Randonnée Le Plus Loin Possible 2018 Etape 75 Munster - Le Hohneck (Smarguth)
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Km Temps
arret
V/d V/g dénivelé
alti max
23,2 5:15 1:08 4,5 3,7 1415 + 1362
Je n’ai pas
de chance avec les Vosges, le mois dernier c’est mon GPS qui me lâche, ce mois
ci c’est mon téléphone et les 300 commentaires sur cette semaine de rando. Je
suis dans l’impossibilité de vous décrire les petits détails de mon itinéraire. Vous trouverez dans l'article "Colmar" l'explication des divers signes, logos et couleurs utilisés par le club vosgien pour baliser leur sentiers. Dans les Vosges vous ne retrouverez pas la trace des GR sur les cartes IGN, sur le terrain vous ne retrouverez pas non plus le classique balisage Rouge et Blanc que l'on retrouve dans toute la France.
Plan de l'Abbaye de Munster |
autour de la gare à la recherche d'un hypothétique bus, mais rien. Tout en cherchant je me dis qu'il n'est pas possible que j'ai inventé cet horaire. Je retourne sur le quai, avise un petit train (dans le sens peu de wagon) il doit être autour de 7:40 l'écran est allumé les gares défilent et celui de 7:47 n'est pas terminus à Munster mais omnibus, et s’arrête à Munster. L'autre avec son gilet rouge à du dormir durant son stage ‘comment rechercher les horaires des trains sur son téléphone’. Cela m'apprendra, la prochaine fois je noterais le terminus. Arrivée à Munster je vais faire les dernières photos qui me manquaient. Heureusement que l'ancienne abbaye n'est pas loin
de la gare, parce cela ne vaut pas le coup de faire un détour de plusieurs km pour voir quatre arches et un bâtiment abandonné. [L'ancienne abbaye ; Les structures restées en place sont dévastées pendant la Première Guerre mondiale et seules subsistent les voûtes du cloître datant du XVII siècle, l’escalier en colimaçon menant autrefois aux cellules des moines au premier étage ainsi qu’une porte gothique de la fin du XV siècle, antérieure à la Guerre de Trente Ans, de facture remarquable, avec traces de blasons martelés. Le bâtiment du Prélat est le vestige le plus important
de l’ancienne abbaye bénédictine et a conservé l’essentiel de son aspect extérieur d’origine. Il a été érigé entre 1682 et 1686 sur ce qui subsistait de l’abbaye après la guerre de Trente Ans (1618-1648) par Dom Charles Marchand et Dom Louis de La Grange.
Après 1791, date à laquelle l’abbaye ferme définitivement ses portes et vendue comme bien national, la maison du Prélat connaît diverses utilisations. Elle devient hôpital militaire, maison d'habitation, puis entre 1940 et 1988, elle accueille le siège du bureau central des manufactures Hartmann et Fils.
La ville de Munster rachète ce bâtiment en 1988 et le rénove entre 1992 et 1994.
Depuis le 25 juin 1994, elle abrite l’administration du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges, l’Office de Tourisme de la Vallée de Munster et un restaurant. Le palais abbatial avec son entrée en forme de tunnel a pris l’appellation « s’Bàssial ». Il a été construit entre 1786 et 1789 par Dom Benoît Aubertin, le dernier abbé. Il n’était pas entièrement achevé au moment où la Révolution française éclata. Il devait servir de résidence à l’abbé. L’aile droite a
été fortement endommagée pendant la Première Guerre mondiale et démolie ensuite. Seule l’aile gauche avec l’entrée subsiste.http://www.munster.alsace/patrimoine_abbaye.aspx]
Je rejoins ma trace et la D 417, (rue du 9ème Zouaves) ou je retrouve le Gr 531 rectangle bleu. La départementale fait fourche, nous prenons à gauche, (chemin de Stosswihr) une petite route parallèle à la D 417 desservant les villages de Stosswihr, et le quartier de Langbett. Laissons les chemins locaux et les dérivations du circuit principal, poursuivons notre bitume mais à l'abri de la forte circulation, la route fait fourche poursuivons tout droit la rue (chemin du Widental). Nous traversons ce quartier, puis coupons la D 417, prenons en face, la Grand’Rue, poursuivons dans Stosswihr. A la mairie nous trouvons une fourche et prenons à gauche toujours la
Grand’Rue. Nous recoupons la 417 après avoir longé le cimetière. Poursuivons en face par la rue d’Ampfersbach. Dans cette monté regardez ce mur en fond de vallée, la haut c'est la schlucht. [L'appellation provient du mot allemand die Schlucht signifiant « la gorge » Situé à une altitude de 1 139 mètres, le col de la Schlucht fait communiquer les vallées lorraines de la Meurthe et de la Vologne avec la vallée alsacienne de la Fecht, un affluent de l'Ill. Le profil trop escarpé du versant alsacien faisait jadis négliger ce passage au profit du Hohneck. Ce n'était qu'un sentier montagnard au milieu des chaumes du Montabey, entre le Tanet ou Haut Fourneau au nord, et le Spitzenfels au début du massif du Hohneck au sud.
Une route est édifiée entre 1842 et 1869, elle relie la vallée de la Fecht et Colmar à la vallée des Lacs et Gérardmer. En 1864, le chalet Hartmann,
encore embelli, est converti en hôtel pour conserver le souvenir du passage de l'Empereur et de sa cour. Le lieu est désormais prestigieux et diverses célébrités notables y séjourneront. Napoléon III et sa cour fastueuse y reviennent d'ailleurs en 1865 et 1867. Des ministres et des prélats y séjournent dans un cadre luxueux. Ce lieu de villégiature estivale, à proximité du poste frontière, est choisi en 1908 par le Kaiser Guillaume II. Le col est déjà un point touristique très fréquenté à la Belle Époque. L'ancien chalet-hôtel Hartmann est à l'abandon fin 1930, il est détruit en 1946. Au croisement de la route des Crêtes et de la route (inter)départementale, la Schlucht, qui possède désormais un équipement hôtelier et une station de sport d'hiver réputée aux Trois-Fours, attire toujours un public huppé, raison pour laquelle Adolf Hitler y séjourne en
1940. le col de la Schlucht est un poste frontière stratégique entre la France et l'Allemagne. Pendant cette période, deux lignes de tramway électrique furent ouvertes, en 1904 sur le parcours (Gérardmer) - Retournemer - la Schlucht - le Hohneck, en 1907 pour Munster - la Schlucht (à crémaillère). Si la seconde a disparu à cause de la guerre en 1914, la première fut exploitée jusqu'en 1939, malgré une collision dramatique au Hohneck le qui fit quatre morts et dix-neuf blessés.wikipédia]
Dans quatre
heures vous serez sur le belvédère au milieu des
rochers et vous admirerez toute la vallée. Sur la gauche le dôme au dessus des rochers c’est la plus mauvaise face du Hohneck. Pour l’instant poursuivons notre rue. Au milieu du village nous avons une bifurcation à droite, rue de Schirbach. Dans cette monté et avec ce paysage époustouflant il faut bien faire attention à ne pas louper cette rue. Nous prenons cette petite route montant vers Ober-Eck, c'est une route très sinueuse. A un moment nous arrivons à une fourche constituée d'un mur composé de gros rochers supportant une terrasse et une maison, c’est peut être ici que nous changeons de nom de route nous
prenons le chemin du Eck. Nous arrivons de nouveau à une fourche nous prenons à gauche et débouchons de nouveau sur la départementale 417, que nous prenons à droite sur une centaine de mètres nous apercevons sur la gauche l'entrée cimentée de plusieurs chalets. Le balisage prend à gauche un chemin forestier raviné et grimpant fortement (nous sommes à Ober-Eck. Nous débouchons sur une succession de sentiers desservant des chalets dans la montagne. Nous débouchons sur une petite route bitumée, nous sommes devant la résidence pour personnes âgés des fougères,
prenons à droite, longeons les parkings, quittons le bitume pour retrouver un chemin forestier. Après le centre de vacances pour enfants le chemin pénètre dans la foret en franchissant une barrière, nous faisons un angle aigu sur la gauche. Nous débouchons sur une route goudronnée. Sur la carte j'ai vu un virage à angle aigu et je me suis cru malin en voulant couper (comme je n'ai pas la trace exacte, je rappelle que sur les carte IGN les Vosges sont vierges de toutes traces. Il faut les obtenir au club Vosgien.) Je pensais que le Gr 531 suivait la route mais ce n'est pas le cas, dans la courbe il prend un chemin sur la droite. Si le
premier raccourci était un beau sentier très emprunté coupant le virage et permettant de rejoindre une allée forestière sur la droite pouvant rejoindre le balisage sans faire de bitume. Le second raccourcie que l’on voit sur OpenStreet n’existe pas ou alors que quelques jours an une fois que les chasseurs et randonneurs ont fait la trace dans la neige, ou au printemps avant que les fougères ne poussent. Je me suis arraché les jambes dans les ronces et faillis me tordre les chevilles dans les cailloux. Sans réfléchir, j'ai poursuivi tout droit dans les fougères pensant que c’était un bon raccourcie, mais c'est une très mauvaise idée. Après mettre aspergé de produit
anti tiques, ont se retrouve rapidement sans chemin franchement marqué. Je m’en suis sortie en trouvant un sentier de chasseur me ramenant au carrefour de Boden. Sur la carte j’ai noté ce que je pense être la trace du rectangle bleu en suivant l’itinéraire d’un randonneur faisant le même chemin que moi. Lorsque notre sentier débouche sur la route, nous prenons à droite puis dans le virage en épingle à cheveux nous prenons le chemin de droite. Il fait rapidement fourche nous prenons la branche de gauche. Coupons un chemin. Laissons les chemins de gauche poursuivons notre sentier formant un arc de cercle. Le chemin arrive sur une fourche inversée poursuivons à droite, sur la carte OpenStreet le chemin est noté Stosswihr (je n’ai pas du aller assez loin dans les ronces… ma trace évitait ce petit arc de cercle.) Nous arrivons sur une route en stabilisé que nous prenons à gauche. Au carrefour boden les panneaux ne sont pas très bien placés et à ce carrefour on cherche un peu ou l'on va n'ayant pas de balisage en amont nous informant que l'on tourne à gauche en prenant la route. Le rectangle bleu est bien loin pour que nous l'apercevions du carrefour. Nous prenons à gauche la route bitumé qui descend, et arrivons à un virage en épingle à cheveux nous quittons le bitume pour prendre l’allée forestière de droite. Elle fait fourche immédiatement nous prenons la branche de droite. C’est une large route forestière. Laissons les chemins de droite et de gauche, ici le balisage est bien fait. Nous arrivons à un grand carrefour et rencontrons un peut avant un sentier local provenant de la gauche. Comme le chemin monte cela permet de souffler un peu pour lire la pancarte et l’on aperçois un monument en contre bas en bordure d’un ruisseau. Je me détourne pour me rendre au Monument et fait une pose. [Nous sommes au monument La
Marseillaise qui fut érigé en 1916 au milieu du camps de repos du 76ème régiment d’infanterie ayant stationné dans les Vosges de février 1916 à novembre 1917.] Remontons sur le chemin principal laissons le chemin provenant de droite et celui face à nous entre deux barrières. Nous prenons à gauche et descendons légèrement. A la fourche inversé nous poursuivons par la courbe sur la droite. Poursuivons notre allée forestière, laissons le chemin de droite et quittons notre belle allée lorsqu'elle fait une épingle à cheveux sur la droite, pour un
sentier sur la gauche faisant fourche immédiatement nous prenons la branche de droite, il grimpe gentiment, puis devient moins facile, plus rocheux avec moins d'arbres, la montagne est plus abrupt. Nous sommes sur le mur que je vous ai fait remarquer tout à l'heure. Nous avons un second pierrier à franchir. Nous trouvons des chemins locaux et un balisage rouge-blanc-rouge en provenance de nul part et un triangle jaune. Le jaune bifurque sur la gauche et est indiqué pour initié heureusement nous poursuivons tout droit, nous sommes me semble t’il au Spitzenfels, l'on grimpe à nouveau et en haut nous rencontrons le GR 5 nous coupant la route. Malheureusement il n’y a pas de pancartes, ni de balisage en amont précisant que le 531 tourne à gauche et est commun au GR 5 je n’ai pas vu de double balisage immédiatement après. Nous prenons à gauche le Gr 5
commun au 531 c'est un chemin difficile car raviné et en descente. Nous rencontrons des bornes matérialisant l'ancienne frontière de 1870, le F est présent le D a été dégravé. Sur certaine borne on le devine par la forme du creux. On découvre également un rectangle bleu, mais bien trop loin de la bifurcation (a moins que je n’ai pas vu les autres. Sur ce parcours les Vosgiens on du travail à amélioré.) Nous approchons du col de la Schlucht en plein travaux les Gr au lieu de descendre sur la D 417 font un grand détour pour rejoindre la D 61. Nous remontons cette dernière longeons les parkings, coupons la D 417. Quittons le 531 partant à gauche, (Il passe
certainement par le sentier des roches. Sentier difficile voir dangereux suivant certaine condition météorologique. Du moins c'est que l'on ma dit dans une chambre d'hôte, on a ajouté il y aurait deux accidents par an.) [Le col de la Schlucht est le point de départ d'une via ferrata des Hautes-Vosges et des Crêtes, le sentier des Roches, appelé en Alsace Strohmeyerpfad. Ce sentier — le plus réputé des Hautes-Vosges — a été ouvert en 1910 par Henri Strohmeyer, alors président du Club vosgien de la vallée de Munster. Pfàd signifie « chemin pédestre » en alsacien. Depuis le col de la Schlucht, peu après avoir entamé la descente de la route vers Munster, en contrebas à droite, débute ce pittoresque chemin pédestre de montagne longeant les falaises côté alsacien, traversant les moraines, par endroits taillé dans la roche où un tunnel a même été aménagé. Il faut parfois emprunter des
passerelles pour franchir des fossés et gravir les parois. Une vue panoramique sur l'Alsace et, selon le temps, sur les Alpes bernoises permet d'admirer les paysages. Le chemin mène, selon la longueur qu'on lui accorde, soit à la chaume du Frankental puis au Hohneck par une remontée escarpée vers les sommets vosgiens, soit à la chaume des Trois-Fours par une longue remontée en lacets. Depuis le Hohneck ou les Trois-Fours, on peut aisément revenir au col de la Schlucht par la crête et faire ainsi une randonnée en boucle.
En hiver, le sentier des Roches est très dangereux et impraticable.
wikipédia] Passons devant un magasin de location et de souvenirs, dirigeons nous un court instant vers la piste de luge d'été, puis on prend de suite à gauche un chemin montant vers l'église moderne. Attention ici aussi le balisage manque un peu. Le Gr 5 monte dans une foret de hêtres, c'est le parcours de tout les promeneurs désirant rejoindre le Hohneck à pied depuis la Schlucht. Nous trouvons plein de petits sentiers qui se sont formés en parallèle au chemin principal. Sur la gauche nous avons l'à-pic de la montagne et un belvédère
permettant d'admirer la totalité de la vallée. Nous trouvons sur la gauche un sentier menant à l’hébergement des Trois Fours. Nous passons une clôture ou l'on trouve des informations, traversons la route et passons une seconde clôture ou l'on trouve également des informations. Nous traversons la prairie passons le tourniquet et nous voilà sur la dernière ascension, celle du Hohneck. Poursuivons notre Gr5, nous sommes au pied du Hohneck. Je continue ma grimpette. Comme tout à l’heure sur cette pente les sentiers se démultiplies. Je quitte le balisage pour m’approcher des rochers, l’a pic est vertigineux, la vue sur la vallée grandiose. Je regagne le balisage, nous arrivons au col de Falimont (Si vous avez choisi la même ferme auberge que moi et que le temps est brumeux
voir totalement dans le brouillard vous pouvez prendre le sentier balisé sur la droite, traverser les prairies jusqu'à la D 430.) S'il fait très beau il est indispensable de monter au Hohneck Point de vue à 180°. [Le Hohneck, troisième sommet du massif des Vosges avec 1 363 mètres d'altitude, domine la ligne de crêtes qui sépare l'Alsace de la Lorraine. Il constitue le point culminant du département des Vosges. Le versant ouest (lorrain) du sommet est en pente relativement douce et correspond à l'ancienne pénéplaine hercynienne surhaussée par le soulèvement des Alpes à l'ère tertiaire. Il est très arrosé, recevant toutes les eaux des vents
océaniques. Toutes les rivières se jettent dans le bassin de la Moselle. Le versant est (alsacien), très abrupt, présente un caractère subalpin. L'alpinisme s'y pratique et on y recense de nombreuses chutes, dont beaucoup ont été mortelles. Il correspond à la ligne du fossé d'effondrement rhénan, dû au même soulèvement des Alpes. De plus, des cirques d'origine glaciaire ont été creusés à l'ère quaternaire, offrant un emplacement propice aux lacs et aux tourbières. Les rivières se jettent dans l'Ill. Le sommet du Hohneck et ses abords aux pentes douces font partie des chaumes dites du Grand Pâturage, disparues en 1630 par suite de l'admodiation de chaque chaume ou cens délimité à éteinte de chandelle. Ce passage fut jusqu'au XIXe siècle la principale voie de communication entre Gérardmer et Munster, avant que des travaux n'aménagent le col de la Schlucht. Pour
cette raison, on découvre des ruines de constructions militaires datant de la guerre de Trente Ans et réutilisées lors des campagnes napoléoniennes. Du côté alsacien, une ligne de tramway à crémaillère Munster — la Schlucht (la Münsterschluchtbahn) a fonctionné de 1907 à 1914. Située en territoire alors allemand, elle a été détruite par la guerre. Malgré une volonté de la
reconstruire pour en faire un point de passage qui aurait pu amener les touristes en provenance de la vallée de la Fecht, sa remise en service n'a jamais eu lieu. En décembre 1944 se déroule la bataille du Hohneck. Des éléments du 1er Régiment FFI de Franche-Comté conduits par le capitaine Patoor s'emparent par surprise de l'hôtel du Hohneck, qui constitue un point stratégique de première importance puisqu'il domine Gérardmer, le col de la Schlucht et la vallée de Munster. Les FFI sont relevées par une compagnie du 4e régiment de tirailleurs tunisiens, mais le reste de la relève prévue est bloqué par une intense tempête de neige. Sur
ordre de Himmler, les Allemands encerclent l'hôtel et lancent plusieurs contre-attaques. Complètement isolés, sans renforts ni munitions, ayant à déplorer de lourdes pertes et de nombreux blessés, les tirailleurs doivent se rendre. La Wehrmacht tient le Hohneck jusqu'en février 1945. Deux monuments, aux FFI et aux tirailleurs tunisiens, commémorent ce fait d'armes au sommet de la montagne. wikipédia]. Je passe un fil électrique et continu de monter vers le sommet, ici les vaches regardent le touriste grimper en sueur vers le sommet. Dommage le temps est couvert, et du coté ouest, le brouillard et la bruine s’annoncent. Je redescends pour rejoindre ma trace et le chemin
balisé, mais c'est inutile prenez la route c'est plus directe. Nous retrouvons la route bitumée menant au sommet, nous la descendons jusqu'à la D 430 que nous prenons à gauche et prenons presque en
face la route menant au Schmargult, c'est un balisage ‘cercle bleu’, la route descend et après les bois nous avons une vue sur une autre vallée et le lac de barrage de la Lande, c'est également une vallée de
ski. Dommage, il pleut et bientôt je ne verrais plus rien.
Je me suis arrêté à cette ferme auberge, parce qu'elle était la
plus proche, mais un peu plus loin il y en a deux autres, la plus loin étant à
trente minutes environ.
rochers et vous admirerez toute la vallée. Sur la gauche le dôme au dessus des rochers c’est la plus mauvaise face du Hohneck. Pour l’instant poursuivons notre rue. Au milieu du village nous avons une bifurcation à droite, rue de Schirbach. Dans cette monté et avec ce paysage époustouflant il faut bien faire attention à ne pas louper cette rue. Nous prenons cette petite route montant vers Ober-Eck, c'est une route très sinueuse. A un moment nous arrivons à une fourche constituée d'un mur composé de gros rochers supportant une terrasse et une maison, c’est peut être ici que nous changeons de nom de route nous
prenons le chemin du Eck. Nous arrivons de nouveau à une fourche nous prenons à gauche et débouchons de nouveau sur la départementale 417, que nous prenons à droite sur une centaine de mètres nous apercevons sur la gauche l'entrée cimentée de plusieurs chalets. Le balisage prend à gauche un chemin forestier raviné et grimpant fortement (nous sommes à Ober-Eck. Nous débouchons sur une succession de sentiers desservant des chalets dans la montagne. Nous débouchons sur une petite route bitumée, nous sommes devant la résidence pour personnes âgés des fougères,
prenons à droite, longeons les parkings, quittons le bitume pour retrouver un chemin forestier. Après le centre de vacances pour enfants le chemin pénètre dans la foret en franchissant une barrière, nous faisons un angle aigu sur la gauche. Nous débouchons sur une route goudronnée. Sur la carte j'ai vu un virage à angle aigu et je me suis cru malin en voulant couper (comme je n'ai pas la trace exacte, je rappelle que sur les carte IGN les Vosges sont vierges de toutes traces. Il faut les obtenir au club Vosgien.) Je pensais que le Gr 531 suivait la route mais ce n'est pas le cas, dans la courbe il prend un chemin sur la droite. Si le
premier raccourci était un beau sentier très emprunté coupant le virage et permettant de rejoindre une allée forestière sur la droite pouvant rejoindre le balisage sans faire de bitume. Le second raccourcie que l’on voit sur OpenStreet n’existe pas ou alors que quelques jours an une fois que les chasseurs et randonneurs ont fait la trace dans la neige, ou au printemps avant que les fougères ne poussent. Je me suis arraché les jambes dans les ronces et faillis me tordre les chevilles dans les cailloux. Sans réfléchir, j'ai poursuivi tout droit dans les fougères pensant que c’était un bon raccourcie, mais c'est une très mauvaise idée. Après mettre aspergé de produit
fin aout le ruisseau est à sec |
anti tiques, ont se retrouve rapidement sans chemin franchement marqué. Je m’en suis sortie en trouvant un sentier de chasseur me ramenant au carrefour de Boden. Sur la carte j’ai noté ce que je pense être la trace du rectangle bleu en suivant l’itinéraire d’un randonneur faisant le même chemin que moi. Lorsque notre sentier débouche sur la route, nous prenons à droite puis dans le virage en épingle à cheveux nous prenons le chemin de droite. Il fait rapidement fourche nous prenons la branche de gauche. Coupons un chemin. Laissons les chemins de gauche poursuivons notre sentier formant un arc de cercle. Le chemin arrive sur une fourche inversée poursuivons à droite, sur la carte OpenStreet le chemin est noté Stosswihr (je n’ai pas du aller assez loin dans les ronces… ma trace évitait ce petit arc de cercle.) Nous arrivons sur une route en stabilisé que nous prenons à gauche. Au carrefour boden les panneaux ne sont pas très bien placés et à ce carrefour on cherche un peu ou l'on va n'ayant pas de balisage en amont nous informant que l'on tourne à gauche en prenant la route. Le rectangle bleu est bien loin pour que nous l'apercevions du carrefour. Nous prenons à gauche la route bitumé qui descend, et arrivons à un virage en épingle à cheveux nous quittons le bitume pour prendre l’allée forestière de droite. Elle fait fourche immédiatement nous prenons la branche de droite. C’est une large route forestière. Laissons les chemins de droite et de gauche, ici le balisage est bien fait. Nous arrivons à un grand carrefour et rencontrons un peut avant un sentier local provenant de la gauche. Comme le chemin monte cela permet de souffler un peu pour lire la pancarte et l’on aperçois un monument en contre bas en bordure d’un ruisseau. Je me détourne pour me rendre au Monument et fait une pose. [Nous sommes au monument La
Marseillaise qui fut érigé en 1916 au milieu du camps de repos du 76ème régiment d’infanterie ayant stationné dans les Vosges de février 1916 à novembre 1917.] Remontons sur le chemin principal laissons le chemin provenant de droite et celui face à nous entre deux barrières. Nous prenons à gauche et descendons légèrement. A la fourche inversé nous poursuivons par la courbe sur la droite. Poursuivons notre allée forestière, laissons le chemin de droite et quittons notre belle allée lorsqu'elle fait une épingle à cheveux sur la droite, pour un
sentier sur la gauche faisant fourche immédiatement nous prenons la branche de droite, il grimpe gentiment, puis devient moins facile, plus rocheux avec moins d'arbres, la montagne est plus abrupt. Nous sommes sur le mur que je vous ai fait remarquer tout à l'heure. Nous avons un second pierrier à franchir. Nous trouvons des chemins locaux et un balisage rouge-blanc-rouge en provenance de nul part et un triangle jaune. Le jaune bifurque sur la gauche et est indiqué pour initié heureusement nous poursuivons tout droit, nous sommes me semble t’il au Spitzenfels, l'on grimpe à nouveau et en haut nous rencontrons le GR 5 nous coupant la route. Malheureusement il n’y a pas de pancartes, ni de balisage en amont précisant que le 531 tourne à gauche et est commun au GR 5 je n’ai pas vu de double balisage immédiatement après. Nous prenons à gauche le Gr 5
commun au 531 c'est un chemin difficile car raviné et en descente. Nous rencontrons des bornes matérialisant l'ancienne frontière de 1870, le F est présent le D a été dégravé. Sur certaine borne on le devine par la forme du creux. On découvre également un rectangle bleu, mais bien trop loin de la bifurcation (a moins que je n’ai pas vu les autres. Sur ce parcours les Vosgiens on du travail à amélioré.) Nous approchons du col de la Schlucht en plein travaux les Gr au lieu de descendre sur la D 417 font un grand détour pour rejoindre la D 61. Nous remontons cette dernière longeons les parkings, coupons la D 417. Quittons le 531 partant à gauche, (Il passe
certainement par le sentier des roches. Sentier difficile voir dangereux suivant certaine condition météorologique. Du moins c'est que l'on ma dit dans une chambre d'hôte, on a ajouté il y aurait deux accidents par an.) [Le col de la Schlucht est le point de départ d'une via ferrata des Hautes-Vosges et des Crêtes, le sentier des Roches, appelé en Alsace Strohmeyerpfad. Ce sentier — le plus réputé des Hautes-Vosges — a été ouvert en 1910 par Henri Strohmeyer, alors président du Club vosgien de la vallée de Munster. Pfàd signifie « chemin pédestre » en alsacien. Depuis le col de la Schlucht, peu après avoir entamé la descente de la route vers Munster, en contrebas à droite, débute ce pittoresque chemin pédestre de montagne longeant les falaises côté alsacien, traversant les moraines, par endroits taillé dans la roche où un tunnel a même été aménagé. Il faut parfois emprunter des
passerelles pour franchir des fossés et gravir les parois. Une vue panoramique sur l'Alsace et, selon le temps, sur les Alpes bernoises permet d'admirer les paysages. Le chemin mène, selon la longueur qu'on lui accorde, soit à la chaume du Frankental puis au Hohneck par une remontée escarpée vers les sommets vosgiens, soit à la chaume des Trois-Fours par une longue remontée en lacets. Depuis le Hohneck ou les Trois-Fours, on peut aisément revenir au col de la Schlucht par la crête et faire ainsi une randonnée en boucle.
En hiver, le sentier des Roches est très dangereux et impraticable.
wikipédia] Passons devant un magasin de location et de souvenirs, dirigeons nous un court instant vers la piste de luge d'été, puis on prend de suite à gauche un chemin montant vers l'église moderne. Attention ici aussi le balisage manque un peu. Le Gr 5 monte dans une foret de hêtres, c'est le parcours de tout les promeneurs désirant rejoindre le Hohneck à pied depuis la Schlucht. Nous trouvons plein de petits sentiers qui se sont formés en parallèle au chemin principal. Sur la gauche nous avons l'à-pic de la montagne et un belvédère
permettant d'admirer la totalité de la vallée. Nous trouvons sur la gauche un sentier menant à l’hébergement des Trois Fours. Nous passons une clôture ou l'on trouve des informations, traversons la route et passons une seconde clôture ou l'on trouve également des informations. Nous traversons la prairie passons le tourniquet et nous voilà sur la dernière ascension, celle du Hohneck. Poursuivons notre Gr5, nous sommes au pied du Hohneck. Je continue ma grimpette. Comme tout à l’heure sur cette pente les sentiers se démultiplies. Je quitte le balisage pour m’approcher des rochers, l’a pic est vertigineux, la vue sur la vallée grandiose. Je regagne le balisage, nous arrivons au col de Falimont (Si vous avez choisi la même ferme auberge que moi et que le temps est brumeux
voir totalement dans le brouillard vous pouvez prendre le sentier balisé sur la droite, traverser les prairies jusqu'à la D 430.) S'il fait très beau il est indispensable de monter au Hohneck Point de vue à 180°. [Le Hohneck, troisième sommet du massif des Vosges avec 1 363 mètres d'altitude, domine la ligne de crêtes qui sépare l'Alsace de la Lorraine. Il constitue le point culminant du département des Vosges. Le versant ouest (lorrain) du sommet est en pente relativement douce et correspond à l'ancienne pénéplaine hercynienne surhaussée par le soulèvement des Alpes à l'ère tertiaire. Il est très arrosé, recevant toutes les eaux des vents
océaniques. Toutes les rivières se jettent dans le bassin de la Moselle. Le versant est (alsacien), très abrupt, présente un caractère subalpin. L'alpinisme s'y pratique et on y recense de nombreuses chutes, dont beaucoup ont été mortelles. Il correspond à la ligne du fossé d'effondrement rhénan, dû au même soulèvement des Alpes. De plus, des cirques d'origine glaciaire ont été creusés à l'ère quaternaire, offrant un emplacement propice aux lacs et aux tourbières. Les rivières se jettent dans l'Ill. Le sommet du Hohneck et ses abords aux pentes douces font partie des chaumes dites du Grand Pâturage, disparues en 1630 par suite de l'admodiation de chaque chaume ou cens délimité à éteinte de chandelle. Ce passage fut jusqu'au XIXe siècle la principale voie de communication entre Gérardmer et Munster, avant que des travaux n'aménagent le col de la Schlucht. Pour
cette raison, on découvre des ruines de constructions militaires datant de la guerre de Trente Ans et réutilisées lors des campagnes napoléoniennes. Du côté alsacien, une ligne de tramway à crémaillère Munster — la Schlucht (la Münsterschluchtbahn) a fonctionné de 1907 à 1914. Située en territoire alors allemand, elle a été détruite par la guerre. Malgré une volonté de la
reconstruire pour en faire un point de passage qui aurait pu amener les touristes en provenance de la vallée de la Fecht, sa remise en service n'a jamais eu lieu. En décembre 1944 se déroule la bataille du Hohneck. Des éléments du 1er Régiment FFI de Franche-Comté conduits par le capitaine Patoor s'emparent par surprise de l'hôtel du Hohneck, qui constitue un point stratégique de première importance puisqu'il domine Gérardmer, le col de la Schlucht et la vallée de Munster. Les FFI sont relevées par une compagnie du 4e régiment de tirailleurs tunisiens, mais le reste de la relève prévue est bloqué par une intense tempête de neige. Sur
ordre de Himmler, les Allemands encerclent l'hôtel et lancent plusieurs contre-attaques. Complètement isolés, sans renforts ni munitions, ayant à déplorer de lourdes pertes et de nombreux blessés, les tirailleurs doivent se rendre. La Wehrmacht tient le Hohneck jusqu'en février 1945. Deux monuments, aux FFI et aux tirailleurs tunisiens, commémorent ce fait d'armes au sommet de la montagne. wikipédia]. Je passe un fil électrique et continu de monter vers le sommet, ici les vaches regardent le touriste grimper en sueur vers le sommet. Dommage le temps est couvert, et du coté ouest, le brouillard et la bruine s’annoncent. Je redescends pour rejoindre ma trace et le chemin
balisé, mais c'est inutile prenez la route c'est plus directe. Nous retrouvons la route bitumée menant au sommet, nous la descendons jusqu'à la D 430 que nous prenons à gauche et prenons presque en
face la route menant au Schmargult, c'est un balisage ‘cercle bleu’, la route descend et après les bois nous avons une vue sur une autre vallée et le lac de barrage de la Lande, c'est également une vallée de
ski. Dommage, il pleut et bientôt je ne verrais plus rien.
je découvre ma chambre et la vue |
Après la douche je ne vois plus rien |
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