Poursuite de mes promenades autour de la France Aujourd’hui nous parcourrons le Jura ; de Pont de Roide - Fessevillers GR 5 et GTJ
Encore une rude journée 31 km et 1200m de dénivelé positif sous trente cinq degrés à l'ombre. Je commence égallement à comprendre le rapport entre les kilomètres et les dénivelés. Cent mètres de dénivelés égalent un kilomètre sur le plat. Lorsque j'ai lu cela, je ne l'ai pas cru, ils exagères. Après les Pyrénées et maintenant le Jura, je me dis qu'ils ont certainement raison, mais je n'en suis pas encore certain. La chaleur (semaine de canicule), les dénivelés importants journellement, jumelés au trop nombreux kilomètres font que je souffre. A moins que se ne soit la vieillesse. Je suis arrivé tellement fatigué que je n'ai pas sauvegardé la trace réalisé. Ayant mal dormis comme à chaque fois que je suis en dortoir le lendemain j'ai tout effacé.
mercredi 24 juillet
En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte OpenStreet Trace GPS et topo sans commentaires Trace randogps
Le code mobile de cette randonnée est b313084
Carte VisioRando
Cliquez sur le rectangle à coté du numéro
km temps arret V/d V/g Dénivelé
30,5 9:30 trop nombreux 3,8 3,4 1278

dirige vers un
chemin en contre bas. L'abandonne, m'apercevant qu'il m'éloigne de ma trace. Découvre
après la clôture un petit sentier sur la gauche, ou un layon créé par les animaux,
me fait traverser un champ et
Le GR est sur l'autre versant |
les
engins de débardages ou les 4x4 ne sont pas passé ici depuis longtemps. Ce qui
me semble être une trace tourne brusquement sur la droite et m'éloigne de mon
but. Je coupe dans les ronces et le taillis en grimpant sur la gauche un mole,
un peut plus haut que le flanc de la montagne ou je me trouve pour voir de l’autre
coté, car là je suis perdu. Perdu en montagne. Sur ma gauche un profond ravin
ou se situe ma trace, tout droit les pentes abruptes de la montagne sans trop
d'espoir de trouver une route ma carte n'est pas assez précise, à ma droite un
semblant de chemin ou un laie forestière m'éloignant de ma trace. Faire demi
tour, et reprendre le Gr c'est un peut tard pour y
Un rien me ramène à la foret de Fontainebleau |
Nous sortons de la
foret, entrons dans la prairie et je retrouve une marque jaune et bleu, ou il
faut suivre la clôture et pas la grande allée. Je ne sais pas si c'est le même
qu'au départ, ou si c’est celle en provenance
n'est pas simple à suivre entre prairies et bois, les balises sont
trop espacées et les layons fait par les animaux sont trompeurs. Nous passons
de clôture en clôture et le balisage n'est pas suivi, et le chemin semble
sinueux. Les passages pour franchir les clôtures sont étroits et bardés de
barbelés, je fais des accros à mon sac. Enfin nous débouchons sur un chemin que
nous prenons à gauche. Nous descendons vers Montécheroux
[Montécheroux,
village berceau de la famille de Georges Cuvier (1769-1832) depuis
le 16ème siècle. La maison de la famille Cuvier est toujours
debout au centre du village et marquée de la date de 1461. Zoologiste
et paléontologue français de renommée mondiale il
fit des recherches en anatomie. http://liebvillers.free.fr/liebvillers/montecheroux.htm] C'est par dérision que le nom du célèbre promoteur de l'anatomie comparée et de la paléontologie au XIXᵉ siècle, ne me fait penser qu'au roches Cuvier de la Foret de Fontainebleau. Par le chemin de Raîchénes qui deviendra rue et
débouchons sur un rond point. Nous prenons à droite
la rue de la Pommeraie, passons la fourche et nous arrivons rue Grande (D36 E3)
que nous prenons à gauche, nous arrivons
au carrefour avec la D 121 . Sur la droite la direction de Saint Hippolyte). Il
faut remonter tout droit la D 121 en direction de Blamont sur une centaine de
mètres, puis prendre sur notre droite une petite rue bordée d'une l'église en
direction du cimetière, c'est la rue de Chamesol. Avant de sortir du village je
réajuste le niveau de mes bouteilles d'eau au cimetière. La route est en plein
soleil. Nous arrivons à Chamesol par la rue de Journal
(Il semblerait d’après la carte que cette extrémité de
Chamesol
se nomme ‘’Journal’’) et débouchons
sur la D 147, ou nous retrouvons le GR. Nous prenons à droite et sortons du
village, longue route ensoleillée bordée de Champs et de prairies nous coupons
la D 121 et prenons en face le chemin dans la prairie ou l’on nous dit que
saint Hippolyte est à 3 km. Je m'arrête quelques instants devant une borne
monolithe, haute borne sans gravure, mais avec un reposoir, pierre au ras du sol,
permettant de s'asseoir ou (comme dans le
Limousin permettant de poser (en équilibre) un cercueil afin que les servants
se repose).
J'y recherche un point d'eau, que je ne trouve pas. Nous poursuivons
notre descente en longeant le cimetière par la rue de la Chapelle. Nous
retrouvons la D 121 (rue sous la roche) à l'angle avec la rue de la gare que
nous prenons à gauche. Nous arrivons devant une placette herbeuse avec un bel
arbre. Je pensais traverser ce village pour faire quelques courses, mais comme
je les ai fait hier, je ne suis pas obligé de me rendre au centre ville.
Ayant un grand nombre de kilomètres et de dénivelés, je zappe ce
Chapelle du Mont |
village et
suis le balisage qui ne rentre pas en ville. Sur la petite place les Gr
prennent la rue de la Baumotte sur la gauche et tout de suite après un petit
sentier qui grimpe entre les maisons sur la gauche. GR GTJ et le jaune &
bleu, il tourne en angle aigu sur la droite longe les jardins avant de sortir
du village et de longer la colline, on revient parallèle à la rue
sans avoir
l’inconvénient des voitures. De nouveau nous sommes dans le taillis, nous
passons une cascade d'algues, ou pétrifiante et de mousses. Dommage avec la
sécheresse cela goutte doucement, suffisamment tout de même pour imprégner ma
casquette et mon maillot, il commence à faire chaud. Le chemin devient sentier,
nous montons un peu dans un sous bois. Passons une maison isolée. Nous sommes à
la Grosse Roche, 495m intersection de sentiers ou les Gr tournent en angle aigu
sur la droite vers Saulce-Cernay. Nous descendons par le chemin de la roche
dans les prairies, traversons un bois et nous débouchons sur la route
Point de vue de la Chapelle |
Dans la descente vers St.Hippolyte |
mouillé et à bien du mal à sécher, lorsque le gîte se trouve à
l'ombre.) toute cette partie se faisant sous le soleil, j'en profite
également pour faire ma pose du midi. (4h40 et 17 km,
600m de dénivelé positif). Nous arrivons à Soulce-Cernay, traversons le
Doubs faisons un esse gauche droite par la D 437 C (on abandonne le chemin de
Montbéliard pour remonter la rue (de la joux) nous grimpons de nouveau, dans le
virage nous quittons la rue pour prendre tout droit le chemin qui débouchera
sur la D 134 que nous prenons à gauche. Depuis que nous avons quitté le Doubs
nous grimpons les parties non bitumées se font dans les bois, les parties
bitumeuses plus large il faut aller chercher l'ombre, il fait trente cinq ou
trente six. La route fait une boucle une centaine de mètres plus loin nous
quittons le bitume pour prendre un chemin sur la gauche,
on a l'impression de
revenir sur ses pas. Nous sommes toujours sur les Gr. Nous retrouvons la route
que nous prenons à gauche. De 388 m au niveau du pont traversant le Doubs nous
voici à 525 m poursuivons la grimpette sur la route, dans une alternance de
bois, et de prairies. Dans le milieu d'un virage nous quittons de nouveau
le
un enfant, c'est donc qu'il y a du monde. Je n'ai presque plus
d'eau, je m'arrête et demande si je peux remplir mes bouteilles. Il
semblerait que la maison soit en pénurie d'eau, ou qu'elle ne soit pas
potable. Le robinet est condamné. Après un moment de craintes, ou de peur,
l'atmosphère se détend et l'on me donne tout de même et avec le sourire une
bouteille 1,5 litres d'eau. On discute un peu. Je resterais bien là, à l'ombre
de la terrasse. Je quitte ces braves personnes qui retournent se mettre au
frais, au plus profond de leur maison, moi je repars en plein soleil, avec mon
mal aux jambes,
gauche, nous redescendons. J'ai de
la chance un fil électrique sépare les deux champs ce qui me permet de suivre
se fil d’Ariane jusqu’à l'entré du bois, le chemin n'étant pas marqué au sol.
Après le bois nous débouchons sur une route face à la ferme de
Montsacier-Dessous, nous prenons à droite et retrouvons un balisage jaune et
bleu et une pancarte Fessevillers. Une information nous indique un ancien
cimetière anabaptiste [L'anabaptisme est un courant chrétien qui prône le
baptême du croyant, volontaire et conscient. Le mot vient du grec
ecclésiastique anabaptizein signifiant « baptiser à nouveau ».
Cette pensée est un point essentiel de la Réforme radicale, mais se retrouve
aussi parmi les vaudois, les bogomiles et les pauliciens, ainsi que dans
l'assemblée des chrétiens apostoliques de Thessalonique au XVIe siècle. Les
anabaptistes eux-mêmes considèrent descendre directement de l'Église primitive,
sans s'être jamais unis avec l'Église catholique. Le terme a aussi pris
historiquement un sens politique, car ce mouvement s'opposa au pouvoir
politique et
religieux en place en Rhénanie (révolte de Münster) et dans le
canton de Berne au XVIe siècle. Mais
la majorité des anabaptistes ne suivirent pas leurs frères et soeurs qui
usèrent de violence, et aujourd'hui ils constituent l'un des seuls groupes
religieux au sein duquel on a toujours prôné la non-violence, mais aussi la
non-résistance au nom de l'amour de Dieu et du fait que son royaume n'est pas
de ce monde. Voltaire et Tolstoï les citent souvent dans leurs œuvres. Tolstoï
ira jusqu'à largement adopter leurs préceptes et ceux des Quakers, bien qu'au
bout d'un cheminement personnel.
L'anabaptisme
aujourd'hui
Parmi les groupes
anabaptistes originaux encore présents, on retrouve principalement les
mennonites, les amish ou encore les huttérites.
L'anabaptisme se
veut un retour à la foi apostolique et non forcément un nouveau mouvement
religieux. Les anabaptistes seraient donc, d'après eux, ceux qui sont restés
fidèles aux enseignements bibliques et qui ont été appelés de certains noms en
France, tels les vaudois ou les albigeois.
La remise en question du baptême des enfants ou pédobaptisme est une
réflexion constante des Églises protestantes en Europe. On a assisté dans les
années 1950, puis dans les années 1970, à la croissance d'un mouvement en
faveur du report du baptême à un âge de pleine conscience. wikipédia] Longue la route qui descend, on se croit arrivé, c'est très
vallonné, on aperçoit quelques maisons en fond de vallée mais pas de village.
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html