mercredi 2 septembre 2020

De la Seine et Marne Prom 16 Au porte de l’Aisne : Nanteuil sur Marne - Château Thierry


De la Seine et Marne au porte de l’Aisne

C'est un parcours assez simple, nous suivons le GR 11A nous faisant découvrir les vignes de champagne du Nord-Est de la Seine et Marne et du sud de l'Aisne. C'est une promenade pleine de nostalgie. Dans ma petite enfance, mes parents venaient chercher leur champagne et ceux de la famille dans Le village de Croûte sur Marne. J'ai la souvenance d'un arrêt à Château Thierry ou j'avais passé un fabuleux moment à jouer dans le château fort, avec un gamin que je ne connaissais pas. Nous inventions des histoires de chevaliers et échappions à nos poursuivants en empruntant les souterrains. Je ne souhaitais qu'une chose ; y retourner pour visiter les souterrains.

Prom 16 - Nanteuil sur Marne  - Château Thierry

Janvier 2018

 Parcours de gare en gare. Départ gare de Nanteuil -Saâcy. Attention pour ceux voulant se déplacer en voiture peut de place sur le parking de la gare.


Carte IGN                                 Trace GPS et Topo sans commentaires

Trace Randogps                              Le code mobile de cette randonnée est b322742

  Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Km   Temps    arrêt    V/d    V/g    Dénivelé
18     5h12       0h40    5,4     4,8      567 +                          

À la sortie de cette dernière en provenance du quai en direction de la province nous partons sur la gauche. En bout du parking nous trouvons un mémorial. C'est un wagon du dernier train en partance pour l’Allemagne. ["Ce Mémorial rend hommage aux 2.400 résistants et résistantes, extraits notamment de la prison de Fresnes et du Fort de Romainville, qui ont quitté Paris (Quai aux bestiaux de la Gare de Pantin) le 15 août 1944 pour l'Allemagne.
  Le 16 au matin, le train s'est arrêté dans la plaine de Luzancy car le pont ferroviaire enjambant la Marne avait été détruit par l'aviation britannique. Les prisonniers, encadrés par des SS, vont parcourir à pied plusieurs kilomètres pour rejoindre la gare de Nanteuil-Saâcy, de l'autre côté de la Marne, en traversant les villages de Luzancy, Méry, Nanteuil et Saâcy. Un autre train conduira,en une semaine, les hommes à Buchenwald et les femmes à Ravensbruck.
  La plus grande partie des hommes sera ensuite transférée dans l'enfer des camps de Dora, Ellrich et Nordhausen. 85% n'en reviendront pas.
  Pour perpétuer le devoir de mémoire, le Comité s'est proposé d'installer un wagon, sur un terrain proche de la gare. La Direction de la SNCF a immédiatement donné son accord à ce projet. Le Comité Central d’Entreprise a apporté son appui. La SNCF a retrouvé un wagon en bois (40 hommes - 8 chevaux) d'époque et qui a servi à la déportation. Elle l'a généreusement offert au Comité."  http://www.fnaut-paysdelaloire.org/article-inauguration-du-memorial-du-dernier-convoi-de-deportes-a-nanteuil-saacy-107314414.html] Nous prenons la D55
sur la gauche. Tout de suite avant la ligne de chemin de fer nous rencontrons le GR 14A en provenance du chemin vert à notre droite. Traversons les voies. Un peu plus loin nous trouvons une information sur les GR et nous nous dirigeons vers le GR 11A. Traversons la Marne qui en ce mois de janvier est proche de déborder, ce qui n'est pas tout à fait normale. Puis nous entrons dans Nanteuil par la rue du bac. A la petite place avec un parking, nous prenons à gauche la rue Alexandre Morlot, puis la petite rue de
l’église sur la gauche. Je fais un petit détour pour voir l'église. Je me rends compte que la rue sans issu est atypique, petite cour, maisons peut larges dont tout l'espace est utilisé pour l'éclairage. Revenons sur nos pas. Remontons la rue, prenons un cour moment la rue de Passy sur la droite, puis tout de suite à gauche la rue de la Charrière. Longue rue grimpant sur le coteau, ici pas une place de perdu, si l’appellation est ‘’champagne’’ on plante de la vigne entre quatre murs, [Leur dos et leurs articulations souffrent mais ils gardent le sourire. A Saâcy-sur-Marne, Nanteuil-sur-Marne et Citry, les trois villages d'Ile-de-France qui bénéficient de l'appellation champagne, les vendanges s'achèvent sur les 105 ha classés. Le rachat de la production du meunier, du pinot noir et du chardonnay, est limité à 10300 kg par hectare. Comme la plupart de ses collègues seine-et-marnais, le producteur vend ses raisins à une maison. Extraie du Parisien 2013 http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/champagne-on-vendange-aussi-en-seine-et-marne-12-10-2013-3217375.php] Laissons les rues et chemins adjacents poursuivons notre

grimpette. Nous arrivons à la rencontre du GR11A. Quittons le GR 14A partant sur la gauche devenant commun au 11A et prenons un peu plus haut sur la droite le chemin emprunté par le GR 11A. Nous sommes dans les vignes. Nous avons une belle vue sur les coteaux plantés de vigne. Nous débouchons sur un chemin formant Té prenons à gauche on se dirige vers le bois, à la fourche nous rencontrons le GR de Pays du Tour de l’Ormoy, prenons la branche de droite ‘’vers Charly’’. Nous entrons au cœur du pays de L’Ormoy [[Herbert de Vermandois, Comte d'OMOIS. L'OMOIS, 
sorte de "Principauté", englobait le sud du département traversé par la vallée de la Marne et dont Château-Thierry était le centre de rayonnement. Les limites de cette petite région se maintiendront jusqu à la révolution.
PAYSAGES ET CONTRASTES : L'OMOIS, une identité géographique qui se conjugue avec diversité:
- Au nord-est, le Tardenois. Contrée ancienne, où les lourdes terres brunes des cultures et pâturages flirtent avec les étendues sablonneuses plantées de pins et de roches géantes 
tendues vers le 
ciel comme un souvenir de préhistoire Coincy, Fère, Cierges). Plus loin, les plateaux ondulés sont coiffés de bois (Saponay, Rognac, Meunière, La Tournelle) et de forêts (Fère, Nesles).
- Au-delà de Dravegny, sur le domaine de Montaon, on devine derrière les massifs forestiers, l'Abbaye d'Igny, lieu de contemplation et d'inspiration pour l'écrivain Huysmans.
- Au sud-est de Château-Thierry, jusqu'à l'extrême pointe sud de notre territoire, s'affiche la Brie Galveuse. Ce terroir, aux traits 
géographiques plus rudes, possède le château de Condé-en-Brie l'un des fleurons de notre histoire locale. Avec ses vastes fermes jadis fortifiées, comme seuls obstacles au vent (heurtebise), il s'est fait apprivoiser par l'homme pour devenir terre de culture et d'élevage avec une présence affirmée du vignoble dans la vallée du Surmelin.Carte pris sur http://omois.chez.com/geographie.htm
- Comme "une gracieuse balafre" la Vallée de la Marne s'étire d'Est en ouest à la grande joie des vignes et vergers qu'elle arrose !  
L'OMOIS, DES RIVIERES :
Condé-en-Brie, à cheval sur la Dhuys, est le centre d'une multitude de villages charmants surveillant la vallée du Surmelin. Là, l'OMOIS est "comme l'eau, il est comme l'eau vive" ... Une précieuse richesse que la ville de Paris a très tôt convoitée. C'est ainsi qu'en 1862, elle a canalisé l'eau de la Dhuys (Pargny-la-Dhuys) et du Surmelin réunis, dans un aqueduc souterrain qui traverse cinq départements (131 km) pour rejoindre par gravité le 
réservoir de Ménilmontant. L'ensemble de cet itinéraire est synonyme de promenades et de verdure. Un sentier balisé (GR 14) l'accompagne à flanc de coteau. L'Aqueduc, œuvre d'art du 19 éme, approvisionne toujours la capitale en eau potable. On tenta plus d'une fois d'empoisonner ses eaux ou de bombarder ses canalisations lors des grands conflits de 1870, 1914/1918 et 1939/1945. Trait d'union de 11 km entre Viffort et Azy, le Dolloir alimentait autrefois plus de six moulins. Il arrose Essises, Montfaucon et Chézy-sur-Marne où ses rives sont un lieu de promenade apprécié des flâneurs.
L'Ourcq s'étire sur 85 km et prend naissance dans le Tardenois. Canalisées à la Ferté-Milon, ses eaux réveillent chaque matin les rues de la capitale.
Petit ruisseau pittoresque, l'Ordrimouille, avec son nom qui 
chatouille la curiosité, promène ses eaux entre Trugny et Armentières où elles se marient à celles de l'Ourcq. Il tire son nom à consonance bizarre des moines de Coincy qui à l'époque de l'abbaye, "mouillaient" leur linge c'est-à-dire, le lavaient dans ce petit ruisseau (l'ordre-y-mouille). http://omois.chez.com/geographie.htm]
Alternance de vigne et de bois, nous sommes également sur le chemin de Saint jacques. Nous avons une vue magnifique sur la vallée de la Marne. Un empilage de vallons. Nous arrivons à une nouvelle fourche prenons à gauche, on contourne le bois puis le premier chemin de droite. Nous coupons la D 84 que nous remontons un peu sur la gauche puis le premier chemin sur la droite desservant en son départ quelques maisons. La véranda de l’une est garnie d’immenses géraniums en fleurs au mois de janvier.  Pour un moment nous quittons les vignes pour la forêt. Nous retrouvons quelques champs certainement sans l’appellation champagne, puis à une pointe de vigne le chemin descend sur la droite ainsi que le GRP. Ne le louper pas, le balisage n’est pas très visible. Tout droit vous n'irez nulle part. Nous poursuivons notre descente le chemin fait fourche et nous prenons à gauche, attention pas de balises dans le sens de la marche. A la fourche à trois dents nous prenons celle du milieu. Nous arrivons au village de Charly sur Marne. [En 1749, la paroisse de Drachy est réunie à celle de Charly-sur-Marne. Le nom de la ville est une forme raccourcie de Charles, qui aurait été ainsi nommé car Charles Martel avait 
un de ses palais ici. En 858 Charles le Chauve, a accordé des droits à établir l'abbaye féminine de Notre-Dame de Soissons, qui comprenait de vastes terres seigneuriales de Charly, qui ont été affectés jusqu'à la révolution française. Avant 1789, Charly n'avait pas de municipalité. Le village était géré par le prévôt, de l'abbesse de Notre-Dame de Soissons. Après la révolution, en 1792, l'ancien vicaire de Charly est devenu maire. Wikipédia] Nous sommes déjà dans l'Aisne. Notre chemin devient rue de Rudenoise.  Coupons la D 969 poursuivons en face nous
débouchons rue Emile Morlot que nous prenons à gauche. Une stèle à l'emplacement de l'ancien lavoir nous apprend que Mr. Morlot, médecin, député et maire a réussi  l'obtention de l'appellation  champagne pour le sud de ce département  en 1908. [Louis-Émile Morlot est une personnalité politique française né le 10 octobre 1859 à Charly-sur-Marne et décédé le 21 janvier 1907 à Paris. Louis-Émile Morlot fut conseiller général en 1886 et maire de Charly (Aisne) de 1888 jusqu'à sa mort. On se souvient dans l'Aisne de l'ancien maire de Charly-sur-Marne. Élu député radical-socialiste en 1896, il fit campagne pour l'obtention de l'appellation « champagne » aux vins de la Picardie méridionale, et obtint gain de cause malgré l'opposition farouche du député de la Marne et ancien ministre Léon Bourgeois, radical comme lui, et les 
manœuvres d'intimidation des vignerons champenois. Wikipédia.
"Le buste actuel repose sur un simple socle de granit. Selon le Pays Briard le buste a été vandalisé en octobre 2012 (tête jetée à même le sol et certains éléments jetés dans le rû voisin). Les vandales pensaient sans doute trouver du bronze, mais il s'agissait d'une réplique en plâtre et en résine. Hypothèse : le buste à été fondu sous le régime de Vichy et le piédestal détruit après guerre." Danel Ca https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/monument-a-emile-morlot-charly/] Détournons nous du balisage en prenant sur la droite la rue du Gle De Gaule et arrêtons nous devant l'église Saint Martin [Erigé au début du XIIIème siècle, plusieurs fois remaniée sa façade fut entièrement transformée en 1904. La grande nef est romane de la fin des Carolingiens. Le sanctuaire fut ajouté en 1543. Le clocher en batière, élevé sur le chœur est de style romano ogival. (Panneau d’information)]. Traversons le village que j'ai trouvé assez vivant ou ont y trouve tout pour faire ses courses, et juste avant la gendarmerie nous prenons la rue Andrée Rossi dur la gauche, puis la première à droite après la gendarmerie, le chemin fait tout de suite fourche prenons le chemin le plus à droite il est
recouvert de béton. Nous traverserons qu’une petite partie du village de Ruvet par une sente intra muros, notre chemin devient rue A. Le Boucher traversons la rue de Ruvet faisons un esse droite, gauche et prenons la rue des Babets qui devient rapidement sentier, nous débouchons rue de Perpeigneux que nous prenons à gauche puis le premier chemin à droite. Remontons dans les vignes. Attention le balisage est intermittent et pas facile à suivre, les seuls emplacements pouvant servirent de support étant les poteaux en fer des têtes de rangées de vigne. Passer un premier carrefour et à la fourche, nous prenons à droite juste après une murette en gros cailloux de meulières. Avez-vous remarquez que sur l’autre rive il n'y a pas de vigne. Remarquez également que la terre n'est pas
crayeuse, ce n’est pas comme dans la région de Reims. Nous sommes toujours sur le GRP mais également sur le jacquaire. Le balisage de se dernier laisse un peu à désirer. Nous débouchons sur un chemin formant Té nous prenons à gauche GR et un balisage jaune, arrivé à une fourche à trois dents, prenons à droite. Je ne me lasserais jamais de ce paysage. Dommage qu'il faille se lever si tôt pour venir randonner par ici. C'est la raison pour laquelle je ne suis pas venue plus tôt dans le nord du département. Toute la semaine je me levais à cinq heures alors les week-ends je faisais la grâce mat jusqu'à 6 h00… Nous rencontrons le GR 14 en provenance de la droite, poursuivons sur le coteau. Notre chemin débouche sur un autre formant Té nous prenons à droite. Nous restons en limite du
village de Romény sur Marne. Notre chemin devient rue des Maintenons, nous coupons la rue Pierreuse et prenons en face la rue des Traversaines, nous débouchons rue de Moucherelle que nous prenons à gauche, nous débouchons dans une rue que nous prenons à gauche, avec l’information ‘’circuit des monts de Bonneil. Grimpons un peu et prenons le chemin cimenté de droite au niveau du réservoir d’eau. Le chemin fait un grand virage sur la gauche, nous nous approchons de la Marne. Nous avons pris de nombreux chemins entre les vignes cimentés. Vous
avez peut être remarquez également que certaine parcelles de vigne sont plantés sur une ‘’pelouse ‘’ j'en ai demandé la raison aux professionnels occupés à la taille. Il leur est recommandé d’utiliser le moins possible le désherbant, il laisse ou ils plantent de la prairie. Les deux ou trois premières années la vigne n'aime pas trop cela, puis le rendement redevient normal. Nous changeons de paysage. Fini la vigne bienvenu en forêt. Les GR 11A – 14 et pays de L'Ormois tournent brusquement à droite afin de contourner un emplacement de
caravanes et quelques constructions de villégiatures. Nous débouchons sur la D969 que nous prenons sur la droite. Nous longeons des pavillons constructions légères des années 1960, transformés en résidences principales. Prenons le premier chemin sur la gauche et lorsque l'on but sur la Marne nous prenons le chemin de halage sur la gauche. Remontons la rivière. On retrouve par ci, par là, quelques traces de peinture du jacquaire. Sur le coteau de gauche s'échelonne la vigne avec ses parcelles de terre et d'herbe donnant un patchwork
bicolore. Sur l'autre rive un château et des champs. [Après la fondation de l'abbaye de Saint-Pierre sur les bords de la Marne par l'ordre bénédictin, elle devient Chézy-l'Abbaye. L'abbaye brûle en 887 lors des invasions normandes. Au XIIe siècle, fuyant les combats entre les troupes de Louis VI le Gros et de Thibaud de Champagne, les moines reconstruisent l'abbaye au cœur du village. En 14 Après la fondation de l'abbaye de Saint-Pierre sur les bords de la Marne par l'ordre bénédictin, elle devient Chézy-l'Abbaye. L'abbaye brûle en 
887 lors des invasions normandes. Au XIIe siècle, fuyant les combats entre les troupes de Louis VI le Gros et de Thibaud de Champagne, les moines reconstruisent l'abbaye au cœur du village. En 1414 pendant la guerre de Cent Ans, afin de contrer l'envahisseur anglais, le village est fortifié et l'abbaye transformée en château fort, mais celui-ci est aussitôt incendié et sera définitivement détruit peu après la Révolution. En 1791, Chézy-l'Abbaye est devenue Chézy-sur-Marne. wikipédia] Nous entrons dans Azy sur Marne. Nous longeons les maisons construites en bordure du chemin de halage se dernier est arbitrairement fermé par une chaîne et des panneaux propriétés privées. Il est vrai que l'on peut avoir un doute, le balisage étant parcimonieux. La chaîne étant ouverte j'ai poursuivi ma trace. Arrivé à la
rue du bac nous retrouvons bien la marque rouge et blanche nous indiquant de tourner à gauche. C’est également le passage du GR 14 que nous abandonnons à cette même rue. Je reviens sur mes pas et prend la ‘’petite rue’’, puis la rue de la vallée sur la droite. Passons devant l'église et prenons sur la gauche la rue touristique de Gramont montant au point de vue du Mont de Bonneil. Nous avons semble t'il abandonné le GRP de l'Ormoi. A la sortie du village, après la rue sans issus de derrière les murs, nous abandonnons le jacquaire tournant à gauche poursuivons la rue et prenons sur la droite un chemin gravillonné, nous retrouvons les vignes. Nous passons au dessus du village de Aulnoy. Les vignes s’échelonnent sur le coteau et dés le sommet les cultures ou les bois
prennent le relais. Traversons un bois et retrouvons la vigne et une vue dégagée sur la vallée de la Marne. Au loin Château Thierry. Déception ; je ne vois pas le château. Je ne vois que des immeubles. En contre bas nous apercevons la magnifique église ou abbatiale d’Essômes sur Marne. Notre chemin descend rapidement débouche sur un chemin formant Té nous prenons à droite, le chemin longe les premières clôture d’Essômes. Nous arrivons au carrefour en forme de X écrasé, au niveau d’un point de vue avec un banc, nous prenons à gauche. Nous retrouvons une branche du jacquaire et toujours sur le GR 11A. De chemin nous passons à rue de l’observatoire. Traversons la D 1390 descendons vers l’ancienne abbatial, malheureusement en très mauvaise
état, par la rue de l’Abbaye [Ancienne abbaye. Fondée en 1090 par l'évêque de Soissons, Thibaut de Pierrefonds, pour les chanoines réguliers de saint Augustin. Par suite des ravages de la guerre de Succession de Champagne, Henri III de Champagne fit des dons aux moines pour réparer les dommages, ceux-ci comptaient le château d'Essômes et d'autres propriétés. Elle résista, en 1370 aux destructions de la guerre de Cent Ans, comme le siège de l'abbaye fut levé un 18 septembre, le 
nouveau patron fut Ferréol de Vienne alors que la dédicace précédente était à la Vierge. L'église fut de nouveau consacrée en 1548 par l'abbé Claude Guillart après une rénovation. Une rénovation par la venue de génovéfains se fit par réaction aux abandons de la commende mais une partie de la nef fut jetée bas en 1765 à cause de son état. L'église de l'abbaye a retrouvé son clocher-flèche perdu en 1812. Les travaux sur la toiture se finissent en 2012 par la restauration de cette flèche. L'abbaye est ouverte l'été avec la présentation d'expositions organisées par l'association de l'abbaye d'Essômes.
Il ne subsiste aujourd'hui qu'une partie de l'église abbatiale Saint-Ferréol, construite au cours de la première moitié du XIIIe siècle. Les bâtiments 
conventuels, la tour furent détruits après la saisie des Biens nationaux en 1793.
Cette église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1846.
Très endommagés par la Première Guerre mondiale, une campagne de restauration se poursuivit de 1919 à 1930 sous la direction de l'architecte Jules Tillet. Wikipédia] Après la place Saint Ferréol, nous remontons sur la gauche par la rue du jeu d’Arc et passons devant un ancien moulin ou pigeonnier, puis nous prenons un
chemin intra muros dur la droite se trouvant devant le parking et le terrain du tir à l’arc. Ce chemin ne figure pas sur la carte. Traversons le ru de Rochet poursuivons notre intra muros sur la gauche entre des clôtures nous débouchons rue de la côte 204 que nous prenons à gauche. Nous grimpons fortement et passons devant des équipements d’un parcours de santé. Nous sommes de nouveau dans les vignes et apercevons le mémorial américain. A la croix le balisage prend le chemin de droite et à la fourche la branche de gauche, nous débouchons sur un chemin formant Té prenons à droite. Nous apercevons face nous Château Thierry. Je suis déçue, je ne vois pas les ruines du château, nous apercevons que des immeubles. Le GR fait un détour et pénètre dans la forêt. Au mémorial le GR 11A se divise en deux. La branche principale à gauche poursuivant son parcours en Ile de France et sur notre droite l’accès au chemin permettant de rejoindre Château Thierry. Prenons ce dernier et passons devant le mémorial. Faisons une pose devant
ce monument qui en impose. [Entre les mois de mai et juin 1918, l’armée allemande lance une vaste offensive sur la Marne, c’est la « seconde bataille de la Marne ». Les troupes allemandes attaquent et s’emparent sans coup férir de nombreuses localités évacuées par la presque totalité de leurs habitants avant d’atteindre finalement la Marne en juin 1918… Les pertes subies par les troupes alliées engagées dans les combats sont immenses. Les 
hôpitaux militaires débordent de blessés de tout genre. Toute la région est dévastée, le centre ville et les différents quartiers (Courteau, Saint-Martin, Vincelles…) de Château-Thierry sont pilonnés par l’artillerie puis dévastés par les combats de rues. Essômes-sur-Marne (Sud de Château-Thierry) et ses hameaux, Bouresches, Brasles et tous les villages environnants sont transformés en champ de ruines. Beaucoup de valeureux soldats américains (les summies) sont victimes des combats. Peu de temps 
après la guerre, les autorités américaines décident la construction d’un grand monument commémoratif dans la région de Château-Thierry. Le site choisi est la Côte 204 où se déroulèrent de violents combats en juillet 1918. Ce site, très visible, domine la vallée de la Marne et l’agglomération. De plus, c’est à cet endroit qu’a eu lieu, le 18 juillet 1920, la cérémonie de remise de la Croix de la Légion d’Honneur à la ville de Château-Thierry.
Le projet est confié à l’architecte franco-américain, Paul (Philippe) Cret (né à Lyon le 21.10.1876 et mort à Philadelphie le 8.09.1945). 
Il crée une immense colonnade double à la fois sobre et imposante implantée sur une majestueuse terrasse paysagère. Deux statues colossales, la France et l’Amérique main dans la main et l’aigle des USA occupent les faces Est et Ouest du monument. Des inscriptions en anglais et en français évoquent les différents combats et rendent hommage aux soldats américains tombés pendant la guerre. http://www.chateau-thierry.fr/equipement/monument-americain-de-la-cote-204] Poursuivons notre balisage qui descend dans le parc, passons la barrière et débouchons rue du
vieux chemin de Paris, nous entrons dans Château Thierry [L'origine du nom de la ville est inconnue. La tradition locale l'attribue à Thierry IV, avant-dernier roi mérovingien, qui y aurait été enfermé par Charles Martel, sans source fiable. Château-Thierry est le lieu de naissance de Jean de La Fontaine et est située dans la région des batailles de la Marne. La région de Château-Thierry est appelé le pays de l'Omois. La ville est divisée en différents quartiers, dont la création est plus ou moins récente. wikipédia ] Au carrefour nous prenons sur la droite
rue du réservoir, et à la fourche à droite la rue du bas Courteau, coupons la rue Glane la rue fait fourche poursuivons la même rue sur la gauche coupons la D 1003, puis à gauche la rue Quentin Roosevelt, la rue fait fourche nous prenons à droite nous sommes toujours sur le GR et je ne vois pas mon château. Nous prenons à droite la rue vieille qui débouche dans la rue Aubry que nous prenons à gauche traversons l’avenue de Paris D1 Quittons le GR 11A partant sur la droite, poursuivons en face par la rue Jacques Hazard (chemin jacquaire) après quelques centaine de mètres nous abandonnons le jacquaire et prenons à droite le sentier de dessous le faubourg. Large chemin en sont départ devient sentier lorsqu’il tourne à 90 degrés. Nous débouchons au carrefour avec un rond
point constitué d'une belle grille en fer forgé et d'un lion doré. Prenons sur la gauche la rue Saint Martin la rue grimpe vers l'église Saint Crépin [L'église Saint-Crépin est la seule église de Château-Thierry, qui en comptait pourtant trois sous l'Ancien Régime (détruites après la vente des biens nationaux, en 1793). Elle était initialement (au XVe siècle) implantée hors des murs de l'enceinte, mais est maintenant située un peu à l'est du centre-ville. La tour du clocher, haute de 36 m, est visible depuis les rives de la Marne. Wikipédia.] A l’église nous prenons à gauche la rue de la Madeleine puis à droite la rue Racine. Nous débouchons avenue de Soissons que nous prenons à gauche puis à droite la rue des Fère nous débouchons place Jean Macé au pied du château, [Point d'origine de la
ville moderne, le château domine la vallée de la Marne. Construit à partir du IXe siècle, il a été profondément remanié au fil du temps. Aujourd'hui, le vieux château est un lieu de promenade et héberge un spectacle de fauconnerie.
Le château de Château-Thierry est un ancien château fort, fondé au IXe siècle par les comtes de Vermandois et remanié aux XIIe siècle et au XIIIe siècle par les comtes de Champagne, puis par Philippe le Bel au XIVe siècle et enfin par Antoine de Bourgogne à la fin du  
XVe siècle et au début du XVIe siècle. Le site du château occupe l'extrémité d'une longue butte isolée dominant de 45 mètres la vallée de la Marne. La Marne, axe navigable, permettait la circulation de Paris vers l'est du royaume et le chœur de la Champagne ; elle y croisait en ce lieu l'un des grands cheminements nord-sud de l'est parisien qui reliait les cités de Troyes et de Soissons, sur la route menant de l'industrieuse Flandre à la riche Bourgogne.
C'est une roche isolée de 50 mètres de hauteur s'étirant d'est en 
ouest sur une longueur de 350 mètres et une largeur variant de 60 à près de 100 mètres. Distante d'environ 200 mètres des rives de la Marne, elle servit d'assise à la cité de Château-Thierry qui s'entoura en son temps d'une enceinte fortifiée. Entre 1064 et 1124, des chevaliers au nom d'Hugues semblent avoir le contrôle de forteresse, le dernier au nom de Thibaud II, comte de Champagne. D'après les fouilles archéologiques, le château est dotée de sa première enceinte en pierre avant 1130. De même, la tour Thibaud est modifiée au début du XIIe siècle. Il faut attendre Thibaud IV, 
comte de Champagne pour que la forteresse connaisse de nouvelles importantes modifications. Les travaux ont lieu en deux campagnes. Une première, entre 1222 et 1236, concerne le flanc nord du château. Les courtines et les tours sont rebâties selon des modèles de l'époque et ont une fonction strictement défensive. A la même époque, la ville est dotée d'une nouvelle enceinte urbaine et la ligne d'enceinte nord du château s'intègre à son tracé. Entre 1230 et 1253, la deuxième campagnes de travaux modifie le tracé de l'enceinte du château au sud et lui ajoute de nouvelles tours. D'après les équipements qu'elles comportent, ces nouvelles tours ont aussi une fonction résidentielle. En 1285, le mariage de Jeanne de Navarre avec Philippe le Bel marque l'entrée du comté de Champagne et donc de 
Château-Thierry et son château dans le domaine royal. Philippe le Bel engage d'importants travaux de réfection ou de construction sur les forteresses et châteaux de l'ensemble de son domaine. Dès la fin du XVIe siècle le château perd sa fonction de résidence princière, malgré les quelques séjours de Louis XIII entre 1631 et 1635. L'arrivée de Godefroi-Maurice de la Tour d'Auvergne, duc de Bouillon en 1651 n'y change rien. Les seuls travaux connus sont des travaux d'entretien. En 1813 et 1814, 
les soldats de Napoléon lui donne son aspect actuel en abaissant les murailles et en remblayant les bâtiments encore debout le long des courtines afin de transformer la forteresse en vaisseau de pierre bardé de canons. Le 10 août 1813, par décret impérial, le site devient propriété de la ville, à charge pour elle de l'intégrer aux promenades de la ville, une fois la guerre terminée. Cette transformation en parc arboré sera faite dans les années 1860. Wikipédia] si l’on remonte la rue Jean de la Fontaine nous y trouvons sa maison Natale devenue un musée. [Immortel auteur des Fables morales, Jean de la Fontaine à habité jusqu'en 1676 l'hôtel particulier acheté par ses parents à Château  Thierry au pied du château. Elle fut tronquée aux XIX ème du portail d'entrée et de 
Maison Jean de la Fontaine
la tourelle  du cabinet de travail de l'écrivain pour élargir la rue. Dans le même esprit un parking fut créé au pied des formications, rare exemple de murailles mérovingienne. N'étant plus soutenu par son talus originel, tout un pan s'est effondré, manquant d'emporter le reste de la maison de Jean de La Fontaine. P. 250 du Grand Bêtisier de l'Histoire de France A. Dag'Naud Larousse. ] Je fais le tour du château, y pénètre et puis qu'elle joie, j'y retrouve mes souvenir et les souterrains. Il se fait tard, il faut rejoindre la gare. Nous sortons du château par la porte Saint Jean [Cette porte est l'entrée principale du château médiéval. Wikipédia] puis je me rends à la
porte Saint Pierre [de la fin XIIIe siècle, est un vestige du rempart urbain qui entourait le bourg fortifié. Wikipédia] Après  avoir photographié la porte monumentale avec l'effigie de Jeanne d’arc et se promener dans le jardin médiévale désert durant l’hiver nous descendons la rue du château, passons devant l’immeuble ou Victor Hugo  retrouvais ses amis, Nous arrivons dans le quartier le plus animé de la ville [Le centre-ville : C'est le cœur historique et touristique de la ville, abritant presque tous les musées et monuments de la ville. C'est aussi un vaste espace commerçant. Ce quartier fut partiellement détruit lors de la Première Guerre mondiale. Au XIXe siècle, à partir de mentions du pagus otmensis dans des textes de la période carolingienne, les érudits locaux ont nommé Otmus l'ancienne ville 
d'origine antique. Cette hypothèse s'appuie aussi sur l'existence de monnaies mérovingiennes portant la mention Odomo Fit. Ce nom proviendrait d’odomagus, qui indiquerait le rôle de marché de la ville. La première mention du nom Château-Thierry (castrum theodorici ou castellum theodorici) date de 923 dans les Annales écrites par Flodoard.
Pendant la période de la Terreur (29 octobre 1793), son nom fut changé et devint Château-Égalité puis Égalité-sur-Marne.Après cette période, Château-Thierry reprit son nom. Wikipédia] Nous prenons la rue du Générale de Gaulle sur la gauche et passons devant La tour Balhan [Vestige d'un hôtel urbain : l'hôtel du mouton d'or (construit par Jean Balhan en 
1480). Elle est classée monument historique depuis 1926. La tour renferme une cage d'escalier à vis, une ancienne chapelle et une salle de guet. Ce qui reste, ou ce qui a été restauré du Fort Saint-Jacques, résidence des comtes de Champagne qui le préféraient au château lorsqu'ils venaient, de Provins, passer quelques jours chez nous. Une tour carrée de 33 mètres de haut, surmontée d'un toit en forme de flèche octogonale couvert d'ardoises. À l'est, deux tourelles rondes, pourvues de toits hexagonaux. À l'ouest, deux petites pyramides triangulaires fixées sur la tour. Un escalier intérieur bien conservé conduit à une chapelle gothique puis à l'ancienne chambre du guet et enfin, au pied de l'échelle qui permet d'accéder à la plate-forme du campanile. On célébra la messe dans la chapelle jusqu'à la Révolution. La tour Balhan, qui tient 
son nom de Balchan ou Balhan, maître du grenier à sel de Château-Thierry à la fin du XVe siècle et sans doute, donateur d'une cloche, a joué dans l'histoire de la ville bien plus le rôle d'un beffroi que celui d'un poste de défense. Depuis 1874, deux cadrans extérieurs complètent bien l'ensemble « horloge communale » dont la tour s'est acquise le privilège au cours des siècles. wikipédia] Nous traversons la Marne traversons au pas de course l’île traversons le petit bras de la Marne, je ne marche plus, je cours. Au rond point je demande mon chemin. Ouf j’en suis proche. Je prend l’Av. de la république puis à droite la rue Wilson. La gare est au bout. Mon train dans cinq minutes et je n’ai pas mon billet.

Quelques Photos en plus
Le Château
 
















































 






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