lundi 2 septembre 2019

Randonnée Le Plus Loin Possible 2019 - Etape 1051 - Comus - Roquefixade

Comus - Roquefixade


mercredi 29 mai


Carte IGN                                           Trace GPS et Topo sans Commentaires

Trace Randogps                                                Le code mobile de cette randonnée est b313067

km  Temps   arret    V/d    V/g     Dénivelé
30   7h50      0h30                           1095 +

Départ 7h30 : Je profite de la demande du groupe de Francilien, rencontré hier au gîte faisant également le sentier Cathare, mais dans l'autre sens, pour partir de bonne heure. Les gardiennes ne dorment pas là, et ne reviennent que vers 8h00 - 8h30, après être passé prendre le pain frais dans l'un des deux villages de la vallée. Tant pis, pas de pain frais, je dirais même, pas beaucoup de pain pour une dizaine de personnes. Le café est en libre service, et il y a de quoi comblé avec les céréales, les deux tartines supplémentaires 
que j'aurais peut être pris en temps normale.
Ce matin je regarde la carte et voit que nous passons sur l'autre versant de la montagne. Hier, j'étais plutôt inquiet, le large chemin passait sur le flanc de de cette dernière avec un gouffre sans fond impressionnant "le pas de l'ours", me semblait au pied de la montagne enneigée. Je me posais la question, comment poursuivre, je ne voyais pas de sentier sur l’autre versant trop aride. Allons nous contourner la montagne par le haut et trouver de la neige ? Allons nous serpenter sur un sentier caillouteux et en dévers ? Glissant vers cette tranchée insondable ?
Il a beaucoup plut cette nuit et les hauts versants sont un peu plus blanc 
Toilette du veau dommage 3 secondes trop tard
qu'hier, je me dis cela ne va pas être drôle, cette partie de promenade. Je me souvient que je ne monte pas beaucoup plus haut, seul un petit morceau de ce parcourt pourrait être dangereux. Je me fais mon cinéma.

Me voila partie, je suis étonné, je n'ai pas trop mal aux jambes ce matin. je traverse le village et descend dans le bas de ce dernier. Surprises, j'aurai mieux étudié la carte j'aurais vu que je passais au milieu des gorges. Un beau chemin, bien large bordé d'un ruisseau, descend, descend, 
un peu frais ce matin
descend au centre de la terre, ou de l'enfer. "le styx" nous y accompagne. [le Styx a aussi pour objectif d'empêcher les morts de s'enfuir des Enfers. wikipédia]. Nous entrons dans les prémices des gorges de La Frau. Le chemin après les prairies s'enfonce dans la foret de Prades, puis fait fourche, laissons le chemin de lourza partir sur la gauche, poursuivons le GR. C'est impressionnant, ces parois dressées vers le ciel et la rivière de l'Hers coule au pied.  sur le chemin une salamandre transit de froid elle n'est pas prêt à voir le soleil avec ses parois verticales [
Les gorges de la Frau sont des gorges creusées par l'Hers-Vif dans son cours supérieur, dans le massif des Pyrénées. Elles s'étendent sur environ 3 km de longueur, et sont partagées entre les communes de Montségur (Ariège) en rive gauche, et Comus (Aude) en rive droite.

Elles sont accessibles par la route depuis l'aval, via la commune de Fougax-et-Barrineuf. Elles sont également traversées par un sentier de randonnée portant trois sentiers de grande randonnée (GR) à la fois : le GR 7B, le GR 107 et le GR 367 (« Sentier cathare »).
Les gorges de la Frau permettent la jonction entre le plateau de Sault au sud, et le pays d'Olmes au nord.
Les gorges de la Frau séparent le massif de Tabe, situé dans le département de l'Ariège à l'ouest, et le plateau de Sault, dans l'Aude à l'est. Elles sont constituées par le creusement de l'Hers-Vif une dizaine de kilomètres en aval de sa source environ. Le canyon mesure de 300 à 400 m de profondeur. Au sud, elles sont le prolongement du pays d'Aillou, nom donné à la 
terminaison occidentale et ariégeoise du plateau de Sault, tandis qu'elles permettent à l'Hers d'aboutir au nord en pays d'Olmes.
La délimitation précise des gorges est discutée : dans leur acception la plus étroite, elles se limitent à la portion de la vallée de l'Hers située entre l'extrémité de la route départementale n°5 au nord, à environ 700 m d'altitude, et le ruisseau du Basqui au sud, à 1 041 m d'altitude, soit une longue de 2,2 km. Elles peuvent être élargies à la section comprise entre la fontaine de l'Esqueille au nord (626 m) et les abords du village de Comus au sud (environ 1 150 m), pour une distance totale d'environ 5,6 km. Dans ce cas là, elles débordent donc sur le territoire de la commune de Prades. 
Le terme « Frau » renvoie à l'idée de « fracture » (frau est mentionné en catalan et occitan, et fragoso en espagnol). La mention erronée affrau 
       
