Randonnée Le Plus Loin Possible Etape 1046 Duilhac (Perpeyture) - Maury
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Vendredi 29
juin 2018
Duilhac - Maury
km Temps
arrêt V/d V/g déniv alti maxi
14,4 3:14
36:00 4,,7 4 472 + 616
Duilhac
[Enserrée entre deux plis calcaires des Pyrénées,
le terroir de Duihac-sous-Peyrepertuse n'est que montagnes. C'est
pourquoi ses habitants reçurent le surnom de "Sauta-rocs"
("saute-rochers"). Construit sur un éperon rocheux, le village domine un
petit cirque où presque toutes les parcelles sont encore cultivées,
beaucoup en vignes; plus haut, c'est le domaine des moutons et des
abeilles2.
Le village a conservé son centre ancien médiéval, appelé le "Fort" et correspondant probablement aux murailles du XIVe siècle. Des vestiges de cette enceinte polygonale sont encore visibles, notamment au sud de l'église.
En bas du village, sortant du rocher, la fontaine est abondante, d'un débit surprenant pour la région et fournit une eau fraîche. On l'a ornée récemment d'un vers de Ronsard: "Quiconque en boira, qu'amoureux il devienne". En contrebas, l'ancien moulin à huile dont la meule était actionnée par un mulet s'est arrêté en 1921 et est désormais transformé en auberge. Au début du XXe siècle, les oliviers étaient encore nombreux dans la vallée du Verdouble. La récolte des olives s'effectuait en hiver: "A la saint André [le 30 novembre], la gaule
sur l'olivier". Autre dicton: "Celui qui cueille les olives avant janvier laisse l'huile sur l'olivier" wikipédia] Ce village mérite certainement un peu plus d'attention, sur un panneau d'information j'ai remarqué quelques numéros, mais hier j’étais bien trop fatigué pour m'y intéresser et aujourd'hui j'aimerais bien en finir à midi avec cette rando, alors je reprends le Gr 367 ( celui des châteaux Cathare) hier en me promenant dans le village, attendant que l’hôtel n'ouvre, je l'ai trouvé très joli mais je n'ai rien vu de particulier sauf
le panneau "fort" à l'entrée du parvis de l'église.
Je retrouve le Gr sur la D 14 et à la sortie du village nous prenons un chemin
sur la gauche qui descend fortement, il est doublé d'un balisage jaune,
rapidement il fait fourche, laissons le jaune et la direction du moulin de
Ribaute partir sur la gauche prenons à droite. A la seconde fourche situé dans le virage du chemin bitumé menant à la station d'épuration nous poursuivons
tout droit, le balisage manque un peu, on débouche sur une route nous faisons un esse gauche-droite continuons en face, nous passons un fossé plein d'eau,
enfin qui devrait être plein d'eau peut être le ruisseau du Bouch après ce dernier le chemin tourne à droite, nous arrivons à un chemin formant Té, ne regardez pas trop la montagne sinon vous louperez le virage à gauche et continuerez par cette belle route carrossable. Le chemin est difficile lorsqu'il pleut ce doit être un torrent, ornières et gros cailloux mettent à mal chaussures et chevilles. Nous rencontrons un autre raidillons, prenons à gauche, et longeons la Départementale, nous sommes au col du Triby. Laissons un chemin
sur la gauche desservant un champ. Ici une grosse décision est à prendre :
Le village a conservé son centre ancien médiéval, appelé le "Fort" et correspondant probablement aux murailles du XIVe siècle. Des vestiges de cette enceinte polygonale sont encore visibles, notamment au sud de l'église.
En bas du village, sortant du rocher, la fontaine est abondante, d'un débit surprenant pour la région et fournit une eau fraîche. On l'a ornée récemment d'un vers de Ronsard: "Quiconque en boira, qu'amoureux il devienne". En contrebas, l'ancien moulin à huile dont la meule était actionnée par un mulet s'est arrêté en 1921 et est désormais transformé en auberge. Au début du XXe siècle, les oliviers étaient encore nombreux dans la vallée du Verdouble. La récolte des olives s'effectuait en hiver: "A la saint André [le 30 novembre], la gaule
sur l'olivier". Autre dicton: "Celui qui cueille les olives avant janvier laisse l'huile sur l'olivier" wikipédia] Ce village mérite certainement un peu plus d'attention, sur un panneau d'information j'ai remarqué quelques numéros, mais hier j’étais bien trop fatigué pour m'y intéresser et aujourd'hui j'aimerais bien en finir à midi avec cette rando, alors je reprends le Gr 367 ( celui des châteaux Cathare) hier en me promenant dans le village, attendant que l’hôtel n'ouvre, je l'ai trouvé très joli mais je n'ai rien vu de particulier sauf
De là que de la roche, on ne voit plus le château |
enfin qui devrait être plein d'eau peut être le ruisseau du Bouch après ce dernier le chemin tourne à droite, nous arrivons à un chemin formant Té, ne regardez pas trop la montagne sinon vous louperez le virage à gauche et continuerez par cette belle route carrossable. Le chemin est difficile lorsqu'il pleut ce doit être un torrent, ornières et gros cailloux mettent à mal chaussures et chevilles. Nous rencontrons un autre raidillons, prenons à gauche, et longeons la Départementale, nous sommes au col du Triby. Laissons un chemin
sur la gauche desservant un champ. Ici une grosse décision est à prendre :
Soit ; on
grimpe à Quéribus en passant par Cucugnan, mais c'est dur, très dur, trop dur,
par un temps chaud, lourd, orageux, surtout si vous faite comme moi qu'au pied
du château vous n'y monter pas, il y a une heure de visite, il faut encore
grimper et je n'avais plus de jambes.
Soit ; si
vous ne voulez pas visiter le château prendre à droite et suivre sur la carte
la trace de couleur bleu permettant certainement
de marcher tranquillement à flanc de colline sans souffrir pour monter de 300m afin d'arrivée au pied du château. Mais la vue sera tout à fait différente.
de marcher tranquillement à flanc de colline sans souffrir pour monter de 300m afin d'arrivée au pied du château. Mais la vue sera tout à fait différente.
Reprenons la trace ; Très proche de la D 14 nous prenons sur la gauche c'est une route plus ou moins
goudronnée longeant un mur, nous sommes parallèle à la route. Coupons un chemin
puis nous arrivons à une patte d'oie dans un virage nous prenons sur la droite.
Au loin nous apercevons le moulin à vent de Cucugnan. Cette architecture est
tout de même bien plus jolie, que ses espèces de
tubes métalliques avec des pâles que l'on appelle éolienne et que l'on a même pas sut peindre de la couleur dominante environnante. Poursuivons notre route, qui devait être l'ancienne liaison entre les deux villages. Notre chemin débouche sur la D14 (route de la fontaine Vieille) quittons le GR prenons à gauche la D 704 nous grimpons la colline arrivée au parking, je me dirige vers le moulin pour une photo, je reviens sur mes pas retrouve le GR et prend la rue Alphonse Daudet qui traverse le village de Cucugnan, on peut se rendre au moulin, en prenant une rue sur la gauche. Cucugnan semble plus grand ou plus touristique, on y trouve des hôtels, et
plusieurs commerces. Commerces pour touriste, mais également une alimentation me semblant mieux achalandé qu'a Duilhac. [Cucugnan, dans l’Aude demeure le village du légendaire « Curé de Cucugnan » d'Alphonse Daudet. Au détour d’un virage, il offre une vue inattendue dans le paysage sauvage des Corbières.Blotti entre les citadelles de Quéribus et de Peyrepertuse, Cucugnan jaillit d’un mamelon cerné par un tapis de vigne. Depuis toujours, les événements ont tissé son histoire. Il est mentionné pour la première fois en 951. Pendant la croisade contre les Albigeois, le seigneur de Cucugnan a participé à la résistance avant de se soumette à Saint Louis, roi de France. En 1495, Cucugnan est détruit par les Espagnols. Un nouveau village s’organise au dessous du village médiéval ruiné. Aujourd’hui, Cucugnan avec ses anciennes fortifications, l’originalité de l’église, le spectacle « Autour du Curé de Cucugnan » et le moulin d’Omer réhabilité, vous invite à une flânerie autour de l’histoire, au
gré des ruelles de ce pittoresque village. http://www.cucugnan.fr/!trash/preparer-ma-visite/le-village-de-cucugnan/]-[À Cucugnan, la foi n'est plus présente. Le curé raconte dans un sermon qu'il a rêvé qu'il allait au Paradis puis au Purgatoire et n'y trouvait pas les habitants décédés de Cucugnan ; il les a trouvés en Enfer. Il fait alors le projet de confesser tout le village et de redonner la foi à tous les habitants. Je vous invite à lire sur wikipédia le détail de cette histoire publié en 1859.] Nous redescendons la bosse, par le chemin de la Chapelle, laissons une rue sur la gauche, puis coupons
la D 14 Prenons le chemin en face jusqu'a l’oratoire de la vierge. sur la carte vous avez des pointillés qui vous ferait continuer le chemin tout droit, ce n'est pas ou plus le Gr, peut être des chemins balisés locaux mais il me semble plus ou moins abandonné, du moins la peinture est loin d'être entretenue. Le Gr prend sur la droite une pancarte nous indique Quéribus. Vous avez bien réfléchi ! vous désirez souffrir et suer sang et eau dans les 2 ou 300 m de dénivelé positif ? Alors c'est parti. Nous débouchons sur un chemin formant Té abandonnons le chemin bitumé et prenons à droite un
chemin caillouteux, puis nous abandonnons au pied de la colline pour prendre sur la gauche un senier multier raviné par l'eau de pluie et les difficultés commencent. Nous Grimpons jusqu’à 628 m c'est dur dans ses terres rouge, les cailloux glissent sous les pieds, les marches en rondins ne sont pas à la bonne hauteur et c'est encore plus dure, et cette chaleur, ce soleil. par la transpiration, je mouille jusqu’à la visière de ma casquette, et cela va jusqu'au short qui habituellement n'est mouillé que dans le haut du dos, ici même les cuisses sont humides de sueur. Je fais de très nombreuses poses, ce qui me
permet de regarder toute cette magnifique vallée ( c'est comme cela que je repère un chemin sur l'autre versant de la montagne, évitant en grande parti la route se rendant au Grau de Maury. Je me dis que fais tu là !!! t'aurais mieux regardé la carte t'aurais évité cela. Les Cathares voulait être plus prêt de Dieux. Par ce chemin on y monte au ciel, on y monte, c'est notre purgatoire. J'ai un ami qui me disait, j'aime pas ce que tu fais, moi il me faut la haute montagne, des sentiers ou l'on marche avec les mains, pour aider les pieds à tenir le sentier, et bien mon gars j'ai presque réussi à faire comme toi, le sentier est si raide que mes mains en bout de mes bâtons touchent presque le sentier. j’exagère c'est la sueur dans les yeux qui fausse les distances. Au loin nous avons toujours la montagne de Peyrepertuse, [Petit Rappelle : Le site a été occupé depuis la période gallo-romaine (Ier s. avant J.-C au Ier s. après J.-C.) En 842, Peyrepertuse est mentionné une première fois dans les textes. Dès le début du XIe siècle le
castrum Peyrepertuse est sous la tutelle de Narbonne puis de Barcelone.Un premier château féodal comprenant un ouvrage défensif et une église date du XIIe siècle. Après la Croisade des Barons, suivie par la croisade royale en 1226, le château de Peyrepertuse deviendra Forteresse Royale en 1258 lors du Traité de Corbeil. La construction de l'enceinte basse en forme de triangle date du milieu du XIIIe siècle. En 1242 Louis IX ordonne la réalisation d’un escalier taillé dans le roc. La fin de la fortification de l’enceinte médiane et les réaménagements du donjon San Jordi sont effectués aux XVIe et XVIIe siècles. Depuis sa construction, la forteresse a la fonction d'assurer le contrôle du territoire qui était hérétique et dissident par rapport au roi de France, et de faire face au roi d'Aragon, qui est une puissance ennemie. En 1659 après le traité des Pyrénées qui déterminera la frontière entre l'Espagne et la France,
Peyrepertuse perd son intérêt stratégique. Une petite garnison occupera la forteresse jusqu'à la Révolution. https://www.peyrepertuse.com/]
tubes métalliques avec des pâles que l'on appelle éolienne et que l'on a même pas sut peindre de la couleur dominante environnante. Poursuivons notre route, qui devait être l'ancienne liaison entre les deux villages. Notre chemin débouche sur la D14 (route de la fontaine Vieille) quittons le GR prenons à gauche la D 704 nous grimpons la colline arrivée au parking, je me dirige vers le moulin pour une photo, je reviens sur mes pas retrouve le GR et prend la rue Alphonse Daudet qui traverse le village de Cucugnan, on peut se rendre au moulin, en prenant une rue sur la gauche. Cucugnan semble plus grand ou plus touristique, on y trouve des hôtels, et
plusieurs commerces. Commerces pour touriste, mais également une alimentation me semblant mieux achalandé qu'a Duilhac. [Cucugnan, dans l’Aude demeure le village du légendaire « Curé de Cucugnan » d'Alphonse Daudet. Au détour d’un virage, il offre une vue inattendue dans le paysage sauvage des Corbières.Blotti entre les citadelles de Quéribus et de Peyrepertuse, Cucugnan jaillit d’un mamelon cerné par un tapis de vigne. Depuis toujours, les événements ont tissé son histoire. Il est mentionné pour la première fois en 951. Pendant la croisade contre les Albigeois, le seigneur de Cucugnan a participé à la résistance avant de se soumette à Saint Louis, roi de France. En 1495, Cucugnan est détruit par les Espagnols. Un nouveau village s’organise au dessous du village médiéval ruiné. Aujourd’hui, Cucugnan avec ses anciennes fortifications, l’originalité de l’église, le spectacle « Autour du Curé de Cucugnan » et le moulin d’Omer réhabilité, vous invite à une flânerie autour de l’histoire, au
gré des ruelles de ce pittoresque village. http://www.cucugnan.fr/!trash/preparer-ma-visite/le-village-de-cucugnan/]-[À Cucugnan, la foi n'est plus présente. Le curé raconte dans un sermon qu'il a rêvé qu'il allait au Paradis puis au Purgatoire et n'y trouvait pas les habitants décédés de Cucugnan ; il les a trouvés en Enfer. Il fait alors le projet de confesser tout le village et de redonner la foi à tous les habitants. Je vous invite à lire sur wikipédia le détail de cette histoire publié en 1859.] Nous redescendons la bosse, par le chemin de la Chapelle, laissons une rue sur la gauche, puis coupons
la D 14 Prenons le chemin en face jusqu'a l’oratoire de la vierge. sur la carte vous avez des pointillés qui vous ferait continuer le chemin tout droit, ce n'est pas ou plus le Gr, peut être des chemins balisés locaux mais il me semble plus ou moins abandonné, du moins la peinture est loin d'être entretenue. Le Gr prend sur la droite une pancarte nous indique Quéribus. Vous avez bien réfléchi ! vous désirez souffrir et suer sang et eau dans les 2 ou 300 m de dénivelé positif ? Alors c'est parti. Nous débouchons sur un chemin formant Té abandonnons le chemin bitumé et prenons à droite un
chemin caillouteux, puis nous abandonnons au pied de la colline pour prendre sur la gauche un senier multier raviné par l'eau de pluie et les difficultés commencent. Nous Grimpons jusqu’à 628 m c'est dur dans ses terres rouge, les cailloux glissent sous les pieds, les marches en rondins ne sont pas à la bonne hauteur et c'est encore plus dure, et cette chaleur, ce soleil. par la transpiration, je mouille jusqu’à la visière de ma casquette, et cela va jusqu'au short qui habituellement n'est mouillé que dans le haut du dos, ici même les cuisses sont humides de sueur. Je fais de très nombreuses poses, ce qui me
