mercredi 2 août 2017

Nîmes


Reprise de ma Randonnée le Plus Loin Possible

Bonjour à ceux qui me retrouve pour cette aventure. 
Randonnée Le Plus Loin Possible : RLPT ou Mon Périple est l'espoir de pouvoir terminer une boucle autour de la France en ne marchant qu'une semaine par mois entre mai et août. pourquoi que quatre semaines non accolé ?... Je n'étais pas sur de tenir plus longtemps. Mes premières étapes ce faisaient avec couchage sous la toile, trouvant facilement un camping à chaque étape. je faisais mon maigre repas dans une petite popote. J'avais peur de manquer... manquer des éléments essentiels à poursuivre plus en avant. Cinq jours de marche me semblaient un bon compromis me disant que les réserves que le corps accumule durant toute l'année ne seront pas épuisées.
Aujourd'hui, ou il me semble que je pourrais en faire un peu plus, ma famille... Sans raison évidente me l'interdit. Débuté en 2010 après un problème médical, par petites étapes je parts pour des randos sur la rive droite de la Seine vers le Havre. Après cette ville au bout de la terre, je suis remonté plein ''Nord'' vers Dunkerque, puis plein ''Est'' vers les Vosges. je devrais atteindre cette région fin août 2017.
je comprends rapidement qu'en mai et juin il fait froid et pluvieux au nord de la Seine et qu'il serait préférable de ce délocaliser dans le sud, ou, en juillet et août il n'est plus temps aux longues randonnées sous un soleil de plomb. En 2014 je fais un second départ dans la ville de Nice, pour me diriger vers ''Ouest'' non pas en suivant les bords de la méditerranée, mais l'arrière pays niçois, le Verdon, le plateau de Valensole, le Lubéron, les Alpilles, aujourd'hui les Cévennes.
Durant ma convalescence je reprend la marche par petites touches des randos facile avec retour en train en direction de Paris par la rive droite (GR2) et en direction de la Normandie par les GR 11 et 26 ce qui deviendra mon départ 3. 
Le but c'est qu'un jour les trois circuits se raccordent. 
Si cela vous intéresse
Départ 1 ; Rive droite de la Seine ; Ma première étape vers le Havre
Départ 2 ; En route vers la Normandie ; Mes premières étapes vers la Normandie
Départ 3 ; De Nice à Saint Jean Pied de port ; Ma première étape dans le sud

A ce jour, mon parcours s'étire sur 2948 km
Vous retrouverez également la carte de mes étapes en suivant ce lien ;Toute mes étapes

Dans ce blog vous trouverez également des menus déroulant vous permettant de choisir la région et le descriptif de mes randos itinérantes. 


Dimanche 28 mai
reprise en douceur de ma randonnée le plus loin possible par une halte forcée à Nîmes. Toujours dans mon optique de poursuivre mon chemin, sans espace entre deux itinéraires, je suis obligé de faire une pose entre deux trains. L'année dernière je finissais mon périple sur le GR 6 à Brignon et je prenais le train pour Nîmes ou je retrouvais un TGV pour Paris. Cette année, je me pose à Nîmes une demie journée avant de reprendre le train, pas pour Brignon, mais un village cinq kilomètres en aval, pour la simple raison qu'ils sont tous omnibus dans ce village et qu'il y en a que quelques uns pour Brignon. Ce qui m'arrangeait l'année dernière me défavorise cette année. sept kilomètres de plus mais je peux partir le matin. Cela portera la journée de demain à 35 km. Autrement j'avais tout de même 30 km, mais à réaliser dans l'après midi, et cela ne collait pas vraiment avec les TGV.


 

Trace Randogps   Le code mobile de cette randonnée est b310729
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

(J'ai copier la carte et les points sur le site ; http://rdrui.free.fr/_site/30/30_nim_rom.php.
 

Une visite de Nîmes beaucoup plus détaillé que ce que j'ai fait. Je ne suis pas un homme de la ville. Cela donné une idée de la Citée. Un jour lorsque j'aurais terminé mon périple j'y passerais certainement un peut plus de temps, avec un appareil photo plus performant que "mon baroudeur". Bravo à cet internaute pour la visite qu'il ma permit de réaliser sans chercher partout les monuments)



  Visite de Nîmes

 8 km d'une visite agréable à l’abri des voitures (Un pass est disponible pour la visite des Arènes, de la Tour Magne et de la Maison Carré.)

Cette année avant ma grande marche, je fais une pose à Nîmes la ville qui  a un accent. Ce n'est pas moi qui le dit mais la pub pour la ville. Je suis surpris par cette ville, en ce dimanche après midi, il n'y a pas grand monde dans les rues, même au niveau voitures c'est tout a fait acceptable. Sur internet j'avais trouvé un plan de visite, églises, arènes, vestiges romain 8km de promenades tranquilles.
 Je ne vais pas traiter l'histoire de la ville en détaille, mais un petit peu n'a jamais fait de mal à personne. Arrivé un dimanche a midi, j'ai été surpris par le peu de monde dans la ville. La vieille citée est piétonne. Pour le marcheur que je suis n'aimant pas la ville ce fut géniale. J'ai trouvé la trace et mon itinéraire sur internet. C'est un particulier qui l'avait mis en ligne. Comme sa trace passait partout où il y avait des monuments, je l'ai copier. Il va falloir que les offices de tourisme s'y mettent à laisser une trace GPS gratuite il distribue bien des plans papiers...
26 siècles d'histoire ce n'est pas rien. Nîmes a conservé mille traces de son passé, qu’il soit brillant ou plus sombre. L’industrie textile est intimement liée à son histoire. Siècle après siècle, la laine, le coton puis la soie, ont offert à Nîmes richesse, développement et célébrité dans toute l’Europe. (http://www.ot-nimes.fr/patrimoine/)
       

 Située entre la mer Méditerranée et les  montagnes des Cévennes, la ville se trouve sur l'axe très fréquenté reliant la basse vallée du Rhône à la plaine languedocienne. La fondation de Nîmes remonte à l'Antiquité. De la période romaine, Nîmes conserve des monuments tels que les arènes, la Maison Carrée ou encore la tour Magne au pied de laquelle se situe le site du sanctuaire de la Fontaine. Ce riche passé antique lui vaut le surnom de « Rome française ». Ville à la fois romaine, camarguaise, cévenole, languedocienne, provençale et hispanique, fief protestant depuis le XVIe siècle et centre de production de tissus à partir du XVIIIe siècle, avec 

notamment la toile denim. Depuis sa position dominante sur la large plaine du Vistre et le plateau des Costières, notamment au niveau de la fameuse tour Magne, Nîmes embrasse un large paysage, parfois jusqu'à 100 kilomètres. Les « sept collines de Nîmes », qui topographiquement n'en constituent que trois ont pour toponyme d'ouest en est : Puech du Teil, Montaury, Canteduc, mont Cavalier au sommet duquel trône la tour Magne, Mont Margarot, colline des moulins, La Croix de Fer-Mont Duplan.
En direction du midi, s’étalent tout d’abord la plaine fertile de la Vistrenque, où coule le Vistre, ce petit cours d’eau qui descend des collines de Cabrières, puis le bas plateau des Costières : un riche espace agricole grâce aux vignobles réputés, à côté desquels le canal du Bas-Rhône Languedoc a permis de développer vergers et maraîchages.
Vers le nord, en direction d’Alès, s’étagent successivement les paysages arides et calcaires des Garrigues nîmoises, puis de la large plaine de la 
Gardonnenque, dominée par le mont Bouquet (631 m). Au pied de la ville d’Alès, la chaîne montagneuse des Cévennes dresse ses premiers contreforts. La barrière du mont Lozère est parfaitement visible, tout comme le mont Aigoual au nord-ouest.
Époque pré-romaine
Strabon et Pline rapportent qu’une peuplade celte se serait établie dans la région et aurait fondé, sur le territoire de la ville de Nîmes, l’antique capitale des Volques Arécomiques. Cette dernière devint maîtresse de vingt-quatre bourgs considérables.
      

 

Temple de Diane
Ce monument se compose d'une salle principale couverte d'une voûte. Des plans inclinés permettaient d'atteindre les niveaux supérieurs.
L'attribution à Diane, est sans fondement historique. Intégré au sanctuaire consacré à l'empereur et sa famille, le temple devait jouer un rôle dans la célébration d'un culte dynastique. 
Durant l'âge du fer (VIIIe – IIe siècles av. J.-C.), Nîmes constitue l'un des principaux  oppida de la Celtique méditerranéenne
À Nîmes, les Volques Arécomiques s'installent près de la source de la Fontaine. Là, au pied du mont Cavalier, un sanctuaire se crée et la source est divinisée. C'est à cette époque qu'est notamment édifiée la tour Magne, au sommet du mont Cavalier, qui sera plus tard intégrée à l'enceinte romaine.
 
  Jardin de Diane
L'essor économique, l'augmentation de la populationn entrainent l'extention des faubourgs. Chargé de mettre en valeur les vestiges de la ville,
Philippe Maréchal, ingénieur du roi, prévoit la création de nouveaux quartiers dans l'axe des jardins
Tour Magne

   
 La victoire remportée sur les Arvernes par Cnaeus Domitius Ahenobarbus et Quintus Fabius Maximus,  en 121 av. J.-C., décida du sort de la ville. La colonie fondée par Octave Auguste sous la direction de Marcus Vipsanius Agrippa ne fut  définitivement organisée qu’en l’an 27 av. J.-C.. La Colonia Augusta Nemausus est dotée de nombreux monuments et d’une enceinte de 6 km de long, enfermant la troisième superficie urbaine des Gaules.
Vers la fin du IIIe siècle, le christianisme commença son histoire en 287 à Nîmes avec saint Baudile.

Au début du Ve siècle (407-408), une invasion des Vandales avec Chrocus à leur tête apporta son lot de dévastations dans la colonie qui vit disparaître, entre autres, la basilique élevée en l’honneur de Plotine.
En 2016 est officialisée la découverte de ce qui aurait été la première église de Nîmes, construite au Ve siècle, avec autour 130 tombes
La tour Magne.

La construction du castellum remonte au Ier siècle. À l'époque romaine, il constituait l'aboutissement de l'aqueduc qui acheminait l'eau de la fontaine d'Eure à la colonie romaine de Nemausus, via le pont du Gard. Après avoir voyagé sur une cinquantaine de kilomètres à travers la garrigue, l'eau était répartie dans toute la ville par le moyen de canalisations, dont on peut encore aujourd'hui observer les ouvertures.
L'édifice a été mis au jour en 1844 et fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1875. Il comprend un bassin circulaire de près de 6 m de diamètre qui était à l'origine couvert et 10 ouvertures d'un diamètre de 40 cm. L'eau arrivait par un canal à section rectangulaire et elle était distribuée dans les différents quartiers de Nemausus grâce à 10 tuyaux en plomb partant des 10 ouvertures. Au fond du bassin, 3 autres ouvertures permettaient de le vidanger
La maison du compagnon
  La véritable origine de Nîmes remonte au VIe siècle av. J.-C.. Un peuple celte, les Volques Arécomiques, s'installe autour d'une source généreuse, au pied du mont Cavalier, au centre de la ville actuelle. À la même période, plusieurs peuples s’installent sur des oppida non loin de là. Les sites ne manquent pas autour de Nîmes. Le mont Cavalier commence à être occupé de façon permanente et devient l’oppidum primitif à l’origine de Nîmes. La plaine est, elle aussi, 
Œuvre d'un compagnon
habitée. Le célèbre buste du guerrier de Grézan (IVe siècle av. J.-C.), exposé au musée archéologique de la cité romaine, en atteste. Une douzaine de tombes a été trouvée à Nîmes. Les oppida de Nages et d’Ensérune deviennent organisés, l’espace urbain se précise aux IIIe et IIe siècles av. J.-C.. Le dieu Nemausos est adoré à la fontaine située au pied du mont Cavalier. Les Volques Arécomiques divinisent la Source, lui consacrent un 
sanctuaire. Petit à petit, les constructions primitives font place à des édifices en pierre sèche. Parmi eux, une tour haut perchée sur la colline, la Tour Magne, sera plus tard transformée pour être intégrée aux remparts romains. En 218 av. J.-C., les Volques sont terrorisés par le passage d’Hannibal et de ses éléphants.
En 120 av. J.-C., les Volques, désormais à la tête d'un vaste territoire de 24 oppida accueillent sans résistance les légions de Rome. La Colonia Nemausa, la ville gallo-romaine est sur le point de naître. À partir de 118 av. J.-C., la Via Domitia reliant l'Italie à l'Espagne est construite et traverse la ville.

La Maison Carrée est un temple romain hexastyle édifié au début du Ier siècle après J-C à Nîmes, dans le Gard.
Lors de sa construction, la Maison Carrée est dédiée pour Auguste à la gloire de ses deux petits-fils : les consuls et chefs militaires Lucius Caesar et Caius Julius Caesar. Au fil des siècles, le temple est notamment devenu une maison consulaire, une église puis un musée des arts antiques. Il s'agit aujourd'hui du temple romain le mieux conservé au monde. temple du forum de la ville, était le second lieu dédié au culte impérial avec le sanctuaire de la Fontaine. Il s’agit du temple le mieux conservé du monde romain. Cet édifice a été bâti entre 10 av. J.-C. et l’an 4, à l’extrémité sud du forum, sous le règne d’Auguste. La place du forum où a été édifié le temple s’étendait sur 80 m de long et était encadrée par deux portiques. Au nord, la place était fermée par un bâtiment rectangulaire de 18 m par 14 m, que l’on identifie aujourd’hui comme étant la Curie

La romanisation de Nîmes commence véritablement au cours du Ier siècle av. J.-C.. Nîmes devient colonie de droit latin et se couvre de somptueux monuments. L'empereur Auguste (Octave) et ses successeurs en font une ville de promotion de la romanité en Gaule. La monnaie, frappée à Nîmes, (As de Nîmes), une des plus célèbres de l'Empire romain, est à l’origine des armoiries de la ville : un crocodile enchaîné à un palmier couronné de lauriers qui symbolise l’Égypte vaincue.
Au IIe siècle, Nîmes, est à son apogée. On estime la population à près de 25 000 habitants. L'enceinte nîmoise est alors longue de 6 km et englobe 220 ha. Nîmes devient donc une importante ville de l'Empire romain et une des plus brillantes de la Gaule romaine et narbonnaise. Cette période très prospère est illustrée aujourd'hui par de splendides monuments pour certains dans un état de conservation exceptionnel (parmi les plus beaux et les mieux conservés du monde romain) : l'amphithéâtre ou « arènes » d'une capacité de 25 000 places, la Maison Carrée, la tour Magne (ancienne tour gauloise réhabilitée par les Romains), le « temple de Diane » et les aménagements culturels autour de la source de la Fontaine, l'arrivée de l'eau au castellum divisorium grâce à la construction d'un aqueduc depuis Uzès sur 50 km dont le pont du Gard constitue l'élément le plus remarquable, etc. Deux portes romaines sont encore conservées : la porte d'Auguste et la porte de France.
Au IIIe siècle, Nîmes est évangélisée par Saint Baudile et subit des invasions barbares successives qui ralentissent l'essor de la cité antique. Au Ve siècle, l'arrivée et l'installation des Wisigoths met fin à la prospérité de la cité antique.
 Les Wisigoths transforment l’amphithéâtre romain en forteresses dans laquelle ils construisent un château. Aux VIe et VIIe siècles, la région est 
disputée par les Francs et les Wisigoths. Nîmes est sous tutelle wisigothe tandis qu’Uzès fait partie du royaume franc. En 719, les musulmans franchissent les Pyrénées et conquièrent la Septimanie. Ils prennent Nîmes en 725, comme en témoignent les sépultures exceptionnelles découvertes dans la ville en 20072. Selon certains historiens, leur passage sera plutôt pacifique : ils respectent les lois, l’administration et l’église représentées par les comtes et les évêques. En 752, les musulmans sont définitivement chassés de Nîmes.
La Gaule est alors aux mains des Francs et les Mérovingiens ne s’occupent guère de la région. La France est ravagée par la famine et les épidémies. Charles Martel, écrase les Sarrasins en 732 à Poitiers et ses troupes déferlent sur la Septimanie qui est mise à sac en 738. Nîmes est incendié et tombe en 754. Radulf, un comte franc s’installe dans le château des arènes de Nîmes qui ne possèdent plus l’opulence de l’époque romaine. La porte d’Auguste devient une 
forteresse, le site de la Fontaine est tout à fait abandonné. La ville connaît un important déclin. À la suite de la dislocation de l’Empire de Charlemagne en 833, le Languedoc voit la création de nombreuses abbayes. Tandis que le pouvoir religieux assied son autorité, les seigneurs laïcs deviennent de plus en plus puissants. Nîmes passe sous l’autorité des comtes de Toulouse en 892.
 À Nîmes, après de nombreuses luttes de pouvoir, les chevaliers des arènes prêtent serment au croisé. En 1194, la ville se dote d’une nouvelle enceinte défensive. En 1198, le pouvoir est exercé par les quatre Consuls qui siègent 

alors dans la Maison Carrée. 
La chapelle Sainte Eugénie du XII
l'une des plus anciennes, sa première mention remonte à 956. Sa voute en berceau et ses quatre pierres tombales du 12 eme rappellent l'origine médiévale. Le chœur fut reconstruit en 1654. La façade, inspiré de l'art roman est rebatie au 19eme.
Poudrière durant les guerres de religion, fabrique de billards entre 1792 et 1876 elle retrouvera sa fonction religieuse en 1877.

 Grâce à la vigne, à l'olivier et à l'élevage du mouton, les échanges commerciaux redémarrent. Et là encore, la source intervient. Ses eaux qui courent à travers la ville vont au cours des prochains siècles amener la prospérité aux tanneurs, teinturiers et marchands d'étoffes
Porte de France

Guerres de religion
Le Grand temple.
Au XVIe siècle la situation de la ville s’améliora insensiblement. En 1533 elle fit un accueil magnifique au roi François Ier et mérita l’établissement de son université. Très vite, Nîmes devint un foyer des plus actifs du calvinisme et les désaccords entre catholiques et protestants furent courants, se partageant le pouvoir soit de manière consensuelle, soit de manière forcée et violente.
Le 29 septembre 1567, le jour de la Saint-Michel, a lieu la Michelade par laquelle des protestants assassinent près de 90 clercs catholiques. En  
1569, la ville, fortement gardée par les troupes catholiques fut prise par un 
coup d'audace par les huguenots, commandés par Nicolas Calvière. En effet, ceux-ci parvinrent à s'introduire par les égouts.
Si l’édit de Nantes apporta une relative tranquillité, sa révocation en octobre 1685 fut suivie de nouvelles persécutions à l'encontre des protestants, ainsi que de nouvelles restrictions. Les réformés ne pouvaient éduquer leurs enfants dans la religion calviniste, leurs inhumations étaient interdites dans les cimetières, leurs cultes encadrés et limités et ils se voyaient refuser toute fonction publique. 

La chambre de commerce
Un hopital devient chambre de commerce
l''hopital Ruffi est construit selon les plans de l'architecte de la ville. Il est relié à l'ancien hotel dieu situé à l'arrière. La façade composées de trois niveaux d'arcades s'organise en forme de U autour d'un jardin. En 1935 la chambre de commerce achète l'édifice.

 C'est logiquement qu'en 1702, à la suite de l'assassinat de l'abbé du Chayla (un opposant des réformés), commença la guerre des Cévennes, dénommée également guerre des Camisards, où de simples paysans et artisans protestants, excédés par l'intolérance subis par eux et leurs coreligionnaires, parvenaient à tenir tête aux Dragons du roi.
 Dans le domaine économique, c'est à la Renaissance et surtout aux XVIIIe et XIXe siècles que Nîmes connaît un essor conséquent. À cette époque, de grandes manufactures de tissus se développent5. Selon certaines sources, des négociants protestants nîmois (dont la famille André) auraient commercé avec l'Amérique du Nord et avec, entre autres, Levi Strauss. Des métiers à tisser une toile proche du denim (conçus pour les bergers cévenols) sont par ailleurs visibles au musée du Vieux Nîmes.
La production d'étoffes et de bas de soie s'exporte essentiellement en  

Europe et aux Indes espagnoles (Amériques). Les deux tiers de la population active de Nîmes sont employés dans le textile. Voilà qu'apparaissent des hôtels particuliers et que se dessine un renouveau urbain. La vieille cité sort enfin de ses remparts abattus. Au siècle des Lumières, on redécouvre le sanctuaire romain de la Fontaine. On en fait un grand projet d'urbanisme, qui donne naissance aux Jardins de la Fontaine. L'industrie de la soie se reconvertit dans la confection de châles, grâce aux premiers métiers Jacquard initiés par Turion, un ouvrier nîmois. L'industrie textile nîmoise vit alors son âge d'or.
                     
      
 La maison des Atantes ; 1676-1678 : Reconstruit par les architectes Pierre Cournon et Jacques Cubizol pour Jean Martin, marchand de soie. Autour de la porte, deux atlantes supportent une architrave moulurée, une frise à rinceaux et une corniche à larmier. Des feuilles d'acanthe et des volutes encadrent les fenêtres. Les lucarnes sont rondes. Un bel escalier se trouve dans la cour



En 1815, Nîmes est brièvement occupée par les troupes autrichiennes sous le commandement d'Adam Albert de Neipperg. Les relations entre protestants et catholiques se tendent à la suite de la mise en place de la Terreur blanche. Entre juillet 1815 et mai 1816 les propriétés des protestants sont incendiées et plusieurs calvinistes assassinés, dont 95 les 12 et 13 mai 1816.)



   

La construction de la porte d'Auguste, appelée autrefois « Porte d'Arles », remonte au Ier siècle av. J.-C.. Elle faisait alors partie de la longue enceinte romaine de Nîmes et était une des principales portes de la ville. C'était également le point d'entrée de la voie Domitienne dans la colonie. La porte est pourvue de quatre passages en arc plein cintre, dont deux grands centraux pour les véhicules et deux petits latéraux pour les piétons. Elle était autrefois flanquée de deux tours semi-circulaires. L'emplacement de ces tours est indiqué sur le trottoir par un cercle constitué de grandes pierres plates.

Pour retrouver toute mes randos itinérantes



 
 
 
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