mercredi 2 janvier 2019

RLPLP 2018 GR 231 - 5 - 533 Etape 78 Rouge Gazon - Plancher Bas

Randonnée Le Plus Loin Possible 2018  Etape 78  Rouge Gazon - Plancher Bas


Je n’ai pas de chance avec les Vosges, le mois dernier c’est mon GPS qui me lâche, ce mois ci c’est mon téléphone et les 300 commentaires sur cette semaine de rando. Je suis dans l’impossibilité de vous décrire les petits détails de mon itinéraire. Vous trouverez dans l'article "Colmar" l'explication des divers signes, logos et couleurs utilisés par le club vosgien pour baliser leur sentiers. Dans les Vosges vous ne retrouverez pas la trace des GR sur les cartes IGN, sur le terrain vous ne retrouverez pas non plus le classique balisage Rouge et Blanc que l'on retrouve dans toute la France.


 
Le code mobile de cette randonnée est b311789
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


Rouge Gazon - Plancher Bas

jeudi 30 Aout 2018

Je paye aujourd'hui les excès d'hier.

 (Dans l'article Colmar vous trouverez à quoi correspond les cercles, les ronds, les rectangles, triangles et autres signes de couleur que l'on rencontre sur le parcours.)

Km   Temps   arret   V/d   V/g   dénivele +   alti maxi
30,8   7:20      1:30   4,2    3,5        775            1238


Se matin, il y a un brouillard à couper au couteau, on ne voit pas à 20 mètres. Je sorts de l'hôtel et cherche ma direction. Je doit monter à la tête des Perches ou l'on me vante des points de vues sur le lac. C'est le balisage bleu blanc bleu, avec un chemin partant à l’assaut de la montagne. Je commence ma grimpette dans un sentier plein d'herbe. Mes jambes refusent d'aller plus loin. A froid, ce n'ai pas possible, j'ai trop mal aux cuisses, et par les rochers, il faut plus de trois heures pour rejoindre le Ballon d'Alsace, hier j’ai vue que par l’autre coté il ne faut que deux heures trente. (Sauf que les deux

heures trente partent du col des Perches et qu'il me faut bien une vingtaine de minutes pour ne pas dire trente pour rejoindre ce carrefour.) De toute façon avec se brouillard je ne verrais rien. Je fais demi tour et reprend en sens inverse le GR 531 rectangle bleu, c’est le même chemin qu'hier. Me voilà arrivée au col des Perches, ou nous retrouvons le Gr 5

rectangle rouge que je prends à droite. Sur ce sentier à flanc de montagne, nous avons quelques points de vues, normalement sur le lac. Mais je ne vois que du brouillard. Nous rencontrons le Gr 5 F
(Que nous avons suivi du côté  de
Pont à Mousson.) Ce chemin à flanc de montagne possède certain passage sur des rochers qui ne sont pas facile, il y a même des caillebotis métalliques pour franchir des points difficiles. Mais cela n’a rien à voir avec hier, comme je suis fatigué, tout me semble dure. N’ayant pas mon topo oral je ne sais plus exactement ou ils se trouvent mais vous les passerez. Normalement nous avons des points de vues sur des lacs ; Le Grand et le Petit Neuweiher, même si ces lacs sont annoncés par des pancartes, je ne vois rien. Le Gr monte ou descend jusqu'au col des charbonniers, les montés même simple me semble difficiles, vraiment mes muscles prennent leur temps pour

