vendredi 2 février 2018

GR 111 de Milly à Saint Michel sur Orge. Branche 111''a'' Etape 6 D'huisson Longueville a la Ferté Allais


GR 111 de Milly à Saint Michel sur Orge. 

Etape 6. Gr 111''a'' de D'huisson Longueville a la Ferté Allais 

(trace bleu, GR 111 - Traces rouge, les "tiroirs", Traces de couleur "le retour" ) Pour la compréhension de la carte il n'y figure que les boucles du retour que l'on pourrait appeler promenade en Essonne.


GR 111E : Deux étapes en foret de Fontainebleau (sncf) pour rejoindre Mily la Foret
GR 111A : Puiselet le Marais rejoint La Ferté Alais (sncf)
GR 111B : Chalo St Mars rejoint Etampes (sncf)
GR 111D : Richarville rejoint Villeconin
GR111C : Montcouronne rejoint Saint Chéron (sncf)
Comme je suis un grand malade "de la marche" et que l'on emprunte de long parcours au GR 655  (Saint Jacques de Compostelle). Je me suis dit  ; pourquoi ne pas rentrer avec ce dernier, puis GR 1 & 11. Mais il y avait du déjà fait. Je suis revenu sur cette idée en remarquant que nous coupions de nombreux balisages locaux bien tracés et entretenus. Par chance, ils figurent sur la carte, j'ai donc tracé un long parcours sur le 655 pour rejoindre le centre de cet arc de cercle constitué par le GR 111. Je reviens sur Fontainebleau en butinant de ci de là avec de très bonne surprises. Bonne rando  

Carte : D'huisson Longueville a la Ferté Allais étape 6



Carte IGN   Trace GPX & Topo sans Commentaires       Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b310991
 
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février 2016

Km    Temps     Arret     V/d        V/g        Dénivelé
27       4h45       0h15      5,6         5,4            200 +


Gr 111''a'' de D'huisson Longueville a la Ferté Allais étape 6

Sur ma trace, mon départ se fait de Huison Longueville, mais ayant mal programme le GPS voiture j'avais juste écrit Huisson, je me retrouve à garer la voiture à La Mothe petit village proche de Huisson, sirué sur ma boucle mais sans une seul place de parking.
A Huisson Longueville nous trouvons des parkings. 

Coupons la D 145 descendons la rue de la Mairie à la fourche nous retrouvons le GR 111a  que nous prenons à droite, à la fourche suivante à gauche « rue du fer à cheval »et au carrefour suivant à gauche une rue sans issu « chemin des platines » se terminant par un chemin dans les champs « Le rocher à Marin Vergeon , puis le Vau Dimanche» qui pénètre un peut plus loin dans un bois. Le chemin est carrossable, il amène à un centre de vacances et à un
paint-ball. Nous quittons le GR 1 tournant à gauche et continuons le 111a, tout droit, nous grimpons toujours puis nous tournons à droite, ne louper pas ce virage à quatre vingt dix degrés. Nous sommes dans l'espace Naturel de la butte Hebert. D'un intérêt géologique et paysager. Il est représentatif de la biodiversité du Gâtinet Essonnien et s'intègre dans le réseau de relief gréseux aux marges du massif de Fontainebeau (Panneau d'information du Conseil General) Le GR tourne
 brusquement à droite puis s’incline par un large virage toujours sur la droite et nous redescendons la butte. Nous arrivons de nouveau en lisière de ville et retrouvons le bitume par la rue des Rochettes. Au carrefour nous ne tournons plus à gauche route de Boissy. Le GR poursuit tout droit "chemin de Farcheville". Dommage sur la gauche d'après la carte nous étions dans les bois, ici nous sommes dans la zone industrielle et les dernières maisons du village. Certaine sont forts belles, d'autres ressemblant plus à des cabanons de jardin agrandis au fil des années et devenues résidences principales. On pénètre enfin en foret par un
petit chemin sur la gauche et un peut plus loin nous retrouvons l'ancienne trace du GR. Lorsque le chemin fait fourche, nous trouvons des panneaux d'informations nous indiquant Cerny. J'ai suivi le GR en prenant la branche de gauche, mais cela n'a aucun intérêt et l'on peut prendre à droite "le chemin des amoureux". Nous arrivons à Cerny. Nous traversons tout le village pas facile dans ses petites rues (rues aux Moines, rue de Longueville), mais le balisage est bien fait. Passons

devant l'église par la place de Selves qui ressemble plus à une rue et quittons cette rue principale pour prendre un chemin intra muros nous menant dans les jardins et nous faisant traverser ''le ru''. Sur la droite une belle vue sur l'église, un peu plus loin un lavoir, malheureusement à l'abandon. Revenons sur nos pas et traversons un second pont, tournons à gauche, sur le chemin de la pente de Bray mais seul la carte nous le dit. Juste après ce qu'il appelle le marais nous avons une très belle propriété (c'est peut être une maison de retraite.) En bout du chemin nous arrivons sur une route (rue de tanqueux) et nous prenons à droite. Pas facile de marcher le long du mur du château de Prêles pas de trottoir et un talus non fauché, nous arrivons sur la D449 [Un coin de Cerny nommé Presles *
Lazare Carnot, l'Organisateur de la Victoire, inquiet par l'ambition de Bonaparte, vote contre le Consulat à vie et, après avoir prononcé un discours important contre le rétablissement de l'Empire, abandonne les affaires publiques et va s'enfermer pour poursuivre 

ses études mathématiques, militaires et poétiques. C'est là, à Cerny, dans sa propriété de Presles qu'il va se retirer, transportant ainsi la résidence des Carnot de la Côte d'Or à Presles. La plus belle description de l'époque que nous ayons nous vient de son fils Hippolyte dans les "Mémoires sur Lazare Carnot". "Quand vous quittez La Ferté-Alais pour remonter la fraîche rivière d'Essonne, à moins d'un kilomètre de distance vous longez le mur d'un parc et vous apercevez au milieu de ce parc, à mi-côte, une maison perdue dans la verdure. Cette maison, construite sur l'emplacement d'un petit manoir féodal, est ombragée par un majestueux tilleul ; au bas de sa terrasse coule, dans les fossés de l'ancien château, une eau si limpide que l'on compterait au fond les cailloux ou les brins
d'herbe. Elle a pour premier horizon des prairies vertes, et plus loin des collines rocheuses couvertes de bouleaux. Cette maison se nomme Presles.* "C'est Carnot qui a planté ce tilleul; il a aussi planté les deux beaux arbres verts de la cour, cette longue avenue de platanes par laquelle nous sommes arrivés, et ces cyprès de la Louisiane, apportés tout petits par André Thouin, qui étendent aujourd'hui leurs branches horizontales et leur délicat feuillage au-dessus d'un ruisseau transparent. Carnot a passé là les heures les plus paisibles de sa vie. "Il avait depuis longtemps le désir d'acquérir un coin de terre à la campagne, pour y goûter le repos et rétablir sa santé 
 délabrée. Un de ses vieux amis de la Révolution, le général Canclaux, qui possédait une belle habitation dans la vallée de l'Essonne, l'attira vers cette contrée. Il y trouva ce qu'il cherchait : Hoc erat in votis **. C'était un nid à construire, car les spéculateurs étaient passés par là et n'y avaient rien laissé qu'un site charmant à regarnir de sa parure. Ce fut l'occupation et le bonheur de mon père pendant plusieurs années, sa serpette à la main ou sa toise d'acacia, dirigeant
les ouvriers ou travaillant lui-même, procédant avec lenteur, selon la prudence commandée par ses faibles ressources. Ma mère aussi était satisfaite de pouvoir veiller au détail d'une toute petite ferme; et, quant à nous, enfants, nous ne songions pas que le paradis terrestre pût être plus beau que Presles". Il faut noter au passage que son ami le général Canclaux habitait au Saussaye, à Ballancourt, dont le propriétaire actuel et descendant est l'académicien Jacques de Bourbon Busset.
Mais quelle est l'histoire de Presles?

Nous reprendrons là aussi les archives de Sadi Carnot qui présente ainsi l'histoire de Presles : "- en 1689, Charlier, Seigneur du Grand Presles dépose chez un notaire une déclaration constatant qu'il tient le domaine de la Dame châtelaine de d'Huizon. - An IV : confisqué à l'Emigré de Mauroy en vertu de la loi du 28 ventôse - An V : vendu par le département de la Seine-et-Oise à Monsieur de Fourmont le 12 vendémiaire An V. - Mme Minus, séparée de biens de Mr Deschamps, achète Presles à Mr de Fourmont et complète le paiement au département le 8 germinal an V. - An XI : Mme Minus
vend à Mr de Mauroy, ancien propriétaire, le 14 brumaire an XI. Le même jour, Mr de Mauroy remet la propriété à Mr Aviat pour le même prix plus un pot de vin. - le 20 septembre 1806, le général Carnot achète de Mr Aviat le parc et le clos. - le 11 février 1818, le général Carnot achète de Mr Métivet la ferme et le champ. - le 16 février 1822, Mr et Mme Pothier, beaux-parents de LazareCarnot, achètent Presles, leur gendre ayant été exilé. - le 2 septembre 1838, mon père et ma mère le rachètent de Mr et Mme Pothier." ... et depuis 1838, Presles restera dans la famille Carnot avec cependant de nombreuses modifications : Sur le château - Hipplolyte le fera agrandir en hauteur et en avancée au centre, le peignant en fausses briques pour être "plus à la mode". - son petit fils François Carnot (fils du président) ravalera le château et pour esthétiquement faire paraître moins haut, fera poser les bas-reliefs et la colonnade de l'arrière. Sur la ferme dite "les communs" Le président Sadi Carnot fera raser la vieille ferme ancienne typique de notre région, et fera construire "une ferme modèle", donnant libre cours - d'une part à ses talents de polytechnicien, ingénieur des ponts et chaussées : un système très efficace d'évacuation des eaux usées, des eaux de pluies existe toujours avec de gros tuyaux de grès. - d'autre part à ses origines bourguignonnes en faisant construire les toits en tuiles vernissées comme ceux des Hospices de Beaune. Nous fêtons du reste, en cette année 1992, le centenaire de la fin de la construction. Pour la petite histoire, le Président aimait tellement Presles et cette ferme qu'il faisait cultiver dans la serre les fleurs dont on se servait pour la décoration des fêtes qu'il donnait avec sa femme à l'Elysée.
Quant au parc et au jardin

Lazare Carnot avait toujours voulu pouvoir vivre presque en autarcie sur son domaine : la ferme, le jardin et le potager ont toujours été le trépied de Presles. On y a toujours fait du cidre et même le pain, le four existant encore devant le château. C'est le parc qui a sans doute le plus bougé - d'après les plans de l'époque de Lazare Carnot, il n'existait qu'un miroir*** derrière Presles : il en fit faire un second et surtout planta la magnifique "allée des platanes" que l'on admire depuis la grille située devant le CES. - c'est ensuite la femme de Sadi Carnot, descendante de Dupont-White, le célèbre
économiste anglais, qui remodela complètement le parc, comblant les marais, faisant serpenter la rivière dans le parc et dessinant le parc "à l'anglaise" avec grandes prairies, percées, boqueteaux, tout ceci dans une parfaite harmonie jouant avec l'eau, le dénivelé, les grandes espèces d'arbres plantées d'abord par Lazare Carnot, les complétant agréablement pour révéler par endroits des troncs et en cacher d'autres par des buissons de lauriers et de buis. De tout ceci, il reste ce jour un endroit pétri d'histoire mais surtout imprégné de belles traditions et d'amour de la famille. Et chaque année, le jour de la peinture rapide, de nombreux amoureux de ce coin de Cerny, viennent y exercer leur talent et y rêver... 
Thierry Carnot
NDLR : * du nom de la presle : plante à tige creuse et épis terminaux qui croît dans les endroits humides.
** voici quels étaient mes vœux.
*** pièce d'eau de forme géométrique.
http://web101com.fr/commune/cerny/patrimoine/presles.html?PHPSESSID=29aeb18fe0ce9cc748919257c663a065]
nous traversons la D 449 et prenons à gauche la piste cyclable. Nous arrivons à la Ferté Alais. Quittons la départementale pour prendre une ruelle sur la droite longeant les terrains de sport et le collège, (allée Jean Moulin) nous traversons l'Essonne, coupons le boulevard de Presles prenons la suivante sur la gauche (rue Saint Firmin). Nous quittons le Gr lorsqu'il tourne à droite et poursuivons la rue St. Firmin. Poursuivons par la la rue de l’hôtel de ville à droite, puis à gauche la place du château jusqu'à l'église. Nous avons de belles maisons 1900 autour de cette dernière. Par le chevet nous prenons la rue sainte Barbe sur la droite puis la rue de l’hôtel de ville sur la gauche. La place Carnot ressemble plus à une rue. Coupons la D 831 (avenue du Général Leclerc) poursuivons en face par la rue du cimetière, passons la ligne SNCF et prenons à  droite la rue des deux ponts. Au carrefour suivant poursuivons par la rue de Guigneville, Nous l’abandonnons lorsque la rue fait un virage à droite et prenons sur la gauche la rue des pierres Rangées (le long des immeubles.) Nous trouvons un sentier sur la droite nous faisant traverser des champs (en 2015) et apercevons sur la droite une chapelle. Le sentier débouche sur une route (Route du Four) que nous prenons à gauche (c’est également un PR.) A la croix Saint Jacques prenons un chemin sur la droite dans les champs. Nous longeons à nouveau des réservoirs, puis nous pénétrons dans un bois. A sa sortie nous restons à la lisière entre bois et champs, nous débouchons sur un chemin formant Té et prenons la branche de droite. Nous arrivons sur la D 153 que nous longeons.
Laissons le balisage partant sur la gauche poursuivons la départementale (pas facile.) Au terrain de sport prendre à droite la rue des fermes. (A l’origine je n’avais pas prévu de passer par là, je devais prendre le chemin communal de la vallée Saint Jacques. Mais je ne l’ai pas trouvé… mal indiqué j’ai cru que je rentrais dans une propriété.) J’ai donc pris la rue des Grouettes, que j’ai suivie jusqu'à la patte d’oie ou je retrouvais mon itinéraire. Prenons à la patte d’oie la branche de droite route de Montepanier, cette rue devient chemin et descend tranquillement vers la rue de la Ferté Alais "D 105" que nous prenons à droite. La route longe des propriétés derrière la ligne de chemin de fer. Prenons à gauche au pont et de suite à droite derrière celui-ci longer la ligne SNCF et prendre la route sur la gauche rue des Rochettes. Par moment nous apercevons l’Essonne, j’ai voulu suivre un chemin de pêcheur mais je me suis cassé le nez. Il ne débouche pas. Je ne suis pas sur, qu’au printemps, il soit accessible, tant que les pécheurs ne l’on pas entretenus. Ne voulant pas faire demi-tour pour rejoindre la route j’ai longé un champ et une clôture. Nous traversons le village de Clercy ne prenez pas l’impasse du lavoir « ce dernier n’est pas entretenu » il n’y a plus rien à voir et le pont à du être emporté par une crue. on ne peut plus utiliser
le chemin que l’on voit en face. Poursuivons jusqu'à la rue de la Mothe que nous prenons à gauche. Traversons l’Essonne par un pont solide. Nous arrivons à une fourche et prenons la rue de gauche. A la seconde fourche nous prenons à droite coupons la D 449 (route de Maleherbes) poursuivons par un chemin dans les champs jusqu'à la D 145 que nous prenons à gauche, piste cyclable.  j’ai compliqué un peu
en prenant à gauche la rue de l’Ile puis à droite la rue des Monteaux puis à droite la rue de l’Egalité. La boucle est bouclée.



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 Beaucoup de couleur et pas très clair en foret de Fontainebleau. Je n'ai pas voulu surcharger les traces lorsque je passe plusieurs fois au même endroit. 
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