mercredi 2 septembre 2020

Nord Seine & Marne - De Château Thierry à la Ferté Gaucher ; Prom 18 De Chézy à Nogent L’Artaud

De Château Thierry à la Ferté Gaucher

N-S&M Prom 18  De Chézy à Nogent L’Artaud

Promenade de gare en gare

Février 2019

Km      Temps      Arrêt        V/d       V/g       Dénivelé
31        5h30          1h           6,3        5,4          378 +



  Carte IGN                       Trace GPS et Topo sans commentaires       

Trace Randogps                        Le code mobile de cette randonnée est b322745

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici



Je suis parti de la Gare de Chézy [Chézy-sur-Marne est située sur le plateau de la Brie champenoise, à sept kilomètres au sud-ouest de Château-Thierry dans le département de l'Aisne. Je trouve bizarre  que ce soit dans la région des Haut de France… On s’abitura. Ses habitants sont appelés les Guernouillats et Guernouillates, la commune ayant adopté pour emblème la grenouille.

Le site de la commune est peuplé depuis 4 000 ans. À l'époque gallo-romaine, elle se nomme Casiacus, puis Casiei. Après la fondation de l'abbaye de Saint-Pierre sur les bords de la Marne par l'ordre bénédictin, elle devient Chézy-l'Abbaye. L'abbaye brûle en 887 lors des invasions normandes. Au XIIe siècle, fuyant les combats entre les troupes de Louis 

 VI le Gros et de Thibaud de Champagne, les moines reconstruisent l'abbaye au cœur du village. En 1414 pendant la guerre de Cent Ans, afin de contrer l'envahisseur anglais, le village est fortifié et l'abbaye transformée en château fort, mais celui-ci est aussitôt incendié et sera définitivement détruit peu après la Révolution. En 1791 Chézy-l'Abbaye est devenue Chézy-sur-Marne.

Avant 1755, au temps où la route d'Allemagne (actuelle route nationale 3 de Paris à Sarrebruck) longe encore ses remparts, le bourg connaît une 

assez grande prospérité. On y fabrique des étoffes et on y fait le commerce du vin et des grains, grâce à un port marchand établi sur la Marne. Pendant plusieurs siècles, outre l'église abbatiale, le bourg possède deux églises paroissiales : Saint-Martin-d'en-Bas, située en dehors des murs au bord du Dolloir qui sera détruite vers 1850, et Saint-Martin-d'en-Haut qui, dévastée par la guerre de Cent Ans, sera reconstruite entre 1515 et 1555. À l'époque moderne, malgré de terribles ravages dus à la guerre de 1870 et aux deux guerres mondiales, la construction d'une gare SNCF sur la ligne Paris - Strasbourg donnera un nouvel essor au village.

Le vignoble Attestée dès 855 par un manuscrit signé par Charles le Chauve, la viticulture est étroitement liée à l'histoire de la commune. En témoignent aussi les registres paroissiaux qui font état de nombreuses familles de vignerons. On relate que du vin de Luquis, terre de Chézy, aurait été servi à la table de François Ier. Entre 1760 et 1900, la commune compte environ 110 hectares de vignes. Le vin de Chézy reçoit l'appellation champagne en 1889. À la suite des ravages du phylloxéra qui suivirent, il faudra plusieurs 

décennies pour que le vignoble retrouve toute son étendue. Celle-ci est d'environ 150 hectares en 2005. Le cépage se compose en majeure partie de pinot noir. Plusieurs vignes de Chézy appartiennent au domaine Moët & Chandon. Chézy-sur-Marne et ses environs furent les lieux de tournage du film Les Otages de Raymond Bernard sorti en 1939 avec, entre autres, Saturnin Fabre, Fernand Charpin, Annie Vernay, Pierre Larquey, Jean Paqui et Noël Roquevert.  