s'échauffer. Ce sentier très minéral me semble très abrupt, mais avec le brouillard je ne vois pas la profondeur du vide. Je lève la tête, je ne vois rien, c'est un peu frustrant. Nous arrivons au col de Morteville. Je ne sais plus si c'est ici que l'on descend et comme le soleil déchire un peu le brouillard je me rends compte du vide et je me dis que si l'on doit descendre comme hier à 400 m pour remonter à 1200 cela va être une rude journée. Mais non, on descend jusqu'au col de Ronde Tête, à 1090 m (j’ai l’impression d’être en Angleterre ou le complément est avant le sujet, mais je ne suis qu’en Alsace. La langue Allemande construit peut être ses phrases de la même façon… Je plaisante bien sur, mais le rouge gazon et la 
ronde tête permet ce genre de subtilité.) Nous remontons. Ouf ce ne fera que 200 de dénivelé positif, et pas 600 comme hier. Au dernier col sur une pancarte de promenade local des petits malins on ajoutés au feutre la direction de la France et de l'alssess. (C’est le genre de subtilité que je ne comprends pas. Comme les alsaciens ne vont pas comprendre ma comparaisons avec l’Allemagne. Cela fait parti des petites choses qui me gênes, comme le nom des villages sous titrés en "parlé régionale" . Ici ou ailleurs en France. Ou encore le faite de parler le "patois local dans un lieu public" Comme dans le sud on ma fait remarqué dans un café, que je n'étais
pas d'ici. Ils parlaient tous Français pendant que je mangeais mon casse croute, ils se sont séparés et ont parlés patois. Frustrant on à l'impression que l'on se moque de vous. Remarquez simplement que si chacun reprend son parlé régionale mon périple serait vite terminé, ne comprenant pas ce qui ce dit dans les autres régions je ne tournerais qu'autour de l'Ile de France. Je commence à comprendre les politiques du coin, demandant une certaine autonomie depuis qu’ils sont devenus Grand Est et qu’il estime que la Champagne et la Lorraine sont plus pauvre...  

Même sur les trains régionaux, certainement affrétés par le département, il est affiché les deux mots. Quand je pense que nos Grands Pères sont morts pour la réintégration de l'Alsace et de la Lorraine à la France… Je ne suis pas contre nos racines, elles doivent survivre, je suis simplement contre le fait qu’ont les utilises dans des lieux publiques.)

 Un peut plus loin nous longeons un mur de pierres empilées sur deux niveaux. très long, bien empilé, d'une seul ligne, il ne me fait pas pensé à une séparation de parcelle agricole ou sylvicole comme ont en trouve parfois dans d'autres régions, il me fait penser au mur de la peste dans le Vaucluse séparent en 1720 la Provence de la FRANCE pour des raisons sanitaires. Dans ce cas il servait à empêcher la population malade et la mort de gagner toute la
France. Ici cela devait peut être servir de séparation entre la France et la France annexée. (C'est la pancarte un peu plus haut qui ma fait penser à cela.) Nous arrivons à un point de vue, bien sur on ne voit rien de rien. La grimpette du Ballon D’Alsace ne m'a pas paru insurmontable, Le sommet est aménagé par une allée cimentée. Sans rien voir je me retrouve face à la vierge qui est dans le brouillard, je fais malgré
tout le tour du sommet en suivant l’allée aménagée pour les touristes, passe aux points de vues équipés de lunettes ou de longue vue et d’une table d’orientation, ne voyant plus le balisage dans le brouillard je suis l'allée, sans trop regarder le GPS.


 

[Le ballon d'Alsace, qui culmine à 1 247 mètres d'altitude, est l'un des premiers sommets significatifs lorsqu'on aborde le massif des Vosges par le sud. Il offre ainsi un large panorama, la Forêt-Noire à l'est, le Jura, la trouée de Belfort et, par temps clair, la chaîne des Alpes bernoises, le mont Blanc au sud, et les crêtes des Vosges au nord.

Cela s’éclaircit un peu...

Côté est et nord-est, les pentes très raides de l'Oberalfeld, des roches de Morteville, du Birkel, offrent un aspect presque alpin, avec une végétation rabougrie, car l'enneigement y est souvent long et important. Les vents d'ouest étant dominants, c'est sur ce versant  que s'accumule la neige soufflée, pouvant former d'impressionnantes corniches ne disparaissant parfois que fin juin. (Malgré le brouillard on s’est rendu compte par le sentier à flanc de montagne de la vrai rudesse du terrain) Henri II de Lorraine, duc de Lorraine, a créé un élevage de chevaux en 1618 pour améliorer la race chevaline. Il est à l'origine du cheval lorrain, surnommé le haretard.
 
