Un petit tour dans le Limousin - Bersac

Devant nous se déroulait un pays vert et mouvant,
silencieux et profond, coupé de haies épaisses,
empli d'ombres puissantes et tout mouillé d'eaux vives.
Point de fleuves, des rivières, point de lacs, des étangs,
point de vallées, des vallons, une gravité touchante.
Nous étions en Limousin."

Jérôme et Jean Tharaud

Je regroupe deux promenades de Nature et Patrimoine. Nous allons parcourir une toute petite partie des Monts D’Ambazac. En regroupant ses deux promenades j’en ai un peut modifié le tracé balisé.


Carte IGN      Trace GPS et Topo sans commentaires      Trace Randogps                        

 

 Le code mobile de cette randonnée est b311953

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici 
                                                                   

Km     Temps     Arrêt     V/g     V/d     Dénivelé
16        3h15        0h15     5,3       4,9         540 +

Ce qui me gêne dans ses promenades c’est que l’on ne retrouve pas un balisage adéquat, les chemins ne sont pas bien entretenus, alors que nous ne faisons pas de hors piste...  Pire certain chemin sont inexistants sur la carte… géoportail, mais existe sur d'autres cartes internet en grossissant en plan  Les sentiers étant peu entretenus attention aux tiques, fougères et arbrisseaux encombrants le chemin.) Il existe maintenant en pharmacie des produits contre ses acariens Sans GPS difficile de s’y retrouver si l’on n’est pas du coin. 

Je me suis risqué sur deux promenades l’une de 8 km l’autre de 15 km je les ai fais séparément et regrouper après, pensant que pour mon blog il valait mieux une promenade de 23 km, mais il est facile de les séparer. On est fort loin des informations des sentiers de l’Essonne et même, le peut d’informations des sentiers de la Seine & Marne semble merveilleux…

Départ : Bersac sur Rivalier

La commune de Bersac-sur-Rivalier est située dans les « montagnes » au pied des monts d'Ambazac, dans le Massif central. (J’ajouterais ‘’Massif Central au sens Géologique) entre Laurière (anciennes mines d’or gallo-romaines à La Bezassade) et Bessines-sur-Gartempe. La commune s’appelait autrefois Berciacus, peut-être du nom de son propriétaire, Bercius, à l’époque gallo-romaine. Sous les Mérovingiens (V^e - VIII^e siècle) le village prendra le nom de Breciaco, puis deviendra Barçac et enfin Bersac. Les autochtones parlent toujours de « Barça » lorsqu’ils s’expriment en occitan vernaculaire. Il semble que Bersac-sur-Rivalier ait abrité un atelier monétaire comme l’indiquerait la découverte de plusieurs pièces marquées « Breciaco » et d’autres marquées « Bulbis » (qui serait, selon certains, devenu Beaubiat, petit hameau de la commune). En fait « Bulbis » pourrait n’être que le nom d’un monétaire. La pratique de la signature des monnaies par le monétaire était courante à cette époque. En langue occitane malha désigne la monnaie, et farga la forge. Or, tout
 près de Beaubiat, non loin de Bersac, un hameau très ancien répond au nom de Maillofargueix, c’est-à-dire malha farga, en français forge à monnaie. Au XII^e siècle l’évêque Eustorge (évêque de Limoges, constructeur du château de Chalucet) rattache la paroisse de Bersac au monastère d’Aureil. L’église de Bersac devient un prieuré-cure. Au XV^e siècle, les seigneurs de Lage-Ponnet fondèrent une vicairie dans l’église de Bersac. Les vestiges du château de Lage-Ponnet (la forteresse des Ponnet) subsistent encore de nos jours dans les sylves environnant le hameau du Puy de Lage (la colline des fortifications). Toutefois, des siècles d’abandon, le pillage des matériaux (les pierres du château se retrouvent dans beaucoup de constructions du Puy de Lage) et des fouilles sauvages ont très fortement dégradé le site. Les vestiges du château de Lage-Ponnet 
voisinent avec le réservoir du Puy de Lage, ancienne mine d’uranium re-paysagée par la Cogema lors de la fermeture des sites limousins. Non loin, passait une voie romaine importante. Le nom de Bersac est mêlé à la préhistoire et à l’époque gallo-romaine, comme en témoignent les outils et les monnaies qui se trouvent au musée de l’Évêché à Limoges, ainsi que les vestiges demeurant dans la commune. Wikipédia]

