Aujourd'hui nous partons en dans le Nord de la Seine et Marne , au porte de l'Aisne, plus précisément autour de la rivière Marne de Nanteuil sur Marne à Château Thierry
De la Seine et Marne au porte de
l’Aisne
C'est un parcours assez simple, nous suivons le GR 11A nous
faisant découvrir les vignes de champagne du Nord-Est de la Seine et Marne et
du sud de l'Aisne. C'est une promenade pleine de nostalgie. Dans ma petite
enfance, mes parents venaient chercher leur champagne et ceux de la famille
dans Le village de Croûte sur Marne. J'ai la souvenance d'un arrêt à Château
Thierry ou j'avais passé un fabuleux moment à jouer dans le château fort, avec un
gamin que je ne connaissais pas. Nous inventions des histoires de chevaliers et
échappions à nos poursuivants en empruntant les souterrains. Je ne souhaitais
qu'une chose ; y retourner pour visiter les souterrains.
Prom 16 - Nanteuil sur Marne - Château Thierry
Janvier 2018
Parcours de gare en gare. Départ gare de Nanteuil -Saâcy. Attention pour ceux voulant se déplacer en voiture peut de place sur le parking de la gare.
Parcours de gare en gare. Départ gare de Nanteuil -Saâcy. Attention pour ceux voulant se déplacer en voiture peut de place sur le parking de la gare.
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Carte VisoRando
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Km Temps
arrêt V/d
V/g Dénivelé
18 5h12
0h40 5,4
4,8 567 +
À la sortie de
cette dernière en provenance du quai en direction de la province nous partons
sur la gauche. En bout du parking nous trouvons un mémorial. C'est un wagon du
dernier train en partance pour l’Allemagne. ["Ce Mémorial rend hommage aux 2.400 résistants et résistantes, extraits
notamment de la prison de Fresnes et du Fort de Romainville, qui ont quitté
Paris (Quai aux bestiaux de la Gare de Pantin) le 15 août 1944 pour
l'Allemagne.
La plus grande partie des hommes sera ensuite transférée dans l'enfer
des camps de Dora, Ellrich et Nordhausen. 85% n'en reviendront pas.
Pour
perpétuer le devoir de mémoire, le Comité s'est proposé d'installer un wagon,
sur un terrain proche de la gare. La Direction de la SNCF a immédiatement donné
son accord à ce projet. Le Comité Central d’Entreprise a apporté son appui. La
SNCF a retrouvé un wagon en bois (40 hommes - 8 chevaux) d'époque et qui a
servi à la déportation. Elle l'a généreusement offert au Comité."
http://www.fnaut-paysdelaloire.org/article-inauguration-du-memorial-du-dernier-convoi-de-deportes-a-nanteuil-saacy-107314414.html]
Nous prenons la D55
sur la gauche. Tout de suite avant la ligne de
chemin de fer nous rencontrons le GR 14A en provenance du chemin vert à notre
droite. Traversons les voies. Un peu plus loin nous trouvons une information
sur les GR et nous nous dirigeons vers le GR 11A. Traversons la Marne qui en ce
mois de janvier est proche de déborder, ce qui n'est pas tout à fait normale.
