(trace
bleu, GR 111 - Traces rouge, les "tiroirs", Traces de couleur "le
retour" ) Pour la compréhension de la carte il n'y figure que les
boucles du retour que l'on pourrait appeler promenade en Essonne.
GR 111E :
Deux étapes en foret de Fontainebleau (sncf) pour rejoindre Mily la Foret
GR
111A : Puiselet le Marais rejoint La Ferté Alais (sncf)
GR
111B : Chalo St Mars rejoint Etampes (sncf)
GR 111D :
Richarville rejoint Villeconin
GR111C :
Montcouronne rejoint Saint Chéron (sncf)
Comme je suis un grand malade "de la marche" et que l'on emprunte de long parcours au GR 655 (Saint Jacques de Compostelle). Je me suis dit ; pourquoi ne pas rentrer avec ce dernier, puis GR 1 & 11.
Mais il y avait du déjà fait. Je suis revenu sur cette idée en
remarquant que nous coupions de nombreux balisages locaux bien tracés et
entretenus. Par chance, ils figurent sur la carte, j'ai donc tracé un
long parcours sur le 655 pour rejoindre le centre de cet arc de cercle
constitué par le GR 111. Je reviens sur Fontainebleau en butinant de ci
de là avec de très bonne surprises. Bonne rando
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en
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Carte VisoRando
Cliquez sur le
rectangle à coté du numéro
février 2016
Km Temps Arret V/d V/g Dénivelé
34,5 6h40 0h23 5,7 5,3 350+
Du Puiselet le Marais - Marolles en Beauce - Ormoy la Rivière
départ Puiselet le Marais.
je trouve une place sur le petit parking face à l’école situé en centre ville
sur la D 145.
Dans l'étape 6 nous avions fait un départ de ce village et suivi le
GR111a jusqu'à la Ferte Alais. Poursuivons aujourd'hui la branche principale.

Nous remontons la départementale (Rue de la Grande Vallée) et
retrouvons le GR par le chemin de Saint Germain qui est également une branche
du jacquaire. Nous débouchons sur une route que nous suivrons peu de temps à gauche
avant de retrouver un chemin dans les champs. Nous longeons la lisière d'un
bois, et débouchons sur un champ. Notre chemin fait un Té nous prenons à gauche suivons l'orée du bois et au carrefour suivant encore à gauche nous pénétrons dans le Bois.

Sur la carte, à la cote 103 le GR tourne à droite. Nous avons une alternance de bois et de champs. Nous longeons ensuite un champ et nous débouchons sur la D 63 que nous prenons à droite, longue
ligne droite plantée d'arbres. Le balisage n'est pas trop bien fait, il me
semble que l'on prend le deuxième chemin,
(Le chemin à prendre est en angle aigu par rapport à la route.) Puis, nous prenons le premier chemin sur la gauche. Le balisage a dut être modifie. Il doit continuer le chemin tout droit. Chemin qui n'existe pas sur la carte.
J'ai
suivi ma trace. C'est à dire le tracé de la carte, mais je n'ai pas vu de
balisage, le chemin partant à quatre vingt dix degrés sur la droite, n'est pas facile à voir surtout que nous sommes en plein champ.
Je n'ai rencontré que de vieilles traces à moitiés effacées sur les arbres en font du vallon.

Après un virage à droite, nous
gagnons une route que nous prenons à gauche et traversons le village de Mesnil
Girault.
La châtellenie de Mesnil-Girault, dont les origines remontent au
11e siècle s’étendait sur les paroisses de Boissy, Ormoy, Fontaine Marolles en
Beauce et la Forêt sainte croix. Le château était situé avec quelques fermes au
cœur de ce territoire, l’actuel hameau de Mesnil-Girault.
Sans doute laïque à l’origine, cette châtellenie fut possédée très tôt par le
Chapitre de la Collégiale Sainte Croix d’Orléans et bénéficiait d’une
quasi-indépendance dans le baillage d’Etampes. Ces habitants avaient été
libérés du servage moyennant le versement de la « gerbe de a liberté, soit
une partie de la récolte.
Véritable gestionnaire des revenus et de la vie des habitants, la châtellenie
percevait par les dîmes, champarts et autres taxes une partie des récoltes.
Elle fonctionnait comme une entreprise intégrée, possédait des granges, le
moulin des Clercs et des entrepôts situés à Etampes dans le petit hôtel de
Mesnil-Girault alors construit à l’emplacement de l’actuelle place de
l’Ancienne Comédie, rue de la Tannerie.
Les « Messieurs du Chapitre » de Sainte-Croix
d’Orléans ne géraient pas directement leur domaine mais le confiaient à un
fermier, l.e « receveur de Mesnil-Girault » qui, moyennant une somme
d’argent et quelques avantages en nature fixés par un bail, percevait les
revenus et payait les charges telles que la pension congrue (salaire) des curés
et du vicaire des paroisses. La châtellenie rendait la justice dans le petit
hôtel de Mesnil-Girault qui comportait une salle d’audience et une prison
disparue dans la tourment révolutionnaire. http://www.boissy-la-riviere.fr/index.php/le-village/un-peu-dhistoire/ ]
Dans le village, notre chemin forme Té, nous prenons à droite la rue du Mesnil Girault qui change de nom après la ferme et devient Route de Boissy
en direction de Dhuilet et Ormoy la rivière. Faisons un crochet par la ferme fortifiée. Revenons dans la rue principale, nous sortons du village poursuivons la route. Nous sommes toujours sur le GR & le Jacquaire. Nous prenons enfin un chemin sur la
droite dans les champs, (cote 140 sur la carte).

Nous sommes dans les champs. Après un virage à gauche, laissons le chemin menant à Dhuilet. Nous traversons la D721,
poursuivons en face. Une intersection n'est pas facile à négocier, le chemin fait une fourche à trois branches nous prenons à droite . Au carrefour suivant nous
rencontrons le PR qui viens ce joindre à notre itinéraire. Nous prenons à gauche, un chemin un peut mieux matérialisé s'appelant chemin de Topineau.
Nous arrivons Ormoy. L'itinéraire me
surprend un peu, dans un premier temps nous prenons la Rue Grande à gauche vers le
centre ville, mais rapidement nous prenons un chemin sur la droite, entre
la zone industriel et des petits jardins avec maisonnettes. J’espérais passer un peu plus près de la rivière.
Il tourne à quatre vingt dix degrés sur la gauche et de sentier passe à route même s'il a conservé son nom de ''chemin des prés''. Nous sommes toujours sur le GR. Je me demande si
passer en ville n’est pas plus jolie. Nous débouchons rue de l'église que nous prenons à droite. La rue fait un esse et traverse la Juine. J’ai bien aimé le vieux pont
et le lavoir. Vieux pont de pierre du 18e siècle. Poursuivons la rue de Lendreville, coupons la
route de D’Artondu, Poursuivons par le chemin de la Malmaison, au pied du
château de Bellevue. [La Juine prend sa
source dans
le département du Loiret, dans le
bois de Chambaudoin, près d'Autruy-sur-Juine. L'origine de son nom lui
vient du hameau de Juines qu'elle longe avant d'entrer dans le département de
l'Essonne. Elle
rejoint l'Essonne en limite des communes d'Itteville et de Vert-le-Petit, après 52,6
km. Elle alimente de nombreux moulins aujourd'hui abandonnés.
Du XVe au XVIIIe siècles, elle formait avec l'Essonne et la Seine une voie navigable,
empruntée par des bateaux à fond plat qui transportaient le blé de la Beauce, région céréalière, vers Paris. La
Juine est une rivière très régulière, bénéficiant de la nappe de Beauce qui
agit comme un puissant régulateur (caractéristique que l'on retrouve aussi
notamment en Champagne crayeuse et dans la Hesbaye belge). Une
bonne part de son débit provient en effet de cette nappe, et le régime de la
rivière est
largement tributaire du niveau de l'eau dans la nappe. La nappe de
Beauce a une capacité de stockage estimée à 20 milliards de mètres cubes, soit
20 km3 ou encore dix-huit fois le volume du lac d'Annecy. Elle joue
un rôle régulateur du débit des rivières très important, car elle contribue à
l'alimentation naturelle des cours d’eau qui lui sont liés, tels le Loing, le Loir, l'Essonne, la Conie, etc. Elle fournit à l'ensemble de ces cours
d'eau une masse d'environ 500 millions de m3/s par an en moyenne,
soit 16 m3/s environ (wikipédia)] Après
une bonne grimpette nous arrivons à une intersection du GR. Laissons le
chemin Jacquaire partir sur la droite et poursuivons dans le bois. Nous
débouchons sur une route que nous prenons à gauche. Rapidement nous prenons un
chemin en lisière de bois sur notre gauche ensuite nous avons un mauvais virage
à droite il faut pas le louper mais le balisage est bien fait avec des petits poteaux.
(Ha!
si le sud de la Seine et Marne et la foret de Fontainebleau pouvait prendre
exemple…..) Sur la carte nous prenons le chemin du Montoir de Bierville nous redescendons,
coupons une route, brusque virage à droite nous remontons. Nous rencontrons une
tour avec une inscription un peu effacé
Régina P … OGN. Au pied de la tour le
sentier fait un brusque virage à gauche. Puis nous suivons ce qui ressemble à
un chemin de croix Dommage les marbres pouvant donner des explications sont
détruites [Dans la forêt a été tracé un chemin de croix, dont le
départ se situe à proximité de l'ancienne gare de Bierville,]
Nous longeons une ancienne ligne de chemin de fer, nous arrivons à l’ancienne
gare encore habité. Tout est resté en place même les futurs travaux stoppé net par l'abandon d'exploitation. Traversons
le petit potager prenons la rue en face et nous arrivons au
château de
Bierville. [Au XIe siècle,
il est fait mention d'un domaine appartenant au chevalier Lancelot de
Bierville. Seul le pigeonnier (XIVe siècle)
du château féodal a survécu. Le bâtiment principal a dans ses grandes lignes son
aspect actuel depuis le milieu du XVIIIe siècle.
Le château et
le domaine appartiennent successivement à de familles apparentées aux Richelieu (les Fuzée
de 1604 à 1737, les Poilloüe de
Saint-Mars jusqu'à la Révolution, où ils deviennent bien national en 1794, un
des fils du propriétaire étant accusé d'avoir émigré malgré les dénégations de son père qui soutenait qu'il était
mort). Ils sont
ensuite acquis au XIXe siècle par la
famille Van Loo.
C'est
aujourd'hui un centre de formation syndicale et de séminaires (wikipédia) J’ai
lu également que l’on pouvait louer des salles]
Longeons par la route l’enceinte du château coupons à nouveau la Juine, puis
l’Eclimont. Nous arrivons à Boissy la rivière [Histoire de la commune de Boissy-la-Rivière
du
latin buxus, « buis », désignant un lieu couvert de cet arbrisseau, et du
bas-latin ripars, dérivé du latin ripa, « rive, bande de terre bordée d'un
cours d'eau ».
Implanté
dans la vallée de la Juine, Boissy-la-Rivière est un lieu de passage dès le
Néolithique. En septembre 1115, l'église du village est cédée par Daimbert,
archevêque de Sens, aux chanoines de l'abbaye Sainte-Croix d'Orléans. Philippe
Auguste ayant placé leurs
terres hors de l'autorité de la ville d'Étampes, les
chanoines possèdent alors tout pouvoir, spirituel et temporel, sur les serfs de
Boissy-la-Rivière. La totalité du territoire, à l'exception de Bierville,
appartient à l'abbaye. En 1224, les serfs sont affranchis moyennant le paiement
de la gerbe de la liberté, soit une gerbe sur 12. Ils doivent la porter à
plusieurs kilomètres du bourg, dans les granges de la châtellenie de
Mesnil-Girault appartenant au chapitre de Sainte-Croix. Celui-ci est représenté
par le « receveur général de la terre de Mesnil-Girault » qui perçoit
l'ensemble des impôts. Lors de la vente des biens nationaux pendant la
Révolution, Mesnil-Girault est démantelé, et Boissy-la-Rivière est érigé en
commune dans les limites de l'ancienne paroisse, incluant
le hameau de Bierville
avec son château et les terres de Mesnil-Girault. http://fr.topic-topos.com/patrimoine-boissy-la-rivierehttp://fr.topic-topos.com/patrimoine-boissy-la-riviere.
Nous passons devant l’église et
abandonnons le GR 111 en prenant sur la gauche la rue de la mairie. Nous
débouchons sur la rue de la fraternité et poursuivons la grimpette par la rue
des grands rebords. Coupons la D 721 et prenons le chemin dans les champs. J'ai rencontré quelques problèmes avec les chemins dans cette partie de rando non balisée. Le
socle de la charrue ayant supprimé le passage, ou une carte IGN non à jour n'ayant pas noté les déplacements de chemin. il faut
juste bien suivre la carte ou la trace.
Nous arrivons à Marolles en Beauce par
le chemin de Boissy. La première modification ce trouve entre les repères sur la carte 141 et 146 dans la pièce dite des carolins, il n'est plus possible de traverser t'elle que la carte l'indique il faut contourner la pièce de terre, on retrouve le chemin que l'on prend à gauche. Notre chemin débouche sur un autre faisant Té que l'on prend à droite. Nous rencontrons le même souci entre la cote 138 et 137 le chemin à disparu dans la pièce de terre nous sommes obligés de réaliser un triangle afin de rejoindre le chemin de Boissy. Nous débouchons sur la D 145 que nous prenons à gauche, (Grande Rue) après
l’église nous prenons le chemin des vignes qui débouche dans les
champs. Nous faisons un esse droite gauche. Ici, j’ai eu des soucis avec les chemins. Je trace mes itinéraires sur
la carte avec l’échelle 100m et ma trace utilise les chemins dessinés à ce
niveau. Sur place lorsque je ne retrouve pas de chemin j’accuse les
agriculteurs de passer le socle de la charrue pour obtenir des champs plus
grands afin d’éviter toute les manœuvres que l’on doit faire dans un petit
champ, et puis une fois de retour afin d’obtenir les noms des rues lorsque
l’ont traverse les villages j'utilise l'échelle 50 ou 20 m et le chemin qui se trouve sur la
planche des 100 m à disparu. Sur la carte à l'échelle 20 m c'est le chemin serpentant à l'orée du bois qui apparait.
Ce n’est pas l’agriculteur qu’il faut accuser,
mais l’IGN qui n’a pas mis toute ses planches à jour. Donc après un virage de notre chemin à gauche, nous
passons un bois et prenons à gauche le chemin en lisière de ce même bois. Nous
zigzaguons en lisière entre champ et bois, débouchons sur un chemin que nous prenons à
droite puis à gauche à la cote 139, un chemin qui n'existe pas sur la carte .
Après un tracé un peut compliqué dans les champs ou
il faut avoir la carte ou le GPS continuellement à la main. Nous rejoignons un chemin existant sur la carte. Après un petit bois dans la pièce de terre s'appelant la roche au loup, nous apercevons le château d’eau, le clocher et les bâtiments d’une grosse usine d'un village mon chemin sur ma carte tourne à gauche contournant le petit
bois et rejoint la D 145. Des traces de quad partent sur la droite vers le château d’eau, je tente l'itinéraire. Mais mon chemin semble déboucher sur
une jachère et un stockage de paille. Je rejoins la route en coupant à travers la jachère qui devient chemin. Nous arrivons à La Foret Sainte Croix par le chemin de la mare Michon. Nous passons devant l’usine à l’abandon, et débouchons sur la D
63
que nous prenons à gauche. [Les outils en pierre taillée ou polie ramassés
sur le territoire de la commune indiquent qu’il a été fréquenté par les hommes
depuis les temps préhistoriques, il y a plus de 35000 ans, et que le
défrichement, commencé au mésolithique (- 10000 ans), s’est poursuivi au
néolithique (- 5000 ans), puis avec les Gaulois de l’Âge du fer (- 850 ans).
Les monnaies, les débris de tuiles et de céramiques montrent que les
exploitations agricoles des Gallo-romains ont remplacé les fermes gauloises,
jusqu’à leur destruction lors des Grandes Invasions du début du V siècle. Les taillis et la forêt recouvrirent alors
les terres qui n’étaient plus cultivées, jusqu’à la reprise des défrichements
mis en œuvre par les seigneurs du Moyen Âge. La Forêt-Sainte-Croix fut, ainsi, fondé, en 1155, par le
chapitre des chanoines de la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans. wikipédia]
Comme le clocher ma intrigué je me détourne de ma trace pour suivre la rue
grande et passer devant l’église. [Au chevet de l’édifice, le puits, qui
alimentait le village avant l’adduction d’eau réalisée à partir de 1925, est
protégée par une charpente couverte qui abritait le mécanisme du 19ème
wikipédia] Traversons le village. A un carrefour en forme de patte d'oie nous laissons la rue grande sur la gauche et poursuivons la départementale sur la droite. A la sortie du village dans un virage à gauche nous laissons la
départementale et prenons le chemin dans les champs sur la droite, il fait rapidement fourche et l'on prend la branche de gauche. Nous descendons vers le bois (cote 121 sur la carte), à l'orée nous prenons le chemin sur la droite
et lorsque nous arrivons de nouveau à un bois nous prenons
à gauche. Ensuite j’ai eu quelques soucis
entre la côte 122 et 110 dans la parcelle ‘’Les Vieux Brûlés’’ je me trouve
devant une clôture. Je suis fatigué et le chemin sur la droite me rallonge de
plusieurs kilomètres. De l’autre coté de cette parcelle clôturée, le chemin
continu. Je décide de contourner la clôture en passant dans le champ. Pas facile
de marcher entre les plantations et la clôture surtout au niveau du bois, ou les branches gênent le passage.
je rejoins un chemin puis ma trace.
J’arrive à la ferme des Mézières et je prends la rue sur la gauche (rue des Mézières) longue route que nous ne quitterons plus jusqu’au Puiselet le Marais. Cette rue se termine en
descendant. Je devais reprendre un chemin sur la droite afin de retrouver un
bout du GR 111 de l’étape 6, lorsque j’ai vu la pente à gravir, je me suis dit
que cela ne valait pas le coup. J’ai donc poursuivi le bitume, puis la D 145 pour arriver au centre du village et à mon petit parking.
Sur cette longue route j'ai eu la chance de rencontrer beaucoup d'animaux.

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