Poursuivons le sentier bleu
et passons au milieu d’une ancienne carrière. Remarquable par son volume de
pavés non conforme.
Le sentier descend légèrement et sur l’un des rochers à
notre droite, juste avant la seconde carrière, nous essayons de trouver
La station 3 ; Sur la face opposé au sentier entre des rochers nous
trouvons sur une surface a peu prés plane un beau dessin de diablotin.
Revenons sur le sentier
arrivée à la seconde carrière nous trouvons dans le creux de la vallée un
sentier sur la droite descendant dans la bruyère pour rejoindre le chemin de la
Plaine du Pommier Sauvage que nous prenons à droite. (Si vous loupé ce chemin
ce n’est pas grave poursuivez le sentier bleu et à la rencontre du chemin le
prendre à droite.) Si vous avez loupé le diablotin vous pouvez le retrouver par
le chemin du bas sur la droite vous avez une petite vallée avec au départ un
sentier bien marqué au sol, il remonte vers les rochers puis disparaît.
Remonter sur la droite vers un rocher avec un trou et en cherchant bien vous
verrez la trace de peinture des cornes du diablotin derrière un rocher cachant
le corps de ce dernier. Revenons à notre pommier sauvage ce chemin grimpe un
peu, devient pavé puis descend et passe devant un beau rocher avec des chambres
(= trou borgne) et des avaloires, ( = trou traversant de part en part). Peu
après prenons sur la gauche un sentier dans la bruyère bien marqué au sol. Il
n’est pas facile de trouver le sentier menant à la
Station 4 : La
grotte Rochebelle. Site important durant la guerre. Autant la première fois je l’ai trouvé du premier
coup, mais lorsque je suis revenue pour synthétiser la rando, j’ai eu du mal à
retrouver l’endroit. On trouve comme repère un espèce de sentier grimpant sur
la gauche à la justice de Chambergeot. Il faut prendre sur la droite une trace
qui serpente dans la mousse et les rochers, devient un peu plus marqué une fois atteint les pins. Après une centaine de mètres, on devrait déboucher sur
une zone rocheuse un peu plus concentré dont l’un des rochers comporte une
plaque commémorative. Derrière se trouve la grotte
Rochebelle appelé depuis la guerre 39-45 la grotte des parachutistes.
Une fois retrouvé je me suis posé la
question ; Comment 10 caisses d’armes ont pu être cachées dans une grotte
aussi peu spacieuse ?
Revenons sur le chemin et
poursuivons le jusqu’aux premières maisons. Le sentier débouche sur le chemin
formant Té. Prenons la branche de gauche, longeons les clôtures. Après avoir
passé une barrière et traversé une ancienne esplanade servant de parking le
chemin des ‘’Patis Godeau’’ fait fourche prenons la branche de gauche. Nous
arrivons au chemin de la Charme que nous prenons à gauche. Nous rencontrons le sentier
rouge que nous prenons à droite nous le quittons à la rencontre du chemin que
nous prenons à gauche jusqu'à la rencontre du sentier rouge (l’autre branche)
que nous prenons à droite, nous grimpons au Pignon des Maquisards et arrivons à
La Station 5 : La
Croix de Lorraine
Nous quittons le sentier
rouge pour suivre dans un premier temps un balisage blanc (sentier Publican
permettant de monter à la croix par un sentier serpentant comme à la montagne.)
Abandonnons le balisage blanc lorsqu’il descend sur la gauche et poursuivons le
sentier de crête (sans balisage) jusqu’au sentier rouge que l’on prend à gauche
après avoir regardé le paysage. Poursuivons le sentier rouge qui redescend pour
franchir le chemin de la Plaine de Jean des vignes et nous remontons sur le
rocher de la Souris, pour redescendre tout de suite après et remonter on reste
un peu sur la crête passons devant
La station 6 : une borne en ciment de l’IGN (elle
n’a aucun intérêt mais c’est juste pour ouvrir les yeux.) après un parcours difficile
sur ce sentier rouge, nous descendons la bosse remontons sur l’autre pour
redescendre et couper un chemin remontons le Rocher du Guetteur et à son
extrémité juste avant de descendre nous trouvons
La Station 7 : Un calice et un Croix ou
une épée.
On redescend une dernière
fois et le sentier n’est pas facile il faut faire attention à ne pas chuter.
Dans le bas nous trouvons un chemin que nous prenons à gauche, nous débouchons
sur le chemin du Mont Pivot, formant Té que nous prenons à gauche débouchant
lui même sur un chemin formant Té nous prenons à droite. Cette route conserve
le même nom. Coupons une route au
carrefour des Guetteurs, parcelles ‘’135-134-129. Coupons la route en renforcé
calcaire de Jean des Vignes, nous prenons en face le chemin du Cul de Chien sur
une centaine de mètres et nous suivrons sur la droite un petit sentier dans la
bruyère. Nous sommes parallèle au Chemin de la Plaine de Jean des Vignes. Nous
nous approchons d’une zone rocheuse sur notre gauche, nous trouvons des petits
sentiers grimpant vers les rochers nous prenons le troisième et nous
nous
dirigeons vers le sommet. A partir d’ici il n’est pas simple d’expliquer ou se
trouve la gravure les chemins n’existe plus ou, il y en a trop. Nous sommes
dans une zone de ‘’grimpe le 91,1’’ le mieux est de suivre les numéros et les
couleurs des circuits d’escalade. Jaune ‘’ancien orange’’ N° 30 – jaune 31. La
gravure est en retrait entre deux rochers.
La Station 8 : Une
épée d’environ 80 cm, sur la surface plane d’un petit rocher
Toujours en suivant le
balisage des varappeurs on se dirige plutôt vers ‘’l’Est’’ passons une bosse et
nous arrivons dans un immense désert de sable et
la station 9 : Le Bilboquet qui ressemble également à une
tête de chien
Ensuite ce n’est pas facile,
pas de chemin dans cette immense plage Stampienne. On se dirige ‘’Nord-Nord
Est’’ vers les pins et plus l’on s’approche plus l’on devine un chemin entre
les arbres (un peu sur la gauche) prenons ce chemin qui se nomme Chemin des Sables
du Cul de Chien lorsque celui ci fait fourche prendre le sentier de droite qui
serpente dans les jeunes pins. Après avoir coupé un sentier il débouche sur le
chemin du rocher des Potets que l’on prend à droite. Ici aussi ce n’est pas
facile à expliquer, il faut prendre un sentier de varappeur noté 2 ADT balisage
orange sur la droite, on serpente entre les rochers, passons devant les N° 1suivre la trace au sol, passons entre le
9 et la voie B passons le 11-20-22 (sur la gauche) puis traversons la bruyère
ou le sentier deviens difficile à suivre pour déboucher sur une petite zone
sableuse entouré de rocher en son centre
La Station 10 : Que
j’ai appelé le cercueil.
La pierre
ressemble à un cercueil dessus une croix ou une épée suivi d’un calice et de
son hostie le tout mesurant 1,30 m. La première fois que je l’ai vu j’ai cru
qu’un chevalier en route pour Bodelut fatigué était tombé en ce lieu. Rêve,
rêve cela fait du bien.
Après avoir franchi un
petit rocher on trouve plutôt sur la gauche un sentier serpentant dans la
bruyère et quelques rochers. Nous apercevons sur notre gauche un chemin faisant
une grande boucle, nous nous dirigeons vers lui et le prenons sur la droite.
Nous débouchons sur l’ancien chemin de Melun que nous prenons à droite.
Laissons sur la droite le chemin de la Poulette ainsi que plusieurs chemins à
droite et à gauche. Poursuivons notre ancien chemin de Melun jusqu'à la
rencontre du sentier rouge que nous prenons à gauche. Il emprunte la route de
la plaine de la Mée puis à droite le chemin du Guichot. Lorsque le sentier
rouge tourne à droite pour se rendre au Guichot, nous poursuivons notre chemin
rencontrons à nouveau le rouge laissons les branches de droite et de gauche et
poursuivons par le balisage face à nous. Nous quittons le chemin du Guichot
lorsque le balisage rouge tourne à gauche, coupons le GR et un balisage jaune c’est
le Chemin de la Mée. Nous voilà partie pour
grimper dans le Rocher J.A. Martin
qui à brûlé il y a quelques années, ne pas prendre le raccourcie sur la gauche.