wikipédia] Nous prenons la rue Saint Fiacre en direction du centre ville, puis la rue de la poste sur la droite, et l’avenue du Général Leclerc sur la gauche, nous coupons l’avenue de la Libération (D 86) poursuivons en face puis prenons à droite la rue du vieux Portail, puis à gauche la place du Lieutenant Lehoucq Sap Feuillebois nous contournons les ruines de l’abbaye [Ruines de l'abbaye Saint-Pierre, sur la place du village. Place nommée du nom

du soldat ayant couvert la retraite des soldats français vers coulommiers à l’aide du sapeur Feuillebois armée d’une mitrailleuse , tomber au combat à chezy sur Marne : le lieutenant Lehouq. Wikipédia] puis à droite la Grande Rue, laissons une voie sans issus et prenons à droite la rue du Pothuis arrêtons nous devant l’église Saint 

Martin [L'église Saint-Martin, classée en 1913. La tour du clocher, de style Renaissance, porte les monogrammes de Henri II et de Catherine de Médicis, ainsi que le croissant de lune de Diane de Poitiers. Un bas-relief du portail nord représente la salamandre, emblème de François Ier. À l'intérieur de l'église se trouve une statue de sainte Geneviève protégeant Paris, réduction de l'œuvre de Paul Landowski. Wikipédia]  
 Poussons jusqu’au carrefour et pénétrons dans la cour des Tournelles [La 
Cour des Tournelles, ancienne demeure seigneuriale datant de l'époque médiévale. Wikipédia] Revenons sur nos pas et prenons la rue du Jeu d’Arc, nous débouchons place des Faubourgs, prenons la rue sans issus se dirigeons vers le pont au dessus de le Dolloir [Ru du Dolloir est un cours d'eau naturel non navigable de 13.64 km. Il prend sa source dans la commune de Viffort et se jette dans Rivière la marne au niveau de la commune de Azy-sur-marne. http://www.sandre.eaufrance.fr/geo/CoursEau/F6212000] [Vous voyez là la dernière des 15 tours des fortifications qui protégeait le village. Erigées en 1414 pendant la guerre de 100 ans elles étaient censées protéger le bourg des attaques extérieures. Mais sans succès car à peine fortifié, le village fut attaqué, envahi et fortement endommagé. A l'époque, cette tour était plus élevée et une avancée protégeait les archers qui surveillaient le pont. Fait étonnant, on découvre à 60 cm du sol, dans l'épaisseur du mur face au Dolloir, une petite ouverture pour le passage d'une arquebuse. Pourquoi si bas ? En fait le niveau du sol 
a été comblé au cours des siècles. La tour était donc plus élevée d’un bon mètre. Cette ouverture permettait d’atteindre d’éventuels ennemis  embusqués sous le pont. Le passage d’une rive à l’autre du Dolloir s'est longtemps effectué à partir de ce pont au nom controversé. Pont Ozane ou Pont "aux ânes", Pont Congé ou Pont Auger ! Son nom varie au fil du temps. Pont "AUGER" est son nom actuel.
Détruit une première fois en 1858, il disposait alors de deux arches avec pilier central. Il fut reconstruit avec une seule arche pour faciliter l’écoulement de la rivière.
http://www.mairie-chezysurmarne.fr/Presentation/html/Presentation_Tour_F.html] Revenons sur nos pas et poursuivons
la rue des Faubourgs, traversons le Ru de Charfions, nous sommes sur le GR de Pays du Tour de l’Omois couleur jaune et rouge. (Me promenant au gré des rues, je ne suis pas exactement les balisages rencontrés, je passe sans vraiment faire attention du GR 14, au balisage de Saint Jacques, branche Reims-Paris, au GRP de l’Omois et un balisage orange.) Nous prenons sur la droite la Rue Béranger. La rue Béranger devient rue sablière et grimpe fortement. Nous arrivons à une fourche poursuivons tout droit le GRP, enfin il faut chercher les traces… De bitume, ou ciment nous passons à chemin, quittons les jardins et les taillis pour découvrir les vignes, nous poursuivons notre grimpette. Après un esse le chemin coupe l’aqueduc de la Dhuys mais l’on ne s’en rend pas compte, laissons un chemin sur la 
droite desservant les vignes le chemin fait une nouvelle fourche. Ne faite pas comme moi je regardais le paysage au font sur la gauche Château Thierry et j’ai loupé la bifurcation à gauche, le chemin que j’avais au prime abord pris pour une allée permettant uniquement de rejoindre une parcelle de vigne de Champagne. Il ne faut pas compter sur le balisage, il est inexistant. Faisons un esse et le chemin fait fourche, nous prenons à droite, après un virage à droite nous arrivons à un carrefour nous prenons à gauche, puis au carrefour suivant à droite. Nous sortons des coteaux de vigne et de l’appellation Champagne, nous retrouvons bois et champ avec leur culture de céréale, nous retrouvons le Saint Jacques. Nous passons la ferme de la Petite Queue puis celle de la Grande Queue. Nous avons perdu le GRP heureusement que Saint Jacques 
est là. Le chemin fait fourche, nous prenons à gauche, au milieu des champs, à l’approche d’un bois, nous arrivons au carrefour en forme de Té, nous prenons le chemin de gauche, on se dirige vers une ferme dont l’un des bâtiments à le toit en ruine, nous coupons une ligne électrique sur le poteau nous trouvons une balise. Après un virage sur la droite nous traversons la ferme de Pislouvet, de chemin nous passons à bitume et retrouvons le balisage du GRP balisage que l’on prend pour un GR le jaune étant délavé on le voit blanc, un balisage jaune avec un criquet. Dans le virage sur la gauche le chemin fait fourche, poursuivons la route nous longeons 
la lisière d’un bois. Lorsque la route fait un esse, nous rencontrons un chemin que nous prenons à droite (attention ici le balisage manque un peut, il faut deviner la marque sur un poteau électrique, le chemin longe une haie d’épineux heureusement qu’il y a Saint Jacques et un balisage jaune avec un criquet.) Champs et bois se succèdent, nous en longeons les lisières. Dans la dernière prairie je suis étonné de voir de l’eau jaillissant par saccade d’un tuyau. Après un fossé plus ou moins plein d’eau, nous débouchons route de la Chapelle (C2), que nous prenons à gauche, nous longeons les quelques maisons du hameau de la Vacherie (quartier de Essisses), à la patte d’oie poursuivons la C2 route de la Chapelle (laissons sur la droite la direction du point du jour), nous retrouvons le balisage du GRP. Passons un terrain de sport, puis le Dolloir, nous entrons dans Essises
[Asselum à l'époque gallo-romaine puis Esseces pour devenir enfin Essises. Plusieurs personnages importants ont marqué son histoire. Charles VII de France, accompagné de Jeanne d'Arc, traverse le village en 1429, de retour de son sacre à Reims. Un chemin porte d'ailleurs le nom de chemin du Roi. Dans la forêt voisine, sont venus chasser tour à tour François Ier, Charles IX de France et Henri IV. Le 12 février 1814, près du hameau des Caquerêts, Napoléon Ier, à la suite de la bataille de Montmirail, bat les Alliés et les refoule sur Château-Thierry. Wikipédia. Le fief d'Essises était sous la dépendance de la commanderie de Viffort.
La terre et seigneurie d'Essises fut donnée au début du XIIIème siècle, aux chevaliers du Temple, par une noble dame Mésinde, veuve de Gillon de Châlons, qui déclara dans les lettres d'Haymard, évêque de Soissons, du mois de novembre 1211, leur faire abandon de toute sa terre d'Essises tant en domaine qu'en droits de justice et de seigneurie (Sources : les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872). www.auxpaysdemesancetres.com/pages/la-region-picardie/aisne-02/essises.html#3SjRsdB56M7CbKQs.99] Nous débouchons dans 
la rue Principale (D86) que nous prenons à droite en direction de Montmirail, devant l’église, [L'église Saint-André de style roman avec un chevet gothique, est construite en pierres de meulière. Elle est constituée d’une nef couverte d’une voûte en bois. Le chœur et le transept sont de style gothique, de la fin du XVème siècle. La première église date des XIème et XIIème siècles, elle a été remaniée au XVème siècle. Elle renferme quelques chefs-d'œuvre qui lui ont valu d'être classée aux Monuments Historiques en 1921 : fonts baptismaux des 
XVème et XVIème siècles, vitrail du XVIème siècle, quelques consoles. L'élément le plus intéressant par sa rareté et sa beauté  est sans doute la poutre de gloire entre le chœur et la nef. Ses statues, de facture champenoise, représentant le Christ entouré de la Vierge et de Saint Jean, ont été sculptées au XVIème siècle par les lépreux d'une maladrerie voisine.
www.auxpaysdemesancetres.com/pages/la-region-picardie/aisne-02/essises.html#3SjRsdB56M7CbKQs.99]
La pompe à incendie à bras a été achetée pour 1973 Francs en 1870 au 72 rue de Bondy à Paris. En 1912, lors d’un Concours de Manœuvre de pompes à incendie à Château-Thierry, Essises obtint le second prix.
En l’an 1877, l’effectif du Corps des Sapeurs Pompiers d’Essises se composait de : un officier Sous-lieutenant Louis Eugène Alexandre Mahu, un Sergent, deux Caporaux, un Tambour, un Clairon, quatorze Sapeurs.
www.auxpaysdemesancetres.com/pages/la-region-picardie/aisne-02/essises.html#3SjRsdB56M7CbKQs.99 Nous prenons à droite la route de Montfaucon (D 863) en direction de ce village. Nous venons de quitter le chemin de Saint Jacques se dirigeant vers Reims et 
poursuivons le GRP de l’Omois. Juste avant le pont du Dolloir, nous prenons à gauche la D 868, nous arrivons à Montfaucon, A la chapelle la route tourne en angle aigu sur la gauche devant l’église nous prenons à droite l’impasse du Moncet. A l’angle du cimetière nous avons une stèle [A quelques pas de là, le passage Napoléon. C’est dans une petite ruelle parallèle au porche que l’Empereur Napoléon 1er s’engagea pour monter la côte et rejoindre le hameau des Caquerêts pendant la Campagne de France en 1814. On s’est interrogé à l’époque sur la raison pour laquelle l’Empereur n’était pas passé sous le porche ! Peut-être par peur d’un 
attentat ou plus simplement était-il superstitieux…
www.auxpaysdemesancetres.com/pages/la-region-picardie/aisne-02/essises.html#3SjRsdB56M7CbKQs.99 Vous trouverez sur le site http://napoleon-monuments.eu/Napoleon1er/France1814_02b.htm toute la campagne de France et les détails de la bataille de Château Thierry.] De bitume nous passons à chemin, nous sommes toujours sur le GRP jaune & rouge. Nous découvrons un balisage jaune que nous ne suivons pas lorsqu’il tourne sur la droite dans le milieu des champs. Nous débouchons D 861 au hameau du Moncet, que nous 
prenons à droite. Le GRP fait une fourche (sur la carte, il semblerait que ce soit une variante du chemin principal) une branche part sur la gauche, poursuivons tout droit le bitume. Dans un virage à droite nous arrivons au hameau de Couson, enfin c’est surtout une grosse ferme avec son hangar et quelques maisons. Poursuivons la départementale. Nous entrons dans La Ville-chamblon, hameau tout en longueur et arrivons au carrefour des D 863 et 861 et la Mairie de Montfaucons (J’ai trouvé étonnant que la mairie soit au milieu des champs au lieu d’être au centre de Montfaucont), prenons à gauche la D 863 en direction de Rosoy Bellevalle. Passons le parking de la mairie avec des tables et des bancs, nous prenons le chemin à droite après le parking, et retrouvons des marques de balisages qui nous on bien manqués sur la 
départementale. Nous grimpons. Bois et champs se succèdent, nous sommes toujours sur une branche du GRP. Nous débouchons sur le bitume à quelques centaines de mètres du hameau de Pontoise, nous quittons le GRP et prenons le bitume sur la droite et débouchons sur la D 861. Nous faisons un esse gauche, droite nous retrouvons un chemin dans les champs, longeant des clôtures de prairies en direction d’un bois, nous descendons et traversons à gué le ru de la Madeleine. Bien obliger de se mouiller les pieds enfin les chaussures, le pont est envahi par les ronces. Nous entrons dans le bois des Ervannes, traversons la route menant au hameau de la Madeleine poursuivons en face en longeant la lisière du bois, nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche. Une alternance de bois et de champs se succèdent nous arrivons dans la Grande Foret ou mon 
itinéraire se complique. Le bois est en pleine reconstruction et je n’ai plus de chemin. Anéanti, plus de chemin, que des ronces et des épines. Le seul chemin encore visible sur place est celui qui rejoint le Hameau de la Madeleine. Je fais marche arrière, il me semble que j’ai vu un chemin en lisière du bois, à moins que ce ne soit qu’une bande de terre non cultivé, celle-ci étant trop à l’ombre des feuillages de la foret. Enfin cela me permet de sortir de là sans un immense détour d’une dizaine de kilomètres.
(Le détour fait rejoindre le hameau de La Madeleine. De chemin nous 
passons à bitume, nous débouchons dans la rue principale que nous prenons à droite passons un ru et débouchons sur la D 861 sur les cartes nous avons un chemin sur la droite. La seule question est de savoir si se chemin se trouve sur le terrain ? Sur les photos aériennes on en voit le départ, mais la foret est trop dense pour en apprécier son existence au delà de cette éclaircie. S’il existe cela nous fait gagner 8 km sur ce détour. Dans ce cas il nous arrange. Le prendre jusqu’au carrefour (cote 200 sur la carte) laissons les chemins sur la gauche. Poursuivons le chemin qui fait un petit angle sur la gauche et nous retrouvons la trace.
 Si le chemin n’existe pas, il faut suivre le bitume jusqu’à Mont Cel Enger, poursuivre la départementale jusqu’à la rencontre de la D 15 que nous prenons à gauche. Est-il possible de prendre la D 933 ? Sinon il faut pousser jusqu’à Viels Maisons pour retrouver la D 16 que nous prenons à droite. Ce qui fait un détour de dix de kilomètres. Si le champ n’est pas cultivé il vaut peut être mieux passer par le bois.)
Je reviens sur mes pas, et longe la lisière du bois qui n’est pas planté. Lorsque la lisière tourne en angle aigu sur la droite, nous avons une laie forestière, ou un chemin se dirigeant sur la gauche permettant de rejoindre un chemin. Chemin qui existe sur la carte. Je retrouve ma trace 
et me rends compte que le chemin se poursuit de l’autre coté, mais je n’ai pas le courage de revenir en arrière pour voir ou il abouti. Aujourd’hui je le regrette. Nous passons de larges fossés plus ou moins plein d’eau ou nous pouvons apercevoir avec un peu de chance des ragondins. Poursuivons jusqu’à la D15, ou je suis un peu inquiet par la présence de portes grillagées. Elles sont en très mauvais états, inutilisables. Se doit être pour éviter que les animaux ne traversent la départementale, en effet la foret est très giboyeuse, j’ai vu quelques biches, ou chevreuils. Malheureusement pas de photos. Je traverse le 
bitume, poursuis en face, ce qui me rassure c’est que j’ai des traces de pas et de vélos. Nous arrivons dans une clairière avec une faisanderie vide. Elle a du être pleine il n’y a pas longtemps des faisans dorés tournent encore à l’extérieur de l’enclos, perdu dans cette nature hostile. Ils ne savent pas volé, il se sauve en marchant. Au carrefour, je vous conseillerais de prendre à gauche jusqu’à la ferme ou la maison forestière pour sortir de cette foret et rejoindre la D 16, mais coté départementale un gros panneau propriété privé est placardé sur un arbre. Je ne pense pas qu’on nous interdise de sortir, mais il est à craindre dans ce lieu isolé un chien de garde avec une laisse suffisamment longue, pour nous inciter à faire demi-tour. (Si vous avez suivi cet itinéraire prenez la départementale sur la droite puis à la lisière de la foret le chemin en stabilisé en direction de La Courterie.) J’ai poursuivi le chemin tout droit qui n’est pas très bien marqué au sol (ce n’est peut être qu’une laie 
forestière. Ce qui ma permis de suivre dans le sous bois les faisans. Et puis malheureusement le chemin s’arrête au niveau des pointillés sur la carte, une trace tourne plutôt sur la droite. Le sous bois étant éclaircie, je suis ce qui me semble être une laie forestière de débardage, qui se stop au niveau du fossé à sec du ru de l’ancien étang de Vergis. J’aperçois la départementale, saute le fossé, poursuis quelques mètres dans le taillis. J’arrive au fossé longeant le bitume, pas facile à franchir, on est en déséquilibre pour franchir la ligne de clôtures électriques retenant les animaux à l’intérieur de la foret. Ouf me voilà dans un lieu civilisé mais toute cette improvisation ma éloigné de mon itinéraire, logiquement  j’aurais dû rejoindre le GR 14. Je remonte par la gauche la D 16 et prends le chemin en stabilisé sur la droite en direction de La Courterie. Nous
arrivons devant une belle propriété, franchissons un ru et contournons la maison par la gauche, longeons la clôture et contournons la maison. Ici aussi je ne suis pas sur qu’il existe un chemin, sur la carte on à rien mais un grand espace sans culture nous permet de longer la clôture, puis le fossé contenant le ru jusqu’à la route menant au hameau de La Tutoie. Route que nous prenons sur la gauche, traversons le hameau. La route se termine dans la cour d’une maison privée. Traversons le ru à gué, poursuivons par le chemin que nous trouvons sur la droite après avoir descendu la petite surélévation stabilisant la route, et poursuivons cette foi-ci par un vrai chemin, nous conduisant à la ferme de La Meule. Ferme que l’on aborde par le plus mauvais coté, les hangars et des terres comportant du vieux matériels, qui n’ont pas du servir depuis des années. La ferme fonctionne peut être difficilement, mais j’aperçois des veaux dans une étable et on livre de la nourriture pour les animaux. Je retrouve ma trace et le GR 14. Au calvaire nous abandonnons le bitume tournant en angle aigu sur la droite et poursuivons tout droit le chemin dans les champs. Nous débouchons sur une route face à la ferme des Grands Chenets, nous prenons la route sur la gauche. Au loin sur la gauche nous apercevons une belle propriété, peut être un château. Nous arrivons aux premières maisons du Mesnil Haut. Prenons la rue du dessus du Mesnil-Haut, sur la droite, longeons les maisons, passons un puits et, sans vraiment s’en rendre compte, nous arrivons à Ménillot, nous ne rentrons pas dans le hameau et prenons la première rue sur la gauche, nous sommes toujours sur le GR 14 et sur le bitume menant au Mesnil. Traversons la D 11, poursuivons en face la D11 et nous arrivons au Mesnil... Pourquoi ces points de suspension ? Le Mesnil ce sont peut être deux fermes encore en exploitations céréalières, mais dont certain bâtiments sont transformés en habitations. A l’angle d’un bâtiment récemment rénové (2019), la route dessert les batiments par un esse droite-gauche, longeons les dernières maisons et retrouvons les champs. Bois et champs se succèdent, nous longeons la lisière d’un bois et débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons la branche de gauche. Au milieu des champs (Cote 201 le Champ de Brie) le chemin fait fourche, nous prenons à droite le chemin faisant un angle aigu. Nous sommes toujours sur le GR. Le chemin descend. Certaine terres ont été transformés en élevage d’ongulés. Peut être de la famille des ‘’Cervus elaphus’’ mot savant désignant des cerfs ou des biches, animaux que l’on a du mal à observer dans la nature. (Malheureusement je ne pense pas que cet élevage soit pour la conservation de l’espèce…) Nous arrivons aux Gravelles. Les Gravelles ce sont quelques bâtiments agricoles et maisons individuelles. Le chemin fait fourche attention à ne pas vous trouper sur la gauche nous avons le GR 14A. Poursuivons notre descente de chemin nous passons à bitume. Avant le bois, remarquez le paysage sur l’autre versant de la colline après la Marne des vignes à perte de vu, de notre coté pas un cèpe. Traversons un bois. Nous coupons l’aqueduc de la Dhuys et je quitte le GR, poursuivons de descendre la Rue des Gravelles, et entrons dans Nogent l’Artaud  [Ce toponyme, comme la plupart des Nogent de France vient de novio-, élément gaulois signifiant « nouveau », et le suffixe-entum indiquant un village, un habitat ; soit « le nouveau village ». En 1171,  le nom d’Artaud est cité pour la première fois « Artaldus Camerarius » dans un texte enregistré à Troyes. C‘est un lettré occupant une fonction officielle à la cour du Comte de Champagne qui se rend propriétaire d’un domaine près de Nogent. Il est le chambrier d’Henri 1er (dit Le Libéral), Comte de Champagne, duquel il reçoit « l’avouerie » du domaine des moines déjà installés, position dominante qu‘il saura utiliser. Entre 1170 et 1180, Artaud s’empare d’une partie de leurs terres pour y faire bâtir son château, le château de la Source. En 1182, Un procès le condamne à dédommager les moines de St Germain. En 1195, Artaud meurt. Il serait inhumé dans l’église Saint-Pierre-d’en-Haut de Chézy-sur-Marne. Ses cinq fils héritent 
du domaine de Nogent qu’ils occupent. En 1339, Nogent est confisqué par le roi de France (Guerre de Cent Ans). L'abbaye est partiellement démantelée et les religieuses chassées.
En 1360, le traité de Brétigny restitue les terres et le château aux Lancastre.
En  1369, nouvelle confisquation par le roi de France qui cède le territoire à Charles III, roi de Navarre, puis au Duc d'Orléans
En 1486, les Orléans cèdent la seigneurie sous le nom de Nogent-sur-Marne à Jean de Louan.
Le 29 mai 1621, Claude et Antoine de Buz acquièrent l'ensemble du domaine, qui sera cédé à Marie Bouhier de Beaumarchais et à son époux Charles de la Vieuville, seigneur de Pavant, outre les fiefs de Saulchery, du Pont et de Montoiselle.
En 1763, leurs héritiers vendent pour la somme de 257 000 livres, la seigneurie à Noël Florimond Huchet, 

comte de la Bedoyère, Procureur-général au Parlement de Bretagne, capitaine de dragons au régiment de Monsieur, frère du roi. Jusqu'en 1780, Nogent était entouré de murs avec fossés et portes d'entrée. Je vous laisse lire la suite de la très longue histoire de ce village dans ; http://www.auxpaysdemesancetres.com/pages/la-region-picardie/aisne-02/nogent-l-artaud.html#0jQ1J4z0oXkzW0yV.99] laissons les rues du chemin neuf et des tiers-pots sur la gauche. Nous coupons un ru et arrivons à un carrefour, nous prenons un peu sur la gauche la Petite Ruelle de la Chenée, débouchant rue Ernest Vallée que nous prenons à droite, prenons ensuite la Rue Grande sur la gauche, nous arrivons Place du Marché, prenons à droite et dirigeons nous vers l’ Eglise Saint Germain et le château de la Source. Nous retrouvons le GR [de taille imposante, date des XIIIème et XVème siècles, elle est classée au titre des Monuments Historiques. Le chœur, les fonds baptismaux et  le transept sont du XIIIème siècle. La nef et les bas-côtés sont du XVème siècle. Au fond de l’église se trouve le gisant d’Artaud, cinquième fils d’Artaud, religieux et trésorier de Saint Etienne de Troyes en Champagne, premier seigneur du village. Cette église a fait l’objet de rites superstitieux en 1688. La Dalle funéraire (gisant) d’Artaud, trésorier de Saint-Etienne de Troyes*, 5ème fils d’Artaud, premier seigneur de Nogent . Elle date du 

XIIIème siècle et se trouve dans l’église du village. Il apparaît tonsuré et revêtu d’une aube. Il porte à la main droite un livre de comptes et à l’autre main une clé, le bras porte le manipule. Ces deux premiers attributs sont censés représenter sa charge de trésorier. Deux anges partiellement brisés soutiennent un coussin sur lequel repose sa tête. A ses pieds, un dragon. La légende veut que le lendemain des noces, les jeunes épousées viennent toucher et baiser cette pierre tombale. Pour faire cesser cette pratique païenne, le curé en 1688 fit coucher le gisant face contre terre. Il a été remis dans position initiale en 1756. http://www.auxpaysdemesancetres.com/pages/la-region-picardie/aisne-02/nogent-l-artaud.html#0jQ1J4z0oXkzW0yV.99] (Si vous avez un peut de temps vous pouvez vous rendre rue des Ecoles prendre l’impasse Kerouartz, la rue Leduc de la Tournelle sur la droite et la rue des écoles sur la gauche on aperçoit par la cour de l’école quelques arches de l’ancienne abbaye.) Poursuivons par la rue de la Porteneuve, débouchant dans la Grand Rue que nous prenons à droite et nous arrivons à la gare.








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