vendredi 2 novembre 2018

Randonnée Le Plus Loin Possible ; Saulxaures - Saint Marie aux mines Etape 72 GR 532 & 531

Randonnée Le Plus Loin Possible 2018 GR 532 Etape 72 Saulxaure Saint Marie aux mines

 Ligne SNCF Strasbourg - Saint Dié :  horraires. [https://cdn.ter.sncf.com/medias/PDF/grand_est/Strasbourg%20Molsheim%20Saales%20St%20Di%C3%A9%20du%2029%20juillet%20au%2026%20ao%C3%BBt%202018_tcm75-202588_tcm75-202233.pdf

Ligne de Bus Saverne - Sainte Marie aux Mines – Saint Dié http://cdn.reseaudespetitescommunes.fr/cities/709/documents/kfhk1fs0klwnjpb.pdf

  
 Carte IGN    Trace GPX et topo sans commentaires     Randogps  

Le code mobile de cette randonnée est b311575
 
 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

jeudi 26 juillet

km    Temps     Arret     V/d     V/g     Dénivelé     Alti max
28,6   5:45        1:33        5        3,9         604+          879

Attention ce n’est pas la trace exacte de passage, mais elle s'en approche au plus prêt. Mon GPS ne voulant plus communiquer avec l’ordinateur je n’ai pas récupérer la trace réalisée. J'ai modifié celle ci pour la rendre la plus exacte possible avec ce qui ma beaucoup étonné Base Camp de Garming ou l'on retrouve le passage sans grand détail des GR et mon topo oral. Grace à l' excellent balisage et au GPS je n'ai eu aucun problèmes d'itinéraires, je vous rappel que sur les cartes rando de L'IGN pour les Vosges aucun tracés n’existes.

Lorsque l'on voit la vitesse de déplacement on se dit ce n'est pas possible, c'est presque la vitesse de la marche à plat, mais c'est une marche de transition avec de larges chemins et des montés longues mais douce et sans difficultés.


De mon gîte d'un jour, je parts en poursuivant la rue du Pommier, à la fourche je prends à droite la rue des écoles, passe devant une croix entre deux clôtures en bordure de la rue puis nous longeons  l'église, ou je retrouve le Gr 532 rectangle jaune (vous trouverez à la page Colmar les explications des balisages et couleurs appliqué par ici.) Je prends sur la gauche la rue de l'église et à la fourche tout droit la la rue Devant le 
Sapinot (un sapinot est un petit sapin mais c'est également le nom de la montagne au dessus de Saulxure, montagne que nous contournons.) Nous commençons à monter. Laissons l'impasse du Sapinot sur la droite 
et à la fourche suivante, j'abandonne la rue Devant le Sapinot pour prendre sur la gauche le chemin de la procession. Nous quittons le bitume et poursuivons par une route forestière. Nous entrons dans une foret de sapins. Notre chemin fait tout de suite fourche avec deux autres routes dont l'une se nome du réservoir, nous poursuivons tout droit notre large route forestière qui est devenue pratiquement plane à flanc de colline. Nous arrivons au carrefour proche de la 
route bitumée (rue du Grand Roué), notre Gr 532 au rectangle jaune prend une allée forestière sablonneuse sur la droite longeant la route bitumée. Nous débouchons sur le bitume. La rue est sans issu, peu fréquenté par les voitures et abouti à une piste cyclable, on y rencontre plutôt des vélos. Je passe une prairie transformée en centre de vacances pour ado. J'espère qu'ils ont de bons animateurs, perdu comme ils le sont dans la 

nature ce ne doit pas être facile tout les jours. Sur la droite je passe une énorme fourmilière et cela fait bien longtemps que je n'ai pas vu une aussi grosse. Nous passons la rivière de Grandroué. Notre route est bloquée par une barrière et nous poursuivons sur la piste cyclable que nous allons abandonné pour prendre sur la 
droite une allée forestière faisant tout de suite fourche celui de droite monte vers la montagne, nous prenons celle de gauche longeant la piste cyclable, qui nous amène à la maison forestière de Solamont à l'entrée du village de Bourg. Nous  quittons le sable pour le bitume, un panneau nous informe que nous nous dirigeons vers Bourg Bruche Gare. Poursuivons par la rue de Solamont nous traversons le village, au carrefour nous poursuivons tout droit par la rue de Saulxures, lassons les rues à droite et à gauche. Nous arrivons à un nouveau carrefour.
Tout droit c'est la rue de Chermélé, nous prenons à gauche la rue de la Routière en direction de la gare. A la fourche laissons la rue de Beheu sur la droite poursuivons tout droit. Nous passons devant l'oratoire de la vierge [Cette chapelle est appelée chapelle de la Vierge Marie ou Notre-Dame de Bourg-Bruche ou encore chapelle de la Vierge de Solamont, du nom de l'endroit où elle fut construite en 1945. Elle se situe à mi-hauteur de la colline de Solamont. La chapelle est un ex-voto à la Vierge pour avoir protégé le village de
Bourg-Bruche lors de la Première et de la Seconde Guerre Mondiale. Mais elle commémore aussi l'apparition de la Vierge en 1858. Elle serait apparue, vêtue de blanc, dans un sapin, à des enfants qui cherchaient du bois mort, à l'endroit même où se trouve aujourd'hui la chapelle du Solamont.
La légende raconte que ni le maire ni le curé n'y crurent d'abord et firent abattre le sapin. Le bûcheron commença son travail mais mourut 8 jours 

plus tard. Les gens dirent alors que c'est parce que la Vierge a été mal reçue à Bourg-Bruche qu'elle est apparue à Lourdes quelque mois plus tard.
Le sapin sera coupé en 1901 et conduit à l'église Saint-Pierre où il se trouve dans la chapelle Notre-Dame de Lourdes.
 
Une icône de la Vierge Marie inspirée par l'histoire de l'apparition de Notre Dame à Bourg-Bruche a été réalisée en 1997 par Alain Chenal. Une copie serait visible à gauche de l'autel…mais je ne l'ai pas vue (chapelle fermée et grillage trop serré pour avoir un large champ de vision). Les vitraux sont également intéressants…
Une source coule à côté de la chapelle récemment rénovée. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=67059_2] Descendons la rue, coupons la D 1420 (Saint Dié – Schirmeck). Nous sommes à Bourg Bruche. Poursuivons par la D50 en longeant l'église, passons sous la ligne SNCF, ne vous laissez pas prendre par le balisage tournant à gauche, il mène à la gare. Continuons la D 50 (rue de Salcée). Laissons le triangle bleu partir dans un chemin sur la gauche, en direction de Stampoumont et Ranrupt, poursuivons le bitume et nous sortons de Bourg Bruche. Sur notre droite nous trouvons le chemin de Beheuil, heureusement qu'un bosquet d'arbre donnait de l'ombre que je devais changer les piles du GPS et faire ma première pose "café" sinon je n'aurais jamais vu avec les hautes herbes le rectangle jaune indiquant qu'il fallait prendre à droite. (Par ici vous avez 

remarqué qu'aucune balise annonce à l'avance un changement de direction, il faut avoir l’œil, le balisage se trouvant bien souvent après la bifurcation.) Nous passons la rivière de L’Evreuil et le chemin fait fourche nous prenons la branche de gauche, les balisages sont après l’intersection sur un arbre. Nous grimpons dans un chemin forestier herbeux et rempli de grosses ornières des tracteurs forestiers. Le chemin fait fourche nous prenons la branche de gauche, le chemin n’est plus défoncé par les tracteurs par les sangliers. Nous retrouvons une route forestière gravillonnée grimpant légèrement que nous prenons à gauche, nous retrouvons également les croix bleu et un triangle jaune, nous 
Monument au source de la Bruche
sommes dans une plaine haute et sur la droite on a fait les foins. La route fait fourche laissons la voie de gauche avec une barrière poursuivons tout droit et passons des propriétés privées. A la fourche avec une croix (parcelle 63-64) nous prenons à droite, par endroit la route est encore pavée. A la suivante formant fourche à trois branches toujours à droite. Nous passons devant la source de la Bruche, filet d'eau qui ne peut donner une rivière sans affluent. [La Bruche est une rivière née dans les Vosges, au pied du Climont, à 690 m d'altitude. Elle conflue en rive gauche avec l'Ill à la lisière de Strasbourg, à 135 m d'altitude et c'est un sous-affluent du Rhin. Rapide en amont de Schirmeck, sa pente s'amoindrit ensuite, pour devenir infime et paresseuse de Mutzig à Strasbourg. La rivière traverse le sud-ouest du département du Bas-Rhin sur 76,8 km. De toutes les affluents de l'Ill, la Bruche semble le plus constant dans son débit, mais elle connaît cependant de nettes variations de débit et des crues (les débits les plus importants sont généralement enregistrés en février). L'origine du nom Bruche est sans doute gallo-romaine plutôt que germanique comme on le présente habituellement. On trouve sa forme latinisée dans Bruxua ou Bruscua. Cette dénomination se traduit par Breusch en allemand moderne, et par Brisch en dialecte alsacien (Brischdahl pour sa vallée). La Bruche prend sa source sur le territoire de la commune de Bourg-Bruche, sur le versant occidental du Climont surplombant le vallon de Hang. Elle se dirige d'abord vers le nord-nord-est par une vallée souvent étroite où la voie ferrée et la route départementale doivent emprunter de nombreux ponts. Devant-Fouday (commune de Plaine au fond, de 
source de la bruche

Fouday au premier plan) : la Bruche alimentée par la Chirgoutte (à droite). Long bassin-versant montagnard, la vallée supérieure est dénommée Val de Bruche ou, plus souvent maintenant, Haute-Bruche. Le cours de la rivière a été ici et là rectifié, par des remblaiements et des endiguements, voire par un petit détournement (lors du tracé de la voie express). Dans la partie amont, de petits barrages et des canaux de dérivation rappellent les fabriques de la grande époque du textile vosgien. Wikipédia] Nous contournons la montagne de Climont. [Plus beau massif des Vosges gréseuses en une position charnière entre les bassins de St-Dié-desVosges et de Villé, c’est le château d’eau de la région (source de la Bruche, du Giessen et de la Fave, affluent de la Meurthe) http://valleedelabruche.fr/fr/decouvrir/visiter/sites-naturels-et-jardins/F215000463_le-climont-bourg-bruche.html

En juillet ce n'est même pas un filet d'eau
Deux chemins balisés par le Club vosgien mènent au sommet où se dresse la tour en l'honneur de Julius Euting, dénommée populairement Tour Jules. (Julius Euting, né le 11 juillet 1839 à Stuttgart et mort le 2 janvier 1913 à Strasbourg, est un orientaliste allemand, spécialiste du monde arabe, qui fut le directeur de la Bibliothèque universitaire de Strasbourg de 1900 à 1909. Wikipédia)
Le nom dialectal, qu'il soit d'origine germanique ou romane, indique la forme clivée, c'est-à-dire souligne les pentes abruptes pour accéder au sommet en replat de cette butte gréseuse isolée. Winberg provient probablement de l'altération de Winkberg ou Winkleberg, comme Climont du latin clivus mons. Le terme le plus ancien des scribes est cilkenberg en 1195.
Les légendes associent le Climont aux célibataires, aux personnes esseulées ou solitaires, à défaut aux groupes en rupture de ban. Moines et sectes, notamment les anabaptistes, ont vécu sur ces flancs de cette vieille caeli montes ou montagne
qui s'isole dans le ciel pour les anciens montagnards. Les êtres magiques, esprits des herbes, des arbustes et des arbres, qui l'habitent ont la réputation d'êtres uniques en leurs genres, tant par leur formes ou mouvements que par leurs manifestations aux sens des calmes observateurs interloqués. Paradoxalement, un grand nombre de ces créatures solitaires président à l'union et surtout à la rencontre amoureuse. Les herbes récoltées à la saint Jean auraient eu des pouvoirs de philtres d'amour pour Tristan et Iseult ! wikipédia] (Aujourd'hui je regrette que le 

GR 532 ne passe pas au sommet du Climont ou il y a une tour et un point de vue imprenable sur toute la région. Les Vosgiens n'ont pas fait mieux que dans le reste de la France les GR passent souvent à cotés de sites à visiter sans les traverser.) Nous arrivons à un grand carrefour avec des informations ; rectangle jaune du 532, le "plus +" bleu, cercle bleu et un nouveau balisage rouge-blanc-rouge (Dans la page Colmar, vous trouverez la signification de tout les signes & couleur des balisages locaux.) Nous prenons à gauche rectangle jaune Gr 532, complété par les triangles bleu et ronds bleu. Le chemin fait fourche continuons notre chemin à flanc de colline chemin qui est beaucoup moins bien balisé. Sur 
Village de Climont
 la droite entre les arbres le village de Climont. Le chemin fait fourche nous prenons à droite et longeons une construction en bordure du chemin, grande maison abandonnée, ruiné dans la mesure ou elle n’est ni hors eau, ni hors vent et sous les ronces on constate un bâtiment comme une cave avec par endroit des ouvertures rectangulaires. Est-ce un ancien bâtiment occupé par des anabaptismes (voir l’article La Claquette – Saulxures pour la définition.) Passons la barrière et nous arrivons au carrefour de la D 214 et D156. Ici je suis un peu perdu, je ne vois plus le rectangle jaune qui est remplacé par le rectangle bleu sans 

aucunes informations. Je regarde ma carte et ma trace. Ma trace traverse le Village de Climont (D’après la carte routière nous rencontrons ici le GR 531 qui vient du Col de Steige. Le 532 partirait sur la gauche vers Pransureux et le col du Banc du Forestier.) Ici on abandonne le 532 balisage jaune pour prendre le Bleu GR 531 qui suis la départementale. Prenons à droite la D 214 (route des crêtes) jusqu'à l’entrée de Climont. Je décide de ne plus m’occuper des rectangles bleu et de suivre ma trace, je quitte la D 214 pour prendre à gauche la rue des Blanches Maisons, passe devant l’église et débouche de l’autre coté dans une boucle de la D 214 que je prends à droite. A la sortie du virage nous trouvons sur la gauche un chemin du lieu dit Climont et nous retrouvons le rectangle bleu du 531 (Le 531 suis la départementale il ma simplement semblé plus agréable de traverser le 
village.) Nous trouvons des informations ; Le col d’Hurbeis à 25 mm, col d’Hingrie à 1h25, Grand Sterpois à 1h20, et chaume de Lusse à 2h45. Le chemin fait fourche laissons celui de droite et continuons tout droit. Le chemin débouche de nouveau sur la D 214 que nous suivons tout droit, passons "la Plaine Dessus" et les écuries du Climont, puis nous prenons à droite le chemin forestier dans la foret domaniale de Colroy-Lubine. Après la barrière le chemin fait une fourche à trois dents, nous prenons à gauche, après la grimpette le chemin fait fourche nous prenons à gauche et descendons, un chemin un peu raviné et enclavé dans un fossé avec des troncs en travers, il se divise en deux, j’ai pris à droite, mais je pense 

que celui de gauche rejoint celui de droite en partie basse et qu'il évite ainsi de se baisser pour passer sous les arbres. Nous arrivons au col d’Urbeis. Nous trouvons un beau monument en grès rose démarquant comme une frontière les départements des Vosges et du Bas Rhin. Ce beau monument me met un peu mal à l’aise, allez savoir pourquoi. Sur l’écusson des Vosges au dessus des sapins, nous apercevons trois oiseaux ce sont les alérions  de la Loraine: L'alérion est un oiseau fabuleux qu'on ne rencontre qu'en héraldique (bien que le mot puisse également désigner un oiseau bien réel, le martinet noir, qui n'a rien à voir avec l'oiseau dont il est question ici). Il est représenté comme une « petite aigle au vol abaissé et représentée sans bec ni pattes » (H. DE BARA, Le Blason des armoiries auquel est montrée la manière de laquelle les anc. et mod. ont usé en icelles, p. 90). Les armoiries à l'alérion les plus célèbres sont celles du duché de Lorraine .
Au XIXe siècle, la science encore balbutiante de l'étymologie attribuait parfois l'origine du mot "alérion" au gaulois aliers (sorte d'oiseau vivant de rapines), ou, plus généralement, au latin aquilario, diminutif de aquila, désignant un petit aiglon. Toutefois, 
l'opinion la plus communément admise aujourd'hui est que le mot "alérion" vient du bas francique *adalaro, ou *adalarjo (aigle). Cette dernière forme *adalarjo a le mérite d'expliquer la finale -ion du mot français. Cette finale est source d'erreur, car on l'a longtemps prise pour un suffixe de diminution, faisant de l'alérion une sorte de petit aigle. Au contraire, l'alérion serait à l'origine mieux qu'un aigle, pourtant considéré en héraldique comme le roi des oiseaux. L'alérion avait en effet la réputation d'être plus grand et plus fort que l'aigle, et d'être capable de voler et de plonger dans la mer sans se noyer. La première mention du mot alerion, dans le sens de « grande espèce d'aigle », remonte à 1131, Il
semblerait donc que l'alérion, connu au moins depuis la première moitié du XIIe siècle, ne soit apparu en héraldique qu'au XIV ou au XVe siècle. Les oiseaux figurant dans les armes de Lorraine sont en effet représentés comme des aiglettes jusqu'au XIVe siècle, et décrits comme des alérions seulement à partir du XVe siècle ! wikipédia 
 (Héraldique) Aiglon qu’on représente avec les ailes étendues et sans bec ni pieds. Traversons la route puis le parking, nous trouvons des informations ; le col de Hingrie est à 1h00 le Grand Sterpois est à 1h55 les chaumes e Lusse à 2h20 le col de Noiceux à 2h45 nous sommes sur le GR 
531 rectangle bleu. Prenons l'allée forestière de Perri qui grimpe dans la foret de Colroy -Lubine. Une pancarte mal dirigé indique pour les ronds bleu la direction de gauche, mais il faut bien continuer tout droit. Nous passons une table de pique nique et arrivons au carrefour ou nous trouvons sur la droite un nouveau balisage le bleu-blanc-bleu se dirigeant vers la chapelle de la Jambe de Fer situé à 0h45, lubine est à 2h15, l'Ordon est à 3h05, poursuivons tout droit vers le panneau VTT. Nous grimpons fortement et débouchons sur une fourche et un terrain clôturé , nous prenons à gauche et continuons de monter. Nous retrouvons le balisage bleu-blanc-bleu, nous sommes en haut de la cote et nous 
continuons tout droit . Nous avons changer de nom de sentier nous sommes sur la route Kubler. Nous arrivons au col de la Hingrie748m. Sur la gauche des balades locales cercle rouge et triangle bleu partant vers Sainte Croix aux Mines. Nous poursuivons par allée forestière de la Hingrie, et nous nous dirigeons vers la Croix Surmely, le col de la ralaine, le col de Saint Marie aux Mines, le Grand Sterpois, et chaume de Lusse. Je poursuis avec une seule idée en tête, rejoindre le Col de Sainte Marie au Mines. Nous arrivons à une fourche. Sur la gauche le rond jaune se dirige vers Danigoutte, nous poursuivons tout droit vers la Croix Surmély et le col de Saint Marie aux Mines. Nous arrivons à un carrefour ou nous retrouvons la route forestière du Kubler (parcelle 67-27) on a de magnifique hêtres sur notre droite. Laissons le cercle jaune partant tout droit sur Lubine. Nous prenons à gauche vers le Grand Sterpois, Chaume de Lusse et le col de Sainte Marie. A la fourche à trois dents, nous avons la croix de Surmely sur la gauche.
croix de Surmely
 [Planter une croix est un acte de dévotion. S’arrêter devant une croix, c’était prier et gagner desindulgences. Souvent on précise les prières demandées. Planter une croix à l’entrée des villages, répondait souvent au souci de s’adresser aux passants : « Que Dieu protège ton entrée et ta sortie ». À cette dévotion peut s’ajouter la commémoration d’un événement familial important, le plus souvent tragique. La commune de Sainte Croix-aux-Mines possède de nombreuses croix rurales, vingt-deux en tout. C'est sans doute le village qui en possède le plus grand nombre dans toute la vallée. Elles sont implantées, en bordure des chemins, et aussi en pleine forêt. Ce sont souvent des croix très rudimentaires, mais aussi de plus 
élaborées, y compris loin de la ville, dans des endroits totalement isolés. La plupart du temps les artisans sont originaires de la localité ou des proches environs. Certains artistes sont restés anonymes, d’autres y ont laissé leurs noms. Sur l’ensemble de Sainte Croix-aux-Mines, cinq sont l’œuvre de spécialistes. On trouve aussi dans les bois des croix massives taillées dans un seul bloc de grès, qui indiquent souvent le lieu d'un accident. Du XVIIe au XIXe siècle il n'est pas rare que des bûcherons ou grumiers trouvent la mort à cause de chutes d'arbres. 
Les collègues de travail ou la famille font alors installer de petites croix en grès à l'emplacement de l'accident. Certaines croix sont anonymes d'autres indiquent le nom de la personne décédée.
Croix Surmely (Grand Rombach) 1802
Construite en 1802 par le tailleur de pierres Jean Baptiste George de Sainte Croix-aux-Mines et sa femme Rosalie Huin originaire de Rombach-le-Franc, la croix a été inaugurée par P.D. Antoine Schaal curé de Sainte-Croix. Elle a été financée par Joseph Surmely à la suite d’un vœu fait le 26 mars 1797, durant la Révolution.
Le choix de l’emplacement n’est pas dû au hasard. Les intéressés ont voulu qu’elle soit dressée à mi-chemin entre les domaines forestiers de Sainte-Croix-aux-Mines et Rombach-le-Franc d’où le couple de tailleurs de pierres était originaire.wikipédia.] Laissons la laie forestière, beau chemin en creux qui grimpe, utilisé par les VTT. Un chemin sur la droite avec le N° 21. Nous prenons à gauche, et arrivons à une fourche dans une courbe (parcelle 14) nous sommes au col Ralaine 806 m nous prenons à gauche, rencontrons les ronds jaune et le triangle 
rouge on se dirige vers l'abri de la Ralaine, le Grand Sterpois, le Petit Rombach et le Grand Rombach. Cela m'inquiète on ne nous parle plus de Sainte Marie. Je poursuis malgré tout en prenant à gauche passons une table de pique nique qui n'a pas du servir depuis des lustres, elle est couverte de mousse, et continuons de monter, parcelle 27 ou 14 à moins que le numéro 27 soit un poste de chasse. Nous arrivons à une patte d'oie. Laissons sur la gauche le triangle et le cercle jaune, grimpons par le chemin droite, nous trouvons des informations, la chaume du lusse est à 2,9 km et le Col de Sainte Marie est à 8,2 km. Nous passons devant un 
réservoir, ou une plate forme en béton, pouvant avoir servi durant la guerre, sans les sapins on aurait une belle vue sur la vallée, ou cela sert peut être pour l'exploitation du bois. Sur la gauche une table de pique nique. Nous débouchons sur le Grand Sterpois altitude 867m on nous indique ; La chaume de Lusse est à 1,7 et le col de St Marie est à 6,6. Nous arrivons à une fourche nous ne prenons pas la direction vers la pancarte 23 sur la droite, mais la branche de gauche. A la nouvelle fourche nous prenons à droite. Nous voilà à la chaume de Lusse ou nous n'avons qu'une direction le col de sainte Marie.
Nous trouvons une route bitumée sur la droite et le balisage Bleu-Blanc-Bleu. Poursuivons tout droit en grimpant vers le col se trouvant à 4km. Nous arrivons à une fourche à trois branches. Laissons le chemin sur la droite, le 531 rectangle bleu continue dans le milieu. Je l'abandonne pour prendre sur la gauche le balisage Croix ''plus'' Bleu en direction de saint Marie aux mines se trouvant à 5 km, et Sainte Croix aux Mines se trouvant à 7 km. Notre chemin est à flanc de colline et comme le versant est dégagé nous avons une belle vue sur le Sterpois et une partie du chemin que nous venons de
faire, nous arrivons à une fourche situé dans un virage. Laissons le sentier qui descend de la montagne et celui qui descend poursuivons notre chemin à flanc de montagne on va bientôt changer de vallée. Nous arrivons à une patte d'oie inversé et continuons tout droit. Le chemin descend raide, je pense déjà à demain et me dit que la monté sera rude. Seconde patte d'oie inversée et nous poursuivons notre descente. Au carrefour suivant nous avons des informations le circuit plus sur la gauche va à Sainte croix aux Mines et nous l'abandonnons la croix plus pour un rond bleu continuant tout droit Sainte Marie 30 mn, 20 mn Fenarupt la descente est de plus en plus 

