dimanche 2 décembre 2018

Randonnée Le Plus Loin Possible GR 532 & 531 Etape 74 Lac Blanc - Munster


Randonnée Le Plus Loin Possible 2018  Etape 74 Sainte Marie aux Mines Le Lac Blanc   

Attention ce n’est pas la trace exacte de passage, mais elle s'en approche au plus prêt. Mon GPS ne voulant plus communiquer avec l’ordinateur je n’ai pas récupérer la trace réalisée. J'ai modifié celle ci pour la rendre la plus exacte possible avec ce qui ma beaucoup étonné Base Camp de Garming ou l'on retrouve le passage sans grand détail des GR et mon topo oral. Grace à l’excellent balisage et au GPS je n'ai eu aucun problèmes d'itinéraires, je vous rappel que sur les cartes rando de L'IGN pour les Vosges aucun tracés n’existes.


 
Le code mobile de cette randonnée est b311580
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


Samedi 28 juillet

 Au lac Blanc, le dimanche en juillet et aout il existe une navette toute les 30 mn faisant la route des crêtes https://www.parc-ballons-vosges.fr/wp-content/uploads/2015/05/horaires-navette-des-cretes.pdf

Km      Temps     Arrêt     V/d      V/g     Dénivelé     Altitude Max
15,7      3 :10        0h35      5           4,2        184+             1151

C’est bien la première nuit ou je dors bien, ici au Col du Calvaire il n’y a pas d’églises sonnant tout les quarts heures, et toute la nuit.  On n’a pas beaucoup le choix de l’hébergement et je ne figurais pas sur la liste des chambres retenues. Lorsque j’avais téléphoné, en février, je n’ai pas du être pris au sérieux… ou il s'est trompé de mois. Il m'avait dit non pas d’acompte, pas pour une nuit, en semaine... Cela m'avait paru curieux, je réservais pour juillet... Mais je n'avais pas insisté.
On ne peu pas dire que le patron ne soit pas aimable, je dirais qu’il est Vosgien... j’ai connu un collègue comme cela, son surnom Le Vosgien, un peu bourru, gentil, mais fermé. On avait l'impression qu'il était toujours en colère et que jamais rien n'allait. On lui disait, mais tu souris lorsque tu te brûle ? 
Pour un commerçant cela fait un peut drôle, on n'est pas habitué. Il est vrai que si je n’étais pas content je n'avais qu’à aller ailleurs, mais après une journée comme hier, il m’était difficile de me rendre au refuge des amis de la nature après le lac noir surtout sans réservation. 
Il a fait son travail en me trouvant une chambre, (heureusement qu'il n'est pas arrivé un handicapé après moi, il aurait fallut que je déménage.) Il m’a même proposé le forfait sans que je le lui demande ; chambre, repas et p’tit d’èj, et je n’ai pas payé un centime de plus que ce qui était affiché. Pourquoi chercher plus ? 

Il aurait tout simplement pu le faire avec le sourire, et un peu de gentillesse dans la voix. 

Parfois on regrette les plates formes de réservation, au moins on a une trace. je dis cela, mais j'ai eu également des loupés avec les réservations sur internet. Dans l'une la réservation n'était pas arrivée chez l'hôtelier, heureusement que j'avais la preuve en poche. Dans une grande chaine d'hôtel, ils se sont, sur leur planning trompés d'un an dans le report de la réservation . Cela fait drôle un an après, d'entendre le téléphone sonner vers 22h, je somnolais devant la télé, dans une autre chaine d'hôtel. Réception de l' Hôtel ... de la ville de... vous avez réservé chez nous avec le site... vous pensez arriver vers quel heure ? Euh c'était l'année dernière que j'avais réservé chez vous !!! Il est vrai que cette année là dans cet hôtel je n'étais pas prévu, heureusement la aussi que j'avais ma réservation en poche, la réception m'a trouvé une chambre. 
Donc pas le choix (et il le sait) faut faire avec. Le matin le petit déj est autour de 8h30-9h00 faut bien que je prépare, me dit-il de son ton le plus aimable… C’est là que l’on se rend compte qu’il n’a pas l’habitude de travailler avec des randonneurs itinérants. Il travail certainement avec des promeneurs à la journée, les touristes en voiture et les skieurs. Je lui demande s’il est possible de le prendre à 8h00.
-          Il marmonne, bougonne, ah ! je pensais que vous alliez me le demander à 7h ou 7h30, alors là vous l’auriez trouvé sur le coté.... Et il me fixe 8h15.
8h00 j’suis dans la salle c’est presque prêt, je vois une table isolé avec un bol. je m’installe. Confitures, pains, sont sur le plateau, le café arrive un peu plus tard. Je n’ai pas le jus d’orange, les carafes sont sur la déserte. Il m’apporte le café. Je redemande un peu plus de pain. 

Là, prenez les deux tranches restées sur la planchette. Je me suis dit c’est un peu maigre comme petit déj. Je suis au forfait tout est compris, mais tout de même. Il est 8h30, les clients descendent et j’ai presque fini. Et au fur et à mesure que les autres clients se mettent à table, le buffet se rempli, jambon, fromage, yaourt, je ne sais pas si j’y ai droit, mais je me sers. Et puis ce sont les croissants qui arrivent et qu’il va déposer sur les tables des clients, venant juste de s’installer. Ceux là me passe sous le nez. Je n’avais qu’a respecter les horaires… on a pas idée de vouloir bousculer un Vosgien.
Je sorts de l’établissement, remonte un peu la D 4811 jusqu’aux petites pancartes sur la gauche. Nous trouvons les GR 5 et 532. Direction le Lac Blanc, Lac Noir, château de Hans, table d’orientation, le Gazon du Faing.  Un sentier avec des racines, nous fait traverser le sous bois , passons une construction puis deux pistes de skis. Peu de temps après nous quittons le GR 5 partant sur la droite vers les hauts de Chaumes, et poursuivons par la gauche le GR 532 rectangle jaune descendant au lac blanc par un chemin de Freppel. Chemin un peu difficile dans des cailloux, des racines et des rochers. Nous passons une source et le chemin devient très raide et glissant avec l'eau de la source qui se répand sur le chemin, 

nous arrivons en bordure du lac blanc. Hier je voulais me baigner, mais je ne pensais pas que c’était aussi encastré, il n’y a pas de plage que des cailloux, normal c’est un lac de barrage et l’on a pas le droit de si baigner. Hier les gendarmes tournaient et faisait la morale aux récalcitrants. [Le lac Blanc est un lac d'altitude du massif des Vosges qui se situe sur le ban de la commune d'Orbey. Il tient son nom de la couleur du sable cristallin tapissant son fond. Situé à 1055 mètres d’altitude, il occupe un cirque glaciaire naturel, dans un cadre composé de rochers et de sapins. Le lac est dominé par un rocher en forme de forteresse appelé le « château Hans ». Une légende raconte qu’un cruel seigneur vivait dans le château qui surplombait jadis le rocher et terrorisait la population. Aujourd’hui le « château Hans » est avant tout un magnifique point de vue permettant d’admirer le Lac Blanc. Une statue de la Vierge, perchée sur le rocher Hans, domine le lac. https://www.tourisme-alsace.com/fr/230103230-Le-lac-blanc.html Altitude : 1 055 m, Surface : 29 h, Profondeur maximale : 72 m. Le lac Blanc est relié par une conduite au lac Noir situé 120 mètres en aval, où une centrale hydroélectrique permet la production d'électricité par turbinage aux heures pleines. Aux heures creuses, l'eau est pompée du lac Noir pour la recharge du lac Blanc. (D’où l’interdiction de ce baigner.) wikipédia] Longeons le lac par un chemin dans la foret en crapahutant au dessus des rochers constituant la rive. Le chemin remonte un peu et débouche sur la départementale, nous longeons cette dernière, derrière la barrière de sécurité grâce à un petit sentier d’une cinquantaine de centimètres ou il me semble difficile de ce croiser, avec le vide pour voisin. Nous descendons vers le parking, le traversons. Ne prenez pas sur la droite le chemin de la digue. A la 
droite du panneau d’information nous trouvons le GR 532 balisage rectangle jaune empruntant le sentier de Cornélius, et des balisages locaux ; cercle rouge. Noté chemin difficile. Nous grimpons un peu dans le bois, et tous de suite les chemins se divises. Les locaux montent directement vers l’observatoire et la vierge. Ouf, ce n’est pas le notre.  Après un chemin pas très facile dans les pierres notamment de gros rochers à franchir contournant la montagne, nous descendons et débouchons sur un chemin forestier que nous prenons à droite. Notre chemin reste plus ou moins sur la même courbe de niveau, nous passons la source Cornélia qui n’est pas bonne à boire pourtant c’est de l’infiltration du lac…  coulant dans un abreuvoir en tronc d’arbre.  Nous quittons notre allée forestière pour prendre sur la gauche un sentier à flanc de colline et au dessus de la route, descendant vers le lac noir. Nous débouchons  sur la départementale que nous 

prenons à droite, passons devant le petit lac à 950 m d’altitude. [Le lac Noir est un lac glaciaire situé sous la crête du versant est du massif des Vosges vers 935 mètres d’altitude moyenne, sous le col du Louchbach, en amont d'Orbey. Il est établi dans un cirque glaciaire de hautes falaises granitiques, naturellement barré par un cordon morainique ; son émissaire est le « ruisseau du lac Noir » qui rejoint la Weiss en aval d’Orbey. Le lac Blanc, analogue mais environ trois fois plus étendu et deux fois plus profond, est situé à environ un kilomètre en amont de lui, vers 1 050 mètres d’altitude moyenne. Les deux cirques sont séparés par 

l’arête granitique du Reisberg qui culmine à 1 272 mètres. La centrale hydroélectrique construite par René Koechlin a été démolie par EDF qui envisage d’en construire une nouvelle, plus moderne et efficace. En périodes creuses de consommation électrique du réseau général, l’eau du lac Noir est refoulée dans le lac Blanc par pompage et en périodes de pointe, le lac Blanc lui restitue cette eau turbinée.
Cet aménagement de pompage-turbinage a été réalisé entre 1928 et 1934 par René Koechlin :
  • accroissement du volume utile du lac Noir : son cordon morainique, a été surélevé au moyen d’un barrage-digue haut de quinze mètres, construit avec les mêmes matériaux prélevés dans le lac ; ils enrobent un noyau d’étanchéité en béton et sont protégés du batillage par un parement amont en maçonnerie ;
  • sous le Reisberg, forage d’une galerie en charge de 4,6 mètres de diamètre reliant les deux lacs ;
sur la rive nord-ouest du lac Noir, construction d’une centrale hydroélectrique utilisant quatre alternateurs réversibles d’une 
puissance totale de 80 mégawatts. Actuellement à l'arrêt depuis la rupture d'une bride ayant entrainé l'inondation de l'usine jusqu'au niveau du lac en juillet 2002, la centrale doit être remplacée par une usine plus petite mais plus efficace, où 50 mégawatts seraient produits par un seul alternateur. Un investissement de 50 millions d'euros est prévu par EDF. La convention liant l'exploitant à la collectivité a été signée le 16 novembre 2011. Le chantier, prévu pour durer six ans, pourrait employer une centaine de personnes.
Lors de la mise en service le 4 janvier 1934 à 21 h, la canalisation reliant la galerie à la centrale s’est rompue ; le toit de la centrale s’est effondré sur le personnel, ingénieurs, techniciens et ouvriers, tuant neuf d’entre eux et laissant un survivant. Après réparations, l’aménagement a été mis en service en 1938. Un monument commémoratif a été érigé au bord du lac. Je vous laisse lire la suite sur wikipédia] Nous Trouvons des informations sur les balades locales ; le petit tour du lac noir et le grand tour du lac. Le rouge-blanc-rouge en direction des Hauts de Chaume et du lac Forlet (ou de la truite). Prenons la route bitumée sur la gauche GR 532 en direction des Hautes Huttes et le col Wettstein en 55 mn. Nous passons devant quelques immeubles ayant du servir lors de la construction des barrages et l’utilisation de la centrale électrique, les garages ouverts
 laissent découvrir des choses étonnantes.  Poursuivons notre route qui fait fourche nous prenons à gauche vers les hautes Huttes (ne pas prendre le chemin de terre sur la gauche, nous poursuivons le bitume. Nous arrivons à une fourche, ou le 532 par sur la droite en direction du col de Wettstein et du lac du Forlet (le lac n’étant pas sur le chemin du col, il doit y avoir une autre fourche un peut plus loin.) Nous quittons le 532 pour suivre la route. Pourquoi ? Je pense que lors de la création de ma trace je n’ai pas compris le détour du village, ou j’ai eu peur que le chemin en noir sur la carte ne soit derrière des barbelés. (je vous 

rappelle que le tracé ne figure pas sur les carte de rando de L'IGN, il faut trouver celle du club vosgien) et j’ai préféré poursuivre le bitume, cela ma fait traverser le bourg et une fromagerie artisanale ou j’ai acheté du Munster cœur de pays et fut étonné de la chapelle.
 Après une courbe sur la gauche nous arrivons à un carrefour avec une croix caché par les arbres, on abandonne la route pour prendre le chemin sur la droite en direction des Hautes Huttes. Traversons ce village. [Hautes Huttes, magnifique petit hameau où l'on peut admirer une
chapelle-école connue depuis le 18ème siècle. Elle est dédiée à Ste Barbe.
Chaque année le dimanche autour du 4 décembre la Sainte est célébrée avec la participation des pompiers ; elle est leur patronne. http://paroisses-pays-welche.fr/orbey.html] On quitte la route qui tourne sur la droite pour continuer tout droit le chemin de terre avec un panneau VTT N°7 desservant au départ des maisons. Nous sommes dans la plaine. Après un virage nous rencontrons des portillons en tube galva monté sur ressort et nous retrouvons la marque jaune du GR 532. Nous prenons à gauche poussons le portillon traversons la prairie poussons le second portillon le chemin
descend fortement et entre en foret. Nous débouchons sur un chemin que nous prenons à gauche et nous arrivons au col du Wettstein 880m [Au col du Wettstein était établi le quartier général français ainsi que le camp central des troupes et le cimetière. Le camp sera ravitaillé depuis les Crêtes (Hohneck, Schlucht, lac Noir, lac Blanc) et les bases arrières des Vosges (Gérardmer, Retournemer). http://www.crdp-strasbourg.fr/data/histoire/1GM_combats_alsace/] nous poursuivons le 532 en direction de Glasborn, Hohrodberg et les Trois Epis par la D 116 passons ce qui doit être un parking, que j’ai trouvé avec des tonnes de gravillon pour refaire les routes. Nous prenons à droite l’allée forestière. Sur la gauche une reconstitution d’un abri de 1914-18. Le chemin grimpe un peu, et je trouve un panneau d’information indiquant Munster. Nous contournons Le  Hurlin, traversons une chicane avec une clôture électrique et nous sommes dans la plaine, laissons un chemin local sur la droite (chemin retraçant la guerre de 14.) nous longeons les clôtures et laissons les embranchements du circuit 14-18. Nous passons le tourniquet et débouchons sur la route, nous sommes à la ferme auberge de Glasborn prenons la route passant devant le parking et nous trouvons des panneaux d’informations, le 532 qui part tout droit dans une petite 
ascension, vers Baerenstall, Croix de Wihr et les Trois Epis, mais pas sur Munster. Puis sur un autre panneau au triangle rouge la direction de Munster. Le triangle m’arrange le sentier descend, étant fatigué je choisi cette option. (J’ai déjà oublié ne l’ayant pas noté sur mes extraies de cartes, que le 532 ne passe pas à Munster, mais rencontre le 531 qui lui traverse cette ville.) Je quitte à tort ma trace. Pourquoi à tort ? Après avoir traversé la D 5 bis, j’ai perdu les panneaux devant me guider vers Munster. Le sentier descend fortement, à la patte d’oie inversée nous prenons à gauche, je n’ai plus de marque rouge et je suppose qu’il faut 
continuer vers le bas de la vallée. Nous longeons des prairies et rencontrons un sentier que j’appellerais historique il permet de voir les positions et peut être des restes d’ouvrages de la guerre de 14-18, nous arrivons sur la D 5 Bis 1 à l’angle du chemin nous trouvons un blockhaus allemand de 1915. Après la route nous avons des panneaux d’information, et cela me semble bien 

compliqué si l’on va à gauche on se dirige vers Schneiden , Munster. Si l’on va sur la droite c'est un circuit avec des cercles bleu, traversons le parking et l’on prend le chemin sur la gauche, mes triangles rouge ont disparus et sont remplacé par des cercle jaune, cela ne me rassure pas, mais je descends dans la vallée et j'aperçois Munster tout en bas. Cela ne doit pas être cela car je débouche sur la route du Linge. (j'étudie un peu mieux ma carte et me rend compte que pour suivre le rouge il fallait 
certainement au parking prendre le sentier passant devant les tables de pique nique. Aveuglé par Munster en contre bas, j’ai suivi mon instinct et le sentier qui me semblait descendre en ligne direct. Il était trop tard, bien trop tard pour faire demi tour et surtout remonter ce que je venais de descendre afin de retrouver ma trace.) Je continue mon chemin qui coupe la boucle de la route et de l’autre coté plus rien. Je décide d'abandonner les recherches d'une hypothétique trace et de prendre  sur la gauche la D 5 bis 1 pour rejoindre ma trace qui coupe également cette route. Traverse le village de Hohrodberg et retrouve ma trace un peu plus loin que la sortie du 
                 

village. Je rencontre cette fois ci le rectangle bleu du 531 qui descend entre les maisons. Faite attention avec votre sac à ne pas emporter le balcon qui dépasse fortement sur la route (je plaisante) mais le balcon de la grange dépasse vraiment. Nous retrouvons notre départementale que l’on prend à droite, passons devant un hôtel avec une vue imprenable sur la montagne et le village de Munster en contre bas, nous poursuivons notre descente par un petit sentier en bordure de la route puis entre le grillage des propriétés. Nous arrivons sur un chemin formant Té et je ne vois plus de balises bleu je prends à droite et j’ai eu raison. Deux fourches se succèdent, nous prenons les branches de gauche, c’est bien l’itinéraire, dans mon sens de marche il manque du balisage, mais en me retournant je vois du bleu. Nous débouchons dans Munster par la rue de Walsbach, puis rue Loewel, nous passons la Petite Fech, nous poursuivons par la rue des Bouleaux et arrivons sur la D 417 (rue du 9è Zouaves) que nous prenons à gauche à la fourche nous prenons à droite la rue saint Grégoire , puis la seconde à droite rue Robi Wetzel traversons la D 10 et prenons en face la rue de la gare nous longeons le parc et nous sommes arrivée.
Avant de prendre mon train, je m'installe dans un café pour manger 

un casse croute, jusque là tout va bien, un petit groupe discute et ce charrie, ils sont à l'autre bout du bar et rigoles bien, je n'entend pas tout mais il parle français. Ils se séparent et le dernier serre la main de la patronne, et tout déraille. Ils parlent en ''patois du coin'' entre eux. D'un seul coup je me suis senti mal à l’aise. J'ai imaginé que l'on se moquait de moi. J'ai avalé mon casse croute, payé et suis parti attendre mon train à la gare. J'ai horreur de cela, qu'en FRANCE on parle une autre langue que le Français dans un établissement public. J'ai eu la même chose dans les Cévennes tout un repas ou la serveuse parlais le patois local lorsqu'elle amenait les plats aux locaux et tout les buveurs au bar n'ont pas dit un mot de Français. Ne me dite pas que tout ceci sont des langues car dans ce cas je deviens un vrai Vosgien. Nous n'avons qu'une seul langue pour se faire comprendre du Nord au Sud et de L'Est à L'Ouest c'est le Français.  

Les origines
Munster s’est progressivement constituée autour du monastère fondé à la confluence des deux Fecht sous Childéric II vers 660 par des moines disciples du pape Saint-Grégoire le Grand. Cet établissement qui est à l’origine de l’abbaye bénédictine est tout d’abord dénommé Monasteriolo Confluentis en 673, d’où Munster tire son nom.
Dans une charte datée du 4 mars 673, le roi Childéric II confirme au duc Adalric et au comte Robert qu’il a donné à l’abbé Valedius et au monastère des terres et des biens situés en plaine à Ohnenheim et 
Muntzenheim.
En 747, le monastère porte le nom de Monasterio Sancti Gregorii, ancienne dénomination de Val Saint-Grégoire pour la vallée. Par la suite, les villages qui s’installèrent à proximité formèrent avec la ville « La Communauté du Val St. Grégoire », qui persista jusqu’à la Révolution.
Le roi de Germanie, Otton I le Grand restaure l'empire de Charlemagne et fonde en 962 le Saint Empire Romain Germanique dont Munster fera partie jusqu'au XVII siècle. Munster est ruiné par un incendie le 4 mai 1182.

La ville et la communauté de Munster
En 1235, l’abbé remet ses droits de juridiction à l’empereur Frédéric II de Hohenstaufen, qui va transmettre ces droits aux habitants de la vallée. Munster devient ville impériale avec immédiateté d’Empire.
1287 est l’année de la confirmation de l’existence de la Communauté du Val St Grégoire qui comporte Munster et les neuf communes de la vallée. La communauté dispose à présent de son sceau « S. Communitatis Vallis Sancti Gregorii ». Au plus tard en 1287, la Ville de Munster est entourée de remparts, de tours et de portes fortifiées. Une forêt nommée Hag ou Haag, qui barre la vallée entre Gunsbach-Griesbach et Munster, avec le mur et fossé, protège cette dernière contre les agressions extérieures.




Le traité de Marquart signé entre la ville et l’abbaye en 1339 énumère dans les détails tous les droits de l’abbé et par conséquent toutes les servitudes auxquelles étaient assujettis les habitants du Val Saint-Grégoire.
En 1349, la peste bubonique ravagea la moitié de la population de la vallée.
Selon l’acte de fondation du roi Charles IV le 28 août 1354 fut créée la ligue des dix villes libres d’Alsace comprenant Munster, la Décapole, qui engage ces villes à se porter assistance en cas de conflits.
La moitié de la ville est détruite par un incendie en 1466.
 (Hans Matter)Entre 1543 et 1559 les trois quarts des habitants de la vallée passent à la Réforme luthérienne. L’Hôtel de ville est construit en 1550.
 
Un traité est signé à Kientzheim le 19 mars 1575 entre l’administrateur du monastère et les représentants de la Communauté du Val et de la Ville de Munster, sous l'arbitrage de Lazare de Schwendi.
Les termes de ce traité, dit « Traité de Kientzheim », reconnaissent la liberté de confession (protestante) des habitants de la vallée, l’abbaye bénédictine s’engage à payer le pasteur de Munster.
Les malheurs de la guerre de Trente Ans (1618-1648) font irruption dans la vallée en 1628. Brutalités guerrières, famine, maladies et l’insécurité permanente sont les lots quotidiens de la population. Les Suédois s’installent dans la vallée en 1632 et y commettent des exactions. Les 


Français font leur apparition en 1635.
Le rattachement à la France
En 1648, la vallée est totalement dévastée et l’abbaye est en ruines ; la ville passe progressivement sous la souveraineté de la couronne française. Des régiments lorrains sèment encore la désolation dans la vallée de Munster en 1652.
Le XVIII siècle est marqué par de graves conflits entre les Munstériens et l’autorité royale. La nomination, en 1736, d’un 

préteur royal, qui a tout pouvoir et qui peut s’opposer aux décisions du Conseil de la Communauté occasionne des remous dans la vallée.
La Révolution française
Après la révolution de 1789, qui a vu le siège de l’Hôtel de Ville, les dix communes indivises furent érigées en communes distinctes, ayant chacune son maire et son conseil municipal, avec le maire de Munster comme président. Mais les biens communaux, qui 

formaient le patrimoine commun, restèrent indivis. Cette organisation exceptionnelle et unique dans son genre, rappelant la constitution d'une république fédérale, a duré jusqu’en 1847.
L’abbaye ferme ses portes en 1791 et est ensuite vendue comme bien national. Munster devient chef-lieu de canton en 1793.
Le développement industriel et démographique
Le XIX siècle est celui de l’industrialisation, de la modernisation et de l’ouverture de la vallée vers l’extérieur, sous l’initiative, notamment, de la famille Hartmann, industriels, mécènes et hommes politiques.
Suite aux défaites de Napoléon I, la vallée connaît deux occupations, en 


1814 celle des troupes bavaroises, en 1815 celle des troupes autrichiennes et badoises.
L’aspect de la ville va profondément se transformer au cours du XIX avec la construction d’usines, de voies de circulation (y compris le chemin de fer), d’équipements publics (écoles, hôpital…) et de cités ouvrières.
Les manufactures Hartmann emploient 90% de la main d'œuvre textile de la vallée et occupent 3.144 employés en 1841. La famille 


Hartmann paie pour ses établissements la plus forte patente du Haut Rhin, fait les plus gros bénéfices et le plus gros chiffre d'affaire du département.
Les guerres de 1870, 1914-1918, 1939-1945
Lors de la guerre franco-prussienne de 1870/1871, il n’y a aucune opération militaire dans la vallée, mis à part quelques combats entre troupes allemandes et francs-tireurs de la vallée. Le traité de Francfort du 10 mai 1871 scelle l’annexion de l’Alsace et d'une partie de la Lorraine au nouvel Empire allemand. Munster devient ville frontière.
En 1905, la vallée compte 23 500 habitants dont 6 000 à Munster (3 810 en 1921) et 1907 voit l’inauguration du tramway électrique Munster-Schlucht, qui est à crémaillère entre la Saegmatt et l’hôtel de l’Altenberg. C'était le plus haut chemin de fer de l’empire allemand. Il cesse de fonctionner le 3 septembre 1914.



La Première Guerre mondiale représente une rupture dans l’histoire de la ville et de la vallée (à l’exception de Mittlach). A partir de février 1915, Munster est bombardée quotidiennement et les batailles meurtrières se succèdent (mars-avril, combats au Reichackerkopf ; 15 - 22 juin, bataille de Metzeral ; 20 juillet - 15 octobre 1915, bataille du Linge.  Au terme de la guerre, la ville est détruite à 85 %. Dès le lendemain de l’armistice de 1918, la reconstruction est entamée.
Une grande exposition artisanale et commerciale à Munster marque la fin de la reconstruction et le début d'une nouvelle époque. Mais, durant la crise économique, la vallée est touchée de plein fouet par le chômage entre 1931 et 1939.

L’armée allemande occupe Munster le 18 juin 1940. L’occupation entraîne un cortège de malheurs et de répressions, avec l’incorporation de force des alsaciens en août 1942.
Après d’âpres combats pour la prise du Hohneck en décembre 1944, la ville sera libérée le 5 février 1945.
Munster aujourd'hui
En 1976, les communes du canton se regroupent sous la forme d’un Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples, vingt ans plus tard elles décident de créer une nouvelle structure de coopération intercommunale : la
Communauté de Communes de la Vallée de Munster. La première présidence du conseil communautaire a été assurée par le maire de Munster.
         

 










 







Fondée en 660, l’abbaye Saint-Grégoire a été l’une des plus grandes et anciennes abbayes bénédictines d’Alsace.
Cet établissement qui bénéficie de la protection des souverains mérovingiens et carolingiens, obtient de nombreux titres et privilèges ainsi que d’importantes donations : Childéric II (673), Carloman (769), Louis le Débonnaire (823 et 826), Lothaire I (843), Lothaire II (855), Zwentibold (896).
Au moins quatre religieux de Munster deviennent évêques de Strasbourg : Widegern (720-729), Heddo (734-776), Saint Rémy (776-783), Rachion (783-813) ainsi que Wichardus qui devient évêque de Besançon à la fin du X siècle.
Pendant de longs siècles l’abbé, qui reçut le privilège d’exercer la juridiction absolue sur tous les sujets de l’abbaye est le seigneur des habitants de la vallée. L’abbaye obtient son immunité et la liberté d’élection du père abbé. Le 4 mai 1182, l’abbaye est totalement détruite par un incendie.

A partir de 1235 l’abbaye est élevée au rang d’abbaye d’Empire en contrepartie de l’abandon de ses droits de juridiction à l’empereur Frédéric II. Après 1262 l’abbaye et la vallée sont rattachées au Diocèse de Bâle dont elles feront partie jusqu’à la Révolution.
Durant les siècles suivants l’abbaye continue à obtenir des privilèges royaux et des bulles papales.

De nombreux incendies malmènent à plusieurs reprises la ville et l’abbaye. Entre 1470 et 1507, l’église abbatiale est reconstruite par les abbés Von Laubgass et de Monjustin.
L’abbaye connaît des difficultés lors de l’introduction de la Réforme à Munster et dans la vallée.
Dévastée au cours de la Guerre de Trente Ans (1618-1648), elle est reconstruite à partir de 1659 sous l’impulsion de l’Abbé Dom Charles Marchant et elle est intégrée à la congrégation lorraine de Saint Hydulphe et Saint Vanne, ce qui aura des conséquences bénéfiques sur son rayonnement.
Le XVIII siècle est pour elle une période de prospérité et de rayonnement intellectuel et spirituel. En août 1791 l’abbaye est fermée, son mobilier vendu aux enchères, la bibliothèque riche de 8000 volumes est transférée à Colmar.

À partir de 1798, Hartmann construisit autour de l’ancienne abbaye bénédictine le site industriel du Couvent. Celui-ci abritait le tissage, la teinturerie, ainsi que d’autres activités de production et de transformation.
Le site de l’ancienne abbaye Saint-Grégoire a été racheté en décembre 1988 par la ville de Munster aux Établissements Hartmann. http://www.munster.alsace/histoire_abbaye.aspx
Circuit 14-18

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