Puis nous entrons dans Nanteuil par la rue du bac. A la petite place avec un
parking, nous prenons à gauche la rue Alexandre Morlot, puis la petite rue de
l’église sur la gauche. Je fais un petit détour pour voir l'église. Je me rends
compte que la rue sans issu est atypique, petite cour, maisons peut larges dont
tout l'espace est utilisé pour l'éclairage. Revenons sur nos pas. Remontons la
rue, prenons un cour moment la rue de Passy sur la droite, puis tout de suite à
gauche la rue de la Charrière. Longue rue grimpant sur le coteau, ici pas une
place de perdu, si l’appellation est ‘’champagne’’ on plante de la vigne entre
quatre murs, [Leur dos et leurs articulations
souffrent mais ils gardent le sourire. A Saâcy-sur-Marne, Nanteuil-sur-Marne et
Citry, les trois villages d'Ile-de-France qui bénéficient de l'appellation
champagne, les vendanges s'achèvent sur les 105 ha classés. Le rachat de la
production du meunier, du pinot noir et du chardonnay, est limité à 10300 kg
par hectare. Comme la plupart de ses collègues seine-et-marnais, le producteur vend
ses raisins à une maison. Extraie du Parisien 2013 http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/champagne-on-vendange-aussi-en-seine-et-marne-12-10-2013-3217375.php]
Laissons les rues et chemins adjacents poursuivons notre
grimpette. Nous arrivons à la rencontre du GR11A. Quittons le GR 14A partant sur la gauche devenant commun au 11A et prenons un peu plus haut sur la droite le chemin emprunté par le GR 11A. Nous sommes dans les vignes. Nous avons une belle vue sur les coteaux plantés de vigne. Nous débouchons sur un chemin formant Té prenons à gauche on se dirige vers le bois, à la fourche nous rencontrons le GR de Pays du Tour de l’Ormoy, prenons la branche de droite ‘’vers Charly’’. Nous entrons au cœur du pays de L’Ormoy [[Herbert de Vermandois, Comte d'OMOIS. L'OMOIS,
grimpette. Nous arrivons à la rencontre du GR11A. Quittons le GR 14A partant sur la gauche devenant commun au 11A et prenons un peu plus haut sur la droite le chemin emprunté par le GR 11A. Nous sommes dans les vignes. Nous avons une belle vue sur les coteaux plantés de vigne. Nous débouchons sur un chemin formant Té prenons à gauche on se dirige vers le bois, à la fourche nous rencontrons le GR de Pays du Tour de l’Ormoy, prenons la branche de droite ‘’vers Charly’’. Nous entrons au cœur du pays de L’Ormoy [[Herbert de Vermandois, Comte d'OMOIS. L'OMOIS,
PAYSAGES ET
CONTRASTES : L'OMOIS, une identité géographique qui
se conjugue avec diversité:
- Au-delà
de Dravegny, sur le domaine de Montaon, on devine derrière les massifs
forestiers, l'Abbaye d'Igny, lieu de contemplation et d'inspiration pour
l'écrivain Huysmans.
- Au
sud-est de Château-Thierry, jusqu'à l'extrême pointe sud de notre territoire,
s'affiche la Brie Galveuse. Ce terroir, aux traits
géographiques plus rudes,
possède le château de Condé-en-Brie l'un des fleurons de notre histoire locale.
Avec ses vastes fermes jadis fortifiées, comme seuls obstacles au vent
(heurtebise), il s'est fait apprivoiser par l'homme pour devenir terre de
culture et d'élevage avec une présence affirmée du vignoble dans la vallée du
Surmelin.Carte
pris sur http://omois.chez.com/geographie.htm
- Comme "une gracieuse
balafre" la Vallée de la Marne s'étire d'Est en ouest à la grande joie des
vignes et vergers qu'elle arrose !
L'OMOIS, DES RIVIERES :
Condé-en-Brie, à cheval sur la Dhuys,
est le centre d'une multitude de villages charmants surveillant la vallée du
Surmelin. Là, l'OMOIS est "comme l'eau, il est comme l'eau vive" ...
Une précieuse richesse que la ville de Paris a très tôt convoitée. C'est ainsi
qu'en 1862, elle a canalisé l'eau de la Dhuys (Pargny-la-Dhuys) et du Surmelin
réunis, dans un aqueduc souterrain qui traverse cinq départements (131 km) pour
rejoindre par gravité le
réservoir de Ménilmontant. L'ensemble de cet
itinéraire est synonyme de promenades et de verdure. Un sentier balisé (GR 14)
l'accompagne à flanc de coteau. L'Aqueduc, œuvre d'art du 19 éme,
approvisionne toujours la capitale en eau potable. On tenta plus d'une fois
d'empoisonner ses eaux ou de bombarder ses canalisations lors des grands
conflits de 1870, 1914/1918 et 1939/1945.
Trait d'union de 11 km entre Viffort et Azy, le
Dolloir alimentait autrefois plus de six moulins. Il arrose Essises, Montfaucon
et Chézy-sur-Marne où ses rives sont un lieu de promenade apprécié des
flâneurs.
L'Ourcq s'étire sur 85 km et prend
naissance dans le Tardenois. Canalisées à la Ferté-Milon, ses eaux réveillent
chaque matin les rues de la capitale.
Petit ruisseau pittoresque, l'Ordrimouille,
avec son nom qui
chatouille la curiosité, promène ses eaux entre Trugny et
Armentières où elles se marient à celles de l'Ourcq. Il tire son nom à
consonance bizarre des moines de Coincy qui à l'époque de l'abbaye,
"mouillaient" leur linge c'est-à-dire, le lavaient dans ce petit
ruisseau (l'ordre-y-mouille). http://omois.chez.com/geographie.htm]
Alternance de vigne et de bois,
nous sommes également sur le chemin de Saint jacques. Nous avons une vue
magnifique sur la vallée de la Marne. Un empilage de vallons. Nous arrivons à
une nouvelle fourche prenons à gauche, on contourne le bois puis le premier
chemin de droite. Nous coupons la D 84 que nous remontons un peu sur la gauche
puis le premier chemin sur la droite desservant en son départ quelques maisons.
La véranda
de l’une est garnie d’immenses géraniums en fleurs au mois de
janvier. Pour un moment nous quittons
les vignes pour la forêt. Nous retrouvons quelques champs certainement sans l’appellation
champagne, puis à une pointe de vigne le chemin descend sur la droite ainsi que
le GRP. Ne le louper pas, le balisage n’est pas très visible. Tout droit vous
n'irez nulle part. Nous poursuivons notre descente le chemin fait fourche et
nous prenons à gauche, attention pas de balises dans le sens de la marche. A la
fourche à trois dents nous prenons celle du milieu. Nous arrivons au village de
Charly sur Marne. [En 1749, la paroisse de Drachy
est réunie à celle de Charly-sur-Marne. Le nom de la ville est une forme
raccourcie de Charles, qui aurait été ainsi nommé car Charles Martel avait
un
de ses palais ici. En 858 Charles le Chauve, a accordé des droits à établir
l'abbaye féminine de Notre-Dame de Soissons, qui comprenait de vastes terres
seigneuriales de Charly, qui ont été affectés jusqu'à la révolution française.
Avant 1789, Charly n'avait pas de municipalité. Le village était géré par le
prévôt, de l'abbesse de Notre-Dame de Soissons. Après la révolution, en 1792,
l'ancien vicaire de Charly est devenu maire. Wikipédia] Nous sommes déjà
dans l'Aisne. Notre chemin devient rue de Rudenoise. Coupons la D 969 poursuivons en face nous
débouchons rue Emile Morlot que nous prenons à gauche. Une stèle à
l'emplacement de l'ancien lavoir nous apprend que Mr. Morlot, médecin, député et
maire a réussi l'obtention de
l'appellation champagne pour le sud de
ce département en 1908. [Louis-Émile Morlot est une personnalité politique
française né le 10 octobre 1859 à Charly-sur-Marne et décédé le 21 janvier 1907
à Paris. Louis-Émile Morlot fut conseiller général en 1886 et maire de Charly
(Aisne) de 1888 jusqu'à sa mort. On se souvient dans l'Aisne de l'ancien maire
de Charly-sur-Marne. Élu député radical-socialiste en 1896, il fit campagne
pour l'obtention de l'appellation « champagne » aux vins de la
Picardie méridionale, et obtint gain de cause malgré l'opposition farouche du
député de la Marne et ancien ministre Léon Bourgeois, radical comme lui, et les
manœuvres d'intimidation des vignerons champenois. Wikipédia.
manœuvres d'intimidation des vignerons champenois. Wikipédia.
Il ne subsiste aujourd'hui qu'une partie de l'église abbatiale Saint-Ferréol, construite au cours de la première moitié du XIIIe siècle. Les bâtiments
Cette église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1846.
Très endommagés par la Première Guerre mondiale, une
campagne de restauration se poursuivit de 1919 à 1930 sous la direction de
l'architecte Jules Tillet. Wikipédia] Après la place Saint Ferréol, nous
remontons sur la gauche par la rue du jeu d’Arc et passons devant un ancien
moulin ou pigeonnier, puis nous prenons un
chemin intra muros dur la droite se trouvant
devant le parking et le terrain du tir à l’arc. Ce chemin ne figure pas sur la
carte. Traversons le ru de Rochet poursuivons notre intra muros sur la gauche
entre des clôtures nous débouchons rue de la côte 204 que nous prenons à
gauche. Nous grimpons fortement et passons devant des équipements d’un parcours
de santé. Nous sommes de nouveau dans les vignes et apercevons le mémorial
américain. A la croix le balisage prend le chemin de droite et à la fourche la
branche de gauche, nous débouchons sur un
chemin formant Té prenons à droite.
Nous apercevons face nous Château Thierry. Je suis déçue, je ne vois pas les
ruines du château, nous apercevons que des immeubles. Le GR fait un détour et
pénètre dans la forêt. Au mémorial le GR 11A se divise en deux. La branche
principale à gauche poursuivant son parcours en Ile de France et sur notre
droite l’accès au chemin permettant de rejoindre Château Thierry. Prenons ce
dernier et passons devant le mémorial. Faisons une pose devant
ce monument qui
en impose. [Entre les mois de mai et juin 1918,
l’armée allemande lance une vaste offensive sur la Marne, c’est la
« seconde bataille de la Marne ». Les troupes allemandes attaquent et
s’emparent sans coup férir de nombreuses localités évacuées par la presque
totalité de leurs habitants avant d’atteindre finalement la Marne en juin
1918… Les pertes subies par les troupes alliées engagées dans les combats sont
immenses. Les
hôpitaux militaires débordent de blessés de tout genre.
Toute la région est dévastée, le centre ville et les différents quartiers
(Courteau, Saint-Martin, Vincelles…) de Château-Thierry sont pilonnés par
l’artillerie puis dévastés par les combats de rues. Essômes-sur-Marne (Sud de
Château-Thierry) et ses hameaux, Bouresches, Brasles et tous les villages
environnants sont transformés en champ de ruines. Beaucoup de valeureux
soldats américains (les summies) sont victimes des combats. Peu de temps
après
la guerre, les autorités américaines décident la construction d’un grand
monument commémoratif dans la région de Château-Thierry. Le site choisi est la
Côte 204 où se déroulèrent de violents combats en juillet 1918. Ce site, très
visible, domine la vallée de la Marne et l’agglomération. De plus, c’est à cet
endroit qu’a eu lieu, le 18 juillet 1920, la cérémonie de remise de la Croix de
la Légion d’Honneur à la ville de Château-Thierry.
Le projet est confié à l’architecte franco-américain,
Paul (Philippe) Cret (né à Lyon le 21.10.1876 et mort à Philadelphie le
8.09.1945).
Il crée une immense colonnade double à la fois sobre et imposante
implantée sur une majestueuse terrasse paysagère. Deux statues colossales, la
France et l’Amérique main dans la main et l’aigle des USA occupent les faces
Est et Ouest du monument. Des inscriptions en anglais et en français évoquent
les différents combats et rendent hommage aux soldats américains tombés pendant
la guerre. http://www.chateau-thierry.fr/equipement/monument-americain-de-la-cote-204]
Poursuivons notre balisage qui descend dans le parc, passons la barrière et
débouchons rue du
vieux chemin de Paris, nous entrons dans Château Thierry [L'origine du nom de la ville est inconnue. La tradition
locale l'attribue à Thierry IV, avant-dernier roi mérovingien, qui y aurait été
enfermé par Charles Martel, sans source fiable. Château-Thierry est le lieu de
naissance de Jean de La Fontaine et est située dans la région des batailles de la Marne. La région de Château-Thierry est
appelé le pays de l'Omois. La ville est divisée en différents
quartiers, dont la création est plus ou moins récente. wikipédia ] Au
carrefour nous prenons sur la droite
rue du réservoir, et à la fourche à droite
la rue du bas Courteau, coupons la rue Glane la rue fait fourche poursuivons la
même rue sur la gauche coupons la D 1003, puis à gauche la rue Quentin
Roosevelt, la rue fait fourche nous prenons à droite nous sommes toujours sur
le GR et je ne vois pas mon château. Nous prenons à droite la rue vieille qui
débouche dans la rue Aubry que nous prenons à gauche traversons l’avenue de
Paris D1 Quittons le GR 11A partant sur la droite, poursuivons en face par la
rue Jacques Hazard (chemin jacquaire) après quelques centaine de mètres nous
abandonnons le jacquaire et prenons à droite le sentier de dessous le faubourg.
Large chemin en sont départ devient sentier lorsqu’il tourne à 90 degrés. Nous
débouchons au carrefour avec un rond
point constitué d'une belle grille en fer
forgé et d'un lion doré. Prenons sur la gauche la rue Saint Martin la rue
grimpe vers l'église Saint Crépin [L'église
Saint-Crépin est la seule église de Château-Thierry, qui en comptait pourtant
trois sous l'Ancien Régime (détruites après la vente des biens nationaux, en
1793). Elle était initialement (au XVe siècle)
implantée hors des murs de l'enceinte, mais est maintenant située un peu à
l'est du centre-ville. La tour du clocher, haute de 36 m,
est visible depuis les rives de la Marne. Wikipédia.] A l’église nous
prenons à gauche la rue de la Madeleine puis à droite la rue Racine. Nous
débouchons avenue de Soissons que nous prenons à gauche puis à droite la rue
des Fère nous débouchons place Jean Macé au pied du château, [Point d'origine de la
ville moderne, le château domine
la vallée de la Marne. Construit à partir du IXe siècle,
il a été profondément remanié au fil du temps. Aujourd'hui, le vieux château
est un lieu de promenade et héberge un spectacle de fauconnerie.
Le château de Château-Thierry est un ancien
château fort, fondé au IXe siècle
par les comtes de Vermandois et remanié aux XIIe siècle
et au XIIIe siècle par les
comtes de Champagne, puis par Philippe le Bel au XIVe siècle
et enfin par Antoine de Bourgogne à la fin du
XVe siècle
et au début du XVIe siècle. Le
site du château occupe l'extrémité d'une longue butte isolée dominant de 45 mètres la vallée de la Marne. La Marne, axe navigable,
permettait la circulation de Paris vers l'est du royaume et le chœur de la
Champagne ; elle y croisait en ce lieu l'un des grands cheminements
nord-sud de l'est parisien qui reliait les cités de Troyes et de Soissons, sur
la route menant de l'industrieuse Flandre à la riche Bourgogne.
C'est une roche isolée de 50 mètres de hauteur s'étirant d'est en
ouest sur une
longueur de 350 mètres et une largeur variant de 60 à près de 100 mètres. Distante d'environ 200 mètres des rives de la Marne, elle servit d'assise à la
cité de Château-Thierry qui s'entoura en son temps d'une enceinte fortifiée.
Entre 1064 et 1124, des chevaliers au nom d'Hugues semblent avoir le contrôle
de forteresse, le dernier au nom de Thibaud II, comte de Champagne. D'après les
fouilles archéologiques, le château est dotée de sa première enceinte en pierre
avant 1130. De même, la tour Thibaud est modifiée au début du XIIe siècle. Il
faut attendre Thibaud IV,
comte de Champagne pour que la forteresse connaisse
de nouvelles importantes modifications. Les travaux ont lieu en deux campagnes.
Une première, entre 1222 et 1236, concerne le flanc nord du château. Les
courtines et les tours sont rebâties selon des modèles de l'époque et ont une
fonction strictement défensive. A la même époque, la ville est dotée d'une
nouvelle enceinte urbaine et la ligne d'enceinte nord du château s'intègre à
son tracé. Entre 1230 et 1253, la deuxième campagnes de travaux modifie le
tracé de l'enceinte du château au sud et lui ajoute de nouvelles tours. D'après
les équipements qu'elles comportent, ces nouvelles tours ont aussi une fonction
résidentielle. En 1285, le mariage de Jeanne de Navarre avec Philippe le Bel
marque l'entrée du comté de Champagne et donc de
Château-Thierry et son château
dans le domaine royal. Philippe le Bel engage d'importants travaux de réfection
ou de construction sur les forteresses et châteaux de l'ensemble de son
domaine. Dès la fin du XVIe siècle le château perd sa fonction de résidence
princière, malgré les quelques séjours de Louis XIII entre 1631 et 1635.
L'arrivée de Godefroi-Maurice de la Tour d'Auvergne, duc de Bouillon en 1651
n'y change rien. Les seuls travaux connus sont des travaux d'entretien. En 1813
et 1814,
les soldats de Napoléon lui donne son aspect actuel en abaissant les
murailles et en remblayant les bâtiments encore debout le long des courtines
afin de transformer la forteresse en vaisseau de pierre bardé de canons. Le 10
août 1813, par décret impérial, le site devient propriété de la ville, à charge
pour elle de l'intégrer aux promenades de la ville, une fois la guerre terminée.
Cette transformation en parc arboré sera faite dans les années 1860. Wikipédia]
si l’on remonte la rue Jean de la Fontaine nous y trouvons sa maison
Natale devenue un musée. [Immortel auteur des
Fables morales, Jean de la Fontaine à habité jusqu'en 1676 l'hôtel particulier
acheté par ses parents à Château Thierry
au pied du château. Elle fut tronquée aux XIX ème du portail d'entrée et de
la
tourelle du cabinet de travail de l'écrivain
pour élargir la rue. Dans le même esprit un parking fut créé au pied des
formications, rare exemple de murailles mérovingienne. N'étant plus soutenu par
son talus originel, tout un pan s'est effondré, manquant d'emporter le reste de
la maison de Jean de La Fontaine. P. 250 du Grand Bêtisier de l'Histoire de
France A. Dag'Naud Larousse. ] Je fais le tour du château, y pénètre et
puis qu'elle joie, j'y retrouve mes souvenir et les souterrains. Il se fait
tard, il faut rejoindre la gare. Nous sortons du château par la porte Saint
Jean [Cette porte est l'entrée principale du
château médiéval. Wikipédia] puis je me rends à la
porte Saint Pierre [de la fin XIIIe siècle, est un vestige du rempart urbain qui
entourait le bourg fortifié. Wikipédia] Après avoir photographié la porte monumentale avec
l'effigie de Jeanne d’arc et se promener dans le jardin médiévale désert durant
l’hiver nous descendons la rue du château, passons devant l’immeuble ou Victor
Hugo retrouvais ses amis, Nous arrivons
dans le quartier le plus animé de la ville [Le
centre-ville : C'est le cœur historique et touristique de la ville,
abritant presque tous les musées et monuments de la ville. C'est aussi un vaste
espace commerçant. Ce quartier fut partiellement détruit lors de la Première
Guerre mondiale. Au XIXe siècle, à partir de mentions du pagus otmensis
dans des textes de la période carolingienne, les érudits locaux ont nommé Otmus
l'ancienne ville
d'origine antique. Cette hypothèse s'appuie aussi sur
l'existence de monnaies mérovingiennes portant la mention Odomo Fit.
Ce nom proviendrait d’odomagus, qui indiquerait le rôle de marché de la
ville. La première mention du nom Château-Thierry (castrum
theodorici ou castellum theodorici) date de
923 dans les Annales écrites par Flodoard.
Maison Jean de la Fontaine |
Pendant
la période de la Terreur (29 octobre 1793), son nom fut changé et devint Château-Égalité
puis Égalité-sur-Marne.Après cette période, Château-Thierry reprit son
nom. Wikipédia] Nous prenons la rue du Générale de Gaulle sur la gauche
et passons devant La tour Balhan [Vestige d'un
hôtel urbain : l'hôtel du mouton d'or (construit par Jean Balhan en
1480). Elle est classée monument historique depuis 1926. La tour renferme une
cage d'escalier à vis, une ancienne chapelle et une salle de guet. Ce qui
reste, ou ce qui a été restauré du Fort Saint-Jacques, résidence des comtes de
Champagne qui le préféraient au château lorsqu'ils venaient, de Provins, passer
quelques jours chez nous. Une tour carrée de 33 mètres
de haut, surmontée d'un toit en forme de flèche octogonale couvert d'ardoises.
À l'est, deux tourelles rondes, pourvues de toits hexagonaux. À l'ouest, deux
petites pyramides triangulaires fixées sur la tour. Un escalier intérieur bien
conservé conduit à une chapelle gothique puis à l'ancienne chambre du guet et
enfin, au pied de l'échelle qui permet d'accéder à la plate-forme du campanile.
On célébra la messe dans la chapelle jusqu'à la Révolution. La tour Balhan, qui
tient

son nom de Balchan ou Balhan, maître du grenier à sel de Château-Thierry
à la fin du XVe siècle et
sans doute, donateur d'une cloche, a joué dans l'histoire de la ville bien plus
le rôle d'un beffroi que celui d'un poste de défense. Depuis 1874, deux cadrans
extérieurs complètent bien l'ensemble « horloge communale » dont la tour
s'est acquise le privilège au cours des siècles. wikipédia] Nous
traversons la Marne traversons au pas de course l’île traversons le petit bras
de la Marne, je ne marche plus, je cours. Au rond point je demande mon chemin.
Ouf j’en suis proche. Je prend l’Av. de la république puis à droite la rue
Wilson. La gare est au bout. Mon train dans cinq minutes et je n’ai pas mon
billet.
Quelques Photos en plus
Le Château

Quelques Photos en plus
Le Château
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