                                                              La monté au ballon

 Il a monté six étés durant sa jumenterie ducale au ballon d’Alsace à l’endroit dénommé la Jumenterie. La route reliant la vallée de la Moselle au nord aux vallées de la Savoureuse au sud et celle de la Doller à l'est franchit un col proche du sommet, à l'altitude de 1 171 mètres. La première de ces voies de communication a été voulue par le roi Louis XV. Le ballon d'Alsace et son massif ont longtemps formé une barrière difficile à franchir entre la Lorraine d'une part, et la Franche-Comté et la Suisse romande d'autre part. Côté lorrain, l'ancienne voie romaine de Metz à Bâle offrait un passage vers l'Alsace par le col de Bussang, mais ce trajet rallongeait considérablement le temps du parcours jusqu'aux reliefs du Jura. En août 1751, l'Intendance d'Alsace envoie son directeur des Ponts et Chaussées, Jean-Baptiste de Clinchamp, étudier la faisabilité d'une route passant par le ballon et permettant de relier la vallée de la Moselle à celle de la Savoureuse et à la Trouée de Belfort. Après la défaite de 1870 et l'annexion de la majeure partie de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine, le franchissement du ballon d'Alsace bénéficie d'un regain d'intérêt : si une liaison ferroviaire était établie, elle pourrait détourner par la France une partie du trafic international vers la Suisse et l'Italie, qui emprunte, faute d'alternative, la ligne Strasbourg-Bâle désormais allemande. La Chambre de commerce de Belfort soutient évidemment ce projet et elle organise un groupe de travail associant les autres chambres du Nord-Est, dans le but de peser dans la décision. Mais la réflexion est longue car elle implique la définition d'une ligne complète traversant la Suisse, avec des tunnels à percer dans ce pays, tandis que le franchissement du ballon se ferait lui aussi par un tunnel entre Giromagny et Le Thillot. Alors qu'en 1913, la CCI en est encore à organiser des conférences pour promouvoir ce projet, les estimations de coût mettent ce dernier à mal. En 1918, le retour à la France des provinces perdues rend le projet définitivement obsolète. un monument à la gloire de démineurs morts pour la France datant de 1950 ont été érigés au ballon d'Alsace. On peut aussi observer au sommet du ballon les restes d'anciennes tranchées de la Première Guerre mondiale. De nombreuses bornes de l'ancienne frontière entre la France et l'Allemagne (frontière de 1871 à 1918) restent visibles (avec les marques F côté France et D côté Allemagne (pour Deutschland) – ces dernières sont souvent effacées). Ces bornes matérialisent désormais la limite entre les départements lorrains et comtois d'un côté, et le Haut-Rhin de l'autre. wikipédia] J'arrive à  l’extrémité du ballon ou nous trouvons des informations. Nous pouvons rejoindre Belfort en huit heures par deux chemins différent : Le GR 5 rectangle rouge descendant le Grand Ballon (Il semblerait que nous n’ayons pas ce tracé sur la carte routière.) et par le GR 5f-7-59 en balisage Blanc et Rouge. Eh oui, on le retrouve ici en balisage classique. Ma trace me dit que je prends le GR 5, il faut que je retraverse le ballon que je passe de nouveau devant la vierge. [La Vierge du Sommet, Notre-Dame du Ballon, fut construite en 1862. Elle est l'accomplissement d'un vœu que fit Joseph Grisward, le locataire de la ferme du Ballon, un soir d'hiver 1860 où il fut pris dans une violente tempête de neige. Il promit à la Vierge de lui ériger une statue s'il en réchappait, et il fut fidèle à son vœu. La tradition dit que la statue fut dressée à l'emplacement d'une croix aujourd'hui disparue, qui dominait les vallées pour les protéger du choléra.]
   Le chemin fait un virage sur la gauche, passe devant la statue équestre de Jeanne d’Arc, [La statue équestre de Jeanne d'Arc fut commandée au sculpteur Mathurin Moreau par un industriel de Saint Amé, Napoléon Marchal. Cet ardent patriote entendait lancer un défi à la Prusse, qui avait annexé la Lorraine, et réconforter ainsi le coeur des nombreux Lorrains et Alsaciens venus s'établir dans la vallée de la Moselle après la défaite de 1871. Il avait d'abord prévu d'installer Jeanne d'Arc sur la Roche des Evaux qui surplombe la vallée des Charbonniers. Mais ce projet fut abandonné quand on s'aperçut que la statue monumentale, en bronze, ne pouvait être hissée au sommet de la roche, le sentier en zigzag qui y accédait étant trop raide et 

trop étroit. Napoléon Marchal la fit donc ériger en 1909 sur la chaume de la Jumenterie qu'il avait achetée et dotée d'un hôtel panoramique, avec vue magnifique sur la vallée des Charbonniers. Jeanne d'Arc regardait alors du côté de la France, semblant appeler la mère patrie à venir libérer les provinces perdues. Lorsque cela fut fait, en 1918, la statue fut retournée vers l'est. Il y a quelques années, elle fut déplacée pour être plus visible de la route, mais à peine était-elle posée à son nouvel emplacement qu'elle fut frappée par la foudre, qui brisa son épée et son étendard. Elle dut être réparée à Saint Maurice avant de reprendre sa place au sommet du Ballon, où elle continue à regarder du côté de l'est, non plus vers "l'ennemi héréditaire", mais vers l'Europe unie et enfin pacifique. http://www.ballons-hautes-vosges.com/histoire-demineurs-patrimoine.html Elle à été fabriqué 
par la société du Val d’Osne ayant fabriqué dès l'origine le mobilier urbain du métro parisien et qui continue à les fabriquer sous un autre nom. (note de l'auteur)] Nous suivons cette belle allée balisée en blanc et rouge. Une amélioration ici on reprend le balisage classique du Gr. Allez les Vosgiens un petit effort il ne reste plus qu'a baliser de cette couleur la distance du Donon à Ici pour que le GR 5 soit compréhensible aux Européens et qu’ils suivent le même style de balises d’un bout à l’autre de la France. C’est tout de même un sentier Européen, on à l’air de quoi ? avec ses rectangles rouge sur quelques kilomètres … Le GR 5 fait 2600 km avec des balises Blanches et rouge. Nous arrivons au col du Grand Ballon. Je me rends compte que j'ai mis une heure de plus par rapport au temps annoncé sur les panneaux, j’ai vraiment le contre coup d’hier. Je suis surpris que le Territoire de Belfort vienne jusque là. Je perds un peu le balisage pour me rendre au monument des démineurs, [Le Monument 
des Démineurs, inauguré le 7 juillet 1952, rappelle le sacrifice des 500 Français et des centaines d'Italiens, de Polonais et d'Allemands qui furent tués et estropiés en détectant les milliers de mines dont les Allemands avaient truffé le Ballon d'Alsace pendant la 2ème Guerre Mondiale. Cette oeuvre a été conçue par Messieurs Deschler, architecte, et Rivière, sculpteur, grand prix de la biennale de sculpture à Bruxelles. http://www.ballons-hautes-vosges.com/histoire-demineurs-patrimoine.html] Je  retrouve le balisage en traversant le parking et en entrant en foret. Rapidement nous quittons le GR 5 partant sur la gauche pour suivre sur la droite le 59 et GR 7 Je suis surpris de lire GR 7 après le col du Ballon D'Alsace. Ce GR nous l'avons suivi dans Le sud de la France. [Le GR7 suit approximativement la ligne de partage des eaux  qui sépare le versant mer Méditerranée du versant mer du Nord-Manche-Atlantique. Il commence au sommet du Ballon d'Alsace et se termine en Andorre. Nous connaissons ce GR nous en avons fait une partie entre Aire de Côte (Mont Aigoual) à Pic de Nore (Col de del Tap)] je quitte le GR 59 et le 7 avant le col du Stalon pour

prendre un raccourci. J'ai une partie de chemin sans balisage, du GR jusqu'à  l'abri de la Grande Goutte ou je dois retrouver  le rectangle vert du GR 533. Heureusement que j’ai mon GPS pour me guider, le site est en pleine exploitation forestière et je ne suis pas sur d'être sur une allée forestière, parfois j'ai du suivre le chemin du tracteur. Cela m'a fait gagner quelques kilomètres.  Je débouche au refuge de la Grande Goutte, à la surprise de garde forestier, préparant un bon feu pour les bûcherons travaillant en contre bas. Je contourne le refuge, suis un chemin d’exploitation et débouche sur une allée forestière que je prends à gauche. Je retrouve les petits rectangle vert. C’est une longue route relativement plane. Nous arrivons à une fourche prenons à gauche. Les routes portent des noms que
je n'ai pas retenu. Les Vosges ne me portent pas chance. Le dernier jours, il pleuvait et mon téléphone à  pris l'eau, j’ai perdu les données de mon topo orale. Je n’ai pas encore trouvé un imper étanche de l’extérieur, mais transpirant de l’intérieur c’est toujours un calvaire pour moi lorsqu’il pleut. Je me protège de l’eau extérieure, mais me noie dans la transpiration. Le chemin fait au moins une fourche avec une autre allée forestière. Nous prenons à gauche toujours le petit rectangle vert. Nous sommes dans l'envers  de Saint Antoine. Nous arrivons au Vieil

Etang, d’après  la carte ce n'est qu'une clairière, peut-être une zone humide. Avec le brouillard je ne peux pas vous dire le lieux, Nous sommes sur les pentes du Ballon Saint Antoine dans une belle foret de sapins et de hêtres [Le Ballon Saint-Antoine est un sommet secondaire du massif des Vosges méridionales, culminant à 1 128 mètres d'altitude, sur le versant nord de la Planche des Belles Filles. Au Moyen Âge, le lieu est dénommé « Froide Montagne ». Le ballon change de nom pour « Saint-Antoine » tout comme la vallée, la forêt, une source, une grotte et une chapelle situées aux alentours. Ce nom provient d'un 

ermite ayant vécu dans la vallée au IXe siècle. Les minerais métalliques sont exploités dans la vallée et sur le flanc de la montagne par les mines des environsentre le XVe siècle et le XVIIIe siècle.
Des charbonniers, verriers et agriculteurs développent également leurs activités grâces aux ressources tirées de la montagne et de la forêt de Saint-Antoine.
Une chapelle catholique est construite au XIXe siècle au pied du massif Wikipedia ]  Après deux grands virages nous arrivons à la station de ski de la Planche des Belles Filles, [très connu des 
cyclistes et amateur du Tour de France ou les coureurs sont arrivés en son sommet (1148m) en 2012 & 2014. La légende nous raconte que La Planche des Belle Filles doit son nom aux filles d’Auxelles qui ont fui l’envahisseur suédois au XVIIe siècle. Trahie par les traces dans la neige d’un enfant venu les prévenir du danger, elles se sont jetées dans l’étang de la planche. En rage. Le chef des Suédois aurait frappé et fendu un rocher du tranchant de son épée. (D’où la roche Fendu) https://www.territoiredebelfort.fr/sites/default/files/atoms/files/fiche_23_boucle_des_belles_filles.pdf Une statue en bois réalisée par un artiste local, Jacques Pissenem, illustre cette légende que la topographie rend improbable (il n'est pas possible de se jeter dans l'étang depuis le sommet).] Le sentier est à l’orée de la foret , longe la piste de luge d’été puis nous sortons du bois empruntons une piste stabilisé et passons sous les téléskis, notre piste se termine sur une aire de stationnement ou de stockage de bois, l'hiver peut être  de neige. Nous prenons un sentier sur la droite et suivons le 533 et le sentier des maquisards [Vous allez emprunter le ‘chemin de la mémoire’ réalisé par l’association du Souvenir Français.[Pendant la Seconde Guerre mondiale, un millier de maquisards s'y réfugient avant de lancer un assaut dans la vallée.] [Les minerais métalliques sont exploités par les mines des environs entre les XVe et XVIIIe siècles. Les mines du Laurier, situées entre le village de Plancher-les-Mines et la Planche des Belles Filles, sur un petit massif secondaire, ont permis d'exploiter deux couches de minerais, l'une de cuivre, l'autre de plomb. Ce filon est situé dans une grande faille dissociant deux roches volcaniques distinctes, les trachytes et les « brèches du Crémillot ». Il est exploité sur 300 mètres de longueur aux moyens de galeries à flanc de colline et de tranchées verticales. L'exploitation est irrégulière en raison d'un terrain fortement accidenté. Wikipédia] Nous descendons vers la tête ronde, le chemin n’est pas facile il est raviné, chemins et sentiers se succèdent toujours sur notre balisage vert. Nous arrivons au dessus d’Auxelles le Haut et je fais une pose à l’abri de la tête ronde, enfin le soleil à réussi à déchirer les nuages, je mange assit sur la marche de l’abri à regarder le paysage, malheureusement je ne verrai que les étangs du premier plan, Belfort est déjà dans la brume, mais il paraît que l’on peut voir le Jura et les Alpes. Moi je ne verrais que des formes grises, ne sachant pas si se sont les montagnes ou les nuages. Je m’endors au soleil. Il est 15h00 et je ne suis pas encore arrivée, il me semble que c’est encore bien loin. Le Gr traverse une prairie pour couper un virage. Franchissons la barrière et dirigeons nous vers la statue de
la vierge [Au Mont Ménard, la Vierge des Auxelles a été installée pour la remercier d'avoir protégé la population. Wikipedia ] dans le bas de la prairie nous retrouvons le chemin [Auxelles-Haut est maintenant un joli village bien situé pour être le point de départ de sentiers qui conduiront notamment le randonneur, par des crêtes plantées de beaux hêtres, au sommet de la Planche des Belles Filles, à 1 148 mètres d'altitude, d'où il aura une vue superbe sur toute la Trouée de Belfort, la Forêt-Noire vers l'est et, si le temps est dégagé, les pics des Alpes au-delà des crêtes du Jura, et particulièrement, le mont Blanc. Plus près, la lande du Mont-Ménard, très facilement accessible depuis le cœur du village, ou la Chaume du Querty, plus éloignée, offrent aussi de beaux panoramas et un grand dépaysement. 

Wikipédia.] Sortons de la prairie en franchissant la barrière, il faut remonter un peut le chemin carrossable et prendre le sentier sur la droite, cela nous évite la boucle. Nous passons un petit observatoire planétaire, puis un monument de la résistance, nous entrons dans Auxelles Haut par la rue saint Jean, au carrefour en patte d’oie nous prenons la rue des Bruyères , attention à ne pas louper la bifurcation du 533, on ne voit pas tout de suite qu’il tourne sur la droite dans un chemin desservant en premier lieu des maisons puis se trouve entre deux clôtures protégeant des prairies. (Je me suis rendu compte que je n’était plus sur le GR un peut plus loin lorsque les sentiers locaux se divisaient et que je ne voyais plus mon
 rectangle vert. Nous débouchons dans Auxelles le Bas par la rue des Corvées. (Je vous invite à lire l'histoire de ce village sur wikipedia.) Nous arrivons sur la D 12. Le Gr se poursuis par la C16 rue des Maisons du Bois. J’abandonne mon GR pour me rendre à ma chambre d’hôtes qui se trouve à Plancher bas. J’emprunte sur la droite la D16 (rue du Générale de Gaulle) dans le virage j’abandonne le bitume et poursuis tout droit par un chemin terreux s’appelant chemin de la vieille route d’Auxelles. Nous traversons un ru et débouchons sur la D 4 route d’Auxelles, les trois kilomètres mon paru bien long mais enfin j’arrive à Plancher Bas.

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