mercredi 2 janvier 2019

RLPLP 2018 GR 533 & GR 5 Etape 79 Plancher Bas Belfort

Randonnée Le Plus Loin Possible 2018  Etape 79  Plancher Bas - Belfort

Je n’ai pas de chance avec les Vosges, le mois dernier c’est mon GPS qui me lâche, ce mois ci c’est mon téléphone et les 300 commentaires sur cette semaine de rando. Je suis dans l’impossibilité de vous décrire les petits détails de mon itinéraire. Vous trouverez dans l'article "Colmar" l'explication des divers signes, logos et couleurs utilisés par le club vosgien pour baliser leur sentiers. Dans les Vosges vous ne retrouverez pas la trace des GR sur les cartes IGN, sur le terrain vous ne retrouverez pas non plus le classique balisage Rouge et Blanc que l'on retrouve dans toute la France.



Le code mobile de cette randonnée est b311790
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


vendredi 31 aout 2018

 (Dans l'article Colmar vous trouverez à quoi correspond les cercles, les ronds, les rectangles, triangles et autres signes de couleur que l'on rencontre sur le parcours.)


Plancher Bas Belfort GR 533 & GR 5

KM     Temps     Arret     V/d     V/g     Dénivelé     Alti max
23        5h00         15         4,6      4,2        716             651

Une galère, il pleut. C'est peut être la fatigue, la pluie et le brouillard qui ne mon pas fait apprécier comme il le fallait ce parcours. Et puis j'ai été déçus part Belfort. Il est vrai que foret et champs se sont succédé, mais je n'ai pas apprécié.

Je parts de mon gîte sous une pluie fine, je ne mets pas tout de suite mon Pantalon de protection. Au lieu de prendre la départementale, mon hôtesse me fait prendre la rue de l’écluse, bien moins circulante afin de rejoindre la D16 en toute sécurité. A la sortie du pays nous prenons à gauche traversons le Rahin [Cette rivière n'a pas beaucoup changé de nom, certainement de par son faible débit. En 1685, on l'orthographie Rahen, puis Le Rahain en 1712. La longueur de son cours d'eau est de 50,5 km. Il prend sa source vers 950 mètres d'altitude, un peu en dessous du col de Stalon entre le ballon de Servance et le ballon d'Alsace, sur la commune de Plancher-les-Mines. Il descend des Vosges par le vallon de Saint-Antoine, et conflue dans l'Ognon 
Après, 141 km et 5200 m de dénivelé positif cela m'a amusé
On ne voit rien de rien
près des Aynans, à 273m d'altitude. Wikipedia]. Puis la ‘’Rigole’’[canal d'alimentation du bassin de Champagney. C'est après la perte de l'Alsace en 1871 que le gouvernement de la Troisième République décida en 1878 la construction de canaux dans l'Est de la France pour permettre la circulation des marchandises, et en particulier des produits sidérurgiques lorrains vers la Franche-Comté, entre la région de Nancy et celles de Bourgogne et de Franche-Comté. Un des premiers chantiers concerna la réalisation du canal de l'Est qui débuta vers 1875 et achevé en 1887, puis celle du canal de la Haute-Saône qui devait relier la partie restée française du canal du Rhône au Rhin au Canal de l'Est. Le but était aussi de desservir les houillères de Ronchamp et permettre d'évacuer le charbon produit dans ses puits. l'achèvement ne put avoir lieu avant la fin de la Première Guerre mondiale qui rendit l'Alsace et ses voies navigables à la France. L'utilité du canal n'étant plus établie, l'ensemble du projet fut remis en question et seul le tronçon (12,5 km) reliant le canal du Rhône au Rhin au port de Botans fut achevé et mis en eau en 1926. Le bassin de Champagney constituait initialement la réserve d'eau (13 millions de m³) pour la régulation du niveau de l'eau dans le canal. Actuellement, il constitue un lac très apprécié des pêcheurs et baigneurs locaux.] Nous sommes rue du Pré
Besson. La pluie redouble. Je trouve un abri bus pour m’équiper sérieusement. Je fais l’erreur de mettre mon téléphone dans la poche de l’imper sans correctement fermer la poche. Après un virage nous prenons la route bitumé C3 (rue du Malembre). Laissons un premier chemin sur la droite et prenons le second traversant les bois. Nous débouchons chemin de Rougemont (nom que l’on trouve sur la carte mais pas sur le terrain) au carrefour nous prenons à gauche, et nous arrivons à une maison totalement isolée (La carte ici, n’est plus tout à fait juste. Les  taillis et les clôtures ont remplacées les chemins. Je prends un chemin sur la gauche longe la maison et rejoint la C3 que je prends à droite. Cette route se termine en foret, après la
barrière, nous prenons à droite et rencontrons de nouveau un chemin et le GR 533 rectangle Vert (Le 533 c’est le GR que nous avons pris à Sarrebourg) suivons ce balisage sur la droite, nous sommes toujours dans la foret. Coupons deux chemins. Nous arrivons à Errevet coupons la ligne de chemin de fer (Paris Mulhouse) et prenons sur la gauche la rue du Frêne, nous longeons la ligne ferroviaire, les maisons sont encore clairsemées, taillis et prairies se succèdent. Dans un virage nous quittons la rue pour prendre à gauche, un chemin devant longer des étangs. Avec le brouillard je ne verrais rien. Nous sommes toujours dans Errevet nous retrouvons les habitations dans la rue des taillis. Nous débouchons sur la D 219 A (Je vois la direction de Belfort), il me reste 9 km, avec cette pluie et ce brouillard je suis bien content d’être bientôt arrivé. (cette information pour les voitures. je me suis un peu rallongé.) Prenons tout de suite à gauche la rue Malsaucy, cela m'inquiète je tourne le dos à  mon point de chute. Nous sommes dans le quartier de Malsaucy. Nous arrivons à la gare SNCF du Bas Errevet, ne franchissons pas les voies.
Nous rencontrons le GR 5 (Nous quittons ici définitivement le 533. (Si j’osais, je dirais toute le monde descend.) (Ce sentier traversant les Vosges se termine ici. Nous l’auront seulement emprunté en début et la fin de ce périple.) Prenons la rue du Lac sur la droite, puis prenons à gauche la rue du Val. De bitume, nous passons à chemin. Laissons deux chemins sur la droite et prenons le troisième, nous débouchons rue des Grandes Planches, elle fait fourche et prenons à droite la rue des Thuyas, nous arrivons rue de Valdoie (D24) que nous prenons à gauche. Un peu plus loin nous prenons la Rue de la vierge sur la droite (D8) Nous sommes à Salbert, je quitte le GR, et je me demande pourquoi je tourne le dos (ou presque) à Belfort. Entre deux zones de brouillard je me souvient que je dois suivre le GR 5 (j’aurais pris la variante que l’on voit sur la carte cela m’aurait raccourci) mais voilà sur la carte il y a le fort du Salbert et je me dis ; je dois absolument passer par là…Je n'avais absolument

pas imaginé  qu'il y aurait autant de brouillard. Laissons le premier chemin que nous trouvons sur la carte, on ne sait pas si c’est un chemin menant uniquement dans une maison ou débouchant en foret, poursuivons la route jusqu'à la sortie du village et prenons le chemin sur la gauche menant à une esplanade avec une vierge et une table d’orientation. Malheureusement je ne verrais pas grand-chose, un peut les lacs et derrière je devinerais les Monts Comtois. [Vaste massif de près de 2500 ha, ce secteur inclut les derniers "Ballons des Vosges" au sud du Massif, en région Franche Comté. 
Essentiellement forestier, avec des forêts de hêtres et de sapins, spécifiques de l'étage montagnard des Vosges, le site est ponctué de plusieurs "chaumes" (Ballon de Servance, Querty, Plain des Boeufs, Beurey) et de tourbières, notamment la toubière du Rossely. La Hêtraie sapinière laisse place, sur pentes fortes et éboulis, à des forêts naturelles dominées par les érables : il s'agit des érablaies. http://pnrbv.n2000.fr/les-sites-du-parc/les-sites-francs-comtois/ballons-comtois La Franche-Comté est une région culturelle et historique de l'Est de la France métropolitaine qui correspond approximativement à l'ancien comté de Bourgogne (aussi appelée Franche Comté de Bourgogne). Elle est appelée Fraintche-Comtè en franc-comtois et Franche-Comtât en arpitan, les deux langues comtoises traditionnelles.
De 1941 à 1946 et de 1956 à 2015, la région Franche-Comté fut une région administrativefrançaise composée des quatre départements du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort.
La Franche-Comté a pour capitale Besançon, qui est aussi la ville la plus importante de la région. Ses habitants sont appelés les Francs-Comtois ou Comtois et les Franc-Comtoises ou Comtoises. Le terme Comtois est notamment utilisé dans la devise régionale Comtois, rends-toi ! Nenni ma foi ! ou pour désigner des symboles de la région comme le cheval comtois, le clocher comtois et l'horloge comtoise. Le partage du royaume de Bourgogne, à la suite du traité de Verdun de 843 aboutit progressivement à la création de la Franche Comté de Bourgogne en 986. Passée par mariage à la maison de Valois puis à la maison de Habsbourg, elle devint possession Espagnole avant d'être annexée par la France en 1678 par le traité de Nimègue. Elle fut placée sous administration du parlement de Besançon. Cette unité historique, marquée par l'autonomie importante dont a bénéficié la région (notamment sous les Habsbourg), explique aujourd'hui la forte identité de la Franche-Comté. Wikipedia ] Poursuivons le chemin balisé. Nous avons un hommage au responsable
 CODERANDO. C'est peut être grâce à lui que nous avons retrouvé le balisage classique Blanc et Rouge couleur des GR que l'on rencontre dans toute la France. Il reste du travail à faire notamment tracer les GR traversant les Vosges sur les cartes IGN et finir le travail en Blanc & Rouge entre le Donon et Le Ballon d'Alsace) Mais je suppose que cela devrait venir… Quoi que j’ai des doutes lorsque j’entends les politiques demander une certaine indépendance.  Après la vierge je prends un chemin sur la droite puis au carrefour à gauche cela monte rude très rude nous sommes perpendiculaire à la pente, nous montons tout de même à 630m. Nous coupons une route poursuivons tout droit et à l’intersection suivante je retrouve le GR 5 que j’avais abandonné dans le bas de Salbert  prenons à droite. Je me demande si cela vaut la peine de ce
raccourcie. La montée étant si raide. Nous arrivons au fort du Salbert, fort que je découvre au dernier moment avec le brouillard. Les tables d’orientations ne me permettent pas d’apprécier le paysage le brouillard est t’elle que l’on ne voit pas la cime des arbres. [Le fort du Salbert est un fort à massif central ou à batterie basse qui fait parti des premiers ouvrages construits à Belfort. C’est l’ouvrage plus haut de la place qui est bâti au Nord-Ouest de celle-ci à une altitude de 650 mètres. Sa mission principale est de repousser au pieds des Vosges la ligne d’investissement, en défendant les moyens de communication qui mènent à Vesoul et à Luxeuil-les-Bains. Il interdit aussi l’occupation du massif du Salbert qui domine tout le corps de place à faible distance et il assure la défense des intervalles entre les forts de Giromagny, de Roppe et du Mont-Vaudois. Son armement est renforcé par une batterie d’artillerie annexe.
Dates de construction de 1874 à 1877, Effectif 684 hommes, Capacité du magasin à poudre ; 100 tonnes de poudre noir.
Capacité du magasin aux cartouches  11 540 gargousses de 138 et 13 594 gargousse de 7 (gargousse Charge d’une bouche à feu contenue dans une enveloppe cylindrique en papier ou en toile au diamètre de la chambre du canon. Wikipédia)
Boulangerie un four pour 300 ration et un four portatif

Puits et citernes ; trois citernes de 120,5 m3
Pont de l’entrée principale un pont levis à bascule
Communication liaison optique avec les forts des allentours pouvant aller jusqu’à un peu plut de 30 km (lorsqu’il n’y a pas de brouillard) 
Communication télégraphe électrique.
Il fut modernisé et renforcé en 1900 – 1908-1913
Le manque de temps et de crédits ne permettra pas au fort de recevoir des cuirassements.
Pendant la première guerre mondiale, un réseau de galeries de 17 sera creusé pour relier le casernement aux caponnières. La caponnière double sera renforcée de l’intérieur par des piédroits de béton armé. 
De 1953 à 1958, une station radar ainsi qu’un abri OTAN seront construits à proximité de l’ouvrage. L’intérieur du fort sera complètement modifié pour servir de casernement de paix. L’ensemble sera occupé par l’armée jusqu’en 1972, date à laquelle le Salbert fût remis à la ville de Belfort. 

Aujourd’hui, l’ensemble est à l’abandon et le fort part en ruine. Son accès est interdit et dangereux. Vous trouverez le détail des équipement dans le blog http://www.fortiffsere.fr/belfortgauche/index_fichiers/Page18011.htm] suivons le balisage longeons l’ouvrage  nous arrivons sur une esplanade ou nous découvrons un ouvrage ressemblant à une tour en ruine de ce que j’ai compris c’est d’ici que ce faisait la surveillance à la jumelle.  Quittons la route d’accès en prenant le chemin de droite balisage rouge et blanc. Nous débouchons sur l’allée carrossable que nous prenons à droite, nous la quittons un instant plus loin pour prendre un sentier sur la gauche, nous descendons rapidement dans la foret et débouchons de nouveau sur la voie d’accès au
fort. Je pense qu’heureusement que le brouillard ne m’a pas permis d’apercevoir Belfort et que la pluie ou la transpiration à totalement détrempé mes extraies de cartes, de toute façon il pleut tellement qu’il faudrait une carte plastifié. Quant à mon GPS n’ayant pas fermé en totalité ma poche il barbotait lui aussi dans l’eau, heureusement qu’il est étanche… maintenant que j'ai asséché  ma poche j'évite de le sortir à tout moment. Donc je suis le GR. Dans d'autre condition j'aurais certainement coupé. Lorsque l’on est à la barrière et que l’on prend à gauche, la D4 se trouve à quelques pas et peut nous conduire à Belfort plus rapidement que le GR 5 qui
évite la ville. Je voulais absolument me rendre à Belfort pour voir le Lion, aujourd'hui je regrette cet itinéraire, qui mène plutôt vers la gare TGV que vers le Lion. Trop fatigué pour réagir et étudier le GPS, je poursuis ma trace et le balisage. De route nous passons à chemin, nous traversons une sorte de tranchée ou nous trouvons des petits tunnels. Le chemin renforcé de cailloux devient peu employé et les herbes viennent me chatouiller les jambes, je trouve ce parcours un peut long, Il n’y avait que 9 KM… et cela n'en fini pas. J'ai traversé tout le mont dans sa plus grande largeur en suivant le GR 5. La variante devait être moins longue mais elle ne montait pas
au fort et au point de vue de celui-ci. Enfin j’arrive à l’orée de la foret et en ville. Je pense être dans Belfort, mais j'en suis encore loin. En prenant le GR 5 je me suis éloigné, je ne suis qu'à  Châlonvilars. Il pleut beaucoup moins. Prenons la rue de Châlonvillars en direction du pont de la douce. [La Douce  présente un caractère rare dans le nord de la Franche-Comté puisqu'elle disparaît en partie dans le sol à Bavilliers dans le Trou-la-dame, pour réapparaître quelques centaines de mètres plus loin. L'écoulement de La Douce est marqué par des pertes dues à la perméabilité des terrains calcaires qu'elle traverse. Deux pertes 

principales se trouvent au niveau du "Trou La Dame" à Bavilliers et au niveau du pont de Dorans, où la rivière disparaît en période d'étiage. La Douce, longue de 12,1 km, prend sa source dans le massif du Salbert à 460 m d'altitude et se jette dans la Savoureuse au pied du village de Bermont. La rivière conserve son caractère semi-torrentiel jusqu'à l'amont d'Essert. Elle devient ensuite une paisible rivière de plaine. http://www.douce-savoureuse.com/rivieres.html] Traversons le canal, nous quittons le GR 5 pour ce diriger vers Belfort [Le canal de la Haute-Saône, encore appelé 
canal de Montbéliard à la Haute-Saône, est une voie navigable qui débute dans le nord du département du Doubs, traverse la partie sud-ouest du Territoire de Belfort et dont un tronçon, inachevé, est situé dans la partie Est de la Haute-Saône. Le but était de relier le canal du Rhône au Rhin à la Saône, deux options ont été envisagées :
Fesches-le-Châtel à Conflandey (Haute-Saône) par Ronchamp et Luxeuil
Fesches-le-Châtel à Chemilly (Haute-Saône) par Ronchamp et Vesoul
La seconde option a été retenue. Depuis la Saône canalisée, jusqu'à Ronchamp
C'est après la perte de l'Alsace en 1871 que le gouvernement de la Troisième République décida en 1878 la construction de canaux dans l'Est 
de la France pour permettre la circulation des marchandises, et en particulier des produits sidérurgiques lorrains vers la Franche-Comté, entre la région de Nancy et celles de Bourgogne et de Franche-Comté. Un des premiers chantiers concerna la réalisation du canal de l'Est qui débuta vers 1875 et achevé en 1887, puis celle du canal de la Haute-Saône qui devait relier la partie restée française du canal du Rhône au Rhin au Canal de l'Est. Le but était aussi de desservir les houillères de Ronchamp et permettre d'évacuer le charbon produit dans ses puits. 
Déçu par le Lion (je le pensais au milieu d'une place, comme à Paris)
En 1881 le projet est en grande partie défini et reçoit l'approbation de l'Administration. Les premiers coups de pioches sont donnés en 1882 mais les difficultés rencontrées lors du percement des tunnels de Châlonvillars et de celui du Chérimont, le volume de déblais énorme, dû aux tranchées profondes et aux remblais importants, firent que le budget initial s'avéra sous-évalué. Des crédits supplémentaires suffisants tardant à venir, le chantier traîna en longueur et l'achèvement ne put avoir lieu avant la fin de la Première Guerre mondiale qui rendit l'Alsace et ses voies navigables à la 

France. L'utilité du canal n'étant plus établie, l'ensemble du projet fut remis en question et seul le tronçon (12,5 km) reliant le canal du Rhône au Rhin au port de Botans fut achevé et mis en eau en 1926. Ce port, géré par la Chambre de Commerce et d'Industrie, a servi jusque dans les années 1970 comme port charbonnier pour Belfort. Au début du XXIe siècle, seuls de rares bateaux de plaisance l'utilisaient encore. Le 26 avril 2018, en vue de la fermeture prochaine du tronçon, les derniers bateaux ont quitté le port de Botans. Les rives sont un lieu de promenade apprécié par les 
habitants de l'aire urbaine Belfort-Montbéliard : c'est la Coulée Verte du canal. https://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_de_la_Haute-Sa%C3%B4ne] Longeons le canal par le chemin entre la rivière et ce dernier, traversons la D 619, prenons la rue nationale puis la voie verte entre canal et rivière. Je quitte la voie verte à Essert pour rejoindre la D 19. J’ai une simple peur que ce canal fortement abandonné n’ai pas de pont me permettant de rejoindre Belfort. Ma carte est illisible et je préfère assurer plutôt que d’être obligé de faire demi tour. Enfin je rentre dans Belfort. Enfin je vais voir le Lion. Je fais un petit tour à la gare, j’ai un train par heure pour Mulhouse. Je parts à l’assaut de la Citadelle. [Établie dans la trouée de Belfort, la cité est implantée sur une importante voie de communication où les premières activités humaines se manifestent dès la 
Préhistoire. Cet emplacement particulier joue un rôle important tout au long de son histoire, notamment au XIVe siècle, quand la cité est connue sous le nom de Bellumfortum. Cette situation stratégique au cœur de la trouée de Belfort a fait d'elle une place forte militaire et une cité de garnison aux frontières des mondes rhénan et rhodanien.
Avant la conquête romaine en 58 av. J.-C., la partie Est du Territoire de Belfort faisait partie de la Rauracie, le pays des Rauraques, dont le siège était Augusta-Rauracorum (Augst, près de Bâle) puis Bâle, tandis que la partie ouest, dont Belfort et d'autres localités, 

appartenaient à la Séquanie. En 58 av. J.-C., Arioviste et ses Germains, qui dominaient la région, ont été battus. Sous la domination romaine, la trouée de Belfort, lieu de passage entre le bassin du Rhône et la vallée du Rhin, est traversée par deux voies romaines importantes. Belfort voit s'installer de nombreux Germains de diverses origines comme le montre la toponymie : Francs, Vandales, Alamans, Burgondes. Ils se romanisent rapidement. Le sud de l’Alsace, espace frontière entre les royaumes burgonde et alaman, ne connut guère la tranquillité avant que Charlemagne ne restaure l’ordre qui avait disparu avec l’Empire romain.
Louis XIV alors qu'il séjourne à Toulouse pour préparer son mariage avec l'infante d'Espagne en décembre 1659 signe une lettre de donation du comté   seigneuries de Belfort, Thann, Altkirch et Issenheim : elle offre une partie essentielle des seigneuries alsaciennes du Sundgau, récemment prises aux Habsbourg, à son Premier ministre, le cardinal Mazarin, habile négociateur des traités de Westphalie. Peu avant sa mort le 9 mars 1661, le cardinal lègue cette principauté alsacienne à sa nièce Hortense Mancini le jour de son mariage le 1er mars, à la condition que son époux Charles-Armand, duc de la Meilleraye, marquis de la Porte, prenne désormais le patronyme de Mazarin et la dénomination noble de "duc de Mazarin". Quand Vauban découvre Belfort en juin 1675, il donne une description négative de la villotte de cent vingt deux maisons et du château qu'il découvre. Louis XIV l'a missionné pour établir une ceinture de fer sur les frontières du Royaume 
de France. La nécessité première de Vauban est d'agrandir la ville et de la fortifier pour empêcher des possibles incursions allemandes. Il revient par deux fois à Belfort en 1677 et en 1679 avec le ministre de Guerre Louvois pour organiser le pré carré. En juin 1686, la Ligue d'Augsbourg se crée pour contrer les aspirations annexionnistes du Roi de France. Le grand projet de fortification de Belfort devient une priorité et Vauban s'attèle à la tâche en accélérant les travaux en 1687. Les aménagements gigantesques entrepris, tels que la fortification de la ville en pentagone avec des tours bastionnées, la déviation du canal, dureront jusqu'en 1703. Au début du Consulat en 1800, Belfort est une sous-préfecture du Haut-Rhin. La défaite de l'Empire napoléonien à Leipzig entraîne l'occupation de Belfort, due à sa position de voie de 
 

communication. Le 24 décembre 1813, l'armée bavaroise s'installe devant la cité, elle est rejointe par des Autrichiens, des Cosaques et des Hongrois. Le siège est le plus long et un des plus durs que la ville ait connus, 113 jours sans ravitaillement. Le commandant Jean Legrand qui défend la ville se rend le 12 avril 1814. La ville est alors occupée par les armées autrichiennes jusqu'en juin 1814. En mars 1815, Napoléon Ier s'échappe de l'île d'Elbe et reprend temporairement le pouvoir en France, la défense du Rhin est confiée au général Claude Jacques Lecourbe. Face aux armées autrichiennes, il résiste pendant 15 jours, du 27 juin au 8 juillet 1815. La défaite de Napoléon à Waterloo entraîne la cessation des hostilités à Belfort qui n'a subi que de faibles dégâts. La ville évite ainsi une nouvelle occupation. La IIIe République est 
proclamée deux jours après la défaite de l'empereur Napoléon III à Sedan le 2 septembre 1870. Le Colonel Pierre Philippe Denfert-Rochereau est alors nommé par le ministre de la Guerre Léon Gambetta, commandant de Belfort, le 17 octobre 1870. Les deux hommes croient en une possible victoire face à la Prusse et poussent la résistance à outrance.
Les armées du général Udo von Tresckow (de) encerclent la ville 

dès le 4 novembre et le 3 décembre tirent les premiers obus. Avec une garnison de 15 000 hommes Denfert-Rochereau doit résister à 40 000 Allemands. Au lieu de s'enfermer dans la place, il en dispute toutes les approches. Cette lente retraite vers le réduit prend 1mois. L'ennemi a mis en batterie 200 gros canons qui, pendant 83 jours consécutifs, tirent plus de 400 000 obus, soit 5 000 obus par jour. Mais la résistance ne fléchit pas. Le 28 janvier 1871, Paris capitule et la convention d'armistice est arrêtée entre Otto von Bismarck et Jules Favre, ministre des affaires étrangères du gouvernement de la Défense nationale.
Cependant Denfert-Rochereau poursuit la résistance malgré les morts, le manque de ravitaillement et les maladies, telle le typhus. Après 103 jours de siège, sur ordre formel du gouvernement, le colonel Denfert-Rochereau consent à quitter Belfort le 13 février 1871 avec sa troupe. Plus de 100 000 projectiles ont été lancés, laissant la ville dévastée. Avec le traité de Francfort négocié entre Otto von Bismarck, alors chancelier de l'empereur Guillaume Ier d'Allemagne et Adolphe Thiers, chef du pouvoir exécutif français (il devient président de la République française fin août 1871), le 10 mai 1871, la majeure partie de l'Alsace et une partie de la Lorraine sont annexées à l'Empire 
allemand. Belfort ayant été invaincue, Bismarck consent à ce que seul l'arrondissement de Belfort, situé alors dans le département du Haut-Rhin, reste français. On fait de Belfort le chef-lieu d'un territoire, minuscule, mais dont l'importance économique va devenir considérable. Un préfet est nommé dès le 14 mai, faisant du Territoire de Belfort un département de facto. Le rattachement de l'Alsace à la France pose de nouveau le problème du statut de Belfort : est-ce que la ville doit réintégrer le Haut-Rhin ? Administrativement, elle dépend depuis 1871 de Besançon pour les services de l'Éducation nationale et de Vesoul pour la Poste et les services fiscaux. De même les paroisses belfortaines ont été rattachées à l'archevêché de Besançon. De plus la législation applicable dans le Haut-

Rhin, pour partie héritée de celle allemande, mais qui surtout n'a pas connu les évolutions du droit français depuis 1871 et notamment la Loi de séparation des Églises et de l'État, diffère de celle s'appliquant à Belfort. En outre, Belfort aurait été déclassée de préfecture à sous-préfecture. Enfin, les élus locaux se seraient sans doute peu satisfaits de perdre l'autonomie politique acquise, et que soient prises à Colmar les décisions les concernant. Pour ces raisons, le Territoire de Belfort devient, en mars 1922, le 90e département.
Historiquement, elle fait partie de la Haute-

Alsace, subdivision de la province historique d'Alsace qui correspond aux actuels départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et du Territoire de Belfort ainsi que le territoire de Landau en Allemagne. La ville a toujours fait partie de l'espace linguistique francophone à l'instar des vallées welches d'Alsace. Après l'annexion de l'Alsace-Lorraine de 1871 à 1918 par l'Empire allemand, l'actuel Territoire de Belfort, alors dénommé « arrondissement subsistant du Haut-Rhin », seule partie d'Alsace à n'avoir pas été annexée, demeure détaché puis accède au statut de département en 1922. Le décret du 2 juin 1960 

portant sur l'harmonisation des circonscriptions administratives le rattache à la région Franche-Comté plutôt qu'à la région Alsace, décision confirmée en 1982 avec les lois sur la décentralisation qui donnent aux régions françaises le statut de collectivités territoriales. Le 3 mai 1936, le Front Populaire remporte les élections législatives et Léon Blum est nommé président du ConseilE 38. La série de mesures sociales prises par les accords Matignon, signés dans la nuit du 7 au 8 juin de la même année connaissent un écho particulier à Belfort. Fortement industrialisée, la ville connaît d'importants mouvements de grève, notamment dans les usines Alsthom, à l'usine à gaz (centrale électrique), ce qui prive même la ville d'électricité, et à DMC. Ce mouvement s'est même étendu aux grands commerces comme les Galeries modernes, futures Galeries Lafayette et au magasin Monoprix.
Le lion de Belfort est une sculpture monumentale en ronde-bosse du sculpteur alsacien Auguste Bartholdi, située à Belfort en France au pied de la falaise de la citadelle. Elle représente un lion couché, la patte posée sur une flèche qu'il vient d'arrêter. Il semble visiblement prêt à se dresser et repose sur un piédestal en rocaillage. Cela commémore la résistance de la ville assiégée par les Prussiens durant la guerre de 1870, et à l'issue de laquelle la zone, correspondant à l'actuel Territoire de Belfort, sera la seule partie de l'Alsace à rester La statue réalisée par Bartholdi est longue de 22 m et haute de 11 m, ce qui en fait la plus grande statue de pierre de France, elle est constituée de blocs de grès rose de Pérouse (type de grès rouge des Vosges au lieu du calcaire blanc prévu par le conseil municipal de Belfort), sculptés individuellement, puis déplacés sur une terrasse verdoyante et 

adossée à la paroi calcaire grise de la falaise sous le château de Belfort, citadelle édifiée par Vauban puis remaniée par le général Haxo, pour y être assemblés. À la suite de protestations allemandes alors que l'Europe est dominée par Otto von Bismarck, le fauve — qui devait à l'origine faire face à l'ennemi — a la tête tournée vers l’ouest : « Bartholdi le fit alors le dos tourné à l'adversaire, dans une attitude dédaigneuse. Mais, entre ses pattes, il place une flèche tournée vers la frontière allemande » selon le directeur des musées de Belfort, Nicolas Surlapierre3.
L'œuvre symbolise la résistance héroïque de la ville menée par le 
colonel Denfert-Rochereau pendant le siège de Belfort par l'armée prussienne, durant 103 jours (de décembre 1870 à février 1871). Selon Bartholdi, « le monument représente, sous forme colossale, un lion harcelé, acculé et terrible encore en sa fureur » et « le sentiment exprimé dans l’œuvre doit surtout glorifier l’énergie de la défense. Ce n’est ni une victoire ni une défaite qu’elle doit rappeler » wikipédia.] Enfin j'aperçois le célèbre Lion, je suis déçu, je le pensais au milieu d'une place, mais il est sur une esplanade collé à la muraille. C'est peut être le temps gris, la pluie, ou la fatigue, mais je trouve qu'il ne ressort pas bien. Je souhaite le voir de plus prêt la grille est fermé. Et dire que je suis venu ici uniquement pour le voir. Je fais le tour du fort, retrouve la gare et m'en retourne sur Paris.


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