Randonnée Le Plus Loin Possible :
GR6 Saint Géniès de Malgloire - La Madeleine (Anduze)
lundi 29 mai
Carte IGN Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b310733
Le code mobile de cette randonnée est b310733
37 7:00 40mn 5,3 4,8 392+
Bonne nuit dans cet hôtel qui ne paye pas de mine, enfin lorsque l'on est
fatigué on se rendort vite. Comme il faisait très chaud la fenêtre était resté
ouverte et il y a eu du bruit malgré la rue piétonne. Des sans domiciles qui
engueulaient leur chiens ou s’engueulaient eux mêmes. Le bruit des sanitaires
aussi. Déjà, ils sont communs sur le palier (on le sait avant de confirmer), mais ils font du bruit. Les portes des chambres qui ne se ferme qu'en frottant contre le bâtit et qui fini par claquer. Pourquoi
une bonne nuit ? Pour le prix, faut pas demander le Pérou. Heureusement pour
moi cet hôtel ne faisait pas le petit dèje. Proche de la gare, le prix ce fut
ce qui m'intéressait, dix euros de moins que le moins cher encore plus proche
du réseau ferré. J'ai tout de même été surpris par l'entrée, ce n'est pas ce
que je
m’étais imaginé d'après la photo sur internet. Petite, sombre et peint en gris. Sincèrement, je n'aurais pas réservé ici, je ne serais même pas entrée. Dans le couloir menant au petit escalier permettant d'atteindre les étages, il reste quelques plaques de placo. La chambre, petite (mais on le sait avant de réserver), me semble propre ainsi que la douche. Le lendemain dans le couloir sur les restes d'un support métallique une grosse blatte de morte... pas vu hier ça... Et puis la réceptionniste l'aurait retiré, hier
après midi elle faisait les chambres. Qui a posé cela à cet endroit ? Ce restera toujours un mystère. Mon avis sur cet hôtel restera vague. Pas de petit dèj ou alors il faut attendre les réceptionnistes pour avoir un petit café tiré d’une machine (pas un percolateur). Je n’attends pas et me dirige vers la gare pour le premier train. Il est sur que lorsque le matin j'ai un petit dèj copieux, je ne suis pas obligé d'entamer ma réserve d'eau dès dix heures. Manger autour de midi n'est pas une priorité, cela peut attendre jusqu’à quatorze heures. Aujourd’hui, il fait très chaud, j’ai faim et soif dès dix heures.
m’étais imaginé d'après la photo sur internet. Petite, sombre et peint en gris. Sincèrement, je n'aurais pas réservé ici, je ne serais même pas entrée. Dans le couloir menant au petit escalier permettant d'atteindre les étages, il reste quelques plaques de placo. La chambre, petite (mais on le sait avant de réserver), me semble propre ainsi que la douche. Le lendemain dans le couloir sur les restes d'un support métallique une grosse blatte de morte... pas vu hier ça... Et puis la réceptionniste l'aurait retiré, hier
après midi elle faisait les chambres. Qui a posé cela à cet endroit ? Ce restera toujours un mystère. Mon avis sur cet hôtel restera vague. Pas de petit dèj ou alors il faut attendre les réceptionnistes pour avoir un petit café tiré d’une machine (pas un percolateur). Je n’attends pas et me dirige vers la gare pour le premier train. Il est sur que lorsque le matin j'ai un petit dèj copieux, je ne suis pas obligé d'entamer ma réserve d'eau dès dix heures. Manger autour de midi n'est pas une priorité, cela peut attendre jusqu’à quatorze heures. Aujourd’hui, il fait très chaud, j’ai faim et soif dès dix heures.
J'ai avalé la distance entre Saint Géniès et Brignon. Je suis tout étonné d'être déjà arrivé. je me suis un peu égaré dans les rues de Sauzet. Me voila sur la rive gauche du gardon. Au loin sur la rive droite, on aperçoit une montagne à nu. Toute les autres ont de la verdure celle-ci de la roche. Il faut surtout ne pas savoir que c'est notre destination. On est loin de s'y rendre directement. Les chemins en cette fin du mois de mai ne sont pas parfaitement entretenus, il nous arrive d’avoir de l’herbe jusqu’au hanche et de
ne pas voir ou l’on met le pied, j’ai toujours peur de choper des tiques. Au loin le village médiéval perché à flanc de colline est impressionnant, il me fait penser aux villages perchés de l’arrière pays niçois.
A Cruviers, j'ai rencontré quatre randonneurs ; un qui faisait le chemin
local et se rendait à Alès. Les trois autres devaient faire le GR 6 en se
dirigeant vers mes étapes de l'année dernière.
J'ai bien
souffert sur ce chemin. Je pensais que nous ne passerions pas par Vézénobres ce
beau village perché sur le flanc de la colline. Le chemin me donnait
l’impression que nous tournerions avant. Puis je me suis dit ; on
tournera derrière. Nous effleurons Niers par l'extension du village et les
maisons modernes toutes identiques. Le GR 6 s'approche des portes d'Alès avant de bifurquer et se diriger sur Anduze. Nous faisons un grand détour jusqu'à ce beau village médiéval. C'est ici que nous bifurquons pour revenir sur nos pas après avoir traversé le Gardon. Dans Vézénobres, tout à regarder les maisons, j'ai loupé la bifurc du GR 6, et me voilà sur le 700. Heureusement que j'avais le GPS pour me guider. Treize heures, je suis sur la route d’Anduze, j’aimerais bien manger en bordure de la
rivière. Je traverse le pont submersible et me dit, je me mets ou si un camion arrive ! la route n'est pas très large, pas de parapets juste des plots espacés afin que les eaux calmes devenues très tumultueuse par les pluies Cévenole puissent s'écouler librement et le plus rapidement possible. J'aimerais bien manger en bordure de l'eau, le chemin de droite ne me dit rien et semble s'éloigner. Celui de gauche, sentier de pêcheur, n’aboutit qu'à un petit espace qui me semble bien trop prêt de la route. J'ai eu bien du mal à trouver une place à l'ombre, proche du gardon, soit c'est impénétrable, soit trop proche de la route. Enfin en faisant semblant de ne pas voir la pancarte propriété privée, je me suis approché
d'un bras mort. (la trace GPS ne comporte pas ma halte) Hors mi des champs avant
l'ancien lit à sec en cette saison, il n'y avait rien d'autre que de jeunes
bouleaux. Il est certain qu'avec un risque de pluie Cévenole ce n'est pas l'emplacement idéale, il est même dangereux. Au milieu de l'ancien lit ou plutôt du lit attendant les eaux d'automne on serait emporté sans espoir de s'en sortir. Au bout d'une demi-heure, j'ai vu un chercheur d'or venir installer
son matériel. N'ayant pas le droit d'être là, je plie bagage
pensant être sur sa propriété. En partant un couple d'orpailleur allait également rejoindre cette eau stagnante. Il paraît qu'on trouve de l'or, enfin eux, ils en cherchent comme il me l’on dit. À l'ancienne, enfin comme dans les films américain des années 60, avec leur tamis, leur chapeau chinois a l'envers pour séparer le sable de la précieuse paillette. Je reviens sur m'est pas et reprend le GR. Le sentier grimpe un peu, puis redescend vers le Gardon d'Anduze.
La Porte de Sabran
Nous sommes dans la plaine. Succession de champs et de bois malheureusement bien trop loin de l'eau pour rafraichir l'atmosphère. À un moment j'ai du me tromper de sentier ou le GR à été dévié. Nous sommes en bordure de l'eau, un barrage naturelle me permet de tremper mes pieds dans l'eau tout en restant à l'ombre. Nous traversons Cardet un village qui aurait mérité un peu plus de photos, mais je suis trop fatigué, vielles maisons, place
centrale ombragée et un château. Il fait chaud, l'heure tourne et je souhaiterais arrivé rapidement. Proche d'Anduze ou plutôt de la Madeleine le GR qui devait suivre la D 982 puis la rive droite du gardon a été dévié. Ne voyant pas par ou, nous pouvions passer sans un grand détour, la peur de me rallonger, par un chemin bien trop long sur un parcours bien trop long lui aussi par cette chaleur, j'ai suivi ma trace. Aujourd’hui en regardant la carte je me rends
compte que le nouveau circuit m’aurait vraiment rallongé et encore je ne vois par trop par ou il peut passer sans prendre des routes. Je commence à fatiguer, j'ai très soif, j'ai bu mes deux litres et comme un c.. je n'ai pas penser à en acheter ou à en demander dans les villages que j'ai traversé. Je me crois encore dans mon entraînement à essayer d’habituer mon corps à se restreindre. Ou, déjà au milieu de la montagne sans rien autour.
maisons modernes toutes identiques. Le GR 6 s'approche des portes d'Alès avant de bifurquer et se diriger sur Anduze. Nous faisons un grand détour jusqu'à ce beau village médiéval. C'est ici que nous bifurquons pour revenir sur nos pas après avoir traversé le Gardon. Dans Vézénobres, tout à regarder les maisons, j'ai loupé la bifurc du GR 6, et me voilà sur le 700. Heureusement que j'avais le GPS pour me guider. Treize heures, je suis sur la route d’Anduze, j’aimerais bien manger en bordure de la
rivière. Je traverse le pont submersible et me dit, je me mets ou si un camion arrive ! la route n'est pas très large, pas de parapets juste des plots espacés afin que les eaux calmes devenues très tumultueuse par les pluies Cévenole puissent s'écouler librement et le plus rapidement possible. J'aimerais bien manger en bordure de l'eau, le chemin de droite ne me dit rien et semble s'éloigner. Celui de gauche, sentier de pêcheur, n’aboutit qu'à un petit espace qui me semble bien trop prêt de la route. J'ai eu bien du mal à trouver une place à l'ombre, proche du gardon, soit c'est impénétrable, soit trop proche de la route. Enfin en faisant semblant de ne pas voir la pancarte propriété privée, je me suis approché
Vézénobres |
pensant être sur sa propriété. En partant un couple d'orpailleur allait également rejoindre cette eau stagnante. Il paraît qu'on trouve de l'or, enfin eux, ils en cherchent comme il me l’on dit. À l'ancienne, enfin comme dans les films américain des années 60, avec leur tamis, leur chapeau chinois a l'envers pour séparer le sable de la précieuse paillette. Je reviens sur m'est pas et reprend le GR. Le sentier grimpe un peu, puis redescend vers le Gardon d'Anduze.
Spectaculaire, perché sur
l'emplacement d'un ancien oppidum, Vézénobres est au carrefour des Cévennes et
de la Provence. Ce site stratégique fut habité au fil du temps par des Ligures,
des Celtes, des Volces et des Romains. En raison de cette situation privilégiée,
les Romains initièrent une voie romaine qui prendra de l'ampleur au Moyen-Age
et se transformera en un axe de pèlerinage et de commerce reliant le littoral
méditerranéen à la France du nord : le Chemin de Régordane.
Vézénobres a connu une grande
prospérité du XIème au XIIIème siècle en tant que ville-étape et relais
commercial sur le chemin de Régordane. De cette époque, la
cité a conservé un ensemble sans équivalent d'architecture civile de style
roman. La fortune agricole des XVIII et XIXème siècles (sériciculture,
viticulture) a également généré des demeures de qualité, inspirées des villes
proches, ainsi que des mas fastueux en périphérie. Avec l'hôtel Renaissance et
le château baroque édifiés au bas de la cité, Vézénobres s'impose comme le
conservatoire patrimonial du piémont cévenol. Les façades de ses maisons, en
belle pierre calcaire, sont des rébus à l'attention des apprentis architectes. http://www.vezenobres.fr/fr/information/40401/histoire-village
Des cinq portes fortifiées médiévales du village, seule la porte de Sabran subsiste,
surmontée par la tour de l'horloge. On remarque son appareillage en
« bossage » (aspect bombé de la pierre du fait de son travail au
marteau)qui permet d'identifier sa construction au début du XIIIème
siècle.
Au
XVIIIème siècle, elle a été surmontée d'un clocher et de l'horloge. En
descendant la rue de l'Horloge, une fois la porte franchie, on remarque
l'amorce du mur des remparts et le chemin de ronde sur les hauteurs de
la porte.
Cette
porte doit son nom à la famille Sabran, l'une des plus illustres
familles de Provence et du Languedoc qui trôna, dès le XIème siècle, sur
le Duché d'Uzès et la baronnie de Sabran.
Nous sommes dans la plaine. Succession de champs et de bois malheureusement bien trop loin de l'eau pour rafraichir l'atmosphère. À un moment j'ai du me tromper de sentier ou le GR à été dévié. Nous sommes en bordure de l'eau, un barrage naturelle me permet de tremper mes pieds dans l'eau tout en restant à l'ombre. Nous traversons Cardet un village qui aurait mérité un peu plus de photos, mais je suis trop fatigué, vielles maisons, place
centrale ombragée et un château. Il fait chaud, l'heure tourne et je souhaiterais arrivé rapidement. Proche d'Anduze ou plutôt de la Madeleine le GR qui devait suivre la D 982 puis la rive droite du gardon a été dévié. Ne voyant pas par ou, nous pouvions passer sans un grand détour, la peur de me rallonger, par un chemin bien trop long sur un parcours bien trop long lui aussi par cette chaleur, j'ai suivi ma trace. Aujourd’hui en regardant la carte je me rends
Soit une ancienne cave, ou une loge de Berger |
compte que le nouveau circuit m’aurait vraiment rallongé et encore je ne vois par trop par ou il peut passer sans prendre des routes. Je commence à fatiguer, j'ai très soif, j'ai bu mes deux litres et comme un c.. je n'ai pas penser à en acheter ou à en demander dans les villages que j'ai traversé. Je me crois encore dans mon entraînement à essayer d’habituer mon corps à se restreindre. Ou, déjà au milieu de la montagne sans rien autour.
Sur la D982
c'est infernale le nombre de voitures et de
camions. Je comprends pourquoi il a été détourné c'est bien trop dangereux, en laissant le GR ainsi ils envoyaient le randonneur à une mort certaine. Aujourd'hui l’herbe du bas coté est coupée et la visibilité est bonne. Sur cette route je retrouve face à moi et plus proche mes montagnes à nus. Cela ne s'arrange pas en bordure du gardon. Le sentier est herbeux jusqu'au hanches, coupe une piste de motos cross ou de vtt, plus loin il est barré par une clôture électrique, et bardé de pancartes propriété privé, alors qu'un chemin anciennement balisé se trouve derrière. Je passe sous la bande
électrifiée, mais le sac ne passe pas, je suis
coincé. Je n'arrive pas à me dégager avec mon bâton en bois. J'y mets les mains. heureusement le courant n'est pas mis. Pancarte
attention taureau, je regarde. Le champ est entouré de barbelé... et je suis sur un chemin. Normalement
rien à craindre. J'ai espoir de trouver des traces rouge et blanche mais rien
tout est effacé. C'est l'IGN qui a encore merdé. Sa carte n’est pas à jour.
Enfin un balisage jaune qui va dans la direction de ma trace, je vais enfin
sortir de ce guêpier. J'ai bien galéré. Je suis arrivé exténué, assoiffé.
camions. Je comprends pourquoi il a été détourné c'est bien trop dangereux, en laissant le GR ainsi ils envoyaient le randonneur à une mort certaine. Aujourd'hui l’herbe du bas coté est coupée et la visibilité est bonne. Sur cette route je retrouve face à moi et plus proche mes montagnes à nus. Cela ne s'arrange pas en bordure du gardon. Le sentier est herbeux jusqu'au hanches, coupe une piste de motos cross ou de vtt, plus loin il est barré par une clôture électrique, et bardé de pancartes propriété privé, alors qu'un chemin anciennement balisé se trouve derrière. Je passe sous la bande
Cardet |
J’apprends que l'hôtel ne fait pas restaurant. Ce que j'avais vu en photo sur internet
c'était le voisin. mais c'est fermé le lundi. Solution proposé ‘’camion à
pizza’’, ça marche. Sauf qu'aujourd'hui comme un fait exprès les deux pizzerias
sont fermées. La gérante m'emmène au super marcher.
Dans la chambre, je bois toute l'eau que je peux, mais cela ne suffit pas,
après la douche, j'aimerais autre chose que de l'eau, coca, une
boisson gazeuse quelconque, il y a le dépliant sur la table mais la patronne n'est pas là, et pas de distributeur. L'hôtel dispose d'une piscine, j'ai mon maillot de bain pour les refuges, vu le soleil, la chambre donne sur l’ouest, il sera sec dans une heure. L'eau est froide, ou bien c'est moi qui a trop chaud. Quelques tours du bassin me font du bien, ma température est descendu, je n'ai plus l'impression d'avoir soif. Au lieu de resté au soleil, ma tête n'est pas à écrire le récit de ma journée, j'y reviendrais demain ou les jours suivant avec des idées plus claires. Je remonte et fait une petite sieste.
boisson gazeuse quelconque, il y a le dépliant sur la table mais la patronne n'est pas là, et pas de distributeur. L'hôtel dispose d'une piscine, j'ai mon maillot de bain pour les refuges, vu le soleil, la chambre donne sur l’ouest, il sera sec dans une heure. L'eau est froide, ou bien c'est moi qui a trop chaud. Quelques tours du bassin me font du bien, ma température est descendu, je n'ai plus l'impression d'avoir soif. Au lieu de resté au soleil, ma tête n'est pas à écrire le récit de ma journée, j'y reviendrais demain ou les jours suivant avec des idées plus claires. Je remonte et fait une petite sieste.
Pour retrouver toute mes randos itinérantes
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire