GR 111 de Milly à Saint Michel sur Orge.
GR 111 Boissy la Rivière - Méréville : Etape 8
(trace bleu, GR 111 - Traces rouge, les "tiroirs", Traces de couleur "le retour" ) Pour la compréhension de la carte il n'y figure que les boucles du retour que l'on pourrait appeler promenade en Essonne.
Comme je suis un grand malade "de la marche" et que l'on emprunte de long parcours au GR 655 (Saint Jacques de Compostelle). Je me suis dit ; pourquoi ne pas rentrer avec ce dernier, puis GR 1 & 11. Mais il y avait du déjà fait. Je suis revenu sur cette idée en remarquant que nous coupions de nombreux balisages locaux bien tracés et entretenus. Par chance, ils figurent sur la carte, j'ai donc tracé un long parcours sur le 655 pour rejoindre le centre de cet arc de cercle constitué par le GR 111. Je reviens sur Fontainebleau en butinant de ci de là avec de très bonne surprises. Bonne rando
Carte : GR 111 Boissy la Rivière - Méréville : Etape 8
Le code mobile de cette randonnée est b310994
février 2016
GR 111Boissy la Rivière - Méréville Etape 8
KM Temps Arret V/d V/g dénivelé
Départ de Boissy la Rivière village situé entre Pithiviers et Etampe. Nous trouvons un parking proche de l’église.
Nous passons devant la mairie et prenons la rue des sauciers, plus tranquille que la rue de la République qui est un peu plus circulante puisqu’elle est la liaison entre les villages. Malheureusement nous rejoignons cette route et poursuivons sur la gauche en longeant des marais alimenté par la Juine. [La Juine prend sa source dans le département du Loiret, dans le bois de Chambaudoin, près d'Autruy-sur-Juine. L'origine de son nom lui vient du hameau de Juines qu'elle longe avant d'entrer dans le département de l'Essonne. Elle rejoint l'Essonne en limite des communes d'Itteville et de Vert-le-Petit, après 52,6 km. Elle alimente de nombreux moulins aujourd'hui abandonnés. Du XVe au XVIIIe siècles, elle formait avec l'Essonne et la Seine une voie navigable, empruntée par des bateaux à fond plat qui transportaient le blé de la Beauce,
région céréalière, vers Paris. La Juine est une rivière très régulière, bénéficiant de la nappe de Beauce qui agit comme un puissant régulateur (caractéristique que l'on retrouve aussi notamment en Champagne crayeuse et dans la Hesbaye belge). Une bonne part de son débit provient en effet de cette nappe, et le régime de la rivière est largement tributaire du niveau de l'eau dans la nappe. La nappe de Beauce a une capacité de stockage estimée à 20 milliards de mètres cubes, soit 20 km3 ou encore dix-huit fois le volume du lac d'Annecy. Elle joue un rôle régulateur du débit des rivières très important, car elle contribue à l'alimentation naturelle des cours d’eau qui lui sont liés, tels le Loing, le Loir, l'Essonne, la Conie, etc. Elle fournit à l'ensemble de ces cours d'eau une masse d'environ 500 millions de m3/s par an en moyenne, soit 16 m3/s environ (wikipédia)]
Nous arrivons à Jaugy et prenons à droite, traversons la rivière et débouchons sur la route menant à Saint Cyr la Rivière. Le balisage à changé par rapport à la carte nous prenons à droite puis nous trouvons sur la gauche un chemin nous faisant gravir la colline. Sur le plateau nous retrouvons les champs, puis l’ancien balisage. Nous rencontrons le GRP de l’Hurepoix au moment ou notre GR 111 tourne à droite, traversons les champs et débouchons sur la rue des Graveriots. Nous descendons vers Sacla. Traversons l’ancienne ligne SNCF ou la maison du garde barrière est toujours habitée.
Calme assuré. La ligne ne sert plus. Au carrefour nous prenons la rue rené Croizet. Je quitte le GR pour voir l’église et retrouve ma trace rue de la mairie D 49. Nous quittons le GR 111 en prenant une petite allée sur la droite (je n’ai pas vu le balisage du GRP, traversons un bras de la Juine nous sommes dans un jolie parc. Puis traversons la Juine, nous quittons le GRP et prenons sur la gauche la rue des louveries en bout de la rue nous retrouvons le GR 111. Prenons à droite la rue Bidochon, à la fourche à droite la rue de la roche noire. De rue nous passons à chemin et retrouvons les champs. Au carrefour nous avons un brusque virage à gauche, nous descendons et retrouvons le bitume. Au carrefour nous poursuivons par la droite. Longue route bordée de maisons, dans les jardins des rochers
comme à Fontainebleau. Nous passons à Bossenval (moi je n'aimerais pas habité par ici les maisons sont en bas de la colline et en face des terres humides bordées par la juine) nous passons Boigny et à la sortie du village nous quittons enfin le bitume pour prendre un sentier sur la gauche, nous évitant la fourche composé par trois routes. Encore un petit bout de bitume et nous retrouvons un sentier sur la droite à flanc de colline, se nomment le chemin des Cailles. (Les cailles ne sont peut être pas les
petits oiseaux migrateurs d’environ 15 cm de long. Cela se rapporte peut être à une formation géologique. La butte est peut être constitué de terre et de petits silex tout ronds comme des œufs de caille. C’est une idée qui m’est venue en tapant le topo. Je ne me souviens plus comment la colline est constituée hormis qu’il y avait un taillis touffu m’empêchant de voir la Juine.) Nous débouchons sur une route que nous prenons sur la gauche et arrivons à Méréville. Au loin nous apercevons une tour ressemblant à un phare.
[La Tour Trajane
Cette tour à la demande de Jean-Joseph Laborde pour orner les jardins de son château. Cet « obélisque antique », comme l'appelait son inventeur, Hubert Robert, est l'une des multiples « fabriques », ou monuments décoratifs, du parc romantique.
Située dans l'axe direct du château, « la colonne Trajane présente la particularité d'être entièrement composée de pierres identiques à celles ayant servi pour la construction de la cathédrale de Chartres ». L'escalier en colimaçon et son éclairage naturel méritent également le déplacement. « J'ai marqué la 100 e marche pour encourager les visiteurs déjà parvenus à la moitié à continuer », plaisante Jean-Paul
Dorat. Mais la vue du haut de l'édifice récompense les plus courageux. « D'ici, on domine toute la Beauce », assure notre guide, jumelles à la main. http://www.leparisien.fr/mere-78490/une-colonne-trajane-qui-domine-la-beauce-10-08-2009-602943.php]
Merezvilla, Merelisvilla au XIe siècle, Merevillam en 1190, Mereville en 1262.
française Claude Leroy. Au début du XVIe siècle, Louis XII accorde au seigneur local, Bertrand de Reilhac, le droit de tenir quatre foires annuelles ainsi qu'un marché par semaine. Au XVIIIe siècle le château est racheté, à la veille de la Révolution, par le riche financier Jean-Joseph de Laborde et connaît un grand rayonnement. wikipédia] Entrons en ville et prenons sur notre gauche l’avenue de la République, puis à la fourche sur la gauche l’avenue Pasteur puis à droite la rue Jean Jacques Rousseau et à gauche la rue Victor Hugo, puis à droite et nous longeons la superbe Halle en bois. Je n’ai pas suivi la trace du GR voulant voir l’église sans penser que ce bourg est le départ de l’étape 9 et que je me garerais autour de l’église
normalement on y trouve un parking. Cela ma permis de voir qu’il n’y avait aucunes places de stationnements. Je rejoints la Halle, un très beau bâtiment.
