lundi 2 décembre 2019

Randonnée Le Plus Loin Possible 2019 Etape 87 Villers le Lac - Les Seignes GR 5 & GTJ (grande Traversée du Jura-GR 509)

Villers le Lac - Les Seignes


mardi 27 aout

km     Temps     V/d    V/g     dénivelés
26       6:30         4                     942 +



Belle et bonne journée, pas trop chaude, cela change de la canicule du mois de juillet. Le responsable du gîte me communique le chemin des écoliers pour rejoindre le bas de Villers le Lac. Chemin que les écoliers ne font plus, transport en bus oblige. Aujourd'hui nos chères têtes brunes ou, blondes utilisent le bus. Il est devenu inconcevable qu'ils descendent en ville pour ce rendre à l'école dans le froid, sous la pluie et la neige. On n'est pas prêt de voir disparaitre la formule Bouger-Éliminer... Pas facile le chemin, qui coupe les virages de la route. Je comprends que les parents préfèrent le bus...

Je me suis senti bien plus à lèse, dans se gîte, chambre d'hôtes que le mois dernier dans le centre de Villers. La soirée fut bien moins guindée. En ville, lors du repas, qui n'était pas gastronomique, puisque (j'étais en 1/2 pension), j'avais tout de même les petits plats dans les grands, présentation impeccable avec tout ce qui faut de touche moderne en déco, on ne sait même pas si cela ce mange... Et puis on vous demande d'exprimer ce 
que vous ressentez comme goût en bouche !!! Hé j'suis pas venu jouer à la devinette, j'ai faim, à midi, je n'ai manger qu'un casse croûte ? Qu'elles sont les saveurs que vous avez ressenties ? Désolé mais avec l'âge mes papilles sont fatiguées et je ne ressens plus les détails de la bonne cuisine. Hé puis au niveau des repas je suis un peu lourd. Je mange pour vivre et non pas le contraire, il faut que cela aille vite, et je me régale aussi bien d'un casse croûte dans une bonne baguette croustillante, avec un jambon ou un pâté local, avalé en cinq minutes, que d'un merveilleux repas gastronomique dégusté en quatre heures. Que de temps de perdu... Voilà chacun son truc, pour moi cela n'a jamais été la cuisine, mais je comprends aisément que l'on puisse aimer la marche et la bonne cuisine. Ne vous méprenez pas je ne dis pas que j'ai mieux mangé chez l'un que chez l'autre, les deux repas étaient succulent. Je me suis surtout senti plus à ma place dans le haut de Villiers que dans le bas.


   
Carte IGN                                             Trace GPS & Topo sans commentaires

Trace Randogps                                              Le code mobile de cette randonnée est b313215          

En sortant du gîte, chambres d'hôtes nous prenons à gauche la route des Fins (D 215), jusqu'à la petite zone pavillonnaire, ou nous prenons également à gauche la rue Camille Joriot, desservant les maisons. Lorsque la rue tourne sur la droite, nous trouvons sur notre gauche un petit sentier descendant le long de la maison entre le mur et les barbelés. C'est le chemin que j'ai pris hier. A la fourche nous pouvons prendre à droite, nous arrivons sur la route de la cloison, au niveau de la petite rue des Fauvettes. Pratiquement face à nous dans les herbes un gros rocher et un sentier descendant dans la foret, (sur la gauche un 
numéro 4) ne le chercher pas sur les cartes il n'existe pas et sur la carte IGN ne chercher pas la rue des Fauvettes elle n'est tracé qu'en trait noir. Nous descendons et débouchons sur une route (rue de l'Essart au Clair, que nous prenons à gauche. Laissons sur la gauche la rue des Fauvettes, passons deux grosses maisons, dont l'une a un appentis avec une pelleteuse jaune, (l'information n'est valable que le temps que la pelleteuse sera là.) Nous descendons pratiquement jusqu'à la rue des Hirondelles sans la dépasser, on aperçoit sur la moitie de la rue des grilles de caniveau pour la 

récupération des eaux de pluie. Dans le prolongement des grilles sur la droite, nous trouvons un sentier fort rude et tout caillouteux, nous le descendons, longeons un réservoir d'eau de pluie et débouchons dans la rue de la Combe Verte que nous descendons elle débouche sur la D 215 (rue du quartier Neuf) que nous prenons à droite. Je trouve un passage intra-muros sur la gauche entre deux maisons le prend et descend les escaliers pour aboutir rue du lac que nous prenons à droite et retrouvons le GR. Nous débouchons sur la D 2E1 que nous prenons à gauche, traversons le pont au dessus du Doubs, 
depuis un mois il a l'air d'avoir repris de la couleur, mais surtout de la hauteur depuis le mois dernier. [A Villers-le-Lac, le Doubs forme le lac de Chaillexon (appellation française) ou lac des Brenets (appellation suisse) se composant de trois bassins dont les deux derniers forment les Gorges du Doubs. Il se termine par un entonnoir débouchant sur une chute de 27 mètres de hauteur, le Saut du Doubs. De Villers-le-Lac à Indevillers, le Doubs constitue une frontière naturelle entre la France et la Suisse sur une cinquantaine de kilomètres, sous forme d'un profond canyon dominé par des corniches et encaissé par endroits de près de 400 m. wikipédia]. Passons la petite zone 

commerciale, et prenons  la rue de la gare sur la droite, elle se termine en cul de sac, mais sur la gauche nous avons une petite rampe peu large que nous prenons, (attention la balise indique que l'on tourne à gauche un peu tôt et l'on risque de prendre l'allée menant à une propriété.) Nous aboutissons dans une nouvelle impasse, rue du soleil couchant (que j'ai en pleine face ce matin) poursuivons tout droit, nous arrivons à une intersection poursuivons tout droit rue Croix Blanche, passons la caserne des pompiers et le GR tourne sur la droite rue du stade. Par rapport à la carte le GR à été modifié. Le GR se poursuit au niveau du parc et des jeux d'enfants, les balises sont aux niveaux des panneaux d'informations sur les jeux et les barrières. Nous débouchons dans une nouvelle rue, (rue du col de France ) que nous prenons à droite, puis tout de suite à droite l'ancienne route menant en Suisse en direction de Neuchatel, le Loc, la chaux de fond, passons sous le pont de la D461, nous suivons la route, et a la fourche prenons à gauche, une route qui serpente en grimpant le montagne, c'est une route forestière, elle fait fourche, poursuivons tout droit. Traversons la ligne sncf dans le virage on abandonne la route pour un chemin grimpant dans les bois. Nous arrivons a un grand carrefour dans une clairière, nous prenons a gauche et 
 débouchons sur une route menant à une ferme, que nous prenons à droite. Nous arrivons à la ferme ou hameau du Prélot 1003m d'altitude. Nous quittons le bitume pour prendre un chemin sur notre droite, vers le Pralot, il débouche sur une route que nous prenons à gauche. Laissons une rue sur la droite, nous arrivons à la ferme de Gradoz Dessus, laissons la route de droite, menant à la ferme prenons celle de gauche. Dans la ligne droite un peu avant un transformateur électrique nous trouvons une borne indiquant une ligne à haute tension sous terraine avec le PK 52, le Gr quitte le bitume pour prendre sur la droite un chemin que l'on ne voit pas du premier coup d'œil. Sur la droite seul un poteau avec le fléchage nous l'indique. Le chemin peut utiliser par le randonneur se trouve sur une bande d'herbe entre deux prairies. On se dirige vers les arbres sur la gauche, le balisage se trouve sur des troncs isolés, remontons la prairie de gauche le long de la lisière, puis quittons cette dernière en franchissant la clôture électrique. Le chemin se poursuit en montant dans les bois. Après la prairie, nous débouchons sur la route au niveau du gîte d'étape Chauffaud sur Roche ancienne ferme bien rénovée et détaillée sur un panneau d'information [Elle témoigne de l'histoire du climat de la région et de la vie des hommes qui les habite. Elle est fonctionnelle, 

pour faire face aux rudes conditions mais elle est belle car adapté à leur environnement. Plusieurs fois centenaires, elle est le monument historique du quotidien. Sous son vaste toit suspendu par la charpente qui est une véritable œuvre d'art. Les poutres sont faites d'arbres entiers car il fallait abri télé grande famille du haut Doubs mais aussi le bétail et surtout le fourrage nécessaire à supporter les longs mois d'hiver. L'importante surface de couverture du toit à en outre pour utilité de récolter l'eau de pluie dans des citernes, l'eau courante n'étant pas si abondante dans ce pays karstique. Construite en 1777, la ferme "Chopart de sur la Roche" est maintenant monument historique pour sa façade en tavaillons (fine plaquette d'épicéa coupée dans le sens longitudinales, séchée, puis posée en quinconce.)  Depuis 1983 elle offre une deuxième jeunesse par ça reconversion en maisons d'hôtes. (Panneau d'information)]. Descendons jusqu'à la D 447 que nous prenons à droite. Après avoir traversé deux battisses l'une en face de l'autre le GR prend brusquement à gauche. Passons par le petit portillon et entrons dans la prairie, nous nous dirigeons plutôt sur la gauche vers deux sapins, le chemin se confond avec les layons créés par les bovins, on ne remonte pas vers la droite comme semblerait l'indiquer la trace au sol, mais plutôt sur la gauche, on devine un chemin dans le bois après la prairie et des marques sur la clôture en barbelés. Sortons de la prairie par un escalier, nous arrivons à une intersection de chemin, prenons à droite  ici c'est bien balisé. Nous grimpons et arrivons devant trois gros poteaux carrés avec une maison derrière. Nous sommes à la frontiere. Prenons sur la droite le GR et le sentier des bornes [Les bornes séparent la France et la Suisse dans un paysage commun. Telles des sentinelles 
immobiles, elles matérialisent encore aujourd'hui la frontière qui n'a cessé d'évoluer au cours de l'histoire. Installées à partir du XVIIe siècle suite à l'annexion de la Franche-Comté par la France, certaines ont été martelées durant les révolutions d'autres déplacer en 1819 pour marquer le nouveau tracé de la frontière internationale. Cela à permis au pays de délimiter précisément leur territoire et d'introduire des droits de douane. Ce protectionnisme a favorisé la contrebande transfrontalière. Panneau d'information] Nous empruntons un chemin qui grimpe dans la caillasse blanche, le long d'un petit muret délimitant certainement en plus des bornes, la frontière. Nous avons une trouée entre les arbres et une vue sur la vallée de Morteau. Nous débutons par la vingtième borne, la seule de notre parcours avec la fleure de lys coté Français, coté Suisse elles ont toute trois chevrons. Elle porte la date de 1819. [La frontière entre la France et la Suisse s'étend sur 572 kilomètres de longueur, à l'est de la France et à l'ouest de la Suisse. Wikipedia.
Le comté de Neuchâtel, devenu principauté puis canton suisse, possède une longue histoire que les bornes des hauteurs jurassiennes illustrent à leur manière. Dès 1408, le Doubs fut choisi pour limite entre la Bourgogne et le comté de Valangin (qui rejoindra le comté de Neuchâtel en 1592) de Biaufond au lac des Brenets. Cette partie de frontière ne bougera plus. Les confédérés occupèrent le comté de 1512 à 1529, mettant de l’ordre dans les délimitations de celui-ci. Entre 1524 et 1527, le tracé de la frontière des Brenets 
au Vitiau à Sainte-Croix fut finalisé et aborné avec le pal aux trois chevrons et la croix de Bourgogne avec briquets comme blasons. Cet abornement fut confirmé et complété en 1704 et 1766 par le Royaume de France présent aux frontières de Neuchâtel depuis 1678. En 1707, le roi de Prusse devint prince de Neuchâtel et de Valangin. La principauté prussienne réalisa en 1766, avec la France, l’abornement systématique de leur limite commune dont il reste encore plusieurs témoins intacts (blasons : chevrons/trois lys). Les bouleversements politiques enfantés par la Révolution française de 1789 toucheront Neuchâtel quelques années plus tard, durant la période napoléonienne. De 1806 à 1814, Berthier, Maréchal d’Empire, régna sur la principauté. Suite à la chute de Napoléon, les traités de Vienne et de Paris redessinèrent la carte de l’Europe. Neuchâtel devint officiellement, en mai 1815, le vingt-et-unième canton de la Confédération tout en restant (ou en redevenant) une principauté prussienne. Question 
 territoire, le nouveau canton s'agrandit de la commune du Cerneux-Péquignot. Toute la frontière franco-neuchâteloise, de Biaufond au Vitiau, fut révisée, adaptée (au Cerneux-Péquignot) et abornée plus densément en 1819. Les nouvelles bornes portaient le pal chargé de chevrons neuchâtelois et le lys de la restauration française. Un grand nombre de ces pierres subsistent le long de la frontière.
Le dernier acte, en 1848, sans conséquence sur le tracé de la limite, toucha les drapeaux des États limitrophes. Depuis lors, de part et d’autre du Doubs, flotte des drapeaux tricolores : bleu-blanc-rouge pour la France, vert-blanc-rouge avec la croix suisse pour Neuchâtel. Seule une borne aux Brenets illustre ce changement. Les 182 bornes placées entre rivière et montagne le long de 62 kilomètres de magnifiques paysages jurassiens livrent leur histoire page par page. Le comté de Neuchâtel, devenu principauté puis canton suisse, possède une longue histoire que les bornes des hauteurs jurassiennes illustrent à leur manière. Dès 1408, le Doubs fut choisi pour limite entre la Bourgogne et le comté de Valangin (qui rejoindra le comté de Neuchâtel en 1592) 
de Biaufond au lac des Brenets. Cette partie de frontière ne bougera plus. Les confédérés occupèrent le comté de 1512 à 1529, mettant de l’ordre dans les délimitations de celui-ci. Entre 1524 et 1527, le tracé de la frontière des Brenets au Vitiau à Sainte-Croix fut finalisé et aborné avec le pal aux trois chevrons et la croix de Bourgogne avec briquets comme blasons. Cet abornement fut confirmé et complété en 1704 et 1766 par le Royaume de France présent aux frontières de Neuchâtel depuis 1678. En 1707, le roi de Prusse devint prince de Neuchâtel et de Valangin. La principauté prussienne réalisa en 1766, avec la France, l’abornement systématique de leur limite commune dont il reste encore plusieurs témoins intacts (blasons : chevrons/trois lys). Les bouleversements politiques enfantés par la Révolution française de 1789 toucheront Neuchâtel quelques années plus tard, durant la période napoléonienne. De 1806 à 1814, Berthier, Maréchal d’Empire, régna sur la principauté. Suite à la chute de Napoléon, les traités de Vienne et de Paris redessinèrent la carte de l’Europe. Neuchâtel devint officiellement, en mai 1815, le vingt-et-unième canton de la Confédération tout en restant (ou en redevenant) une principauté prussienne. Question territoire, le nouveau canton s'agrandit de la commune du Cerneux-Péquignot. Toute la frontière franco-neuchâteloise, de Biaufond au Vitiau, fut révisée, adaptée (au Cerneux-Péquignot) et abornée plus densément en 1819. Les nouvelles bornes portaient le pal chargé de chevrons neuchâtelois et le lys de la restauration française. Un grand nombre de ces pierres subsistent le long de la frontière.