compliqué au niveau du balisage, les panneaux étant mal placé. Nous sommes à un carrefour avec des chemins formant un triangle comportant trois beaux hêtres , nous prenons à gauche, la pancarte se trouve un peut plus bas, c'est un chemin privé et interdit aux véhicules. Nous débouchons dans la plaine nous prenons à gauche la direction de la Croix de la Mission à la croix de la mission nous prenons à droite toujours les ronds bleus nous arrivons dans Sainte Marie aux Mines par la rue de Bellevue mon gîte d'un soir.


Après une bonne douche il fait 37° dans cette vallée, un petit tour dans ce beau village, ou malheureusement la rue principale à de nombreuses boutiques de fermées. Pour éviter de montrer cette désolation les boutiques étant les une à coté des autres, l'astuce fut de coller des représentations du travail dans la vallée aux siècles passés. Ainsi les vitres semble propres et l'on ne voit pas le désastre à l'intérieur. Il fait tellement chaud que le bitume fond et les voitures circulent sur cette voie en plein soleil on le droit à un rechapage gratuit.  

 







 


Sainte-Marie-aux-Mines ; en l'an II de la République, elle se nome Mont-Libre puis Val-aux-Mines, se trouve à 360 mètres au-dessus du niveau de la mer à proximité du col de Sainte-Marie. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace mais est traditionnellement une ville-frontière entre la Lorraine et l'Alsace. Ses habitants sont appelés les Sainte-Mariens.

 
La rivière, la Liepvrette que les anciens habitants nommaient le Landbach, c'est-à-dire le ruisseau provincial, séparait autrefois la ville en deux parties et en deux paroisses distinctes, dont l'une dépendait du diocèse de Strasbourg sous l'archiprêtrise ou chapitre rural de Sélestat et l'autre de la Lorraine. Depuis la Révolution, non seulement la ville a été réunifiée. Les filons métallifères répandus
dans les gneiss sous-jacent renfermaient des centaines de minéraux tels que cuivre, argent arsenic, plomb, zinc, nickel, fer, cobalt, voire antimoine, bismuth, uranium, manganèse ou arsenic...
Le territoire communal abrite aussi un gisement houiller résiduel du bassin de la vallée de Villé.
La dénomination de Sainte-Marie-aux-Mines a varié au cours de l'histoire :
  • on trouve dans les documents latins Fanum Sanctae Mariae (temple de Sainte Marie), Sancta Maria ad Fodinas, Sancta Maria (1078) ;
  • par traduction du latin, elle est dénommée en langue allemande Markirch (1441) ou bien Mariakirch, et Màrkirich en alsacien ;
  • enfin, les autorités révolutionnaires optent d'abord pour un nom laïque, Val-aux-Mines, avant d'en revenir à Sainte-Marie-aux-Mines à partir de 1793.
Les environs immédiats de Sainte-Marie-aux-Mines portèrent des noms allemands et français, qui sont souvent la transcription phonétique l’un de l’autre, par exemple : Eckirch et Échéry, Fortelbach et Fertrupt, Surlattes et Zillhardt, ou bien ce sont des traductions qui conservent le sens du nom lorsqu'il est apparent, par exemple : Schoenberg et Belmont, Rauenthal et le Fond-nu, la Petite Lièpvre et Kleinleberau. Cette dualité des dénominations de lieux n’est pas étonnante quand on sait que la haute vallée de la Liepvrette, comme d’ailleurs les hautes vallées voisines de la Bruche, du Giessen, de la Béhine et de la Weiss, était francophone, et que d’autre part les paysans venus de la plaine, et surtout des mineurs venus de la Saxe, parlaient l’allemand et implantèrent leur langue.

