dimanche 2 décembre 2018

RLPLP 2018 GR 5 - 532 & 531 Etape 77 Le Markstein - Le Rouge Gazon



Randonnée Le Plus Loin Possible 2018  Etape 77  Le Markstein - Le Rouge Gazon


Je n’ai pas de chance avec les Vosges, le mois dernier c’est mon GPS qui me lâche, ce mois ci c’est mon téléphone et les 300 commentaires sur cette semaine de rando. Je suis dans l’impossibilité de vous décrire les petits détails de mon itinéraire. Vous trouverez dans l'article "Colmar" l'explication des divers signes, logos et couleurs utilisés par le club vosgien pour baliser leur sentiers. Dans les Vosges vous ne retrouverez pas la trace des GR sur les cartes IGN, sur le terrain vous ne retrouverez pas non plus le classique balisage Rouge et Blanc que l'on retrouve dans toute la France.


 
Le code mobile de cette randonnée est b311781
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


Attention c'est une étape technique. Il faut faire très attention, ou l'on met les pieds.
 Il faut être sûr de ses jambes. Il faut être sûr de ses chaussures.
Pour les parisiens il serait bon de faire quelque fois le sentier des milles (sentier des 25 bosses) Mais attention en suivant le balisage, sans éviter les rochers. S'entraîner à garder l'équilibre en sautant de rocher en rocher.

mercredi 29 aout 2018

Le Markstein Le Rouge Gazon 
(Dans l'article Colmar vous trouverez à quoi correspond les cercles, les ronds, les rectangles, triangles et autres signes de couleur que l'on rencontre sur le parcours.)

km     Temps   Arret   V/d   V/g    deniv    alti max
32,6    6:47      1:00     4,8    4,2     1258 +   1424

C'est une dure journée. Cette fois ci ce n'est pas à cause des difficultés du terrain, mais par le nombre de kilomètres et les dénivelés. Ont peut gagner une petite dizaine de kilomètres en évitant la grimpette au Grand Ballon, on y gagne également en dénivelé. Je l'ai trouvé également très dure pour deux raisons, la première, c'est que je me suis épuisé toute la matinée, pour gagné sur l'orage qui était annoncé dans l'après midi. Je voulais absolument arrivée de bonne heure.
La seconde, j'avais absolument pas remarqué que je descendais à 410 
mètres pour remonter a 1086, ce qui fait un peu plus de 600m de dénivelé positif et ça c'est une erreur de lecture de carte.
Je me suis épuisé le matin et trouvé infinissable l'après midi surtout que je pensais être en crête rocheuse et relativement plat et je me suis retrouvé en sentier en flanc de colline et sous couvert d'un beau bois de hêtre, mais que c'était long.
Je reprends le Gr 5 passant derrière l'hôtel, nous arrivons au grand carrefour des départementales 430 - 431 & de la route des crêtes. On y 

trouve aussi des fermes auberges. Nous empruntons un bout de route jusqu'au second carrefour, ou je me dis que j'ai oublié ma géographie lorsque j'ai tracé ma route, j'ai oublié le Ballon de Guebwiller qui par la route se trouve à vingt deux kilomètres. Tant pis. Peut être que si les principaux Gr étaient tracés sur les cartes, j'aurais organisé mes étapes autrement. ‘’Toujours agressif le gars’’ Il n’y connaît rien, et il critique toujours, en somme je suis un bon Gaulois. Le Grand Ballon et le Ballon de Guebwiller, j’ai lu par la suite que c’était le même… J’ai vraiment oublié ma géographie. Au second carrefour le Gr 
prend sur la gauche et s'élève gentiment au dessus de la route, tout en la suivant. On coupe un chemin, puis la route pour prendre en face un petit sentier dans la prairie qui débouche sur une voie carrossable que nous prenons à gauche. Nous l'abandonnons relativement vite pour prendre un sentier sur la gauche, le sentier Kapittaenstressla, puis nous débouchons sur une allée forestière. Nous contournons le Storken et nous trouvons un abri bien hors eau et vent mais bien trop petit pour y passer la nuit. Je ne pense pas que le club vosgien tienne à ce que des randonneurs passent la nuit dans leur abri, c'est juste pour le midi et manger au chaud. Reprenons 

notre chemin et nous rencontrons le Gr 532 rectangle jaune descendant sur la droite vers Sains Amarin (C'est ici qu' il faut faire le choix de monter au Grand Ballon ou pas.) Vous continuez avec moi ? Alors ménagez vous ne vous laissez pas entraîner par ce beau chemin. Attention avec mon rythme en partant à 8:30 (je 'ai pas pu partir plus tôt) et sans vraiment prendre le temps de manger, je suis arrivée à 16:30... J’avoue que j'ai bien ralenti dans l'après midi et que les dernières montées même les petites furent pénibles. 

 


 


Donc je poursuis le Gr 5 rectangle rouge jusqu'au col de Haas. Il nous défie de ses 200 m et oui, il faut gravir ses 200m pour arriver en haut. La grimpette commence, je l'ai fait par le Gr 5 et le versant sud. Cela commence par un petit raidillon juste histoire de décourager les téméraires, nous avons une bifurcation sur la gauche (chemin du nord, je ne sais plus comment il s’appelle, balisage rouge, blanc, rouge. Il semble plus facile d’accéder au sommet mais ce n’est qu’une illusion. Arrivée à la route et à l’hôtel il monte comme le versant sud. Il est également balisé.) Poursuivons notre ascension. Le sentier empierré s’infléchi sur la droite et longe les derniers arbres, puis tourne brusquement sur la gauche et là nous grimpons perpendiculaire à la pente. 






Nous arrivons au monument des diables bleus. [Un monument aux Diables bleus de la Première Guerre mondiale, les Chasseurs alpins, a été érigé en 1927 (sculpteur André Vermare) à l'instigation du Club alpin français et inauguré par Raymond Poincaré. Dépossédé de sa statue de bronze lors de la percée allemande de septembre 1940, il retrouva son état originel en octobre 1960, grâce au sculpteur Pierre Bouret. Wikipédia]
J’en fais le tour et fini la grimpette par le « Dôme » en restauration.[Le sommet est équipé depuis 1997 d'un radar servant à l'aviation civile, pour la gestion du trafic aérien du centre de contrôle régional de Reims ainsi qu'à l'approche des aéroports internationaux de Mulhouse et Strasbourg. Entouré d'un belvédère circulaire, ce bâtiment a été dessiné par Claude Vasconi. Le centre du radôme se trouve précisément à l'altitude de 1 435,5 mètres et la table d'orientation à 1 431 m. Depuis ce point la limite de visibilité théorique est de l'ordre de 120 km en direction du nord de la plaine d'Alsace. Wikipédia] 
Je reste un petit instant en se sommet que je voulais faire, Cela fera bien sur mon CV de Randonneur, certain y inscrive le GR 5 et la traversée des Alpes, le Gr 10 et le 20, d’autre Saint Jacques, moi je n’aurais que le Donon, le Hohneck et le Grand Ballon. [Point culminant du massif des Vosges. Il est souvent appelé Ballon de Guebwiller, et parfois Ballon de Soultz ou Sultzer Belchen puisqu'il se trouve sur la limite occidentale du ban de Soultz. Cette particularité, géographique et historique est due au fait que la ville de Guebwiller est plus proche que celle de Soultz, et a même été confirmée par certains dictionnaires et référentiels, Le sommet du Grand Ballon est propice à l'observation des Alpes bernoises et d'une partie des Alpes françaises jusqu'au mont Blanc. wikipédia]  
 

   
                    


La vue est magnifique par temps clair, pour moi le ciel commence à se voiler. On devine l'horizon la montagne couverte de brume. Coté Ouest les nuages approchent. Je descends vers le col du Grand Ballon puis me dirige vers la route l’hôtel et les boutiques. Je pensais pouvoir rejoindre Saint Amarin par un chemin balisé local. Je n’ai rien vue. Je demande dans une boutique s'il n'y a pas de raccourci pour rejoindre Saint Amarin qui me semble pas trop loin un peu plus bas sur la droite. Il n'y en a pas. Il faut faire le tour du ballon par le Gr, rouge-blanc rouge face nord ou la route. Je pense pouvoir retrouver le balisage en prenant un sentier se 
dirigeant vers l’hôtel, mais je but sur des grillages. Je n'ai pas eu le courage (déjà) de remonter chercher le sentier, j'ai pris la route, jusqu'au col de haas, puis le GR 5 en sens inverse, jusqu'à la rencontre du Gr 532 rectangle jaune que nous prenons à gauche (On a de la chance, car il me semble que c’est un diverticule, sorte de raccourcie lorsque l’on vient du Ballon.) Une longue descente nous attend, elle n'en fini pas. Nous quittons la belle route forestière après une fourche en tri dent inversé pour un sentier sur la droite. On coupe plusieurs chemins heureusement que le balisage est bien fait pas moyen de se tromper. J’arrive dans un secteur d’exploitation forestière, je suis la première déviation et puis n’entendant, ni le bruit des tronçonneuses, ni celui des tracteurs d’abattages, je poursuis le balisage sans m’occuper des déviations, et je suis surpris… je traverse des bois en exploitations et le sentier est dégagé, 
propre, les branches bien entassés en bordure. Quand Fontainebleau arrivera à cela les poules auront des dents. 
Le sentier descend en zigzagant, nous passons un point de vue sur la ville de saint Amarin.

 

  [Au VIIè siècle le moine Amarinus (+ en 674 à Volvic), venant de Luxeuil, fonde un couvent en un lieu appelé "Doroangus" (herbage sur la Thur). Une petite cité se crée autour du couvent. Au début du IXè siècle la vallée devient propriétaire de l'Abbaye de Murbach. Le nom de Saint-Amarin est cité pour la première fois en 1135. Une collégiale est construite entre 1050 et 1100 et les chanoines y résident jusqu'à leur transfert à 

Thann en 1441. Un mur d'enceinte est érigé entre 1240 et 1260 laissant la collégiale hors les murs (emplacement de l'église actuelle). Un bailli (Vogt), nommé par Murbach, administre les possessions de l'Abbaye dans la vallée à partir du IXè siècle jusqu'en 1789. Du temps des romains la vallée est déjà une voie de passage pour franchir les Vosges par le col de Bussang. Au XIIè siècle, avec l'ouverture du col du St-Gothard, la vallée s'ouvre au commerce 

international entre l'Italie et les Flandres. http://www.ville-saint-amarin.fr/index31.html] Notre sentier débouche rue du Herrenwald, coupons la rue poursuivons en face par la rue du Kattenbach, nous longeons le 

cours d’eau, passons le pont et débouchons rue de l’église que nous prenons à droite (le balisage manque un peu. Longeons l’église prenons la rue Clémenceau sur la gauche, passons le musée Serret puis coupons la D 141 (rue Charles De Gaulle) De 1423 mètres nous voilà à 410 mètres point le plus bas de notre balade. Nous prenons en face la rue du Maréchal Joffre, passons au dessus de la voie ferrée et de la gare. Coupons la rue de l’industrie, puis passons le tennis, passons au dessus de la rivière la Thur la rue devient parking, il est temps de manger, mais les tables sont prises et puis je n’en ai plus pour bien longtemps tout au long du parcours j’ai vue les montagnes avec leur chaumes brûlés par le soleil. Dans ma tête je n’avais plus grand-chose à faire grimper 600 m et j’étais arrivée. (J'ai déjà oublié ma rando dans le sud de la France et ma difficile grimpette au Bourdille... 600m de dénivelé également et cela m'avait parut très long.)  Le sentier par sur la gauche, tout de suite nous grimpons en serpentant et passons devant la statue de la vierge, prenons la direction du col des Dreimarkstein de l’oratoire de la vierge nous avons également la 
l'oratoire de la vierge

 
          


direction de la ferme auberge du Belacker. Je me crois presque arrivé puisque je viens de passer l’oratoire de la vierge, mais je me trompais. Le sentier part un peut sur la droite et nous montons perpendiculairement à la pente, après un virage nous restons à flanc de colline ce qui permet de souffler et nous changeons de vallée, un beau point de vue sur la vallée, poursuivons notre sentier qui grimpe toujours et débouche dans un virage sur une large route que nous prenons à droite. Nous arrivons au col des Dreimarkstein et de l’oratoire des trois bornes. Je suis lessivé, je ne cherche même pas les bornes qui n’existe peut être pas. Je ne cherche même pas la fontaine Saint Raphaël, pourtant un balisage local y conduit.
Je m’assoie sur un banc, face à un abri, j’ai un peu mal partout, je sors mon casse croûte, il faut absolument que je mange. Il ne faudrait pas que par la suite je me retrouve en faiblesse. Le temps s’est couvert durant la monté dans cette belle foret que je n’ai pas apprécié, tellement je suis stressé, par cette histoire d’orage et par mon épuisement. Pas de chance, l’orage gronde, heureusement je ne suis plus loin…Je ne réalise pas que je ne suis qu’a 756 m et que je dois monter à mille. Je remballe mon casse croûte, referme mon sac, le déjeuné sera pour plus tard. Je n’ai même pas mes gourdes de compotes et de chocolats je les ai oublié. Je suis tenté de quitter le balisage pour suivre la route carrossable en 

direction de la ferme du Belacker, je me dis qu’un panneau pub annonce quelque chose de proche. Je cherche un peu mon balisage qui emprunte la grande allée puis un sentier sur la droite, mais j’ai mal vue le sentier et le balisage partent du carrefour entre les deux routes carrossables. A une fourche nous prenons la branche de droite, laissons encore des chemins et nous débouchons sur une route carrossable, nous sommes à prêt de 900 m d’altitude et toujours pas de ferme, je n’en peu plus, nous débouchons sur une route carrossable que nous prenons sur la gauche et poursuivons la grimpette. La foret s’éclaircie, nous arrivons dans la prairie, je me crois sauvé au loin la ferme du Belacker. Il commence à pleuvoir. A la ferme des randonneurs cherchent leur chemin, l’un est parti se renseigner auprès du restaurateur, l’autre me demande le renseignement. Il ajoute qu’il y a un beau point de vue sur la gauche à quelques centaines de mètres. Je bâche mon sac et lui dit que malheureusement je ne suis pas encore arrivée et j’aimerais bien le faire avant que l’orage n’éclate. C’est une obsession cet orage. A cet endroit le GR 532 balisage jaune rencontre le GR 5 balisage rouge. Nous quittons 532 balisage jaune et prenons le GR5 balisage rectangle rouge qui prend à droite, et nous fait 

faire un angle aigu. Nous passons une clôture, notre route devient sentier. Notre sentier reste à flanc de montagne, et descend même légèrement. J’aperçois mes deux randonneurs ayant retrouvé leur chemin et descendant dans la vallée. J’arrive au col de Rimbach 940 m d’altitude. C’est sur je ne suis plus loin. Le col est équipé d’un abri, des randonneurs attendent que la pluie s’arrête. Après un bonjour je poursuis ma route, je préfère marcher sous la pluie, que de perdre du temps à espérer une éclaircie. Je ne suis pas du tout sur le terrain que j’espérais et que j’avais imaginé. J’imaginais une crête, ou plutôt un plateau de chaume ou de ‘’gazon’’ enfin une longue prairie, ou même fatigué il est possible de bien marché. Je suis à flanc de colline rocheuse au milieu de la foret avec des montagnes et des vallées profondent tout autour de moi. Le sentier qui avec la fatigue me semble  difficile, avec des pièges, des cailloux, des racines, il y a même un platelage métallique. Et comme je suis fatigué les cailloux et racine on la mauvaise idée de pousser et de changer de place au moment ou je 
 passe… Je fais bien attention de ne pas buter sur tous ses obstacles, pour ne pas m’écraser le nez sur le sentier. Nous arrivons enfin à 1000 m d’altitude, on longe cette longue crête, et nous sommes à flanc de colline. Nous arrivons au col des Perches ou les sentiers GR 5- GR 531 balisage rectangle bleu et les sentiers locaux se croisent. Le local descend une pente vertigineuse vers le lac qui se trouve en contre bas, le GR 5 rectangle rouge part sur la gauche vers le Ballon d’Alsace qui se trouve à 2h30, le GR 531 vient de la pente vertigineuse de droite en direction du Gazon vert fait un angle aigu sur la droite (face au chemin d’où nous venons.) vers le rouge Gazon. Nous sommes à 1071 m d’altitude nous devons aller à 1086. La pluie à cessé, mais les nuages sont bas. Comme nous sommes en foret je ne vois pas le lac, je n’apprécie pas la vue sur le Gazon vert. Aller il faut repartir par le GR 531, face à nous le sentier n’est pas facile, je n’ai toujours pas mangé, il me semble que c’est ici qu’il y a un platelage métallique et un zone de rocher en dévers, facile à passer, rien à voir avec ce matin, mais avec l’épuisement il faut bien faire attention. 
Ouf, j’arrive à l’hôtel. Je suis très surpris ne pensent pas être dans ce paysage. Il est perdu au milieu de la montagne. Il semble être assis sur une colline étêté coincé entre la Tête du Rouge Gazon et des Têtes des Perches, avec les nuages qui montent de la vallée de gauche et descendent dans la vallée de droite, cela fait un peu lugubre. Je suis bien accueilli à l’hôtel c’est bien la première que l’on me demande si mon trajet c’est bien passé. Je raconte ma crainte de l’orage, sur le parking il me semble qu’il y a beaucoup de mares d’eau. La restauratrice me dit l’orage n’a pas passé la montagne, nous n’aurons que de la pluie. En effet trente minutes plus tard une pluie battante, puis le brouillard, puis le soleil et de nouveau le brouillard.

Pour retrouver toute mes randos itinérantes

 
 
 
 
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html

















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire