Port en Bessin-Grandcamp
jeudi 27 aout 2020
Un chemin un peut compliqué. J'ai voulu couper et reprendre la suite du chemin interdit pour risque réel de chute de la falaise. Mais se fut une erreur. La piste interdite est bordée de haies et de tamaris on ne voit rien. Elle se trouve maintenant en bordure de champ, ce sont des chemins permettant aux agriculteurs d’accéder à leur terre.
Trace GPS et Topo sans Commentaires Carte IGN Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b322872
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Km Temps
Arret V/d V/g
Dénivelé Niveau d’effort
32 7h00 0h30 5,8 4,5 411+ 76 ad f1
En
sortant de la rue du nord, je prends sur la gauche la rue de la mer, puis à
gauche la rue de la Croix, et enfin à droite la rue du phare. Nous sommes sur
le GR 223. Les rues grimpent la falaise et nous fait découvrir la maison du
phare surmonté d'une statue de la vierge protégeant les navires, maison que
j'avais pris pour une chapelle, n'ayant pas vue du bas, la lampe du phare. [Phare probablement édifié dans le milieu du XIXe
siècle lors de la construction du port. Statue de la Vierge, dite Vierge des
Feux, ajoutée en 1858, don du comte d'Houdetot. Bâtiment détruit par les
bombardements du 6 juin 1944. Reconstruit vers 1950. Vierge refaite à l'image
de l'ancienne par le sculpteur parisien Santini et inaugurée le 15 août 1954 (« Je
suis la Madone de Port-en-Bessin, sous le vocable de la Vierge des Feux. J’ai
été érigée en l’an 1858, détruite le 6 juin 1944, restaurée le 15 août de
l’année mariale 1954."). A l'occasion de la fête de la mer
dite "Bénédiction de la Mer" qui honore la mémoire des marins disparus, la
maison est parée de guirlandes et de décorations fabriquées par les Portais,
comme le veut la tradition. http://patrimoine-de-france.com/calvados/port-en-bessin-huppain/phare-dit-la-maison-des-feux-39.php
et https://www.portenbessin-huppain.fr/la-cite-portaise-histoire-et-patrimoine/]
Après la maison du phare la rue fait fourche, nous prenons à gauche. La rue
change de nom et devient rue du Sémaphore. Arrivée sur le plateau, je prends à
droite le chemin longeant le golf pour me rendre au monument commémoratif 47
Royal Marine Commando [Monument à la mémoire des
soldats du 47th Royal Marine Commando qui sont tombés le 6 juin 1944 à
Asnelles, et pendant les combats pour la libération de Port-en-Bessin les 6 et
7 juin 1944. http://www.normandie44lamemoire.com/2014/07/30/port-en-bessin-2/].
Nous avons une belle vue sur Port en Bassin et la cote. Je pensais poursuivre
par le sentier interdit. Malheureusement le golf a englobé le sentier dans son parcours.
D’après la carte il y aurait 500 m à faire pour retrouver les champs. 500 m en
terrain privé, 500 m dans un golf. Il m’est impossible de cumuler deux
interdits, l’un, le sentier des douaniers interdit depuis 2001 l’autre le
franchissement d’un terrain privé, même s’il n’est pas clôturé, il est
impossible de ne pas reconnaître un golf. Parfois on
peut se tromper, volontairement ou non dans un bois privé sans clôture, on peut
toujours prétendre que l’on est perdu, que l’on n’a pas vu la pancarte. Mais
ici ce n’est pas possible. Avez-vous vu à qu’elle vitesse est lancé une balle
de golf, non ? On ne la voit pas venir. Elle peut aller de 130 à 340 km/h, avec
une force de 40 joules (Unité de travail ou
d'énergie (de symbole J) équivalent au travail d'une force de 1 newton qui
déplace son point d'application de 1 mètre (d'apr.
Arnaud 1966). Les résultats obtenus
sont suffisamment sûrs et précis pour que la IXeconférence générale des Poids et Mesures (1948) ait adopté le joule (unité de travail) comme unité
de chaleur (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 1, 1961,
p. 276). https://www.cnrtl.fr/definition/joule). Un jour d’été dans une station de
ski des Alpes du Sud, je longeais la clôture d’un golf, comportant un grillage
de plus de 3 m de haut. Mal en point le grillage permettait de pénétrer sur le
green, ce qui faisait un sacré raccourci pour rejoindre la station. Devant moi
des randonneurs on choisi cette option. Mal leur en à pris. Un golfeur à
l’extrémité du terrain leur à fait de grands signes, l’écho nous à amené le son
de sa voix, il n’était pas comptant du tout. Mes randonneurs, n’ont pas tenus
compte de son avertissement. Le golfeur, certainement très doué, leur à montré
ce qu’ils risquaient en s’aventurant plus loin. Il a tapé sa balle, il m’a
semblé que ce n’était pas dans leur direction. Vu la distance je me suis bien
marré. Eclairé par le soleil, j’ai pu la suivre. Elle a fait une belle parabole
et un bel arc de cercle et est venue taper le grillage juste devant eux. Elle a fini
sa course à leur pieds. Là ils ont compris le risque et fait demi-tour. C’était
risqué mais cela à fonctionné. C’est un ‘’truc’’ qui m’est resté en tête.
Lorsque je longe un golf je ne suis jamais tranquille, tout le monde ne peut
pas être aussi doué que cette personne. Je reprends ma route du phare
qui longe un camping avant d’arrivée au sémaphore, GR et balisage jaune. [Le premier sémaphore de Port en Bessin est implanté sur
la commune de Huppain. En 1908, en raison d’éboulements importants de la
falaise, il est décidé de démonter le mât et d’évacuer le sémaphore. Le projet
de reconstruire un nouveau sémaphore dans l’environnement n’est pas retenu. Le
sémaphore de Huppain est aliéné le 12 mars 1913 et disparait lors d’un
éboulement de la falaise. En 1938, est construit un nouveau sémaphore sur la
commune de Longue-Sur-mer, il connait dans les années 70 le même sort que son
prédécesseur suite à de nouveaux éboulements de falaise, il est à noter que les
structures existent encore actuellement mais sont désaffectées pour des raisons
évidentes de sécurité des personnels. En 1982, un sémaphore actuellement en
service est construit à distance respectable des bords de la falaise, pour
évidemment ne pas connaitre de nouvelles mésaventures comme ceux de ces
prédécesseurs, il est inauguré le 23 novembre 1982. Neufs militaires, rattachés
au FOSIT (Formation Opérationnelles de Surveillance et d’Information
Territoriales) de Cherbourg assurent une veille permanente 24/24 de
surveillance de la mer à des fins aussi bien militaires que de service public. Source :
FOSIT Cherbourg, IFREMER, Marine Nationale http://patrimoine-maritime-normand.org/semaphore-de-Port-En-Bessin]
Laissons la route et le balisage
partir sur la gauche et poursuivons tout droit le long de la clôture. Notre
large chemin dans les champs débouche sur un autre formant Té. Nous prenons à
droite un chemin dans les champs, à son extrémité je retrouve le sentier
interdit que je prends à gauche, nous sommes, me semble t’il, bien loin du
bord sur un large chemin. Je ne vois rien, le sentier est bordé de haie. Bien mal m'en a
pris... j’aurais du rester sur le GR. Le sentier débouche sur un large chemin,
cela me réconforte j’y vois des traces de tracteur, c’est bon la falaise est
solide. Sauf que je ne trouve pas la suite, le chemin butte sur une haie et tourne à gauche. Je ne trouve pas ‘’le passage du renard’’ me permettant de
suivre le chemin des douaniers. Il y a peut être un passage sur la droite, pas
clair un trou dans la haie semblant descendre la falaise, cela ne m’inspire
pas, je pense à un petit sentier descendant dans une crique. Je prends le beau
chemin tournant sur la gauche, et remonte vers la route, je me crois sauver en
prenant un chemin sur la droite, il passe devant la fontaine du val (lavoir), puis malheureusement au bout de quelque temps
remonte également vers la D 514 que je prends à droite. Longue route très
circulante. J’aurais dû poursuivre le GR 223. Au village de Sainte Honorine des Pertes,
je retrouve le GR 223 partant sur la droite. En regardant la carte je me rends
compte qu’il fait une boucle, me permettant de rejoindre le sentier interdit,
mais les pointillées de se dernier se perdent sur un chemin me ramenant vers le
GR. J’ai perdu assez de temps. Je poursuis la départementale laisse cette fois
ci le balisage sur la gauche, (en le prenant il me ramènerait à Port en Bessin)
puis je prends sur la droite la rue de l’école, (balisage jaune), elle descend
dans un val. Petite route comme je l’ai aime avec de l’herbe dans le milieu. Nous
apercevons une grande église, et débouchons au centre d’un petit village situé au
creux du petit vallon. [La commune est issue du
regroupement des deux communes Russy et Sainte-Honorine-des-Pertes qui deviennent des communes déléguées ; son
chef-lieu se situe à Sainte-Honorine-des-Pertes. Son nom a été voté à
l'unanimité par l'ensemble des deux conseils municipaux. Il avait pour objet
d'ouvrir suffisamment la possibilité aux communes voisines de se retrouver dans
ce nom et de rejoindre la fusion. Il est né d'un constat fait par M. Pierre
LEROY (2e adjoint à la commune historique de Russy) que les communes se situent
à proximité de l'Aure et en
bordure de mer (Manche (mer)). Le nom Aure sur mer offre l'avantage non négligeable
de commencer par la lettre A, ce qui la place en première position sur bon
nombre de sites d'accueil touristique (première économie locale des plages
du débarquement) wikipédia. ] Il
est très jolie ce village avec ses pierres mordorées. L’église me semble
démesurée. Nous débouchons rue de l’église que nous prenons à gauche. Nous longeons
l’église accolée à son cimetière. [L'église
Sainte-Honorine, avec son cimetière, se trouve dans le bourg de
Sainte-Honorine-des-Pertes, aujourd'hui intégré à la commune nouvelle
d'Aure-sur-Mer. Son plan allongé comporte sept travées. La nef est précédée par
un clocher-porche. Une annexe de plan rectangulaire, sans doute la sacristie,
est adjointe à la partie orientale du mur sud. Le chevet est plat. L'entrée
principale est un clocher-porche placé au sud du mur pignon de la nef. Le
portail est encadré par un arc en plein cintre. La partie basse du clocher est
orné d'arcatures aveugles en arc en plein cintre. La partie haute présente des
baies géminées. Les pignons sont percés de baies en arc brisé. La base de la
toiture est marquée par une frise de motifs de chevrons. La partie nord du mur
pignon de la nef comporte deux contreforts et une baie. Sur le mur gouttereau
sud, les travées sont délimitées par des contreforts. Celles de la partie
occidentale sont percées de baie en arc brisé, à l'exception de la deuxième
ouverte par une porte surmontée d'une baie en arc en plein cintre. Celles de la
partie orientales présentent des baies géminées en arc brisé sauf la dernière
avec une lancette. Le haut des murs est orné d'une frise de modillons. Le
chevet présente deux murs pignons dont les pignons sont découverts et ornés par
croix de faîtage. Au sud, le mur est scandé par trois contreforts alternés avec
deux baies en arc brisé. Le mur nord comporte une baie géminée et un
contrefort. L'ensemble de l'édifice est couvert en bâtière. La toiture de la
partie orientale est double. Le chœur se compose de deux vaisseaux. Au sud, les
travées sont voûtées. Construite aux XIIIème, XIXème, XVème, et subit des
remaniements au XVe et au XIXe siècle, notamment son élargissement. D'après
Arcisse de Caumont, le choeur daterait du XIIIe siècle. "... le type
habituel des églises du XIIIe. siècle avec tour à l'Ouest a été modifié par
l'élargissement de la nef et du choeur du côté du Nord ; mais si, par la
pensée, on rétablit dans la nef une ligne perpendiculaire à celle qui est
déterminée par les deux travées voûtées de l’ancien choeur, on aura le plan
normal de l'église avant son élargissement. Le choeur est de la fin du XIIIe. Siècle, la corniche à modillons portant des
arcalures, et les chapiteaux des colonnes l'indiquent suffisamment. Il se
compose de deux travées voûtées : il communique, au moyen de deux arcades, avec
la chapelle résultant de l'addition qu'on a faite au Nord et qui, elle, n'est
pas voûtée. La largeur de la nef est égale à celle des deux choeurs parallèles
: elle n'est pas voûtée.
Enfin, la tour qui était primitivement dans l'axe de l'église, se trouve à
présent à l'angle sud-ouest de la nef.
Cette tour carrée, terminée par un toit en pierre, appartient au premier style
ogival. Le premier ordre est orné d'arcatures; une fenêtre en lancette occupe
chacun des côtés du clerestory ; le toit, en bâtière, doit être très postérieur
à la tour, du XVIe. siècle peut-être; une guirlande de quatrefeuilles forme une
frise au-dessous de la corniche. Quant à la date de l'élargissement de la nef et du choeur, il serait difficile
de l'indiquer. On voit dans ce mur des fenêtres en forme de lancettes, mais qui
manquent de caractère précis ; peut-être ce changement n'a-t-il eu lieu qu'au
XVe. siècle." (A de Caumont 3-652) https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/14-Calvados/14591-Sainte-Honorine-des-Pertes/181803-EgliseSainte-Honorine] Je poursuis ma descente et la rue de l’église
jusqu’au lavoir. Je fais demi tour remonte la rue et prends sur la gauche la rue
du Clos de la Folie, (véloroute direction Colleville) après l’église au débouché d’un petit chemin je retrouve
le GR 223. La rue débouche sur le chemin des vignets de lavarde, nous prenons à
gauche, après quelques mètres la rue tourne en équerre sur la droite. Nous
arrivons à la résidence du Colombier (maisons jumelées de 2 étages). Quittons
le bitume et poursuivons tout droit le chemin en longeant la haie d’arbres
cachant les maisons, nous entrons dans une zone arborée sans que se soit
vraiment un bois. Dans le sous bois cela se complique un peut, descente boueuse et
raide se terminant dans le lit d’un ruisseau. Les
petites roches me servant de marche pour descendre doit se transformer en cascade.
Au vu de la hauteur de ses marches naturelles, les pierre servant de
marche par temps sec doivent laisser pénétrer l'eau dans les chaussures si l'on n'a pas de guêtre. Pas moyen d'échapper au passage dans le ruisseau. le chemin tourne sur la gauche puis fait un esse et débouche
sur la rue des Poissonniers que nous prenons à droite. Poursuivons le bitume
descendant dans le petit val des Hachettes ou nous trouvons la chapelle ruinée de Saint
Siméon [Un
édifice en calcaire a été construit au XIIIe ou au XIVe siècle. Il est
reconstruit au XIXe siècle. La chapelle est mentionnée dans le livre Pelut de
Bayeux sous la dénomination de « capella sancti simeones ». La chapelle était
un lieu de pèlerinage jusqu'à sa dégradation lors du débarquement en juin 1944.
En contrebas, à flanc de falaise, la fontaine Saint-Siméon n'est plus
accessible depuis 1960. Jusqu'à la Deuxième Guerre Mondiale, les fidèles
venaient à la chapelle implorer saint Siméon pour obtenir la guérison des «
fièvres » : paludisme appelé « fièvre tremblante », fièvre de Malte, etc... Les
malades allaient boire l'eau de la fontaine, ou encore y trempaient leurs
linges. On y baignait aussi les enfants rachitiques. La statue de saint Siméon
est aujourd’hui conservée. Dans l'église de Sainte-Honorine-des-Pertes et
continue d'être l'objet de pratiques de pèlerinage. Ouvrages : Michel de la
Torre, Guide de l'art et de la nature, 1983 Arcisse de Caumont, Statistique
monumentale du Calvados, III, 1857. Sites internet : http://gillespivard.i.g.f.unblog.fr/files/2009/02/chapelle02saintsimonsaintehonorinedespertes.pdf - http://prbessin.free.fr/bulletin/BULL-005.htm#B_CHAPELLE
- https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/14-Calvados/14591-Sainte-Honorine-des-Pertes/181810-ChapelleSaint-Simeon] La route fait fourche nous prenons à droite (le balisage est sous les lichens).
La petite route se rétrécie encore, puis s’élargit à nouveau. Laissons un
premier chemin carrossable sur la droite, menant à un parking. Prenons un peut
plus loin, le second chemin (balisage jaune) bordé d’arbrisseaux sur la droite, nous entrons
dans un bois. Notre chemin débouche sur une patte d’oie. Sur ce passage,
il me semble que c'est mal indiqué, le chemin est dévié, mais seul un balisage
jaune nous l'indique. Le sentier du GR à été abandonnée, et détourné sauf que
le balisage n’est pas évident, comme le départ de l’ancien sentier est encore
très visible et que la marque rouge et blanche n’est pas franche, j’ai emprunté l'ancien parcours qui butte rapidement dans les ronces, après être passé sous des
troncs d’arbres. (je ne suis pas que cette péripétie se trouve ici) A cette fourche, il
faut prendre à droite comme le balisage jaune, le chemin mal empierré ou plutôt
ruiné par le ruissellement descend fortement, puis tourne sur la gauche après avoir passé une barrière nous rencontrons un
beau chemin engazonné, sur les
cartes ce chemin porte le nom de Révolution, au carrefour suivant prenons sur
la droite, le chemin serpente sur la même ligne de niveau. Nous avons un point
de vue sur la plage du débarquement d’Omaha Beach et sur le monument Widerstandsnest. Après avoir descendu quelques marches en traverse de chemin de fer, et passer une barrière pas très facile à franchir avec un sac à dos et des bâtons, le chemin fait fourche prenons à gauche. Nous débouchons sur une route que nous prenons à droite, (vélo route) et descendons
vers le Hameau des moulins. Laissons la piste du vélo route se dirigeant vers
la mer, poursuivons le bitume, traversons la route permettant de rejoindre aux
voitures le centre de vacances et la plage de Omaha. Prenons le sentier
grimpant le talus. Nous serpentons dans les bois. J’ai l’impression sur un
court instant d’être à la montagne. Nous débouchons sur la route du Capitaine
Joé Dawson [Dawson s'enrôla dans l'armée en mai
1941 comme soldat et fut rapidement promu caporal. Il a demandé l'admission à
l'école des candidats officiers, et sa demande a été acceptée et il est entré à
l'OCS à Fort Benning, Géorgie, en décembre 1941. Il a obtenu son diplôme en
mars 1942 et a reçu sa commission de sous-lieutenant. Il a cherché à être
affecté à la Première Division, le légendaire Big Red One, car cette
affectation offrait la perspective la plus immédiate pour le service de combat.
Il a d'abord été affecté au 1er peloton, compagnie A, 1er bataillon, 16e
régiment. Après que le général Terry Allen a pris le commandement de la 1re
Division, Dawson a été affecté à son état-major. La 1ère Division embarqua en
Ecosse en août 1942. Après un entraînement supplémentaire, la Division
s'embarqua fin octobre pour sa destination, l'invasion de l'Afrique du Nord sur
la côte de l'Algérie. Dawson débarqua à Oman avec le général Allen et son
état-major le 10 novembre. La division combattit à travers l'Algérie et entra
en Tunisie en janvier 1943, où elle rencontra pour la première fois les forces
allemandes sous les ordres du maréchal Rommel. Dawson resta dans l'état-major
du général Allen jusqu'à la conclusion de la campagne d'Afrique du Nord en
Algérie et en Tunisie et fut promu capitaine en février 1943. Les Allemands se
rendirent en Tunisie en mai. La 1ère Division est retournée à Oman pour se
préparer à l'invasion de la Sicile, qui a commencé par des débarquements
amphibies à Gela sur la côte ouest le 10 juillet. Au cours de la campagne en
Sicile plus tard en juillet, Dawson a été transféré de l'état-major du général
Allen à l'état-major de le 16e régiment, servant comme officier des opérations
régimentaires. Au début d'août, au milieu d'opérations de combat féroces,
Dawson a été affecté au commandement de la Compagnie G du 16e Régiment, poste
qu'il continuerait d'occuper jusqu'à la conclusion de la bataille
d'Aix-la-Chapelle, en Allemagne, en octobre 1944. Après avoir terminé le
défaite des forces allemandes en Sicile en août, la 1re division est ensuite
évacuée vers l'Angleterre pour s'entraîner en vue de l'invasion de la
Normandie. Dawson a atterri avec sa compagnie dans le secteur Easy Red d'Omaha
beach tôt le matin le 6 juin 1944. Après avoir été coincé sur la plage, Dawson
a conduit ses hommes dans un étroit ravin, maintenant connu sous le nom de
"Dawson's draw", depuis le plage jusqu'au sommet de la falaise sur
laquelle se trouve maintenant le cimetière américain. Il a personnellement
nettoyé un nid de mitrailleuses allemandes avec un lancer précis d'une grenade.
Il est connu comme l'un des premiers officiers à atteindre le sommet de la
falaise surplombant la plage. Une fois au sommet, il a conduit ses hommes à son
objectif à Colleville-sur-Mer, où il a été blessé dans l'après-midi du 6 juin.
Pour ses actions ce jour-là, il a reçu la Distinguished Service Cross
(États-Unis), et à la 50e anniversaire du débarquement,Dawson a été choisi par
l'armée pour parler lors des cérémonies en tant que représentant des troupes
qui ont débarqué ce jour-là. Après s'être remis de ses blessures, Dawson a
rejoint son unité en France, et après l'évasion de Saint-Lô, il a mené sa
compagnie dans l'avance à travers la France et en Belgique, s'engageant dans un
certain nombre d'actions contre les Allemands. Depuis la Belgique, la 1re
Division est engagée dans la bataille d'Aix-la-Chapelle, en Allemagne, en
septembre et octobre 1944. La Compagnie G de Dawson (avec la Compagnie I) a
résisté aux contre-attaques allemandes pendant trente-neuf jours pendant la
bataille d'Aix-la-Chapelle, ce qui a été appelé en journaux contemporains et
est encore appelé dans l'histoire de l'armée américaine, "Dawson's
Ridge". Cette crête chevauchait la route principale qui, pour les
Allemands, tentait de soulager la ville d'Aix-la-Chapelle, que Hitler avait
ordonné à tout prix de défendre. La Compagnie G a perdu 117 hommes sur 139 lors
de la bataille pour «Dawson's Ridge». Pour cette action, Dawson 'La commande de
s a été honorée avec leCitation
d'unité présidentielle . Dawson a été
hospitalisé après la longue action à Aix-la-Chapelle, plafonnant sa longue
expérience de combat en Afrique du Nord, en Sicile et en France pendant près de
deux ans. Après sa convalescence dans des hôpitaux en France et aux États-Unis,
Dawson a été promu major et a été réaffecté à l'OSS sous le commandement du
général Donovan, servant pour le reste de l'action américaine en Europe en 1945
jusqu'à la reddition allemande. Dawson a été promu lieutenant-colonel et, après
avoir quitté le service actif dans l'armée en 1945, il a servi pendant
plusieurs années dans les réserves de l'armée. Il est retourné à Corpus
Christi, où il a poursuivi sa carrière de géologue, travaillant à développer
les réserves de pétrole et de gaz dans cette région jusqu'à peu avant sa
mort. Dawson s'enrôla dans l'armée en
mai 1941 comme soldat et fut rapidement promu caporal. Il a demandé l'admission
à l'école des candidats officiers, et sa demande a été acceptée et il est entré
à l'OCS à Fort Benning, Géorgie, en décembre 1941. Il a obtenu son diplôme en
mars 1942 et a reçu sa commission de sous-lieutenant. Il a cherché à être
affecté à la Première Division, le légendaire Big Red One, car cette
affectation offrait la perspective la plus immédiate pour le service de combat.
Il a d'abord été affecté au 1er peloton, compagnie A, 1er bataillon, 16e
régiment. Après que le général Terry Allen a pris le commandement de la 1re
Division, Dawson a été affecté à son état-major. La 1ère Division embarqua en
Ecosse en août 1942. Après un entraînement supplémentaire, la Division
s'embarqua fin octobre pour sa destination, l'invasion de l'Afrique du Nord sur
la côte de l'Algérie. Dawson débarqua à Oman avec le général Allen et son
état-major le 10 novembre. La division combattit à travers l'Algérie et entra
en Tunisie en janvier 1943, où elle rencontra pour la première fois les forces
allemandes sous les ordres du maréchal Rommel. Dawson resta dans l'état-major
du général Allen jusqu'à la conclusion de la campagne d'Afrique du Nord en
Algérie et en Tunisie et fut promu capitaine en février 1943. Les Allemands se
rendirent en Tunisie en mai. La 1ère Division est retournée à Oman pour se
préparer à l'invasion de la Sicile, qui a commencé par des débarquements
amphibies à Gela sur la côte ouest le 10 juillet. Au cours de la campagne en
Sicile plus tard en juillet, Dawson a été transféré de l'état-major du général
Allen à l'état-major de le 16e régiment, servant comme officier des opérations
régimentaires. Au début d'août, au milieu d'opérations de combat féroces,
Dawson a été affecté au commandement de la Compagnie G du 16e Régiment, poste
qu'il continuerait d'occuper jusqu'à la conclusion de la bataille
d'Aix-la-Chapelle, en Allemagne, en octobre 1944. Après avoir terminé le
défaite des forces allemandes en Sicile en août, la 1re division est ensuite
évacuée vers l'Angleterre pour s'entraîner en vue de l'invasion de la Normandie.
Dawson a atterri avec sa compagnie dans le secteur Easy Red d'Omaha beach tôt
le matin le 6 juin 1944. Après avoir été coincé sur la plage, Dawson a conduit
ses hommes dans un étroit ravin, maintenant connu sous le nom de "Dawson's
draw", depuis le plage jusqu'au sommet de la falaise sur laquelle se
trouve maintenant le cimetière américain. Il a personnellement nettoyé un nid
de mitrailleuses allemandes avec un lancer précis d'une grenade. Il est connu
comme l'un des premiers officiers à atteindre le sommet de la falaise
surplombant la plage. Une fois au sommet, il a conduit ses hommes à son
objectif à Colleville-sur-Mer, où il a été blessé dans l'après-midi du 6 juin.
Pour ses actions ce jour-là, il a reçu la Distinguished Service Cross
(États-Unis), et à la 50e anniversaire du débarquement,Dawson a été choisi par
l'armée pour parler lors des cérémonies en tant que représentant des troupes
qui ont débarqué ce jour-là. Après s'être remis de ses blessures, Dawson a
rejoint son unité en France, et après l'évasion de Saint-Lô, il a mené sa
compagnie dans l'avance à travers la France et en Belgique, s'engageant dans un
certain nombre d'actions contre les Allemands. Depuis la Belgique, la 1re
Division est engagée dans la bataille d'Aix-la-Chapelle, en Allemagne, en
septembre et octobre 1944. La Compagnie G de Dawson (avec la Compagnie I) a
résisté aux contre-attaques allemandes pendant trente-neuf jours pendant la
bataille d'Aix-la-Chapelle, ce qui a été appelé en journaux contemporains et
est encore appelé dans l'histoire de l'armée américaine, "Dawson's
Ridge". Cette crête chevauchait la route principale qui, pour les
Allemands, tentait de soulager la ville d'Aix-la-Chapelle, que Hitler avait
ordonné à tout prix de défendre. La Compagnie G a perdu 117 hommes sur 139 lors
de la bataille pour «Dawson's Ridge». Pour cette action, Dawson 'La commande de
s a été honorée avec leCitation
d'unité présidentielle . Dawson a été
hospitalisé après la longue action à Aix-la-Chapelle, plafonnant sa longue
expérience de combat en Afrique du Nord, en Sicile et en France pendant près de
deux ans. Après sa convalescence dans des hôpitaux en France et aux États-Unis,
Dawson a été promu major et a été réaffecté à l'OSS sous le commandement du
général Donovan, servant pour le reste de l'action américaine en Europe en 1945
jusqu'à la reddition allemande. Dawson a été promu lieutenant-colonel et, après
avoir quitté le service actif dans l'armée en 1945, il a servi pendant
plusieurs années dans les réserves de l'armée. Il est retourné à Corpus
Christi, où il a poursuivi sa carrière de géologue, travaillant à développer
les réserves de pétrole et de gaz dans cette région jusqu'à peu avant sa mort. D-Day
6 juin 1944: The Climactic Battle of World War II , Stephen Ambrose , Simon & Schuster, 1994, ISBN 0-684-80137-X - wikipédia] Je me dirige vers le monument Widerstandsnest [un Widerstandsnest (« nid de
résistance » en allemand), un élément du mur de l'Atlantique, situé sur la commune de Colleville-sur-Mer, dans le Calvados. Il était une des principales
défenses allemandes sur Omaha Beach, le secteur de débarquement
américain. Il opposa une vive résistance aux troupes américaines débarquant le 6 juin 1944, leur causant d'importantes pertes
parmi elles. Le Cimetière américain de Colleville-sur-Mer a
été créé non loin. Sur son flanc est, sur la plage, le WN 62 était protégé par
un fossé anti-char de 4 mètres de large et
1,70 m de profondeur, rempli
d'eau. L'intégralité du périmètre était entouré d'un réseau de fils barbelés Le
WN 62 était composé de : Deux bunkers de type H669 . Quatre tobrouks pour mitrailleuses MG42 et mortiers. Un poste
d'observation de l'artillerie pour la batterie d'Houtteville situé plus à l'intérieur des
terres. Deux postes de transmission. Plusieurs abris. Plusieurs positions de
mitrailleuses dont des MG42 et des modèles polonais. Environ 40 hommes avaient
été affectés à la défense du site, dont 27 de la 716e division
d'infanterie et 13 de la 352e division
d'infanterie dont la fonction principale était de guider les tirs
d'artillerie. 40 hommes étaient affectés dans ce lieu. Après l'inspection du mur de l'Atlantique par le
maréchal Rommel en février 1944, les deux bunkers de type H669 sont construits au printemps de la
même année. Le juin 1944, le WN 62 fait face au
débarquement américain sur Omaha Beach. Les premiers éléments alliés débarquent
vers 6h30 du matin. Vers 7h35, entre 100 et 200 soldats américains réussissent
à pénétrer la ligne de front aux WN 62 et WN 612. Vers 9h05, le WN 61 est pris tandis
que seule une mitrailleuse reste en action au WN 62. Les derniers combattants
quittent leurs positions au début de l'après-midi. Franz Gockel déclare avoir quitté son poste
vers 14h00, après avoir été blessé à la main. Heinrich Severloh déclare avoir été le dernier
soldat allemand à quitter son poste de combat, à 15h30. Aujourd'hui,
l'emplacement du WN 62 est ouvert à la visite. Plusieurs éléments sont encore
en place, comme les deux bunkers de type H669, plusieurs abris et tobrouks, ainsi que les traces des tranchées.
wikipédia] Longeons les parkings, le balisage est distant. Au rondpoint prenons à droite jusqu’à l’entrée du cimetière militaire pour le
personnel ou les officiels. Un peut avant le petit parking, prenons la voie
sans issu de gauche, bitumée en son départ en direction des châteaux d’eau semi
enterré, longeons le grillage, laissons l’entrée des fournisseurs. Après les
châteaux d’eau prenons le chemin de droite, passons la barrière et longeons le grillage,
laissons un nouveau portail et prenons sur la gauche le chemin pénétrant en
foret. Une partie de la foret est intégrée au cimetière. Nous entamons un large
arc de cercle. Le chemin fait fourche nous prenons à gauche (laissons un chemin peu facile descendre un vallon.) Descendons dans un val traversons deux rus sur des petits ponts en bois, nous remontons en face. Laissons un chemin sur la gauche (sur la carte chemin des
Vignets du Hamelet), poursuivons à droite, le chemin fait fourche. Le
sentier du GR à été abandonnée, et détourné sauf que
le balisage n’est pas évident, comme le départ de l’ancien sentier est
encore
très visible et que la marque rouge et blanche n’est pas franche, j’ai
emprunté l'ancien parcours qui butte rapidement dans les ronces, après
être passé sous des troncs d’arbres. A cette fourche, il
faut prendre à droite comme le balisage jaune, le chemin mal empierré ou plutôt
ruiné par le ruissellement descend fortement, puis tourne sur la gauche (Il est vrai que cette phrase se trouve également un peu plus haut d'après le topo orale ce passage se trouverait ici, les deux sont difficiles.) suivons le balisage jaune, plus bas prenons le chemin sur la gauche. Nous débouchons sur la départementale 514, menant à Saint Laurent sur Mer et à la
mer, nous remontons sur la gauche. A la Stèle nous prenons à droite vers le
parking. Je suis indigné. Qu'elle C.. Un camping car,
immatriculé dans la région n'a rien trouver de mieux que de se garer derrière
la stèle, avec le linge qui pend aux fenêtres, une honte alors qu'il y a un
petit parking juste derrière. Au parking nous prenons à gauche, passons
une barrière. Traversons
la prairie aux moutons. Nous avons une barrière identique à l'autre extrémité.
Nous restons sur la même ligne de niveau, puis descendons un sentier peu facile
avec des escaliers recouverts de grillage. Je fais
attention, à Fontainebleau j'ai faillis me tuer en me prenant les pieds dans
des grillages décloués. Ici ils sont neuf et bien maintenu. Nous sommes
sur la plage sanglante d'Omaha Beach. [Omaha
Beach se trouve sur le secteur américain. Omaha Beach
n’est autre qu’un nom de code donné par les Alliés. Cette plage du D-Day
s’étend de Vierville-sur-Mer à Colleville-sur-Mer. ce qui lui a
valu le surnom de « bloody Omaha » (Omaha la sanglante) et de
« the Beach of blood (la Plage du sang)». wikipédia Longue de huit
kilomètres, la zone de débarquement s'étend sur la côte occidentale du Calvados, depuis Sainte-Honorine-des-Pertes à l'est
jusqu'à Vierville-sur-Mer à l'ouest, sur la rive droite de l'estuaire de la Douve. L'objectif
à Omaha est de s'emparer et, ensuite, de tenir une tête de pont
de huit kilomètres de profondeur entre Port-en-Bessin et
la Vire et, dès que possible, de faire la jonction à l'est avec
les Britanniques et à l'ouest avec le VIIe Corps américain débarqué
à Utah Beach afin
d'établir une tête de pont continue sur la côte normande. La prise d'Omaha est
de la responsabilité du commandement américain, placé sous les ordres du
général Omar Bradley, et du major général Huebner pour la partie opérationnelle. Elle engage des
troupes de l'US Army, des transports maritimes fournis par l'US Navy et des
éléments de la Royal Navy. La section du mur de l’Atlantique face aux assaillants est défendue par environ
2 000 hommes provenant de deux divisions d'infanterie
allemande : la 716e et la 352e. De multiples obstacles sont installés sur la plage pour
interdire tout débarquement. Ces obstacles sont sous le feu de positions fortifiées
construites sur le talus et la crête et équipées de mitrailleuses ainsi que de
canons. On y trouve aussi des observateurs d’artillerie chargés d’ajuster les
tirs de batteries déployées plus dans la profondeur. Le 6 juin à l’aube,
après un bombardement aérien et naval des Alliés sur les positions allemandes,
la 1re division
américaine, « la Big Red
One », une unité expérimentée, renforcée
par un régiment de la 29e division, qui lui n'avait encore jamais combattu, débarque sur
cette plage. Le débarquement de la première vague a lieu trois heures avant la
marée haute. Ceci est indispensable pour ne pas jeter les barges de
débarquement sur les obstacles situés en haut de l’estran et donner
le temps aux équipes combinées du génie, de la marine et de l'infanterie
spécialement constituées et arrivées avec les premières troupes débarqués, de
les détruire et de dégager des chenaux pour permettre l’approche des forces
suivantes et de barges plus grandes. Chaque régiment est renforcé d’un
bataillon de chars. Des chars, dont certains amphibies, doivent arriver avec
l’infanterie et le génie lors de la première vague d'assaut. Conjointement à ce
débarquement, un assaut est mené, quelques kilomètres plus à l'ouest, par des rangers américains pour s’emparer de la pointe du Hoc, une
petite avancée de la côte normande dans la Manche avec une
falaise de vingt-cinq à trente mètres de haut. Leur objectif est de neutraliser
de puissants canons allemands supposés installés dans des blockhaus et menacer les plages d’Utah
et d’Omaha. Si l’escalade réussit, un signal doit être transmis et des renforts
envoyés. Sinon ces renforts (huit compagnies de rangers) sont détournés sur les
plages d'Omaha. Le plan de débarquement ne se déroule pas comme prévu et dès le
début, la situation prend une tournure catastrophique pour les Alliés. Le
bombardement aérien et naval a manqué ses cibles et n’a pas neutralisé les
défenses ennemies. Les troupes américaines vont se heurter à des positions
allemandes quasi-intactes. La mer est agitée et le vent fort. La quasi-totalité
des chars amphibies coule et seuls quelques-uns atteignent la plage. Des
difficultés de navigation entraînent la plupart des barges, déportées par le
courant, à débarquer hors des endroits prévus. Les Allemands ne dévoilent pas
leurs positions et ils attendent que les premiers soldats américains sortent
des barges pour ouvrir le feu. Le vent fort fait monter la marée plus
rapidement que prévu, poussant de nombreuses barges sur les obstacles
allemands. La première vague américaine est clouée sur place, ne progressant
pas et subissant de très lourdes pertes. Les troupes suivantes ne progressent
pas davantage. Les équipes du génie, du fait de la désorganisation de l'ordre
du débarquement, arrivent avant l'infanterie. Sous le feu ennemi et avec peu de
matériel, elles ne dégagent, avec grande difficulté, que quelques chenaux pour
les barges suivantes, subissant elles aussi de lourdes pertes. Dans
l'incapacité de dégager suffisamment les obstacles, les Alliés ne peuvent pas débarquer correctement les troupes et le matériel et ils n'arrivent pas à
dégager les sorties de plage, fortement défendues. Cela provoque rapidement
encombrement et désordre sur la plage et des retards pour les débarquements suivants.
Les communications radio avec le commandement sont difficiles, 80 % du
matériel radio de la première vague sont perdus. La panique aggrave la
désorganisation générale. Le commandement allié envisage un temps l'abandon
d'Omaha. Mais outre la perte des 15 000 hommes déjà débarqués, cette
hypothèse présente le grand risque d'affaiblir la position alliée avec une tête
de pont américaine d'Utah à l'ouest qui serait séparée de 60 km de la tête
de pont anglo-canadienne à l'est. Le général Bradley, qui
supervise l'opération au large, à bord de l'USS Augusta, malgré le manque d'informations, décide de poursuivre
le débarquement et continue d'envoyer des troupes sur Omaha. Finalement quelques percées de la ligne de défense réussissent. N'ayant pas reçu le signal
prévu, le bataillon de rangers qui doit être envoyé en renfort à la pointe du
Hoc, est détourné sur Omaha Beach. Il parvient à réaliser la première percée
valable. De petits groupes réalisent des assauts improvisés sur le talus
escarpé de la côte. Ils sont aidés par l'appui du feu de quelques navires de
guerre qui, au risque d'être touchés par les batteries terrestres allemandes,
ont fini par se rapprocher des plages. Certaines barges parviennent à franchir
les chenaux ouverts. Des troupes américaines prennent le plateau côtier qui
domine la plage entre Saint-Laurent-sur-Mer et Colleville et
commencent à prendre les défenses allemandes, mal défendues sur leurs arrières,
à revers. D'autres unités suivent et d’autres percées sont réalisées depuis la
plage. Les Américains doivent faire face à quelques contre-attaques allemandes,
mais en milieu d'après-midi, le dernier bunker allemand est pris. Omaha Beach
est la plage du débarquement de Normandie qui a provoqué le plus lourd bilan
des pertes du Jour J (30 % du total des pertes du 6 juin) et elle partage
avec Juno Beach, le taux de perte le plus fort avec près de 8 % des
effectifs débarqués, dont beaucoup par noyade. Plus de
3 000 Américains sont tués ou disparus et 2 000 sont blessés sur Omaha (le bilan précis reste inconnu), 90 % des hommes de la première
vague étant tués ou blessés. Des films comme Le jour le plus long ou Il faut
sauver le soldat Ryan mettent en scène
ce débarquement. Sur l’autre plage américaine, la situation est difficile. Les
plages d’Omaha pour les troupes de la 1ère et de la 29ème division sont un
véritable piège. La première vague d’assaut a été sauvagement éliminée, la
seconde découvre une plage jonchée de blessés, de cadavres, de matériels
détruits. Enfin, puisant dans leurs dernières ressources, les soldats arrivent
à escalader le talus escarpé qui surmonte la plage, faire sauter les barbelés.
Vers midi, ils commencent à prendre les Allemands à revers et c’est ainsi que
le combat tourne à l’avantage des alliés. https://www.normandie-tourisme.fr/decouverte/histoire/d-day-et-bataille-de-normandie/les-plages-du-debarquement/omaha-beach/
La suite soit dans wikipédia ou les détails sur des
sites spécialisés]. Nous longeons cette immense plage sanglante par la rue Anquetil. A marée
basse c'est encore plus impressionnant. Ils ont débarqués ici et ils sont morts
ici, pour nous libérer. Rien ne pouvait les protéger. Au loin, la falaise et il
me semble qu'il y a une avancée troué. Le GR abandonne le front de mer pour prendre sur la gauche la rue des Courtils, puis à droite la rue Désirer Lemière. Au rond point nous prenons à droite l'avenue de la Libération (D514). Longeons le petit parking, et retrouvons le front de mer (Boulevard de Cauvigny). Je
quitte la D 517 et le GR 223 pour essayer de poursuivre mon sentier interdit. Dommage que je ne prenne pas le temps de
faire le petit kilomètre me permettant de photographier cette roche à jambage. La
marée est basse, je loupe peut être la chance de réaliser une belle photo.
je me dis également que j’aurais peut être la chance de faire la photo de la
roche à jambage du haut de la falaise. C’est le parcours à ne pas faire si vous
ne voulez pas vous écorcher les jambes, comme le chemin n’est pas entretenu,
préférer le GR 223. Je prends sur la
droite la Rue de la Percée, puis je prends à droite le petit chemin longeant le
parking (place du débarquement), ce chemin longe un bout du parking en
contournant des maisons puis grimpe vers un camping. Le sentier permettant de gravir
la colline, part au niveau du blockhaus, un rude sentier se divisant en
plusieurs branches, je prends celle qui mène au grillage du camping, mais le
sentier n’est pas entretenu, on y trouve des ronces, des épineux, il faut passer une sorte de crevasse c'est un peu dangereux. Après le
camping nous débouchons sur un chemin plus ou moins carrossable mais cela ne
dure pas. Par la suite nous sommes dans les champs, avec ou sans chemin marqué, je ne m'approche pas du bord de la falaise, je reste sur une trace plus ou moins marqué à une vingtaine de mètre de la falaise. Parfois l’on marche à l’aveuglette dans une jachère et
l’on se retrouve avec des petites boules qui s’accrochent comme le velcro dans
les chaussures et chaussettes cela pique, démange, nous sommes obligés de se
déchausser et de retirer une à une, toute ses herbes coincées dans les mailles
du tissus. On se croit sauvé parce que l’on voit des traces de VTT, aucune vue sur la mer ou la falaise. Le bord est bordé de tamaris. Un peut plus loin c’est un champs de maïs pratiquement jusqu’au bord de la
falaise, le maïs c’est bien, les rangs sont larges on peut passer au milieu sans
abîmer la culture, mais le jour ou c’est du blé, de l’orge ou autre culture
plus sérées, il faut faire demi tour ou contourner la plantation. Pas du coté
droit, le bord de la falaise serait à mon avis trop proche et certainement
dangereux. Le maire rencontré à Longues, m’a dit qu’il
avait fait reculer de plus d’un mètre les limites cultivables de l’un de ses
administrés. Malgré tout sur la fin du parcours nous sommes récompensés
par une belle vue sur la Pointe du Hoc. La sortie vers la partie touristique de
la pointe est un repousse randonneur. Bien calculé par le département. Le
semblant de sentier retrouvé traverse sur une dizaine de mètres un roncier qui
a première vu est impénétrable. A l’intérieur une trace permet de le traverser,
et grâce à mes deux bâtons je m’en sors sans trop d’égratignures. Les Touristes se
rendant à la pointe me regardent avec des yeux ronds sortir comme un beau
diable (beau, il faut le dire vite) de se tas de ronces. Le GR ne se détourne
pas pour cette pointe et c’est dommage. Je visite le lieu. Comme nous sommes en
période de covid certain secteur sont interdits et il y a un sens de circulation. [LA POINTE DU HOC ; L’assaut
sur Omaha a rencontré de nombreuses difficultés et a failli se terminer par un
vrai désastre. Au prix de nombreuses pertes, les Américains ont fini par
remporter la partie et s’emparer des villages côtiers. En même temps, un peu
plus à l’ouest, le 2ème bataillon de Rangers est chargé d’escalader les 30
mètres de falaise de la Pointe du Hoc, de prendre d’assaut la batterie
allemande et de détruire les canons. En quelques minutes, les meilleurs
grimpeurs ont atteint le haut de la falaise. Ils découvrent un véritable champ
de ruines causés par les tirs d’obus et de bombes des navires alliés au large,
mais plus de pièces d’artillerie de 155 mm qui avaient été retirées par les
Allemands quelques temps plus tôt. Enfin vers midi, la Pointe du Hoc est aux
mains des Américains. https://www.normandie-tourisme.fr/decouverte/histoire/d-day-et-bataille-de-normandie/les-plages-du-debarquement/omaha-beach/] Terminé pour moi le sentier interdit… je poursuis en suivant les flèches me
permettant de sortir du site et de rejoindre les parkings pour les touristes
par la 514 A. De toute façon je n’ai pas le choix des barrières et grillages
empêchent de se répandre sur le site et d’essayer de rejoindre le sentier
interdit, mais aujourd’hui j’ai eu ma dose, de plus le temps c’est dégradé, il
pleut, allons vite rejoindre notre gîte d’un soir. Après le parking il faut
prendre la route, au rond point je change d’itinéraire, au lieu de prendre un
petit chemin dans le bocage, je prends la D 514 sur la droite en direction de
Grandcamp-Maissy, Isigny. Route à ne pas prendre bien trop de voitures, je regrette de ne pas avoir suivi ma trace, il y avait moins de départementale.
Nous arrivons aux premières maisons du hameau de la Montagne et prenons à
gauche la direction de Criqueville. La rue fait patte d’oie poursuivons tout
droit. Longeons des fermes et à l’angle de la dernière nous trouvons un chemin
qui descend. Nous retrouvons le GR 223 que nous suivons sur la droite. Le
chemin tourne sur la droite. Notre chemin après avoir longé les quelques
maisons du hameau de la rivière, débouche sur la D 514 qu’il prend sur la
gauche. (Sur la carte il continue tout droit, mais rejoint le sentier
interdit). Il pleut de plus en plus, je ne sorts pas mon GPS et suis les traces
Blanche et Rouge empruntant la départementale, traverse un ruisseau, c’est une
catastrophe ce chemin pas de bas coté entretenus, bas coté bordé d’un fossé,
puis d’un talus, on a du mal à se garer au passage des voitures. Ce n’est qu’un défilement de voitures. Dangereux, très
dangereux pour un piéton. Après la côte aux premières maisons de
Grandcamp-Maissy, je me rends compte que je ne suis plus sur ma trace, il ne pleut plus, il est encore de bonne heure, je suis fou, presque arrivée, je fais
demi tour, affronte de nouveau les voitures et retourne au niveau de la route
menant aux quelques maisons de la rivière. Je prends à gauche la route de La
Carrière. Sur le panneau triangulaire nous trouvons la croix du GR. Cette route
sans issu est beaucoup plus tranquille, elle ne mène qu’à la mer et dessert
quelques maisons. Nous longeons le ruisseau de la rivière. Nous devons passer
par le pont du Hable et je m’inquiète, si le GR avait été détourné sur la
départementale parce que le pont est coupé ? Je verrais bien. J’arrive à
la mer, le pont est bien la. Prenons à gauche passons
sur le pont barrage poursuivons un peut le bitume le long de la digue, puis trouvons le sentier interdit. Comme toute la semaine la mer est basse, elle ne fait que
remonter et laisse encore une large plage, les jours de tempêtes c’est
certainement dangereux des paquets de mer doivent déborder sur le chemin. Je
retrouve un panneau sentier interdit risque d’éboulement, je ne sais pas qui à
fait implanté cette pancarte à cet endroit mais la falaise ressemble plus à un talus, je ne
sais pas ce qui est le plus dangereux suivre une départementale au risque de se
faire écraser, sans un site propre aux piétons, ou ma fois courir aucun risque
sauf peut être les jours de tempêtes à suivre un sentier en bord de mer sur un
talus ne dépassant pas le mètre. Malheureusement le sentier semble se perdre
dans une jachère et je ne vois pas de rue vers les maisons que j’aperçois au loin.
Dommage que ce chemin ne soit pas remis en service… Je descends sur la plage longe
le bord de la falaise qui à cette endroit est plus haute. Toute cette haute falaise est construit. Quelques maisons
possèdent des escaliers permettant de rejoindre la plage. Je remonte la rue de
l’église, trouve sur la droite le quai Crampon puis traverse toute la
ville pour rejoindre mon gîte d’un soir,
se trouvant pas très loin du port.
Trace : 2020-08-27 PORT en Bessin-GRANCAMP-ETAPE 4.gpx
Fiabilité de la trace originale: D (425/37/1/2/-/63)
Niveau du correctif appliqué à la trace: 5
Distance totale: 29.67 Km
Distance analysée: 29.67 Km
Dénivelée positive accumulée: 231.91 m
Dénivelée négative accumulée: 228.53 m
Altitude maximale: 66.32 m
Altitude minimale: -10.3 m
Altitude initiale: 16 m
Altitude finale: 12.6 m
Pourcentage de montée: 3.1 %
Pourcentage de descente: 3.46 %
· 0 à 25 = niveau 1 (facile). aucune difficulté physique particulière.
· 25 à 50 = niveau 2 (assez facile). Les difficultés physiques très limitées.
· 50 à 75 = niveau 3 (peu difficile). L’engagement physique reste raisonnable.
· 75 à 100 = niveau 4 (assez difficile). L’effort soutenu, difficulté physique importante.
100 et plus = niveau 5 (difficile). L’effort est très important. Il faut une réelle préparation physique
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
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