mardi 2 février 2021

Randonnée Le Plus Loin Possible - GR 223 - Etape 2023 Port en Bessin-Grandcamp

Port en Bessin-Grandcamp

 

 

 

 jeudi 27 aout 2020 

Un chemin un peut compliqué. J'ai voulu couper et reprendre la suite du chemin interdit pour risque réel de chute de la falaise. Mais se fut une erreur. La piste interdite est bordée de haies et de tamaris on ne voit rien. Elle se trouve maintenant en bordure de champ, ce sont des chemins permettant aux agriculteurs d’accéder à leur terre. 

 

 Trace GPS et Topo sans Commentaires      Carte IGN                     Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b322872

 
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Km      Temps      Arret      V/d       V/g     Dénivelé  Niveau d’effort

32         7h00        0h30       5,8        4,5         411+             76 ad  f1

 En sortant de la rue du nord, je prends sur la gauche la rue de la mer, puis à gauche la rue de la Croix, et enfin à droite la rue du phare. Nous sommes sur le GR 223. Les rues grimpent la falaise et nous fait découvrir la maison du phare surmonté d'une statue de la vierge protégeant les navires, maison que j'avais pris pour une chapelle, n'ayant pas vue du bas, la lampe du phare. [Phare probablement édifié dans le milieu du XIXe siècle lors de la construction du port. Statue de la Vierge, dite Vierge des Feux, ajoutée en 1858, don du comte d'Houdetot. Bâtiment détruit par les bombardements du 6 juin 1944. Reconstruit vers 1950. Vierge refaite à l'image de l'ancienne par le sculpteur parisien Santini et inaugurée le 15 août 1954 (« Je suis la Madone de Port-en-Bessin, sous le vocable de la Vierge des Feux. J’ai été érigée en l’an 1858, détruite le 6 juin 1944, restaurée le 15 août de l’année mariale 1954."). A l'occasion de la fête de la mer dite "Bénédiction de la Mer" qui honore la mémoire des marins disparus, la maison est parée de guirlandes et de décorations fabriquées par les Portais, comme le veut la tradition. http://patrimoine-de-france.com/calvados/port-en-bessin-huppain/phare-dit-la-maison-des-feux-39.php et https://www.portenbessin-huppain.fr/la-cite-portaise-histoire-et-patrimoine/] Après la maison du phare la rue fait fourche, nous prenons à gauche. La rue change de nom et devient rue du Sémaphore. Arrivée sur le plateau, je prends à droite le chemin longeant le golf pour me rendre au monument commémoratif 47 Royal Marine Commando [Monument à la mémoire des soldats du 47th Royal Marine Commando qui sont tombés le 6 juin 1944 à Asnelles, et pendant les combats pour la libération de Port-en-Bessin les 6 et 7 juin 1944. http://www.normandie44lamemoire.com/2014/07/30/port-en-bessin-2/]. Nous avons une belle vue sur Port en Bassin et la cote. Je pensais poursuivre par le sentier interdit. Malheureusement le golf a englobé le sentier dans son parcours. D’après la carte il y aurait 500 m à faire pour retrouver les champs. 500 m en terrain privé, 500 m dans un golf. Il m’est impossible de cumuler deux interdits, l’un, le sentier des douaniers interdit depuis 2001 l’autre le franchissement d’un terrain privé, même s’il n’est pas clôturé, il est impossible de ne pas reconnaître un golf. Parfois on peut se tromper, volontairement ou non dans un bois privé sans clôture, on peut toujours prétendre que l’on est perdu, que l’on n’a pas vu la pancarte. Mais ici ce n’est pas possible. Avez-vous vu à qu’elle vitesse est lancé une balle de golf, non ? On ne la voit pas venir. Elle peut aller de 130 à 340 km/h, avec une force de 40 joules (Unité de travail ou d'énergie (de symbole J) équivalent au travail d'une force de 1 newton qui déplace son point d'application de 1 mètre (d'apr. Arnaud 1966). Les résultats obtenus sont suffisamment sûrs et précis pour que la IXeconférence générale des Poids et Mesures (1948) ait adopté le joule (unité de travail) comme unité de chaleur (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 276). https://www.cnrtl.fr/definition/joule). Un jour d’été dans une station de ski des Alpes du Sud, je longeais la clôture d’un golf, comportant un grillage de plus de 3 m de haut. Mal en point le grillage permettait de pénétrer sur le green, ce qui faisait un sacré raccourci pour rejoindre la station. Devant moi des randonneurs on choisi cette option. Mal leur en à pris. Un golfeur à l’extrémité du terrain leur à fait de grands signes, l’écho nous à amené le son de sa voix, il n’était pas comptant du tout. Mes randonneurs, n’ont pas tenus compte de son avertissement. Le golfeur, certainement très doué, leur à montré ce qu’ils risquaient en s’aventurant plus loin. Il a tapé sa balle, il m’a semblé que ce n’était pas dans leur direction. Vu la distance je me suis bien marré. Eclairé par le soleil, j’ai pu la suivre. Elle a fait une belle parabole et un bel arc de cercle et est venue taper le grillage juste devant eux. Elle a fini sa course à leur pieds. Là ils ont compris le risque et fait demi-tour. C’était risqué mais cela à fonctionné. C’est un ‘’truc’’ qui m’est resté en tête. Lorsque je longe un golf je ne suis jamais tranquille, tout le monde ne peut pas être aussi doué que cette personne. Je reprends ma route du phare qui longe un camping avant d’arrivée au sémaphore, GR et balisage jaune. [Le premier sémaphore de Port en Bessin est implanté sur la commune de Huppain. En 1908, en raison d’éboulements importants de la falaise, il est décidé de démonter le mât et d’évacuer le sémaphore. Le projet de reconstruire un nouveau sémaphore dans l’environnement n’est pas retenu. Le sémaphore de Huppain est aliéné le 12 mars 1913 et disparait lors d’un éboulement de la falaise. En 1938, est construit un nouveau sémaphore sur la commune de Longue-Sur-mer, il connait dans les années 70 le même sort que son prédécesseur suite à de nouveaux éboulements de falaise, il est à noter que les structures existent encore actuellement mais sont désaffectées pour des raisons évidentes de sécurité des personnels. En 1982, un sémaphore actuellement en service est construit à distance respectable des bords de la falaise, pour évidemment ne pas connaitre de nouvelles mésaventures comme ceux de ces prédécesseurs, il est inauguré le 