[Eglise de la Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge. L'église date des XIII^e et XV^e siècles. En regardant les photos, je fut surpris par cette église assez sombre, il me semble que les pierres sont polychromes. Je n’ai pas trouvé grand-chose sur son histoire. Remarquer le clocher recouvert de tavaillons.

Le bardeau, tavaillon ou tavillon est une tuile de bois servant de revêtement sur les toitures et les façades. Un couvrement de tavaillons sert à la fois d'isolant thermique traditionnel et de protection contre les intempéries. Il est répandu en particulier dans le massif du Jura, les Alpes, les Pyrénées, la Creuse, Les tavaillons ou bien encore ancelles (habitation traditionnelle du Jura et ferme comtoise du Haut-Doubs, sont des planchettes de bois refendues dans le fil du bois, elles sont employées pour la couverture des toits ou des murs.

Leurs dimensions et leurs formes sont variables suivant les régions :

• Effilé en longueur, de 10 à 14 cm de large pour 40 à 45 cm de long et 15 à 20 mm d'épaisseur, dans l'est de la France et les Alpes françaises. On parle de tavaillon.

Ils sont en principe cloués avec ou sans pré-perçage, ils sont posés avec un recouvrement vertical et avec (ou sans) recouvrement latéral. On en compte généralement près de 100 unités au mètre carré mais jusqu'à 250 unités (recouvrement latéral). À épaisseur égale, les toitures en bois sont 10 fois plus isolantes que la tuile, 20 fois plus que l'ardoise, 35 fois plus que la pierre ; en effet, de tous les matériaux de toiture, le bois est, de très loin, le meilleur isolant thermique. Or la méthode de pose des tavaillons par recouvrement (vertical, latéral ou les deux) crée des épaisseurs variant de 5 à 12 centimètres, ce qui accroît d'autant le différentiel thermique avec les autres matériaux bien plus fins.

Le bois choisi dépend de la région : l'épicéa ou mélèze dans les zones montagneuses, chêne ou châtaignier en plaine.

Le pire ennemi du tavaillon est l'humidité et les champignons lignivores. Pour accroître la durée de vie du toit, on peut retourner les tavaillons. Cependant, on considère que les toitures réalisées en chêne ou en châtaigner peuvent atteindre 100 ans, 80 ans pour le mélèze, 40 ans pour le pin et 25 ans pour l'épicéa ou le sapin. Des tuiles de bois fendues avec des outils spécifiques. On trouve des tavaillons sciés qui résistent moins longtemps, la fibre du bois étant interrompue, l'eau y pénètre plus facilement. Les tavaillonneurs travaillent le bois vert.

Les outils traditionnels sont :

• haches et scies pour couper l'arbre ;
• départoirs ou anseille et maillets pour fendre le bois ;
• les vilebrequin et grive pour poser des chevilles de bois ;

• le banc d'âne et la panne pour calibrer le tavaillon ;
• les outils de pose des couvreurs, comme le tourniquet.]