       
   
   (exprimant une frayeur) a pu être employée par la suite. Le toponyme « la Frau » apparaît déjà sur la carte de Cassini, au XVIIIe siècle. Il est également employé par le sommet le plus proche du massif de Tabe, sur lequel s'appuient les gorges.
Les gorges de la Frau ont permis le passage de voies de circulations et de commerce anciennes, reliant les hautes contrées pyrénéennes (haute vallée de l'Ariège, Cerdagne) au piémont ariégeois et audois.
Aujourd'hui très boisé, le secteur a fait l'objet d'une exploitation forestière très importante par le passé, destinée à alimenter la construction navale au XVIIe siècle, puis les tonnelleries jusqu'à la fin du XIXe siècle. Le pastoralisme et l'industrie ont forgé les paysages au fil du temps. Le paysage des gorges de la Frau est un paysage d'escarpements parfois très abrupts et plissements, de nature calcaire. Les gorges constituent le point de contact entre les 

reliefs calcaires du karst de Sault et le socle cristallin et primaire du massif de Tabe, en partie entaillé par les mouvements glaciaires du Quaternaire. wikipédia]. A l'entrée des gorges de la Frau une pancarte nous annonce que Montségur est à 10 km, les gorges font au moins trois kilomètres, le large chemin devient sentier, c'est impressionnant. Notre chemin se rétréci ou s'élargie au gré de la montagne, nous sortons enfin de ce site remarquable qui pourrait provoquer de la claustrophobie, en débouchant sur la D5 route sans issu. Les gorges continuent en s’élargissant, peut à peu. Nous passons un espace de détente et remarquons une grande maison sur la gauche, le GR tourne également à gauche en direction de Montségur et Roquefixade il traverse, le petit hameau de Pelail. 

Beaucoup de maisons sont fermées. Je n'en suis pas étonné, comment rester dans ce creux sombre au pied des gorges. Malgré tout, je remarque une maison ouverte. Le chemin monte fortement vers Montségur, Nous sommes sur le chemin des Bonshommes. [Sur les traces des Cathares d'une longueur de 224 kilomètres, le GR 107, ou le « Chemin des Bonshommes », relie Foix, en Ariège, à Berga, en Catalogne, en une dizaine de jours.

Refusant le reniement de leur foi et la mort, les cathares allèrent chercher refuge en Catalogne. Le catharisme a laissé une profonde empreinte de tolérance, de liberté et d’ouverture d’esprit.

Le GR 107 mène en effet le randonneur à la découverte de vestiges de l’époque cathare et de sites naturels d’exception : le château de Foix, les ruines de Roquefixade, Montségur, symbole de l’ultime résistance des cathares face à l’Inquisition, l'église de Mérens, l'abbaye de Bellver de Cerdanya, le château de Gósol, le sanctuaire de Queralt. https://www.mongr.fr/sentier/10/gr-107-randonnee-sur-le-chemin-des-bonshommes]. Dans la descente vers Montségur une trouée dans la foret nous fait découvrir le pic rocheux surmonté de son château. Arrivé au pied du village de Monségur je ne comprends pas le balisage... [Le 16 mars 1244, au pied de la forteresse de Montségur, plus de 200 hérétiques qui ont refusé de renier la foi cathare montent volontairement sur le bûcher. Leur martyre marque la fin de la croisade contre les Albigeois.
Après vingt ans de violents combats, la croisade contre l'hérésie cathare 
avait abouti en 1229 à la soumission du comte de Toulouse. Mais les exactions des croisés venus du Nord suscitent la rébellion de nombreux chevaliers du Midi, les faidits. Ces seigneurs dépossédés par les croisés entrent en résistance au côté des hérétiques cathares. Bonshommes et faidits trouvent refuge auprès de forteresses comme Montségur, dont le seigneur est acquis à leur cause. Sur un piton rocheux au milieu des forêts de l'actuel département de l'Ariège, la forteresse héberge une centaine 
 d'hommes d'armes (des faidits) et leurs familles, ainsi que le seigneur du lieu, Raymond de Pareille. À l'extérieur, au pied des murailles, s'est constitué un véritable village cathare de 600 habitants avec son évêque, ses diacres et ses fidèles.
Le roi de France, qui n'est autre que Louis IX (plus tard Saint Louis), n'a aucune envie d'user son armée dans la conquête de Montségur. Chacun s'accommode donc du statu quo... jusqu'à un jour de mai 1242 où les chevaliers de Montségur apprennent que les inquisiteurs de la région ont fait halte dans un village voisin pour y passer la nuit.
Une trentaine d'entre eux se ruent sur le village d'Avignonet, près de 

Castelnaudary, et massacrent les onze inquisiteurs dont leur chef, le tristement célèbre Guillaume Arnaud. Le pape exige aussitôt qu'il soit mis fin à l'impunité de Montségur. S'ouvre le dernier acte de la croisade des Albigeois.
Le roi de France envoie à Montségur une armée de 4000 hommes sous le commandement du sénéchal Hugues des Arcis. Après plusieurs mois d'un vain siège, le sénéchal choisit d'attaquer la citadelle à l'endroit le plus difficile d'accès... et donc le moins défendu. Le seigneur du château décide d'entamer les négociations et se voit accorder :
– liberté pour tous les défenseurs catholiques,
– vie sauve pour les hérétiques qui se convertiront sincèrement,
– pas de pillage,
– délai de deux semaines avant la mise en oeuvre des précédentes conditions.

Mais plus de deux cents cathares, hommes et femmes, refusent de renier leur foi (leur nombre exact demeure inconnu). Ils sont menés vers un bûcher géant aménagé au pied de la forteresse, en un lieu aujourd'hui connu sous le nom de «Prats dels Crémats» (Champ des Brûlés). https://www.herodote.net/16_mars_1244-evenement-12440316.php]  
 [La croix de Ferrocas : (ferre-chien) Au 19ème siècle un forgeron de Montségur fait scandale à l'église pendant la messe, il fut expulsé par un paroisien. dans une auberge il déclara, qu'il était cathare et qu'il n'avait pas besoin du curé pour communiquer avec Dieu. Il fut menacé d'excomunication pour ses propos hérétiques. Le dimanche suivant il fit de nouveau scandale à la messe, et le curé l'excomunia et proclama que le cimetière serait interdit a ce mécréant. Lorsqu'il mourut vers 1860, il fut enterré "comme un chien" à l'emplacement de cette croix sur le chemin de Largentière.
La sorcellerie ne perdant jamais ses droits dans ses régions retirées le bruit se répendit que toute vache, mulet ou cheval, passant à proximité de cette tombe perdait instantanément sa ferrure. Pour apaiser ses croyance, l'église le réabilita et son corp repose maintenant au cimetière. Extraie panneau d'information.] A la rencontre de la route, ma trace comme sur la carte traverse le village. Sur le terrain, elle part à gauche, suis la route, puis tourne sur la droite par un chemin herbeux bien tondu, pour retrouver la départementale. Comme je suis contrarier par le balisage qui n'est pas très clair, a moins que je ne soit fatigué, je ne pense même pas à visiter le cœur du village. Au cimetière je retrouve un balisage, mais pas de GRP c'est peut être celui du pays de d'Olmes, on grimpe vers le château, par la départementale, que l'on quitte dans un virage en épingle pour emprunter la route en direction la Prade et la Benne, de bitume nous passons à chemin plus ou moins carrossable grimpant dans un bois. Le chemin entame un virage et longe une prairie, coupons la D9 puis laissons, l’entrée du château sur la droite, le chemin fait une fourche, laissons le GR 7b partir sur la droite et prenons les GR 107- du pays de d'Olmes et le GRP du massif de Tabe le tout étant balisé en blanc et rouge. Nous entrons dans la foret par un chemin assez plan sur le flanc de la montagne. Nous coupons de nouveau la D 9, le balisage suis la route par la droite. Je vois un sentier coupant se virage, malgré la croix je mi engage, évite la route et retrouve le balisage un peu plus bas. Le soir j’apprendrais que le propriétaire ne veut plus que l'on traverse ses terres. (Dans l'autre sens Montferrier-Montségur il semblerait que le GR soit détourné, une pancarte indique Montségur à gauche, alors que je viens de droite, et pourtant je suis de nouveau sur le balisage.) Nous coupons la D909 le chemin est longé par la rivière de la Touyre. Nous passons quelques habitations, dont les jardins bordant la rivière, ne sont pas agréable à regarder. Nous suivons un ruisseau, le chemin est catastrophique, boueux et glissant, il va falloir que je lave une seconde fois le bas du pantalon. Voir plus j'ai des traces de boue jusqu'au cuisses. Nous arrivons à Montferrier [Situé dans la vallée du Touyre et au pied du massif de Tabo (ou massif de Saint Barthélémy ), le village de Montferrier est un centre idéal d’excursions bien desservi par un réseau de sentiers balisés. Ces sentiers amènent les randonneurs, à travers un site d’une sauvage beauté, vers des lacs et des cascades magnifiques ou vers des vestiges historiques et préhistoriques, témoins d’une présence humaine très ancienne. Bien que le département de l’Ariège soit pauvre en ce domaine, les flancs du pic de Saint Barthélémy sont riches en monuments mégalithiques.


Croix datée des années 1670

 








L’EGLISE SAINT BARTHELEMY
Construite en 1212, l’église a été profondément remaniée et agrandie en 1609, la nef n’ayant été achevée et pavée qu’en 1668. Le vaisseau comprend deux nefs séparées par un grand arc surbaissé. Une autre chapelle a été ajoutée au XIX° siècle. Le clocher triangulaire, à ressauts qui prolonge la façade, est percé de six arcades contenant au total 9 cloches ce qui est unique dans le département. Ce type de clocher est appelé « clocher mur ».
L’église de Montferrier possède aussi quelques curiosités, parmi lesquelles trois dalles découvertes lors de fouilles et exposées au fond de l’édifice. L’une d’elles, de grande dimensions ( 1,30m/1,10m), est ornée d’une croix de Malte entourée d’un chapelet terminé par une autre croix de Malte de plus petite dimension. Les quatre coins sont ornés de fleurs de Lys. Cette dalle aurait pu être déplacée car la tombe qu’elle recouvrait  ne contenait que des fragments d’os épars.
Le village était autrefois entouré d’une enceinte fortifiée. On accédait à la cité par trois portes : la « porto d’abalh » (d’aval), la « porto d’amount » (d’amont) et la «  porto de la gleiso » ( de l’église). Les deux premières furent démolies en 1847 ; la troisième existe encore, elle forme l’entrée Est du porche de l’église. C’est une porte construite en arc brisé. Les pieds droits portent encore les gonds et les trous de la barre destinée à renforcer les ventaux. http://montferrier.fr/village-de-montagne/] Montferrier est un beau village, malgré les trente kilomètres, j'en fait le tour et reprend le Gr après quelques photos. (J'ai loupé Montségur, je ne voulais pas louper celui-ci.) La grimpette est dure de 720m nous passons à 849 m. Au départ c'est une route bitumée, puis un sentier grimpant dur, il est midi et le soleil se montre. Nous coupons plusieurs fois les virages de la D 209, nous passons en ligne droite et le sentier grimpe vraiment. Quittons la D 209 pour prendre la route de droite en direction du hameau du Sau (Saou) en occitan, le chemin tourne en équerre sur la droite. Nous avons une vue magnifique sur la montagne enneigé derrière nous. La chemin est beau et je ne vois pas la fourche. Le GR bifurque par un petit sentier sur la droite et descend après avoir franchi un portillon dans un sentier caillouteux. Je vois  bien la pancarte propriété privé mais je n'y prête pas attention. Je ne vois pas la grande croix rouge et blanche. Ce sont les chiens qui mon réveillés de ma léthargie. J'ai stoppé net et fait demi tour.  Entre les arbres nous apercevons l'autre versant de la vallée avec deux villages, d'après ma carte je suis bientôt arrivé. Cela gadouille pas mal sur le chemin, la descente en est dangereuse, le chemin est devenu ruisseau. 
L'arbre à fait une lucarne

(J’apprendrais le soir qu'il y a eu un orage hier soir de ce coté de la montagne). Je cherche un espace sec, à l'abri du vent et avec du paysage, trois choses impossibles à trouver dans cette descente. Je m'arrête bien plus loin dans une foret de sapin, l'endroit est humide, sans vue, mais à l'abri du vent du vent. je ne reste pas longtemps, j'ai vite froid. Nous débouchons sur la D 117 que nous prenons un cours instant sur la gauche, puis un sentier sur la droite, pas facile de traverser cette route il y a beaucoup de circulation. Nous regrimpons dans la foret, coupons la D 9a et arrivons au village de Coulzonne, que nous traversons. Le chemin fait fourche, j'avais prévu de prendre sur la droite pour passer devant la grotte de l'église catholique, mais je suis trop fatigué, et j'ai depuis peu une douleur au talon d’Achille, je poursuis par le chemin de gauche. Beau et large chemin, à flanc de colline longeant des prairies et des bois. Nous arrivons à la stèle [Seize fusillés sommaires ou morts au combat, tués les 6 et 7 juillet 1944 à Roquefixade (Ariège) par les forces de Vichy (Milice et GMR) ou les Allemands, retrouvés au lieu-dit Rambert, commune de Roquefixade le 7 juillet et identifiés à des moments différents : le 7 juillet, 16 septembre, le 12 décembre. L’attaque du maquis à Roquefixade était combinée entre les forces de Vichy et les Allemands. Les premières regroupaient des GMR venus de Toulouse ; des Francs gardes de la Milice de l’Ariège. C’était l’une des multiples expéditions entreprises par les MGR contre les maquis des régions de Montpellier ou de Toulouse, la seule, en tout cas, où il put se prévaloir d’une "victoire". À noter que dès le 5 juillet, Marty après avoir quitté Toulouse, était déjà à Mirepoix, au nord-est du département de l’Ariège afin de préparer les détails de l’attaque du lendemain.
Les forces de Vichy (environ 120 GMR et miliciens) donnèrent l’assaut le 6 juillet en début d’après-midi. Quatre autocars de couleur bleu marine arrivèrent à proximité de Roquefixade et, informés de la localisation du cantonnement des granges de Grézat, GMR et miliciens commencèrent à s’en approcher. Les miliciens attaquèrent le cantonnement par le sud et les GMR, par le nord et le nord-est depuis Péreille. Surpris, les FTPF improvisèrent la défense. Ils se répartissaient entre plusieurs groupes. Les forces de Vichy tuèrent des maquisards, massacrèrent des blessés, incendiant au passage plusieurs granges.  Les FTPF eurent douze morts et trois d’entre eux furent faits prisonniers. Les miliciens eurent officiellement deux morts. Tous deux occupaient un side-car 
 sur lequel un tir des FTPF fit mouche. En fait, ils eurent vingt-quatre ou vingt-cinq morts. Plusieurs témoins ont en effet constaté que le nombre de miliciens tués au combat était considérable. Extraie de http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article176326] Le chemin est bon et plan, il doit servir de liaison en 4x4 entre Roquefixade et Coulzonne, cela tombe bien je n'ai pas à forcer sur mon talon. Je rentre dans Roquefixade [Se substituant à Roquefixade, La Bastide-de-Montfort, nommée ainsi un temps en l’honneur de Simon de Montfort (vainqueur de la Croisade des Albigeois et auteur de la destruction du village et du 
château entre 1209 et 1212), était une bastide royale sans paréage bâtie en 1288 sur ordre du roi par le sénéchal de Carcassonne et de Béziers Simon Briseteste. Elle était voulue pour être un symbole de la victoire contre l'hérésie cathare. Le 6 juillet 1944, 82 partisans FTP sont attaqués par la Milice puis par les Allemands près du hameau de Coulzonne, sur la commune. 11 maquisards sont abattus. Le lendemain, les Allemands encerclent le village et y surprennent 5 autres maquisards, qui seront tués. Néanmoins, ce maquis 

continuera son action jusqu'à la libération de l'Ariège. La mairie et l'église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge (dont une grande partie du mobilier est inscrit aux monuments historiques) jouxtent la place du Village. Celle-ci est agrémentée d'une fontaine datant de 1884 et d'un lavoir couvert longeant la voie d'accès. Sur le chemin des ruines du château de Roquefixade dont l'existence est attestée depuis 1034 est visible une stèle.wikipédia] j'arrive directement au gîte, quelques randonneurs vaquent à leur occupations, ou se reposent, le responsable est absent, il revient dans une demi heure. Je pose mon sac et le laisse à la surveillance (informelle) des randonneurs assis à des tables au soleil. Je tente une petite visite du village et sur la place je découvre une fontaine. Je lave mes chaussures couvert de boue et mon pantalon, jusqu'au genoux. Revenu au gîte un peut plus présentable, je m'installe à une table au soleil.  








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