23 novembre 1982. Neufs militaires, rattachés au FOSIT (Formation Opérationnelles de Surveillance et d’Information Territoriales) de Cherbourg assurent une veille permanente 24/24 de surveillance de la mer à des fins aussi bien militaires que de service public. Source : FOSIT Cherbourg, IFREMER, Marine Nationale http://patrimoine-maritime-normand.org/semaphore-de-Port-En-Bessin] Laissons la route et le balisage partir sur la gauche et poursuivons tout droit le long de la clôture. Notre large chemin dans les champs débouche sur un autre formant Té. Nous prenons à droite un chemin dans les champs, à son extrémité je retrouve le sentier interdit que je prends à gauche, nous sommes, me semble t’il, bien loin du bord sur un large chemin. Je ne vois rien, le sentier est bordé de haie. Bien mal m'en a pris... j’aurais du rester sur le GR. Le sentier débouche sur un large chemin, cela me réconforte j’y vois des traces de tracteur, c’est bon la falaise est solide. Sauf que je ne trouve pas la suite, le chemin butte sur une haie et tourne à gauche. Je ne trouve pas ‘’le passage du renard’’ me permettant de suivre le chemin des douaniers. Il y a peut être un passage sur la droite, pas clair un trou dans la haie semblant descendre la falaise, cela ne m’inspire pas, je pense à un petit sentier descendant dans une crique. Je prends le beau chemin tournant sur la gauche, et remonte vers la route, je me crois sauver en prenant un chemin sur la droite, il passe devant la fontaine du val (lavoir), puis malheureusement au bout de quelque temps remonte également vers la D 514 que je prends à droite. Longue route très circulante. J’aurais dû poursuivre le GR 223. Au village de Sainte Honorine des Pertes, je retrouve le GR 223 partant sur la droite. En regardant la carte je me rends compte qu’il fait une boucle, me permettant de rejoindre le sentier interdit, mais les pointillées de se dernier se perdent sur un chemin me ramenant vers le GR. J’ai perdu assez de temps. Je poursuis la départementale laisse cette fois ci le balisage sur la gauche, (en le prenant il me ramènerait à Port en Bessin) puis je prends sur la droite la rue de l’école, (balisage jaune), elle descend dans un val. Petite route comme je l’ai aime avec de l’herbe dans le milieu. Nous apercevons une grande église, et débouchons au centre d’un petit village situé au creux du petit vallon. [La commune est issue du regroupement des deux communes Russy et Sainte-Honorine-des-Pertes qui deviennent des communes déléguées ; son chef-lieu se situe à Sainte-Honorine-des-Pertes. Son nom a été voté à l'unanimité par l'ensemble des deux conseils municipaux. Il avait pour objet d'ouvrir suffisamment la possibilité aux communes voisines de se retrouver dans ce nom et de rejoindre la fusion. Il est né d'un constat fait par M. Pierre LEROY (2e adjoint à la commune historique de Russy) que les communes se situent à proximité de l'Aure et en bordure de mer (Manche (mer)). Le nom Aure sur mer offre l'avantage non négligeable de commencer par la lettre A, ce qui la place en première position sur bon nombre de sites d'accueil touristique (première économie locale des plages du débarquement) wikipédia. ] Il est très jolie ce village avec ses pierres mordorées. L’église me semble démesurée. Nous débouchons rue de l’église que nous prenons à gauche. Nous longeons l’église accolée à son cimetière. [L'église Sainte-Honorine, avec son cimetière, se trouve dans le bourg de Sainte-Honorine-des-Pertes, aujourd'hui intégré à la commune nouvelle d'Aure-sur-Mer. Son plan allongé comporte sept travées. La nef est précédée par un clocher-porche. Une annexe de plan rectangulaire, sans doute la sacristie, est adjointe à la partie orientale du mur sud. Le chevet est plat. L'entrée principale est un clocher-porche placé au sud du mur pignon de la nef. Le portail est encadré par un arc en plein cintre. La partie basse du clocher est orné d'arcatures aveugles en arc en plein cintre. La partie haute présente des baies géminées. Les pignons sont percés de baies en arc brisé. La base de la toiture est marquée par une frise de motifs de chevrons. La partie nord du mur pignon de la nef comporte deux contreforts et une baie. Sur le mur gouttereau sud, les travées sont délimitées par des contreforts. Celles de la partie occidentale sont percées de baie en arc brisé, à l'exception de la deuxième ouverte par une porte surmontée d'une baie en arc en plein cintre. Celles de la partie orientales présentent des baies géminées en arc brisé sauf la dernière avec une lancette. Le haut des murs est orné d'une frise de modillons. Le chevet présente deux murs pignons dont les pignons sont découverts et ornés par croix de faîtage. Au sud, le mur est scandé par trois contreforts alternés avec deux baies en arc brisé. Le mur nord comporte une baie géminée et un contrefort. L'ensemble de l'édifice est couvert en bâtière. La toiture de la partie orientale est double. Le chœur se compose de deux vaisseaux. Au sud, les travées sont voûtées. Construite aux XIIIème, XIXème, XVème, et subit des remaniements au XVe et au XIXe siècle, notamment son élargissement. D'après Arcisse de Caumont, le choeur daterait du XIIIe siècle. "... le type habituel des églises du XIIIe. siècle avec tour à l'Ouest a été modifié par l'élargissement de la nef et du choeur du côté du Nord ; mais si, par la pensée, on rétablit dans la nef une ligne perpendiculaire à celle qui est déterminée par les deux travées voûtées de l’ancien choeur, on aura le plan normal de l'église avant son élargissement. Le choeur est de la fin du XIIIe. Siècle, la corniche à modillons portant des arcalures, et les chapiteaux des colonnes l'indiquent suffisamment. Il se compose de deux travées voûtées : il communique, au moyen de deux arcades, avec la chapelle résultant de l'addition qu'on a faite au Nord et qui, elle, n'est pas voûtée. La largeur de la nef est égale à celle des deux choeurs parallèles : elle n'est pas voûtée.
Enfin, la tour qui était primitivement dans l'axe de l'église, se trouve à présent à l'angle sud-ouest de la nef.
Cette tour carrée, terminée par un toit en pierre, appartient au premier style ogival. Le premier ordre est orné d'arcatures; une fenêtre en lancette occupe chacun des côtés du clerestory ; le toit, en bâtière, doit être très postérieur à la tour, du XVIe. siècle peut-être; une guirlande de quatrefeuilles forme une frise au-dessous de la corniche. Quant à la date de l'élargissement de la nef et du choeur, il serait difficile de l'indiquer. On voit dans ce mur des fenêtres en forme de lancettes, mais qui manquent de caractère précis ; peut-être ce changement n'a-t-il eu lieu qu'au XVe. siècle." (A de Caumont 3-652)
https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/14-Calvados/14591-Sainte-Honorine-des-Pertes/181803-EgliseSainte-Honorine] Je poursuis ma descente et la rue de l’église jusqu’au lavoir. Je fais demi tour remonte la rue et prends sur la gauche la rue du Clos de la Folie, (véloroute direction Colleville) après l’église au débouché d’un petit chemin je retrouve le GR 223. La rue débouche sur le chemin des vignets de lavarde, nous prenons à gauche, après quelques mètres la rue tourne en équerre sur la droite. Nous arrivons à la résidence du Colombier (maisons jumelées de 2 étages). Quittons le bitume et poursuivons tout droit le chemin en longeant la haie d’arbres cachant les maisons, nous entrons dans une zone arborée sans que se soit vraiment un bois.
Dans le sous bois cela se complique un peut, descente boueuse et raide se terminant dans le lit d’un ruisseau. Les petites roches me servant de marche pour descendre doit se transformer en cascade. Au vu de la hauteur de ses marches naturelles, les pierre servant de marche par temps sec doivent laisser pénétrer l'eau dans les chaussures si l'on n'a pas de guêtre. Pas moyen d'échapper au passage dans le ruisseau. le chemin tourne sur la gauche puis fait un esse et débouche sur la rue des Poissonniers que nous prenons à droite. Poursuivons le bitume descendant dans le petit val des Hachettes ou nous trouvons la chapelle ruinée de Saint Siméon [Un édifice en calcaire a été construit au XIIIe ou au XIVe siècle. Il est reconstruit au XIXe siècle. La chapelle est mentionnée dans le livre Pelut de Bayeux sous la dénomination de « capella sancti simeones ». La chapelle était un lieu de pèlerinage jusqu'à sa dégradation lors du débarquement en juin 1944. En contrebas, à flanc de falaise, la fontaine Saint-Siméon n'est plus accessible depuis 1960. Jusqu'à la Deuxième Guerre Mondiale, les fidèles venaient à la chapelle implorer saint Siméon pour obtenir la guérison des « fièvres » : paludisme appelé « fièvre tremblante », fièvre de Malte, etc... Les malades allaient boire l'eau de la fontaine, ou encore y trempaient leurs linges. On y baignait aussi les enfants rachitiques. La statue de saint Siméon est aujourd’hui conservée. Dans l'église de Sainte-Honorine-des-Pertes et continue d'être l'objet de pratiques de pèlerinage. Ouvrages : Michel de la Torre, Guide de l'art et de la nature, 1983 Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, III, 1857. Sites internet : http://gillespivard.i.g.f.unblog.fr/files/2009/02/chapelle02saintsimonsaintehonorinedespertes.pdf  - http://prbessin.free.fr/bulletin/BULL-005.htm#B_CHAPELLE - https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/14-Calvados/14591-Sainte-Honorine-des-Pertes/181810-ChapelleSaint-Simeon] La route fait fourche nous prenons à droite (le balisage est sous les lichens). La petite route se rétrécie encore, puis s’élargit à nouveau. Laissons un premier chemin carrossable sur la droite, menant à un parking. Prenons un peut plus loin, le second chemin (balisage jaune) bordé d’arbrisseaux sur la droite, nous entrons dans un bois. Notre chemin débouche sur une patte d’oie. Sur ce passage, il me semble que c'est mal indiqué, le chemin est dévié, mais seul un balisage jaune nous l'indique. Le sentier du GR à été abandonnée, et détourné sauf que le balisage n’est pas évident, comme le départ de l’ancien sentier est encore très visible et que la marque rouge et blanche n’est pas franche, j’ai emprunté l'ancien parcours qui butte rapidement dans les ronces, après être passé sous des troncs d’arbres. (je ne suis pas que cette péripétie se trouve ici)  A cette fourche, il faut prendre à droite comme le balisage jaune, le chemin mal empierré ou plutôt ruiné par le ruissellement descend fortement, puis tourne sur la gauche après avoir passé une barrière nous rencontrons un beau chemin engazonné, sur les cartes ce chemin porte le nom de Révolution, au carrefour suivant prenons sur la droite, le chemin serpente sur la même ligne de niveau. Nous avons un point de vue sur la plage du débarquement d’Omaha Beach et sur le monument Widerstandsnest. Après avoir descendu quelques marches en traverse de chemin de fer, et passer une barrière pas très facile à franchir avec un sac à dos et des bâtons, le chemin fait fourche prenons à gauche. Nous débouchons sur une route que nous prenons à droite, (vélo route) et descendons vers le Hameau des moulins. Laissons la piste du vélo route se dirigeant vers la mer, poursuivons le bitume, traversons la route permettant de rejoindre aux voitures le centre de vacances et la plage de Omaha. Prenons le sentier grimpant le talus. Nous serpentons dans les bois. J’ai l’impression sur un court instant d’être à la montagne. Nous débouchons sur la route du Capitaine Joé Dawson [Dawson s'enrôla dans l'armée en mai 1941 comme soldat et fut rapidement promu caporal. Il a demandé l'admission à l'école des candidats officiers, et sa demande a été acceptée et il est entré à l'OCS à Fort Benning, Géorgie, en décembre 1941. Il a obtenu son diplôme en mars 1942 et a reçu sa commission de sous-lieutenant. Il a cherché à être affecté à la Première Division, le légendaire Big Red One, car cette affectation offrait la perspective la plus immédiate pour le service de combat. Il a d'abord été affecté au 1er peloton, compagnie A, 1er bataillon, 16e régiment. Après que le général Terry Allen a pris le commandement de la 1re Division, Dawson a été affecté à son état-major. La 1ère Division embarqua en Ecosse en août 1942. Après un entraînement supplémentaire, la Division s'embarqua fin octobre pour sa destination, l'invasion de l'Afrique du Nord sur la côte de l'Algérie. Dawson débarqua à Oman avec le général Allen et son état-major le 10 novembre. La division combattit à travers l'Algérie et entra en Tunisie en janvier 1943, où elle rencontra pour la première fois les forces allemandes sous les ordres du maréchal Rommel. Dawson resta dans l'état-major du général Allen jusqu'à la conclusion de la campagne d'Afrique du Nord en Algérie et en Tunisie et fut promu capitaine en février 1943. Les Allemands se rendirent en Tunisie en mai. La 1ère Division est retournée à Oman pour se préparer à l'invasion de la Sicile, qui a commencé par des débarquements amphibies à Gela sur la côte ouest le 10 juillet. Au cours de la campagne en Sicile plus tard en juillet, Dawson a été transféré de l'état-major du général Allen à l'état-major de le 16e régiment, servant comme officier des opérations régimentaires. Au début d'août, au milieu d'opérations de combat féroces, Dawson a été affecté au commandement de la Compagnie G du 16e Régiment, poste qu'il continuerait d'occuper jusqu'à la conclusion de la bataille d'Aix-la-Chapelle, en Allemagne, en octobre 1944. Après avoir terminé le défaite des forces allemandes en Sicile en août, la 1re division est ensuite évacuée vers l'Angleterre pour s'entraîner en vue de l'invasion de la Normandie. Dawson a atterri avec sa compagnie dans le secteur Easy Red d'Omaha beach tôt le matin le 6 juin 1944. Après avoir été coincé sur la plage, Dawson a conduit ses hommes dans un étroit ravin, maintenant connu sous le nom de "Dawson's draw", depuis le plage jusqu'au sommet de la falaise sur laquelle se trouve maintenant le cimetière américain. Il a personnellement nettoyé un nid de mitrailleuses allemandes avec un lancer précis d'une grenade. Il est connu comme l'un des premiers officiers à atteindre le sommet de la falaise surplombant la plage. Une fois au sommet, il a conduit ses hommes à son objectif à Colleville-sur-Mer, où il a été blessé dans l'après-midi du 6 juin. Pour ses actions ce jour-là, il a reçu la Distinguished Service Cross (États-Unis), et à la 50e anniversaire du débarquement,Dawson a été choisi par l'armée pour parler lors des cérémonies en tant que représentant des troupes qui ont débarqué ce jour-là. Après s'être remis de ses blessures, Dawson a rejoint son unité en France, et après l'évasion de Saint-Lô, il a mené sa compagnie dans l'avance à travers la France et en Belgique, s'engageant dans un certain nombre d'actions contre les Allemands. Depuis la Belgique, la 1re Division est engagée dans la bataille d'Aix-la-Chapelle, en Allemagne, en septembre et octobre 1944. La Compagnie G de Dawson (avec la Compagnie I) a résisté aux contre-attaques allemandes pendant trente-neuf jours pendant la bataille d'Aix-la-Chapelle, ce qui a été appelé en journaux contemporains et est encore appelé dans l'histoire de l'armée américaine, "Dawson's Ridge". Cette crête chevauchait la route principale qui, pour les Allemands, tentait de soulager la ville d'Aix-la-Chapelle, que Hitler avait ordonné à tout prix de défendre. La Compagnie G a perdu 117 hommes sur 139 lors de la bataille pour «Dawson's Ridge». Pour cette action, Dawson 'La commande de s a été honorée avec leCitation d'unité présidentielle . Dawson a été hospitalisé après la longue action à Aix-la-Chapelle, plafonnant sa longue expérience de combat en Afrique du Nord, en Sicile et en France pendant près de deux ans. Après sa convalescence dans des hôpitaux en France et aux États-Unis, Dawson a été promu major et a été réaffecté à l'OSS sous le commandement du général Donovan, servant pour le reste de l'action américaine en Europe en 1945 jusqu'à la reddition allemande. Dawson a été promu lieutenant-colonel et, après avoir quitté le service actif dans l'armée en 1945, il a servi pendant plusieurs années dans les réserves de l'armée. Il est retourné à Corpus Christi, où il a poursuivi sa carrière de géologue, travaillant à développer les réserves de pétrole et de gaz dans cette région jusqu'à peu avant sa mort.  Dawson s'enrôla dans l'armée en mai 1941 comme soldat et fut rapidement promu caporal. Il a demandé l'admission à l'école des candidats officiers, et sa demande a été acceptée et il est entré à l'OCS à Fort Benning, Géorgie, en décembre 1941. Il a obtenu son diplôme en mars 1942 et a reçu sa commission de sous-lieutenant. Il a cherché à être affecté à la Première Division, le légendaire Big Red One, car cette affectation offrait la perspective la plus immédiate pour le service de combat. Il a d'abord été affecté au 1er peloton, compagnie A, 1er bataillon, 16e régiment. Après que le général Terry Allen a pris le commandement de la 1re Division, Dawson a été affecté à son état-major. La 1ère Division embarqua en Ecosse en août 1942. Après un entraînement supplémentaire, la Division s'embarqua fin octobre pour sa destination, l'invasion de l'Afrique du Nord sur la côte de l'Algérie. Dawson débarqua à Oman avec le général Allen et son état-major le 10 novembre. La division combattit à travers l'Algérie et entra en Tunisie en janvier 1943, où elle rencontra pour la première fois les forces allemandes sous les ordres du maréchal Rommel. Dawson resta dans l'état-major du général Allen jusqu'à la conclusion de la campagne d'Afrique du Nord en Algérie et en Tunisie et fut promu capitaine en février 1943. Les Allemands se rendirent en Tunisie en mai. La 1ère Division est retournée à Oman pour se préparer à l'invasion de la Sicile, qui a commencé par des débarquements amphibies à Gela sur la côte ouest le 10 juillet. Au cours de la campagne en Sicile plus tard en juillet, Dawson a été transféré de l'état-major du général Allen à l'état-major de le 16e régiment, servant comme officier des opérations régimentaires. Au début d'août, au milieu d'opérations de combat féroces, Dawson a été affecté au commandement de la Compagnie G du 16e Régiment, poste qu'il continuerait d'occuper jusqu'à la conclusion de la bataille d'Aix-la-Chapelle, en Allemagne, en octobre 1944. Après avoir terminé le défaite des forces allemandes en Sicile en août, la 1re division est ensuite évacuée vers l'Angleterre pour s'entraîner en vue de l'invasion de la Normandie. Dawson a atterri avec sa compagnie dans le secteur Easy Red d'Omaha beach tôt le matin le 6 juin 1944. Après avoir été coincé sur la plage, Dawson a conduit ses hommes dans un étroit ravin, maintenant connu sous le nom de "Dawson's draw", depuis le plage jusqu'au sommet de la falaise sur laquelle se trouve maintenant le cimetière américain. Il a personnellement nettoyé un nid de mitrailleuses allemandes avec un lancer précis d'une grenade. Il est connu comme l'un des premiers officiers à atteindre le sommet de la falaise surplombant la plage. Une fois au sommet, il a conduit ses hommes à son objectif à Colleville-sur-Mer, où il a été blessé dans l'après-midi du 6 juin. Pour ses actions ce jour-là, il a reçu la Distinguished Service Cross (États-Unis), et à la 50e anniversaire du débarquement,Dawson a été choisi par l'armée pour parler lors des cérémonies en tant que représentant des troupes qui ont débarqué ce jour-là. Après s'être remis de ses blessures, Dawson a rejoint son unité en France, et après l'évasion de Saint-Lô, il a mené sa compagnie dans l'avance à travers la France et en Belgique, s'engageant dans un certain nombre d'actions contre les Allemands. Depuis la Belgique, la 1re Division est engagée dans la bataille d'Aix-la-Chapelle, en Allemagne, en septembre et octobre 1944. La Compagnie G de Dawson (avec la Compagnie I) a résisté aux contre-attaques allemandes pendant trente-neuf jours pendant la bataille d'Aix-la-Chapelle, ce qui a été appelé en journaux contemporains et est encore appelé dans l'histoire de l'armée américaine, "Dawson's Ridge". Cette crête chevauchait la route principale qui, pour les Allemands, tentait de soulager la ville d'Aix-la-Chapelle, que Hitler avait ordonné à tout prix de défendre. La Compagnie G a perdu 117 hommes sur 139 lors de la bataille pour «Dawson's Ridge». Pour cette action, Dawson 'La commande de s a été honorée avec leCitation d'unité présidentielle . Dawson a été hospitalisé après la longue action à Aix-la-Chapelle, plafonnant sa longue expérience de combat en Afrique du Nord, en Sicile et en France pendant près de deux ans. Après sa convalescence dans des hôpitaux en France et aux États-Unis, Dawson a été promu major et a été réaffecté à l'OSS sous le commandement du général Donovan, servant pour le reste de l'action américaine en Europe en 1945 jusqu'à la reddition allemande. Dawson a été promu lieutenant-colonel et, après avoir quitté le service actif dans l'armée en 1945, il a servi pendant plusieurs années dans les réserves de l'armée. Il est retourné à Corpus Christi, où il a poursuivi sa carrière de géologue, travaillant à développer les réserves de pétrole et de gaz dans cette région jusqu'à peu avant sa mort. D-Day 6 juin 1944: The Climactic Battle of World War II , Stephen Ambrose , Simon & Schuster, 1994, ISBN 0-684-80137-X  - wikipédia] Je me dirige vers le monument Widerstandsnest [un Widerstandsnest (« nid de résistance » en allemand), un élément du mur de l'Atlantique, situé sur la commune de Colleville-sur-Mer, dans le Calvados. Il était une des principales défenses allemandes sur Omaha Beach, le secteur de débarquement américain. Il opposa une vive résistance aux troupes américaines débarquant le 6 juin 1944, leur causant d'importantes pertes parmi elles. Le Cimetière américain de Colleville-sur-Mer a été créé non loin. Sur son flanc est, sur la plage, le WN 62 était protégé par un fossé anti-char de 4 mètres de large et 1,70 m de profondeur, rempli d'eau. L'intégralité du périmètre était entouré d'un réseau de fils barbelés Le WN 62 était composé de : Deux bunkers de type H669 . Quatre tobrouks pour mitrailleuses MG42 et mortiers. Un poste d'observation de l'artillerie pour la batterie d'Houtteville situé plus à l'intérieur des terres. Deux postes de transmission. Plusieurs abris. Plusieurs positions de mitrailleuses dont des MG42 et des modèles polonais. Environ 40 hommes avaient été affectés à la défense du site, dont 27 de la 716e division d'infanterie et 13 de la 352e division d'infanterie dont la fonction principale était de guider les tirs d'artillerie. 40 hommes étaient affectés dans ce lieu. Après l'inspection du mur de l'Atlantique par le maréchal Rommel en février 1944, les deux bunkers de type H669 sont construits au printemps de la même année. Le juin 1944, le WN 62 fait face au débarquement américain sur Omaha Beach. Les premiers éléments alliés débarquent vers 6h30 du matin. Vers 7h35, entre 100 et 200 soldats américains réussissent à pénétrer la ligne de front aux WN 62 et WN 612. Vers 9h05, le WN 61 est pris tandis que seule une mitrailleuse reste en action au WN 62. Les derniers combattants quittent leurs positions au début de l'après-midi. Franz Gockel déclare avoir quitté son poste vers 14h00, après avoir été blessé à la main. Heinrich Severloh déclare avoir été le dernier soldat allemand à quitter son poste de combat, à 15h30. Aujourd'hui, l'emplacement du WN 62 est ouvert à la visite. Plusieurs éléments sont encore en place, comme les deux bunkers de type H669, plusieurs abris et tobrouks, ainsi que les traces des tranchées. wikipédia] Longeons les parkings, le balisage est distant. Au rondpoint prenons à droite jusqu’à l’entrée du cimetière militaire pour le personnel ou les officiels. Un peut avant le petit parking, prenons la voie sans issu de gauche, bitumée en son départ en direction des châteaux d’eau semi enterré, longeons le grillage, laissons l’entrée des fournisseurs. Après les châteaux d’eau prenons le chemin de droite, passons la barrière et longeons le grillage, laissons un nouveau portail et prenons sur la gauche le chemin pénétrant en foret. Une partie de la foret est intégrée au cimetière. Nous entamons un large arc de cercle. Le chemin fait fourche nous prenons à gauche (laissons un chemin peu facile descendre un vallon.) Descendons dans un val traversons deux rus sur des petits ponts en bois, nous remontons en face. Laissons un chemin sur la gauche (sur la carte chemin des Vignets du Hamelet), poursuivons à droite, le chemin fait fourche. Le sentier du GR à été abandonnée, et détourné sauf que le balisage n’est pas évident, comme le départ de l’ancien sentier est encore très visible et que la marque rouge et blanche n’est pas franche, j’ai emprunté l'ancien parcours qui butte rapidement dans les ronces, après être passé sous des troncs d’arbres.  A cette fourche, il faut prendre à droite comme le balisage jaune, le chemin mal empierré ou plutôt ruiné par le ruissellement descend fortement, puis tourne sur la gauche (Il est vrai que cette phrase se trouve également un peu plus haut d'après le topo orale ce passage se trouverait ici, les deux sont difficiles.) suivons le balisage jaune, plus bas prenons le chemin sur la gauche. Nous débouchons sur la départementale  514, menant à Saint Laurent sur Mer et à la mer, nous remontons sur la gauche. A la Stèle nous prenons à droite vers le parking. Je suis indigné. Qu'elle C.. Un camping car, immatriculé dans la région n'a rien trouver de mieux que de se garer derrière la stèle, avec le linge qui pend aux fenêtres, une honte alors qu'il y a un petit parking juste derrière. Au parking nous prenons à gauche, passons une barrière. Traversons la prairie aux moutons. Nous avons une barrière identique à l'autre extrémité. Nous restons sur la même ligne de niveau, puis descendons un sentier peu facile avec des escaliers recouverts de grillage. Je fais attention, à Fontainebleau j'ai faillis me tuer en me prenant les pieds dans des grillages décloués. Ici ils sont neuf et bien maintenu. Nous sommes sur la plage sanglante d'Omaha Beach. [Omaha Beach se trouve sur le secteur américain. Omaha Beach n’est autre qu’un nom de code donné par les Alliés. Cette plage du D-Day s’étend de Vierville-sur-Mer à Colleville-sur-Mer. ce qui lui a valu le surnom de « bloody Omaha » (Omaha la sanglante) et de « the Beach of blood (la Plage du sang)». wikipédia Longue de huit kilomètres, la zone de débarquement s'étend sur la côte occidentale du Calvados, depuis Sainte-Honorine-des-Pertes à l'est jusqu'à Vierville-sur-Mer à l'ouest, sur la rive droite de l'estuaire de la Douve. L'objectif à Omaha est de s'emparer et, ensuite, de tenir une tête de pont de huit kilomètres de profondeur entre Port-en-Bessin et la Vire et, dès que possible, de faire la jonction à l'est avec les Britanniques et à l'ouest avec le VIIe Corps américain débarqué à Utah Beach afin d'établir une tête de pont continue sur la côte normande. La prise d'Omaha est de la responsabilité du commandement américain, placé sous les ordres du général Omar Bradley, et du major général Huebner pour la partie opérationnelle. Elle engage des troupes de l'US Army, des transports maritimes fournis par l'US Navy et des éléments de la Royal Navy. La section du mur de l’Atlantique face aux assaillants est défendue par environ 2 000 hommes provenant de deux divisions d'infanterie allemande : la 716e et la 352e. De multiples obstacles sont installés sur la plage pour interdire tout débarquement. Ces obstacles sont sous le feu de positions fortifiées construites sur le talus et la crête et équipées de mitrailleuses ainsi que de canons. On y trouve aussi des observateurs d’artillerie chargés d’ajuster les tirs de batteries déployées plus dans la profondeur. Le 6 juin à l’aube, après un bombardement aérien et naval des Alliés sur les positions allemandes, la 1re division américaine, « la Big Red One », une unité expérimentée, renforcée par un régiment de la 29e division, qui lui n'avait encore jamais combattu, débarque sur cette plage. Le débarquement de la première vague a lieu trois heures avant la marée haute. Ceci est indispensable pour ne pas jeter les barges de débarquement sur les obstacles situés en haut de l’estran et donner le temps aux équipes combinées du génie, de la marine et de l'infanterie spécialement constituées et arrivées avec les premières troupes débarqués, de les détruire et de dégager des chenaux pour permettre l’approche des forces suivantes et de barges plus grandes. Chaque régiment est renforcé d’un bataillon de chars. Des chars, dont certains amphibies, doivent arriver avec l’infanterie et le génie lors de la première vague d'assaut. Conjointement à ce débarquement, un assaut est mené, quelques kilomètres plus à l'ouest, par des rangers américains pour s’emparer de la pointe du Hoc, une petite avancée de la côte normande dans la Manche avec une falaise de vingt-cinq à trente mètres de haut. Leur objectif est de neutraliser de puissants canons allemands supposés installés dans des blockhaus et menacer les plages d’Utah et d’Omaha. Si l’escalade réussit, un signal doit être transmis et des renforts envoyés. Sinon ces renforts (huit compagnies de rangers) sont détournés sur les plages d'Omaha. Le plan de débarquement ne se déroule pas comme prévu et dès le début, la situation prend une tournure catastrophique pour les Alliés. Le bombardement aérien et naval a manqué ses cibles et n’a pas neutralisé les défenses ennemies. Les troupes américaines vont se heurter à des positions allemandes quasi-intactes. La mer est agitée et le vent fort. La quasi-totalité des chars amphibies coule et seuls quelques-uns atteignent la plage. Des difficultés de navigation entraînent la plupart des barges, déportées par le courant, à débarquer hors des endroits prévus. Les Allemands ne dévoilent pas leurs positions et ils attendent que les premiers soldats américains sortent des barges pour ouvrir le feu. Le vent fort fait monter la marée plus rapidement que prévu, poussant de nombreuses barges sur les obstacles allemands. La première vague américaine est clouée sur place, ne progressant pas et subissant de très lourdes pertes. Les troupes suivantes ne progressent pas davantage. Les équipes du génie, du fait de la désorganisation de l'ordre du débarquement, arrivent avant l'infanterie. Sous le feu ennemi et avec peu de matériel, elles ne dégagent, avec grande difficulté, que quelques chenaux pour les barges suivantes, subissant elles aussi de lourdes pertes. Dans l'incapacité de dégager suffisamment les obstacles, les Alliés ne peuvent pas débarquer correctement les troupes et le matériel et ils n'arrivent pas à dégager les sorties de plage, fortement défendues. Cela provoque rapidement encombrement et désordre sur la plage et des retards pour les débarquements suivants. Les communications radio avec le commandement sont difficiles, 80 % du matériel radio de la première vague sont perdus. La panique aggrave la désorganisation générale. Le commandement allié envisage un temps l'abandon d'Omaha. Mais outre la perte des 15 000 hommes déjà débarqués, cette hypothèse présente le grand risque d'affaiblir la position alliée avec une tête de pont américaine d'Utah à l'ouest qui serait séparée de 60 km de la tête de pont anglo-canadienne à l'est. Le général Bradley, qui supervise l'opération au large, à bord de l'USS Augusta, malgré le manque d'informations, décide de poursuivre le débarquement et continue d'envoyer des troupes sur Omaha. Finalement quelques percées de la ligne de défense réussissent. N'ayant pas reçu le signal prévu, le bataillon de rangers qui doit être envoyé en renfort à la pointe du Hoc, est détourné sur Omaha Beach. Il parvient à réaliser la première percée valable. De petits groupes réalisent des assauts improvisés sur le talus escarpé de la côte. Ils sont aidés par l'appui du feu de quelques navires de guerre qui, au risque d'être touchés par les batteries terrestres allemandes, ont fini par se rapprocher des plages. Certaines barges parviennent à franchir les chenaux ouverts. Des troupes américaines prennent le plateau côtier qui domine la plage entre Saint-Laurent-sur-Mer et Colleville et commencent à prendre les défenses allemandes, mal défendues sur leurs arrières, à revers. D'autres unités suivent et d’autres percées sont réalisées depuis la plage. Les Américains doivent faire face à quelques contre-attaques allemandes, mais en milieu d'après-midi, le dernier bunker allemand est pris. Omaha Beach est la plage du débarquement de Normandie qui a provoqué le plus lourd bilan des pertes du Jour J (30 % du total des pertes du 6 juin) et elle partage avec Juno Beach, le taux de perte le plus fort avec près de 8 % des effectifs débarqués, dont beaucoup par noyade. Plus de 3 000 Américains sont tués ou disparus et 2 000 sont blessés sur Omaha (le bilan précis reste inconnu), 90 % des hommes de la première vague étant tués ou blessés. Des films comme Le jour le plus long ou Il faut sauver le soldat Ryan mettent en scène ce débarquement. Sur l’autre plage américaine, la situation est difficile. Les plages d’Omaha pour les troupes de la 1ère et de la 29ème division sont un véritable piège. La première vague d’assaut a été sauvagement éliminée, la seconde découvre une plage jonchée de blessés, de cadavres, de matériels détruits. Enfin, puisant dans leurs dernières ressources, les soldats arrivent à escalader le talus escarpé qui surmonte la plage, faire sauter les barbelés. Vers midi, ils commencent à prendre les Allemands à revers et c’est ainsi que le combat tourne à l’avantage des alliés. https://www.normandie-tourisme.fr/decouverte/histoire/d-day-et-bataille-de-normandie/les-plages-du-debarquement/omaha-beach/ La suite soit dans wikipédia ou les détails sur des sites spécialisés]. Nous longeons cette immense plage sanglante par la rue Anquetil. A marée basse c'est encore plus impressionnant. Ils ont débarqués ici et ils sont morts ici, pour nous libérer. Rien ne pouvait les protéger. Au loin, la falaise et il me semble qu'il y a une avancée troué. Le GR abandonne le front de mer pour prendre sur la gauche la rue des Courtils, puis à droite la rue Désirer Lemière. Au rond point nous prenons à droite l'avenue de la Libération (D514). Longeons le petit parking, et retrouvons le front de mer (Boulevard de Cauvigny). Je quitte la D 517 et le GR 223 pour essayer de poursuivre mon sentier interdit. Dommage que je ne prenne pas le temps de faire le petit kilomètre me permettant de photographier cette roche à jambage. La marée est basse, je loupe peut être la chance de réaliser une belle photo. je me dis également que j’aurais peut être la chance de faire la photo de la roche à jambage du haut de la falaise. C’est le parcours à ne pas faire si vous ne voulez pas vous écorcher les jambes, comme le chemin n’est pas entretenu, préférer le GR 223. Je prends sur la droite la Rue de la Percée, puis je prends à droite le petit chemin longeant le parking (place du débarquement), ce chemin longe un bout du parking en contournant des maisons puis grimpe vers un camping. Le sentier permettant de gravir la colline, part au niveau du blockhaus, un rude sentier se divisant en plusieurs branches, je prends celle qui mène au grillage du camping, mais le sentier n’est pas entretenu, on y trouve des ronces, des épineux, il faut passer une sorte de crevasse c'est un peu dangereux. Après le camping nous débouchons sur un chemin plus ou moins carrossable mais cela ne dure pas. Par la suite nous sommes dans les champs, avec ou sans chemin marqué, je ne m'approche pas du bord de la falaise, je reste sur une trace plus ou moins marqué à une vingtaine de mètre de la falaise. Parfois l’on marche à l’aveuglette dans une jachère et l’on  se retrouve avec des petites boules qui s’accrochent comme le velcro dans les chaussures et chaussettes cela pique, démange, nous sommes obligés de se déchausser et de retirer une à une, toute ses herbes coincées dans les mailles du tissus. On se croit sauvé parce que l’on voit des traces de VTT, aucune vue sur la mer ou la falaise. Le bord est bordé de tamaris. Un peut plus loin c’est un champs de maïs pratiquement jusqu’au bord de la falaise, le maïs c’est bien, les rangs sont larges on peut passer au milieu sans abîmer la culture, mais le jour ou c’est du blé, de l’orge ou autre culture plus sérées, il faut faire demi tour ou contourner la plantation. Pas du coté droit, le bord de la falaise serait à mon avis trop proche et certainement dangereux. Le maire rencontré à Longues, m’a dit qu’il avait fait reculer de plus d’un mètre les limites cultivables de l’un de ses administrés.  Malgré tout sur la fin du parcours nous sommes récompensés par une belle vue sur la Pointe du Hoc. La sortie vers la partie touristique de la pointe est un repousse randonneur. Bien calculé par le département. Le semblant de sentier retrouvé traverse sur une dizaine de mètres un roncier qui a première vu est impénétrable. A l’intérieur une trace permet de le traverser, et grâce à mes deux bâtons je m’en sors sans trop d’égratignures. Les Touristes se rendant à la pointe me regardent avec des yeux ronds sortir comme un beau diable (beau, il faut le dire vite) de se tas de ronces. Le GR ne se détourne pas pour cette pointe et c’est dommage. Je visite le lieu. Comme nous sommes en période de covid certain secteur sont interdits et il y a un sens de  circulation. [LA POINTE DU HOC ; L’assaut sur Omaha a rencontré de nombreuses difficultés et a failli se terminer par un vrai désastre. Au prix de nombreuses pertes, les Américains ont fini par remporter la partie et s’emparer des villages côtiers. En même temps, un peu plus à l’ouest, le 2ème bataillon de Rangers est chargé d’escalader les 30 mètres de falaise de la Pointe du Hoc, de prendre d’assaut la batterie allemande et de détruire les canons. En quelques minutes, les meilleurs grimpeurs ont atteint le haut de la falaise. Ils découvrent un véritable champ de ruines causés par les tirs d’obus et de bombes des navires alliés au large, mais plus de pièces d’artillerie de 155 mm qui avaient été retirées par les Allemands quelques temps plus tôt. Enfin vers midi, la Pointe du Hoc est aux mains des Américains. https://www.normandie-tourisme.fr/decouverte/histoire/d-day-et-bataille-de-normandie/les-plages-du-debarquement/omaha-beach/] Terminé pour moi le sentier interdit… je poursuis en suivant les flèches me permettant de sortir du site et de rejoindre les parkings pour les touristes par la 514 A. De toute façon je n’ai pas le choix des barrières et grillages empêchent de se répandre sur le site et d’essayer de rejoindre le sentier interdit, mais aujourd’hui j’ai eu ma dose, de plus le temps c’est dégradé, il pleut, allons vite rejoindre notre gîte d’un soir. Après le parking il faut prendre la route, au rond point je change d’itinéraire, au lieu de prendre un petit chemin dans le bocage, je prends la D 514 sur la droite en direction de Grandcamp-Maissy, Isigny. Route à ne pas prendre bien trop de voitures, je regrette de ne pas avoir suivi ma trace, il y avait moins de départementale. Nous arrivons aux premières maisons du hameau de la Montagne et prenons à gauche la direction de Criqueville. La rue fait patte d’oie poursuivons tout droit. Longeons des fermes et à l’angle de la dernière nous trouvons un chemin qui descend. Nous retrouvons le GR 223 que nous suivons sur la droite. Le chemin tourne sur la droite. Notre chemin après avoir longé les quelques maisons du hameau de la rivière, débouche sur la D 514 qu’il prend sur la gauche. (Sur la carte il continue tout droit, mais rejoint le sentier interdit). Il pleut de plus en plus, je ne sorts pas mon GPS et suis les traces Blanche et Rouge empruntant la départementale, traverse un ruisseau, c’est une catastrophe ce chemin pas de bas coté entretenus, bas coté bordé d’un fossé, puis d’un talus, on a du mal à se garer au passage des voitures. Ce n’est qu’un défilement de voitures. Dangereux, très dangereux pour un piéton. Après la côte aux premières maisons de Grandcamp-Maissy, je me rends compte que je ne suis plus sur ma trace, il ne pleut plus, il est encore de bonne heure, je suis fou, presque arrivée, je fais demi tour, affronte de nouveau les voitures et retourne au niveau de la route menant aux quelques maisons de la rivière. Je prends à gauche la route de La Carrière. Sur le panneau triangulaire nous trouvons la croix du GR. Cette route sans issu est beaucoup plus tranquille, elle ne mène qu’à la mer et dessert quelques maisons. Nous longeons le ruisseau de la rivière. Nous devons passer par le pont du Hable et je m’inquiète, si le GR avait été détourné sur la départementale parce que le pont est coupé ? Je verrais bien. J’arrive à la mer, le pont est bien la. Prenons à gauche passons sur le pont barrage poursuivons un peut le bitume le long de la digue, puis trouvons le sentier interdit. Comme toute la semaine la mer est basse, elle ne fait que remonter et laisse encore une large plage, les jours de tempêtes c’est certainement dangereux des paquets de mer doivent déborder sur le chemin. Je retrouve un panneau sentier interdit risque d’éboulement, je ne sais pas qui à fait implanté cette pancarte à cet endroit mais la falaise ressemble plus à un talus, je ne sais pas ce qui est le plus dangereux suivre une départementale au risque de se faire écraser, sans un site propre aux piétons, ou ma fois courir aucun risque sauf peut être les jours de tempêtes à suivre un sentier en bord de mer sur un talus ne dépassant pas le mètre. Malheureusement le sentier semble se perdre dans une jachère et je ne vois pas de rue vers les maisons que j’aperçois au loin. Dommage que ce chemin ne soit pas remis en service… Je descends sur la plage longe le bord de la falaise qui à cette endroit est plus haute. Toute cette haute falaise est construit. Quelques maisons possèdent des escaliers permettant de rejoindre la plage. Je remonte la rue de l’église, trouve sur la droite le quai Crampon puis traverse toute la ville  pour rejoindre mon gîte d’un soir, se trouvant pas très loin du port.

Trace : 2020-08-27 PORT en Bessin-GRANCAMP-ETAPE 4.gpx

Fiabilité de la trace originale: D   (425/37/1/2/-/63)

Niveau du correctif appliqué à la trace: 5

Distance totale: 29.67 Km

Distance analysée: 29.67 Km

Distance linéaire: 21.82 Km

Dénivelée positive accumulée: 231.91 m

Dénivelée négative accumulée: 228.53 m

Altitude maximale: 66.32 m

Altitude minimale: -10.3 m

Altitude initiale: 16 m

Altitude finale: 12.6 m

Pourcentage de montée: 3.1 %

Pourcentage de descente: 3.46 %





 

 

 

 

 

niveau d’effort :

·       0 à 25 = niveau 1 (facile). aucune difficulté physique particulière. 

·        25 à 50 = niveau 2 (assez facile). Les difficultés physiques très limitées.

·        50 à 75 = niveau 3 (peu difficile). L’engagement physique reste raisonnable.

·        75 à 100 = niveau 4 (assez difficile). L’effort soutenu, difficulté physique importante.

100 et plus = niveau 5 (difficile). L’effort est très important. Il faut une réelle préparation physique

 
 
 
 
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