lundi 2 décembre 2019

Randonnée Le Plus Loin Possible 2019 Etape 86 Besançon - Morteau - Villers le Lac

 Besançon - Morteau - Villers le Lac

lundi 26 aout 2019

Cette année je ne pensais pas faire de topo sur une grande ville, Besançon n'étant qu'un transfert entre des TER, mais voila la SNCF ma joué des tours. Seulement le réseau ferré, ma joué son tour habituelle des retards, oh pas grand chose seulement vingt petites minutes. Suffisant pour louper la correspondance de Morteau, et suffisant pour me faire perdre quatre heures. C'est que les trains, ou bus pour Morteau ne sont pas légion, vous loupez celui du milieu de matinée, il faut attendre le début de l’après midi.

Heureusement que j'avais prévu une promenade autour du lac de Villers, et que je n'avais pas pris le train du début d'après midi, me faisant arriver à Morteau autour de 16h00. Ce train (bus) loupé, le second pour Morteau me faisait arriver bien tard et il me restait plus qu'à prendre un taxi jusqu'à Villers, mais c'est plus d'une centaine d'euros. Quatre heures d'attente, enfin un peut moins, j'ai improvisé une promenade dans Besançon.




Visite de Besançon. 5 km. Je ne mets pas ma trace GPS sur le blog n'ayant fait que les rues principales.
Vous me direz, il y a bien plus à faire dans Besançon que la rue principale... C'est vrai. J'ai eu l’occasion de me rendre dans la région et de visiter cette ville, des rives du Doubs jusqu'à la Forteresse, nous y avons passé bien plus de temps. Sur les quatre heures, j'ai perdu une heure pour connaître la

solution qu'avait trouvé la SNCF pour me permettre de rejoindre mon point d'arrivé. D'après le chef de gare nous devions être trois, ce qui permettait de mettre un transport à notre
 disposition, mais je suis le seul à m'être présenté, alors rien ne fut fait. Un taxi en solitaire, cela coute une bonne centaine d'euros pour ce rendre à  Morteau...
J'ai attendu et me suis promené en ville. Ce blog est également fait pour découvrir, alors à vous d'approfondir le lieux que je n'ai fait qu'effleurer.Voici un site vous donnant une trace GPS vous faisant faire le tour  de la ville http://www.randogps.net/nb_telecharge.php?dep=25&num=37&file=gpx-trace.gpx 




Besançon : Entourée de collines et est traversée par le Doubs. Capitale de la région historique et culturelle de Franche-Comté.
Établie dans un méandre du Doubs, la cité joue un rôle important dès l'époque gallo-romaine sous le nom de Vesontio, capitale des Séquanes. Sa géographie et son histoire spécifique ont fait d’elle tour à tour une place forte militaire, une cité de garnison, un centre politique et une capitale religieuse.
Berceau historique de l'horlogerie française, Besançon a hérité de ce savoir-faire pour devenir un centre industriel important constitué d'entreprises innovantes dans le domaine des microtechniques, de la micromécanique et du génie biomédical. Ville universitaire, son université fondée en 1423 accueille chaque année plus de 20 000 étudiants ainsi qu'environ 4 000 stagiaires du monde entier au sein du Centre de linguistique appliquée.

Proclamée première ville verte de France, la capitale comtoise jouit d'une qualité de vie reconnue. Grâce à son riche patrimoine historique et culturel et à son architecture unique, Besançon possède un label Ville d'Art et d’Histoire depuis 1986 et ses fortifications dues à Vauban figurent sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2008.
Une première mention écrite de la ville est Vesontio par Jules César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, Vesentionem au Ier siècle av. J.-C., Visontione par Ausone et Besantionem IVe siècle par Ammien Marcellin. On a également retrouvé sur un portique dans la ville une inscription latine dédiée au dieu Mar(tis) Veso, divinité topique associée au site comme cela était fréquent chez les Gaulois. Le nom de la ville signifiait donc « le domaine du (dieu) Vesontios » d'après Delamarre. Au IVe siècle, un B remplace le V de Vesontio et le nom de la ville devient Besontio ou Bisontion, puis subit plusieurs transformations pour donner Besançon en 1243.
Durant le Moyen Âge, plus précisément entre le IXe siècle et le XIIe siècle, la ville est parfois surnommée Chrysopolis
 (« la ville d’or »). L’origine de cette appellation, qui apparaît dans un écrit de 821, n’est pas non plus bien établie : présence d’or dans le lit du Doubs, présence de nombreux édifices romains, plaisanterie « besan sum » (« je suis une pièce d’or »), rapprochement entre Byzance et Besançon, Chrysopolis ayant été dans l’Antiquité le nom d’un quartier de Byzance.
À la Belle Époque, alors que la ville connaît une intense activité thermale, elle est parfois appelée Besançon-les-Bains.
Elle est située plus précisément à la jonction de la région montagneuse d’élevage du massif du Jura et des vastes plaines cultivables fertiles franc-comtoises. La ville de Besançon s’inscrit également dans un site géographique naturel particulièrement remarquable. En effet, la cité s’est d’abord développée dans un important méandre du Doubs de près d’un kilomètre de diamètre, prenant la forme d’une boucle presque parfaite fermée et surplombée par le mont Saint-Étienne, une section du faisceau bisontin abrupt du côté de la ville, dont la pointe est intégralement coiffée de l’imposante citadelle de Vauban. Puis la ville a débordé de ce cadre initial (d’une altitude moyenne de 250 mètres) pour s’étendre dans une cuvette entourée de sept collines dont la plupart sont coiffées de forts. (wikipédia)


Je descends par le parc des Glacis, jardin public aménagé dans une partie des anciens remparts avancés du quartier Battant, il fait partie du réseau des sites majeurs de Vauban. Il permet un accès piéton en quelques minutes au centre-ville historique, depuis la gare, par la rue Battant, les quais de Strasbourg et le pont Battant, ou bien par le pont Robert Schwint. nous passons L'esplanade Colonel-Jean-Morin, dédiée au colonel Jean Morin (1893-1979), commandant de la résistance FFI en Franche-Comté entre 1943 et 1944.

Passe la Tour Montmart ; XVIIe siècle. Elle est encore appelée tour Carrée, tour du Berger ou tour du Cavalier de Battant.
La tour se dresse au centre du bastion de Battant construit par Vauban au
Cette tour est le vestige de l'une des deux tours-portes qui composaient la porte située dans le prolongement de la rue Battant vraisemblablement construite avec les fortifications du XIIIe siècle (cf les cahiers de la Renaissance du Vieux Besançon, cahier n° 5 consacré à Vauban à Besançon)
Elle a été conservée par Vauban qui l'a utilisée comme magasin dans le cadre de la ceinture urbaine de Battant terminée vers 1688.


Du jardin nous avons une belle vue sur la boucle du Doubs et le pont Robert Schwint.
Les jours de crue, la statue du Minotaure fontaine monumentale de 7m de haut en bronze, réalisé par l'artiste bisontin Jens Boettcher semble posée sur le Doubs. Cette sculpture-fontaine, coulée dans huit tonnes de bronze, est ancrée au pied du pont Denfert-Rochereau (Schwint). https://www.besac.com/tourisme-besancon/le-minotaure/43.htm
 Je poursuis par la tour Pelote


du 12e siècle. La ville se compose de deux ensembles distinctes le quartier religieux sur les pentes de la colline et l'ensemble de la boucle, protégés par la rivière, ainsi

que le quartier sur la rive droite du Doubs - actuel quartier Battant, fermé par une enceinte. Au 13e siècle de nouveau remparts double la totalité de ses lignes de défense il s'accompagne d'une muraille percé d'une dizaine de porte d'accès. Au XVème, l'apparition des armes à feu oblige au renforcement des fortifications. En 1475 de grands travaux sont entrepris près de la porte de Battant avec la  construction de la "Tour neuve de la