Pas facile ce chemin muletier |
permet de regarder toute cette magnifique vallée ( c'est comme cela que je repère un chemin sur l'autre versant de la montagne, évitant en grande parti la route se rendant au Grau de Maury. Je me dis que fais tu là !!! t'aurais mieux regardé la carte t'aurais évité cela. Les Cathares voulait être plus prêt de Dieux. Par ce chemin on y monte au ciel, on y monte, c'est notre purgatoire. J'ai un ami qui me disait, j'aime pas ce que tu fais, moi il me faut la haute montagne, des sentiers ou l'on marche avec les mains, pour aider les pieds à tenir le sentier, et bien mon gars j'ai presque réussi à faire comme toi, le sentier est si raide que mes mains en bout de mes bâtons touchent presque le sentier. j’exagère c'est la sueur dans les yeux qui fausse les distances. Au loin nous avons toujours la montagne de Peyrepertuse, [Petit Rappelle : Le site a été occupé depuis la période gallo-romaine (Ier s. avant J.-C au Ier s. après J.-C.) En 842, Peyrepertuse est mentionné une première fois dans les textes. Dès le début du XIe siècle le
castrum Peyrepertuse est sous la tutelle de Narbonne puis de Barcelone.Un premier château féodal comprenant un ouvrage défensif et une église date du XIIe siècle. Après la Croisade des Barons, suivie par la croisade royale en 1226, le château de Peyrepertuse deviendra Forteresse Royale en 1258 lors du Traité de Corbeil. La construction de l'enceinte basse en forme de triangle date du milieu du XIIIe siècle. En 1242 Louis IX ordonne la réalisation d’un escalier taillé dans le roc. La fin de la fortification de l’enceinte médiane et les réaménagements du donjon San Jordi sont effectués aux XVIe et XVIIe siècles. Depuis sa construction, la forteresse a la fonction d'assurer le contrôle du territoire qui était hérétique et dissident par rapport au roi de France, et de faire face au roi d'Aragon, qui est une puissance ennemie. En 1659 après le traité des Pyrénées qui déterminera la frontière entre l'Espagne et la France,
Peyrepertuse perd son intérêt stratégique. Une petite garnison occupera la forteresse jusqu'à la Révolution. https://www.peyrepertuse.com/]
mais l'on ne voit plus le château, il se confond avec la roche, tout n'est que
pierre grise et blanche, c'est magnifique. Un petit replat, on souffle, on croit que c'est
fini, mais non, on grimpe à nouveau, on change de versant et devant nous majestueux se dresse la forteresse de Quéribus. [Il devient une pièce maîtresse du dispositif défensif français en 1258, à la signature du traité de Corbeil.
Il perdra son intérêt stratégique en 1659, sous Louis XIV, avec le
Traité des Pyrénées qui fixe une nouvelle frontière entre la France et l'Espagne. l'état et la conservation de Quéribus sont remarquables. Les éléments liés à la vie quotidienne dans la forteresse sont toujours visibles : citerne enduite, corps de logis, emplacement de cheminée...
On peut aussi y voir une architecture militaire très complète :canonnières, assommoirs, machicoulis...
Du haut de son piton rocheux, le château de Quéribus (XI-XIVè) force l'admiration et invite l'imaginaire. Véritable nid d'aigle, sa
situation stratégique lui permet d'exercer une remarquable surveillance sur la totalité de la plaine du Roussillon.
Lors de la Croisade contre les Albigeois, Quéribus abrite des Cathares. Il est le dernier bastion à tomber aux mains des Croisés en 1255, onze ans après Montségur. Le château rentre alors dans le royaume de France, sous le règne de Saint Louis. Son donjon polygonal est réputé pour sa salle de style gothique primitif dont la voûte repose sur un puissant pilier circulaire s'épanouissant en palmier. Du haut de ses 728 mètres, la terrasse du donjon offre un panorama
inoubliable qui s'étend de la mer, aux Corbières, jusqu'aux Pyrénées.
Des panneaux pédagogiques et des tables d'orientation jalonnent le circuit de la visite.
Le château est classé monument historique depuis 1907. http://www.cucugnan.fr/!trash/preparer-ma-visite/le-chateau-de-queribus/] Nous voyons le château d'un peu plus près, mais il faut encore lever la tête. Enfin on arrive épuisé sur le replat du parking. Mais, ce n'est pas fini, on lève encore la tête pour apercevoir
l'entrée. Sur le panneau de la caisse (7€ en 2018) il est noté que l'on atteint les premières marches du château en 10mn et qu'il y a une heure de visite. Epuisé, j''estime à 30mn le parcours de la caisse à l'entrée du monument. Dégouté, je fais trois photos, quitte le Gr 367 et prend la route qui descend rejoindre la D 123 au col de Grau de Maury. Quand je pense à toute cette armée avec leur chevaux et leur armures partant à la "chasse des hérétiques" (mettre adresse Carcassonne) je me dis qu'ils avaient d'autres conditions physiques que moi. La suite est beaucoup plus simple, nous descendons la
route goudronnée, il faut juste faire attention dans les virages aux voitures qui montent. Faut bien dire qu'aujourd'hui avec toute les assistances techniques que l'on trouve sur les voitures on ne sait plus tourner la volant et suivre la route dans les virages, on coupe, on rase, on loupe son virage et l'on s'arrête en plein milieu de la courbe face à la montagne, on à pas anticipé et l'on a tourné le volant comme si l'on était sur une autoroute, le conducteur rigole, les passagers sont blancs... Nous arrivons au Grau de Maury, nous prenons la D 19 sur la gauche. C'est la route menant à Foix, Maury est à 5,5 km. Quittons le Gard et entrons dans les Pyrénées Orientale. Nous descendons la route à flanc de montagne sur 6 ou 700 m. Nous trouvons un premier panneau de bois d'un sentier local nous
informant qu'il faut suivre la route sur 350 m et au second on trouve sur la gauche un sentier assez pentu permettant de rejoindre un beau chemin en contre bas. Derrière nous Quéribus encore plus impressionnant, encore plus imprenable sur ce versant. Nous débouchons sur la large route forestière que nous prenons à droite, ce chemin comporte un balisage jaune jaune. Il est bien balisé et avec des panneau d'informations Maury à pied 2,6 km en cinquante minutes ... Il nous prépare quoi comme difficulté ? cinquante minutes pour deux kilomètres c'est beaucoup tout de même. On traverse un bois, des vignes. A la première patte d'oie nous prenons à droite et à la seconde vingt mètres plus loin nous continuons tout droit. La seule difficulté sont les grands virages que j'ai loupé, n'ayant pas vu que le
balisage tournait et longeait "Roubials et Serre Roumani", j'ai continuer tout droit le chemin du trail dans une pente raide et pas facile sur le rocher, ou le long des ornières avec ses petits cailloux qui roulent sous les pieds. Quand je pense à ceux qui le monte en courant cela me coupe les jambes... Nous arrivons sur la D 19, au parking une pancarte nous dit que Maury est à 1,6km. je ne regarde plus la carte n'y le GPS, Maury c'est sur, il est à gauche, j'aperçois les toits j'emprunte le bitume sur la gauche, puis le balisage prend
sur la droite dans les vignes et il faut encore monter une petite butte. Sur de moi je quitte le balisage poursuis le bitume et me rend à l'entrée du village que je vois. Déception, ce n'est pas Maury mais le hameau de Maurin. Trop fatigué j'analyse plus rien, regarde ma trace qui se trouve un peu plus à droite. J'aurai regardé la carte je me serais rendu compte que la route menait à mon but en évitant la grimpette. Trop fatigué pour réfléchir trente secondes ce qui m'aurais éviter la grimpette de
Sarrat de Lière. Je ne regarde que mon GPS et ma montre, trouve un chemin dans les vignes qui me fait rejoindre le balisage jaune et ma trace. Heureusement qu'il n'y a pas de fils de fer dans ses vignes. Je traverse le charmant village de Maury. Je suis surpris il est midi et la mairie fait ses annonces des réjouissance local par les hauts parleurs implantés un peu partout en ville.
Il perdra son intérêt stratégique en 1659, sous Louis XIV, avec le
Traité des Pyrénées qui fixe une nouvelle frontière entre la France et l'Espagne. l'état et la conservation de Quéribus sont remarquables. Les éléments liés à la vie quotidienne dans la forteresse sont toujours visibles : citerne enduite, corps de logis, emplacement de cheminée...
On peut aussi y voir une architecture militaire très complète :canonnières, assommoirs, machicoulis...
Du haut de son piton rocheux, le château de Quéribus (XI-XIVè) force l'admiration et invite l'imaginaire. Véritable nid d'aigle, sa
situation stratégique lui permet d'exercer une remarquable surveillance sur la totalité de la plaine du Roussillon.
Lors de la Croisade contre les Albigeois, Quéribus abrite des Cathares. Il est le dernier bastion à tomber aux mains des Croisés en 1255, onze ans après Montségur. Le château rentre alors dans le royaume de France, sous le règne de Saint Louis. Son donjon polygonal est réputé pour sa salle de style gothique primitif dont la voûte repose sur un puissant pilier circulaire s'épanouissant en palmier. Du haut de ses 728 mètres, la terrasse du donjon offre un panorama
inoubliable qui s'étend de la mer, aux Corbières, jusqu'aux Pyrénées.
Des panneaux pédagogiques et des tables d'orientation jalonnent le circuit de la visite.
Le château est classé monument historique depuis 1907. http://www.cucugnan.fr/!trash/preparer-ma-visite/le-chateau-de-queribus/] Nous voyons le château d'un peu plus près, mais il faut encore lever la tête. Enfin on arrive épuisé sur le replat du parking. Mais, ce n'est pas fini, on lève encore la tête pour apercevoir
l'entrée. Sur le panneau de la caisse (7€ en 2018) il est noté que l'on atteint les premières marches du château en 10mn et qu'il y a une heure de visite. Epuisé, j''estime à 30mn le parcours de la caisse à l'entrée du monument. Dégouté, je fais trois photos, quitte le Gr 367 et prend la route qui descend rejoindre la D 123 au col de Grau de Maury. Quand je pense à toute cette armée avec leur chevaux et leur armures partant à la "chasse des hérétiques" (mettre adresse Carcassonne) je me dis qu'ils avaient d'autres conditions physiques que moi. La suite est beaucoup plus simple, nous descendons la
route goudronnée, il faut juste faire attention dans les virages aux voitures qui montent. Faut bien dire qu'aujourd'hui avec toute les assistances techniques que l'on trouve sur les voitures on ne sait plus tourner la volant et suivre la route dans les virages, on coupe, on rase, on loupe son virage et l'on s'arrête en plein milieu de la courbe face à la montagne, on à pas anticipé et l'on a tourné le volant comme si l'on était sur une autoroute, le conducteur rigole, les passagers sont blancs... Nous arrivons au Grau de Maury, nous prenons la D 19 sur la gauche. C'est la route menant à Foix, Maury est à 5,5 km. Quittons le Gard et entrons dans les Pyrénées Orientale. Nous descendons la route à flanc de montagne sur 6 ou 700 m. Nous trouvons un premier panneau de bois d'un sentier local nous
informant qu'il faut suivre la route sur 350 m et au second on trouve sur la gauche un sentier assez pentu permettant de rejoindre un beau chemin en contre bas. Derrière nous Quéribus encore plus impressionnant, encore plus imprenable sur ce versant. Nous débouchons sur la large route forestière que nous prenons à droite, ce chemin comporte un balisage jaune jaune. Il est bien balisé et avec des panneau d'informations Maury à pied 2,6 km en cinquante minutes ... Il nous prépare quoi comme difficulté ? cinquante minutes pour deux kilomètres c'est beaucoup tout de même. On traverse un bois, des vignes. A la première patte d'oie nous prenons à droite et à la seconde vingt mètres plus loin nous continuons tout droit. La seule difficulté sont les grands virages que j'ai loupé, n'ayant pas vu que le
balisage tournait et longeait "Roubials et Serre Roumani", j'ai continuer tout droit le chemin du trail dans une pente raide et pas facile sur le rocher, ou le long des ornières avec ses petits cailloux qui roulent sous les pieds. Quand je pense à ceux qui le monte en courant cela me coupe les jambes... Nous arrivons sur la D 19, au parking une pancarte nous dit que Maury est à 1,6km. je ne regarde plus la carte n'y le GPS, Maury c'est sur, il est à gauche, j'aperçois les toits j'emprunte le bitume sur la gauche, puis le balisage prend
sur la droite dans les vignes et il faut encore monter une petite butte. Sur de moi je quitte le balisage poursuis le bitume et me rend à l'entrée du village que je vois. Déception, ce n'est pas Maury mais le hameau de Maurin. Trop fatigué j'analyse plus rien, regarde ma trace qui se trouve un peu plus à droite. J'aurai regardé la carte je me serais rendu compte que la route menait à mon but en évitant la grimpette. Trop fatigué pour réfléchir trente secondes ce qui m'aurais éviter la grimpette de
Sarrat de Lière. Je ne regarde que mon GPS et ma montre, trouve un chemin dans les vignes qui me fait rejoindre le balisage jaune et ma trace. Heureusement qu'il n'y a pas de fils de fer dans ses vignes. Je traverse le charmant village de Maury. Je suis surpris il est midi et la mairie fait ses annonces des réjouissance local par les hauts parleurs implantés un peu partout en ville.
j'attends le bus, il est en retard.
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