Merville-Franceville – Courseulles
mardi 25 aout 2020 Etape 2
Plus
de trente kilomètres aujourd'hui, d’où un indice d’effort important avec un
départ un peu tardif. Je n'ai pas voulu reprendre le Gr qui me faisait revenir
en arrière et refaire le chemin dans les dunes et l'embouchure de l'Orne,
d’hier. Cela m’aurait permis de refaire la photo de la redoute que je n’ai pu
faire faute de piles. Je m’aperçois que la carte n’est pas à jour. Le GR 223 dans
les dunes n’est pas noté sur la carte. Attention sur la carte numérique les couches ne sont pas identique... Niveau carte routière le GR 223 E 9 longe la cote. Sur la carte plus détaillée le GR 223 à Bénouville ne se dirige pas vers la mer, il part dans la Campagne et retrouve la mer à Arromanches
Trace GPS et Topo sans Commentaires Carte IGN Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b322870
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km Temps Arret V/d V/g Dénivelé Indice d’effort
33 6h30 0h15 5,1 4,9 23 + 79 ad - f1
Je rejoins la route de Cabours (D 514) en direction de Caen et Ouistréham - car ferry. Un trottoir nous fait sortir de la ville, sur la droite un bois parsemé de maisons que l’on ne voit pas. Après la Maison Carolus typiquement normande avec ses colombages, prenons sur la droite la rue (chemin de la baie) sur la droite parsemé elle aussi de maisons. Après les maisons, sur la gauche nous trouvons une sorte de jachère protégée par de petits poteaux le long de la route. Derrière une piste cyclable que nous prenons à gauche des panneaux d’informations presque illisibles donnent quelques directions. Nous retrouvons l’étang du Gros Banc, l’observatoire, [ou pour les spécialistes nous pouvons voir des sternes, des hérons, mouettes crieuses, vanneaux huppés, des Courlis, Des chevaliers et des bécasses. Des oiseaux que je n’ai pas eu le temps de reconnaître n’y d’attendre malgré la marée basse, il y a même des phoques. Je pensais qu’ils y en avaient que dans la baie de Somme. Dans un pré je vois des moutons. Je pensais que les moutons de pré salé n’étaient qu'autour du Mont Saint Michel.] Nous dépassons l’extrémité du parking, longeons la station de traitement des eaux. La marée est basse le chemin est bien dégagé. Par grande marée ou vent fort on doit certainement marcher dans l’eau au vue du bois flotté et des détritus bordant le chemin, cela doit être impressionnant. Nous débouchons au village de Sallenelles, suivons sur la droite le boulevard Maritime, par la piste cyclable, en direction de la maison de la nature. Sur la carte nous retrouvons ici le GR qui maintenant doit passer par les dunes. Après la maison de la nature et de l’estuaire, dans le virage de la route, nous poursuivons la piste vélo tout droit. Face à nous le port des cars ferry, et le phare de Ouistreham. Le plus curieux, c'est l'embouchure de l'Orne avec son Delta surtout à marée basse avec toutes les ravines qui se creusent dans la vase. Après les marais nous débouchons sur les rives du fleuve. Le seul pont permettent de traverser l'Orne se trouve à Ranville. Ce paysage nous fait un peu mieux comprendre le film ; Le jour le plus long. Les planeurs n'avaient pas beaucoup d'espace sec pour se poser, surtout que les Allemands avaient dut inonder tout le secteur. Une longue route nous attend pour rejoindre ce point. Le trajet fut long, une pancarte nous annonce Benouville à 15 mn, optimiste la pancarte. [fleuve côtier du nord-ouest de la France, dans les deux départements de l'Orne et du Calvados. C'est le deuxième plus important des cours d'eau normands, après la Seine, par sa longueur de 170 kilomètres et son débit. Après s'être frayé un chemin à travers les hauteurs de la Suisse normande, l'Orne arrose la ville de Caen, puis, canalisée, débouche dans la Manche par un estuaire d'une grande richesse écologique. L'Orne prend sa source aux environs d'Aunou-sur-Orne, au nord-est de la forêt d'Écouves, près de Sées, à 190
département de l'Orne. Elle coule, en direction du nord-ouest, dans la plained'Argentan, puis surimpose sa vallée sinueuse et escarpée dans les granites d'Athis et les schistes et grès de la Suisse normande formant des gorges pittoresques. De Putanges à la forêt de Grimbosq, l'Orne parcourt sa trouée héroïque dans un environnement de buttes élevées et sauvages (mont d'Ancre, mont Cerisy), traçant un sillon profond encadré de parois rocheuses impressionnantes (rochers des Parcs, rochers de la Houlle, Pain de Sucre) près de Clécy. De nombreux moulins et sites de gué égayent le fond de la vallée. Juste en aval de Putanges, à l'entrée des gorges, le barrage de Rabodanges a été édifié, en 1960, pour régulariser le débit du fleuve et produire de l'électricité (puissance de 6 500 kW), créant un lac artificiel d'une longueur de 7 km. Wikipédia] Trois longs et mornes kilomètres sur une digue tracée au cordeau, c’est long, très long, surtout à marée basse… les berges sont noir de vase. C’est la rectitude du trajet qui fait que le temps semble long. 15mn – 3 kilomètres, marche bien le gars cela fait du 12 de moyenne, à moins que ce soit pour les vélos… Un panneau m’intrigue digue dangereuse, risque d’éboulement. Je la trouve en très bonne état cette digue !!! Je n’ai pas remarqué d’éboulement. Nous arrivons enfin au pont de Ranville, [Le pont de Ranville, Euston 2 le Jour J, appelé plus tard Horsa, permettant de traverser l'Orne, était situé à quelques centaines de mètres à l’est du Pegasus Bridge (lequel enjambe quant à lui le canal de Caen à la mer). Il fut le deuxième objectif de l'opération 'Coup de Main' et fut pris quelques minutes après par les airbornes débarqués de deux autres planeurs. Wikipédia]. Traversons l’Orne, poursuivons vers Pégasus Bridge ‘’Le pont de Bénouville’’, laissons sur la droite la route se dirigeant vers la pointe du siège, poursuivons en longeant la D 514 par le trottoir –piste cyclable, traversons le canal de Caen à la mer en empruntant le pont basculent de Bénouville. Après le pont les premières maisons libérées lors du débarquement en 1945. [Pegasus Bridge (pont Pégase) est le nom qu'a reçu, après les opérations du 6 juin 1944 pendant la Seconde Guerre mondiale, le pont de Bénouville en l'honneur des parachutistes britanniques dont le cheval ailé Pégase était l'emblème. Il est inauguré le 11 mars 1945. Il était situé sur le canal de Caen à la mer, en Normandie. Lors de l'opération Deadstick, élément de l'opération Tonga, le nom de code de la prise du pont était Euston. Sa prise de contrôle par un coup de main des commandos britanniques, arrivés de nuit par planeurs, est un des hauts-faits du débarquement de Normandie le Jour J.
Un haut fait d’arme : Il s'agit d'un pont basculant du type Scherzer. Initialement construit en 1935, l'original a été remplacé par un nouveau pont similaire mais plus long en 1994 (afin d'accroitre la largeur praticable du canal et de palier l'usure de l'original ; il est inauguré lors du cinquantième anniversaire du débarquement de Normandie). La longueur de la travée basculante est de 45,70 m. Le pont porte la route départementale D 514.
L'ancien pont, qui avait déjà été rallongé et dont le plancher avait été retiré, reste visible au Musée de l'Aspeg Pegasus Bridge & Batterie de Merville situé entre le canal et l'Orne. Il doit ce surnom à un commando de la 6th
Airborne Division (6e division aéroportée britannique) qui portait le nom et l'emblème du Pégase et qui était chargé de sa prise sous les ordres du major John Howard dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, dans la mesure où il représentait un objectif stratégique : détruit, il aurait isolé et privé de ravitaillement la division aéroportée britannique parachutée à l'est des plages du Débarquement ; resté aux mains des Allemands, il leur aurait permis de lancer une contre-attaque de chars d'assaut vers les plages. Avant l'opération, John Howard a entraîné ses hommes sur un terrain anglais à échelle réelle, avec des bandes blanches pour figurer l'Orne, le canal et plusieurs ponts. Les soldats sont transportés
par trois planeurs Horsa (ce qui permet d'être silencieux et de gagner du temps lors de l'atterrissage, a contrario des parachutistes qui doivent se rassembler une fois au sol) et décollent d'Angleterre à 23 h le 5 juin 1944. Jim Wallwork, pilote du premier planeur embarquant le major John Howard, réussit à se poser le 6 juin 1944 à 0 h 16 à 47 mètres du pont et sans se faire remarquer par les soldats allemands gardant le pont. Les deux autres planeurs suivent et se posent à proximité du premier respectivement à 0 h 17 et 0 h 18. Trois autres planeurs portaient un autre commando qui devait prendre le deuxième pont sur l'Orne. Chaque planeur transportait environ
trente hommes. Pendant cette opération, Herbert Denham Brotheridge, fut le premier soldat allié mort au combat le jour J et quatorze furent blessés. Il s'agit des premiers soldats alliés du débarquement de Normandie à fouler le sol français. Le piper Bill Millin a participé à la prise du pont, armé de sa seule cornemuse écossaise, parmi les renforts débarqués à Sword Beach. Des soldats alliés auraient traversé le pont au son de son instrument peu après 12 h, le feu entre les soldats britanniques et allemands cessant, puis reprenant à son passage au son de Blue bonnets over the border. Cet épisode, ainsi immortalisé par le film Le Jour le plus long, n'est pas réellement confirmé par Bill Millin qui
Pont de Bénouville |
aurait à peine eu le temps de commencer à jouer à la fin de la traversée. C'est le pont Euston 2 chevauchant l'Orne, deux cents mètres plus loin, qui aurait été franchi au son de sa cornemuse. Le café Gondrée, situé à 20 m du Pegasus Bridge où se trouvaient Thérèse et Georges Gondrée, est la première maison de France continentale à avoir été libérée. Ce café est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1987 (puis 1993). La plaque commémorant l'authenticité de cet événement a été inaugurée en juin 1954. Cependant, l'historien Norbert Hugedé, affirme dans son ouvrage consacré à l'opération Deadstick que c'est la maison située en face et appartenant à Louis Picot qui a été contrôlée la première lors des combats.
La maison Gondrée n'aurait ouvert ses portes aux soldats alliés qu'au petit matin du Jour J. Peu avant la mise en place du nouveau pont à bascule en 1994, des travaux ont été nécessaires pour l'entretien des berges du Canal de l'Orne. Un canon antichar, situé à proximité du pont et appartenant à l'ancien point d'appui allemand codé Widerstandsnest 13 (abrégé en Wn 13), a été déplacé d'une dizaine de mètres pour l'éloigner de la berge. Il n'est plus aujourd'hui à son emplacement initial. Wikipédia] Après avoir jeté un coup d’œil sur cette page d’histoire (toujours dans mon esprit de marcher curieux), poursuivons le GR 223 prenons sur la droite la piste cyclable et piéton (GR 36) longeant sur trois kilomètres le canal de Caen à la mer, c’est tout aussi long que de l’autre coté, un seul avantage l’eau est au bord de la rive, alors que l’Orne étant sujet aux variation de la marée, ses rives étaient ce matin d’un noir profond de boue. [La longue histoire de la création de ce canal : Le port de Caen au confluent de l’Orne et de l’Odon dépendait des conditions de navigabilité de la rivière l’Orne. Vers 1830 lorsque l’on songe à établir un canal, les conditions de navigation sont permanentes. La rivière se fraie un parcours variable sans profondeur au milieu des bancs de sables mobiles. Sans bords arrêté il n’existe aucun moyen de haler les bateaux. Par vent contraire les bateaux sont obligés de s’échouer sur un banc de sable mobile et d’attendre la marée pour poursuivre sa route. Les courants désensablant, le bateau irrégulièrement
Première maison Libérée |
parfois par la proue, parfois par la poupe, m’était celui-ci en porte à faut et régulièrement des navires se brisaient. Un second problème le port de Caen se situe à la limite du cours de la marée. Les hautes eaux apportent le sable et il faut des eaux abondantes de la rivière pour remmener à la mer le sable déposé par la mer. Des cartes antérieures à 1880 laissent voir une multiplicité de bras par lesquels la rivière s’écoulait entre Caen et l’embouchure. Entre la côte et le port de Caen il y a un décalage 1h20 par rapport à la baie, elle monte durant 2 h00, puis reste étale 4 à 5 h les eaux véhiculent d’énormes dépôts boueux. La navigation ne peut se faire qu’en vive eau et par des navires de 2,70 à 3m de tirant d’eau, mais les difficulté sont telles que l’on a cru utile de construire un canal. Le dragage serait dispendieux et sans cesse à recommencer. A morte eau la navigation est impossible. Depuis François I jusqu’ Napoléon I des études se suivirent pour redresser le cours du fleuve, mais elles restèrent dans les cartons. Après la visite de napoléon I en 1811 on prescrivit immédiatement l’étude du redressement de l’Orne à la sortie de Caen en attendant un canal. En 1830 le port de Caen ne correspondait plus au commerce moderne. En 1833 les pont et chaussées se prononcèrent pour l’établissement du canal, un projet de 4 700 000 Franc de l’époque. En 1837 les crédits sont votés Le canal de Caen à la mer allait devenir une réalité. Le projet de ce bon Colbert faisant aboutir le canal dans la fosse de Colleville fut écarté, elle fit aboutir le canal auprès de la pointe du siège. Il fut creusé par tronçon par des entreprises adjudicataire, avec des machines mais bien souvent au pic et à la pelle. Subissant l’influence révolutionnaire de 1848 les ouvriers mal payés quittèrent le chantier, certaine entreprises firent faillites. Les travaux reprirent sous Napoléon III. En 1857 le canal fut ouvert aux navires de 3,60m de tirant d’eau. Le 21 mars 1860 est complètement achevé avec la même profondeur partout de 4 m. Les Frais se montait à 9 040 000 fr de l’époque. Extraie des pages 269 à 274 de l’ouvrage Le port de Caen et le canal de Caen à la mer. René Streiff. Etude Normande année 1953 https://www.persee.fr/doc/etnor_0014-2158_1953_num_6_16_3052] Entre Caen et l'estuaire, le cours de l'Orne est doublé, sur une quinzaine de kilomètres, par le canal de Caen à la mer que peuvent emprunter des navires de haute mer. Le port de Caen-Ouistreham, composé de plusieurs bassins situés à proximité du centre ville (bassin Saint-Pierre, nouveau bassin, bassin de Calix), est administré par les Ports normands associés (PNA) ; le trafic transmanche est concentré dans l'avant-port d'Ouistreham, alors que les autres trafics (bois, recyclages, céréales, engrais…) sont traités le long du canal. Wikipédia]. Nous avons rencontré au pont de Benouville le GR 36 partant de Ouistreham vers les Pyrénées. Il part de cette dernière ville et rejoint Bourg Madame dans les Pyrénées Orientales soit environ 1000 km. Un aparté sur cette commune Bourg Madame. Guingueta d'Ix en Catalan Sa position frontalière est singulière du fait de la présence au sud-ouest de son territoire de la Cerdagne espagnole et au nord-est de l'enclave espagnole de Llívia. La commune est ainsi sertie entre deux territoires espagnols, et forme une sorte d'arceau partant de France et rejoignant la France. Ses limites communales correspondent donc à près de 70 % à des frontières internationales wikipédia]. Depuis hier nous voyons le phare de Ouistreham, l’orne nous en séparait, il nous semblait très proche. Enfin on le voit se rapprocher, de l'autre coté, une grue me servant de repère, Merville ne s'éloigne pas vraiment. Je suis parti de Merville vers 8h30-8h45, il est 11h00 et je vais enfin avancer en tournant le dos à mon point de départ. Après avoir passé les écluses du canal, nous longeons le port et contournons la gare maritime des cars ferry. Pensant que la seconde guerre mondiale avait détruit ce que j’aime voir c'est-à-dire des maisons 1900 à colombages et à toitures compliquées, des bâtiments civil ou religieux de style gothique ou gothique flamboyant. Je ne visite pas la ville, longeons la longue plage de Sword Beach [nom donné à l'une des cinq plages du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944 lors de la Seconde Guerre mondiale. Cette plage est attribuée à la Seconde armée britannique. C'est la seule des cinq plages du débarquement où débarquent des commandos français. Elle s'étend sur 8 km de Ouistreham à Saint-Aubin-sur-Mer. C'est le point de débarquement le plus à l'est et situé à environ 15 km de Caen. Cette plage, à l'instar des quatre autres, est divisée en secteurs. D'ouest en est : Oboe, Peter, Queen et Roger. Nous verrons des panneaux et des monuments avec la mention Brèche de Oboe, Peter, Queen et Roger lieu de passage des groupes armés. En raison des bancs de sable et des récifs côtiers, devant Lion et Luc-sur-Mer, ainsi que l'importance des défenses allemandes à Riva-Bella, l'attaque a finalement lieu sur un front assez étroit devant Hermanville au lieu-dit la « Brèche » dans le secteur Queen. Les parachutistes britanniques de la 6e aéroportée ont préalablement détruit les batteries de Merville et tiennent déjà les ponts sur l’Orne. Les troupes allemandes, de mauvaise qualité combative (certainement trop jeune), défendant la plage font partie de la 716e division mais en deuxième ligne se trouve la 21e Panzerdivision composée de vétérans de la campagne d'Afrique du nord et de recrues moins expérimentées. La centaine de chars équipant cette division sont majoritairement des chars capturés aux Français et aux Soviétiques en 1940-1941 (transformés par le Baukommando Becker), avec l'appui de quelques Panzer IV. Ces chars éprouveront quelques difficultés face aux Sherman. La 1re brigade spéciale de Lord Lovat (comptant dans ses rangs le Commando no 4 dont les 177 fusiliers-marins français du commandant Philippe Kieffer), après avoir pris Ouistreham à l’issue de combats de rues meurtriers, a atteint les ponts de Bénouville (code Euston 1) et Ranville (code Euston 2) et opéré ainsi la jonction avec les parachutistes. Moins heureux, le 41e commando de Royal Marines butte encore sur les solides retranchements allemands dans Lion-sur-Mer. Plus de la moitié de la centaine de chars d’assaut de la contre-attaque de la 21e division de Panzer en fin d’après-midi furent détruits ou neutralisés. La journée finit pour les Britanniques avec 30 000 hommes débarqués et 700 victimes. Au début du jour suivant ils font leur jonction avec les forces canadiennes débarquées à Juno Beach. Wikipédia] [Ouistreham ; désormais : d'Ouistreham Riva-Bella. Cette station balnéaire est au débouché du port de Caen-Ouistreham sur le canal de Caen à la mer. La commune est au nord de la plaine de Caen, en rive gauche de l'embouchure de l'Orne, à l'extrémité est de la Côte de Nacre, partie centrale du littoral calvadosien de la Manche. Elle tirerait son nom d'origine germanique d'un établissement de colons saxons, implantés dans la région en tant que mercenaires (autour des IVe et Ve siècles). Cependant, il n'existe aucune attestation de ce toponyme antérieurement au XIe siècle. En outre, on rencontre dans la toponymie normande de nombreux éléments anglo-saxons, langue proche du vieux saxon, qui sont à mettre en relation avec l'installation de colons venus d'Angleterre avec les Scandinaves autour du Xe siècle. Le second élément -ham représente le vieil anglais hām « maison », « foyer », « groupe d'habitations », dont procède pour l'essentiel le vieux normand ham « village » (cf. Le Ham), d'où les diminutifs hamel « hameau, foyer » et hamelet « petit hameau ». Je vous laisse regarder la suite des débats sur l’étymologie du nom dans wikipédia. Un « camp romain » (du Catillon ou du Castillon) était situé sur la rive gauche de l'Orne près de Bénouville. Il a été nivelé, il n'en reste qu'une petite partie du rempart nord-ouest. En réalité, l'archéologie moderne exclut l'hypothèse qu'il s'agisse d'un camp romain, en tout cas pas du Haut Empire, les archéologues n'ayant jamais mis au jour de camp romain datant de cette période dans le Nord de la Gaule, L'expression Camp romain s'applique de manière générale à des ouvrages datant de l'Âge de fer ou du Moyen Âge. Sa proximité avec la mer a fait que le bourg s'est développé vers la grève, au nord. Ouistreham était un village de pêcheurs et de paysans où l'activité était aussi liée au commerce maritime. Ouistreham connut l'essor de son port grâce à l'extraction et à l'exportation de la pierre de Caen et de Ranville. Il y subsiste encore quelques maisons typiques de pêcheurs.En 1779, pour protéger l'embouchure de l'Orne des attaques anglaises, il fut décidé de construire trois redoutes selon les plans de Vauban, à Ouistreham, Colleville et Merville. Ces redoutes furent désarmées en 1816, celle d'Ouistreham fut vendue à un particulier qui la transforma en maison de maître. Des vestiges de la redoute sont encore visibles au « Petit Château de la Redoute » au 38 boulevard Boivin-Champeaux. En 1866, une première villa est construite dans les dunes. Son propriétaire, M. Longpré, fabricant de corsets à Caen, lui donna le nom de Belle Rive. Un peintre qui avait remarqué que les couchers de soleil sur les grèves d'Ouistreham ressemblaient à ceux qu'il avait eu l'occasion d'admirer en Italie, de Belle Rive en fit Riva Bella. Peu à peu les dunes et marécages disparaissent pour laisser place à des villas et le premier casino est édifié.Au tout début du XXe siècle, la station balnéaire s’est développée autour de ces luxueuses villas et des infrastructures de loisirs : thalassothérapie et casino d'Ouistreham. Le 15 août 1891, la société anonyme des Établissements Decauville Aîné ouvre à titre provisoire une voie ferrée d'intérêt local à voie étroite (60 cm) entre Ouistreham et Luc-sur-Mer. Cette ligne, prolongée en 1891–1892 jusqu'à Dives-sur-Mer et Caen, est reprise en 1894 par la Société anonyme des Chemins de fer du Calvados. Elle restera pendant longtemps la ligne la plus rentable du réseau des Chemins de fer du Calvados. Alors que les autres lignes sont fermées les unes après les autres dans les années 1930, la ligne Luc - Ouistreham - Caen est conservée. Endommagée pendant le débarquement, elle ferme en 1944. Lors de la Seconde Guerre mondiale, Ouistreham est occupée par les troupes allemandes. À partir de 1942 la zone de la plage devient un no man's land ; 123 villas en bordure de la mer sont rasées pour faire place aux défenses du Mur de l'Atlantique : 80 ouvrages en béton et un poste d'observation d'artillerie surplombant la plage « le grand bunker » sont édifiés. Le 6 juin 1944, ce poste de surveillance devient un lieu stratégique et sa prise permet d'assurer le point de débarquement sur la plage de Sword Beach. Le commando no 4 du commandant Philippe Kieffer comportant les 177 fusiliers marins français (faisant partie intégrante de la première brigade spéciale de Lord Lovat) a ensuite atteint les ponts de Bénouville (Pegasus Bridge) et Ranville et opéré ainsi la jonction avec les parachutistes de la 6e DAP (Airborne britanniques) après des combats de rues à Ouistreham. Wikipédia]. Vous me direz que je trouve cette journée un peu longue, mais notre vue se perd maintenant en mer, et sur une immense plage. Personne sur les plages en cette fin aout. Parfois quelques bateaux au loin, quelques bateaux de pêches côtière, les maisons en bordure de mer ne sont pas très belles, j’entends par belle, quelles n’appartiennent pas au style normand 1900. On longe la mer jusqu’à Courseulles qui se trouve à 21 km. Rien n’attire mon œil, sur cette côte de Nacre, [entre l'embouchure de la Seulles, à Courseulles-sur-Mer, et celle de l'Orne, à Ouistreham. Jusqu'au XIXe siècle, la plupart des communes de la Côte de Nacre se déploient non pas au bord de la mer mais à l'intérieur des terres comme à Luc-sur-Mer (vieux Luc), Hermanville ou Langrune. À l'embouchure des cours d'eau toutefois se sont développés des ports : Courseulles sur la Seulles et Ouistreham sur l'Orne. Avec la mode des bains de mer, qui semble apparaître pour la première fois à Luc dans les années 1840, la côte va s'urbaniser rapidement. Ce mouvement va être encouragé par la construction de lignes de chemin de fer :
ligne de Caen à la mer entre la gare de Caen-Saint-Martin jusqu'à la gare de Luc-sur-Mer en 1875 puis jusqu'à la gare de Courseulles l'année suivante,
ligne à voie étroite Caen - Luc des chemins de fer du Calvados ouverte en 1891-1892.
Lors du Jour J, les alliés ont débarqué sur les côtes du Calvados et de la Manche. Les plages du Débarquement les plus à l'est correspondent à la Côte de Nacre. Secteur canadien, baptisé Juno Beach (Courseulles – Saint-Aubin-sur-Mer). Secteur britannique, baptisé Sword Beach (Saint-Aubin-sur-Mer – Ouistreham).
Dans la deuxième partie du XXe siècle, ce territoire a été transformé par le fort mouvement de périurbanisation. Toutes ces communes font partie de l'aire urbaine de Caen. À l'exception de Courseulles-sur-Mer, elles font également partie du pays de Caen. Wikipédia]
pas même le nom des villes que nous traversons. Jusqu’à Lion sur mer, pas un panneau ne me dit que j’avance. Au loin une falaise, que je prends pour la pointe du Hoc, cette pointe ne faisant pas partie du programme de la journée, je situe mon point de chute un peu avant les falaises. Sur mon GPS ma trace c’est bien raccourcie. Là nous contournons la falaise et un camp de camping. D’après la carte, le GR passe au pied de la falaise, la mer doit commencer à remonter, je ne prends pas le risque de passer par la plage, le GR ne passe plus par là, mais par la route. Avec la montée des eaux ce ne doit plus être possible, la falaise est friable, des portions peuvent tomber. Nous rejoignons la D 514, longeons le monument [Monument de la Liberté érigé (le 6 juin 1994) à la mémoire du 41 Royal Marines Commando qui a débarqué sur la plage à l'heure indiqué à l'emplacement d'une pierre sur le cadran solaire au sol le 6 juin 1944 à Lion-sur-Mer (Calvados) wikipédia] poursuivons par la piste cyclable longeant la départementale. Midi est dépassé depuis un petit moment j’ai tout de même envie de m’approcher de l’eau pour me reposer et manger, je n’ai plus grand chemin à faire. Je trouve un chemin descendant jusqu’à l’eau. Pas très confortable ma situation, je reste proche du chemin, assis sur un caillou à peu près plat, la falaise pas trop haute derrière moi. Je prends des risques. Je m’aperçois que l’eau monte tout de même assez vite. La falaise est très friable, quelques personnes descendent pour se promener et cherchent quelques faussiles, mais il est bien tard et la plage que j’avais devant moi se réduit à vu d’œil. Je reprends ma route, longe un nouveau camping et enfin une pancarte m’annonçant Luc sur mer. Prenons après le panneau sur la droite la rue du corps de garde, nous retrouvons la mer, longeons la mer par la promenade devant les cabanes de plage. Je pense être bientôt arrivée. Je me retourne et vois le chemin réalisé. Ma trace par sur la gauche, j’ai un doute car mon gîte d’un soir doit se trouver en bordure d’un port et ici pas de port. Je devine une jetée au loin dans un creux de la cote. Ma trace quitte la mer, sur ma carte papier il me reste beaucoup de chemin a faire le long de la côte. Jusqu’ici, je n’ai vu que deux pancartes annonçant Courseulles, l'une a Ouistreham avec 21 km l'autre dix kilomètres plus loin. Je suis un peu perdu, sutout je doute. Les villages se suivent, se ressemble, mais en passant par le front de mer on ne sait pas toujours ou l'on est. Inquiet, Je demande à un passant ou je suis, n’ayant pas vu de pancarte, Saint Aubin, ha. Et Courseulles, c’est loin ? Non, il faut passer Bernieres… impossible de se tromper suivez la côte. Je comprends que j'ai encore des kilomètres à faire. Cela me désole un peu, j'avais mis toute mon énergie dans ce que je croyais être une fin de parcours. Pourquoi ma trace s'arrête t''elle plus tôt ? Ma trace n'est tout simplement pas à jour. Je dois faire halte dans une ville portuaire et je vois cette jetée annonçant un port a au moins cinq kilomètres. Ce ne peut être que la bas. Je demande toujours aux passants dans qu’elle ville je me trouve et ce n'est jamais le mot que j'attends. Enfin la jetée se rapproche, je longe le port et je trouve mon Gîte d'un soir. Je suis loin de la fin de ma trace. Lorsque je projette mes traces, je cherche des gîtes autour des 25 km, j'avais trouvé un gite dans les terres. En peaufinant les l’itinéraires j'ai choisi d’allonger la promenade, et de me rapprocher d’un centre ville, plus facile pour le repas du soir, et les courses pour le lendemain midi. J'ai simplement oublier de mettre la trace à jour.
Trace : 2020-08-25 MERVILLE-COURETAPE2.gpx
Fiabilité de la trace originale: E (326/9/2/2/2/52)
Niveau du correctif appliqué à la trace: 7
Distance totale: 32.76 Km
Distance linéaire: 19.59 Km
Dénivelée positive accumulée: 23.76 m
Dénivelée négative accumulée: 90.53 m
Altitude maximale: 59.3 m
Altitude initiale: 59.3 m
Altitude finale: 6.14 m
Pourcentage de montée: 1.88 %
Pourcentage de descente: 5.63 %
Dénivelée positive par Km: 0.73 m
Dénivelée négative par Km: 2.76 m
niveau d’effort :
· 0 à 25 = niveau 1 (facile). aucune difficulté physique particulière.
· 25 à 50 = niveau 2 (assez facile). Les difficultés physiques très limitées.
· 50 à 75 = niveau 3 (peu difficile). L’engagement physique reste raisonnable.
· 75 à 100 = niveau 4 (assez difficile). L’effort soutenu, difficulté physique importante.
100 et plus = niveau 5 (difficile). L’effort est très important. Il faut une réelle préparation physique
Son châssis est entièrement étanche et une jupe gonflable permettait à l’engin de flotter. http://www.plagesdu6juin1944.com/accueil/juno/itineraire-n-3/courseulles-sur-mer.html
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
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