Le dernier acte, en 1848, sans conséquence sur le tracé de la limite, toucha les drapeaux des États limitrophes. Depuis lors, de part et d’autre du Doubs, flotte des drapeaux tricolores : bleu-blanc-rouge pour la France, vert-blanc-rouge avec la croix suisse pour Neuchâtel. Seule une borne aux Brenets illustre ce changement. Les 182 bornes placées entre rivière et montagne le long de 62 kilomètres de magnifiques paysages jurassiens livrent leur histoire page par page.Le comté de Neuchâtel, devenu principauté puis canton suisse, possède une longue histoire que les bornes des hauteurs jurassiennes illustrent à leur manière. Dès 1408, le Doubs fut choisi pour limite entre la Bourgogne et le comté de Valangin (qui rejoindra le comté de Neuchâtel en 1592) de Biaufond au lac des Brenets. Cette partie de frontière ne bougera plus. Les confédérés occupèrent le comté de 1512 à 1529, mettant de l’ordre dans les délimitations de celui-ci. Entre 1524 et 1527, le tracé de la frontière des Brenets au Vitiau à Sainte-Croix fut finalisé et aborné avec le pal aux trois chevrons et la croix de Bourgogne avec briquets comme blasons. Cet abornement fut confirmé et complété en 1704 et 1766 par le Royaume de France présent aux frontières de Neuchâtel depuis 1678. En 1707, le roi de Prusse devint prince de Neuchâtel et de Valangin. La principauté prussienne réalisa en 1766, avec la France, l’abornement systématique de leur limite commune dont il reste encore plusieurs témoins intacts (blasons : chevrons/trois lys). Les bouleversements politiques enfantés par la Révolution française de 1789 toucheront Neuchâtel quelques années plus tard, durant la période napoléonienne. De 1806 à 1814, Berthier, Maréchal d’Empire, régna sur la principauté. Suite à la chute de Napoléon, les traités de Vienne et de Paris redessinèrent la carte de l’Europe. Neuchâtel devint officiellement, en mai 1815, le vingt-et-unième canton de la Confédération tout en restant (ou en redevenant) une principauté prussienne. Question territoire, le nouveau canton s'agrandit de la commune du Cerneux-Péquignot. Toute la frontière franco-neuchâteloise, de Biaufond au Vitiau, fut révisée, adaptée (au Cerneux-Péquignot) et abornée plus densément en 1819. Les nouvelles bornes portaient le pal chargé de chevrons neuchâtelois et le lys de la restauration française. Un grand nombre de
 ces pierres subsistent le long de la frontière.
Le dernier acte, en 1848, sans conséquence sur le tracé de la limite, toucha les drapeaux des États limitrophes. Depuis lors, de part et d’autre du Doubs, flotte des drapeaux tricolores : bleu-blanc-rouge pour la France, vert-blanc-rouge avec la croix suisse pour Neuchâtel. Seule une borne aux Brenets illustre ce changement. Les 182 bornes placées entre rivière et montagne le long de 62 kilomètres de magnifiques paysages jurassiens livrent leur histoire page par page.Le comté de Neuchâtel, devenu principauté puis canton suisse, possède une longue histoire que les bornes des hauteurs jurassiennes illustrent à leur manière. Dès 1408, le Doubs fut choisi pour limite entre la Bourgogne et le comté de Valangin (qui rejoindra le comté de Neuchâtel en 1592) de Biaufond au lac des Brenets. Cette partie de frontière ne bougera plus. Les confédérés occupèrent le comté de 1512 à 1529, mettant de l’ordre dans les délimitations de celui-ci. Entre 1524 et 1527, le tracé de la frontière des Brenets au Vitiau à Sainte-Croix fut finalisé et aborné avec le pal aux trois chevrons et la croix de Bourgogne avec briquets comme blasons. Cet abornement fut confirmé et complété en 1704 et 1766 par le Royaume de France présent aux frontières de Neuchâtel depuis 1678. En 1707, le roi de Prusse devint prince de Neuchâtel et de Valangin. La principauté prussienne réalisa en 1766, avec la France, l’abornement systématique de leur limite commune dont il reste encore plusieurs témoins intacts (blasons : chevrons/trois lys). Les bouleversements politiques enfantés par la Révolution française de 1789 toucheront Neuchâtel quelques années plus tard, durant la période napoléonienne. De 1806 à 1814, Berthier, Maréchal d’Empire, régna sur la principauté. Suite à la chute de Napoléon, les traités de Vienne et de Paris redessinèrent la carte de l’Europe. Neuchâtel devint officiellement, en mai 1815, le vingt-et-unième canton de la Confédération tout en restant (ou en redevenant) une principauté prussienne. Question territoire, le nouveau canton s'agrandit de la commune du Cerneux-Péquignot. Toute la frontière franco-neuchâteloise, de Biaufond au Vitiau, fut révisée, adaptée (au Cerneux-Péquignot) et abornée plus densément en 1819. Les nouvelles bornes portaient le pal chargé de chevrons neuchâtelois et le lys de la restauration française. Un grand nombre de ces pierres subsistent le long de la frontière.
Le dernier acte, en 1848, sans conséquence sur le tracé de la limite, toucha les drapeaux des États limitrophes. Depuis lors, de part et d’autre du Doubs, flotte des drapeaux tricolores : bleu-blanc-rouge pour la France, vert-blanc-rouge avec la croix suisse pour Neuchâtel. Seule une borne aux Brenets illustre ce changement. Les 182 bornes placées entre rivière et montagne le long de 62 kilomètres de magnifiques paysages jurassiens livrent leur histoire page par page.Le comté de Neuchâtel, devenu principauté puis canton suisse, possède une longue histoire que les bornes des hauteurs jurassiennes illustrent à leur manière. Dès 1408, le Doubs fut choisi pour limite entre la Bourgogne et le comté de Valangin (qui rejoindra le comté de Neuchâtel en 1592) de Biaufond au lac des Brenets. Cette partie de frontière ne bougera plus. Les confédérés occupèrent le comté de 1512 à 1529, mettant de l’ordre dans les délimitations de celui-ci. Entre 1524 et 1527, le tracé de la frontière des Brenets au Vitiau à Sainte-Croix fut finalisé et aborné avec le pal aux trois chevrons et la croix de Bourgogne avec briquets comme blasons. Cet abornement fut confirmé et complété en 1704 et 1766 par le Royaume de France présent aux frontières de Neuchâtel depuis 1678. En 1707, le roi de Prusse devint prince de Neuchâtel et de Valangin. La principauté prussienne réalisa en 1766, avec la France, l’abornement systématique de leur limite commune dont il reste encore plusieurs témoins intacts (blasons : chevrons/trois lys). Les bouleversements politiques enfantés par la Révolution française de 
1789 toucheront Neuchâtel quelques années plus tard, durant la période napoléonienne. De 1806 à 1814, Berthier, Maréchal d’Empire, régna sur la principauté. Suite à la chute de Napoléon, les traités de Vienne et de Paris redessinèrent la carte de l’Europe. Neuchâtel devint officiellement, en mai 1815, le vingt-et-unième canton de la Confédération tout en restant (ou en redevenant) une principauté prussienne. Question territoire, le nouveau canton s'agrandit de la commune du Cerneux-Péquignot. Toute la frontière franco-
neuchâteloise, de Biaufond au Vitiau, fut révisée, adaptée (au Cerneux-Péquignot) et abornée plus densément en 1819. Les nouvelles bornes portaient le pal chargé de chevrons neuchâtelois et le lys de la restauration française. Un grand nombre de ces pierres subsistent le long de la frontière.
Le dernier acte, en 1848, sans conséquence sur le tracé de la limite, toucha les drapeaux des États limitrophes. Depuis lors, de part et d’autre du Doubs, flotte des drapeaux tricolores : bleu-blanc-rouge pour la France, vert-blanc-rouge avec la croix suisse pour Neuchâtel. Seule une borne aux Brenets illustre ce changement. Les 182 bornes placées entre rivière et montagne le long de 62 kilomètres de magnifiques paysages jurassiens livrent leur histoire page par page. http://www.histoiredebornes.ch/indexhistoire.html] Le chemin grimpe dans les cailloux,  nous sommes à 
1186 mètres d'altitude, le point le plus haut du sentier des bornes sera à 1216 m. Pratiquement tout au long de ce chemin nous aurons un muret. Nous passons la minuscule station de skie du Meix Mussy, je n'y est vu qu'un teleskie et une piste. (Hier sur le chemin entre Morteau et Villers, nous avons vu cette trouée avec à côté un pylonne rouge et blanc.) Nous avons une belle vue ; Sur la droite il me semble reconnaitre Villers, loin dans la brume peut être les Vosges, à moins que ce ne soit que des nuages... sur la gauche certainement Morteau. Par ici ce doit être le skie de fond et les raquettes qui prédominent je ne vois qu'une piste de skie de descente. Passons le pylonne de télécommunication, poursuivons notre parcours, une fois le pied en Suisse, une fois coté français. Le chemin fait fourche nous ne prenons pas le large chemin carrossable, poursuivons la crête nous passons à la borne 28. Nous longeons une route sur la droite et passons la borne 31. Nous rencontrons deux circuits vvt Suisse la Neuchâtel bike 56 et la Sibérie 
bike 756... puis le chemin de la contrebande avec comme emblème un pédalier. Nous sortons du chemin des bornes, de la foret et a la ferme que nous traversons nous retrouvons le bitume pour arriver au Petit Gardot. Nous longeons une habitation avec une sorte de chapelle, poursuivons par la route le long de deux rangers de clôtures électriques. Nous arrivons aux quelques maisons du Gardot et au grand parking un peu surprenant en ce lieu éloigné de tout, ce doit être un départ des pistes de skie de fond du val Morteau. Nous débouchons sur la D 48 que nous prenons à droite. Après un virage le balisage tourne sur la gauche en direction "des Feuves" et emprunte un chemin carrossable. Nous 
passons la ferme et la maison des Feuves, retrouvons le bitume et débouchons sur une route que nous prenons à gauche en direction de Meix Lagor. Juste avant cette maison (chambre d'hôtes) le GR tourne en angle aigu sur la droite, nous entrons dans le bois, après une centaine de mètres le chemin fait fourche nous prenons à droite et débouchons sur la 447 que nous prenons à gauche, en direction du Vieux Châteleu et du Mont Châteleu ainsi que le Belvédère et la grotte. Nous passons devant un chalet en bois ce trouvant sur notre droite, le GR quitte la route pour faire le détour par le Belvédère et la croix. Nous prenons le chemin formant un angle aigu dans la prairie en direction Grotte & Belvédère du 
la batisse carrée ressemble à une chapelle
Vion Billard, puis nous tournons sur la gauche et longeons le mur. Nous arrivons au bord de la falaise. Le belvédère se trouve sur la droite, je ne m'y suis pas rendu pour la simple raison que l'on nous indique pas la distance ou se trouve le belvédère, on nous indique grande cave derrière le mont et le Belvédère, je devais être fatigué pour ne pas me rendre compte que le Belvédère était à deux pas et je me suis contenté de la trouée des arbres, pour admirer le paysage sur la vallée de Morteau. J'ai tout de suite pris le chemin de gauche, nous rencontrons le balisage jaune et bleu, passons le petit muret et poursuis dans l'autre prairie. Nous dépassons la croix, nous offrant une nouvelle vu sur la vallée  de Morteau. Poursuivons le chemin en longeant la prairie. C'est le balisage jaune et bleu qui nous guide 
