vendredi 2 mars 2018

GR 111 de Milly à Saint Michel sur Orge. Etape 9 Méréville - Pussay - Angerville

GR 111 de Milly à Saint Michel sur Orge. 

GR 111 Méréville - Pussay - Angerville : Etape 9

(trace bleu, GR 111 - Traces rouge, les "tiroirs", Traces de couleur "le retour" ) Pour la compréhension de la carte il n'y figure que les boucles du retour que l'on pourrait appeler promenade en Essonne.


GR 111E : Deux étapes en foret de Fontainebleau (sncf) pour rejoindre Mily la Foret
GR 111A : Puiselet le Marais rejoint La Ferté Alais (sncf)
GR 111B : Chalo St Mars rejoint Etampes (sncf)
GR 111D : Richarville rejoint Villeconin
GR111C : Montcouronne rejoint Saint Chéron (sncf)
Comme je suis un grand malade "de la marche" et que l'on emprunte de long parcours au GR 655  (Saint Jacques de Compostelle). Je me suis dit  ; pourquoi ne pas rentrer avec ce dernier, puis GR 1 & 11. Mais il y avait du déjà fait. Je suis revenu sur cette idée en remarquant que nous coupions de nombreux balisages locaux bien tracés et entretenus. Par chance, ils figurent sur la carte, j'ai donc tracé un long parcours sur le 655 pour rejoindre le centre de cet arc de cercle constitué par le GR 111. Je reviens sur Fontainebleau en butinant de ci de là avec de très bonne surprises. Bonne rando  

Carte :  GR 111 Méréville - Pussay - Angerville : Etape 9

 
 

Carte IGN    trace GPS & Topo sans Commentaires      Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b310997
 
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février 2016

GR 111 Méréville - Pussay - Angerville  Etape 9

KM     Temps    Arret     V/d      V/g     dénivelé

 34       6 :10      0 :10      5,5       5,4        227 +

Départ Méréville

Clin d’œil : les pompiers de Monnerville
Pas facile de se garer dans le haut du village. Je trouve tout de même une place autour de l’église. J'avais remarqué sur la carte  que le haut du village était rempli de petits sentiers et d’escaliers.  Il est sur que ce n’est pas le chemin le plus court mais c'est si jolie.
Suivant ou l’on est garé, rejoindre la rue Jule Ferry puis à gauche la rue Charles Lefevre, puis les escaliers à notre droite, en haut le chemin intra muros sur la gauche. Nous débouchons sur un autre sentier que nous prenons à droite et nous arrivons rue du bel air que nous prenons à droite. Nous quittons cette rue au cimetière pour longer son mur sur la droite, nous arrivons sur la rue de Chartres (D145) que nous prenons à droite puis à gauche la rue de l’aumone. Sur la carte IGN, la planche des 100m un chemin existe et m’éviterait cette rue mais sur la planche des 50m comme sur le terrain le chemin à disparu. L’IGN ne met pas toutes ses planches à jour. Quel dommage, vivement la concurrence. Puis nous prenons la route de Menessard sur la gauche, route sans trop de circulation puisqu’elle se termine à la ferme de Ménessard. Ici aussi la carte n’est pas en rapport avec le terrain sauf sur la planche au 50m. Sur la planche au 100m le chemin est après la ferme et l’on à rien devant. Donc à la ferme prenons le chemin passant devant les silos. Nous débouchons sur la route menant au camping du bois de la justice, route que nous suivons jusqu'à Monnerville ou nous rencontrons le GRP de l’Hurepoix. Un petit tour en ville après avoir pris sur la droite la D 182 (Grand rue ) puis la rue de la Bouverie sur la gauche puis à droite pour voir l’église avec sa tour dans le contrefort.
Revenons sur nos pas et prenons à droite la rue du croc puis à gauche la rue du tour du village nord. Nous prenons à droite la rue de Pussay D 18 traversons la N20 par le pont et prenons sur la droite la route longeant la nationale. Après les hangars nous prenons à gauche le chemin dans les champs. Par ici le balisage est un peu moins perfectionné que dans les autres étapes. Passons la ligne SNCF  et quittons le balisage du GRP de L’Hurepoix
Chateau de Pussay
lorsqu’il tourne à droite. Poursuivons notre chemin tout droit. Un petit zigzag et nous arrivons sur le chemin d’Etampes que nous prenons à gauche. Nous entrons dans Pussay par la rue de la Bréche. De loin on a l’impression que les éoliennes sont dans le village. Prenons sur la droite la rue de la mairie, encore à droite la rue de la libération puis deux fois à gauche j’espérais avoir une meilleur vue sur le château…. Une rue à droite nous permet de rejoindre la rue Etienne Lurent que nous prenons à gauche, puis la rue du 19 mars 1962 sur la droite, un peu plus loin nous rencontrons le GR 111. Cette rue nous mène à ce qui est en 2016 la fin du village mais les constructions neuves vont peut être repousser les limites de celui-ci. Nous prenons à gauche le chemin de ronde et pénétrons dans les champs puis nous prenons le premier chemin à droite.
D'ici, on se rend compte que les éoliennes sont loin du village. Nous débouchons sur le chemin de Blois que nous prenons à droite, traversons la D838. (Sur le terrain, il semblerait que le GR longe cette route, pour une fois soyons satisfait que la carte ne soit pas à jour. Tant que les chemins ne seront pas passés sous le socle de la charrue, il est plus tranquille de suivre l'ancien itinéraire dans les champs, même si les changements de directions son difficile à négocier sans GPS, que de suivre la départementale même sur une voie spéciale promenade.) Après 550m nous prenons à gauche nous débouchons sur un chemin que nous prenons à droite et prenons la D119 sur la gauche nous entrons dans Dommerville. Je quitte le GR pour voir le château et l’église  (l’église semble être la chapelle du château.) [C’est en 1777 que le marquis de Hallot, lieutenant général des armées du Roi,  fait construire ce château dans le style néo-classique de l'époque Louis XVI.
En 1789, M. de Hallot le donne à sa cousine la comtesse de Valon dont le fils le cède en 1807 au général de Rochambeau, héros de la Guerre d’Indépendance des Etats Unis. Plus tard, en 1869, le château sera adjugé à un cultivateur qui le transforme en
ferme, ce qui lui vaut de ne pas être rasé. Pendant près d’un siècle, il demeure dans un état fort délabré. À partir de 1963, il fait l’objet d’importantes restaurations à l’initiative de son propriétaire d’alors M. Didier Poisson. Revendu en 2003, le nouveau propriétaire poursuit et achève les travaux de restauration qui remettent en valeur l’incroyable savoir-faire de l’époque. Son architecture et son enceinte en font un endroit très 
agréable pour y organiser des réceptions de toutes sortes. Aujourd’hui, deux salles de réceptions ont été ménagées et peuvent accueillir jusqu’à 150 personnes. L’aile gauche abrite un bel escalier en pierre, orné d’une rampe en fer forgé  rehaussée de dorures. L’ancienne salle à manger contigüe à cette aile, possède toujours, dans une niche en stuc décorée de guirlandes, un rare poêle en faïence, orné de cannelures rudentées et ondoyantes, surmonté d’un tuyau épanoui en palmier, classé monument historique. L’ancienne chambre du Marquis de Hallot a conservé ses boiseries, son alcôve avec garderobe et escalier dérobé.

Il fut classé «Monument historique " en 1977, après d’importantes restaurations. 
Le château s’étend sur un parc muré de 10 hectares et domine un superbe jardin à la française. Il renferme une grande cour d’honneur close par de majestueuses grilles d’époque.
Le marquis de Hallot a choisi les meilleurs artistes pour décorer les salons dans l’esprit sobre et élégant du XVIIIe siècle. Rédigé par chateau-dommerville.over-blog.com
http://www.chateau-dommerville.com/ & http://www.mairie-angerville.fr/_fr/decouvrir-1/patrimoine-a-decouvrir-60/le-chateau-de-dommerville-75.html]
[L’église : L’église Saint Germain de Dommerville, de style roman, est citée dès 

1250 dans les écrits. Maintes fois remaniée, elle fut  reconstruite après la révolution, sous Louis Philippe. De l’époque romaine subsiste le portail à trois voussures, situé sur la façade sud de l’église et surmonté d’un oculus. Le clocher en flèche courte est recouvert d’ardoises et la toiture de l’église est recouverte de tuiles plates à l’ancienne. L’église ne comporte qu’une nef qui prolonge le chœur en abside. Elle abrite plusieurs œuvres classées par les Monuments Historiques notamment trois vitraux signés du maître verrier Henri Carot datant de 1905 qui se trouvent dans le chœur. Ces vitraux sont particulièrement intéressants et peuvent retenir l’attention par l’originalité de leurs thèmes. Ils furent offerts à l’église par un bailleur et son fermier en souvenir de la bonne amitié qui liait les deux hommes. En son intérieur, on peut voir un maître autel datant de 1808, inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques (depuis 1984).] Je rejoints le GR par l’ancienne allée bordées d’arbres donnant accès au château. Nous arrivons à un immense carrefour permettant de retraverser la N°20 . Poursuivons en face et entrons dans Angerville. [En effet, il fut un temps où la terre d'Angerville n'était qu'un vaste terroir placé au faîte de ce plateau que l'on a nommé "La haute Beauce" et situé en pays Carnute.


Par la suite Anger Régis signifiant une propriété qui n’avait pas d’habitations et qui, sans doute, était cultivé par les hommes du Roi devient Angere Villa. Cette terminaison villa (ferme) est commune à beaucoup de lieux en Beauce. Le territoire est dépeint comme un désert. Le souvenir de ce désert existera encore jusqu’au début du 20 siècle dans l’épithète LA GASTE (la gâte terre en friche, inculte, déserte) qui s’ajoutera longtemps au nom d’Angerville. Vers 1117, Louis VI Le Gros détruit le château du Puiset dont le seigneur, véritable bandit, ravageait toutes les terres de Beauce. C’est durant les guerres du Puiset, que l’on dut choisir sur la route de l’armée un lieu d’étape. La voie romaine passant par Saclas ayant été abandonnée, Angerville fut choisi pour devenir ce relais et à gardé cette même destination jusqu'à l’arrivée du chemin de fer. Et c’est en 1119, qu’une de ces terres devenues royales, après la victoire contre le seigneur du Puiset, fut 

cédée à Suger, Prévost de Toury puis  Abbé de Saint-Denis, en récompense de son action dans la lutte contre le seigneur du Puiset. Il fonda alors en Beauce ces Villae Novae, terres d’asile, ouvertes aux cultivateurs ruinés et aux serfs fugitifs dont Angerville fit partie. Le 12 Février 1429, en pleine guerre de 100 ans opposant Anglais et Français sur la succession du trône de France, Angerville dut ouvrir ses portes et laisser passer les Anglais conduisant un convoi de vivres à leurs compatriotes assiégeant Orléans. Le lendemain, fut livré à 5 Kilomètres d’Angerville, le combat de Rouvray Saint Denis dit « journée des Harengs » où beaucoup de nobles et 

vaillants capitaines et chefs de guerre furent tués. Elle fut appelée ainsi car le convoi anglais attaqué par les Français transportait du poisson et autres victuailles destinés à être consommés pendant le carême. En 1499, Anne de Bretagne, veuve du Roi Charles VII séjourne à Angerville. Elle allait se remarier à Etampes avec le Roi Louis XII. En 1514, Angerville et Etampes revirent passer Anne de Bretagne qui venait de mourir à Blois. Elle sera inhumée à Saint Denis. http://www.mairie-angerville.fr/_fr/decouvrir-1/une-histoire-16/du-xii-eme-au-xv-eme-siecle-17.html] Comme tout à l’heure quittons le GR pour voir l’église. Rejoignons  la rue nationale que nous prenons à gauche puis la rue de la gare sur la droite. Juste avant la gare nous passons sous la ligne SNCF derrière nous prenons à droite la rue Jousset, nous quittons cette rue après un esse et prenons le chemin des ormes à floy. Le balisage à pratiquement disparu sur ce tronçon.

Maison du poète
 Nous longeons la zone résidentielle traversons la D6 , nous arrivons à un carrefour et poursuivons notre chemin par la droite. Nous coupons deux chemins et débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons à gauche. Le chemin tourne brusquement à droite pour traverser un bois puis tourne à gauche sur le plateau de la vallée Berthier. Il semblerait que le sentier ne bifurque plus vers le fond de la petite vallée mais reste sur le plateau jusqu'à la route. GPS à la main, j’ai suivi l’ancienne trace. Pas de balisage ou si peut qu’il a fallut que je fasse demi tour. Cela doit faire un moment que cette portion n’est plus utilisé le sentier est encombré de branche venant vous fouetter le visage et les traces sont inexistantes, effacées, ou écaillées. 

Arrivée sur la route nous prenons le chemin en face, mais si vous avez suivi l’ancienne trace il faut la remonter sur la gauche. (dommage que l’ancien tracé semble abandonné il ma semblé beaucoup plus intéressant de suivre le fond de vallée dans le bois, que de rester en plein soleil sur ce plateau sans fin.)  Traversons le bois et nous arrivons sur une nouvelle route que le GR nous fait prendre à droite pour remonter par la ferme des Quatrevaux. N’essayer pas de couper par la route menant à la ferme elle traverse la cour de cette dernière et il n’y a pas de chemin pouvant la contourner. Par contre j’ai longtemps hésité : au lieu de prendre la route sur la droite, je voulais la remonter sur la gauche pour prendre la voie romaine sur la droite. Sur la carte du GPS je n’ai pas vue son nom et j’ai eu peur quelle ne débouche pas ou plus. C’est cela lorsque l’on a pas confiance aux cartes que nous livre l’administration…. Il y avait 32 km sur ce parcours, je ne souhaitais pas en faire un ou deux de plus. Mais le chemin ''romain'' débouche bien sur le GR, à mon avis il est possible et plus agréable de 
remonter et de prendre ce chemin sur la droite. De plus il est à peut prêt de niveau  alors que par la ferme on descend pour remonter. Poursuivons notre GR et notre parcours dans les champs. Nous retrouvons la voie romaine. Pas de dalles de pierre sur la route comme ont peut le voir dans les Astérix mais un simple chemin peut être un peut plus carrossable que les autres puisqu’une voiture m’a doublé. Nous descendons vers Courcelles et les hameaux en bordure de la Juine. A Beauvais, après avoir traversé un minuscule bras de la rivière, nous remontons la rue sur la gauche et prenons la seconde rue à droite, qui devient chemin et nous retrouvons la vallées des Malmores  de l’étape 8. Nous longeons les cressonnières, des vrais avec des bordures en terre pas en ciment. Nous quittons le GR en fond de vallée. Nous pourrions poursuivre ce dernier jusqu'à Méréville, mais j’ai préféré prendre la rue de gauche faisant découvrir l’autre versant de la vallée. Nous surplombons d’immenses cressonnières sous serres Nous passons devant une immense façade un peut décrépi la Villa Paul Vous trouverez l’histoire de ce poète sur wikipédia. Redescendons par le chemin des Lavandières, en bout de la rue nous remontons celle des Moulins. On se croyait arrivée mais non, à la fourche nous prenons à droite rue de la fontaine, passons la rue du chemin fleuris et nous trouvons sur la gauche un sentier intra muros menant au chemin du lavoir que nous découvrons sur la droite juste au début du bitume. Après le lavoir nous trouvons un chemin sur la droite débouchant boulevard des alliés, et prenons la rue en face nous débouchons rue Raspail que nous prenons à gauche. Je suis arrivée dans la rue de mon stationnement. En Partant je n'ai pu m'empêcher de me rendre en voiture devant cette tour qui se trouve à la sortie de la ville.
         [La Tour Trajane
Classée monument historique en 1978, la Tour faisait partie des fabriques du parc du Château. Elle fut construite entre 1790 et 1792 d'après un dessin d'Hubert Robert par le Marquis Jean-Joseph de Laborde, dernier seigneur de Méréville, pour l'alignement de son parc.
Haute de 100 pieds (35m), Un escalier de 199 marches est aménagée à l'intérieur du fût de la colonne et permet d'accéder à la plateforme offrant ainsi un beau point de vue sur la Beauce cette colonne fut réalisée par des maçons spécialement venus du Limousin. A partir de 1793, elle fut utilisée par Delambre et Bellet pour des opérations de mesures de l'arc du méridien terrestre. http://www.mairie-de-mereville.fr/decouvrir/un-peu-d-histoire.html & wikipédia. 
Cette tour à la demande de Jean-Joseph Laborde pour orner les jardins de son château. Cet « obélisque antique », comme l'appelait son inventeur, Hubert Robert, est l'une des multiples « fabriques », ou monuments décoratifs, du parc romantique.
Située dans l'axe direct du château, « la colonne Trajane présente la particularité d'être entièrement composée de pierres identiques à celles ayant servi pour la construction de la cathédrale de Chartres ». L'escalier en colimaçon et son éclairage naturel méritent également le déplacement. « J'ai marqué la 100 e marche pour encourager les visiteurs déjà parvenus à la moitié à continuer », plaisante Jean-Paul 



Dorat. Mais la vue du haut de l'édifice récompense les plus courageux. « D'ici, on domine toute la Beauce », assure notre guide, jumelles à la main. http://www.leparisien.fr/mere-78490/une-colonne-trajane-qui-domine-la-beauce-10-08-2009-602943.php]

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 Beaucoup de couleur et pas très clair en foret de Fontainebleau. Je n'ai pas voulu surcharger les traces lorsque je passe plusieurs fois au même endroit. 
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