Randonnée Le Plus Loin Possible 2018
Etape 77 Le Markstein - Le Rouge Gazon
Je
n’ai pas
de chance avec les Vosges, le mois dernier c’est mon GPS qui me lâche,
ce mois
ci c’est mon téléphone et les 300 commentaires sur cette semaine de
rando. Je
suis dans l’impossibilité de vous décrire les petits détails de mon
itinéraire. Vous trouverez dans l'article "Colmar" l'explication des
divers signes, logos et couleurs utilisés par le club vosgien pour
baliser leur sentiers. Dans les Vosges vous ne retrouverez pas la trace
des GR sur les cartes IGN, sur le terrain vous ne retrouverez pas non
plus le classique balisage Rouge et Blanc que l'on retrouve dans toute
la France.
Le code mobile de cette randonnée est b311781
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en
Cliquant ici
Attention c'est une
étape technique. Il faut faire très attention, ou l'on met les pieds.
Il faut être sûr de ses jambes. Il faut être sûr de ses
chaussures.
Pour les parisiens il
serait bon de faire quelque fois le sentier des milles (sentier des 25 bosses) Mais
attention en suivant le balisage, sans éviter les rochers. S'entraîner à garder
l'équilibre en sautant de rocher en rocher.
mercredi 29 aout 2018
Le Markstein Le Rouge Gazon
(Dans l'article Colmar vous trouverez à quoi correspond les cercles, les
ronds, les rectangles, triangles et autres signes de couleur que l'on
rencontre sur le parcours.)
km Temps Arret V/d V/g
deniv alti max
32,6 6:47 1:00 4,8 4,2 1258 + 1424
C'est une dure journée. Cette fois
ci ce n'est pas à cause des difficultés du terrain, mais par le nombre de kilomètres
et les dénivelés. Ont peut gagner une petite dizaine de kilomètres en évitant
la grimpette au Grand Ballon, on y gagne également en dénivelé. Je l'ai trouvé également
très dure pour deux raisons, la première, c'est que je me suis épuisé toute la
matinée, pour gagné sur l'orage qui était annoncé dans l'après midi. Je voulais
absolument arrivée de bonne heure.
La seconde, j'avais absolument pas
remarqué que je descendais à 410
mètres pour remonter a 1086, ce qui fait un peu
plus de 600m de dénivelé positif et ça c'est une erreur de lecture de carte.
Je me suis épuisé le matin et
trouvé infinissable l'après midi surtout que je pensais être en crête rocheuse
et relativement plat et je me suis retrouvé en sentier en flanc de colline et
sous couvert d'un beau bois de hêtre, mais que c'était long.
Je
reprends le Gr 5 passant derrière l'hôtel, nous arrivons au grand carrefour des
départementales 430 - 431 & de la route des crêtes. On y
trouve aussi des
fermes auberges. Nous empruntons un bout de route jusqu'au second carrefour, ou
je me dis que j'ai oublié ma géographie lorsque j'ai tracé ma route, j'ai oublié
le Ballon de Guebwiller qui par la route se trouve à vingt deux kilomètres. Tant
pis. Peut être que si les principaux Gr étaient tracés sur les cartes, j'aurais
organisé mes étapes autrement. ‘’Toujours agressif le gars’’ Il n’y connaît
rien, et il critique toujours, en somme je suis un bon Gaulois. Le Grand Ballon
et le Ballon de Guebwiller, j’ai lu par la suite que c’était le même… J’ai
vraiment oublié ma géographie. Au second carrefour le Gr
prend sur la gauche et
s'élève gentiment au dessus de la route, tout en la suivant. On coupe un chemin,
puis la route pour prendre en face un petit sentier dans la prairie qui
débouche sur une voie carrossable que nous prenons à gauche. Nous l'abandonnons
relativement vite pour prendre un sentier sur la gauche, le sentier
Kapittaenstressla, puis nous débouchons sur une allée forestière. Nous
contournons le Storken et nous trouvons un abri bien hors eau et vent mais bien
trop petit pour y passer la nuit. Je ne pense pas que le club vosgien tienne à
ce que des randonneurs passent la nuit dans leur abri, c'est juste pour le midi
et manger au chaud. Reprenons
notre chemin et nous rencontrons le Gr 532
rectangle jaune descendant sur la droite vers Sains Amarin (C'est ici qu' il
faut faire le choix de monter au Grand Ballon ou pas.) Vous continuez avec moi ?
Alors ménagez vous ne vous laissez pas entraîner par ce beau chemin. Attention avec mon rythme en partant à 8:30 (je 'ai pas pu
partir plus tôt) et sans vraiment prendre le temps de manger, je suis arrivée à
16:30... J’avoue que j'ai bien ralenti dans l'après midi et que les dernières
montées même les petites furent pénibles.


Donc je poursuis le Gr 5
rectangle rouge jusqu'au col de Haas. Il nous défie de ses 200 m et oui, il
faut gravir ses 200m pour arriver en haut. La grimpette commence, je l'ai fait
par le Gr 5 et le versant sud. Cela commence par un petit raidillon juste
histoire de décourager les téméraires, nous avons une bifurcation sur la gauche
(chemin du nord, je ne sais plus comment il s’appelle, balisage rouge, blanc,
rouge. Il semble plus facile d’accéder au sommet mais ce n’est qu’une illusion.
Arrivée à la route et à l’hôtel il monte comme le versant sud. Il est également
balisé.) Poursuivons notre ascension. Le sentier empierré s’infléchi sur la
droite et longe les derniers arbres, puis tourne brusquement sur la gauche et
là nous grimpons perpendiculaire à la pente.
Nous arrivons au monument des
diables bleus. [Un monument aux Diables bleus de la
Première Guerre
mondiale, les Chasseurs alpins,
a été érigé en 1927 (sculpteur André Vermare) à
l'instigation du Club alpin français et inauguré par Raymond Poincaré. Dépossédé de sa statue de bronze lors de la percée
allemande de septembre 1940, il retrouva son état originel en octobre 1960, grâce au sculpteur Pierre Bouret.
Wikipédia]
J’en fais le tour et fini la grimpette par le
« Dôme » en restauration.[Le sommet est
équipé depuis 1997 d'un radar servant à l'aviation civile, pour la gestion du trafic
aérien du centre
de contrôle régional de Reims ainsi qu'à
l'approche des aéroports internationaux de Mulhouse et Strasbourg. Entouré d'un belvédère circulaire, ce bâtiment a été
dessiné par Claude Vasconi. Le centre du radôme se trouve précisément à l'altitude
de 1 435,5 mètres et la table d'orientation à 1 431 m.
Depuis ce point la limite de visibilité théorique est de l'ordre de 120 km
en direction du nord de la plaine d'Alsace. Wikipédia]
Je reste un petit
instant en se sommet que je voulais faire, Cela fera bien sur mon CV de
Randonneur, certain y inscrive le GR 5 et la traversée des Alpes, le Gr 10 et
le 20, d’autre Saint Jacques, moi je n’aurais que le Donon, le Hohneck et le
Grand Ballon. [Point culminant du massif des Vosges.
Il est souvent appelé Ballon de Guebwiller, et
parfois Ballon de Soultz ou Sultzer
Belchen puisqu'il se trouve sur la limite occidentale du ban de Soultz.
Cette particularité, géographique et historique est due au fait que la ville de
Guebwiller est plus proche que celle de Soultz, et a même été confirmée par
certains dictionnaires et référentiels, Le sommet du Grand Ballon est propice à
l'observation des Alpes bernoises et d'une partie des Alpes françaises jusqu'au mont Blanc.
wikipédia]
La vue est magnifique par temps clair, pour moi le ciel
commence à se voiler. On devine l'horizon la montagne couverte de brume. Coté
Ouest les nuages approchent. Je descends vers le col du Grand Ballon puis me
dirige vers la route l’hôtel et les boutiques. Je pensais pouvoir rejoindre
Saint Amarin par un chemin balisé local. Je n’ai rien vue. Je demande dans une
boutique s'il n'y a pas de raccourci pour rejoindre Saint Amarin qui me semble
pas trop loin un peu plus bas sur la droite. Il n'y en a pas. Il faut faire le
tour du ballon par le Gr, rouge-blanc rouge face nord ou la route. Je pense
pouvoir retrouver le balisage en prenant un sentier se
dirigeant vers l’hôtel,
mais je but sur des grillages. Je n'ai pas eu le courage (déjà) de remonter
chercher le sentier, j'ai pris la route, jusqu'au col de haas, puis le GR 5 en
sens inverse, jusqu'à la rencontre du Gr 532 rectangle jaune que nous prenons à
gauche (On a de la chance, car il me semble que c’est un diverticule, sorte de
raccourcie lorsque l’on vient du Ballon.) Une longue descente nous attend, elle
n'en fini pas. Nous quittons la belle route forestière après une fourche en tri
dent inversé pour un sentier sur la droite. On coupe plusieurs chemins
heureusement que le balisage est bien fait pas moyen de se tromper. J’arrive
dans un secteur d’exploitation forestière, je suis la première déviation et
puis n’entendant, ni le bruit des tronçonneuses, ni celui des tracteurs
d’abattages, je poursuis le balisage sans m’occuper des déviations, et je suis
surpris… je traverse des bois en exploitations et le sentier est dégagé,

propre, les branches bien entassés en bordure. Quand Fontainebleau arrivera à
cela les poules auront des dents.
Le sentier descend en zigzagant, nous passons
un point de vue sur la ville de saint Amarin.

[Au
VIIè siècle le moine Amarinus (+ en 674 à Volvic), venant de Luxeuil, fonde un
couvent en un lieu appelé "Doroangus" (herbage sur la Thur). Une
petite cité se crée autour du couvent. Au début du IXè siècle la vallée devient
propriétaire de l'Abbaye de Murbach. Le nom de Saint-Amarin est cité pour la
première fois en 1135. Une collégiale est construite entre 1050 et 1100 et les
chanoines y résident jusqu'à leur transfert à
Thann en 1441. Un mur d'enceinte
est érigé entre 1240 et 1260 laissant la collégiale hors les murs (emplacement
de l'église actuelle). Un bailli (Vogt), nommé par Murbach, administre les
possessions de l'Abbaye dans la vallée à partir du IXè siècle jusqu'en 1789. Du
temps des romains la vallée est déjà une voie de passage pour franchir les
Vosges par le col de Bussang. Au XIIè siècle, avec l'ouverture du col du
St-Gothard, la vallée s'ouvre au commerce
international entre l'Italie et les
Flandres. http://www.ville-saint-amarin.fr/index31.html]
Notre sentier débouche rue du Herrenwald, coupons la rue poursuivons en face
par la rue du Kattenbach, nous longeons le
cours d’eau, passons le pont et
débouchons rue de l’église que nous prenons à droite (le balisage manque un
peu. Longeons l’église prenons la rue Clémenceau sur la gauche, passons le
musée Serret puis coupons la D 141 (rue Charles De Gaulle) De 1423 mètres nous
voilà à 410 mètres point le plus bas de notre balade. Nous prenons en face la
rue du Maréchal Joffre, passons au dessus de la voie ferrée et de la gare. Coupons
la rue de l’industrie, puis passons le tennis, passons au dessus de la rivière
la Thur la rue devient parking, il est temps de manger, mais les tables sont
prises et puis je n’en ai plus pour bien longtemps tout au long du parcours
j’ai vue les montagnes avec leur chaumes brûlés par le soleil. Dans ma tête je
n’avais plus grand-chose à faire grimper 600 m et j’étais arrivée. (J'ai déjà oublié ma rando dans le sud de la France et ma difficile grimpette au Bourdille... 600m de dénivelé également et cela m'avait parut très long.) Le sentier
par sur la gauche, tout de suite nous grimpons en serpentant et passons devant la
statue de la vierge, prenons la direction du col des Dreimarkstein de
l’oratoire de la vierge nous avons également la
 |
l'oratoire de la vierge |
direction de la ferme auberge
du Belacker. Je me crois presque arrivé puisque je viens de passer l’oratoire
de la vierge, mais je me trompais. Le sentier part un peut sur la droite et
nous montons perpendiculairement à la pente, après un virage nous restons à
flanc de colline ce qui permet de souffler et nous changeons de vallée, un beau
point de vue sur la vallée, poursuivons notre sentier qui grimpe toujours et
débouche dans un virage sur une large route que nous prenons à droite. Nous arrivons
au col des Dreimarkstein et de l’oratoire des trois bornes. Je suis lessivé, je
ne cherche même pas les bornes qui n’existe peut être pas. Je ne cherche même
pas la fontaine Saint Raphaël, pourtant un balisage local y conduit.
Je m’assoie
sur un banc, face à un abri, j’ai un peu mal partout, je sors mon casse croûte,
il faut absolument que je mange. Il ne faudrait pas que par la suite je me
retrouve en faiblesse. Le temps s’est couvert durant la monté dans cette belle
foret que je n’ai pas apprécié, tellement je suis stressé, par cette histoire d’orage
et par mon épuisement. Pas de chance, l’orage gronde, heureusement je ne suis
plus loin…Je ne réalise pas que je ne suis qu’a 756 m et que je dois monter à
mille. Je remballe mon casse croûte, referme mon sac, le déjeuné sera pour plus
tard. Je n’ai même pas mes gourdes de compotes et de chocolats je les ai
oublié. Je suis tenté de quitter le balisage pour suivre la route carrossable
en
direction de la ferme du Belacker, je me dis qu’un panneau pub annonce
quelque chose de proche. Je cherche un peu mon balisage qui emprunte la grande
allée puis un sentier sur la droite, mais j’ai mal vue le sentier et le
balisage partent du carrefour entre les deux routes carrossables. A une fourche
nous prenons la branche de droite, laissons encore des chemins et nous
débouchons sur une route carrossable, nous sommes à prêt de 900 m d’altitude et
toujours pas de ferme, je n’en peu plus, nous débouchons sur une route
carrossable que nous prenons sur la gauche et poursuivons
la grimpette. La
foret s’éclaircie, nous arrivons dans la prairie, je me crois sauvé au loin la
ferme du Belacker. Il commence à pleuvoir. A la ferme des randonneurs cherchent
leur chemin, l’un est parti se renseigner auprès du restaurateur, l’autre me
demande le renseignement. Il ajoute qu’il y a un beau point de vue sur la
gauche à quelques centaines de mètres. Je bâche mon sac et lui dit que
malheureusement je ne suis pas encore arrivée et j’aimerais bien le faire avant
que l’orage n’éclate. C’est une obsession cet orage. A cet endroit le GR 532
balisage jaune rencontre le GR 5 balisage rouge. Nous quittons 532 balisage
jaune et prenons le GR5 balisage rectangle rouge qui prend à droite, et nous
fait
faire un angle aigu. Nous passons une clôture, notre route devient
sentier. Notre sentier reste à flanc de montagne, et descend même
légèrement. J’aperçois
mes deux randonneurs ayant retrouvé leur chemin et descendant dans la vallée. J’arrive
au col de Rimbach 940 m d’altitude. C’est sur je ne suis plus loin. Le col est
équipé d’un abri, des randonneurs attendent que la pluie s’arrête. Après un bonjour
je poursuis ma route, je préfère marcher sous la pluie, que de perdre du temps
à espérer une éclaircie. Je ne suis pas du tout sur le terrain que j’espérais
et que j’avais imaginé. J’imaginais une crête, ou plutôt un plateau de chaume
ou de ‘’gazon’’ enfin une longue prairie, ou même fatigué il est possible de
bien marché. Je suis à flanc de colline rocheuse au milieu de la foret avec des
montagnes et des vallées profondent tout autour de moi. Le sentier qui avec la
fatigue me semble difficile, avec des pièges, des cailloux, des racines, il y a
même un platelage métallique. Et comme je suis fatigué les cailloux et racine
on la mauvaise idée de pousser et de changer de place au moment ou je
passe… Je
fais bien attention de ne pas buter sur tous ses obstacles, pour ne pas m’écraser
le nez sur le sentier. Nous arrivons enfin à 1000 m d’altitude, on longe cette
longue crête, et nous sommes à flanc de colline. Nous arrivons au col des
Perches ou les sentiers GR 5- GR 531 balisage rectangle bleu et les sentiers
locaux se croisent. Le local descend une pente vertigineuse vers le lac qui se
trouve en contre bas, le GR 5 rectangle rouge part sur la gauche vers le Ballon
d’Alsace qui se trouve à 2h30, le GR 531 vient de la pente vertigineuse de
droite en direction du Gazon vert fait un angle aigu sur la droite (face au
chemin d’où nous venons.) vers le rouge Gazon. Nous sommes à 1071 m d’altitude
nous devons aller à 1086. La pluie à cessé, mais les nuages sont bas. Comme
nous sommes en foret je ne vois pas le lac, je n’apprécie pas la vue sur le
Gazon vert. Aller il faut repartir par le GR 531, face à nous le sentier n’est
pas facile, je n’ai toujours pas mangé, il me semble que c’est ici qu’il y a un
platelage métallique et un zone de rocher en dévers, facile à passer, rien à voir
avec ce matin, mais avec l’épuisement il faut bien faire attention.
Ouf, j’arrive
à l’hôtel. Je suis très surpris ne pensent pas être dans ce paysage. Il est
perdu au milieu de la montagne. Il semble être assis sur une colline étêté
coincé entre la Tête du Rouge Gazon et des Têtes des Perches, avec les nuages
qui montent de la vallée de gauche et descendent dans la vallée de droite, cela
fait un peu lugubre. Je suis bien accueilli à l’hôtel c’est bien la première
que l’on me demande si mon trajet c’est bien passé. Je raconte ma crainte de l’orage,
sur le parking il me semble qu’il y a beaucoup de mares d’eau. La restauratrice
me dit l’orage n’a pas passé la montagne, nous n’aurons que de la pluie. En
effet trente minutes plus tard une pluie battante, puis le brouillard, puis le
soleil et de nouveau le brouillard.
Pour retrouver toute mes randos itinérantes

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