mais après un bosquet d'arbres nous retrouvons les marques blanche et rouge. Nous retrouvons la D 447 que nous poursuivons tout droit, jusqu'au hameau des Cernoniers passons entre les deux maisons  et dans le virage en angle aigu nous trouvons des informations poteau de Cernoniers 1090 m. Sur la droite le balisage jaune et bleu se poursuit vers La Couleusse, Louadey, Le GR quitte le bitume pour prendre un chemin gravillonné sur la gauche, en direction de Vieux Chateleux et Mont Chateleux. A la fin d'un virage nous quittons la route gravillonnée pour prendre sur la droite un chemin herbeux pénétrant dans la foret. Nous retrouvons un peu plus loin la D447 que nous prenons à gauche, longue 
route, ou je ne vois que de vielles marques de balisage à moitiés effacées. J'espère que le tracé n'a pas été modifié en passant par la foret et que la carte n'est plus à jour, depuis que j'ai retrouvé le bitume je ne fais plus trop attention au balisage. Ils ont simplement allégé le balisage, une marque toute neuve me rassure. Laissons une allée cimenté sur la gauche menant à la ferme des Charmottes. Continuons de grimper, passons l'auberge du Vieux Chateleux 1200 m, après le parking nous quittons le bitume pour prendre à droite un chemin le long du jardin d'une maison. Le GR contourne la maison. Le chemin grimpe gentiment et nous arrivons à une intersection de sentier, nous sommes au pré 
Fleur ou Champignon? Sur ce n'est pas du polystyrène
Jeannot (parcelle 32) le Gr tourne sur la gauche, il ma semblé intéressant de monter les 600 m menant au sommet du Mont Châteleu. j'ai donc continué tout droit par le balisage jaune et bleu se dirigeant vers le Rozet et les Gras. Nous laissons un premier chemin sur la droite, puis le balisage se divise à nouveau, laissons la branche de droite, Nous sommes au poteau Information Chateleux-Loge 1222 m poursuivons tout droit Belvédère-Mont Chateleux-sentier du Dôme (GR barré d'un trait blanc). Nous passons une carrière prenons à gauche montons dans un mauvais chemin mal empierré et avec des racines, il n'est pas facile GR barré et balisage jaune et
Mont Chateleux
bleu. Nous arrivons enfin au sommet 1300 m ou nous trouvons une magnifique vue sur le Jura et les Alpes qui se trouve à environ trois cent kilomètres de là. Moi je n'ai rien vue trop brumeux. mais sur les cartes on peut lire Chamonix, Mont blanc, Mont Viso (3841m à la frontière Italienne jouxtant la Frontière entre l'Italie et la France dans le Queyras). Nous redescendons par le même chemin, la descente est aussi dure que la monté (nous trouvons des framboises sauvages au pied du mont et ici les connaisseurs se donnent la peine de les ramasser). Je retrouve mon intersection avec le Gr 5 et la GTJ que je prends à droite, nous descendons dans une prairie, puis nous entrons dans un bois et butons devant des barbelés. Le GR prend à gauche remonte le talus et débouche sur la D447 que nous prenons à droite, poursuivons jusqu'au hameau du Nid du Fol 1065 m hameau que nous laisserons sur la droite. La route forme Té prenons à gauche, puis à l'autre intersection nous trouvons la D 404 formant un coude, tout droit la D404 se dirige vers la Suisse, poursuivons par la droite la D 404 en direction des Gras. Nous quitterons la départementale en prenant un chemin sur la gauche traversons une prairie en longeant plus ou moins la 
route, on se dirige vers un bois. Balisages du GR & du Jaune et Bleu. Il semblerait que le tracé ne soit plus à jour dans un coude du chemin ma trace quitte le balisage et poursuis tout droit. Mon topo orale me rappelle que sur la droite (chemin noté sur la carte c'est le Jaune et bleu partant sur les Cerneux et Les Gras), nous poursuivons tout droit et avons de la pub pour les gîtes des Seignes puis débouchons sur un large chemin carrossable formant Té avec le notre que nous prenons a gauche. Long chemin que nous abandonnerons à la rencontre de la route et des quelques maisons faisant gîte du hameau des Seignes.

 



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