mardi 2 février 2021

Randonnée Le Plus Loin Possible GR 223 Etape 2022 - Courseulles - Port en Bessin

 Courseulles - Port en Bessin

 

 

 

mercredi 26 aout 2020

J’ai passé une mauvaise nuit, un vent fort à soufflé toute la nuit, la fenêtre de la chambre fermait mal et toute la nuit je l’ai entendue grincer. Je parts de bonne heure. L’hôtelier, n’était pas très coopératif, je devais avoir un petit dej, mais aujourd’hui c’est son jour de fermeture, et je me suis rendu compte que j’étais seul dans l’hôtel. Il m’a annoncé qu’il ne pourrait l’assurer. Il faudrait qu’il fasse un stage dans le Jura au Bois de la Biche ou si vous désirez partir avant l’ouverture, le petit déj est préparé la veille et mis dans un frigo spéciale randonneur… Il est vrai qu’ici je ne suis pas sur, qu’ils aient beaucoup de randonneurs.

 

Trace GPS etTopo sans Commentaires        Carte IGN                    Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b322871

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KM     Temps     Arret       V/d        V/g      Dénivelé     Indice d’effort

26          5              1 h        5,1         4,3            72                 65

Petit déj rapide, trois petits morceaux de pain remontés hier soir, deux gourdes de compotes et une au chocolat et c’est parti. J’empreinte le pont basculent au dessus de l’écluse permettant aux bateaux de l’arrière port de rester à flots lors de la marée basse. Poursuivons la D 514 (avenue du maréchal Foch) en direction d’Arromanches, Ver et Graye (route de ver-sur-mer), contournons les immeubles prenons à droite la rue de Marine Dunkerque en direction de l’école de voile, passons le pont au dessus de la Seulles. [La Seulles est le moins long des cinq principaux fleuves côtiers du département du Calvados après l'Orne, la Vire, la Touques et la Dives. La longueur de son cours est de 71,8 km. Le bassin de la Seulles est situé entre 

les bassins de l'Orne à l'est et de la Vire à l'ouest. La Seulles prend sa source dans le Bois de Brimbois au lieu-dit le Grand Champ, sur la commune de Jurques, à 286 mètres d'altitude sur les premières hauteurs du Massif armoricain. Elle traverse le Pré-Bocage et le Bessin, et se jette dans la Manche à Courseulles-sur-Mer. Jadis son embouchure se trouvait à la limite de Bernières et Graye-sur-Mer, car le territoire de Courseulles n'allait pas jusqu'au rivage. Au lieu-dit la Cassine elle se jetait dans la Manche. Après l'assèchement et le comblement du marais qui précède son embouchure actuelle, le cours de la Seulles, après deux méandres, aboutit dès lors dans la partie subissant la marée du port de Courseulles qui fut construit à partir de  

Levé de soleil sur les Dunes

1835 pour les besoins de la navigation. Wikipédia]. Je quitte le GR et poursuis la rue.  A l’école de voile prenons sur la gauche la piste cyclable longeant la dune et la voie des Français Libre. Nous nous dirigeons vers la Croix de Lorraine. Nous longeons d’anciens parcs d’affinages pour les huîtres et nous apercevons un moulin sans ailes (en 2007 il était noté qu’il devait retrouver ses ailes prochainement.) Nous arrivons à La Croix de Lorraine [Autre fois appelée croix d'Anjou, cette croix à double traverse située à la limite des deux communes de Courseulles-sur-Mer et de Graye-sur-Mer. Croix de plus de 18 m de haut, Érigée en 1990, à l’occasion du centenaire de la naissance du Général de Gaulle, elle a été inaugurée en présence de son fils l’Amiral Philippe de Gaulle. implantée face à la mer, ce monument commémore le retour du 

Une brèche

Général de Gaulle sur le sol de France le 14 juin 1944 après avoir traversé la Manche à bord du destroyer français La Combattante.
(torpilleur des Forces navales françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale).
https://www.calvados-tourisme.com/offre/croix-de-lorraine/] Courseulles-sur-Mer ayant vécu le débarquement et subit de lourdes pertes, différents lieux de mémoire ont été érigés au fil des années en souvenir aux soldats tombés pour notre liberté, pour entretenir le devoir de mémoire. elle a été inaugurée par Elisabeth de Miribel, qui a dactylographié « L’Appel » le 18 juin 1940 à Londres. https://www.courseulles-sur-mer.com/decouvrir-courseulles/histoire/les-lieux-de-memoire/ Un plus sur l’histoire de la libération ; http://www.plagesdu6juin1944.com/accueil/juno/itineraire-n-3/courseulles-sur-mer.html] Poursuivons par la dune le petit sentier qui débouche sur une route que nous prenons à gauche. Au char Charlie nous retrouvons le GR et poursuivons à droite un sentier dans les dunes  

[Fleuve côtier, la Seulles avait jadis son embouchure à Bernières-sur-Mer. À la suite d'une tempête celle-ci s'est déplacée naturellement vers l'ouest. La ville a pu alors se développer en creusant un « port à flot », aujourd'hui nommé bassin de Joinville sur l'emplacement d'un ancien marais, la Seulles se jetant quant à elle dans l'avant-port qui subit les marées. Ce port autrefois tourné vers une économie de pêche, de quelques transports en vrac et de construction navale avec la CNR (Chantiers normands réunis), doit l'essentiel de son activité actuelle à la navigation de plaisance. On a retrouvé dans des champs proches de la ville lors de fouilles archéologiques des pièces de monnaies romaines, indice de l'occupation du site dans l'Antiquité. Les mentions les plus anciennes nommant explicitement le village de Courtisigny datent des environs du milieu du XIIe siècle. Ce sont des donations et des confirmations faites en faveur de l'abbaye cistercienne d’Aunay-sur-Odon par Rohais de Crasmenil et ses fils et héritiers concernant des terres dont certaines sont situées « in valle de Cortisigni et transit per eas quedam via que itur de berneriis a cortisagni ». Au début du XIVe siècle est mentionnée la paroisse de Courtisigny au diocèse de Bayeux parmi celles qui composent la sergenterie de Bernières dans la baillie de Caen. Le toponyme 

désignant l’emplacement du village disparu, « Fosses Saint-Ursin », suggère que l'église paroissiale a pu être dédiée à ce saint. Ce village a existé du VIIIe au XIVe siècle. Le site de fouilles, situé sur la commune de Courseulles-sur-Mer, a été acheté par le conseil général du Calvados en 1998 et on a retrouvé les fondations d'habitations et de l'église. Aux XVIIIe et XIXe siècles, des ostréiculteurs de Courseulles expédiaient des huîtres pour la vente à Paris. Le 6 juin 1944, la plage de Courseulles faisait partie du secteur Mike de Juno Beach. La prise de Juno Beach fut assignée à la 3e Division d'infanterie canadienne commandée par le major-général Rodney 

Keller. Le secteur Mike devant Graye-sur-Mer et Courseulles devait être contrôlé par la 7e brigade appuyée par le 6e régiment blindé canadien (1st Hussars). Malgré la mer démontée qui interdisait une mise à l'eau aisée des chars amphibies, quelques chars des 1st Hussars purent être mis à terre pour la 7e brigade contrairement à la situation à Bernières-sur-Mer. Au cours des combats, le tankiste Léo Gariépy tira sur 

Le Char Charlie

la Kommandantur, le quartier général des communications du secteur. Ceux qui en sortirent les bras levés furent sans doute le premier groupe de soldats allemands à être pris vivants durant l'opération Overlord. Léo Gariépy revint à Courseulles pour y finir ses jours. Premier port libéré, le port de Courseulles fut le siège d'une intense activité jusqu'à la mise en service de Port Winston à Arromanches. Le 14 juin 1944, le général de Gaulle traversa la Manche à bord du navire français La Combattante et débarqua sur la côte entre Courseulles et Graye-sur-Mer. Une croix de 

Lorraine a été érigée sur un chemin desservant la plage à la limite des deux communes, et une plaque commémorative se trouve près de la maison de la mer, à la sortie du port. Wikipédia]. Nous passons plusieurs 

brèches (Lieu de passage dans les dunes, lieu de passage également de l’armée de libération) Brèche de la Valette, de la Maison Pearson, de Bisson. Hier en 

sortant du restaurant je suis sortie du resto en passant par le port et j’ai photographié le couché de soleil coté mer, ce matin je photographie un levé de soleil coté mer… Nous arrivons à Ver sur Mer et débouchons sur le boulevard de la mer que nous prenons à droite, longeons la mer par la digue frontale, passons le poste de surveillance. Les maisons face à la mer sont modernes. Nous arrivons au blockhaus, le GR se poursuit sur la gauche en prenant la rue du corps de garde, puis emprunte la voie du débarquement sur la droite, je me demande bien pourquoi ce détour, pourquoi ne pas poursuivre par la petite digue ? La mer est basse. Quatre promeneurs de chien discutent au tournant de la rue, je leur demande si je peux passer par la digue… Pas de souci me répondent t’ils. De toute façon la marée est basse, et très, très loin, elle ne remontera qu'en fin de matinée, la 

digue constitué de grosses pierres n’est pas très haute. Si je trouve un problème, je descendrais sur la plage. Je comprends pourquoi ce petit détour, au lieu dit Le Paisty Vert, la digue doit être un peut plus basse, dans la nuit le vent à soufflé assez fortement (pour un parisien) et le passage est jonché d’algues. La mer à marée haute doit lécher le haut de la digue et par vent fort la submerge. Il est donc impossible de faire passer des randonneurs sur un itinéraire aléatoire. Je n’aimerais pas avoir une maison à cet endroit les bouts de terrain et les maisons son plus bas que la digue, si l’eau passe vous avez la mer dans votre jardin, ou dans votre salle à manger… Le GR au lieu de poursuivre par le marais fait un grand détour dans la campagne et le village de Meuvaines avant de retrouver la mer à Arromanches. Au loin j’aperçois les caissons du port provisoire en eau profonde ayant servi au ravitaillement de l’armée libératrice. J’abandonne une nouvelle fois ma trace et le GR, et poursuis tout droit un chemin entre mer et marais. Je quitte mon beau chemin, descends sur la plage et me dirige vers les caissons. Sur le sable une tache noir à moitié enfoui dans le sable m’intrigue, bêtement je pense à un char, (bêtement car un char si proche de la berge aurait été remonté et exposé en ville depuis bien longtemps) Ce n’ai qu’un morceau de caisson qui à du se détacher des autres lors d’une tempête. Je suis étonné d’apercevoir au loin des parcs à huîtres, je ne les voyais pas sur cette immensité de sable, mais dans des lieux plus rocheux. Aujourd’hui les blockhaus du mur de l’atlantique posé sur la dune sont disloqués à chaque marée et entouré d’eau. La mer devant avoir un fort coefficient il est possible de s’approcher des caissons en béton. Je suis étonné de leur faible épaisseur. [Le port artificiel d'Arromanches ; Contrairement à la pensée populaire, personne n’a débarqué le Jour J dans ce port de pêche situé au Nord de Bayeux, sur le secteur Gold Beach. A partir de 3h du matin le 6 juin 1944, un bombardement aérien et naval commence sur la commune, les bombes alliées étant initialement prévues pour frapper la batterie de Longues-sur-mer. Arromanches et ses 240 habitants constituent un des objectifs assignés à la 50th Northumbrian Infantry Division. Le 1st Battalion Hampshire Régiment débarque à 7h30 à l’Est du village, à Asnelles. Cependant les Britanniques doivent neutraliser plusieurs points défensifs allemands dressés sur leur route, notamment au Hamel. Les troupes alliées arrivent enfin aux environs d’Arromanches vers 16h et sont prises à partie par les 600 défenseurs ennemis. Les combats vont se prolonger dans la soirée avant que les allemands ne rompent l’engagement. Le lendemain seules 6 maisons sont encore intactes après que les dernières escarmouches aient cessé. Faire la guerre efficacement demande aux belligérants une logistique bien huilée, car sur le front, chaque combattant a besoin de 40kg d'équipements par jour. Une division 

d'infanterie  absorbe quotidiennement 300 à 400 tonnes de matériels. Les alliés avaient tenté en 1942 de prendre un port de front à Dieppe. Ce fut un désastre total, ce qui conforta la propagande allemande dans son sentiment que le Mur de l’Atlantique était un obstacle infranchissable. Le premier ministre Winston Churchill considère depuis qu’il est plus judicieux lors du Débarquement en Normandie de trouver une solution alternative afin de ne pas reproduire cette erreur coûteuse en vies humaines. Car à ses yeux, l’attaque du port de Cherbourg pourrait avoir les mêmes conséquences que Dieppe. Après réflexion, Churchill se dit donc que si les alliés ne peuvent capturer un port, alors il faut en  fabriquer un ! En 1943 pendant la  

conférence Rattle à Largs, deux capitaines de vaisseau, Hughes-Hallett et Hussey, présentent les plans d'un immense mécano flottant. Le projet Mulberry est en marche, avec à sa tête Lord Louis Mountbatten, chef des Opérations Combinées. Des ports préfabriqués doivent se monter en Angleterre, puis rejoindre ensuite les côtes françaises. Pourquoi « Mulberry » ? Parce qu’en français, cela signifie « mûre » et le mûrier est l’arbuste qui pousse le plus vite. Bonne idée, mais non. Ce nom a été choisi totalement au hasard… Les plans du Génie prévoient deux ports artificiels, un près de Saint-Laurent-sur-mer à Omaha Beach, l’autre face à Arromanches. Les ingénieurs sont ambitieux : les deux édifices devront 

quotidiennement pouvoir décharger plus de 6 000 tonnes de matériels et 1250 véhicules, soit la capacité du port de Douvres. Outre cette faculté d’approvisionnement, les Mulberries serviront aussi d’abris aux navires.  Les divers éléments sont construits en secret en Angleterre, mobilisant 45 000 personnes et 300 000m2 de béton. L’efficacité des ports artificiels s’articule en 3 étapes : Un brise-lames extérieur flottant fait de bombardons, des radeaux en forme de croix longs de 65 mètres. Un brise-lames intérieur : constitué d’une soixantaine de bateaux volontairement coulés (les blockships) et d’énormes caissons en béton, les phoenix. Ces obstacles forment ce que l’on appelle un Gooseberry et permettent à l’intérieur du port

 

 

 

 

 

de rester en eaux calmes. Sont également prévues des jetées flottantes partant de la plage jusqu’à des plates-formes amovibles d’où les bateaux déchargeront leurs marchandises. Neuf mois s’écoulent et tout est prêt à être convoyé à travers la Manche. Les caissons phoenix, pesant de 1 672 à 6 022 tonnes, attendent sagement au fond de la Tamise, cachés aux regards des espions et de l’aviation ennemis. Ils sont renfloués le moment venu. Les vieux navires destinés à être coulés (les blockships) ont plusieurs avantages : ils font le chemin seuls, économisant ainsi les précieux remorqueurs. Emergeant encore d’au moins deux mètres après avoir été sabordés le 7 juin, leurs cabines pourront aussi servir de 

zone de vie pour les personnels des ports. Pour l’anecdote, les batteries allemandes aux abords d’Utah Beach coulèrent deux navires destinés à servir de blockships. Ces bateaux sombrèrent à l’endroit exact où ils devaient être sabordés. Radio Berlin se vanta néanmoins de ce grand succès sur les alliés. Ce même 7 juin, les 115 caissons phoenix sont remorqués depuis la Grande-Bretagne à la vitesse de 6 km/h. Les plus gros mesurent 60 mètres de long, 17 de large et 18 mètres de haut. Ils sont immergés dès le 8 juin dans une ligne d’eau d’au moins 9 mètres et viennent compléter les Gooseberries. Certains de ces mastodontes sont coiffés d’un canon de défense anti-aérienne. Une fois la barrière protectrice en place, les quais 

d’accostage apparaissent. Ce sont des rectangles d’acier munis de béquilles coulissantes longues de 30 mètres. Suivant ainsi les coefficients des marées, le déchargement des embarcations peut se faire en  continu. Certains pontons ont même été aménagés pour accueillir dans leurs entrailles des équipages. De ces quais partent enfin des routes flottantes, posées sur des caissons creux en acier ou en béton. Pour les deux ports, 15 kilomètres de jetées flottantes ont été prévues pour rejoindre les plages. Le 14 juin, les premiers déchargements commencent. Malheureusement, le 19 juin, une tempête de force 6-7 condamne définitivement le Mulberry A d’Omaha et endommage sérieusement le port d’Arromanches. Mais les dégâts sont réparés et dès le 22 juin, 1 200 tonnes de munitions peuvent être convoyées vers les terres. A partir du 23 juin, le port décharge  6 765 tonnes d’équipements par jour, et monte en puissance pour atteindre 20 000 tonnes/jour fin juillet. Fin octobre, il permet de transporter sur le front 20% des troupes, 15% des véhicules et 25% du matériel 

nécessaires aux alliés. Le site d’Arromanches resta en fonction jusqu’au 31 octobre 1944. L’ensablement de ses structures, l’ouverture des ports Belges et le mauvais état des routes normandes contribuèrent à son déclin. A Noël, son démembrement commença et ses passerelles rendirent d’autres services comme celui de réparer des ponts détruits dans l’hexagone. 400 000 hommes, 88 000 véhicules et plus de 800 000 tonnes de matériels empruntèrent ses quais. Je vous laisse lire la suite et consulté les photos sur : http://www.plagesdu6juin1944.com/accueil/gold/itineraire-n-4/arromanches-les-bains.html]. De passer par la plage, cela permet d'avoir une autre vue sur 

la fontaine Sainte Côme, et Arromanches dans le creux de leur falaise. Sur cette plage, je zigzag pas mal pour faire tout de même quelques photos des belles maisons qui ont résistées au débarquement ou qui ont été reconstruite après. Après quelques photos prisent de la plage, je regagne le GR 223, en empruntant le quai du générale Leclerc, puis la rue ‘’Cale Eisenhower’’ au carrefour laissons tout droit les directions de Port en Bessin, Bayeux, prenons à droite la rue sans issu des Frères Victor avec la direction du vélo route. Nous sortons de la ville et grimpons sur la falaise, et, grosse déception le chemin des douaniers est interdit par arrêté préfectorale depuis 2001 pour cause d’éboulement. Son 

départ d’Arromanches est bien protégé, barrière et grillage, le GR emprunte le véloroute et s’éloigne du bord de mer. J’emprunte la piste gravillonné et rapidement, nous n’avons plus de grillage, plein de petits sentiers se sont créés sur l’espace réservé aux parapentes. Je vois des promeneurs avec des sacs à dos qui emprunte le sentier des douaniers, je vais faire comme eux, je quitte le balisage, traverse l’aire des parapentistes. Attention si vous faite la même chose que moi, vous le faite sous votre propre responsabilité et comme il y a un arrêté préfectorale, vous risquez certainement une amende. Le sentier me semble suffisamment loin du bord pour ne pas risquer de me retrouver soixante mètres plus bas. Nous trouvons également beaucoup de 

sentes de quelques mètres s’approchant du bord, certainement pour prendre une photo inoubliable. Il m’a été compté que tout les ans une personne chute avec la falaise pour une photo que personne ne verra. Je poursuis le sentier. Le paysage est magique, que ce chemin interdit est jolie, on est seule au monde ou presque. Je vois quelques promeneurs locaux, ils ont de petits sacs sur le dos. Magique, car nous voyons le bocage normand la campagne vallonnée, la mer, mais surtout la falaise découpées de couleur or, Le Bessin entre terre et mer, présentation des falaises http://www.donnees.normandie.developpement-durable.gouv.fr/pdf/UP/UP_124.pdf

 Le Bessin est un pays de la Normandie autrefois appelé Pagus Baiocensis (pays de Bayeux). Ses habitants gaulois étaient les Bajocasses ; ils sont aujourd'hui les Bessinois. Le pays du Bessin désigne aujourd'hui la région de Bayeux, dans le Calvados. Cependant, son assiette géographique dépasse les limites actuelles du Bessin proprement dit ; le Bessin est à l'origine le territoire compris entre l'Orne et la Vire. Les villes de Caen et de Vire sont donc historiquement bessinoises. À cheval sur les départements du Calvados et de la Manche, le Bessin représente le tiers occidental du premier. Le Bessin, au sens actuel du terme, est donc entouré : à l'ouest par le Cotentin ; au sud par le Bocage virois ; à l'est par la campagne de Caen. La partie ouest du Bessin, entre Bayeux et la Vire, est une terre de bocage, alors que vers l'est, sa plaine est devenue la campagne de Caen. La fondation du pays de Bessin est à mettre en lien avec la création de l'ancien diocèse de Bayeux, autour de la ville d'Augustodurum. Le nom Bessin vient en effet du bas latin baiocassinus ; cet adjectif mentionné dès le VIe siècle signifiait « de la région des Bajocasses », tribu gauloise dont le chef-lieu était Bayeux. La ville gallo-romaine d'Aregenua, ancienne capitale du peuple des Viducasses, et sa cité ont très tôt été intégrées au diocèse de Bayeux et donc au Bessin. Il est d'ailleurs probable que le ressort de ce premier diocèse comprenait également le futur Cotentin, c'est-à-dire le territoire des Unelles. La création du diocèse de Coutances au Ve siècle a réduit l'autorité spirituelle de l'évêque de Bayeux aux chrétiens des cités de Vieux et de Bayeux. Dès lors, ce territoire va former le Bessin et ne changera quasiment pas de limites géographiques jusqu'en 1790, date de la création du département du Calvados. À l'époque franque, les royaumes francs étaient subdivisés en comtés où un comes représentait le roi et y exerçait son autorité. Ce comté du Bessin a semble-t-il correspondu à l'ancien diocèse de Bayeux. Ce comté est devenu normand en 928 lorsqu'il entra en possession de Rollon, formant alors, en même temps que l'Évrecin et l'Hiémois une partie constitutive du nouveau duché de Normandie. Sous les ducs des Normands, le titre comtal appartenait en propre au duc de Normandie. Les ducs-comtes nommaient alors des vicomtes pour les représenter dans les différents comtés normands. C'était le cas à Bayeux où les vicomtes de Bessin étaient les seigneurs d'Avranches, devenus par la suite comtes de Chester. Après que la Normandie fut devenue française, les rois de France continuèrent de nommer ou de faire nommer des vicomtes à Bayeux chargés d'assister les baillis de Caen. Cette charge fut supprimée en avril 1749. Le Bessin est un territoire en grande partie voué à l'agriculture. L'ouest est principalement une terre d'élevage alors que l'est, sur le plateau de Caen, est une terre de culture principalement céréalière. Les houillères de Littry alimentant les fours à chaux et développant le réseau routier permettent la croissance de l'activité agricole au XIXe siècle. La mer représente une ressource importante grâce à la pêche (ports de Port-en-Bessin-Huppain, Grandcamp-Maisy, Courseulles-sur-Mer, Isigny-sur-Mer) et à la conchyliculture (baie des Veys, Asnelles). Réduit à une frange maritime du Calvados, l'actuel pays de Bessin est une contrée riche en monuments de l'époque médiévale, à commencer par la majestueuse cathédrale de Bayeux mais également l'abbaye de Cerisy-la-Forêt. Le débarquement de 1944 a suffisamment marqué les lieux pour être devenu un motif d'attraction touristique indispensable pour les communes du Bessin. De nombreux musées et cimetières militaires en témoignent (Musée  Mémorial de la Bataille de Normandie, Cimetière militaire britannique de Bayeux, Cimetière militaire allemand de La Cambe, Cimetière américain de Colleville-sur-Mer, Cimetière militaire britannique de Bazenville, Cimetière militaire britannique de Chouain, Cimetière militaire britannique de Secqueville-en-Bessin, musée du Débarquement, projection d'un film au Cinéma circulaire et vestiges du port Mulberry à Arromanches-les-Bains, Batterie allemande de Longues-sur-Mer...). Le musée de la mine du Molay-Littry évoque le passé minier du secteur et met en valeur le patrimoine industriel du Bessin. Wikipédia] C’est magnifique, dommage que ce coin soit interdit, dommage que l’ont soit obligés d’interdire se sentier qui se 

trouve à une dizaine de mètres du bord, parce que même si l’on y met une barrière, et surtout si l’on y met une barrière, nous avons envie d’aller voir derrière… Nous sommes Français… Dès l’instant que l’on interdit, il faut aller contre. La preuve en est, simplement par ma présence ici sur un chemin interdit. Il a été sécurisé il y a bien longtemps mais aujourd’hui les barrières en bois sont bien proches du bord. Peut être que le principe de précaution est un peut trop présent chez nous… C’est peut être également compliqué d’expliquer à un cultivateur de repousser les limites de son champ cultivable pour le plaisir de quelques touristes…  Ce paysage à dix ou vingt mètres du bord me ravi et me suffit, je marche pour mon plaisir et pour vous inciter à 

faire comme moi, vous promener autour de la France sans prendre de risque. Rentrer entre quatre planches ne m’intéresse pas, marcher curieux oui, marcher en prenant des risques non. Nous arrivons au chemin des demoiselles de Fontenaille. Demoiselle que j’ai loupée. Je ne me suis pas approché du bord. Tant mieux, s’approcher n’aurait servi à rien, on pouvait la voir au début du XXème siècle. Aujourd’hui elle a disparue ronger par la mer. Nous arrivons aux batteries de Longue avec leur armements, je fais un détour, car on est la pour ça aussi. ‘’Marche curieuse’’, et l’on ne peut pas se trouver sur les lieux du débarquement de 1944 sans s’y intéresser un temps 

soit peu. [La batterie de Longues-sur-Mer (en allemand Marineküstenbatterie Longues-sur-Mer) est l'une des batteries de tir du mur de l'Atlantique, située sur la commune littorale de Longues-sur-Mer dans le Calvados. Le site comprenait 4 canons de marine de 150 mm de longue portée, chacun protégé par une casemate en béton armé, et différentes installations pour les servir et les défendre. Située dans la zone du débarquement allié en Normandie, entre les plages d'Omaha Beach et de Gold Beach, la batterie fut soumise à d'intenses bombardements aériens puis navals l'empêchant d'entrer pleinement en action le jour J et fut prise dès le lendemain par les troupes britanniques. Classée Monument 

historique, elle est dans un bon état de conservation. Le site est aménagé et est devenu un lieu de passage fréquenté lors des visites des sites du débarquement. Le MKB de Longues-sur-Mer (code WN 48) se tient au sommet d'une légère crête, à 450 mètres environ du rivage, à mi-chemin entre Port-en-Bessin à l'ouest et Arromanches à l'est et à huit kilomètres au nord de Bayeux. Construite à partir de septembre 1943 pour la Kriegsmarine, elle est typique des batteries de défense côtière allemande, elle comprend 4 casemates type Regelbau M272 avec mur et plafond en béton armé de deux mètres d'épaisseur, installées 300 mètres en arrière du haut de la petite la falaise littorale. Chacune abrite une pièce de marine de 

 

 


150 mm TK /36 (Torpedobootkanone - canon pour destroyers, construit par Škoda à Pilsen) sur affût à pivot central (Mittelpivotlafette - MPL) TL C/36 (Torpedolafette - affût pour destroyer, sorte de tourelle ouverte sur l'arrière). Ces canons de marine avaient une portée qui avoisinait les 20 000 mètres. À l'arrière de chacune des quatre salles de tir se trouvaient deux chambres à munitions, l'une contenant la poudre pour le tir, l'autre les obus. Un poste de direction de tir (type Regelbau M262A) situé 300 mètres en avant des casemates, au bord de la falaise littorale, commandait leurs feux. Il était équipé du système de commande de tir alors le plus moderne parmi ceux des batteries de la côte normande. Électrique, il fournissait automatiquement les coordonnées de tir aux canons6. Il comptait deux étages, un en hauteur pour l'observation et le calcul de la distance et l'autre plus enterré, pour le suivi des cibles. La protection de la batterie fut considérablement améliorée au printemps 1944, dans les efforts menés par le maréchal Rommel dès début 1944 pour renforcer le mur de l'Atlantique en Normandie mais tous les travaux n'étaient pas totalement achevés en juin 1944. Outre les casemates, achevées elles en mai 1944, le site disposait d'une protection antiaérienne avec 3 emplacements équipés de Flaks de 20 mm et pour la défense terrestre, de divers petits bunkers et tobrouks ainsi que d'une ceinture de fils barbelés. Des tranchées de protection reliaient les différents installations, permettant une circulation même lorsque les batteries tiraient. Pour les combats de nuit, la batterie disposait d'un projecteur et d'un canon soviétique K390 de 122 mm, pris sur le front de l'Est, et chargé de faire des tirs d'illumination. Comme plusieurs autres batteries côtières de la Kriegsmarine situées loin des grands ports (elle dépendait alors du commandement maritime de Cherbourg) et pour harmoniser le commandement de la défense du secteur, elle passa sous le contrôle de l'armée fin 1943. À l'inverse des batteries côtières construites pour la Wehrmacht, la marine avait privilégié pour les siennes l'installation de canons fixes, non transportables et des bunkers plus fermés sur l'arrière (au contraire, par exemple, de la batterie de l'armée à la pointe du Hoc). La batterie de Longues-sur-Mer comptait une garnison de 180 hommes. En plus, stationné non loin, un bataillon d'infanterie pouvait renforcer sa défense en cas d'attaque terrestre. Suite sur wikipédia] A la sortie de la casemate la plus proche de la mer je retrouve mon petit sentier un peu plus arboré que le précédent descendant vers le chaos, sentier possible puisque j’ai vu en revenir deux personnes, mais ils s’étaient peut être arrêté au trou du renard… Après le champ nous arrivons devant une haie ou apparemment il n’y a aucun passage. Sur la droite sous le branchage d’arbrisseaux, nous trouvons un trou, un passage difficile et sans intérêt (à la batterie de Longues, il vaut mieux reprendre le GR) Le sentier couvert des branchages du bocage descend rapidement la falaise, heureusement je n’ai pas encore eu de pluie sinon le terrain déjà glissant serait impraticable. Je sorts du bocage et l’on doit traverser une crevasse sur un petit sentier, ou l’on a du mal à poser le pied, peut être l’hiver un ruisseau ou un ru, coule dans ce creux, peut être que ce n’est qu’un accident de terrain, les falaises sont très creusé dans le coin. Heureusement que l’on ne voit pas le bas, j’ai l’impression de me trouver sur un passage en corniche dans les Pyrénées… N’allez pas imaginer un truc suspendu dans le vide sur des kilomètres, ce n’est qu’un passage de quelques mètres pas facile en corniche et avec des ronces. C’est suffisant pour chuter. De l’autre coté nous débouchons sur un chemin empierré et un petit parking. Midi n’est pas loin je pense faire comme hier, descendre sur une plage pour manger et me reposer, cette fois ci, ma trace est à jour et je sais que mon gîte d’un soir n’est plus très loin. Je vois deux vélos attachés à un poteau, et un sentier pas trop mal formé poursuivant sa descente dans un chaos de roches, éboulement, chaos naturelle ? La mer ne vient pas jusque là. Je commence à descendre. Deux personnes en remontent, je me gare dans les ronces, on ne peut se croiser dans sur ce sentier peut large. Après les politesses d’usages, la conversation se poursuit sur un petit questionnement, on me demande d’où je viens, ou je vais, si je connais le coin… C’est le maire d’un des villages aux alentours. Randonneur, il a traversé la France du Nord au sud en passant par Fontainebleau. C’est lui qui m’informe que tout les ans une personne s’approchant trop prêt de la falaise est emporté dans l’abîme. Lorsque l’on est au dessus on ne se rend pas compte que la mer creuse le pied de la falaise et que la partie supérieure est parfois suspendue dans le vide, que quelques kilos en plus provoquent une rupture immédiate. Ils me disent que le sentier est bloqué un peut plus bas et que l’on ne peut plus aller aux trois moulins. (Trois roches détachées de la falaise, se terminant en pyramide comme la toiture d’un moulin carré.) De toute façon sur la carte le sentier se termine en mer, ou en bordure de falaise.  Il m’indique un autre endroit pour manger. De nos jours on oublie bien trop souvent que le maire à également le pouvoir de police. [Le maire est l'autorité compétente pour prendre et faire respecter les mesures nécessaires au maintien de l'ordre, de la sécurité, de la tranquillité et de la salubrité publics sur le territoire de la commune.Il est chargé, sous le contrôle administratif du représentant de l'Etat dans le département, de la police municipale, de la police rurale ainsi que de l'exécution des actes de l'Etat qui y sont relatifs.Il agit, également, en qualité d'officier de police judiciaire. https://www.eure.gouv.fr/content/download/10449/60764/file/Ordre]. Je sais que je suis sur un sentier interdit par un arrêté préfectoral. Le maire pourrait faire appelle à la force public pour me déloger ou me contraindre à faire demi tour. Le sentier en son départ me semble bien formé pour être bloqué un peut plus bas par le taillis, la mer remonte et viens peut être lécher le pied de la falaise sans plage. A marée haute le sentier débouche peut être directement sur l’eau, avec un risque de glissade. Je ne cherche pas la confrontation, n’y l’accident, je cherche simplement un coin agréable pour manger et faire une sieste. Je ne connais pas le secteur, Le Maire connaît son territoire, il en revient, je le crois sur parole. D’où nous sommes, je ne trouve pas le lieu très agréable, après la photo ‘’des trois moulins’’ je fais demi tour. Monsieur le Maire et sa femme reprennent leur vélo et me double sur la piste rocailleuse qui monte fortement et me quitte sur la route du Sémaphore. Je retrouve, le GR 223 que nous suivons en direction du Sémaphore qui me semble désinfecté et est devenu une habitation. Nous sommes très loin du bord de la falaise. Le GR emprunte le chemin menant au Sémaphore tourne à angle droit et fait un nouveau détour par le village de Le Bouffay, je quitte le GR et longe la clôture de la bâtisse. Nous sommes très loin de bord de la falaise, paysage curieux avec des creux et des crêtes, on se croirait dans un paysage de montagne de taille réduite. Sur certaine crête on trouve un sentier, mais je n’ai pas tenté de le rejoindre, nous commençons à apercevoir la jetée du port de port en Bessin. Nous arrivons à un parking, traversons se dernier et approchons nous des barrières, nous trouvons un rude sentier descendent sur une plage. Par endroit il y reste quelques marches. Chemin interdit comme le reste de tous les sentiers, part ici. Celui-ci est souvent pratiqué par les pêcheurs. Je saute dans le fond d’une crique sur une plage empierrée, la mer monte, je ne m’éloigne pas trop. Si peut, que je m’aperçois que les pêcheurs sont obligés de me contourner pour se retrouver sur la plage. la descente est un peu humide je suis étonné de voir de l’eau ruisseler du milieu de la falaise. Il m’a été difficile de trouver une pierre sèche pas trop loin du sentier. Au loin dans les nuages se perd la pointe du Cotentin. La plage est dangereuse, il est interdit de s’y baigner. Beaucoup trop d’interdits dans le coin. Un gouffre marqué par une bouée interdit la baignade trop dangereux. Cela me laisse perplexe. C’est peut être une résurgence forment des remous je vous invite à lire ses quelques lignes expliquent le phénomène se trouvant dans le port de Port en Bessin. https://planet-terre.ens-lyon.fr/image-de-la-semaine/Img671-2020-03-30.xml] Je remonte vers le parking, poursuis sur la droite un petit sentier, j’aime bien ce paysage. On se rend compte que la ville est étriquée, coincée entre deux collines. Nous avons un beau point de vue. Le sentier descend doucement vers la tour Vauban [L'ouvrage est une batterie casematée percée de quatre embrasures à canon et d'une porte. La tour est construite en calcaire, à toit conique en forme de poivrière, avec une couverture en calcaire. Edifiée à la fin du 17ème siècle par l’architecte Benjamin de Combes. Classée aux Monuments Historiques le 29 avril 1948, elle protégeait autrefois de ses canons la cité Portaise des incursions des navires de guerre anglo-hollandais. D’après les mémoires de Nicolas-Joseph Foucault, intendant de la généralité de Caen de 1689 à 1706, la tour d’artillerie a été édifiée en juin 1694 par ordre du roi, le port étant bien situé pour donner retraite aux bâtiments poursuivis par les corsaires. Voûtée en berceau rampant tournant sur le noyau central et dotée d’une couverture conique, en poivrière, construite en moellons de calcaire, elle était à l’épreuve des bombardements navals. L’ouvrage, percé de quatre embrasures à canon et d’une porte, s’apparente à une batterie casematée cylindrique renforcée, du côté mer, par un mur de forte épaisseur. Au cours du 18ème siècle, suite à la construction de deux batteries côtières. La première étant située à proximité de la tour, la seconde sur la falaise opposée. La tour d’artillerie est convertie en poudrière. Wikipédia et http://www.normandie-heritage.com/spip.php?article634] Nous débouchons rue du Castel et descendons vers le pont mobile, le premier port avec les jetées est sujet aux marées, le second derrière une écluse reste en eau, et l’on y trouve les chalutiers. [Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de l'ancienne province de Normandie. On envisagea un temps de le nommer « Orne-Inférieure », avant de choisir son nom actuel qui tient d'un banc rocheux, les rochers du Calvados, sur proposition du député de Bayeux, Jean-Baptiste Delauney. La légende veut que les rochers au large d'Arromanches-les-Bains aient pris le nom du Salvador (qui serait devenu Calvados par déformation linguistique) navire de l'Invincible Armada espagnole qui s'y serait échoué, mais cette altération est invraisemblable, [s] étant un phonème éloigné de [c]. Une hypothèse mieux fondée fait état de cartes marines rédigées en latin décrivant la côte dénudée et bosselée d'une partie de l'actuel département comme calva dorsa ou calva dossa « dos chauves » (pluriel du latin classique dorsum « dos » > latin vulgaire dossum « dos » > français dos). De manière topographique, ce nom ferait précisément références à deux élévations de la côte vers Arromanches qui vues du large apparaissent chauves à cause de leur faible couverture végétale. Elles servaient ainsi d'amer aux marins. Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (18 juin 1815), le département est occupé par les troupes prussiennes de juin 1815 à novembre 1818 (voir occupation de la France à la fin du Premier Empire). Le 6 juin 1944 à l'aube est lancée l'opération Overlord sur les plages à l'ouest du département avec des soldats américains, anglais, français et canadiens. Au 1er janvier 2018, le territoire de la commune de Pont-Farcy est rattaché au département de la Manche, décision préalable à la fusion des communes de Tessy-Bocage, située dans la Manche, et de Pont-Farcy, située dans le Calvados. Pont-Farcy rejoint de fait Saint-Lô Agglo. Wikipédia]

[L'Histoire en quelques mots...

Vieille de plus de 1000 ans, la cité portaise, tournée de tout temps vers la mer, a conservé les traces d’un riche passé historique liée à la pêche. Mais cette activité n'a jamais été l'unique travail des portais. Nombre de traces écrites témoignent d'une activité marchande au cours des siècles : transport de beurre, de pommes, de pierres... Au XVIIe siècle, Louis de Harcourt, 

évêque de Bayeux, comprend l'intérêt du site pour favoriser le commerce de la ville, et fait creuser un premier port sur un domaine de l'Eglise. Mais l'ensemble, trop fragile et mal protégé, ne résiste pas aux tempêtes et à l'ensablement : les bassins sont alors comblés. Bayeux perd ainsi son ouverture sur la mer, et le commerce décline : tanneries, fabriques de draps et d'étamines n'ont plus de débouché. Seuls quelques bateaux assurent le commerce du beurre et du cidre jusqu'à Rouen. Au crépuscule du XIXe siècle, l'heure est au charbon ; les sacs de houille vont et viennent des côtes françaises aux côtes anglaises. A la veille de la seconde guerre mondiale, se croisent encore dans le port les navires chargés de poissons et ceux chargés de charbon... Aujourd'hui, si les échanges de marchandises par voie maritime ne sont plus à l'ordre du jour à Port-en-Bessin-Huppain, la pêche continue de rythmer la vie socio-

économique et de hisser la cité au rang des grands ports de pêche français. https://www.portenbessin-huppain.fr/la-cite-portaise-histoire-et-patrimoine/]


[L'église Sainte-André : L'église fut construite à la fin du 19e siècle en remplacement d'un ancien sanctuaire du 12e siècle, la nef ne suffisant plus à accueillir la population croissante du port de pêche en plein essor. L’intérieur regorge d’ex-voto qui ne sont autres que de magnifiques maquettes de bateaux offertes par des marins ayant échappé à un naufrage. Le transept est immense : la partie sise au sud dite "chapelle de la Vierge" est garnie d'ex-voto et présente par ailleurs un bel autel de 1893. https://www.portenbessin-huppain.fr/la-cite-portaise-histoire-et-patrimoine/]


 Fiabilité de la trace originale: E   (421/19/2/2/2/58)

Niveau du correctif appliqué à la trace: 7

Distance totale: 25.14 Km

Distance analysée: 25.14 Km

Distance linéaire: 21.44 Km

Dénivelée positive accumulée: 110.27 m

Dénivelée négative accumulée: 107.66 m

Altitude maximale: 70.31 m

Altitude minimale: -9.61 m

Altitude initiale: 5.9 m

Altitude finale: 2.5 m

Pourcentage de montée: 2.8 %

Pourcentage de descente: 5.05 %

Dénivelée positive par Km: 4.39 m

Dénivelée négative par Km: 4.28 m

 

niveau d’effort :

·        0 à 25 = niveau 1 (facile). aucune difficulté physique particulière.

·        25 à 50 = niveau 2 (assez facile). Les difficultés physiques très limitées.

·        50 à 75 = niveau 3 (peu difficile). L’engagement physique reste raisonnable.

·        75 à 100 = niveau 4 (assez difficile). L’effort soutenu, difficulté physique importante.

100 et plus = niveau 5 (difficile). L’effort est très important. Il faut une  réelle préparation physique 

 

Quelques photos en plus

 
 
 
 
 
 
 
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html

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