Pillote" qui doit peut-être son nom à la famille Pillotte à qui le terrain est acheté. Après la conquête française Vauban, chargé de la réorganisation des fortifications de la ville, conserve la tour et l'intégration rempart. (Panneau d'information). Je longe le Doubs par le quai de Strasbourg. Sur l'autre rive les imposants bâtiments barrant la place de la révolution. On a sut conserver les arcades. Je passe devant la synagogue : Monument historique.
 Une petite synagogue avait été aménagé en 1831 par l'architecte municipal Pierre Marmotte. L'accroissement de la communauté juive, présente à Besançon depuis le 14e siècle. Le grand rabbin projette un  nouveau lieu de culte. Le terrain est acquis en 1865. La synagogue est inaugurée le 18 novembre 1869 est achevé en 1871 son style néo-mauresque dans la veine de l'inspiration orientaliste en fait l'une des plus représentatives et des plus originales parmi c'est le bâti dans l'Est de la France sous le Second Empire. (Panneau d'information. Je traverse le pont Battant et pénètre sur la place de la révolution. C'est la plus grande place de la ville.

Son nom officiel de place de la Révolution, lui a été donné en référence à la Révolution française de 1830. Cette place s'appelait place du Puits du Marché au Moyen Âge puis place Neuve au XVIIe siècle, place de l'Abondance à la Révolution de 1789, place de la Révolution depuis 1904.
Elle est restée longtemps la place Labourey, en souvenir du supplice qu'un certain Barthélémy Labourey y subit un jour de 1618. La destruction de sa maison par décision judiciaire eu pour effet d'agrandir d'autant la place. Continuant à mépriser les noms

officiels, les Bisontins l'appellent aujourd'hui place du Marché. En effet, le marché de Besançon y est implanté depuis toujours. Il se trouve désormais dans le bâtiment couvert marché Beaux-Arts situé derrière le musée. Lors de la crue du Doubs de 1910, elle fut submergée par endroits par deux mètres d'eau à l'instar du reste du centre-ville. La place de la Révolution comprend un grand nombre de bâtiments typiques du XVIIIe siècle de trois ou quatre étages, en général des anciennes fermes et/ou des anciens commerces. L'ensemble des bâtiments aux façades élégantes encadrant la place sont bâtis en pierre de Chailluz de même que le pavage lui conférant son unité.
La fontaine de la place est l'une des plus belles fontaines de la ville. Elle date de 1854, elle fut réalisée par Alphonse Delacroix, également sculpteur de la fontaine Bacchus dans le quartier Battant. Elle comportait alors une vasque de 4 mètres de diamètre, brisée en 1860 et jamais remplacée. Très endommagée, la fontaine fut réparée au début du XIXe siècle. Lors des derniers travaux de réaménagement de la

place en 2005, elle fut réimplantée à quelques mètres de son ancien emplacement, réhabilitée et modernisée, elle égaye désormais la place par ses jeux d'eau et de lumière.
Ancien hospice du Saint-Esprit ce bâtiment appartient à l'ordre des Hospitaliers du Saint-Esprit installés à Besançon au début du XIIè siècle. Durant le moyen-âge leur établissement accueil malade vieillard voyageurs femme enceinte est orphelin sans distinction d'origine. Il ne reçoit plus ensuite que les enfants abandonnés qu'il prend en charge jusqu'en 1797 date, à laquelle il est transféré à l'hôpital Saint-Jacques. L'église est un édifice gothique du XIIIe augmenter

d'une chapelle du XVe privée sde son clocher pendant la Révolution. la nef unique large et basse voûtée sur sa croisées d'ogives semble remonter au 2e tiers du 13e siècle. La tour qui se trouve dans la cour de l'ancien hospice a été construite au 15e par Lambelet Vernier recteur du Saint-Esprit ; son cadran solaire est le plus ancien de Besançon. La galerie de bois sculpté chef-d'œuvre d'un artiste anonyme possède un riche décor dans l'iconographie encore influencé par le moyen-âge (monstres et dragons) et d'un témoignage précoce de l'introduction des formes de la Renaissance en Franche-Comté. En 1841 l'architecte byzantin Alphonse Delacroix réalise un portail néogothique qui prend la place du vieux porche, tandis que les aménagements intérieurs font disparaître un intéressant ensemble de fresques. (panneau d'information).
La fontaine monumentale qui orne la Place Jean Cornet est gravée de la devise de Besançon : "UTINAM", terme latin qui signifie "Plût à Dieu".
Elle remplace une fontaine installée en 1740 et détruite sous la Révolution.
réalisée par le sculpteur Pasche en 1900 d'après les dessins de l'architecte Saint-Ginest. C'est sur cette place qu'est né Hilaire de Chardonnet, l'inventeur de la soie artificielle, en 1839.  https://www.besac.com/tourisme-besancon/fontaine-de-la-place-jean-cornet/47.htm

 Petite promenade dans les rues

















Je regagne la gare par le quartier Battant et passe devant l'église ; L’église Sainte-Madeleine est une église-halle de style classique du XVIIIe siècle, du quartier Battant de Besançon, dans le Doubs en Bourgogne-Franche-Comté. Elle est reconstruite, entre 1746 à 1766, par l'architecte bisontin Nicolas Nicole, et dédiée à Marie de Magdala. Cette église de l'unité pastorale Saint Étienne, est classée aux monuments historiques depuis 1930, et abrite un orgue classé aux monuments historiques, ainsi qu'un musée de la vie passée du quartier de Battant.






















 Carte IGN                                                 Traces GPS et Topo

Trace Randogps                                         Le code mobile de cette randonnée est b313214

Enfin j'arrive à Morteau  vers16h10. Heureusement qu'il n'y a que 8 km, une bonne cote au départ, dure cote, mais apres nous restons relativement à plat ce qui m'a permis d'être à Villers autour de 17:30.
Besançon
Traverser le Parking et prenons soit la rue du Champ de foire ou la rue des marchandises nous débouchons rue de l’Helvétie que nous prenons à droite puis sur la gauche la rue Jean Claude Bouquet, puis à droite la rue du Trépied. Au rond point, nous prenons la rue Victor Hugo sur la droite, au nouveau rond point à l'angle de la clinique vétérinaire, nous prenons sur la droite la rue des prairies et à la fourche la rue des Clarines sur la gauche, nous retrouvons la rue des prairies un peu plus loin. A la sortie du hameau de la Tanche, nous prenons la route de droite à la fourche nous poursuivons tout droit. Nous entrons en foret, j'entame le premier virage ayant
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loupé le petit raccourci. je ne loupe pas le second mais j'en bave à monter perpendiculairement cette colline. Nous arrivons à une intersection avec un triangle boisé en son milieu, prenons à droite, après un large virage à gauche, nous entamons un virage plus serré sur la droite et trouvons un chemin sur la gauche que nous prenons. Sortons de la rentrer foret et longeons quelques prairies puis la grange. Nous débouchons route des cotes que nous prenons à gauche on rentre de nouveau dans la foret, nous sortons de la foret, après un pré, nous longeons sa lisière et débouchons sur une nouvelle route que nous prenons à gauche. Nous longeons de nouveau la lisière et trouvons sur la gauche un chemin que nous prenons nous traversons le bois, puis la prairie, nous passons le long d'un mur d'une maison et une clôture de barbelé, nous sortons dans la rue Camille Joriot de la zone pavillonnaire, poursuivons jusqu'à la route des Fin (D215 que nous prenons à droite.

 



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