Nous prenons la rue de la mairie sur la droite, à la fourche la rue du commerce sur la gauche, puis la seconde rue sur la gauche (rue le bourg). Attention d’après la carte la première rue s’appelle également le bourg… Nous arrivons à une fourche et nous prenons à gauche, Laissons une rue sur la gauche et nous débouchons sur la D 28 que nous prenons à droite. Nous trouvons un chemin sur la droite que nous prenons. C'est le GRP de Pays (rouge et jaune du tours des Monts d’Ambassac) nous grimpons en sous bois. Laissons les chemins à
droite et à gauche. Nous arrivons à une intersection de sentier balisé. Sur la gauche nous avons à 300 mètres une loge de Berger… (Construction en pierre  formant voûte creusé à flanc de colline pour surveiller les bêtes à l’abri de la pluie) [Construction en pierres sèches qui exclut tout liant tel que mortier et torchis. 
Technique de maçonnerie restée identique au fil des millénaires. 
 Ces ouvrages vernaculaires, en granite du pays, sont intimement liés à la vie agricole ou pastoraleet constituent un abri temporaire d'une journée ou d'une nuit pour la bergère. La plupart de ces constructions date du milieu du XIXème siècle. Celle du Puy de l'Age se différencie de part sa voûte en plein cintre, son incorporation à un mur long, haut et
massif, servant d'assise à un chemin. Plus d'informations sur le site internet de l'association Nature et Patrimoine www.nature-lauriere.asso.fr] Revenons sur nos pas et à la fourche prendre le chemin de gauche. Le chemin balisé nous amène au village du Puy de l’Age descendons la rue principale, (Sur la gauche un maisons en restauration on y trouve deux pierres qui devaient appartenir au socle d’un calvaire…)  la rue remonte légèrement et fait fourche.

    

  Nous trouvons sur la gauche au pied d’un transformateur électrique un chemin que nous prenons (GRP) Nous débouchons sur la D 203 que nous prenons à gauche. Passons devant la retenue d’eau. Sur la droite nous trouvons de petites constructions retenue d’eau de source et ancien lavoir ou réservoir pour animaux, nous trouvons sur la droite un chemin que nous prenons (GRP). A la fourche nous

prenons à gauche et continuons de monter. Nous débouchons sur un chemin que nous prenons à gauche nous débouchons dans la rue de Belzannes que nous prenons à droite. Nous entrons dans le village. Beau village de pierre la maison faisant l’angle de la rue Petit Fond, nous trouvons une vierge accroché sur un mur. De l’autre coté une croix de chemin en pierre englobé dans un mur. (Je me suis laisser dire que certaine croix de chemin avec une pierre en saillis étaient mise de distance en distance afin que les porteur du cercueil sur la route de la dernière demeure du défunt puissent se reposer sans a avoir à
   déposer le défunt au sol. Prenons la rue face à nous, puis à la fourche la rue de gauche, elle tourne à angle droit, débouche dans une rue que nous prenons à gauche. A l’angle d’un chemin nous trouvons un puits et un petit bassin.
         
          

Prenons le chemin  de droite et remontonsen foret (GRP) A la fourche prenons à gauche poursuivons ce chemin GRP ou nous trouvons de vieux châtaignier et des petits murets retenant les terres. Nous arrivons à une seconde fourche que nous prenons à droite toujours le GRP coupons une route ou nous abandonnons le GRP poursuivons en face un chemin en stabilisé coupons la D 28. Poursuivons le chemin en face et à la première fourche prenons le chemin de gauche. Nous débouchons sur un chemin que nous prenons à gauche on descend . Un balisage fuchsia nous indique la pierre du Loup sur la gauche (ce n’est qu’un rocher affleurant avec un nom gravé) [La Pierre du Loup indiquée par un panneau.
           Les loups étaient encore présents en 1914. Cette pierre a servi de point de repère pour la carte de Cassini en 1776.
           A cette époque, la roche, qui aujourd'hui se trouve au milieu des bois, était entourée de bruyères et de landes.] Le chemin arrive à une fourche nous prenons à gauche et au carrefour suivant la route de droite, nous descendons vers le Pré de Lafont jolie petit village prenons la rue principale puis le petit chemin sur la droite. Nous trouvons trois couleur de balisage. Nous suivrons le balisage vert. Nous débouchons sur la D28 a que
nous prenons à droite. Laissons le premier chemin, après avoir passé un ru et prenons le second  chemin situé dans un virage que nous prenons à gauche. Balisage vert, il grimpe légèrement. A la fourche poursuivons par la branche de gauche. Nous redébouchons sur la départementale pour prendre le premier chemin sur la gauche nous redescendons, nous passons un ru qui mouille le chemin et apercevons sur la gauche un étang. Nous quittons notre beau chemin pour prendre sur la gauche un chemin balisé ne ressemblant plus à un chemin herbes fougères et eau en font un bourbier. jusqu’au village Le Périgord à la première maison le chemin fait fourche nous prenons de suite à droite. Nous trouvons une vieille trace du GR de Pays celui-ci ne passant plus par là. Nous remontons en serpentant, nous retrouvons un semblant de balisage vert- bleu- et GRP. Le chemin fait fourche, nous prenons à gauche. Nous passons un « cépé » (arbre à plusieurs troncs) de dix branches, dont l’un des tronc
 est relié à l’autre formant lucarne.  Le chemin débouche sur un autre en stabilisé que nous prenons à droite nous débouchons sur la D 28a que nous prenons à gauche nous grimpons à nouveau jusqu’au