L'histoire de la ville a été marquée par des siècles d'exploitation minière qui y a attiré une forte immigration des régions environnantes. Également lieu de refuge en raison des idées de tolérance des seigneurs féodaux régnant sur la partie méridionale de la ville, les Ribeaupierre, Sainte-Marie-aux-Mines a joué un rôle significatif dans l'histoire du protestantisme - elle est en particulier, en 1693, le lieu du schisme amish. Curieusement, la ville est restée divisée entre le Duché de Lorraine et la seigneurie de Ribeaupierre) pendant 4 siècles (de 1381 à 1789), jusqu'à ce que la Révolution

française mette fin au système féodal. Comme le rappelle la borne frontière encore visible sur le pont Bonduron, la Lièpvrette formait alors la frontière.
Grâce surtout à l'industrie textile, Sainte-Marie-aux-Mines fut par ailleurs une importante ville industrielle, troisième ville du Haut-Rhin par le nombre d'habitants jusqu'au milieu du XIXe siècle.
La ville de Sainte-Marie-aux-Mines est titulaire de la croix de guerre 1914-1918 avec palme (citation à l’ordre de l’Armée du 2 novembre 1921) et de la croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil (citation, le 11 novembre 1948, à l’ordre du corps d’armée)
  
 

L’ancienne église paroissiale Saint-Louis ;
Située rue Saint-Louis, l’église paroissiale Saint-Louis a été bâtie en 1674 grâce à un don du roi de France, Louis XIV, qui s'était déplacé à Sainte-Marie-aux-Mines en 1673. Elle n’aura cependant survécu que cent quatre-vingts ans. Elle sera détruite en 1854 pour faire place à l’église actuelle. 

 

 

L'église Sainte-Madeleine ;

L'Église Sainte-Madeleine, construite en 1757, est une église de style lorrain à tendance baroque, présentant un clocher à bulbe. Avec la maison curiale et l'hôtel de ville, elle occupe aujourd'hui l'emplacement de l'ancien château, ou châtelet, qui était la demeure des ducs de Lorraine. Par la suite, ce château fut occupé par l'entrepreneur des mines qui y avait établi une manufacture de galons d'or et d'argent. L'église Sainte-Madeleine présente une façade massive et est surmontée d'un clocher à bulbe. Les églises de ce style sont très nombreuses dans les départements lorrains. Elle a succédé à la première église catholique de la ville, dont on a retrouvé les vestiges à proximité ; ce sanctuaire dédié à sainte Marie-Madeleine est sans doute à l'origine du nom de la ville.

Église luthérienne dite des chaînes

Article détaillé : Église des Chaînes de Sainte-Marie-aux-Mines.
L'église luthérienne dite des chaînes, est située 81 rue Saint-Louis. Elle a remplacé en 1846 une église plus ancienne dite l'église Sur-le-Pré, devenue trop petite et qui était également trop excentrée par rapport au centre-ville, qui desservait à l'origine la communauté luthérienne germanophone. Elle doit son nom d'église "des Chaînes" aux grosses chaînes qui fermaient la cour.
Divers mobiliers se trouvant à l'intérieur de l'église luthérienne actuelle ont été classés dans l'inventaire des monuments historiques (I.M.H 1985). Parmi ces mobiliers remarquables on trouve notamment la descente de croix, les tribunes, la chaire en chêne et son double escalier (1935), et l'orgue de Callinet de 1846. Les vitraux datés du début du XXe siècle ont également attiré l'attention des Monuments historiques en 1995. La cloche de l'Église-Sur-le-Pré, datée de 1810, est exposée à l'entrée de l'église des chaînes. L'église des chaînes a été rénovée en 2002.
Temple réformé;
Situé 23 rue du Temple, il a été inauguré le premier octobre 1634 et est l'un des plus vieux temples que la France ait conservés. Les lieux de culte réformés étaient jusqu'alors situés à Échéry (église Saint-Pierre-sur-l'Hâte)et à Fertrupt. Il a été classé le 13 janvier 1994 .Il contient un tableau commémorant Michel Paira (XIXe siècle) du pasteur Christophe Merian et son fils (XVIIIe siècle) et un orgue ancien

 
Maison place Keufer
Ancienne construction sur la partie alsacienne datant du XVIe siècle, elle a accueilli les officiers des mines, puis l'hôtel de ville alsacien de Sainte-Marie, puis le collège de la ville, elle est actuellement une pharmacie. Elle utilisait toute la largeur de la place, mais fut remaniée au XIXe siècle puis, pour agrandir les rues elle fut réduite en longueur en 1881. De style allemand, elle a une façade à pignon à redents, un oriel décoré d'une galène argentifère et du blason des Ribeaupierre sur le balcon de l'oriel
Wikipédia






Petite promenade dans les rues







































































       


































Pour retrouver toute mes randos itinérantes



 
 
 
 
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire