lundi 2 janvier 2017

Rando Insolite en foret de Fontainebleau N° 7 Coquibus

Des randos insolites pour ouvrir les yeux……… N°7


Je me posais la question suivante : Qu’elles points d’intérêts pourraient faire parcourir la foret à un randonneur peu motivé pour une promenade de la journée ? Personnellement je peux partir un matin sans but précis, faire et refaire les mêmes secteurs, avec la même joie, et découvrir ici un arbre avec une lucarne, là un rocher aux formes bizarres. Parfois de l’amertume lorsque les parcelles traversées ne sont pas dans l’état que l’on espérait les revoir. C’est en parcourant le Fort des Moulins qu’il m’est venu l’idée de réaliser des randos montrant les traces laissées par nos ancêtres. Ce secteur en est riches. Des traces du style inscriptions sur des rochers (sauf les rupestres), Monuments, ou fondations de bâtiments, plaques commémoratives. 
Il y a quelques temps sur un chemin de rando, j’ai croisé un groupe monstrueux. Il a fallut que je me pousse dans les ronces pour laisser passer ce troupeau. Qui m’a vu ? Qui m'a salué ? Peu de monde. La tête baissée, ils regardaient leurs pieds. Ils papotaient. Fallait voir leur têtes, lorsque je leurs disais bonjours…….. ! Peu la  lève.... la tête. Un peu lourde en ce dimanche matin. Peux ont entendu, ceux qui me découvre, on des yeux stupéfait, "c’est qui ce C.. "qui nous dérange !!!!  Il n’était que 10h00, ils n’étaient certainement pas exténués. Je me croyais dans le métro à une heure de pointe. A un moment je leur ai crié ne regardez pas vos pieds mais le paysage......
Cela ma donnée l’envie de rechercher dans mes souvenirs les points, ou Denecourt et d'autres Sylvains remerciaient ses donateurs par une inscription sur un rocher, une plaque de marbre, ou en fonte d'un jeune sculpteur. C’est un bon point de départ. Quelques recherches sur internet me font compléter ceux que je ne connaissais pas. J’en arrive à réaliser sept circuits de plus de 20 km regroupant un bon nombre de ses points. Bien sur, les circuits restes ouverts, n’ayant pas la prétention de tout connaître. On pourra me prévenir de modifier tel ou tel circuit pour se rendre sur un point inconnu de moi.
J’ai omis tous ce qui est gravures rupestres, d’une part parce que j’en connais fort peu. A
l’époque ou je fréquentais les promenades du GERSARD je ne marquais pas sur la carte les « trous » "appelés chambre ou grotte tout dépend de leur formations" ou l'on trouvaient ses marques. Je comptais sur ma mémoire, qui aujourd’hui est défaillante. Et, puis les gravures rupestres, elles datent des époques gauloise ou moyenâgeuse, il faut les respecter et éviter cela.
Un prénom gravés sur une triple enceintes, emprunte rupestre assez fréquente en foret, datant je crois du moyenne âge. Je ne souhaite pas être la cause de se ravage. Par contre des gravures modernes, visages, poissons, noms, phrases vous en aurez, elles me semblent moderne et plus curieuse qu’historique.
Il est vrai de demain..... elles seront historique.




  Carte IGN avec repères   Trace GPS & Topo sans Commentaires    Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b310064

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Attention les repères Longitude et latitude des gouttes d'eau ne sont pas exactes...
Hé oui ! je n’ai pas mis non plus les points GPS. On ne joue pas au géocache.... Avec les points GPS on ne regarde plus autour de soit, mais son écran. Le tracé passe à coté de ce que l’on doit voir, à vous d’ouvrir les yeux, d’être curieux, de regardez, autour de vous. Ne soyez pas comme les moutons d'écrits plus haut. Si vous ne trouvez pas ce que j’ai vu, ce n’ai pas grave, vous aurez peut être vu autre chose, la foret rengorge de très beaux chênes, hêtres, arbres reliés, arbres greffés, champignons aux couleurs diverses, végétaux plus ou moins rares dans nos contrées.  

Une chose encore. Le temps de parcours ne tient absolument pas compte du temps de recherche. Sur certain point inconnu de moi, je suis revenu trois, quatre, cinq fois. Parfois après avoir abandonné plusieurs semaines, je revenais les idées plus clair et trouvais en trois minutes ce que j’avais cherché des heures.
Bonne promenade.

 Circuit 7                 Coquibus


Janvier 2016

KM     Temps     Arret    V/d    V/g     Dénivelé
25        5h17       1h21     4,7    3,8        633+

Départ : Parking de la Boulignère sur la D 837 route de Fontainebleau à Milly. C’est le dernier parking sur la droite après l’hôtel ou l’auberge de Coquibus abandonnée proche de Milly

Prendre le chemin de la Boulignère au carrefour avec le banc à droite le chemin de Rumont. Nous débouchons sur le chemin de l’auberge que nous prenons à gauche.  Le chemin fait fourche et prenons la branche de droitepassons derrière l’ancienne auberge qui se dégrade de plus en plus. Je suis passé par ici il ya environ un an et rien n’avait changé depuis plus de 20ans. Aujourd’hui clôture et vitres cassées, locaux dévastés et répandu à l’extérieur. Passons. Nous débouchons sur un chemin formant Té et l’on prend la branche de Gauche nous grimpons légèrement. Nous coupons un chemin carrossable pavés menant aux dernières maisons encore habitées du secteur. Nous trouvons en face un sentier nous faisant traverser des fougères et rejoindre un chemin longeant l’aqueduc de la vanne en 
souterrain dans ce secteur. Proche de la route nous trouvons sur la gauche une piste cavalière avec de beaux rochers en équilibre, nous conduisant vers la butte du Chapeau de Napoléon. Nous serpentons dans les rochers et ensuite ce n’est pas simple à expliquer, nous grimpons un peu et dans un virage nous avons un sentier qui se voit a peine et qui grimpe au sommet de cette dune ou nous trouvons
                Station 1 : Le Chapeau de Napoléon.
    
Pourquoi ce nom certainement pour sa forme, que fait cette construction. Je n’en sais rien, et n’est rien trouvé sur internet.

De la haut il est plus simple de descendre par le sentier qui est mieux tracé. Nous aboutissons sur un chemin que nous prenons à gauche. Nous étions sur le ‘’chemin de la maison Montagne’’ parcelle 66. Laissons un chemin sur la droite nous changeons de nom et devenons chemin de Napoléon.  Prenons le second sur la gauche chemin de la Maison Montagne (pas simple par ici les pancartes et les noms.) puis sur la droite le chemin de la Découverte. Laissons un chemin sur la gauche menant à des ruches. On laisse sur la droite le chemin du chapeau de Napoléon. A la 
troisième pancarte du Chapeau de Napoléon je prends le chemin de gauche qui se trouve être le chemin du chapeau de Napoléon. A la patte d’oie prendre la branche de gauche, nous débouchons sur un chemin de la Vieille Grange formant Té et l’on prend la branche de gauche. Nous aboutissons sur un sentier formant Té prenons la branche de gauche qui l’été est un peu difficile par les ronces. Nous contournons un terrain de tennis, nous débouchons sur un beau chemin que nous prenons à droite et trouvons sur un rocher à gauche une Croix.
                Station 2 : Croix que j’ai appelée de Malte
Encore une fois je n’ai rien trouvé sur cette croix. Que des questions ; Y a-t-il une tombe au pied. Ou est placée à la limite des terres de Baudelut *


Poursuivons notre chemin et sortons de cette propriété privée. Passons la barrière et prenons à gauche le chemin de la Barrière Matéo, ne pas se laisser prendre par ce large chemin nous arrivons dans un virage comportant une patte d’oie. Nous trouvons sur la gauche des barrières et une interdiction aux VTT et Chevaux. Prenons à gauche le sentier derrière les barrières serpentant dans la bruyère. Nous arrivons au carrefour des quatre Héros poursuivons par le sentier de qui redescend. Nous changeons de nom nous sommes sur le chemin de Raboliot. Nous trouvons une pancarte au milieu de nulle part indiquant l’allée du garde forestier, puis le carrefour du garde……. Pour moi soit le garde est en retraite soit en RTT. Je ne vois pas l’ombre d’une allée. Notre allée à changé de nom et devient celle du garde forestier.  Nous débouchons sur le chemin des cent Marches que nous prenons à droite et encore une fois ce ne sera pas facile à trouver sans GPS. Sur la gauche un sentier dans les fougères, nous fait grimper dans les rochers, nous débouchons sur un chemin que nous prenons à droite Nous trouvons un escalier grimpons
                Station 3 ; Les 148 marches
 
Cela vaut le coup de grimper, au sommet un magnifique point de vue. Ensuite le sentier est un peu moins clair, Nous trouvons une borne et le sentier part un peu à droite. On traverse le plateau. Avec un GPS on colle au mieux au tracé. Sans GPS vous pendrez le chemin le plus marqué au sol du moment. Le sentier fait fourche prenons celle de droite nous descendons et arrivons dans une zone de fougères, le sentier fait une nouvelle fourche et nous remontons un peut sur la droite serpentons dans les rochers. 
Normalement vous devez vous retrouver sur un chemin formant Té, nous prenons la branche de gauche le chemin des cent marches. Je tenais absolument à vous faire grimper cet escalier mythique. Ils font parties des monuments mythiques de la foret au même titre que les abris de carrier ou les constructions de Denecourt.  Autant le précédent semble oublié, autant celui-ci est l’incontournable des randos à Coquibus, nous grimpons
Station 4 les 113 marches
 
De cet escalier longeant l’aqueduc du loing en souterrain. Poursuivons le chemin, nous longeons la route du Nid d’Aigle et la prenons, ou nous pouvons continuer notre chemin le long de l’aqueduc jusqu'au chemin de Coquibus que nous prenons à gauche passons devant
la ferme de Coquibus *

Nous rencontrons le GR 11 Passons devant le portail suivons le GR attention pas la branche de gauche s’en allant vers Milly mais celle continuant sur le chemin renforcé. Quittons le GR qui prend à droite et poursuivons cette large route de Coquibus sur environs 200 m juste avant la descente sur la droite nous avons la
Station 5 : la grotte des maréchaux
Grotte dont j'avais oublié l’existence. Lorsque j'ai parlé dans mon entourage que je faisais des topos sur les caractéristiques de la foret on ma décrit cette grotte, et je pensais trouver que des dessins de fer à cheval, j’en ai vu qu’un et quelques noms. En feuilletant les cahiers du GERSAR je me suis demandé s’il fallait que je la laisse….
Revenir sur nos pas et remontons jusqu’au GR que nous prenons à gauche. Descendons par le sentier de la Vallée des Crêtes le chemin forme un ‘’Y’’ nous prenons la branche de droite le chemin de la vallée des ancêtres.  Nous remontons le Coquibus, sur le plateau nous quittons le GR pour prendre sur la droite un sentier qui serpente dans la bruyère. La fin de cette partie est par temps de pluie un peu marécageux et nous débouchons sur le chemin de Courance à Coquibus que nous prenons à gauche qui est pavé, face à la mare de Coquibus. Dans un virage, nous trouvons face à nous une piste cavalière que nous prenons. En descendant nous trouvons un sentier nous emmenant dans une ancienne carrière ou nous trouvons la
 
station 6 ; Pyramide conique en écalles
Admirer l’ajustement des petits blocs de grès.

Revenons sur nos pas reprenons le sentier. Sur la droite des empilements en déchets de pavés forment de petites murs retenant le sable.  Attention tout de même en empruntant les petits sentier dans les rochers on peut déboucher sur des lieux habités. Un calendrier perpétuel à la date du 11, un sapin de Noel, et des couronnes de galettes des Rois. Dans le bas nous rencontrons le chemin de Courance puis le GR que nous prenons à gauche. Nous remontons le Coquibus, traversons le plateau on aperçoit la tour de guet,  lorsque le GR tourne sur la gauche, nous prenons le sentier de droite qui serpente dans la bruyère. Par le second chemin sur la gauche nous nous rapprochons du banc de coupe et de la
                Station 7 ; Coins de Carrier
Revenons sur le sentier que nous prenons à gauche et descendons au pied du banc de coupe pour prendre le chemin qui nous fait descendre la gorge à véron.  Attention, l’accès  au chemin sur la gauche ne ce voit pas bien. Nous débouchons sur le chemin du Guichet que nous prenons à gauche. Nous arrivons sur un chemin formant Té avec le notre, nous prenons la branche de droite du chemin de Milly à Coquibus. Traversons le Parking et prenons sur la gauche le chemin des grands Long Vaux doublé du GR. A environs 150m de la barrière nous trouvons un sentier de varappeur dans les fougères sur la droite. Pour se repérer c’est juste avant une petite marche constitué par une longue roche plate dépassant légèrement du sol. A l’angle du chemin et du sentier un pavé moussu.
  Grimpons à la roche feuilletée nous trouvons rapidement un sentier mieux marqué au sol. Après avoir serpenté dans les rochers, le chemin fait fourche, nous prenons la branche de gauche, nous passons dans un reste de carrière.  Admiré le paysage sur la plaine de Milly, Au sommet nous trouvons un sentier sur la droite redescendant au pied du banc de coupe et nous trouvons
             





   La station 8 : un bel abri

Nous trouvons un sentier bien marqué au sol au pied de la paroi. Laissons les chemins qui descendent. Nous passons devant un beau rocher plat et incliné, sur la droite un sentier descendant. A peine visible
La station 9 : sur la face du rocher au ras du sol un calice et un hostie.
Pas facile à voir ce calice, la gravure n'est pas profonde, il faut vraiment ouvrir les yeux
   Poursuivons le sentier qui se termine en cul de sac, sur la gauche au pied de la      
carrière un effondrement nous permet de franchir le banc de coupe et de rejoindre le sentier du haut que nous prenons à droite. Nous longeons une nouvelle carrière et découvrons dans le bas la






Station 10 : les murs d’une maison
Je ne sais pas si c’est une maison de carrier. Mais celle-ci me semble beaucoup plus vaste (même si ses dimensions ne sont pas énormes) par rapport aux restes de constructions que nous avons vues jusqu'à présent. Un petit sentier mène à la maison et au pied du banc de coupe avec un bel auvent

Poursuivons le sentier qui serpente dans la bruyère. Nous contournons une mare et trouvons un sentier sur la droite, nous arrivons en bordure du plateau descendons les trois marches. A notre gauche (face à une grotte) au ras du sol
 
Station 11 un calice avec un hostie
Passons devant la grotte et dirigeons nous vers ce magnifique auvent de roche feuilletée au sol sur une dalle rocheuse taillée comme une pierre tombale
               


 

Station 12 Une croix de 1,22 m (Dans les cahiers du GERSAR cette inscription est désignée comme étant une épée….)
Au pied du rocher quelques gravures...
           
   
         

Revenir sur nos pas et reprenons notre sentier de platière sur la gauche passons à nouveau la mare ou un trou boueux avec quelques broussailles à l’intérieur et nous trouvons sur la gauche un petit sentier nous menant au bord de la platière. admirons le paysage, et la belle ligne de barre à mine dans l'angle d'un rocher.



On découvre à nos pieds un escalier en colimaçon de quelques marches descendons,
 

Station 13 Abri de Carrier. Nous sommes certainement dans un ancien abri de carrier extension d’une roche formant dolmen.

Passons sous le dolmen. Nous sommes à quelques mètres de la roche feuilletée, mais si nous n’étions pas passés par le haut, nous
 n'aurions pas vu l’escalier en colimaçon. Ne pas prendre le sentier bien marqué au sol sur notre droite, il nous emmène trop en arrière. Nous trouvons une petite sente dans la bruyère descendant à flanc de colline. Nous arrivons sur un large chemin celui de Rumont  que nous prenons à gauche. Nous arrivons à une fourche poursuivons tout droit le chemin de Rumont. Nous arrivons au carrefour avec un banc sous les arbres à gauche et prenons à droite le chemin de la Boulignère, jusqu’au parking.

LEXIQUE
* ; Au XIIIe siècle, les Templiers fondent à Arbonne au lieu-dit Baudelut, une commanderie qui
devient par la suite le prieuré des hospitaliers de Saint-Louis. En 1385, suite à l’incendie qui détruisit la maison du commandeur pendant les guerres du XIVe siècle, le chapitre du grand prieuré de
France supprime la commanderie de Baudelut. La chapelle de Baudelut échoit aux Seigneurs de Fleury.

                Station 3 ; Les 148 marches ;
Encore une question sans réponses A quoi sert il ? Coquibus appartenait à plusieurs propriétaires était ce un escalier pour gravir plus facilement la dune !!! A-t-il servit lors de la construction de l’aqueduc ?
J’ai découvert cet escalier lors des repérages de mes petites promenades et je n’avais pas fait attention aux quatre noms et à la date sur le ciment du palier supérieure. En cherchant l’histoire de Coquibus, je trouve sur un site de promenades racontant la traversée de la roche aux voleurs et ses escaliers « En haut des escaliers la gravure de quatre noms .» Je suis donc retourné sur le terrain, pensant avoir loupé quelque chose d’important. J’espérais trouver des noms bien ciselées sur les rochers. Mais non ce ne sont que les quatre bénévoles qui ont du entretenir et consolidé le lieu.
En réalité ce n’est pas les noms le plus important mais le travail sur l’escalier……

* La Ferme du Coquibus Dans le massif de Coquibus, il y avait de grandes fermes, dont notamment la ferme de Coquibus, la ferme du Mont Rouget et celle des Grandes Vallées. Celles-ci vivaient de l’élevage d’ovins et de la culture dans la plaine.
j’ai trouvé non pas l’histoire de la ferme mais un peu de pub.
Le Gîte La Ferme du Coquibus vous accueille dans un cadre isolé en pleine forêt, au cœur du Massif des Trois Pignons dans une atmosphère conviviale. Il n’y a pas de restauration mais vous pouvez apporter vos provisions.
Je préfère cette simple information trouvé sur  http://www.millylaforet-tourisme.com/La-Ferme-du-Coquibus Il oublie simplement pour les marcheurs de préciser qu’il faut faire les courses avant de monter
J'ai également trouvé sur internet :  cette pub un peu plus complette.
Cette maison, située en forêt de Fontainebleau, à proximité des sites des Trois Pignons et de la Dame Joanne, est gérée par la section Horizons .
Les Amis de la Nature
L’association a pour vocation le développement du tourisme populaire et la sensibilisation à la 
protection de la nature. Elle est implantée à Milly-la-Forêt depuis 1968 et regroupe environ 80 membres. Outre l’organisation de randonnées pour les adhérents, elle organise l’accueil de randonneurs et gère le refuge de la Ferme du Coquibus.
 l’organisation de la maison :  Ouverture : toute l’année
Réservation obligatoire.
Accueil de groupe : 32 personnes
46 places :
  • 1 chambre de 2 lits  6 dortoirs de 6 lits  2 dortoirs de 4 lits
  • Sanitaires complets, douches chaudes payantes
  • Location de draps
2 salles de séjour : 32 places, cuisine équipée
Restauration à 3 km
Eclairage par groupe électrogène 220v
Parking 25 places voitures, 1 car
Animaux acceptés sauf dans les chambres et dortoirs.
Sur d’autres site ont trouve :
Ce gîte d'étape, une ancienne ferme située en forêt de Fontainebleau, à proximité des sites des Trois Pignons et de la Dame Joanne est un lieu idéal de départ de randonnées .
Facile d’accès à partir de la gare de Maisse en suivant le PR, La ferme de Coquibus est une étape agréable sur le GR11.
Ce gîte est géré par les bénévoles de l'association Les "amis de la nature" qui assurent l'accueil du public. Cette association œuvre, entre autre, pour la préservation de l'environnement, pour la paix et le rapprochement des peuples.
Il est recommandé par le Comité Régional de la Randonnée Pédestre Ile de France.
A proximité :
GR 11.
Réserve de la Plaine de Chanfroy - Massif des Trois-Pignons.
Accès : Gare de Maisse (10km).
Dans cette pub je voulais simplement préciser certain points aux futurs randonneurs « pédibus » 
A pied c’est un lieu idéale pour dormir si l’on fait le GR 11 ou si l’on à prévu des randos dans le Coquibus ou les Trois Pignons.
 (Pour la dame joanne ce n’est pas tout prêt. 15 km à vol d'oiseau aucun chemin direct, J'ai regardé l'itinéraire à pied, si les chemins dans les champs existent toujours il y a 21 km pour s'y rendre. Il y a tellement de promenades et lieux de varappe entre Coquibus, les Trois Pignons et le Sud de la foret que l'on peu laisser de coté le site de la Dame Jeanne)
 
 La gare étant à 10 bornes avec des trains toute les heures faut la journée. Pas facile en train si l’on ne vient pas directement de Paris. Fontainebleau-Maisse en train c'est 2 heures et deux changements (voir GR 32 etape1&2) Il semblerait que la ferme ne fasse pas repas ; Alors à pied penser à faire vos courses à Maisse (super marcher pas loin de la gare. En se dirigeant vert le centre ville) ou à Milly. Car après plus rien. A pied il me semble qu’il faut proscrire la Dame Joanne. Trop loin. Sauf si c’est une étape dans votre itinéraire. Avec une voiture pas de soucie on va, la ou la pub le dit. Oubliez également sans voiture les visites de Barbizon, Fontainebleau. Par contre Courances est faisable. Encore une fois je parle uniquement pour les chemineux. Je préfère chemineux à chemineau (déf du dictionnaire Larousse : le chemineau ; Vagabond, mendiant errant dans les campagnes.) Aujourd'hui, il n'y a que des originaux comme moi, considéré comme un "peu fou" pour ne pas prendre la voiture afin de réaliser les 500m qui me sépare de la foret.] En noir la pub d'internet sur la ferme de Coquibus. En bleu : mes commentaires. Les informations de ce bâtiment isolé, trouvé sur internet, ressemblant à une publicité, je ne souhaitais pas tromper les chemineux, et me retrouver avec des messages d'insultes.   
               
 Station 4 : la grotte des maréchaux
. LE COQUIBUS 1.
A la naissance de L'éperon rocheux cette cavité sous platière au sol sableux, mais d'un apport récent car certaines gravures n’y auraient pu être tracées dans les conditions actuelles, a reçu le nom de Grotte des Maréchaux en raison des quelques fers à cheval qui en ornent l'entrée et le plafond Ainsi qu'en témoignent les diverses gravures et  inscriptions, entre autres une gravure compagnonnique  ANTOINE FOURENELLE MARECHAlE 1790, qui est en rapport avec les fers à cheval, la majeure partie de la décoration du plafond est récente. En effet, parmi de nombreux graffiti et noms divers, nous retrouvons ici des patronymes des XVIIe et XVIIIe siècles bien connus à Milly, notamment celui de Jehan Darbonne daté de 1665. Si la gravure de "l'Homme à la Cotte de Mailles", décrite par J. Loiseau et reconnue depuis peu grâce à une couverture photographique comme étant celle d'un pendu. Il semble être de la même époque. Il faut cependant tenir compte, parmi une débauche de traits entremêlés, de la représentation beaucoup plus ancienne de deux anthropomorphes, aux bras étendus, qui se retrouvent dans de nombreux abris du Massif de Fontainebleau.
(GERSAR les abris ornés du massif des trois Pignons Cahier N°4.1983 P84)
Promis j’y retournerais pour chercher le pendu, mais cette fois ci je prendrais une lampe de poche.

Station 7 ; Coins de Carrier
Vu les coins laissés en place cela devait être l’une des dernières carrières ayant le droit d’exploité le grès. Les carriers ont du être présomptueux et on loupé leur coup. En foret domaniale nous avons de larges boîtes à coins. Ici des barres à mine : fichées le long de la coupe à réaliser.
Parmi les nombreux textes sur les carriers que l’on trouve sur la toile, j’ai choisi celui-ci décrivant une carrière moderne, par rapport aux carrières de la foret domaniale et de ses larges « boîte à coin »
Histoire
Promenez vous dans la forêt de Fontainebleau, vous trouverez des arbres et des grosses pierres.
Pendant des siècles, des bûcherons vivaient de l'exploitation des arbres et les tailleurs de pierre vivaient de l'exploitation des pierres.
Il y a des millions d'années le sable de la forêt s'est solidifié pour donner le grès. Les grosses pierres qui font la joie des escaladeurs sont des petites montagnes de grès. Le grès de Fontainebleau, exploité à partir de la moitié du XIVe siècle a été utilisé de par le monde pour construire des châteaux, des cathédrales, des routes des maisons particulières…
Il y avait 2000 carrières en exploitation jusqu'au début du XXe siècle. Le grès était embarqué au Pont de Valvin, direction le port de Paris pour être ensuite commercialisé dans toute l'Europe. On peut dire que le Grès de Fontainebleau était une appellation d'origine contrôlée. En 1907, l'exploitation du grès fut interdite sur toute la forêt domaniale de Fontainebleau. La dernière carrière, aux Trois Pignons, a été fermée en 1983.
Plus de Grès de Fontainebleau pour restaurer nos châteaux et nos cathédrales rongés par la pollution?
Plus de grès de Fontainebleau pour embellir nos maisons ?
C'etait sans compter sur la passion d'un tailleur de pierre venu d'au-delà des Pyrénées qui a décidé en 1986 d'ouvrir une carrière au bord de la forêt de Fontainebleau, sur la veine de grés qui court de Chateau Thierry à Saclay.
Située sur la magnifique commune de Moigny sur Ecole, au bord de la foret de fontainebleau en plein centre du parc du Gatinnais.
Le site couvre une superficie de 5000m2 dont 2000m2 exploitables.
Cette petite carrière a été ouverte en 1987 par Joao de Oliveira.
L'expoitation à été poursuivie en 1999 par son fils Francisco de Oliveira.

Le pic
La massette
Les broches
Les coins
La grosse masse
L'abattage consiste à décrocher un gros bloc de grès de la veine.C'est en fonction du produit à fabriquer que le tailleur choisira à quel endroit précis de la veine il extraira le bloc. Le grès n'est pas homogène. La qualité est variable.
Le grés "vif" ou "franc" servira pour fabriquer des pavés.
Le grès "gras" et "franc" servira à fabriquer des pièces sophistiquées (décors,ogives).
Le grès "maigre" servira à fabriquer des pierres à maçonner ou des bordures de trottoir.
Ici, il s'agit d'abattre un bloc d'une centaine de tonnes.
La fente à cœur consiste à débiter le gros bloc de grès produit par l'abattage. Ici le carrier utilise la grosse masse et les coins pour fendre le grès en respectant des multiples de la taille du produit final . Pour faire des pavés de 20 cm il fend à 80, puis à 40 et enfin à 20cm.
Pavé 15x15 - style Versailles
Boutisse 15x22,5 - Pavé et demi
Pavé 10x10 - pose queue de paon
En bas: de gauche à droite
Pavé 20x20 - style Napoléon
Boutisse 20x30 - Pavé et demi
Vous trouverez d’autre explication sur http://gresdefontainebleau.free.fr/

                La station 9 : sur la face du rocher un calice et une Ostie.
Pour ses dernières gravures je me suis penché sur ma documentation de 1983. Elle date un peu …. Mais voila ce que nous dit le GERSAR dans son cahier de 1983 :
Nous connaissons dans la Forêt des Trois Pignons une série... d'étranges gravures, totalement différentes de celles étudiées.
Ce sont des gravures de plein air exécutées sur des rochers extérieures aux cavités gréseuses. Elles sont obtenues par percussion, au marteau et au burin, sur des surfaces pratiquement planes. La plupart ont des dimensions considérables, la plus grande que nous connaissions mesurant 1,82 m. Les motifs gravés présentent une unité d'inspiration certaine : calices, hosties, croix ou épées.
Elles sont toutes d'exécution récente, postérieure à 1950, une vieille fréquentation des Trois Pignons nous permettant d'être aussi affirmatif. Les roches gravées classiques présentent des surfaces patinées, certaines étant même couvertes de fins lichens. Or les parties gravées sont exemptes de patine ou de lichen.
Pourquoi ces symboles chrétiens dans les sites sauvages et grandioses des Trois Pignons ? Il est difficile d’envisager un acte fortuit et gratuit, l’importance du travail de gravure exclut cette hypothèse. Dès 1960, on a pu lire dans la presse des échos sur la pratique de rites religieux dans le cadre des rochers de la Forêt de Fontainebleau.  La survivance des anciens cultes n'apparaît pas comme un phénomène fortuit...mais comme un fait profondément enraciné..". P. Doignon, en 1974, évoquait ces cérémonies rituelles .
Les : Calice, hostie, croix, clef, serpent sont des symboles chrétiens, de même que l'épée que les Croisés tenaient par la lame en la brandissant comme un crucifix.
Le calice symbolise le Saint-Graal. C'est Ie vase à boire qui aurait servi à Jésus-Christ lors de Ia Cène et dans lequel Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang du Christ coulant de son flanc percé par la lance du Centurion. Au Moyen Age, les romans de chevalerie ont évoqué "la Quète du Graal". Chrétien de Troyes composa vers 1182 les 9000 vers de son "Perceval". Cette œuvre a profondément contribué à inspirer Richard Wagner dans son "Parsifal". Les figurations de Graal- sont fréquentes en pays de langue d'Oc, régions où les doctrines cathares ont eu une grande audience. On sait que ces doctrines ont survécu aux massacres de leurs fidèles. Pour les pèlerins cathares Montségur avait reçu en dépôt le Saint-Graal. Nos étranges gravures sont-elles, en un temps où la renaissance occitane est amorcée, une manifestation de l’esprit cathare ?
LES PROBLEMES DE DATATION ET DE DTATION ET DE SIGNIFICATION
Personne, jusqu’à présent (1983), n’a pu répondre de façon certaine aux deux questions souvent posées : à quelles époques peut-on attribuer ces gravures et quelle est leur signification ?
Notre propos n’est pas de résumer ici à nouveau les thèses, hypothèses et théories développées depuis une centaine d'années par différents auteurs, mais de mettre en évidence les difficultés rencontrées dans les domaines de la datation et de la signification de cet art rupestre.
13 représentations entre Coquibus et les Trois Pignons ont été répertoriées par le GERSAR . Je n’en connais une moitié. Je sais ce qu’il me reste à faire.
 



Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html

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