jeudi 2 novembre 2017

Randonnée Le Plus Loin Possible : Etape 61 : Lac Madine - Pont à Mousson


  Lac Madine - Pont à Mousson 

26 juillet 2017

 

Le code mobile de cette randonnée est b296203

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   km    Temps    arret    V/d    V/g    dénivelé

   38,8   7 :30      1:03     5,2    4,6        363+

Le diner d'hier soir était somptueux, un peu cher à mon gout, mais je n'avais pas d'autres choix.
Aujourd'hui c'est une rude journée 39 km. Vous me direz pourquoi rejoindre Pont a Mousson pour ensuite remonter sur Metz, ce n'est pas le sens de la marche pour rejoindre les Vosges. Mon fil rouge me faisait passer de Verdun vers Mets par le GRP de Woëvre, le lac de la Chaussée et le GRP des Côtes de Meuse et de Moselle. je rejoignais Jarny pour retrouver le GR 5 dans les faubourgs de Metz. Il est vrai que j'aurais pu prendre le Gr5 à Pont à Mousson... et filer vers la ligne bleu des Vosges. Mes voilà mon fil rouge dit Metz.  Au moment de 

 réserver, la seul chambre d’hôte que j'avais trouvé pour réaliser un vrai circuit m'a fait faut bon, il partait en vacances durant ma période de marche. Comme j'avais déjà une réponse positif pour le lundi, j'ai modifié tout mon itinéraire. Je n'ai pas trouvé beaucoup de chambres d'hôtes à une distance raisonnable pour un marcheur dans le coin. Part la suite j’ai compris les raisons de tous ses refus. J’ai choisi la mauvaise semaine, c’est le rassemblement des Montgolfières à Chambley ‘’Mondial Air Ballon ‘’ regroupant environ 500 ballons et il faut bien les loger pour plusieurs jours.
Mon départ du lac Marine ne me plait pas, je m'en allais par la foret et je me rends compte que ma trace ne suit aucun chemin. Ma trace coupe les virages pour faire court, me disant je trouverais bien des laie forestières pour avancer c'est comme cela que je suis arrivé à 38 km cela me rassurer 38 ce n'est qu'un peut plus de 35 alors que 39 c'est presque 40 km. C'est dans la tête tout cela. Lors de l'élaboration de ma trace en grossissant fortement la carte j'ai peut être vu des chemins mais après avoir traversé la foret par la D113, je me suis rendu compte qu'il n'était pas aussi facile que cela d'y pénétrer. Ce matin je me suis dis ne risquons pas la galère, Hier après midi après la pluie j'ai vu des gens se promener autour du lac Madine [sur le cours de la Madine qui est un sous-affluent de la Moselle. S'il est le premier lac de Lorraine au point de vue de la superficie, il se place deuxième derrière le lac de Pierre-Percée concernant le volume d'eau. le lac de Madine s’inscrit dans la plaine de la Woëvre, entité biogéographique caractérisée par des couches d’argile pouvant atteindre une profondeur de 100 mètres. Cette plaine marécageuse et forestière fut progressivement asséchée par la création de chenaux et d’étangs piscicoles qui ont été réalisés entre les XIIe et XVIe siècles par des moines soucieux d’améliorer la salubrité du secteur. Mis en eau en 1965, le lac a une triple vocation de réserve d'eau potable pour l'agglomération voisine de  
Metz, de réserve nationale de chasse et de faune sauvage, et de zone de loisirs (plages, port de plaisance) dont la particularité est d'être réservé aux voiliers et donc interdite aux bateaux à moteur thermique.
Le lac compte deux îles : la plus petite, l'île Verte, dans la partie Nord du lac, et la plus grande, l'île du Bois-Gérard, au milieu du lac.
Sa superficie est proche de 1 100 hectares si on compte les deux îles. Sa contenance est de 35 millions de m³ et son bassin versantcouvre une superficie de 32,2 km². Wikipédia] Sur la carte il y a un sentier à moitié balisé, il s’arrête en plein milieu d'un raccordement entre deux sections (n’ont pas sut aller jusqu’au bout les gens de l’IGN. A moins qu’il soit 17h00 ou 16h00 fin service et que le lendemain on passe à autre chose…temps pis pour le reste de la voie verte) Au dernier moment je change ma trace pour suivre les bords du lac. J'espère ne pas me tromper, il y a tout de même des clôtures autour de la base de loisir et des campings je n'ai pas le droit à l'erreur. Le balisage n'est pas parfait, comme dans tout ce qui est parc, une fois entrée plus de peinture. Heureusement, c'est facile, on suit le chemin au plus prêt de l'eau, ce qui nous donne une dernière vue sur les ‘’côtes’’ et la butte de Montsec [Au sommet de la colline, à une altitude de 377 mètres, se trouve un monument commémorant les offensives menées par l'armée américaine sur le saillant de Saint-Mihiel (à environ quinze kilomètres à l'ouest de Montsec) lors de la Première Guerre mondiale, du 12 au 15 septembre et du 9 au 11 novembre 1918.
Le monument, érigé en 1932 en pierre d'Euville, est constitué d'une rotonde à colonnade de style néoclassique, dont le centre est occupé par une table d'orientation sur laquelle est sculptée une carte en bronze illustrant le champ de bataille.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le site fut réinvesti par l'armée allemande pour constituer un point de surveillance protégé, puis fut repris par une offensive aérienne alliée accompagnée de bombardements. À cette occasion, le monument fut légèrement endommagé, puis réparé par la suite.
Il a été classé monument historique par un arrêté du 7 avril 1975.
Le monument se veut aussi le symbole de la coopération entre armée française et américaine ayant permis la reconquête de Saint-Mihiel. Il a été construit sur les plans de l'architecte américain Egerton Swartwout, par l'agence gouvernementale américaine American Battle Monuments Commission, qui continue de l'entretenir.
Le monument est pour l'IGN un site géodésique du réseau de détail français. wikipédia.] Par contre il ne faut pas oublié de sortir au bon endroit, c'est à dire après le port de plaisance en direction de Nonsard. (Il y a quelques clôtures autour du lac qui risqueraient de nous gêner si l'on ne sort pas aux endroits prévus à cet effet). A la sortie du parc on rencontre tout de suite le Grp des côtes de Moselle & de Meuse. Le chemin est beau, bien balisé. On remonte jusqu'à Pannes après avoir suivi la D48. Je 

rencontre sur ce bout de route un couple d'anglais qui visite la région en vélo. Ils me posent des questions sur mon itinéraire. Au centre du village nous prenons la D 904 sur quelques centaine de mètres ce qui nous donne une bonne perspective sur le lavoir et l'église. On quitte le GRP,
passons la rivière ''la Madine'' [
De 18,8 km de longueur, la Madine coule dans la région de la Woëvre. Elle naît dans une zone boisée (forêt de Gobessart), située à l'est de la petite localité de Varnéville, au sein du parc naturel régional de Lorraine. Elle se dirige d'emblée vers le nord-est, direction qu'elle maintiendra à peu près sans méandres jusqu'à son confluent avec le Rupt de Mad au niveau de la localité de Bouillonville.
Une importante retenue d'eau a été aménagée sur la Madine au début des années 1960. Celle-ci, destinée à alimenter la ville de Metz, a donné naissance au lac de Madine, devenu le lac le plus étendu de Lorraine. Ce lac est un important centre de tourisme et de détente. Il héberge aussi une faune aviaire remarquable, notamment d'oiseaux migrateurs. Wikipénia] Nous prenons sur la gauche la D 28b puis la D 89 ce qui nous fait 12 km de bitume avant de retrouver un chemin balisé. Douze kilomètres entre champs, villages et foret. Douze kilomètres qui me feront mal aux pieds. Une douleur qui parfois devient insupportable. Ce qui m’oblige à chercher des solutions (le mois dernier je n’avais pas mal et je n'ai pas changé de chaussures, mais j’avais les pieds sec,disons simplement
 

12 km de toute et même pas déneigée!
humide par la transpiration. M’oui l’effet goretex me laisse un peut perplex...) Avec la pluie et les herbes mouillées j'ai toujours les pieds dans l'humidité, la toile sèche durant la nuit, les semelles sèchent si je les enlèves, mais le fond
de la chaussure au niveau de la plante des pieds ne sèche pas, cela reste humide. Pour terminer sur ce bitume j’attrape des échauffements qui ne me quitterons plus jusqu’à l’arrivée. Le paysage est beau, les villages sont bien entretenus, fleuris et les habitants vous disent bonjours... C’est long, très long, 12 km de bitume. De temps en temps il faut se retourner pour voir que l’on avance. Les ‘’Cotes recules de notre champ de vision, le mémorial devient de plus en plus petit, bientôt nous changerons d’horizon. Je coupe la D3 et ne me rend pas compte que je retrouve un balisage. Sur la carte il y a une promenade locale, difficile à repérer sur le terrain ce sont de petites pancartes blanche avec un cercle bleu. 

     
Euvezin
Je traverse Viéville en Haye poursuit la route, c’est toujours tout droit, j' en ai mare de cette route je tente une coupure par la foret des Venchères, au lieu de suivre la D 89 jusqu’au PR  je raccourci en passant par le chemin de ‘’la pièce Guillaume’’ Le chemin débute bien en longeant un champ puis entre en foret. J’ai la chance que ce chemin fut utilisé par un tracteur ainsi que la laie forestière me permettant de rejoindre le chemin balisé de la Tranchée Ste Marie, ce dernier à creusé de profondes ornières. heureusement qu'il y a eu les travaux forestier, les autres laies forestières ont des herbes jusqu'à la poitrine. Sur le chemin de jeunes chevreuils totalement inconscient comme tout les jeunes ils sont deux et aucun ne surveille les alentours. Certainement que je suis placé face au vent ils ne m'ont n'y vu, n'y entendu occupés qu'ils sont à manger de la bonne herbe grâce.  
   
 
Nous arrivons à l’ancienne abbaye Sainte Marie au bois, devenue une ferme, malheureusement il ne reste qu’une façade pouvant témoigner d’une existence religieuse. [Ancienne abbaye de l'ordre des Prémontrés, située sur la commune de Vilcey-sur-Trey, Meurthe-et-Moselle, France, édifiée près d'une source, au fond d'une petite vallée où coule un affluent du Trey. Longtemps considérée comme la plus ancienne implantation de l'ordre de Prémontré en Lorraine. Elle est devenue une ferme. Aujourd'hui, ses vestiges remarquables font de Sainte-Marie-au-Bois un rare témoin architectural de l'ordre de Prémontré au XIIe siècle.

Cette abbaye est fondée par le duc de Lorraine Simon Ier entre 1130 et 1139, à proximité de son château de Prény. La vallée où le monastère est bâti, ainsi que des terres cultivables, des vignes, des moulins et des forêts sont concédés par les opulentes abbayes messines Saint-Pierre-aux-Nonnains et Sainte-Glossinde. Les seigneurs du lieu font aussi des donations.
C'est un disciple lorrain de saint Norbert, Richard, qui, venant de Laon, est le premier abbé.
Un certain mystère entoure la fondation de cette abbaye : une tradition rapportée par Dom Calmet et Charles-Louis Hugo fait de Sainte-Marie-au-Bois la première fondation de l'ordre de Prémontré en Lorraine. Saint Norbert en personne, à l'occasion d'une halte au château de Prény, et le duc Simon, seraient tombés d'accord pour fonder en 1126 ce monastère. Mais les historiens actuels réfutent cette légende. Ce serait au cours d'un concile tenu à Liège en 1131, où sont présents Saint Norbert, Saint Bernard et certains seigneurs laïcs, que le duc Simon conçoit le projet de deux fondations, l'une à Sturzelbronn et l'autre près de Prény.
Le monastère reçoit pour nom « Sancta Maria in Nemore » (Sainte-Marie-au-Bois) et est placé sous l'invocation de la Vierge dans son Annonciation. Les bâtiments sont terminés peu après 1150.
À proximité de l'abbaye s'élève aussi un monastère de religieuses, chose fréquente dans les fondations prémontrées du XIIe siècle ; cet établissement disparaîtra par la suite. Dom Calmet rapporte au XVIIIe siècle, qu'on en voit encore les vestiges au lieu-dit « la Celle-des-Dames ». Sa chapelle était dédiée à Sainte Marie-Madeleine.
De récentes prospections dans les forêts entourant l'abbaye ont découvert un parcellaire médiéval sur plus de vingt hectares, caractérisé par des pierriers, des terrasses et des bornes, rappelant en cela que Sainte-Marie-au-Bois est une abbaye de défrichement. En août 1914, les hasards de la guerre conduisent l'écrivain Charles Péguy à Sainte-Marie-au-Bois ; sa section occupe les lieux du 18 au 23 août 1914 et mène des reconnaissances vers la frontière située à l'époque le long de la Moselle. Voici ce qu'écrit le lieutenant Péguy au dos de cartes postales envoyées à ses proches :

« Tout va bien, santé admirable, la vie au grand air, cantonnés dans une grande ferme rectangulaire au milieu des bois, nous sommes sans nouvelles du monde depuis quatre jours ».

« Nous sommes en petit poste, grand'garde au milieu des bois : la grand'garde Sainte-Marie ».

« Nous vivons dans une sorte de grande paix, une paix immense, dans grande ferme abandonnée ».

« Et dans un calme temple et loin d'un plat tourment, l'attente d'une mort, plus vivante que la vie ».

L'abbaye est classée monument historique le 9 avril 1929.
Une création du Festival international Jardins à suivre… a été réalisée en 2007 sur le site de Sainte-Marie-au-Bois ; il s'agit des Jardins de l'abbaye, réalisés par Olivier Berger, architecte-paysagiste, avec le concours des élèves de l'École d'horticulture et de paysage de Roville-aux-Chênes. Ces parterres conçus comme un parcours symbolique vers le Paradis, évoquent au travers des diverses plantations, des thèmes aussi variés que la sorcellerie, les plantes médicinales, les vertus cardinales et théologales. Par ailleurs des visites guidées étaient organisées sur une partie de l'ancienne abbaye, les dimanches de juin à septembre. Suite au décès d'un des propriétaires en mars 2008, il semble que l'accès à l'abbaye et au jardin ne soit désormais plus possible.
Les visites sont possibles uniquement lors du dimanche des journées du patrimoine. wikipédia] 
 A ce carrefour je rencontre le GR5 avec un beau panneau nouvel itinéraire. Pour une fois la carte est à jour…  Rapidement je quitte le Balisage pour des chemins en foret puis dans les champs. Le Gr 5 remonte vers Metz, moi je descend vers Pont à Mousson, via Vandières. Pourquoi ce détour alors que le Gr 5 semble plus direct pour rejoindre Pont à Mousson ? Pour ne pas avoir "normalement" plus de 35 km le lendemain et moins de 20 kilomètres le surlendemain et pouvoir visiter Metz sans ajouter une nuit d'hôtel. Cette semaine à été onéreuse en hébergement. (Cet itinéraire devait me faire gagner 5 km sur l'itinéraire de demain en prenant le train de Pont à Mousson à Vandières.) Je suis content je retrouve un balisage sur un chemin tracé en pointillé sur la carte, je déchante rapidement, il n’est pas entretenu, des arbres bloquent le passage et les ronces ont pris le dessus, heureusement qu’un champ non clôturé se trouve 
à coté et me permet de passer l’obstacle. On passe le poste électrique de Vandières et le Moulin de la Tuile (sans roue au moulin, c'est une chambre d’hôte perdu au milieu des vallées.) On grimpe de nouveau dans les champs. Le paysage devient industriel... C'est le raccordement entre la ligne TGV et la voie locale me permettant jeudi & vendredi de prendre le train. Nous traversons Norroy Lés Pont à Mousson ou nous trouvons un sentier balisé jaune intitulé de Metz à Nancy. L’imprécision de ma trace (pour faire moins de km et ainsi tromper le cerveau lorsque l'on regarde l'intitulé de la carte) me fait prendre un chemin sur la gauche trop tôt. Lorsque je m’en rends compte je n'ai pas le courage de remonter. J’aurais du suivre le jaune Metz – Nancy, mais il me semblait partir trop à droite. Nous sommes dans les bois, puis nous longerons des clôtures. Une fois en bas je suis la D 952 sur la droite et longe une zone commerciale. Pas le courage de faire mes courses, j'en ai plein les chaussures de marche, il me semble que l'hôtel fait resto. "J'trouverais" bien une supérette dans le coin. Je me rends à la gare pour connaître l’horaire des trains pour demain et prendre un billet. En effet sans ce trajet en train, demain l'itinéraire serait d'un peu plus de quarante kilomètres. Je suis surpris, je ne m'attendais pas à cela. Je m'attendais à une ville noir entourée de hauts fourneaux crachant une fumée acre dans toute la vallée avec un bruit assourdissant, afin de produire les plaques d'égout de toute la France et d’ailleurs. Je suis surpris, il n'y a qu'une usine "dans la ville" aucune fumée, aucun bruits, à croire que c'est abandonnée. C'est seulement le lendemain que je verrais deux petits projeteurs au dessus des portes signalent qu'il y a quelqu’un. [ Fonderies de l’usine Saint-Gobain .
Depuis l’étage de l’hôtel de ville, sur la place Duroc, et ses pittoresques arcades, la salle du conseil municipal jouit d’une vue imprenable sur les hauts-fourneaux. La fonderie de Saint-Gobain-PAM n’est qu’à quelques centaines de mètres à vol d’oiseau. Autant dire qu’elle est véritablement dans la ville. Avec ses quelque 1 800 salariés (ceux du siège, de l’usine de Pont-à-Mousson, de l’usine de Blénod-lès-Pont-à-Mousson et du centre de recherche) fabriquant canalisations d’eau et plaques d’égout, elle constitue bien plus
 qu’un simple élément de décor, aussi impressionnant soit-il quand on le longe, depuis la route ou depuis le train. Une imbrication usine et vie locale Sans surprise, la majorité municipale compte trois anciens ou actuels salariés. « Ce serait statistiquement anormal de faire autrement, et il a toujours été de bon ton d’avoir parmi les adjoints une figure de l’entreprise. De 1945 à 1971, le directeur de l’usine en personne était adjoint au maire », explique le maire, Henry Lemoine (DVD), qui rencontre quatre fois par an le directeur général délégué, Pascal Quéru, et deux fois par an le PDG, Claude Imauven, « par courtoisie et pour essayer de les aider dans certaines choses », explique-t-il. Quant à l’actuel conseiller général du secteur, Noël Guérard (PS), il travaille au centre de recherche et assure aussi à Saint-Gobain-PAM un mandat de délégué du personnel : un exemple parmi tant d’autres, moins visibles, de salariés impliqués dans la vie locale. D’évidence, entre le leader mondial de la fonte ductile et la ville, le lien est fort. Si fort que, longtemps, leur nom s’est confondu. Encore aujourd’hui, partout dans le monde des plaques d’égout sont frappées des mots « Pont-à-Mousson » et le groupe Saint-Gobain a gardé comme logo celui qu’avait la Compagnie de Pont-à-Mousson avant la fusion : le pont qui relie les deux parties de la ville. http://www.fonderie-piwi.fr/post/2011/08/08/Le-c%C5%93ur-de-Pont-%C3%A0-Mousson-bat-toujours-avec-Saint-Gobain
Dans ce texte ont à l’impression que c'est Saint Gobain qui a racheté la fonderie mais la chronique du 14 juin 2017 sur la radio Europe 1 semble prouver le contraire






La fonderie de Pont-à-Mousson était pendant longtemps un leader mondial de la sidérurgie et a fusionné avec Saint-Gobain.

Anicet Mbida nous présente chaque matin les plus belles inventions françaises.
Tous les jours, on marche sur des plaques d’égout sans trop faire attention... Mais si on regarde bien, on peut y voir une inscription qui fait la fierté d’une ville française. Oui, l’inscription PAM. On la retrouve sur la majorité des plaques d’égout en France et dans le monde entier. J’en ai même vu en pleine brousse à Madagascar. Ces trois lettres, PAM, signifient Pont-à-Mousson, le nom de la ville où elles sont fabriquées. Une petite ville de Lorraine à côté de Nancy.
Comment se fait-il qu’on retrouve leurs plaques dans le monde entier ?
Parce que la fonderie de Pont-à-Mousson était pendant longtemps un leader mondial de la sidérurgie. Elle exportait partout. C’est pour cela que l’on retrouve la marque Pont-à-Mousson sur des plaques d’égout et des tuyaux en fonte dans le monde entier. Dans les années 70, ils ont voulu changer de dimension, devenir un groupe international. Donc ils ont racheté Saint-Gobain. Et l’inscription sur les plaques est devenue Saint-Gobain PAM. PAM en référence à Pont-à-Mousson.
Attendez, c’est Pont-à-Mousson qui a racheté Saint-Gobain ?
On va dire qu’ils ont fusionné. En tout cas, Saint-Gobain était mal en point et c’est le patron de Pont-à-Mousson qui l’a totalement relancé. D’ailleurs, le pont du logo Saint-Gobain, c’est le pont de Pont-à-Mousson. Donc Saint-Gobain doit beaucoup à cette petite ville de Lorraine. C’est pour ça que l’on retrouve l’inscription PAM sur ses plaques d’égout. Du Made in Meurthe-et-Moselle. Par Anicet MBIDA.  http://www.europe1.fr/emissions/made-in-france/des-plaques-degouts-pont-a-mousson-dans-le-monde-entier-3360335
  Je traverse la ville. Belle place centrale, avec une galerie marchande comportant des arcades sous les maisons.  Belles églises dont l’une en réfection. [Tour à tour place forte, ville avancée ou pays frontière, Pont-à-Mousson a souvent eu à souffrir des rigueurs de la guerre. Dans l’Antiquité, la principale voie commerciale franchissant la Moselle était située plus au sud, au niveau de Dieulouard. Ce pont précurseur disparut sans laisser de traces.
Les comtes de Bar, qui aux XIIe et XIIIe siècles, ne possédaient que peu de territoires autour de Mousson, se mirent rapidement, au cours du XIIIe siècle, en possession du pont sur la Moselle.

Ce lieu de passage l’un des rares entre l’évêché de Toul, Nancy (capitale des ducs de Lorraine) et l’évêché de Metz, vit se développer un début d'agglomération relativement modeste.
Ce n'est qu'à partir du règne du comte Thiébaut II de Bar que la ville allait véritablement prendre son essor. En effet, ce dernier fonda, le 20 avril 1261, la ville-neuve de Pont-à-Mousson, affranchissant la ville à la loi de Beaumont. Pont-à-Mousson allait, dès lors, prendre une place majeure dans les possessions des comtes, puis ducs de Bar. Effectivement, la ville, qui s'entoure de remparts, devient l'une des principales places commerciales du Barrois.
La ville qui comprenait quatre paroisses : Sainte-Croix, Saint-Laurent et Saint-Jean sur la rive gauche, (diocèse de Toul) et Saint-Martin sur la rive droite (diocèse de Metz), avait à sa tête un maire, sept échevins et quarante jurés.
En mars 1354, l’empereur Charles IV érigea la seigneurie de Pont-à-Mousson en marquisat au profit de Robert Ier de Bar. Charles IV éleva encore, en 1372, la ville au rang de cité. Élévation honorifique, qui modifia le titre des officiers municipaux et changea le nom des portes de la ville.
La Lorraine et le Barrois devenus français, en 1768, l’université fut transférée par Louis XV à Nancy au grand dam des Mussipontains. La ville ne conserva qu’un collège et une Ecole royale militaire de renom.
Pont-à-Mousson continue cependant de rayonner dans les arts à travers une imagerie réputée qui rivalise longtemps avec celle d’Épinal. Une fabrique de papier mâché contribua également au développement culturel de la cité.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795. Occupée en 1814 et 1815, elle fut en 1870 le théâtre de sévères combats de rue.Pont-à-Mousson et sa région furent le lieu de redoutables et tragiques combats durant la Première Guerre mondiale. Lors des bombardements de la ville par les Allemands, la population intra muros descend à moins de cinquante habitants, la plupart des citadins préférant se mettre hors de portée des batteries impériales. Les artilleurs allemands, postés depuis les hauteurs de Bouxières-sous-Froidmont, donnent du canon grâce aux indications d'un ballon observateur surplombant la vallée.
La ville a reçu de la main du président Raymond Poincaré, en 1921, la Croix de guerre 1914-1918 avec palme et peu après, du député Désiré Ferry, la croix de la Légion d'honneur. L'association « Les loups du Bois-le-Prêtre » maintient le souvenir des combats de la région de Pont-à-Mousson, et au Bois-le-Prêtre en particulier. Le nouveau monument de la Croix des Carmes conserve dans le béton les fragments en bois de l'ancienne croix.
Le kiosque qui trônait au centre de la place Duroc avant-guerre est remplacé par la fontaine actuelle, qui participe au cachet de ce lieu central de la ville.
Pont-à-Mousson fut à nouveau gravement endommagée en 1944, avant d’être libérée par la troisième armée américaine du général Patton aidée par une résistance locale active. Le second conflit mondial voit la ville essuyer de nouvelles mises à mal de son patrimoine, telles la destruction de la chapelle Jeanne d'Arc à Mousson soufflée par les bombardements américains, mais aussi l'incendie de la bibliothèque des Prémontrés, qui comportait encore de nombreux ouvrages reliés. Le pont est démoli par les Allemands en 1940, remplacé par une passerelle puis redémoli en 1944.
La ville est titulaire de la Croix de guerre de 1939-1945 avec étoile d’argent. Wikipédia]  Les kilomètres pèsent sur les jambes, j’ai la plante des pieds en feu, et très mal à l’un des petits doigts de pieds. Je traverse la Moselle et enfin je suis arrivée à l'hôtel. Manque de chance celui là ne fait pas resto. Il me reste mac-do et un resto à 30 €. Je m’ausculte les pieds qui m’ont fait temps souffrir… le droit à une ampoule mais c’est pas cela qui ma gêné le plus. La plante des pieds est blanche, dure, toute ridée, j’ai l’impression d’ avoir une ampoule… faut dire que j’ai relâché sur la route les lacets pour obtenir un peut d’espace pour le pied tellement j’avais mal, j’avais l’impression d’avoir le syndrome 

de Mortone, une douleur partant d’un doigt de pied se poursuivant dans la plante des pieds voir jusqu’au mollet. Une fois  la chaussure un peu lâche la douleur était moindre, mais le pied moins bien maintenue s’est échauffé sur une peau n’en pouvant plus. Pourtant c’est du Goretex mes chaussures mais ça marche pas chez moi je n’ai jamais les pieds sec…
Je demande à la responsable de l'hôtel ou l'on peut manger, pour pas trop cher, elle m'indique une rue pas trop loin. Malgré les 39 km, je mis rend, ce n'est pas à plus de 10mn de marche. Ce fut encore cher, je n'avais qu'a prendre qu'un plat au lieu de faire entrée-plat. En réalité le premier tout compris n'était pas aussi cher que cela. Ils exagèrent tous.


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