jeudi 2 novembre 2017

Randonnée Le Plus Loin Possible ; Etape 60 - Freines en Woëvre - Lac Madine

  Freines en Woëvre - Lac Madine 

25 juillet 2017

 
Carte IGN      Trace GPS & Topo sans Commentaires       Trace Randogps                    
 
Le code mobile de cette randonnée est b180940 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

km    Temps    arret    V/d    V/g    dénivelé 
34,1   6:29      1:29     5,3      4,3        253 +

Le repas du soir fut merveilleux, le petit déj est grandiose. La maison est presque en face de la départementale que je dois prendre. J'ai quitté le Grp des Côtes de Meuse et je vais chercher celui du Pays de la Woëvre que je dois retrouver à l'entrée du village de Trésauvaux. Dans un virage je crois trouver un rocher caractéristique des Vosges ; un bloc de grès constellé de petit cailloux de silex, en m'approchant ce n'est qu'un ancien blaukos. je
retrouve le balisage à l'entré du village. C'est un beau Gr qui reste dans la plaine au pied des Monts de Meuse, on a une vue magnifique sur la plaine, les champs, les vergers de mirabelliers, et un peu de vigne. Hier, l'hôte ma dit que durant l'occupation Allemande ses derniers avaient arraché la vigne et planté des pins noir. Il semblerait que les jeunes veulent relancer le terroir. Une vigne connue et apprécié du temps d' Henri IV. De l'autre coté on a une vue sur les monts que l'on appelle ici des Côtes. Si le sommet est à peu près horizontal, ce n'est pas le cas de ses flancs qui avancent ou reculent en vallées borgnes couvertes de foret.
 
Nous traversons plusieurs bourgs. je trouve étonnant que l'on est gardé la vielle borne Michelin en ville dans un carrefour. Durant mes balades en Essonne j'en rencontre également, elles sont incrustées dans les murs des maisons.
[André Michelin va rapidement se montrer comme un véritable pionnier de la signalisation routière dans laquelle il intervient dès 1908. A son initiative apparaissent en 1910 les plaques “Merci” à deux faces sur lesquelles étaient indiqués le nom des localités, la désignation et le numéro des routes, et des inscriptions de sécurité telles que “Veuillez ralentir” placées à l’entrée de l’agglomération et un “Merci” à la sortie. Sur le panneau figurait le nom du sponsor (en l’occurrence Michelin). Entre 1911 et 1914, ce sont ainsi 30.000 plaques émaillées qui sont offertes et posées gratuitement dans les municipalités de France.
Dès le lendemain de la première guerre mondiale, André Michelin entreprend seul l’étude d’un appareil de signalisation qui regrouperait sur un seul support toutes les indications nécessaires au bon cheminement de l’automobiliste. En ce qui concerne les panneaux indicateurs, André Michelin eut l’idée d’utiliser des plaques de lave émaillée, plus résistantes et inoxydables, avec comme support massif, du béton armé. La borne d’angle naît ainsi en 1918, mais c’est en 1928 et après quatre prototypes différents qu’elle prend sa forme définitive constituée d’un pied plus large au sol et plus fin dans le support du cube de signalisation. Et ce n’est qu’en 1931 que l’emploi de ce signal est officiellement approuvé. En plus des bornes d’angle, Michelin produit et installe jusqu’en 1939 des “poteaux”, “murs” et “panneaux muraux” de signalisation, auxquels s’ajoutent quelques panneaux de danger et de priorité. Tous ces panneaux portent un bandeau indiquant soit le nom du sponsor (Michelin, TCF...) avec parfois un logo, soit le département ou la région d’implantation. http://www.panneauxenbeton.fr/panneaux_michelin_histoire.html]
Juste avant le village de St. Maurice sous les Côtes il y a un changement d’itinéraire que je n'ai pas suivi. Par ici entre le Grp des côtes de Meuse, celui de Woëvre, voir un troisième côtes de Meuse & Moselle cela se complique un peu. Avec un GPS dont la carte n'est pas toujours à jour et des extraies de cartes IGN qui ne le sont pas non plus, j'ai préféré suivre ma trace et l'ancien tracé. Le chemin étant confortable et bien balisé, au calvaire je n'ai pas vue
Les vergers de mirabelliers
 que je dépassais ma trace, c'est à l'église que j'ai constaté les panneaux ; nouvelle itinéraire. Lorsque je me suis aperçu que ce dernier s'éloignait trop de ma trace, j'ai rejoint l'ancien balisage. j'aurais eu une carte du secteur je me serais peut être lancé dans l'aventure, mais il y a tout de même 34 km aujourd'hui alors j'ai eu peur de me rallonger. Surtout lorsque je me suis rendu compte que les chemins sur la carte aboutissait à une route ou à des sentiers représenté par quelques traits noir sur la carte entre les champs. Je redoute toujours que ces chemins soient passés sous le socle de la charrue. C’est l’expérience qui me tient sur la réserve. L'itinéraire abandonné passe par Avilers, ce qui nous fait traverser de beaux vergers et donne une belle vue sur les monts. Nous arrivons au lieu dit la ''Raquoitrosse'' et les étangs de la ferme Saint Louis, nous rencontrons de nouveau le GRP je devrais dire les GRP.
Modification de sentier la carte IGN n'est pas à jour
Ici nous quittons celui de Woëvre et prenons celui des Côtes de Meuse et de Moselle. Sur la carte le balisage traverse le village de Hattonville. le Gr a de nouveau
été déplacé, il ne fait plus la boucle par le village mais emprunte au haras un beau chemin.
 
Belle surprise à l'orée de la foret
Nous coupons la D 908. Ensuite c'est la longue monté à Hattonchatel. Nous débouchons sur la route à l'extrémité du village. Le lavoir attire mon attention par ses sculptures au dessus des deux portes. Faut dire qu'il n'y a pas beaucoup d'informations dans ce village perché sur une colline toute en longueur. Comme j'arrive face au lavoir je m’arrête tout de même pour le prendre en photos, une petite pancarte nous indique un calvaire que je n'ai pas trouvé, par contre nous avons un beau point de vue sur la vallée et le lac Madine.

   
  L'arrière du lavoir est bien plus beau que sa façade coté rue. L'un des chapiteaux du lavoir porte une belle croix de Lorraine.
[La croix de Lorraine (appelée auparavant croix d’Anjou) est une croix à double traverse. En héraldique, on l'appelle croix archiépiscopale ou croix patriarcale ; elle figure dans les blasons des archevêques, et dans l'iconographie ancienne, pour signaler cette fonction. Cette croix figurait dans la symbolique des ducs d'Anjou devenus ducs de Lorraine à partir de 1431 (René d'Anjou 1409 † 1480). La croix de Lorraine figurait également sur le drapeau du Reichsland d'Alsace-Lorraine, adopté par le Landtag d'Alsace-Lorraine le . Bien que légalement adopté, ce drapeau ne fut jamais reconnu par les autorités
 de l'empire allemand. Le , 40 ans après l'annexion, le Reichstag avait en effet fini par doter l'Alsace-Lorraine d'une constitution et d'un Landtag (de) mais lui accordant une autonomie très restreinte, le territoire étant alors toujours contrôlé directement par l'empereur et l'état-major de l'armée impériale allemande.
Elle doit sa forme à la croix chrétienne à laquelle a été ajoutée une petite traverse supérieure représentant l'écriteau (titulus crucis) que Ponce Pilate aurait fait poser au-dessus du Christ : « Jésus de Nazareth, roi des Juifs » Cette croix double est la forme d'un assemblage de reliques de la Vraie Croix en bois noirci. Ces reliques se trouvaient à Byzance
 au début du XIIIe siècle, puis passèrent de Manuel Comnène à Germain († 1219), patriarche latin de Constantinople, puis à Thomas, évêque de Hiérapetra, en Crète. Celui-ci vendit les reliques au chevalier Jean d'Alluye, qui les vendit lui-même contre 550 livres tournois, en 1244, à l'abbaye de la Boissière en Anjou. On parlait alors de Vraie Croix. Pendant la guerre de Cent 
Au loin le la Madine
Ans au XIVe siècle, elles furent par sécurité placées aux Jacobins d'Angers. On parla à l'époque de croix d'Anjou. Ces reliques furent  
particulièrement vénérées par les ducs d'Anjou, depuis Louis Ier de Naples (1339 - 1384) qui le fit broder sur sa bannière. Ces reliques sont conservées depuis 1790 dans la chapelle des Incurables de l'hospice de Baugé. wikipédia]
Pris par le temps, j'en oublie le château. Descendons par un petit chemin qui débouche sur la D 179. Traversons Vigneulles, quittons la départementale pour une rue sur la gauche, coupons la D 901 notre rue devient chemin, coupons la ligne TGV, longeons la D 179  et prenons le chemin sur la gauche. Après un champ nous entrons dans la forêt. Je devais quitter le GRP mais il a été de nouveau déplacé je le suis jusqu'à une laie forestière. Je quitte le Grp pour retrouver la D179 que je suis jusqu'au carrefour avec la D 133 que je prends sur la droite. La route est longue, je commence vraiment à fatiguer. A deux kilomètres de l'arrivée je me prends une saucée, trempé en cinq minutes. J'ai vue arrivée le grain le long des Côtes et dans la plaine, vu le vent je pensais qu'il passerait sans me mouiller, ce fut louper. Je longe la base de loisirs et j'arrive à l’hôtel. Il est somptueux. Je n'ai pas l’habitude de ce luxe... mais je n'ai rien trouvé d'autre, les chambres d'hôtes sont aux villages d'après et sensiblement au même prix.


Pour retrouver toute mes randos itinérantes



 
 
 
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire