Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Attention les repères Longitude et latitude des gouttes d'eau ne sont pas exactes...
Hé oui ! je n’ai pas mis non plus les points GPS. On ne joue pas au
géocache.... Avec les points GPS on ne regarde plus autour de soit, mais son
écran. Le tracé passe à coté de ce que l’on doit voir, à vous d’ouvrir les
yeux, d’être curieux, de regardez, autour de vous. Ne soyez pas comme les
moutons d'écrits plus haut. Si vous ne trouvez pas ce que j’ai vu, ce n’ai pas
grave, vous aurez peut être vu autre chose, la foret rengorge de très beaux
chênes, hêtres, arbres reliés, arbres greffés, champignons aux couleurs
diverses, végétaux plus ou moins rares dans nos contrées.
25 5h17 1h21
4,7 3,8 633+
Départ :
Parking de la Boulignère sur la D 837 route de Fontainebleau à Milly. C’est le
dernier parking sur la droite après l’hôtel ou l’auberge de Coquibus abandonnée
proche de Milly
Prendre le
chemin de la Boulignère au carrefour avec le banc à droite le chemin de Rumont.
Nous débouchons sur le chemin de l’auberge que nous prenons à gauche. Le chemin fait fourche et prenons la branche
de droitepassons derrière l’ancienne auberge qui se dégrade de plus en plus. Je
suis passé par ici il ya environ un an et rien n’avait changé depuis plus de
20ans. Aujourd’hui clôture et vitres cassées, locaux dévastés et répandu à
l’extérieur. Passons. Nous débouchons sur un chemin formant Té et l’on prend la
branche de Gauche nous grimpons légèrement. Nous coupons un chemin carrossable pavés
menant aux dernières maisons encore habitées du secteur. Nous trouvons en face
un sentier nous faisant traverser des fougères et rejoindre un chemin longeant
l’aqueduc de la vanne en
souterrain dans ce secteur. Proche de la route nous
trouvons sur la gauche une piste cavalière avec de beaux rochers en équilibre, nous
conduisant vers la butte du Chapeau de Napoléon. Nous serpentons dans les
rochers et ensuite ce n’est pas simple à expliquer, nous grimpons un peu et
dans un virage nous avons un sentier qui se voit a peine et qui grimpe au
sommet de cette dune ou nous trouvons
Station
1 : Le Chapeau de Napoléon.
Pourquoi ce nom certainement pour sa forme, que fait cette
construction. Je n’en sais rien, et n’est rien trouvé sur
internet.
De la haut
il est plus simple de descendre par le sentier qui est mieux tracé. Nous aboutissons sur
un chemin que nous prenons à gauche. Nous étions sur le ‘’chemin de la maison Montagne’’
parcelle 66. Laissons un chemin sur la droite nous changeons de nom et devenons
chemin de Napoléon. Prenons le second
sur la gauche chemin de la Maison Montagne (pas simple par ici les pancartes et
les noms.) puis sur la droite le chemin de la Découverte. Laissons un chemin
sur la gauche menant à des ruches. On laisse sur la droite le chemin du chapeau
de Napoléon. A la
troisième pancarte du Chapeau de Napoléon je prends le chemin
de gauche qui se trouve être le chemin du chapeau de Napoléon. A la patte d’oie
prendre la branche de gauche, nous débouchons sur un chemin de la Vieille
Grange formant Té et l’on prend la branche de gauche. Nous aboutissons sur un
sentier formant Té prenons la branche de gauche qui l’été est un peu difficile
par les ronces. Nous contournons un terrain de tennis, nous débouchons sur un
beau chemin que nous prenons à droite et trouvons sur un rocher à gauche une
Croix.
Station
2 : Croix que j’ai appelée de Malte
Encore une
fois je n’ai rien trouvé sur cette croix. Que des questions ; Y a-t-il une
tombe au pied. Ou est placée à la limite des terres de Baudelut *
Poursuivons
notre chemin et sortons de cette propriété privée. Passons la barrière et
prenons à gauche le chemin de la Barrière Matéo, ne pas se laisser prendre par
ce large chemin nous arrivons dans un virage comportant une patte d’oie. Nous
trouvons sur la gauche des barrières et une interdiction aux VTT et Chevaux.
Prenons à gauche le sentier derrière les barrières serpentant dans la bruyère.
Nous arrivons au carrefour des quatre Héros poursuivons par le sentier de qui
redescend. Nous changeons de nom nous sommes sur le chemin de Raboliot. Nous
trouvons une pancarte au milieu de nulle part indiquant l’allée du garde
forestier, puis le carrefour du garde……. Pour moi soit le garde est en retraite
soit en RTT. Je ne vois pas l’ombre d’une allée. Notre allée à changé de nom et
devient celle du garde forestier. Nous
débouchons sur le chemin des cent Marches que nous prenons à droite et encore
une fois ce ne sera pas facile à trouver sans GPS. Sur la gauche un sentier
dans les fougères, nous fait grimper dans les rochers, nous débouchons sur un
chemin que nous prenons à droite Nous trouvons un escalier grimpons
Station
3 ; Les 148 marches
Cela vaut le
coup de grimper, au sommet un magnifique point de vue. Ensuite le sentier est
un peu moins clair, Nous trouvons une borne et le sentier part un peu à droite.
On traverse le plateau. Avec un GPS on colle au mieux au tracé. Sans GPS vous
pendrez le chemin le plus marqué au sol du moment. Le sentier fait fourche
prenons celle de droite nous descendons et arrivons dans une zone de fougères,
le sentier fait une nouvelle fourche et nous remontons un peut sur la droite serpentons
dans les rochers.
Normalement vous devez vous retrouver sur un chemin formant
Té, nous prenons la branche de gauche le chemin des cent marches.
Je tenais absolument à vous faire grimper cet escalier
mythique. Ils font parties des monuments mythiques de la foret au même titre
que les abris de carrier ou les constructions de Denecourt. Autant le précédent semble oublié, autant
celui-ci est l’incontournable des randos à Coquibus, nous grimpons
Station 4 les 113 marches
De cet escalier longeant l’aqueduc du loing en souterrain. Poursuivons
le chemin, nous longeons la route du Nid d’Aigle et la prenons, ou nous pouvons
continuer notre chemin le long de l’aqueduc jusqu'au chemin de Coquibus que
nous prenons à gauche passons devant
la ferme de Coquibus
*
Nous
rencontrons le GR 11 Passons devant le portail suivons le GR attention pas la
branche de gauche s’en allant vers Milly mais celle continuant sur le chemin
renforcé. Quittons le GR qui prend à droite et poursuivons cette large route de
Coquibus sur environs 200 m juste avant la descente sur la droite nous avons la
Station 5 : la grotte des maréchaux
Grotte dont j'avais oublié l’existence. Lorsque j'ai parlé dans mon entourage que je faisais des topos sur les caractéristiques de la foret on ma décrit cette grotte, et je pensais trouver
que des dessins de fer à cheval, j’en ai vu qu’un et quelques noms. En feuilletant
les cahiers du GERSAR je me suis demandé s’il fallait que je la laisse….
Revenir sur
nos pas et remontons jusqu’au GR que nous prenons à gauche. Descendons par le
sentier de la Vallée des Crêtes le chemin forme un ‘’Y’’ nous prenons la
branche de droite le chemin de la vallée des ancêtres.
Nous remontons le Coquibus, sur le plateau
nous quittons le GR pour prendre sur la droite un sentier qui serpente dans la
bruyère. La fin de cette partie est par temps de pluie un peu marécageux et
nous débouchons sur le chemin de Courance à Coquibus que nous prenons à gauche qui
est pavé, face à la mare de Coquibus. Dans un virage, nous trouvons face à nous
une piste cavalière que nous prenons. En descendant nous trouvons un sentier
nous emmenant dans une ancienne carrière ou nous trouvons la
station 6 ; Pyramide conique en
écalles
Admirer
l’ajustement des petits blocs de grès.
Revenons sur
nos pas reprenons le sentier. Sur la droite des empilements en déchets de pavés
forment de petites murs retenant le sable. Attention tout de même en empruntant les
petits sentier dans les rochers on peut déboucher sur des lieux habités. Un
calendrier perpétuel à la date du 11, un sapin de Noel, et des couronnes de
galettes des Rois. Dans le bas nous rencontrons le chemin de Courance puis le
GR que nous prenons à gauche. Nous remontons le Coquibus, traversons le plateau
on aperçoit la tour de guet, lorsque le
GR tourne sur la gauche, nous prenons le sentier de droite qui serpente dans la
bruyère. Par le second chemin sur la gauche nous nous rapprochons du banc de
coupe et de la
Station
7 ; Coins de Carrier
Revenons sur
le sentier que nous prenons à gauche et descendons au pied du banc de coupe
pour prendre le chemin qui nous fait descendre la gorge à véron.
Attention, l’accès
au chemin sur la gauche ne ce voit pas bien. Nous
débouchons sur le chemin du Guichet que nous prenons à gauche. Nous arrivons
sur un chemin formant Té avec le notre, nous prenons la branche de droite du
chemin de Milly à Coquibus. Traversons le Parking et prenons sur la gauche le
chemin des grands Long Vaux doublé du GR. A environs 150m de la barrière nous
trouvons un sentier de varappeur dans les fougères sur la droite. Pour se
repérer c’est juste avant une petite marche constitué par une longue roche plate
dépassant légèrement du sol. A l’angle du chemin et du sentier un pavé moussu.
Grimpons à la roche feuilletée nous trouvons rapidement un sentier mieux marqué
au sol. Après avoir serpenté dans les rochers, le chemin fait fourche, nous
prenons la branche de gauche, nous passons dans un reste de carrière.
Admiré le paysage sur la plaine de Milly, Au
sommet nous trouvons un sentier sur la droite redescendant au pied du banc de
coupe et nous trouvons
La
station 8 : un bel abri
Nous
trouvons un sentier bien marqué au sol au pied de la paroi. Laissons les
chemins qui descendent. Nous passons devant un beau rocher plat et incliné, sur
la droite un sentier descendant. A peine visible
La station 9 : sur la face du rocher
au ras du sol un calice et un hostie.
Pas facile à voir ce calice, la gravure n'est pas profonde, il faut vraiment ouvrir les yeux
carrière
un effondrement nous permet de franchir le banc de coupe et de rejoindre le
sentier du haut que nous prenons à droite. Nous longeons une nouvelle carrière
et découvrons dans le bas la
Station 10 : les murs d’une maison
Je ne sais pas si c’est une maison de carrier. Mais
celle-ci me semble beaucoup plus vaste (même si ses dimensions ne sont pas
énormes) par rapport aux restes de constructions que nous avons vues jusqu'à
présent. Un petit sentier mène à la maison et au pied du banc de coupe avec un
bel auvent
Poursuivons
le sentier qui serpente dans la bruyère. Nous contournons une mare et trouvons un
sentier sur la droite, nous arrivons en bordure du plateau descendons les trois
marches. A notre gauche (face à une grotte) au ras du sol
Station 11 un calice avec un hostie
Passons
devant la grotte et dirigeons nous vers ce magnifique auvent de roche
feuilletée au sol sur une dalle rocheuse taillée comme une pierre tombale
Station
12 Une croix de 1,22 m (Dans les cahiers du
GERSAR cette inscription est désignée comme étant une épée….)
Revenir sur
nos pas et reprenons notre sentier de platière sur la gauche passons à nouveau
la mare ou un trou boueux avec quelques broussailles à l’intérieur et nous
trouvons sur la gauche un petit sentier nous menant au bord de la platière. admirons le paysage, et la belle ligne de barre à mine dans l'angle d'un rocher.
On
découvre à nos pieds un escalier en colimaçon de quelques marches descendons,
Station 13 Abri de Carrier. Nous
sommes certainement dans un ancien abri de carrier extension d’une roche
formant dolmen.
Passons sous
le dolmen. Nous sommes à quelques mètres de la roche feuilletée, mais si nous n’étions
pas passés par le haut, nous
n'aurions pas vu l’escalier en colimaçon. Ne pas prendre le sentier bien
marqué au sol sur
notre droite, il nous emmène trop en arrière. Nous trouvons
une petite sente dans la bruyère descendant à flanc de colline. Nous arrivons
sur un large chemin celui de Rumont
que
nous prenons à gauche. Nous arrivons à une fourche poursuivons tout droit le
chemin de Rumont. Nous arrivons au carrefour avec un banc sous les arbres à
gauche et prenons à droite le chemin de la Boulignère, jusqu’au parking.
LEXIQUE
* ;
Au XIIIe siècle, les Templiers
fondent à Arbonne au lieu-dit Baudelut, une commanderie qui
devient par
la suite le prieuré des hospitaliers de Saint-Louis. En 1385, suite à
l’incendie qui détruisit la maison du commandeur pendant les guerres du XIVe siècle, le chapitre du grand prieuré
de
France supprime la commanderie de Baudelut. La chapelle de Baudelut échoit aux
Seigneurs de Fleury.
Station
3 ; Les 148 marches ;
Encore une
question sans réponses A quoi sert il ? Coquibus appartenait à plusieurs
propriétaires était ce un escalier pour gravir plus facilement la dune !!!
A-t-il servit lors de la construction de l’aqueduc ?
J’ai découvert cet escalier lors des repérages de mes
petites promenades et je n’avais pas fait attention aux quatre noms et à la
date sur le ciment du palier supérieure. En cherchant l’histoire de Coquibus,
je trouve sur un site de promenades racontant la traversée de la roche aux
voleurs et ses escaliers « En haut des escaliers la gravure de quatre
noms .» Je suis donc retourné sur le terrain, pensant avoir loupé quelque
chose d’important. J’espérais trouver des noms bien ciselées sur les rochers. Mais
non ce ne sont que les quatre bénévoles qui ont du entretenir et consolidé le
lieu.
En réalité ce n’est pas les noms le plus important mais
le travail sur l’escalier……
* La Ferme du Coquibus Dans le massif de Coquibus, il y avait de grandes
fermes, dont notamment la ferme de Coquibus, la ferme du Mont Rouget et celle
des Grandes Vallées. Celles-ci vivaient de l’élevage d’ovins et de la culture
dans la plaine.
j’ai trouvé non pas l’histoire de la ferme mais un peu de pub.
Le
Gîte La Ferme du Coquibus vous accueille dans un cadre
isolé en pleine forêt, au cœur du Massif des Trois Pignons
dans une atmosphère conviviale. Il n’y a pas de restauration
mais vous pouvez apporter vos provisions.
J'ai également trouvé sur
internet : cette pub un
peu plus complette.
Cette maison, située en forêt de
Fontainebleau, à proximité des sites des Trois Pignons et de la Dame Joanne,
est gérée par la section Horizons .
Les Amis de la Nature
L’association a pour vocation le
développement du tourisme populaire et la sensibilisation à la
protection de la nature. Elle
est implantée à Milly-la-Forêt depuis 1968 et regroupe environ 80 membres.
Outre l’organisation de randonnées pour les adhérents, elle organise l’accueil
de randonneurs et gère le refuge de la Ferme du Coquibus.
l’organisation de la
maison : Ouverture : toute
l’année
Réservation obligatoire.
Accueil de groupe : 32
personnes
46 places :
- 1
chambre de 2 lits 6 dortoirs de 6 lits 2 dortoirs de 4 lits
- Sanitaires
complets, douches chaudes payantes
2 salles de
séjour : 32 places, cuisine équipée
Restauration à 3 km
Eclairage par groupe électrogène 220v
Parking 25 places voitures, 1 car
Animaux acceptés sauf dans les chambres et dortoirs.
Sur d’autres site ont trouve :
Ce gîte d'étape, une
ancienne ferme située en forêt de Fontainebleau, à proximité des sites des
Trois Pignons et de la Dame Joanne est un lieu idéal de départ de
randonnées .
Facile d’accès à partir de la gare
de Maisse en suivant le PR, La ferme de Coquibus est une étape agréable
sur le GR11.
Ce gîte est géré par les bénévoles
de l'association Les "amis de la nature" qui assurent l'accueil du
public. Cette association œuvre, entre autre, pour la préservation de
l'environnement, pour la paix et le rapprochement des peuples.
Il est recommandé par le Comité Régional de la Randonnée Pédestre
Ile de France.
A proximité :
GR 11.
Réserve de la Plaine de Chanfroy - Massif
des Trois-Pignons.
Accès : Gare de Maisse (10km).
Dans cette pub je voulais
simplement préciser certain points aux futurs randonneurs
« pédibus »
A pied c’est un lieu idéale pour dormir si l’on
fait le GR 11 ou si l’on à prévu des randos dans le Coquibus ou les Trois
Pignons.
(Pour la dame joanne ce n’est pas tout prêt. 15 km à vol d'oiseau
aucun chemin direct, J'ai regardé l'itinéraire à pied, si les chemins dans les
champs existent toujours il y a 21 km pour s'y rendre. Il y a tellement de
promenades et lieux de varappe entre Coquibus, les Trois Pignons et le Sud de
la foret que l'on peu laisser de coté le site de la Dame Jeanne)
La gare étant à 10 bornes avec des trains toute
les heures faut la journée. Pas facile en train si l’on ne vient pas directement
de Paris. Fontainebleau-Maisse en train c'est 2 heures et deux changements
(voir GR 32 etape1&2) Il semblerait que la ferme ne fasse pas repas ;
Alors à pied penser à faire vos courses à Maisse (super marcher pas loin de la
gare. En se dirigeant vert le centre ville) ou à Milly. Car après plus rien. A
pied il me semble qu’il faut proscrire la Dame Joanne. Trop loin. Sauf si c’est
une étape dans votre itinéraire. Avec une voiture pas de soucie on va, la ou la
pub le dit. Oubliez également sans voiture les visites de Barbizon,
Fontainebleau. Par contre Courances est faisable. Encore une fois je parle
uniquement pour les chemineux. Je préfère chemineux à chemineau (déf du
dictionnaire Larousse : le chemineau ; Vagabond, mendiant errant dans les
campagnes.) Aujourd'hui, il n'y a que des originaux comme moi, considéré comme
un "peu fou" pour ne pas prendre la voiture afin de réaliser les 500m
qui me sépare de la foret.] En noir la pub d'internet sur la ferme de
Coquibus. En bleu :
mes commentaires. Les informations de ce bâtiment isolé, trouvé sur internet,
ressemblant à une publicité, je ne souhaitais pas tromper les chemineux, et me
retrouver avec des messages d'insultes.
Station 4 : la grotte des maréchaux
. LE COQUIBUS 1.
A la naissance de L'éperon rocheux cette cavité sous platière au sol
sableux, mais d'un apport récent car certaines gravures n’y auraient pu être
tracées dans les conditions actuelles, a reçu le nom de Grotte des Maréchaux en
raison des quelques fers à cheval qui en ornent l'entrée et le plafond Ainsi
qu'en témoignent les diverses gravures et inscriptions, entre autres une gravure
compagnonnique ANTOINE FOURENELLE
MARECHAlE 1790, qui est en rapport avec les fers à cheval, la majeure partie de
la décoration du plafond est récente. En effet, parmi de nombreux graffiti et
noms divers, nous retrouvons ici des patronymes des XVIIe et XVIIIe siècles
bien connus à Milly, notamment celui de Jehan Darbonne daté de 1665. Si la
gravure de "l'Homme à la Cotte de Mailles", décrite par J. Loiseau et
reconnue depuis peu grâce à une couverture photographique comme étant celle
d'un pendu. Il semble être de la même époque. Il faut cependant tenir compte,
parmi une débauche de traits entremêlés, de la représentation beaucoup plus
ancienne de deux anthropomorphes, aux bras étendus, qui se retrouvent dans de
nombreux abris du Massif de Fontainebleau.
(GERSAR les abris ornés du massif des trois
Pignons Cahier N°4.1983 P84)
Promis j’y retournerais pour chercher le pendu, mais
cette fois ci je prendrais une lampe de poche.
Station 7 ; Coins de Carrier
Vu les coins laissés en place cela devait être l’une des dernières
carrières ayant le droit d’exploité le grès. Les carriers ont du être
présomptueux et on loupé leur coup. En foret domaniale nous avons de larges
boîtes à coins. Ici des barres à mine : fichées le long de la coupe à
réaliser.
Parmi les nombreux textes sur les carriers que l’on trouve sur la
toile, j’ai choisi celui-ci décrivant une carrière moderne, par rapport aux
carrières de la foret domaniale et de ses larges « boîte à coin »
Histoire
Promenez
vous dans la forêt de Fontainebleau, vous trouverez des arbres et des grosses
pierres.
Pendant des siècles, des bûcherons vivaient de l'exploitation des arbres et les
tailleurs de pierre vivaient de l'exploitation des pierres.
Il y a des millions d'années le sable de la forêt s'est solidifié pour donner
le grès. Les grosses pierres qui font la joie des escaladeurs sont des petites
montagnes de grès. Le grès de Fontainebleau, exploité à partir de la moitié du
XIVe siècle a été utilisé de par le monde pour construire des châteaux, des
cathédrales, des routes des maisons particulières…
Il y avait 2000 carrières en exploitation jusqu'au début du XXe siècle. Le grès
était embarqué au Pont de Valvin, direction le port de Paris pour être ensuite
commercialisé dans toute l'Europe. On peut dire que le Grès de Fontainebleau
était une appellation d'origine contrôlée. En 1907, l'exploitation du grès fut
interdite sur toute la forêt domaniale de Fontainebleau. La dernière carrière,
aux Trois Pignons, a été fermée en 1983.
Plus de Grès de Fontainebleau pour restaurer nos châteaux et nos cathédrales
rongés par la pollution?
Plus de grès de Fontainebleau pour embellir nos maisons ?
C'etait sans compter sur la passion d'un tailleur de pierre venu d'au-delà des
Pyrénées qui a décidé en 1986 d'ouvrir une carrière au bord de la forêt de
Fontainebleau, sur la veine de grés qui court de Chateau Thierry à Saclay.
Située sur la magnifique commune de Moigny sur Ecole, au
bord de la foret de fontainebleau en plein centre du parc du Gatinnais.
Le site couvre une superficie de 5000m2 dont 2000m2 exploitables.
Cette petite carrière a été ouverte en 1987 par Joao de Oliveira.
L'expoitation à été poursuivie en 1999 par son fils Francisco de Oliveira.
Le pic
La massette
Les broches
Les coins
La grosse masse
L'abattage
consiste à décrocher un gros bloc de grès de la veine.C'est en fonction du
produit à fabriquer que le tailleur choisira à quel endroit précis de la veine
il extraira le bloc. Le grès n'est pas homogène. La qualité est variable.
Le grés "vif" ou "franc" servira pour fabriquer des pavés.
Le grès "gras" et "franc" servira à fabriquer des pièces
sophistiquées (décors,ogives).
Le grès "maigre" servira à fabriquer des pierres à maçonner ou des
bordures de trottoir.
Ici, il s'agit d'abattre un bloc d'une centaine de tonnes.
La fente à cœur
consiste à débiter le gros bloc de grès produit par l'abattage. Ici le carrier
utilise la grosse masse et les coins pour fendre le grès en respectant des
multiples de la taille du produit final . Pour faire des pavés de 20 cm il fend
à 80, puis à 40 et enfin à 20cm.
Pavé 15x15 -
style Versailles
Boutisse 15x22,5 - Pavé et demi
Pavé 10x10 - pose queue de paon
En bas: de gauche à droite
Pavé 20x20 - style Napoléon
Boutisse 20x30 - Pavé et demi
La station 9 : sur la face du rocher un calice et une
Ostie.
Pour ses
dernières gravures je me suis penché sur ma documentation de 1983. Elle date un
peu …. Mais voila ce que nous dit le GERSAR dans son cahier de 1983 :
Nous
connaissons dans la Forêt des Trois Pignons une série... d'étranges gravures,
totalement différentes de celles étudiées.
Ce sont des
gravures de plein air exécutées sur des rochers extérieures aux cavités
gréseuses. Elles sont obtenues par percussion, au marteau et au burin, sur des
surfaces pratiquement planes. La plupart ont des dimensions considérables, la
plus grande que nous connaissions mesurant 1,82 m. Les motifs gravés présentent
une unité d'inspiration certaine : calices, hosties, croix ou épées.
Elles sont
toutes d'exécution récente, postérieure à 1950, une vieille fréquentation des
Trois Pignons nous permettant d'être aussi affirmatif. Les roches gravées
classiques présentent des surfaces patinées, certaines étant même couvertes de
fins lichens. Or les parties gravées sont exemptes de patine ou de lichen.
Pourquoi ces
symboles chrétiens dans les sites sauvages et grandioses des Trois Pignons ? Il
est difficile d’envisager un acte fortuit et gratuit, l’importance du travail
de gravure exclut cette hypothèse. Dès 1960, on a pu lire dans la presse des
échos sur la pratique de rites religieux dans le cadre des rochers de la Forêt
de Fontainebleau. La survivance des
anciens cultes n'apparaît pas comme un phénomène fortuit...mais comme un fait
profondément enraciné..". P. Doignon, en 1974, évoquait ces cérémonies
rituelles .
Les :
Calice, hostie, croix, clef, serpent sont des symboles chrétiens, de même que
l'épée que les Croisés tenaient par la lame en la brandissant comme un
crucifix.
Le calice
symbolise le Saint-Graal. C'est Ie vase à boire qui aurait servi à Jésus-Christ
lors de Ia Cène et dans lequel Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang du
Christ coulant de son flanc percé par la lance du Centurion. Au Moyen Age, les
romans de chevalerie ont évoqué "la Quète du Graal". Chrétien de
Troyes composa vers 1182 les 9000 vers de son "Perceval". Cette œuvre
a profondément contribué à inspirer Richard Wagner dans son
"Parsifal". Les figurations de Graal- sont fréquentes en pays de
langue d'Oc, régions où les doctrines cathares ont eu une grande audience. On
sait que ces doctrines ont survécu aux massacres de leurs fidèles. Pour les pèlerins
cathares Montségur avait reçu en dépôt le Saint-Graal. Nos étranges gravures
sont-elles, en un temps où la renaissance occitane est amorcée, une
manifestation de l’esprit cathare ?
LES
PROBLEMES DE DATATION ET DE DTATION ET DE SIGNIFICATION
Personne,
jusqu’à présent (1983), n’a pu répondre de façon certaine aux deux questions
souvent posées : à quelles époques peut-on attribuer ces gravures et quelle est
leur signification ?
Notre propos
n’est pas de résumer ici à nouveau les thèses, hypothèses et théories
développées depuis une centaine d'années par différents auteurs, mais de mettre
en évidence les difficultés rencontrées dans les domaines de la datation et de la
signification de cet art rupestre.
13
représentations entre Coquibus et les Trois Pignons ont été répertoriées par le
GERSAR . Je n’en connais une moitié. Je sais ce qu’il me reste à faire.
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