des seigneurs de Verdelot. Nous
nous rapprochons de la rivière, puis nous nous en éloignons définitivement,
bois et prairies se succèdent, nous débouchons dans
le hameau de la Basse
Croix, nous prenons la rue sur la droite, peut de temps après elle fait fourche.
Laissons l’allée entre les deux maisons et face au N°12 de la rue, nous prenons
à gauche. longeons le corps de l’ancienne ferme transformée en maisons
d’habitation. Le chemin est bordé de fossés, soit à droite, soit à gauche, plus
ou moins plein d'eau.
Nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons
à droite, longeons la lisière d’un bois. Après les champs nous retrouvons les
bois. A la corne de celui-ci nous prenons à droite et longeons sa lisière. A
son extrémité le chemin forme Té, nous prenons à gauche. Bois et champs se
succèdent et notre chemin débouche sur la rue du Rouge Bec, dans le
petit
hameau de Vaumartin. Au carrefour laissons la direction du Buisson et la rue
des Trembles. Nous poursuivons tout droit en direction de Fouchicourt et
Montdauphin, par la rue des Bourguignons sur certaine carte c'est le chemin de
Fauchicourt. Nous arrivons au hameau de Fauchicourt, entrons dans le hameau et
prenons à droite, la rue du Champ Noyau qui n'est pas facile à trouver. (Passons
une première maison, nous trouvons au milieu du groupe des secondes maisons un
chemin, plus qu'une rue. Nous avons l'impression de pénétrer chez les
propriétaires, passons la cour et nous retrouvons les champs.) C'est un morceau de l'ancien GRP des Morins tracé qui a
disparu des cartes. Sauf par endroits sur géoportail, ou nous en retrouvons la
trace, mal effacée ou mal gommé. Nous arrivons à un carrefour au milieu des champs formant Té nous
prenons à droite, nous nous dirigeons vers un bois, longeons sa lisière et
débouchons sur une route que nous prenons à gauche. Au carrefour prenons à
droite, nous arrivons au
hameau de La Fresnois. Dans un virage, trois ou quatre
maisons se partagent les bords de la routes, il faudrait prendre un chemin sur
la droite, ici aussi on a l'impression d’entrer dans les propriétés, le chemin
se trouve entre deux maisons sans clôtures et je n'ai pas osé m'y engager. Si
vous l'avez osé ; au premier carrefour prendre à gauche. J'ai poursuivi la
route, au loin on devine un fabuleux château [La forteresse de Launoy-Renault, dont la construction
est antérieur à 1458, détruite partiellement à la guerre de Cent Ans, le
château fut rebâti au XVIe siècle avec une belle façade Renaissance. Jadis
entourée de bois et d’étangs, il est devenu, à cet emplacement stratégique, une
simple demeure
appartenant à la famille d’Espence. Le château a été ensuite la
propriété de la famille protestante de Bauveau. La chapelle sert au culte
réformé jusqu'en 1685. Le château est un rendez-vous des seigneurs Huguenots.
La seigneurie de Verdelot appartenait au comte d'Allonville qui y possédait
quatre fiefs dont Launoy-Renauld. Émigré en 1791, le comte Armand Jean
D'allonville, seigneur de Verdelot et Launoy-Renauld, mourut à Londres le 24
janvier 1811.
Eléments protégés MH : les façades et les
toitures du château, la salle des gardes et l'escalier d'honneur: inscription
par arrêté du 20 novembre 1986. http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-seine-marne-chateau-a-verdelot-chateau-de-launoy.html Vous trouverez un excellent travail
sur l'histoire de ce château a l'adresse suivante ; http://corvisier.mesqui.fr/Chateaux_francais/pdf/Launoy-Renault.pdf ]


Reprenons la route sur la droite coupons
le carrefour de la Tuilerie ou nous trouvons trois quatre maisons et une ferme.
Nous poursuivons la C10 vers les Pilfroy. Pilfroy ce sont deux maisons isolés
dans un creux de vallon. Nous prenons à droite la C 14 en direction du Geai, laissons
un premier chemin fortement en biais sur la gauche, rejoignant la C10. La route
grimpe et, dans un virage en esse gauche droite nous rencontrons un chemin que
nous prenons à gauche. Traversons un bosquet, laissons un chemin sur
la droite,
nous débouchons à l'orée d'un bois sur un chemin formant Té, nous prenons à
droite. Bois et champs ce succèdent, nous longeons la lisière d’un bois et
débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons à gauche et rencontrons le GR
14. A la sortie du bois nous poursuivrons dans le champ et débouchons sur un chemin
formant Té. Nous quittons le Gr 14 et prenons à droite. Nous descendons la
butte, traversons le bois et après le champ le chemin entre de nouveau dans un
bois et le chemin
descend rapidement et n'est pas facile dans les cailloux. Nous
débouchons sur une route que nous prenons à gauche (un petit sentier
sur la
gauche permet de couper le virage en angle aigu.) Je ne regarde pas mon GPS, et
ne prend pas ce raccourcie, pensant poursuivre tout droit après la route.
Erreur, je débouche sur la route que je prends à gauche sur quelques centaines
de mètres (je vois la sortie du sentier) et prend à droite un chemin qui
descend. Nous sommes sur le PR jaune et un balisage bleu de la petite Suisse
Briarde. Nous sortons du bois, longeons champs et prairies. Le chemin devient
bitume, nous entrons dans Villeneuve sur Bellot [En l'an mille, ce village est déjà nommé VILLA
NOVA SUPRA
MORAM ou Villeneufve sur Bellet lors du don de l'église Saint Rémy-Saint Louis
aux religieux de Chézy dans l'Aisne, avant de devenir Villeneuve sur Bellot en
1793. Les armoiries se présentent de gueule à une sainte ampoule d'or, chausse
d'argent à deux roues de sable baignant dans une champagne ondée d'azur. http://www.cc2morin.fr/villeneuve-sur-bellot] prenons en face la rue de l'orme rond, nous
débouchons sur la D6, rue du Pressoir poursuivons tout droit, passons le Morin nous
arrivons devant l'église [ L'église Saint Rémy-Saint Louis.
Elle est inscrite en 1926 à l'inventaire des monuments historiques et a la
particularité unique d'avoir sur le mur donnant sur la place la devise de la
république LIBERTE EGALITE FRATERNITE] http://www.cc2morin.fr/villeneuve-sur-bellot] Faisons le tour de l'église reprenons la D6 que
nous
suivrons jusqu'à la sortie du village. Laissons le balisage jaune et le
bleu partir sur la gauche, et suivons le bitume sur environs 800 m. Nous
prenons le chemin sur la droite, après avoir longé un long mur. Champs et
prairie se succèdent, l'hiver sur la droite nous apercevons de belles
propriétés descendant jusqu'au Morin. Le chemin débouche sur la D 46. Prenons la
rue face à nous, et retournons au parking de l'église par les mêmes rues que ce
matin. Face à nous la rue du souvenir, puis à gauche la rue du Fourcheret et
enfin a droite la rue du pont du ru que l'on suit jusqu'à l'église [L’ÉGLISE
SAINT-LOUP Jusqu’à la Révolution, l’influence de l’Église est considérable comme
dans tout le royaume, en raison de ses attributions: l’éducation religieuse et
scolaire, la tenue des registres(naissances et décès) et
bien sûr la
supervision de la vie morale.En1112, il y a un curé à Bellot, et donc sans
doute une église(on peut relever la présence d’un lieu-dit «la vieille église»
sous la Fontaine aux Lièvres). L’état-civil, tenu par le curé Faverel entre
1511 et 1553, en fait un des plus anciens de France en sachant que cette
obligation n’apparaît clairement que par l’ordonnance de Villers-Cotterêts
d’août 1539, sous François 1er qui, par ailleurs, impose le français pour la
rédaction de ces actes et est donc à l’origine de l’expansion du français sur
tout le territoire.L’église actuelle est édifiée entre le 12èmeet le
13èmesiècle (la tradition nous affirme que le clocher aurait été bâti par les
anglais). Elle est dédiée à Saint-Loup (évêque de Troyes qui défendit sa ville
contre Attila) et Saint-Maur enest le patron secondaire. Aux 15èmeet
 |
Nous sommes en avril et la terre est déjà craquelée comme en Aout |
 |
Eglise de Bellot |
16èmesiècles, l’église est remaniée et prend son aspect actuel. L’église est
dotée d’une sacristie (1893-1894-souscription), d’un nouveau coq (1962–budget
communal) et d’une nouvelle horloge (1959–souscription et budget communal)«Le
cadran de l’horloge sera remplacé en 2018 ou 2019. Un dossier de subvention est
en cours d’instruction» –François Housseau L’aménagement intérieur date du
18èmesiècle, avec fresques murales représentant les évangélistes et lambris de
chêne du chœur. Le chemin de croix est érigé en 1864 (offert pas Berthe de
Corlieu) et les reliques déposées en 1842.L’église dispose de deux cloches
nommées Marie-Marguerite et Catherine (la troisième a été déposée à la ). Sans
doute fêlée pour avoir sonné le tocsin durant l’incendie de la nuit du 21
septembre 1834, Marie-Marguerite est refondue puis remontée le 27 décembre
1854. Elle est alors rebaptisée Marie-Hermance (l’un des prénoms de l’épouse de
Jacques Potel, alors maire et parrain de la cloche). Elle est à nouveau déposée,
restaurée entière qui jouxtait l’église est transféré au lieu-dit «l’orge
foulée» en 1881. http://www.mairie-bellot.fr/fichiers/bellot-une-histoire-en-mouvement-1.pdf. Je vous vous laisse découvrir l’histoire de ce village en
poursuivant la lecture sur le site internet.]


Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire