vendredi 2 avril 2021

Nord Seine & Marne - De Château Thierry à La Ferté Gaucher Prom 21 Bellot

De Château Thierry à la Ferté Gaucher  Prom N°21 Bellot

 "La Petite Suisse briarde"

Février 2019



  Carte IGN                  Trace GPS et Topo sans Commentaires     Trace Randogps           

    Le code mobile de cette randonnée est b322939

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Km      Temps      Arrêt        V/d       V/g       Dénivelé
27        4h30          1h           6,1        5,0          374 +



Malgré la brume de chaleur nous sommes le 1 avril et ce n’est pas un poisson. Il fait cette après midi 20 degrés. [« Si la Brie s'orne de grands plateaux que l'on pourrait croire uniformes, la moindre vallée y fait apparaître une multiplicité de roches (grès, meulière ou calcaire) et une variété de paysages qui inspirèrent les grands peintres autour du courant impressionniste »
Tantôt en eaux vives, tantôt sable et gravier, le Petit Morin est réputé pour ses poissons d'eau douce. Son cours sinueux dans un environnement aux raides versants couverts de bois, pâturages et vergers lui a valu le surnom de Petite Suisse Briarde. Au plus profond de la vallée l'écho est confondant, en altitude les paysages transportent dans un ailleurs, une autre Brie. https://randos-idf.fr/vallees-briardes-629-petite-suisse-briarde]. Le Petit Morin, comme la Marne dans laquelle il va se jeter à La Ferté-sous-Jouarre, entre en Seine-et-Marne par le nord-est du département. Sa vallée entaille le plateau agricole de la Brie des 
étangs en deux séquences distinctes. La première, en amont, constitue la petite entité des collines du Petit Morin, des confins orientaux du département jusqu’à Verdelot. La vallée est ample et ouverte sur de larges terres cultivées, le fond couvert de nombreuses prairies. Paysage résiduel d’une agriculture extensive en perte de vitesse, les collines du Petit Morin abritent les villages de Verdelot et de Montdauphin. En aval de Verdelot, la physionomie de la vallée change pour devenir plus fermée, encaissée entre des versants aux reliefs marqués et couverts de boisements. De Villeneuve-sur-Bellot jusqu’à sa confluence avec la Marne à La Ferté-sous-Jouarre, la Petite Suisse briarde voit ses ambiances changer au rythme des ondulations et de l’encaissement de la rivière, de la présence plus ou moins affirmée des espaces agricoles ou de la forêt, offrant ainsi des alternances de paysages ouverts ou, au contraire, sombres et escarpés. En dehors des limites des petites villes qui ponctuent la RD 31, seul axe au fond de la vallée, l’urbanisation tend à se diffuser sous la forme de résidences individuelles sur les coteaux les mieux exposés.
La Petite Suisse Briarde : maintenir la diversité des ambiances et un habitat groupé autour des villages et des hameaux Boisés et encaissés, les paysages de cette partie de la vallée sont en opposition avec ceux de la partie amont plus ouverts, plus lumineux. Ce sont l’enfoncement de la rivière et les boisements denses des versants qui rendent ici la vallée globalement sombre et « montagneuse ». Mais le long de cette séquence assez longue, la vallée offre des alternances d’ouverture et de fermeture, de luminosité et d’obscurité, créant ainsi une grande variété d’ambiances. Les villages se sont installés là où s’élargit la vallée, aux confluences, le long de la route qui coupe l’axe de la vallée. Avec plus ou moins de 
bonheur, certains villages se sont étendus sur les coteaux ensoleillés. Avec la conservation des mosaïques de milieux sur les coteaux qui créent la variété des ambiances de cette « Petite Suisse briarde », c’est la préconisation d’une urbanisation concentrée autour des villages et des hameaux qui est l’enjeu essentiel de cette partie de la vallée du Petit Morin. Il s’agit d’une nécessité pour éviter une dégradation irréversible des paysages par l’éparpillement de l’habitat tout le long de la vallée.
Après cette page de présentation ne vous imaginez pas trouver des montagnes comme les Alpes, ou les Pyrénées, même pas les Cévennes ou le Morvan, mais quelques 
douces collines rendant agréable le paysage. Il est vrai que le paysage à changé depuis que nous sommes partie de Ponthiery, je n’écrirais pas, par ici, comme je l’ai écrit dans mes randos de la Seine à la Marne ; La Brie, les seules montagnes que je trouve sur mon chemin ce sont des tas de betteraves… Mais Bellot c’est ou ?
C’est à une petite dizaine de kilomètres de la ferté Gaucher. A une vingtaine de kilomètres de La Ferté Sous Jouarre à l’Ouest et de Montmirail à l’Est.

C’est au carrefour de la D6 et de la D 46. La D 46 c’est la route directe en venant de la Ferté Gaucher. Pour la D6, c’est un peut plus compliquer. Mais on l’atteint grâce à l’axe reliant La Ferté Sous Jouarre, à Montmirail et aux départementale 407 & 933, au milieu se trouve Viels Maisons avec la D15 & D6
On trouve un parking au pied de l’église.
[Bellot vient du latin Betulla(le bouleau). Le nom du village s’est s’orthographié Beloen 1112 (plus ancienne date connue de l’existence du village), Belloyen 1145, Belloen 1325 et Bellot-en-Brieau 17èmesiècle. http://www.mairie-bellot.fr/fichiers/bellot-une-histoire-en-mouvement-1.pdf
Prenons la rue du Pont du ru, GR 14 et balisage jaune, traversons le ru Bollot, puis elle fait fourche, quittons les balisages. Nous prenons à gauche la rue Fourcheret, et débouchons rue du Souvenir, que nous prenons à droite. Nous arrivons sur la D 46 (rue du Pont Morin) que nous prenons à gauche. Traversons le Petit Morin, nous longeons un petit château à l’entrée du Grand Fourcheret, [«Le château du Fourcheret, aujourd’hui propriété de la famille Parichault, a été bâti sur le fief de Nacelles par le seigneur de Bellot à qui appartenait ce fief. Comme il y avait déjà un château à Villeneuve et qu’il n’y en avait pas –et probablement jamais eu –à Bellot, on l’a tout naturellement appelé «Château de Bellot», nom qu’ila toujours conservé. C’est ce qui explique que soit restée dans la mémoire collective bellotière l’idée confuse que le Fourcheret avait autrefois fait partie de Bellot. C’était à la fois vrai puisqu’il dépendait en partie de la seigneurie de Bellot, et faux puisqu’il a toujours appartenu à la paroisse, devenue commune, de Villeneuve-sur-Bellot. Cette configuration ambiguë sera d’ailleurs à l’origine d’un conflit de privilèges entre les seigneurs de Bellot et de Villeneuve, le premier revendiquant son droit à posséder des places réservées dans l’église de Villeneuve, le second le lui refusant. Sur cette épineuse question, un tribunal sera même saisi. Il accordera au seigneur de Bellot le privilège revendiqué.» -Claude Macé. http://www.mairie-bellot.fr/fichiers/bellot-une-histoire-en-mouvement-1.pdf] nous 
débouchons sur la D 31 que nous prenons à gauche en direction de Sablonnières, nous prenons la rue des Sablons sur la droite balisage jaune et bleu, nous suivons le PR de Bellot. Le chemin fait fourche (au niveau des garages) nous prenons sur la gauche le chemin cimenté en son début (accès aux garages). Nous longeons une prairie puis la lisière d’un bois. Le chemin fait fourche nous prenons à droite, nous longeons de nouveau la lisière d’un bois et après y être entré, nous prenons un chemin sur la gauche (chemin qui sur la carte n’aboutie pas.) Le balisage est bien fait. Nous débouchons sur un chemin et faisons un esse droite-gauche. Nous sortons du bois et longeons sa lisière quelques mètres à l’intérieur, nous pataugeons dans un chemin drainant toute les sources du plateau. Nous arrivons à un carrefour (comportant un bâtiment plus ou moins en ruine.) Nous prenons à droite, montons légèrement dans la plaine et passons devant une petite éolienne. [Le bruit caractéristique de cette roue qui tourne me fait penser à ce western Italien, il était une fois dans l’Ouest] Après les champs et les bois notre chemin, devient bitume, nous entrons dans Montflagéol prenons la rue des Fans sur la droite, devant la mare la rue fait fourche prenons à gauche le chemin bitumé de la Tuilerie. De bitume nous retrouvons le chemin et les champs, laissons un chemin sur la gauche, nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à droite, notre chemin fait de nouveau Té, nous prenons à gauche le chemin entre deux clôtures, nous contournons le hameau de 
Fontaine Robert. Nous débouchons Rue de l’Egrefin, traversons la fin du village, par la route nous passons devant les fermes du Grand Egrefin. Nous avons sur ce plateau un beau paysage c’est peut être cela la petite Suisse, cette suite de vallons apparaissant sous le soleil dans une brume matinale. Laissons un chemin desservant un groupe de maisons et prenons après la maison avec sa petite tourelle le chemin d’Egrefin qui en réalité est une route bitumée sur la droite se dirigeant vers le petit Egrefin. Nous avons retrouvé le balisage jaune et descendons vers le Petit Egrefin, j’ai loupé un petit sentier dans les bois de la Fontaine aux Fièvres permettant de se rendre à la fontaine. Nous entrons dans Verdelot pas tout à fait encore, nous sommes au lieu dit le Prieuré  [VERZELO en 1172, VERDELOU en 1288, VERDELO au XIV° siècle puis VERDELOT, dernier village au nord-est de la seine et marne en amont de la vallée du PETIT MORIN à la limite de l’Aisne, est bâti sur un pittoresque promontoire au confluent du ru MOREAU 
(appelé aussi ru de LA VENTURE) venant de VIELS MAISONS et de la rivière PETIT MORIN venant de MONTMIRAIL. L’existence de Verdelot semble remonter à la plus haute antiquité : des fragments de pointes de lance, une hache de pierre polie trouvés au hameau Le Bois SEBILLE et un percuteur de l’âge de pierre découvert à Fontaine JAMETTE. La partie la plus ancienne du village s’étage sur la colline jusqu’au pied de l’imposante masse de l’église qui semble veiller sur les VERDELOTAIS. Au moyen-âge, le village comprenait plusieurs fiefs, dont le chef-fief appartenait à la famille des De VERDELOT. https://pelerinagesdefrance.fr/Verdelot] Nous prenons sur la droite la rue Pascal Jardin (Je suppose que le prieuré ce sont les bâtiments en contre bas sur la droite) [Ce sont des moines bénédictins arrivés au XI° siècle, au Prieuré, qui amenèrent la statue. On en retrouve des semblables dans les Pyrénées dans des sanctuaires français et espagnols. Suivant une autre tradition, la statue aurait été donnée au monastère Notre Dame par un chevalier, au temps des croisades, entre les XI° et XIII° siècles. Lors de sa restauration en 1974, on lui redonna sa physionomie originale, des traces de peintures sont encore visibles dans les interstices du bois. Au Prieuré au XIV° siècle, la statue était à l’extérieur dans un petit oratoire se trouvant non loin des bâtiments. C’est là que les moines venaient prier individuellement la 
madone avec dévotion. Plus tard elle fut descendue dans la chapelle Notre Dame du Prieuré. Pour les moines, les serfs et les seigneurs elle est la Vierge qui exauce toujours, la « Vierge qui a toujours pitié ». Après le départ des moines en 1720, la statue est restée dans la chapelle fermée, les fidèles viennent prier devant la porte close, le couvent est définitivement abandonné en 1744, c’est à partir de cette période que la sainte sculpture est probablement cachée par une pieuse personne. La statue est restituée au curé de Verdelot en 1811 et est posée sur la table autel derrière les fonts baptismaux. Elle est déplacée à Pâques en 1839 vers l’autel qui lui sera dédié, puis après sa restauration en 1974 elle est 
fixée le long du pilier à gauche du maître autel. Le curé la fait chercher au Prieuré à l’aide d’un chariot attelé de bœufs dirigé par un paysan. A la stupéfaction du pauvre paysan, la statue devient si lourde qu’au moment de franchir le gué du ru de « La Venture », l’attelage refuse d’aller plus avant. Des voisins accourus tentent de soulever la Vierge sans plus de succès. C’est alors que venus processionnellement de l’église, le curé, en habits sacerdotaux, les enfants et tout le peuple arrivent sur les lieux. Des jeunes filles, sans effort, soulèvent la statue et l’amènent sur leurs épaules jusqu’à l’église dans l’allégresse générale. https://pelerinagesdefrance.fr/Verdelot] La source se trouve sur la 
gauche on ne peut pas la louper avec ses blocs de béton. [La source de la « Fontaine aux fièvres » est étroitement liée au pèlerinage. Dans le Prieuré, tout près de l’ancien couvent, le ru de la source est aménagé en fontaine et passe au pied de la statue érigée en 1865 après la création du pèlerinage. Cette sculpture est de style saint Sulpice, avec un air éploré, la tête légèrement penchée à droite, le regard vers le ciel, les mains jointes par devant. Elle brave les intempéries jusqu’à ce qu’un abri de fortune en tôles ondulées la protège au milieu du XX° siècle des outrages du temps, il faudra attendre1987 que le lieu soit entièrement paysager, et que la statue et la fontaine soient protégées chacune d’une arche en 
béton recouvert de mosaïque. La tradition attribue à la source la vertu de guérir des fièvres et des maladies des yeux, ces « miracles » sont attribués au fait que la statue Notre Dame de Pitié en aurait touché l’eau. A la fin du XIX° siècle, il a été décidé d’aviver la piété des diocésains en renouant avec des traditions prérévolutionnaires, grâce à la source et la statue, il y avait matière à célébration. L’Abbé PICHELIN décida donc de créer ce pèlerinage en 1864 et d’amener la statue sur les épaules de quatre jeunes filles en procession jusqu’au Prieuré. https://pelerinagesdefrance.fr/Verdelot] Je pense que le prieuré se trouve sur la droite face à la source. Je trouve dommage les protections en béton au dessus de la statue c’est un peut lourd, j’ai faillis ne pas la photographier. Laissons l’allée sur la 
droite menant à ce que je pense être le prieuré, nous quittons le bitume et trouvons devant l’allée d'accès au porche un petit sentier entre un mur et un grillage, balisage jaune, nous longeons le ruisseau et débouchons sur la D6 (rue Brice Parain) nous quittons le balisage jaune partant sur la droite et nous prenons à gauche, nous sommes à Verdelot. Passons le Ru Moreau, passons un premier carrefour avec la D 6, nous arrivons au carrefour de la D6 et la D 31 (rue de la Mairie) que nous prenons à droite. Nous trouvons un sentier intra muraux que nous prenons à gauche et nous débouchons rue de l’Eglise Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien (XIIe siècle) et (XVIe siècle) [Se trouvant sur la pente d’une butte, Le 
chœur est plus élevé que le clocher les vestiges de l’ancienne église remonte au XIème siècle, elle fut reconstruite au XVIème . Le clocher a été reconstruit vers 1811. Panneau d’information.] Redescendons la rue. Nous avons retrouvé le GR 14 et un balisage jaune que nous prenons à droite (j’ai pris et laissé la trace, la D31 sur la droite, pensant voir le moulin Bourgeois, enfin l’actuel on ne peut pas le manquer, mais l’ancien celui qui devais utiliser la force motrice du Morin on ne le voit plus.) Au carrefour vous pouvez continuer tout droit la rue du Petit Morin au carrefour suivant poursuivons tout droit la D6e nous longeons la cour du moulin Bourgeois nous sommes toujours sur le GR [Si les Moulins Bourgeois se sont installés à Verdelot, ce n’est pas tout à fait par hasard. A 25 km à l’ouest de là, dans la commune de La Ferté-sous-Jouarre toujours en Seine-et-Marne, on a fabriqué, pendant plusieurs siècles, des pierres pour moudre les graines. « La 
référence mondiale de la meule se trouvait là, explique David Bourgeois. Les dernières fabriques ont fermé au XIXe siècle. » Le meunier poursuit : « C’était la meilleure pierre pour écraser les céréales. Dès le XVIe siècle, le savoir-faire des meuliers de la Ferté, ceux qui fabriquaient ces pierres circulaires, était reconnu mondialement. La pierre meulière, issue de la roche siliceuse, est très poreuse. C’est elle qui était également utilisée pour construire les maisons d’Île-de-France dites « en meulières ». A la Révolution française à la fin du XVIIIe, 3 000 personnes vivaient directement de cette activité à La Ferté.  Depuis quatre générations, la famille Bourgeois produit de la farine dans leurs moulins de Verdelot, dans la vallée du Petit Morin. C’est au bord de cette sautillante rivière que Léon Bourgeois et ses deux frères, Paul et Étienne, ont commencé à « écraser » de la céréale, en 1895. La mécanisation a remplacé depuis belle lurette le moulin mu par les eaux du Petit Morin. Mais la petite rivière s’écoule toujours au 
pied des bâtiments industriels. La fabrication des farines est désormais assurée par deux types de machines. D’un côté, des meules en pierre enserrées dans des cuves d’acier qui produisent une farine plus grossière, plus traditionnelle. « Plus typée et plus brute », dit David Bourgeois. De l’autre, les cylindres. Ce processus donne les farines les plus pures. Destinées à la fabrication des baguettes par exemple. Avec ses 50 000 t produites chaque année, dont 95 % de farine blanche destinée à fabriquer l’équivalent de 200 millions de baguettes.  En juin 2010 un terrible incendie a complètement détruit le moulin. « Il y avait 70 pompiers dans la cour ». Les deux patrons n’ont pas baissé les bras. Ils ont continué à acheter de la graine qu’ils ont fait moudre dans d’autres moulins en location. Un nouveau moulin a pu reprendre la production en janvier 2012. Derrière le mot moulin, se 
cache en fait un ensemble de machines et de tuyaux étincelants, le tout ne laissant voir la farine qu’en de rares endroits, à travers des parois de verre. Industriels de la farine qui font dans la qualité et l’artisanal. « On peut se permettre le haut de gamme car on ne livre que la boulangerie artisanale. On achète les meilleures céréales. En Île-de-France, on a la chance de se trouver dans l’un des greniers à blé de l’Europe. Extraie du Parisien de 2017 http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/bourgeois-en-seine-et-marne-les-meuniers-aux-200-millions-de-baguettes-02-01-2017-6517503.php ] (a l’intérieur de l’enceinte le lavoir….) Passons le Petit Morin. La route fait fourche, quittons le GR, et le PR de villeneuve partant sur la droite et prenons à gauche le chemin de la Roche, et le PR de Verdelot balisage jaune, c'est une rue sans issu et bitumée desservant des maisons dans sa première partie, puis devenant chemin longeant la rivière [Le Petit Morin affluent 
de la rive gauche de la Marne, et donc sous-affluent de la Seine.  La source de la rivière est sur la commune de Val-des-Marais, dans les Marais de Saint-Gond dans le département de la Marne. Il coule parallèlement au Grand Morin au nord de ce dernier, de manière générale vers l'ouest. Il conflue avec la Marne à La Ferté-sous-Jouarre après un parcours de 86,3 km wikipédia] Sur la gauche de l’autre coté du Morin nous apercevons une grosse propriété c’est le Château de La Roche : ancienne demeure des seigneurs de Verdelot. Nous nous rapprochons de la rivière, puis nous nous en éloignons définitivement, bois et prairies se succèdent, nous débouchons dans 
le hameau de la Basse Croix, nous prenons la rue sur la droite, peut de temps après elle fait fourche. Laissons l’allée entre les deux maisons et face au N°12 de la rue, nous prenons à gauche. longeons le corps de l’ancienne ferme transformée en maisons d’habitation. Le chemin est bordé de fossés, soit à droite, soit à gauche, plus ou moins plein d'eau. 
Nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à droite, longeons la lisière d’un bois. Après les champs nous retrouvons les bois. A la corne de celui-ci nous prenons à droite et longeons sa lisière. A son extrémité le chemin forme Té, nous prenons à gauche. Bois et champs se succèdent et notre chemin débouche sur la rue du Rouge Bec, dans le 
petit hameau de Vaumartin. Au carrefour laissons la direction du Buisson et la rue des Trembles. Nous poursuivons tout droit en direction de Fouchicourt et Montdauphin, par la rue des Bourguignons sur certaine carte c'est le chemin de Fauchicourt. Nous arrivons au hameau de Fauchicourt, entrons dans le hameau et prenons à droite, la rue du Champ Noyau qui n'est pas facile à trouver. (Passons une première maison, nous trouvons au milieu du groupe des secondes maisons un chemin, plus qu'une rue. Nous avons l'impression de pénétrer chez les propriétaires, passons la cour et nous retrouvons les champs.) C'est un morceau de l'ancien GRP des Morins tracé qui a disparu des cartes. Sauf par endroits sur géoportail, ou nous en retrouvons la trace, mal effacée ou mal gommé. Nous arrivons à un carrefour au milieu des champs formant Té nous prenons à droite, nous nous dirigeons vers un bois, longeons sa lisière et débouchons sur une route que nous prenons à gauche. Au carrefour prenons à droite, nous arrivons au 
hameau de La Fresnois. Dans un virage, trois ou quatre maisons se partagent les bords de la routes, il faudrait prendre un chemin sur la droite, ici aussi on a l'impression d’entrer dans les propriétés, le chemin se trouve entre deux maisons sans clôtures et je n'ai pas osé m'y engager. Si vous l'avez osé ; au premier carrefour prendre à gauche. J'ai poursuivi la route, au loin on devine un fabuleux château [La forteresse de Launoy-Renault, dont la construction est antérieur à 1458, détruite partiellement à la guerre de Cent Ans, le château fut rebâti au XVIe siècle avec une belle façade Renaissance. Jadis entourée de bois et d’étangs, il est devenu, à cet emplacement stratégique, une simple demeure 
appartenant à la famille d’Espence. Le château a été ensuite la propriété de la famille protestante de Bauveau. La chapelle sert au culte réformé jusqu'en 1685. Le château est un rendez-vous des seigneurs Huguenots. La seigneurie de Verdelot appartenait au comte d'Allonville qui y possédait quatre fiefs dont Launoy-Renauld. Émigré en 1791, le comte Armand Jean D'allonville, seigneur de Verdelot et Launoy-Renauld, mourut à Londres le 24 janvier 1811. 
Eléments protégés MH : les façades et les toitures du château, la salle des gardes et l'escalier d'honneur: inscription par arrêté du 20 novembre 1986. 
http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-seine-marne-chateau-a-verdelot-chateau-de-launoy.html Vous trouverez un excellent travail sur l'histoire de ce château a l'adresse suivante ; http://corvisier.mesqui.fr/Chateaux_francais/pdf/Launoy-Renault.pdf

Reprenons la route sur la droite coupons le carrefour de la Tuilerie ou nous trouvons trois quatre maisons et une ferme. Nous poursuivons la C10 vers les Pilfroy. Pilfroy ce sont deux maisons isolés dans un creux de vallon. Nous prenons à droite la C 14 en direction du Geai, laissons un premier chemin fortement en biais sur la gauche, rejoignant la C10. La route grimpe et, dans un virage en esse gauche droite nous rencontrons un chemin que nous prenons à gauche. Traversons un bosquet, laissons un chemin sur 
la droite, nous débouchons à l'orée d'un bois sur un chemin formant Té, nous prenons à droite. Bois et champs ce succèdent, nous longeons la lisière d’un bois et débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons à gauche et rencontrons le GR 14. A la sortie du bois nous poursuivrons dans le champ et débouchons sur un chemin formant Té. Nous quittons le Gr 14 et prenons à droite. Nous descendons la butte, traversons le bois et après le champ le chemin entre de nouveau dans un bois et le chemin 
descend rapidement et n'est pas facile dans les cailloux. Nous débouchons sur une route que nous prenons à gauche (un petit sentier 
sur la gauche permet de couper le virage en angle aigu.) Je ne regarde pas mon GPS, et ne prend pas ce raccourcie, pensant poursuivre tout droit après la route. Erreur, je débouche sur la route que je prends à gauche sur quelques centaines de mètres (je vois la sortie du sentier) et prend à droite un chemin qui descend. Nous sommes sur le PR jaune et un balisage bleu de la petite Suisse Briarde. Nous sortons du bois, longeons champs et prairies. Le chemin devient bitume, nous entrons dans Villeneuve sur Bellot [En l'an mille, ce village est déjà nommé VILLA
NOVA SUPRA MORAM ou Villeneufve sur Bellet lors du don de l'église Saint Rémy-Saint Louis aux religieux de Chézy dans l'Aisne, avant de devenir Villeneuve sur Bellot en 1793. Les armoiries se présentent de gueule à une sainte ampoule d'or, chausse d'argent à deux roues de sable baignant dans une champagne ondée d'azur. http://www.cc2morin.fr/villeneuve-sur-bellot] prenons en face la rue de l'orme rond, nous débouchons sur la D6, rue du Pressoir poursuivons tout droit, passons le Morin nous arrivons devant l'église [ L'église Saint Rémy-Saint Louis. Elle est inscrite en 1926 à l'inventaire des monuments historiques et a la particularité unique d'avoir sur le mur donnant sur la place la devise de la république LIBERTE EGALITE FRATERNITE] http://www.cc2morin.fr/villeneuve-sur-bellot] Faisons le tour de l'église reprenons la D6 que nous 
suivrons jusqu'à la sortie du village. Laissons le balisage jaune et le bleu partir sur la gauche, et suivons le bitume sur environs 800 m. Nous prenons le chemin sur la droite, après avoir longé un long mur. Champs et prairie se succèdent, l'hiver sur la droite nous apercevons de belles propriétés descendant jusqu'au Morin. Le chemin débouche sur la D 46. Prenons la rue face à nous, et retournons au parking de l'église par les mêmes rues que ce matin. Face à nous la rue du souvenir, puis à gauche la rue du Fourcheret et enfin a droite la rue du pont du ru que l'on suit jusqu'à l'église [L’ÉGLISE SAINT-LOUP Jusqu’à la Révolution, l’influence de l’Église est considérable comme dans tout le royaume, en raison de ses attributions: l’éducation religieuse et scolaire, la tenue des registres(naissances et décès) et 
bien sûr la supervision de la vie morale.En1112, il y a un curé à Bellot, et donc sans doute une église(on peut relever la présence d’un lieu-dit «la vieille église» sous la Fontaine aux Lièvres). L’état-civil, tenu par le curé Faverel entre 1511 et 1553, en fait un des plus anciens de France en sachant que cette obligation n’apparaît clairement que par l’ordonnance de Villers-Cotterêts d’août 1539, sous François 1er qui, par ailleurs, impose le français pour la rédaction de ces actes et est donc à l’origine de l’expansion du français sur tout le territoire.L’église actuelle est édifiée entre le 12èmeet le 13èmesiècle (la tradition nous affirme que le clocher aurait été bâti par les anglais). Elle est dédiée à Saint-Loup (évêque de Troyes qui défendit sa ville contre Attila) et Saint-Maur enest le patron secondaire. Aux 15èmeet 
Nous sommes en avril et la terre est déjà craquelée comme en Aout
Eglise de Bellot

16èmesiècles, l’église est remaniée et prend son aspect actuel. L’église est dotée d’une sacristie (1893-1894-souscription), d’un nouveau coq (1962–budget communal) et d’une nouvelle horloge (1959–souscription et budget communal)«Le cadran de l’horloge sera remplacé en 2018 ou 2019. Un dossier de subvention est en cours d’instruction» –François Housseau L’aménagement intérieur date du 18èmesiècle, avec fresques murales représentant les évangélistes et lambris de chêne du chœur. Le chemin de croix est érigé en 1864 (offert pas Berthe de Corlieu) et les reliques déposées en 1842.L’église dispose de deux cloches nommées Marie-Marguerite et Catherine (la troisième a été déposée à la ). Sans doute fêlée pour avoir sonné le tocsin durant l’incendie de la nuit du 21 septembre 1834, Marie-Marguerite est refondue puis remontée le 27 décembre 1854. Elle est alors rebaptisée Marie-Hermance (l’un des prénoms de l’épouse de Jacques Potel, alors maire et parrain de la cloche). Elle est à nouveau déposée, restaurée entière qui jouxtait l’église est transféré au lieu-dit «l’orge foulée» en 1881. http://www.mairie-bellot.fr/fichiers/bellot-une-histoire-en-mouvement-1.pdf. Je vous vous laisse découvrir l’histoire de ce village en poursuivant la lecture sur le site internet.]

 

 











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