lundi 2 avril 2018

GR 111 de Milly à saint Michel sur Orge. Etape 13 - Richarville - Dourdan

GR 111 de Milly à Saint Michel sur Orge. 

GR 111 & 111c Richarville - Dourdan : Etape 13

(trace bleu, GR 111 - Traces rouge, les "tiroirs", Traces de couleur "le retour" ) Pour la compréhension de la carte il n'y figure que les boucles du retour que l'on pourrait appeler promenade en Essonne.


GR 111E : Deux étapes en foret de Fontainebleau (sncf) pour rejoindre Mily la Foret
GR 111A : Puiselet le Marais rejoint La Ferté Alais (sncf)
GR 111B : Chalo St Mars rejoint Etampes (sncf)
GR 111D : Richarville rejoint Villeconin
GR111C : Montcouronne rejoint Saint Chéron (sncf)
Comme je suis un grand malade "de la marche" et que l'on emprunte de long parcours au GR 655  (Saint Jacques de Compostelle). Je me suis dit  ; pourquoi ne pas rentrer avec ce dernier, puis GR 1 & 11. Mais il y avait du déjà fait. Je suis revenu sur cette idée en remarquant que nous coupions de nombreux balisages locaux bien tracés et entretenus. Par chance, ils figurent sur la carte, j'ai donc tracé un long parcours sur le 655 pour rejoindre le centre de cet arc de cercle constitué par le GR 111. Je reviens sur Fontainebleau en butinant de ci de là avec de très bonne surprises. Bonne rando  

Carte : GR 111 & 111c  La Foret le Roi - Richarville : Etape 13



Carte IGN    Trace GPS & Topo sans Commentaires    Trace Randogps    

Le code mobile de cette randonnée est b311177
 
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 Septembre 2016


Gr 111 et 111C Richarville - Dourdan ; Etape 13

Km    temps    arrêt    V/d     V/g      dénivelé
35      6:23      0:27     5,5     5,1          236 +

Départ : Richarville.

Je n'ai pas trouvé de parking dans le village, je me suis donc garé rue de la Butte se trouvant à la rencontre des GR 111 et 111C.
Je retrouve le GR 111. Nous traversons le village et le balisage n'est pas facile à suivre. On peut se tromper entre le GR111 & 111 C. Heureusement de petits poteaux en bois nous donnes la direction du GR 111. Rapidement nous gagnons les champs et la lisière des bois. Le Gr longe une bande de taillis entre deux champs, constitués d'épineux et de ronces descendant des branches. Tant que la charrue respectera le chemin nous pourrons passer. Difficilement mais nous passons. Nous longeons la clôture d’une coopérative et débouchons sur la D 838 que nous prenons à droite. Pas facile les voitures roulent vites, le bas coté est herbeux. J'ai eu la chance que l'herbe fut coupée. Nous passons devant la coopérative de céréale. Le 
GR part sur la gauche vers la ferme isolé de Villeneuve, nous contournons cette ancienne ferme qui a bien du mal à se retrouver. Il me semble que seule la maison d'habitation est utilisée. Après les champs nous entrons dans la foret de Dourdan. Je pensais trouver une foret plate, je fus surpris par les vallons qu'il m'a fallut monter et descendre. Au premier carrefour (carrefour Henriette) nous laissons sur la droite le chemin menant à l'abbaye, poursuivons tout droit.
 Nous trouvons une pancarte avec un poème sur le chêne des six Frères. Je ne comprends pas, je n'ai pas un seul chêne dans le secteur... Je me dis, il y a une abbaye pas loin ce doit être pour cela. En regardant la carte je me 
rends compte qu'un sentier local amène à un chêne. Je poursuis et passe un vallon. Nous entrons dans un bois ou nous trouvons des pancartes comportant le noms des routes et le nom des balisages locaux ainsi que leur kilométrages. Une information qui est la bienvenue. Au carrefour des Boissières nous poursuivons tout droit par la route de Villeneuve, on se dirige vers Corbreuse [Louis VII séjourna à Dourdan. Perdu dans la forêt, il attribua à la divine providence sa faculté d’entendre ses compagnons et décida de la création de l’abbaye Notre-Dame de l'Ouÿe, aujourd’hui sur la commune des Granges-le-Roi.
L'abbaye est située dans une clairière de la forêt de Dourdan, à environ 125 mètres d'altitude, au fond de la vallée dite des « Fonds de l'Ouÿe ». L'abbaye est fondée en 1163 par les moines de Grandmont à la demande de Louis VII. La légende veut qu'un prince égaré dans la forêt y ait été « ouï » par ses compagnons, d'où le nom de l'abbaye. En remerciement, le prince aurait fait élever un sanctuaire à cet endroit, sanctuaire desservi par la communauté qu'institue Louis VII. Le souverain fait pour cela appel à l'ordre semi-érémitique des Grandmontains.
Abbaye
Le roi et sa femme Adèle de Champagne viennent régulièrement y prier, en particulier pour avoir un enfant. Leu vœu est exaucé après cinq années de mariage, avec la naissance de Philippe II Auguste
Cette sorte d'enclos est concédé à perpétuité aux religieux de Grandmont, fondé en Auvergne par saint Étienne de Muret vers 1076, obéissant à la règle de saint Benoît. Le roi avait pris soin d'obtenir des habitants des Granges le Roi renonciation de tous leurs droits qu'ils pouvaient avoir sur les bois de Louye. Une charte datée d'Étampes de 1163 conserve les termes de cette donation royale. L'Ouÿe forme une sorte de vallée solitaire dominée de toutes parts par des versants boisés.
En 1255, saint Louis réitère le don de la forêt aux religieux de Grandmont. Il semble en effet que son père Louis VIII le Lion et son grand-père Philippe-Auguste se soient réservé pour eux, pour domaine de chasse, la giboyeuse forêt. Pour ce faire, il expédie des lettres de restitution datées de Vincennes. (Cf Recueil de chartes et pièces relatives au prieuré N-D. des Moulineaux, publié par Auguste Moutié, 1847, p. 78). Les religieuses de Saint-Rémy des Landes remplacent les Prémontrés : En 1770 l'ordre fut dissout et l'abbaye abandonnée, mais en 1773 elle fut à nouveau occupée par des religieuses Bénédictines de Clairefontaine sous la tutelle de Mme de Portal qui devint la mère abbesse. Les dames de la noblesse venaient s'y reposer, et les jeunes filles y parfaire leur éducation. Mais ce fut aussi un lieu d'internement, dans ce cadre la Princesse de Rohan y séjourna en 1779. Sous la Révolution française Mme de Portal fut arrêtée pour avoir eu une correspondance avec Melle de Rohan, émigrée. Elle fut guillotinée le juin 1794.
L'abbaye est alors vendue comme bien public. Elle ne sera rendue au culte qu'en 1908.
La renaissance ursuline (1945-2012)
Nous découvrons Doudan
Depuis 1945, l'abbaye est occupée par des Ursulines qui y reçoivent des groupes de réflexion et de prière.

Lieu d'accueil du diocèse de Paris (2015-)

Lors du départ des Ursulines, divers acheteurs se présentent avec des projets variés. C'est finalement le diocèse de Paris qui en fait l'acquisition en mai 2015 pour le transformer en lieu d'accueil pour les jeunes du diocèse. La première pierre des travaux a été posée le 31 octobre 2015 par Monseigneur Michel Dubost. Les premiers groupes devraient être accueillis à la Toussaint 2016. Wikipédia.]
Nous côtoyons un balisage vert promenade des trois villages. Le GR fait un angle important sur la droite. Nous arrivons à la maison forestière de l'Ouye. Nous débouchons sur une route goudronnée (route de l'Ouye) Le Gr ne passe pas devant l'abbaye, je bougonnais et fait le petit détour pour ne rien voir. Cette abbaye appartient au diocèse de Paris et est en grande transformation. Des locaux 
tout neuf sont en constructions pour accueillir des jeunes. J'espère que ce sont des jeunes volontaires et bien dans leur tête parce que ... autour c'est la foret, rien que la foret. Le Gr longe la route puis fait un crochet, nous traversons la D5 poursuivons en face, le GR fait encore un virage aigu puis nous avons un nouveau vallon. Par ici la foret est constituée de beaux arbres. Nous sortons de la foret et apercevons la vallée de Doudan. Nous arrivons à un rond point prenons la D 836 et entrons dans Dourdan [Village celte puis cité gallo-romaine, berceau des Capétiens et ville royale depuis le  
Xe siècle, capitale du Hurepoix, Dourdan est aujourd’hui encore célèbre pour son château du XIIIe siècle exceptionnellement conservé et sa vaste forêt. Mêlant patrimoine historique et environnemental de qualité, située aux portes de l’agglomération parisienne à mi-chemin entre la capitale et Chartres, elle dispose d’un cadre de vie préservé et accessible, apprécié notamment par Émile Zola ou Michel Audiard. La 
 commune est parfois rattachée au pays chartrain par sa présence

  dans l’ancien territoire des Carnutes. Son territoire s’étage de 87 à 163 mètres, le point culminant se situant dans la vaste forêt. Elle occupe 3 064 hectares.
Après la mise au jour de tombes préhistoriques, il est possible de situer la première présence humaine à Dourdan autour du VIe millénaire avant 
Jésus-Christ. L’histoire certifiée de Dourdan commence très certainement dès l’époque du peuplement par les Celtes, comme l’atteste l’étymologie de son nom, Dour signifiant l’eau et se rapportant à l’Orge. Le site était alors situé à la frontière entre les territoires des peuples Carnutes et Parisii. Dès cette époque, un oppidum fut construit à Dourdan, comme l’atteste la découverte d’outils. Une agglomération secondaire semble attestée pour certains dès la période gallo-romaine sur le site de la commune. Elle fut nommée Dordincum et profita de la richesse du sol en fer et argile pour se spécialiser dans la production de poterie. Dans les années 1975, 
une nécropole gallo-romaines fut mise à jour au niveau de l'ancienne rue des Réservoirs dont le nom actuel est rue de l'Aricostel.

Située sur l’axe stratégique entre Paris et Chartres, Dourdan fut attachée aux royaumes francs dès le VIe siècle. Une première église aurait été fondée par Bertrade de Laon, mère de Charlemagne au VIIIe siècle. À la fin de l’époque carolingienne, elle disposait déjà d’un château construit au cours du Xe siècle. Ce château et le domaine appartenait alors à Hugues le Grand, duc des Francs, qui en fit son château de prédilection et y mourut le 956. Entre temps, vers l’an 940 naquit dans ce château Hugues Capet, fondateur de la dynastie 
capétienne et couronné roi des Francs en 987 avec le soutien de Gerbert d’Aurillac, futur pape. Dès lors, Dourdan peut être considéré comme le « berceau de la Maison de France », et tout au moins comme une ville royale attestée dès le Xe siècle. Wikipédia]

 nous descendons jusqu'à la rencontre de la rivière l'Orge. [Longue 
de 50,1 km (ou 52,8 kmselon le Sandre. Elle prend sa source à Saint-Martin-de-Bréthencourt dans lesYvelines, au sud du massif forestier de Rambouillet,  ), affluent de la rive gauche de la Seine] Nous quittons la départementale pour prendre sur la droite un petit sentier longeant la rivière. Passons au dessus des vannes de régulation du débit de la rivière et suivons le bord de l'eau. J'adore ce chemin, bien entretenu, avec des lavoirs, eux aussi bien entretenus, et décorés. Nous arrivons et traversons un parking, et apercevons la tour de l'ancien rempart à moitié détruite. Remontons le Bd 

Emile Zola, puis à gauche la rue du moulin du roi, prenons le rue de droite de Basse Foulerie nous rencontrons de nouveau l'Orge, nous longeons sur notre gauche, avec toujours ses petits lavoirs bien entretenus, nous contournons ce qui devait être un ancien moulin poursuivons les bords de la rivière et quittons le bord de l'eau au niveau d'un parking. Traversons ce dernier prenons sur la gauche la rue Perelle, puis à droite la rue des 
Boucheries et enfin à gauche la rue Demetz. 
     
 Nous arrivons devant la Halle, derrière l'église et le château. [Une première halle en bois 

avait été construite vers 1228. En 1829, elle était dans un état si vétuste que les membres du Conseil Municipal décidèrent de la démolir. Le 31 mars 1836, la première pierre est posée et le pavage est réalisé vers la fin 1850. La halle mesure 38 mètres de long, 14 mètres de large. La Halle, très XIXème siècle, comprend en façade un fort massif en pierre, prolongé d'une allée 

centrale composée de piliers  de bois reposant sur des socles de grès taillés. http://www.idfutees.com/A-voir/Sites-et-monuments/Monuments/La-Halle

Passons devant le château et entrons dans sa cour, l'on peut également descendre dans les douves et passer au pied du donjon qui n'est pas au milieu de la bâtisse, mais au milieu des douves. [Le château originel existait encore sous Louis VI Le Gros et servait de position avancée au roi pour lutter contre les barons menaçants de la région, notamment la puissante famille de Montlhéry ou les seigneurs de Châteaufort et Chevreuse. C’était aussi un domaine de chasse royale apprécié pour sa forêt couvrant 1 700 hectares. C’est en 1220 que Philippe Auguste décida de construire un nouveau château, reprenant le modèle du Louvre. De plan carré, protégé par quatre tours et un  
     
châtelet, équipé d’un donjon indépendant culminant à vingt-six mètres au-dessus de la cour. Riche, le domaine fut régulièrement offert en apanage, d’abord à Blanche de Castille puis Marguerite de Provence par Saint Louis, à Louis d’Évreux, Jean Ier de Berry, Sully, la favorite Anne de Pisseleu et enfin Anne d’Autriche. Le caractère royal de la ville lui permit aussi de disposer d’un Hôtel-Dieu pour héberger les pèlerins.

En 1314, après le scandale de la tour de Nesle, Jeanne II de Bourgogne, future reine de France fut enfermée au château.

Vers 1340, il fut complété par la chapelle Saint-Jean-l’Évangéliste. En 1608, Maximilien de Béthune, duc de Sully acheta le château et le rénova pour en faire une résidence plus confortable, notamment en réunissant le donjon au reste du bâtiment.
En 1611, Louis XIII racheta le château pour le donner à sa mère Marie de Médicis qui fit construire en 1624 un corps de garde pour loger les mousquetaires. En 1652, Louis XIV l'offrit à sa mère Anne d'Autriche, puis en 1672, il revint à Philippe d'Orléans qui le transforma en 1690 en prison royale. Le château accueillit jusqu’à 300 prisonniers comme 
     
l'indiquent les registres d’écrou de la période révolutionnaire. En 1792, le château devint propriété du département français de Seine-et-Oise qui maintint la prison jusqu'en 1819 où elle fut déclassée en prison municipale accompagnée d'un dépôt de militaires jusqu'en 1852, date du rachat par Amédée Guénée, qui le transmet à son cousin Ludovic Guyot, lui-même le laissant à son fils Joseph Guyot. En 1961, sa fille la comtesse Gaillard de la Valdène le vendit en viager à la commune de Dourdan. Suivit alors une période de restauration : le décembre 1964 le château fut classé aux monuments historiques. Wikipédia]
 Sortons et entrons dans l'église. [En 1150 débuta l’édification de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, achevée au XIIIe siècle. En 1163, l’église fut complétée par deux flèches asymétriques, puis en 1689 par la chapelle de la Vierge, qui augmenta sa longueur de quatorze mètres. L’église est consacrée à Germain d'Auxerre, construite sur le modèle de la cathédrale de Chartres. L’hôtel-Dieu disposait de la chapelle Saint-Jean-l’Évangéliste, aujourd’hui désaffectée. Wikipédia]

                       
  Ressortons et prenons la petite rue pavé longeant les douves, «  rue des Fossés du Château en bout prenons à droite toujours le long des douves. Nous prenons la rue de Chartres à gauche, puis la rue Carnot à droite, nous arrivons à un rond point, avec la D 116
 rue des alliés, nous longeons les remparts de la ville avec les restes de quelques tours.
Pilier de l'ancienne porte
Puis nous prenons sur la gauche la rue Fortin traversons la ligne de chemin de fer et prenons sur la droite le chemin situé immédiatement après.
Longeons les jardins familiaux et prenons le chemin sur la gauche. Laissons les chemins à droite et à gauche, le chemin n'est pas très large encombré de taillis et de ronces. Nous entrons dans le bois Bréant, nous passons un vallon assez profond et sortons du bois. Nous rencontrons un balisage local que nous prenons à droite, nous sommes dans les champs et parfois en lisière des bois. Nous arrivons à la ferme de Châteaupers, nous prenons la route de droite, puis le chemin de la cavée. Passons sous la ligne de chemin de fer, traversons Roinville,




  Eglise Saint-Denis, 10 ans de restauration complète

L'église de Roinville est dédiée à Saint Denis, la nef constitue l'église ancienne, avec le petit clocher. Le bâtiment primitif semble se situer côté nord de la nef, constitué d'un vaisseau inscrit dans un rectangle de 11m sur 4m qui pourrait dater du XIe siècle. La nef, elle, semble remonter au XIIe ou XIIIe siècle. Un écrit de 1081 signifie que Geofroi Ier, évêque de Chartres, concède à Ourson, prieur de Saint-Martin-des-Champs; l'autel de Roinville "altare de Rodanivilla", du consentement de Guillaume, archidiacre de Goislin. D'autre part, des "têtes grotesques", typiques de l'époque, ornent encore deux piliers de la nef. A remarquer la faible hauteur des piliers, qui n'est qu'une apparence, en effet au moins trois niveaux de sols existent dont le plus ancien est environ à 1 mètre 30 sous celui actuel. Ce qui s'explique peut-être par la remontée progressive de la nappe phréatique au cours des temps. La porte basse de l'escalier à vis de la tour de façade, rouverte tout récemment, montre ce décalage entre niveau originel et niveau actuel, comme la porte qui lui fait face, et donne dans le bas-coté. Au XIVe siècle, la "fabrique" (notables de la ville, chargés de l'entretien de l'église et finançant les travaux en demandant une participation des habitants), décide de construire un grand clocher, à l'angle nord-ouest. Malheureusement les travaux s'arrêtent, et le clocher n'atteint environ que le quart de sa hauteur prévue par manque d'argent sans doute.
 
Fin XVe, début XVIe siècle, la "fabrique" veut agrandir l'église. Le chœur est alors construit dans le prolongement à l'est, dans le style gothique flamboyant de l'époque, avec de grandes ouvertures et des voûtes à liernes et tiercerons. Sur une clé de voûte, on peut encore lire, en abrégé, sancto dyonis (Saint Denis), qui montre que probablement, la dédicace à Saint Denis fut donnée à cette époque. En 1556, sous le roi Henri II, a lieu à Dourdan l'élaboration des "Us et Coutumes" du comté de Dourdan, prélude du code civil, où sont représentés les nobles, le clergé et les représentants du peuple (dits les manants), pour chaque village. Les trois représentants de Roinville sont Philippe Amyot, Guyllaume Allaire et André Cochery qui ont eu leur nom gravé par la suite, sans doute à titre honorifique, sur la cloche fondue en 1557.
Au XVIIe siècle, on construit la sacristie accolée au petit clocher.En 1632, la grande peste sévit et plus de 80 personnes décèdent à Roinville. De grands travaux ont eu lieu en 1641, sur la demande de Messire Jean Barbier, prêtre curé de Roinville et des "gagers" (membres de la fabrique). Ceux-ci disent que depuis deux ans, Messire Jean Barbier, avait fait faire de leur avis et consentement, de grands ouvrages et réparations, tant par la nécessité que pour la décoration et qu'il avait fait faire le carrelage de carreaux tout neufs, et le Maître autel ainsi que les deux autels latéraux en 1641. Les habitants ont consenti, en 1656, à autoriser le remboursement du curé sur les deniers de l'église. Le pavage actuel est plus récent puisqu'il ne laisse apparaître que deux pierres tombales, dont les inscriptions sont pratiquement illisibles. On peut néanmoins reconnaître quelques fragments :
ce jour de feste...ci gist...lundi....priez pour lui...Joanes....

Le 11 août 1719, un grand incendie détruit une bonne partie des maisons du bourg, quinze familles sont sinistrées, elles demandent au Régent (nous sommes à l'époque de la régence de Louis XV), la permission d'abattre 200 chênes dans la forêt de Dourdan, pour la reconstruction de leurs habitations. Mais si l'église est touchée, il y a peu de dégâts, car quelques jours après, les offices y sont célébrés. A la Révolution Française, on crée les communes, il faut alors construire une mairie, on décide ainsi d'agrandir la "Tour" (nom donné à l'ébauche du grand clocher) et pour cela on lui adjoint un appentis, ce qui permet d'augmenter la surface et d'y réaliser une entrée, pour accéder à la mairie et à l'école, sur deux niveaux, les baies intérieures sont alors bouchées. Le troisième niveau sert de logement de fonction, d'abord du maire, puis du garde champêtre. Ces divers étages sont desservis par le magnifique escalier à vis, de 51 marches, datant du XIVe siècle. http://lafrancedesclochers.clicforum.com/t417-Roinville-sous-Dourdan-91-525.htm


coupons la D 116 et prenons en face la D 148, que nous quittons rapidement pour suivre la rue de gauche, nous sommes toujours sur le sentier local. Nous arrivons à un carrefour avec quelques maisons nous prenons le chemin de droite et nous sommes de nouveau dans les champs. Nous rencontrons le GR 1 que nous prenons à gauche. Nous arrivons au village de Marchais ou nous quittons le GR. Nous suivons la D 148 face à nous, elle fait coude à la sortie du village (ne pas 

prendre la rue de droite). Nous arrivons à des maisons isolées (les Murgers) nous prenons à droite le chemin dans les champs, traversons un bois. Nous rencontrons le GR 111 C que nous prenons à droite. Après les champs nous sommes dans une longue vallée (ravin du Venant) débouchant sur la route goudronnée du plateau, reliant le village du même nom à celui de la Foret le Roi. Traversons le village prenons la D 836 sur la droite poursuivons le GR 111C  et de l’Hurepoix par la rue l’église et dirigeons nous vers l'église avec sont clocher ou sa tour fortifier. 
[Selon la tradition, les reliques de deux saints patrons de l’église de la Forêt-Le-Roi ont été rapportées par les croisés.
Saint Nicolas fut archevêque de Myre en Lycie où il mourut en 350. C’est un des saints les plus populaires de la chrétienté.
Il est vénéré comme patron des marins, des captifs et des enfants. Cette dernière vénération provient de la légende de la résurrection par Nicolas de trois enfants qui avaient été salés dans un tonneau Saint Blaise fut médecin puis évêque de Sébaste en Arménie. Il aurait été martyrisé en 316.

 Par un miracle, il sauva un garçon qui avait avalé une arête de poisson. C’est l’origine du rite romain de « la bénédiction de saint Blaise » contre les infections de la gorge.

L’église semble dater des 12ème et 13ème siècles. L’intérieur de l’édifice est composé d’une nef et de deux bas-côtés, il est voûté sur croisée d’ogives. Un retable de bois orne l’autel avec des guirlandes sculptées et un tableau de la Résurrection.
 Les bas-côtés se terminent par des chapelles, l’une dédiée à la Vierge Marie et l’autre au Sacré- Cœur.
Une chapelle seigneuriale est adossée au côté du chœur : la chapelle sainte Adélaïde. Elle fut commandée par le baron des Essarts (deuxième moitié du 19ème siècle).
 
Le clocher est l’élément le plus ancien de l’édifice (11ème siècle). http://catholique-evry.cef.fr/La-Foret-le-Roi,612]
Poursuivons par la rue du Four à Bau, puis à droite la rue de Saint Mard puis à gauche la rue de Gassons se terminant par un chemin pénétrant dans les champs et les bois. Laissons le balisage local 
Eglise de Richarville

partant tout droit et poursuivons sur la gauche le GR 111 C et de L’Hurepoix en lisière de bois. Peu de temps après nous abandonnons le GR de pays et poursuivons le GR 111 C sur la gauche par la vallée de Montbardon. Nous débouchons sur la route menant à Richarville. Nous sommes à Villevert que nous prenons à gauche, nous entrons dans le village par la rue de Villevert que nous prenons à droite, puis une impasse sur la 

gauche, se terminant par un chemin intra muro coupons la rue du Marteau poursuivons en face,  par la rue des Ecoles, puis à droite la rue du Pléssis nous arrivons au château d'eau, prenez la rue du Bréau sur la gauche, à la belle maison la rue de Corbeuse sur la droite et nous sommes arrivée.
 Les autres étapes de ce parcours Cliquez sur la trace le nom de la promenade et l'adresse de la page de l'article s'affichent.
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Toute mes randos de la journée
 Beaucoup de couleur et pas très clair en foret de Fontainebleau. Je n'ai pas voulu surcharger les traces lorsque je passe plusieurs fois au même endroit. 
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