Seule certitude : en 1511 Louis XII accorde au seigneur local, Bertrand de Reilhac, le droit de tenir 4 foires annuelles ainsi qu'un marché par semaine. Ce dernier fit alors édifier la Halle que l'on peut encore admirer de nos jours. Ses proportions sont vastes (40m x 18m). Sa charpente et ses 4 rangées de piliers sont en chêne. L'ensemble repose sur des socles de pierres. La Halle accueille aujourd'hui de grandes manifestations culturelles http://www.mairie-de-mereville.fr/decouvrir/un-peu-d-histoire.html]
Car si elle a attiré pendant un temps les habitants des alentours pour son
blé, son foin, ses œufs, ses volailles ou encore ses alouettes. Son histoire est surtout celle d'un déclin. « Du XVIIe siècle à aujourd'hui, elle n'a cessé de voir son activité diminuer », précise-t-elle. Beaucoup d'hypothèses expliquent cette triste destinée : les intempéries et les incendies détruisant les récoltes et les marchandises; les événements historiques tels que la Fronde (période de troubles frappant le royaume de 1648 à 1653, pendant l'enfance de Louis XIV) qui a fait d'importants ravages autour
d'Etampes, la guerre de 1870 ou encore celle de 1940.
Mais aussi la loi du marché. « Méréville est isolé des grands axes de circulation contrairement à d'autres grandes villes, continue la spécialiste. Elle subissait également la concurrence d'Etampes où les commerçants n'avaient pas de taxes à payer. Par ailleurs, sous l'Ancien Régime, elle était affermée à un marchand d'Etampes qui acheminait les blés directement là-bas sans passer par Méréville. »
Les progrès technologiques assènent le coup final. Les camions ne pouvant se garer sous le bâtiment surélevé, le marché est délocalisé, dans les années
1960, derrière la mairie. La halle, qui vivotait depuis 1920, devient définitivement un lieu de mémoire.
Si son rôle économique a été assez limité, celui de lien social ne l'était pas. « Dans un document de 1860, il est raconté que les saltimbanques, des montreurs d'animaux et des jongleurs y donnaient des spectacles », décrit Bernard Binvel. « Les gens venaient également s'y faire recruter pour la tonte des moutons. On appelait ça le marché aux hommes », ajoute Raymonde Autier-Lejosne. L'historienne ajoute qu'à la libération, Méréville avait fait une publicité pour appâter les touristes. Les Parisiens venaient se ressourcer en logeant à l'hôtel du Parc et se retrouvaient sous la halle pour
des bals. Une tradition qui, le 26 juin, devrait renaître. Des festivités sont prévues pour fêter les 500 ans de la halle. La halle couvre une surface de 720m² (40m x 18m). Sa charpente en chêne est soutenue par 4 rangées de 11 piliers en châne reposant sur des socles de pierre taillée en dé. C'est Bertrand de Reilhac, par une grâce spéciale de Louis XII en 1511 qui obtint le droit de tenir 4 foires par an et un marché hebdomadaire. http://www.leparisien.fr/etampes-91150/500-ans-d-histoire-s-sous-la-halle-de-mereville-27-04-2011-1424253.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr et wikipédia]
Nous descendons par la rue Danton, retrouvons la rue curie et l’avenue de
fortifiant naturel en raison de la combinaison de fer et d’acide folique qui sont tous deux nécessaires à la fabrication des globules rouges et de la présence de vitamine C qui favorise l’absorption du fer. Autrefois, le ramassage de cette plante, connue seulement à l’état sauvage, se faisait au bord des fontaines et ruisseaux, c'est-à-dire aux endroits où le cresson poussait et se reproduisait naturellement. On ne sait pas trop d’ailleurs, s’il s’agissait de cresson, de cardamine ou de barbarée, deux espèces assez proches du cresson. Sa consommation était peu répandue.
Pour avoir réellement connaissance de culture, il faut attendre CARDON, gestionnaire des hôpitaux de la Grande Armée, se trouvant au quartier général d’ERFURT (en THURINGE) pendant la campagne napoléonienne de 1809-1810. S’inquiétant de l’approvisionnement sanitaire des soldats (le scorbut menaçant), il fut surpris, dit on, de voir un vaste bassin de verdure qui contrastait avec les champs de neige aux alentours. C’était une cressonnière exploitée depuis le XVIIe siècle. Il se documenta soigneusement et de retour en France, eut lui aussi l’idée d’introduire chez nous la pratique de cette culture. Il créa alors à SAINT-LEONARD, dans l’Oise, entre Senlis et Chantilly, la première cressonnière désignée comme telle. Il réussit dans son entreprise et fit des émules.
En 1835, il existait plus de cinquante cressonnières artificielles qui faisaient vivre au moins 300 familles. C’est en prospectant la région parisienne, que d’autres pionniers ont essaimé dans les vallées du grand-sud francilien, et notamment dans les vallées de l’Essonne, de l’Ecole, de la Chalouette et de la Juine. La culture prospéra, des voitures à cheval acheminaient le cresson jusqu’aux gares d’où il était transporté tout frais cueilli vers les Halles de Paris. Là, les mandataires revendaient cette fragile et précieuse denrée aux enchères montantes. Cette plante,
qui est entièrement dépendante d’une eau de source (ou de forage) indemne de toute pollution, et riche en oligo-éléments. Elle se cultive dans des fonds de vallées, dans un cadre généralement préservé et d’une grande beauté. La récolte de la plante n’a pas beaucoup évolué depuis un siècle et demi. Le cressiculteur doit toujours avoir les pieds dans l’eau et pour outils : un couteau, des bottes, des liens, etc…. Le ramassage mécanisé en vrac est apparu ainsi que la substitution des berges en terre par des berges en dur, mais la plus grosse évolution de ces vingt dernières années est l’apparition du voile de forçage, l’hiver pour protéger du froid. http://www.cressonnieres.net/histoire.htm
Nous débouchons rue des Grenouillères que nous prenons à droite nous arrivons dans un carrefour situé dans un virage que nous prenons à droite et au milieu du virage à gauche, le chemin des malmorts. Nous passons devant d’anciennes cressonnières pas de ciment, de grandes fosses peu profondes en terre légèrement en pente avec d’un coté l’arrivée de l’eau et de l’autre la sortie. Laissons un sentier sur la gauche et poursuivons notre chemin non loin de la Juine. Nous débouchons sur un chemin formant Té avec le notre. Quittons le GR 111. Nous prenons la branche de gauche, nous sortons des bois pour retrouver les champs et traversons la D49 au rond point et prenons en face la D 18 vers
‘’Estouche-Pithiviers-Malesherbes’’. Quittons le bitume et prenons le premier chemin sur la gauche. Nous serpentons dans les champs, droite- gauche- droite, traversons la ligne de chemin de fer abandonnée. Nous apercevons le village de petit Villiers que nous contournerons. Prenons sur la droite le petit bout de route puis face à elle le chemin dans les champs. Coupons un chemin et prenons le second sur la gauche nous arrivons à la ferme de Grand Villiers. Prenons l’interminable route goudronnée sur notre droite (presque face à nous.) Passons des granges et nous rencontrons le GRP de L’Hurepoix poursuivons par la route qui descend fortement. Après le cimetière nous trouvons un sentier sur la gauche que nous prenons. Nous sommes à Arrancourt et nous débouchons dans la rue des prés. Au carrefour à gauche la rue de l’Eclimont nous retrouvons le GRP. j’ai failli me tromper en prenant ce dernier sur la droite. Nous passons la rivière de
L’Eclimont [affluent de la Juine d’une longueur de 7,7km (wikipédia)] quitter le GRP et prendre la rue Fontaine du Faussillon sur la gauche. Au sablon nous quittons la route pour gravir la colline par un chemin dans les bois sur notre droite. Longeons la lisière du bois jusqu'à la D 721 et au hameau de Court Pain Remarqué cette immense bâtisse avec une tour, le tout à l’abandon. Logiquement on aurait du poursuivre en face, il me semble que les propriétaires des maisons ce sont attribués le chemin permettant d’évité la route. Une fois à la maison je vérifie la
carte. Si l’on agrandi cette dernière à 50 m nous ne trouvons plus de chemin. C’est
encore l’IGN qui na pas mit ses planches à jour. Longeons la D 721 sur 500m,
(la sente des loges n’existe plus.) et prenons le chemin du Montoir de Jaugy
sur la gauche puis le premier chemin sur la droite et au bois à gauche. Nous
sortons des champs pour pénétrer dans les bois et nous retrouvons le GR 111 sur
la route des sauciers que nous prenons à droite. En bout de cette rue nous
retrouvons l’église et notre parking.
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