  point de vue et l’oratoire de la vierge. [Oratoire Notre-Dame-de-la-Garde, point de vue jusqu’à Guéret (Creuse) et au-delà par temps clair.]
Poursuivons la route et prenons le premier chemin sur la gauche nous retrouvons un balisage vert & jaune. A la première fourche nous abandonnons le balisage jaune et poursuivons tout droit à la seconde fourche laissons la branche de gauche (vue comment les chemins arrive c’est presque tout droit.) nous poursuivons à flanc de colline dans le bois de sapin. Nous débouchons au carrefour avec un chemin en stabilisé et prenons tout de suite à gauche un chemin qui n’est pas sur la carte  rando mais ce trouve tracé en ‘’plan’’. Il serpente
 dans la foret et débouche sur un chemin que l’on prend plutôt à gauche en restant sur la même courbe de niveau. (Ne pas remonter.) laissons un chemin (sur la carte) et à la fourche nous prenons la branche de gauche qui descend légèrement, puis encore à gauche (balisage triangle jaune et trait vert clair.) Nous continuons de descendre. Nous remontons le chemin fait fourche nous prenons la branche de droite (le chemin n’existe pas sur la carte mais est balisé sur place.) En mai 2017 le bas du chemin est transformé en torrent. Passons le pont de la ligne de chemin de fer, nous débouchons sur la D 203 que nous prenons à gauche. Traversons La Ville sous Grange juste avant le poste électrique après un virage le balisage jaune prend un chemin dans les champs sur la droite (chemin n’existant sur la carte rando interrompu sur la carte Plan) Nous débouchons sur une route bitumée à coté d’un étang que nous prenons à gauche et rencontrons le GRP. Juste avant le village de Nouilles nous prenons à droite GRP que nous suivons jusqu’au Rivalier [ruisseau  De 18,4 kilomètres de longueur, le Rivalier prend sa source en Creuse,au nord-est de la tourbière de Friolouse, à Saint-Goussaud et à l'est de Jabreilles-les-Bordes, à 615 m d'altitude. Il alimente l'étang de la Papeterie à Saint-Sulpice-Laurière, puis se jette dans le ruisseau du Pont qui lui-même se jette dans l'Ardour en amont du viaduc de Rocherolles, entre les trois lieux-dits le moulin du Montheil, Le Chambon et la Touille, à 295 m d'altitude. c'est un sous-affluent du fleuve la Loire par l'Ardour, la Gartempe, la Creuse et la Vienne. wikipédia] Nous quittons le GRP pour prendre le balisage jaune sur la gauche traversons la ligne de chemin de fer et débouchons dans Bersac sur la D 28 que nous prenons à gauche nous retrouvons le centre ville.

Quelques Photos supplémentaires de cette rando

     
   



















 



Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html