Jeudi 30
juillet 2020
Hier, j'ai
bien navigué dans Honfleur avec mon masque, il y avait un monde fou, et
malheureusement, peu de personnes protégées afin d'éviter la propagation du
coronavirus, et personne ne dit rien. En tapant le Topo j’ai remarqué que sur
le site de la mairie le masque était devenu obligatoire.
En agrandissant la carte nous arrivons
à la carte Top 25
Carte VisoRando
Cliquez sur le rectangle à coté du numéro
km Temps Arret Vd denivelé Index d’éffort
28 6:30
0:45 4,2 350+ 78pd N1
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estuaire de la Seine |
Aujourd'hui, j'ai raccourci coté Honfleur, mais j'ai rallongé avec
Deauville. Je quitte mon gîte d’un soir par la rue Cours Jean de Vienne et
trouve entre deux résidences pavillonnaires, un petit passage me faisant
rejoindre le chemin du Galvani, puis la D 580 A (rue Emile Renouf) sur la
droite. Cette route un peut sur les hauteurs est bien plus tranquille que le
cours Jean de Vienne. Ensuite je poursuis par la rue saint Léonard, longeons
l’église Saint Léonard, poursuivons par la rue Cachin, puis à droite la rue de
la république, un dernier petit coups d’œil au Vieux Bassin et à la
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Estuaire de la seine et le Havre |
Lieutenance, nous prenons la rue de la chaussée sur la gauche, puis celle de la
Foulerie également à gauche, poursuivons par la rie Eugène Boudin, sur la
droite, la rue des puis également sur la droite, à la fourche la rue Bucaille
sur la gauche, puis la rue des Capucins sur la gauche. A l’origine je devais me
rendre, au jardin des personnalités, au lavoir près de la chapelle et le phare
des fonds en empruntant la rue Varin. Et puis je change d’avis, j’ai déjà pas
mal monté et lorsque je vois la Côte de Grace… Je me pose la question ?
Dois-je redescendre. Je prends donc tout de suite à droite la rue Charrière de
Grace, et commence à monter la rude cote. Cela en


vaut la peine au calvaire on
un une belle vue sur l’estuaire de la Seine
[Sur le
plateau de Grâce se trouve l’un des plus anciens sanctuaires de la région
entouré d’arbres séculaires. La chapelle Notre-Dame de Grâce construite en
1600-1615 par les bourgeois et les marins de Honfleur remplace une ancienne
chapelle disparue dans un éboulement de la falaise. Cette chapelle primitive
fut fondée avant l’an 1023 par Richard II Duc de Normandie, pour accomplir un
voeu fait au cours d’une tempête où il avait failli périr. Depuis le culte de
Notre-Dame de Grâce s’est perpétué. Plaques de marbre et tableaux perpétuent le
souvenir de personnages illustres venus dans cette chapelle : Samuel De
Champlain, Pierre Berthelot, Louis XIII, Bonaparte, Thérèse de Lisieux…

Notre-Dame de Grâce possède des ex-voto exceptionnels. Tous les fidèles
qui viennent se recueillir dans le sanctuaire sont saisis et surpris par le
nombre impressionnant de plaques, maquettes ou inscriptions qui témoignent de
la gratitude générale. Tous ces ex-voto ont une histoire. Leur présence
symbolise la réussite d’un voeu, d’une recommandation, d’une prière. Bien
entendu la protection des marins tient une place privilégiée. Mais il peut
également s’agir de témoignages de reconnaissance suite à des guérisons ou
à
l’accomplissement d’un événement heureux. Chaque année, la Pentecôte est le
traditionnel théâtre de la Fête des Marins au cours de laquelle il est possible
d’admirer le cortège pittoresque et coloré des maquettes de bateaux portés par
les enfants depuis la place Sainte-Catherine jusqu’à la chapelle Notre-Dame de
Grâce. La chapelle et le plateau de Grâce, bien que situés sur la paroisse
d’Equemauville, appartiennent à la ville de Honfleur
depuis la Révolution.
https://www.ot-honfleur.fr/je-profite-sur-place/patrimoine/la-cote-de-grace/]
Poursuivons la rue sur le plateau, nous débouchons sur la D 62 (chemin des
Bruyères) que nous prenons à droite et retrouvons le GR 223. Laissons les accès
aux hôtels et aux restaurants, nous arrivons à une fourche et prenons sur la
gauche le chemin vert, toute petite route bordée d’une haie d’arbres. A la
ferme du Haut Butin la route tourne sur la gauche. Nous coupons mon chemin
(celui du Solitaire) poursuivons tout droit et nous débouchons sur la D 279, le
balisage est parcimonieux, je me demande même s’il ne se poursuit pas par

les
bruyères, mais sur la carte et la trace de 2018 sur google map il passe par là
et la D 279 n’est pas facile beaucoup de voiture et cette route n’est pas
large.
Nous longeons la propriété du Val
de la Reine
[Le Val la Reine est un domaine à la
constitution au long cours. En 1652, Thibault MOULIN, maître de navire
résidant à Honfleur débute une longue série de rassemblements de pièces de
terre sur la commune d’Equemauville, les prémisses du domaine du Val la Reine,
dont il devient le propriétaire. En 1727, il fait construire Le Manoir. Son
fils Olivier Moulin, marchand négociant et échevin au gouvernement de
Honfleur
en héritera et poursuivra l’extension du domaine. La famille Warrain
devient propriétaire du Val la Reine en 1888 jusqu’à l’an 2000, année où Michel Serrault
et son épouse en font l’acquisition pour y vivre pendant une
dizaine d’années. C’est en 2010 que Héloïse et Olivier Moncelet reprennent
le domaine qu’ils réhabilitent en un splendide domaine afin d’y créer des
chambres d’hôtes de prestige. Le manoir restera leur maison de famille et
toutes les dépendances du Domaine seront ouvertes à la clientèle. https://www.leclosdegrace.com/clos-de-grace/lhistoire-val-la-reine/]
Elle est bordée de beaux arbres dont les cimes forment un tunnel protègent le
bitume du soleil. Nos routes non plus l’habitude de cette protection, par
précaution, on à couper les arbres trop proches du bitume afin de d’éviter les
accidents. Nous retrouvons la D 62

sur la droite, à l’angle du mur du château
poursuivons tout droit direction Pennedepie et Trouville, longeons le mur du
château. La route fait fourche. (Sur la gauche une pancarte avec Trouville à 16
km) trop simple pour les GR nous prenons à droite le chemin du Mesnil en
direction du bois du Breuil. La route peut large
est parsemée de maisons, nous arrivons devant
une fourche avec une belle maison au toit de chaume le GR tourne sur la droite
en direction du bois du Breuil, j’ai l’impression de la route se rétrécie
encore plus. Suivons le bitume jusqu’à la fourche ou nous trouvons le chemin du
bois (route bitumée) que nous prenons à droite.

Longeons le petit parking nous
entrons dans la foret du Breuil par le chemin de Bretagne. Les arbres sont
magnifiques torturé par le vent, et en sous étage des rhododendrons,
malheureusement défleurie en juillet.
[Cet ensemble
forestier de 120 ha est la propriété du Conservatoire du Littoral.
Rhododendrons, allée de hêtres et arbres aux formes étonnantes accueillent les
promeneurs. Il occupe un plateau situé face à la mer, dont l’altitude oscille
entre 100 et 110 mètres. Au XIIe siècle, le bois du Breuil
appartient aux ducs de Normandie. Mais en 1204, la forêt passe dans le domaine
royal. On y exploite le bois de chauffage, la chasse et la cueillette. Dès
l'entrée du bois, prendre l'allée de hêtres qui comprend 1 230 arbres. Ils ont
été plantés vers 1850. Certains dépérissent. Donc, depuis 2000, une nouvelle
allée a été replantée avec 100 jeunes hêtres. Pendant la Seconde Guerre
mondiale, le bois était exploité pour fabriquer des pieux, appelés asperges de
Rommel, pour la défense du Mur de l'Atlantique. Le Bois du Breuil est l’une des
rares forêts
dont l’exploitation est complétement écologique. Ainsi, avec le
soutien de l’Office National des Forêts, le débardage est effectué à l’aide de
chevaux, comme c’était le cas dans le temps. Les principales essences
forestières rencontrées sont le chêne, le hêtre et le pin sylvestre. De jeunes
arbres cohabitent avec de plus anciens. Le Bois du Breuil
abrite un cortège faunistique inféodé à ce type de milieu (chevreuil, sanglier,
écureuil, etc…). Certaines espèces d’oiseaux rares trouvent refuge dans le
bois, notamment le pic noir. Le chemin de ronde, bordé de rhododendrons, ainsi
qu’une superbe allée de hêtre centenaires, font la renommée du bois dans la
région. Résultats de recherche. Le Bois du Breuil - Office de Tourisme de Honfleur &https://www.ouest-france.fr/normandie/trouville-sur-mer-14360/honfleur-le-bois-du-breuil-devoile-ses-secrets-3633465] Beau bois, belle foret dommage les rhodo ne sont pas en fleurs.
J’avais prévu de
quitter le GR descendre par un balisage locale jusqu’à la mer,
je suis tellement subjugué par cette foret, je mi sens tellement bien que je ne
regarde pas le GPS et poursuis le GR, après quelques virages le GR plonge sur
la droite et descend vers la D 62 que nous prenons à droite. Nous sommes à
Pennedepie. Nous passons devant l’église, au calvaire prenons à droite la rue
de l’église, nous débouchons sur la D 513 que nous prenons sur quelques mètres
et à la maison au toit de chaume nous
prenons à gauche, rue Pilon GR et
balisage jaune. On contourne le Moulin de saint Georges dans la seconde courbe
sur la gauche je quitte le GR 223 qui remonte vers le Val Fontaine et suis le
balisage jaune N°4 sur la droite en direction du marais et de la mer [Le littoral de
la Côte Fleurie n'est pas qu'un lieu de détente, de promenade et de jeux ! La plage est aussi un milieu fréquenté par de nombreux
oiseaux du bord de mer, comme les huîtriers pie, les chevaliers, les bécasseaux, les gravelots ou les tourne pierres à collier. Ils y trouvent refuge quand la marée monte et
nourriture lorsqu'elle découvre les étendues vaseuses riches en vers,
coquillages et petits crustacés. Accompagné d'un guide nature de la Maison
de l'Estuaire, venez découvrir un autre
visage de la plage, à l'occasion d'une balade à marée basse. https://www.eterritoire.fr/detail/sorties-normandie/sortie-nature-%22les-oiseaux-du-bord-de-mer%22/277156051/normandie,calvados,pennedepie(14600)] J’ai de la chance la mer descend, le balisage est difficile à suivre, vous me direz on ne
risque pas de se perdre d’un coté, la mer de l’autre le marais. Par endroit le
chemin se dédouble soit coté mer, soit coté marais, mon premier but n’étant pas
l’ornithologie je choisi le chemin coté mer et abandonne le balisage pour la
plage, il est plus facile de marcher sur le sable mouillé que sur le sec. Je me
trouve toujours ridicule avec mes grosses chaussures et mon sac à dos sur les
plages. Au blockhaus, c’est la
dernière sortie possible avant les petites
falaises de Cricqueboeuf, le GR remonte dans l’arrière pays, itinéraire,
obligatoire à mon avis si la mer est haute.
j’hésite, je ne sais pas encore
que la mer descend, la colline se jette dans la mer sans accès pour sans
sortir en cas de danger. Trois petites crics et je vois le centre de voile de
Villerville, pas de problèmes je peux passer,
si la mer monte j’ai de la marge,
et puis il y a des gens qui font la même chose que moi mais en sens inverse,
cela rassure. Mon sac à dos, mes grosses chaussures, je ne
suis pas le moins
regarder. Je traverse la plage centrale, puis remonte pour rejoindre le chemin
des Fondrières que je prends à droite, je retrouve le GR, traversons le parc
des Graves, coupons la D 513 prenons en face le chemin des Terrois. Après un
champ nous longeons des équipements sportifs nous suivons la route, passons à
l’arrière d’un camping, du moins avec son aire de détente pour enfants, nous
arrivons à une fourche avec un panneau d’affichage nous prenons à droite la
chemin (bitumé) de Beauvais. Au loin
la mer et l’extrémité de l’estuaire. Nous
descendons. La route fait un lacet et au second nous prenons sur la gauche le
chemin sans issu de la Bruyère, cette petite route reste plus ou moins sur la
même ligne de niveau, nous passons un lavoir la rue se termine devant une porte
cochère, poursuivons par un petit le petit sentier des cotillets avec une
rigole centrale. Le chemin fait fourche, laissons les cotillets partir sur la
gauche et poursuivons par le chemin de droite, il tourne brusquement à gauche
et passons derrière le Sémaphore de villerville [Situé sur la
commune de Trouville/mer (Hennequeville) il
est appelé Sémaphore de Villerville du nom de sa commune limitrophe à l’Est. Le
sémaphore couvre la zone d’Ouistreham au Pont de Normandie pour le suivi du
trafic commercial ers Rouen ou depuis Rouen.
Petit historique du sémaphore
En 1908, la Marine fait l’acquisition du terrain
actuel.
En 1910, sa construction débute pour entrer en
service en 1912.
En 1940, le sémaphore et occupé par l’armée
allemande.
En 1977, il est rehaussé par l’actuelle chambre
de veille panoramique.
En 1981, il est aménagé des logements pour les
guetteurs et un casernement pour le personnel du contingent.
En 2006, le 23 juin, décidé par le Vice-amiral
Édouard Guillaud,

commandant l’arrondissement maritime de la Manche et de la
mer du Nord, le sémaphore est classé en 1ère catégorie. Il est armé par neuf
officier-mariniers. Dans ce secteur, bateaux de plaisance, de pêche et de
commerce sont très nombreux. On surveille tous trafics confondus entre 8 000 et
10 000 navires par an. Dont un tiers environ de pétroliers,
chimiquiers,
méthaniers et gaziers. Source :
http://www.netmarine.net/g/dossiers/semaphore-manche/Villerville.htm] Poursuivons par la route
sur la gauche (chemin du Bas Couyere au Sémaphore) après un virage à droite
laissons une rue à gauche poursuivons par le chemin des Bruyères. Dans un petit
renfoncement nous trouvons une banc et une borne incendie le GR quitte la route
pour prendre sur la droite un chemin juste avant un portail avec une petite
toiture. Nous débouchons chemin de la forge. Je quitte le GR et
prend la route
sur la droite, Nous débouchons sur la D 513 Route de Honfleur, que je prends à
droite, direction Villerville-Honfleur jusqu'à la petite église. Revenons sur
nos pas et prenons le petit chemin de la Renardière qui se trouve en face de la
rue de la forge nous sommes sur un balisage jaune, traversons un espace arboré
entre des belles maisons et faisons un esse gauche-droite par l’avenue de la
mer, poursuivons jusqu’à la mer par un petit chemin nous débouchons face à
l’océan sur sur une jetée en ciment. La mer étant toujours basse au pied des
roches Noires et rejoint Trouville par la plage. Poursuivons par le boulevard
Léon et
Robert Morane, avec les belles maisons, avenue du général Leclerc, puis
Thenard, de la chapelle, Rue de Paris, Gustave Flobert, sans oublier les
planches de Trouvilles. [L'histoire de Trouville remonte au Moyen Âge. La
ville était alors un petit port de pêche. Cet ancien village de pêcheurs est devenu une destination touristique de Normandie,
notamment prisée par les habitants de l'Île-de-France. En 1847, la commune absorbe Hennequeville.
L'essor de la station balnéaire, qui a débuté au XIXe
siècle avec la mode des bains de mer, est sûrement dû à sa fréquentation par un
petit groupe de peintres : 
Charles Mozin le
« découvreur de Trouville » en 1825 , Paul Huet, A. G. Decamps et son élève Louis Godefroy Jadin, Eugène Isabey, Corot, dont le musée d'Orsay fournit au moins une preuve Trouville
bateaux de pêche échoués dans le chenal et aussi Eugène Boudin.
L'écrivain Alphonse Karr a également
contribué à sa renommée. Louis-Philippe aide également au lancement de Trouville qu'il oppose à
Dieppe la légitimiste, et c'est de cette station qu'il tente de
partir pour l'Angleterre lors de la révolution de
1848. Gustave Flaubert y
a rencontré Élisa Schlésinger durant l'été 1836. Surnommée la « reine des
plages », cette villégiature de « grande bourse » selon un
classement des guides Joanne est bientôt concurrencée par Deauville. Alexandre Dumas en
parle dans ses mémoires : « Arrivé au Havre, je me
mis en quête d'un endroit où passer un mois ou six semaines ; je demandai
un village, un coin, un trou, pourvu qu'il fût au bord de la
mer ; on me
nomma Sainte-Adresse et Trouville. Ayant appris que Trouville était encore plus
isolé, plus perdu, plus solitaire que Sainte-Adresse, j'optai pour Trouville.
Puis je me rappelai, comme on se rappelle un rêve, que mon bon ami Huet, le paysagiste, le peintre des marais et des grèves,
m'avait parlé d'un charmant village au bord de la mer où il avait failli
s'étrangler avec une arête de sole, et que ce village s'appelait Trouville. ll
y avait au Havre infiniment plus
d'occasions pour Rio de Janeiro, pour Sydney ou pour la côte de Coromandel qu'il n'y en avait pour Trouville.
Trouville, comme latitude, était alors à peu près aussi ignoré que l'île de Robinson Crusoé ». Jusqu'en 1926, Trouville-sur-Mer et son canton étaient rattachés à
l'ancien arrondissement
de Pont-l'Évêque, supprimé à cette date.
Wikipédia] poursuivons jusqu’au casino ne voulant pas traverser la
Touques par le passeur. Un randonneur c’est radin et je trouve que 0,50 € pour
traverser sur des planches le bassin et un prix exorbitant… Un bateau, du
pétrole, l’entretien, le temps passé à attendre

j’irais jusqu’à un euro mais là
un système de ponton pour passer à pied sec, je n’ai pas eu envie. Je fais le
tour par le Bassin Morny et rejoins les planches de Deauville par la rue désiré
le Hoc, la place Morny, la rue Eugène colas, puis la rue Reynaldo hahn
[Station balnéaire normande, elle est
considérée, avec son casino, ses palaces, ses villas classées, ses champs de
courses, ses ports de plaisance, son palais
des congrès, son Festival
du cinéma américain, ses golfs et
ses
discothèques, comme l'une des villes les plus prestigieuses en France. Sa plage
est également réputée pour ses parasols aux couleurs orange, rouge, bleue et
verte selon les secteurs (fabrication artisanale de la région) avec le fameux
nœud deauvillais qui assure leur maintien beaucoup plus esthétique que le nœud de vache.
Elle attire chaque année des milliers de
touristes, notamment des Parisiens en raison de sa relative proximité
géographique (environ 200 km), ce qui lui vaut d'être surnommée le
« 21e arrondissement de Paris » grâce à l'autoroute et au
chemin de fer. Sa réputation de station de luxe lui vaut d'être fréquentée
régulièrement par de nombreuses célébrités du cinéma, de la musique, de la télévision,
de la mode, et du monde économique et
politique. La commune est située à
l'embouchure de la Touques qui la
sépare de Trouville-sur-Mer, et s'étend en partie le long du fleuve. Un pont relie
les deux communes. D'un point de vue traditionnel, elle est au nord du pays d'Auge et
d'un point de vue touristique, elle est située sur la Côte Fleurie.
L'environnement de la commune est caractérisé par
une longue plage de sable, résultant de l'érosion des falaises de calcaire oolithique.
En retrait s'étendent, d'une part, la vallée de la Touques et, d'autre part,
des collines qui constituent le paysage typique du pays d'Auge. Deauville et
ses marais ont peu
laissé de traces dans l'histoire avant la création de la station
balnéaire. Sur les hauteurs, un
peu à l'écart du village, juste à la limite actuelle entre Deauville et Saint-Arnoult sur les terrains de l'actuel New Golf, étaient visibles, il y a encore peu, les ruines du
château de Lassay, décrit par l'historien et archéologue Arcisse de Caumont qui affirme qu'il était encore pratiquement intact en
1830. Ce château a été construit en 1676 par Armand de
Madaillan, comte de Lesparre, marquis
de Lassay. Bien en cour à Versailles, alors qu'il courtisait la duchesse de
Montpensier, comtesse d'Auge,
possessionnée à Honfleur, il s'était dit propriétaire du plus superbe des
châteaux normands et l'invita à s'y rendre. C’était un peu enjoliver la
réalité, le château n’était alors qu’un simple manoir, il était en
cela fidèle
à ses origines gasconnes. La duchesse ayant accepté, l'histoire prétend qu'il
partit alors sur ses terres et se lança dans la construction d'une demeure de
rêve, édifiée en un peu plus d’un mois, qui ne verra finalement jamais la venue
de son inspiratrice. Louis XIV fait des paroisses de Benerville, Tourgéville,
Saint-Arnoult et Deauville un fief sous le nom de Montcanisy. C'est son fils, comte puis
marquis de Lassay, qui fait construire à Paris l'hôtel de Lassay, aujourd'hui résidence du président de l'Assemblée
nationale. Le domaine de Montcanisy
devient par héritage de sa petite fille, Adelaïde-Geneviève-Félicité d’O, la
propriété du duc de Brancas-Lauraguais. Le duc y donna de somptueuses fêtes en faveur de Madame du Barry,
favorite de Louis XV,
mais aussi plus tard pour Sophie Arnould
(1744-1802), cantatrice à l'opéra de Paris et sa maîtresse. Le château fut
vendu pour la somme de 85 000 francs en 1824 à un parisien du nom d'Auger qui le laissa se dégrader. La
vogue des bains de mer qui, ayant fait le succès de Trouville-sur-Mer,
va déborder sur l'autre rive de la Touques et créer
une nouvelle « colonie » de baigneurs. Et pourtant, en 1870, les Guides Joanne,
la référence pour les voyageurs du XIXe
siècle, écrivent :
« Quoiqu'elle paraisse être
simplement le prolongement de celle de Trouville, la plage de Deauville est, en
réalité moins commode. » C'est Dieppe qui inaugure en France les bains de mer en 1812, elle atteint le succès avec la duchesse
du Berry qui y passe la saison. Le relais est pris par Trouville-sur-Mer, qui n'est encore qu'un
village, et va se développer avec la nouvelle bourgeoisie française, mais aussi avec
l'aristocratie du Second Empire. En 1847,
Trouville, pour établir une correspondance régulière avec les trains
de Paris qui arrivent maintenant au Havre, construit une longue jetée, à
l'embouchure de la Touques, pour faciliter l'accostage des vapeurs. Celle-ci
bouleverse les courants marins et du sable s'accumule désormais le long des marais et des garennes de Deauville, repoussant la mer et
créant une grande plage de sable.
Tandis que
Napoléon III fait construire pour
l'impératrice Eugénie la villa Eugénie à Biarritz, des investisseurs créent de toutes
pièces de nouvelles « colonies » balnéaires : Cabourg par Durand Morimbeau en 1853, Houlgate par Victor Deslise en 1854 et Villers-sur-Mer par Félix Pigeory en 1856. Parmi les habitués de
Trouville, le docteur Joseph Olliffe
a acheté une confortable villa sur la plage. Ce médecin mondain de l'ambassade d'Angleterre et du
duc de Morny est en vogue à la cour de Napoléon III.
Il
s'imagine lui aussi en créateur-bâtisseur. Il a sous les yeux les garennes de
Deauville à peine bonnes pour la chasse aux lapins, comme d'ailleurs le comte d'Hautpoul, nommé maire de Trouville en 1857, qui
cherche à étendre sa ville, coincée entre la Touques et les falaises, et qui,
en 1847, annexe le petit territoire d'Hennequeville.
Encouragé
par Morny, Olliffe investit avec le banquier Armand
Donon, de la banque ottomane,
la somme de 800 000 francs or pour l'achat de 240 hectares de marais
reconnus par l'État propriété de la commune.
Les
travaux de drainage commencent en 1859, au moment où
Arcisse de Caumont
ne cite de Deauville que la vue magnifique qu'il découvre du haut de la colline
où est établie la vieille église paroissiale Saint-Laurent, dont la partie la
plus ancienne remonterait au XIe siècle
avec des reprises des XIIIe,
XVe et XVIe siècles.
Sur les
pentes autour de l'église sont regroupées les fermes des paysans qui vivent de
l’agriculture et de l’élevage. Les marais ou garennes, situés en contrebas du village et
sur lesquels allait s'édifier le futur Deauville, servent encore à faire paître
les vaches et les moutons. Il faut quatre années, de 1860 à 1864, pour que le
Deauville moderne sorte des marais et que sa
population soit multipliée par dix. Pour assurer la
valorisation de leurs
investissements, Olliffe et Donon parlent de leur projet à des financiers, comme
Delahante, et
des architectes, comme Desle-François Breney qui
vient de réaliser les plans du casino-salon de Trouville-sur-Mer. Une société est rapidement
constituée sous la protection de Morny, discret pour ne pas apparaître dans le
montage mais suffisamment présent pour en toucher les intérêts. Rapidement, de
riches familles, des banquiers, ou encore des agents de change, achètent des lots pour y
faire construire leurs « chalets
de villégiature ». La réalisation du
plan d'urbanisme, dessiné par Desle-François Breney,
est confiée aux entrepreneurs Castor et Mauger, qui bâtissent également pour
eux. Breney partage l'espace en quatre zones : en bord de mer, des lais jusqu'à l'avenue Impériale, la zone
résidentielle de luxe avec le casino, en
arrière une zone urbaine populaire, au pied de la colline une zone mondaine
avec l'hippodrome
et le long de la Touques une
zone d'activité avec le port et le débarcadère du chemin de fer.
L'espace est inscrit
dans un quadrilatère, structuré autour d'un cardo avec une avenue reliant le casino en
bord de mer à l'hippodrome et l'avenue Impériale, ancien « chemin des douaniers », parallèle à la
mer, reliant l'autre rive de la Touques par un pont, et partagé par un
quadrillage de larges rues. Exclu du plan d'urbanisme, l'ancien bourg reste
exilé en haut de la colline, autour de l'église Saint-Laurent, en liaison avec
la zone populaire par le prolongement de ses chemins vicinaux. Un décret impérial du 25 juin 1860 autorise les travaux,
le « pont de l'Union » entre Deauville et Trouville est inauguré en
1861. Pour des raisons aujourd'hui
inconnues, la zone populaire n'est pas réalisée, même si les liaisons avec
l'ancien
Deauville le sont. Morny exploite l'espace libre en étendant la
superficie de l'hippodrome. Sa réalisation est confiée à l'architecte de
Saint-Germain. L'inauguration de l'hippodrome
en août 1863, en même temps que la gare,
lance pour de nombreuses années les mondanités deauvillaises de la saison
estivale. Pour éviter le détour par Le Havre, il faut prolonger la ligne de chemin
de fer à partir de Lisieux. Morny,
actionnaire de la
Compagnie
des chemins de fer de l'Ouest, comme Charles Laffitte, concède à ce dernier des
terrains près de sa propriété. Lafitte y fait construire le Grand hôtel et
favorise la prolongation de la ligne
de Lisieux à Deauville. La gare est inaugurée en 1863. Olliffe et Donon rétrocèdent aux Domaines des terrains
pour le creusement d'un avant-port éclusé et d'un bassin à flot, dans le
prolongement des digues construites par Trouville qui ne dispose que d'un port
d'échouage à l'embouchure de la Touques. Le bassin à flot mesure 300 m de long pour
une largeur de 80 m et comporte une cale de débarquement. La
« presqu'île de la Touques », comprise entre le bassin à flot et le
fleuve, est concédée à des entreprises
spécialisées dans le traitement de la houille venant d'Angleterre et du bois importé
des pays nordiques. Pour faciliter le transport des marchandises, un embranchement
de la ligne de chemin de fer est prolongé jusqu'à la presqu'île. Le nouveau
port de Deauville est inauguré le 1er août 1866.
Entre 1860 et 1864, toute l'infrastructure est
réalisée, les marais asséchés, les dunes aplanies et les rues tracées. Elles
sont surélevées de 1,50 m
par rapport au niveau initial des marais, ce qui
oblige les propriétaires à combler leur parcelle et à faire construire sur
sous-sol. Entre la plage et le premier rang de villas qui doivent être en recul
de 10 m, « La Terrasse », une digue-promenade longue de
1 800 m et large de 20. Commencée en 1860, elle est terminée en 1864 et
possède un éclairage public
grâce à l'usine à gaz construite dès 1861. Sur son parcours est construit l'hôtel
des Terrasses,
aujourd'hui démoli, sur les fondations duquel est bâti le lycée
de Deauville, utilisé comme établissement d'internement de prisonniers
allemands en 1944. Au début du XXe siècle,
Deauville demeure dans l'ombre de Trouville-sur-Mer, station plus réputée pour
la clientèle parisienne. Le nouveau maire, Désiré Le Hoc, décide de relancer
Deauville. Il fait appel à Eugène Cornuché,
exploitant du casino de Trouville depuis 1909. Celui-ci s'installe à Deauville,
se rend acquéreur en 1910 du Grand Hôtel du Casino et fait construire à
sa place un nouveau casino inauguré le 10 juillet 1912. Dès l'inauguration, le
nouvel établissement de jeu de Deauville supplante
celui de Trouville, et la
croissance de Deauville est amorcée. En 1912 est aussi ouvert l’hôtel Normandy
et en 1913, un second palace, l’hôtel Royal, est construit à l'emplacement
de la villa La Louisiane du baron Erlanger et de celle du duc de Morny, tournant ainsi une page de
l'histoire de Deauville. En effet, ces hôtels sont pris d'assaut pour leur
modernité et leur confort, alors que les villas sont difficiles à entretenir et
ouvertes uniquement pendant l'été. Pendant la Première
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Planches à Trouville |
Guerre
mondiale, Le Royal, comme beaucoup d'autres hôtels normands,
est transformé en hôpital militaire
complémentaire pour recevoir des blessés directement du front grâce à la ligne
de chemin de fer. La villa des Flots construit par Botelle, préfet de police
du Second Empire, achetée en 1867 par le comte Roger de
Gontaut-Biron, est démolie en 1911 pour faire place au Normandy-Hôtel.
Le rivage continuant à reculer, 17 nouveaux hectares de lais sont cédés à la
municipalité en 1913. La ville de Deauville construit le club de tennis Lawn-Tennis.
Elle rétrocède de nouveau des terrains aux riverains en 1917, mais cette
fois-ci sans servitude ; ils peuvent transformer ces nouveaux espaces en
jardins. Les parties restant à la commune sont aménagés en espaces verts par
l'architecte parisien Jean-Claude Nicolas
Forestier. En 1911,
le comte Le Marois fait construire les tribunes de l'hippodrome
de la Touques en s'inspirant de celles de Longchamp.
En 1912 et en 1913, l'architecte Théo Petit, conçoit, à l'arrière du casino, un
ensemble de boutiques de luxe pour, entre autres, le joailler Van Cleef &
Arpels et la styliste Coco Chanel. Il y incorpore le café de la
Potinière. Les Magasins du
Printemps ouvrent leur première boutique hors de Paris, dessinée
par les architectes Georges Wybo
et
Émile Mauclerc. Suite dans wikipédia] Après les planche je retrouve les
rives de la Touques pour me rendre à mon gîte d’un soir se trouvant à deux
kilomètres. L’hôtel de Normandie n’étant pas dans mes prix.
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La passerelle |
Trace : 2020-07-30 HONFLEUR-DEAUVILLE.gpx
Fiabilité de
la trace originale: D (414/44/1/4/-/62)
Niveau
du correctif appliqué à la trace: 3
Distance
totale: 27.44
Km
Distance
analysée: 27.44 Km
Distance
linéaire: 13.27 Km
Dénivelée
positive accumulée: 324.4 m
Dénivelée
négative accumulée: 343.67 m
Altitude
maximale: 125.51 m
Altitude
minimale: -13.3 m
Altitude
initiale: 32.3 m
Altitude
finale: 4 m
Pourcentage
de montée: 4.45 %
Pourcentage
de descente: 4.88 %
Dénivelée
positive par Km: 11.82 m
Dénivelée
négative par Km: 12.52 m
niveau d’effort :
·
0 à 25 = niveau 1 (facile). aucune difficulté physique particulière.
·
25 à 50 = niveau 2 (assez facile). Les difficultés physiques très limitées.
·
50 à 75 = niveau 3 (peu difficile). L’engagement physique reste
raisonnable.
·
75 à 100 = niveau 4 (assez difficile). L’effort soutenu, difficulté
physique importante.
100 et plus = niveau 5
(difficile). L’effort est très important. Il faut une réelle préparation
physique.


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