Nous arrivons avec bien des difficultés au rocher Cailleau ; à son bivouac
immense bivouac et
La Station
11 : Un calice et un Hostie 1,45m
Nous quittons le sentier
rouge passant derrière cet immense bivouac avec sa cheminée (cela évite un
passage difficile) pour prendre le sentier sur la droite. C’est un petit
sentier à flanc de colline, lorsqu’il fait fourche nous prenons la branche de
gauche on remonte sur le plateau qui a brûlé et l’on serpente dans la bruyère. Nous
retrouvons également la partie qui à brûlé. Nous débouchons sur le chemin des
Longuevaux, ou l’on rencontre un balisage jaune , nous le suivons sur la
gauche. Nous passons devant un panneau d’information. Le chemin fait fourche suivons le balisage sur
le chemin de gauche nous descendons. Nous débouchons sur le chemin de la
cathédrale parcelle 161, nous quittons le balisage jaune pour prendre le chemin
sur la droite. Nous rencontrons un chemin que nous prenons à gauche le chemin
de l’avenir du Vaudoué. Nous grimpons. Le chemin fait fourche, si l’on prend la
branche de droite grimpant plus raide au sommet nous avons
La station 12 : une grotte avec quelques gravures souvenir.
(Aucun intérêt particulier mais le lieu est bien choisi pour une pose, au soleil
de fin d’après midi on s’y sent bien. Ou se mettre à l’abri) Nous rencontrons
le balisage rouge que nous suivons tant qu’il est sur le chemin laissons un
chemin sur la gauche, lorsque le rouge tourne sur la droite et remonte dans les
rochers, nous l’abandonnons et poursuivons notre chemin qui est devenu sentier
serpentant dans la bruyère. Il débouche sur le beau chemin de la mée que nous
prenons à droite. Nous rencontrons également le GR .
Passons le carrefour de la
Potala, puis du diplodocus, (carrefour est parfois un bien grand mot, parfois
de simple fourche.) nous coupons une branche du sentier rouge, laissons sur la
droite le chemin de Melun au Vaudoué. A la fourche nous ne faisons pas le
détour du GR par la gauche, poursuivons notre chemin, laissons une route sans
nom sur la droite, puis la route du rocher fin sur la gauche (parcelle 121) et
l’on rencontrera de nouveau le GR un peu plus loin. Traversons le carrefour du
rocher fin, poursuivons le GR et le chemin de la Mée. Un peu plus loin le
chemin fait fourche nous prenons sur la gauche le chemin de la gorge aux
poivres (si vous avez loupé se passage ce n’est pas grave suivez le GR.) Nous
débouchons sur un chemin que nous prenons à droite. Nous arrivons dans une
clairière sableuse (carrefour mal défini) et nous apercevons le GR sur la
droite, coupons le chemin du Pied des Monts et nous prenons le GR face à nous, Nous
coupons le sentier rouge. Nous sommes sur le chemin des gros sablons, nous
arrivons au carrefour situé dans un virage laissons le chemin descendant sur la
gauche il fait un esse et prenons à droite débouchons sur un chemin formant Té
prenons la branche de droite. Nous aboutissons sur le chemin des cassis que
l’on prend à gauche, puis à droite, on descend, pour aboutir sur un nouveau
chemin formant Té c’est le chemin de la Maison Poteau que nous prenons à gauche
(on à une belle vue sur la croix de Lorraine. On trouve également du moins en
2016 un pin dont le tronc fait un cercle avant de repartir vers la lumière.)
Nous arrivons au carrefour de la Maison Poteau nous rencontrons le sentier bleu
et le balisage jaune. Nous laissons tout cela sur la droite et poursuivons face
à nous le chemin de la Maison Poteau coupons plusieurs routes et nous arrivons sur
le chemin de la Gorge aux Chats formant Té avec le notre nous prenons à droite.
Sur la gauche du carrefour nous trouvons la
La Station 13 : Une cave voûtée. Est-ce la cave de cette
maison poteau ?
Je n’ai rien
trouvé sur internet pour satisfaire ma curiosité.
Coupons le sentier bleu.
Nous arrivons à un carrefour avec une belle vue sur la plaine de la charme. Au
pied des rochers nous trouvons un sentier peut être la continuité du chemin du
Plateau qui descend dans la très belle gorge. Dans le bas nous retrouvons la
route de la gorge aux chats. Sur la gauche nous trouvons un sentier dans la
fougère qui grimpe à flanc
de colline. Vers le milieu de cette grimpette, il
faut bien faire attention ou l’on met le pied, nous marchons sur un chaos
rocheux recouvert plus ou moins de mousse et de sable, il subsiste entre les
rochers des espaces non rempli, il est possible que le pied se coince dans les
trous entre les rochers. Dans le haut le sentier est un peut moins marqué, à
moins que plus bas cherchant ou poser le pied en toute sécurité j’ai perdu la
trace. L’effort et le hasard (pas tout à fait ; la trace GPS y est pour
quelque chose.) est récompensé, j’arrive face au ruine de la
La Station 14 : Le Télégraphe de Noisy
Et à son pied le sentier
bleu, que nous prenons à gauche sur a peine cinquante mètre, nous trouvons un
sentier sur la droite descendant dans une faille entre le premier banc de
rocher et aboutissant sur un autre sentier que nous prenons à droite longeons le
pied du banc de grès sur une trentaine de mètres et nous trouvons
La Station 15 :
Gravure du Télégraphe
Revenons sur le sentier
bleu suivons le sur la droite jusqu'à la branche du sentier bleu descendant sur
la droite pour retrouver le parking de la Feullardière par le chemin de la
borne à l’enfant.
Cette rando
risque d’évoluer je vais essayer de retrouver les cinq ou six gravures moderne
que je ne connais pas.
Pour ma part
j’ai terminé mes sorties pour ‘’ouvrir les yeux’’ Vous me
direz il manque les bois
de la Commanderie et une partie de la foret de Fontainebleau…. Le coté Butte
Monceau et le bois Gauthier. Je n’ai pas trouvé nécessaire de réaliser un
parcours pour ne voir à ma connaissance que deux points : Dans le bois
Gauthier, la fontaine Saint Aubin, qui n’est pas la vrai. Puisque la vrai se
trouve dans le parc du château de la Rivière. Les bornes couronnées de la
fontaine aux biches. Je ne l’ai connaissaient pas, je les ai facilement trouvé.
j’ai modifié ma promenade 36 pour en voir qu’une celle situé au milieu de la
foret, les autres étant le bornage des jardins des pavillons je n’ai pas trouvé
nécessaire de faire vadrouiller des groupes en fond de jardins des
propriétaires. Le but étant de vous faire connaître l’existence des
particularités de cette magnifique foret. http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/01/36-petite-promenade-en-foret-de.html
En 2020 je remets mon blog à jour et malheureusement je n'ai pas trouvé le temps de chercher les gravures qui me manque...
LECXIQUE
La station 3 ;
’’Le diablotin’’ cela
fait environ une quarantaine d’année qu’un artiste inconnu à dessiné sur ce
rocher
La station 4 ; La
grotte Rochebelle ou du parachutiste.
La Grotte
du Parachutiste est aujourd'hui en Forêt domaniale des Trois Pignons. C'est
cette grotte que les allemands recherchaient en 44 lorsqu'ils incendièrent la
forêt. En effet, suite à la dénonciation du réseau Publican, et ne trouvant pas
la cache d'armes dans les environs de la Croix Saint Gérôme, ils larguèrent des
bombes incendiaires le 26 juillet qui brûleront plus de 1 100 ha (1/3 des Trois
Pignons). Protégée par des coupes feu, les armes furent disponibles pour les
FFI à la libération de Paris.
Le
parachutage de la Vallée Close dans la nuit du 21-22 juin 1943 :
C'est le message diffusé sur les ondes de Radio Londres : « C’est en
Touraine qu’on parle le meilleur français » qui annonce le parachutage, aux
résistants. . Dans la nuit de pleine lune du 21 au 22 juillet 1943, 10
containers sont parachutés au lieu dit « La Vallée close ». C'est Marcel Fox et
Maurice Braun qui assurent le guidage des avions en maniant des signaux
lumineux en haut du piton rocheux. Les containers largués contiennent des
mitraillettes Sten de 9mm, des pistolets, des grenades incendiaires, des mines
antichars, des provisions de chargeurs, des pains de plastic, des détonateurs,
des tubes et boîtes d’abrasif pour le sabotage des essieux et des wagons de
train. Parachutage et réception sont réussis. En deux voyages, le charretier
auguste Van Den Kinderen transporte toute la cargaison jusqu’à la grotte de
Rochebelle, devenue aujourd’hui la « grotte du parachutiste ».
Armes et munitions stockées dans la grotte sont ventilées vers
Arbonne-la-Forêt, Château-Landon, Brie-Comte-Robert et Paris.
Une seconde opération est prévue pour une prochaine lunaison, avec
pour message : « Paulette sois bien sage, ton papa pense bien à toi ».
Mais cette nuit-là, plusieurs faits empêchent le parachutage : un bombardement
allié dans la région de Melun, l’édification récente par les Allemands d’une
tour de guet non loin du site et un avion de chasse rodant dans la région. Par
prudence, l’équipe se sépare tout de même mais le parachutage avorte.
La plaque commémorative en bronze fut enlevée par la Mairie
de Noisy-sur-Ecole il y a quelques années et a été remplacée par une
réplique en résine, ceci pour la préserver d'un éventuel vol
Station 5 : La Croix
de Lorraine & le Réseau publican
Le maquis s’installe dans les Trois-Pignons où il
réceptionne armes et munitions parachutées par les avions anglais. Les
Allemands, pour les déloger, bombardent la forêt de projectiles incendiaires,
brûlant 1200 hectares entre le 26 juillet et le 6 août 1943. Mais le réseau du
Spécial Opérations Exécutive (SOE) de résistance « Ernest Publican »
réussit à poursuivre sa mission et les armes sont livrées et servent à la
libération de Paris.
Après guerre sera édifié un monument commémorant
l'action du « réseau Publican » sous la forme d'une croix de Lorraine
à La-Roche-au-Four dans le massif des Trois-Pignons sur le Circuit des 25
bosses.
Cette imposante croix qui se dresse sur l’étroite platière rocheuse
qui surplombe la Vallée Close est un monument érigé en hommage aux résistants
de la Seconde Guerre Mondiale qui opéraient dans le secteur.
Il se présente sous la forme d’une
pyramide tronquée en pavés de grès surmontée d’une Croix de Lorraine. Elle
sur-élève ce pignon de 10 m 30 dont 3,30 m pour la seule croix et
l'alourdi de 110 tonnes ! Contrairement à ce que l'on entend, ce pignon
s'appelle pignon de la "Roche au four". Ce lieu n'a pas
été choisi au hasard ! Il s'agit du site où a fonctionné, pendant
l’occupation allemande, un projecteur de liaison avec les avions venus
d’Outre-Manche, porteurs d’armes et de munitions largués par parachutes dans la
Vallée de la Mée. Il rappelle donc les sacrifices du réseau «
Publican » créé en 1942. En effet, une plaque posée à sa base
commémore les noms des 5 morts et des 18 déportés de cette organisation
clandestine. Son inauguration officielle eut lieu le 22 Juin 1946 en présence
du Général REVERS et du Maréchal SALISBURY.
Le réseau Ernest Publican fut crée à la fin 1942 par Maurice
Braun (alias Ernest, alias Marcel Barde ou encore Letellier), commandant de
réserve et chef de mission des FFC (forces Françaises Combattantes) et par le
capitaine Marcel Fox, ancien officier de l’armée britannique en 1939-1940 et
officier du SOE (Special Operations Executive).
Ce
réseau se rattache au vaste réseau de renseignements du colonel Buckmaster
(SOE). L’organisation clandestine, implantée en différents points de la région
parisienne (nord de la Seine-et-Marne – secteur de Meaux et dans l’Oise secteur
de Brégy et de Versigny) a pour mission le sabotage de lignes de chemin de fer,
de gares de triage, d’usines mécaniques et aéronautiques. Maurice Braun
et Marcel Fox ont préparé minutieusement un parachutage d’armes et de
munitions en forêt de
Fontainebleau. Pour ce faire, ils recrutent localement
une équipe de réception et de sécurité : Emile Bouchut, forestier
qui connaît donc bien le terrain et les sentiers de la forêt. Il sera
accompagné dans son travail par Benjamin Destré, garde-chasse du
Bois-Rond, également habitué de la forêt. Ces deux hommes aidés du jeune Lucien
Saroul (18 ans) et du maçon Raphaël Bourdin délimitent le secteur
géographique du parachutage : ce sera « la Vallée Close », clairière
sablonneuse du sud du « massif des Trois Pignons » entre Arbonne-la-Forêt et
Noisy-sur-Ecole. A ce noyau dur d’agents, vient s’en greffer d’autres :
ainsi, le capitaine Eugène Defontaine, industriel, qui propose
d’utiliser une grotte (« la grotte de Rochebelle ») située dans sa propriété
pour entreposer les armes parachutées. On compte aussi dans les rangs du groupe
Publican de Noisy, Charles Bourgelat, Eugène Thailler, ancien combattant de
14-18, Antoine et Lucie Stimac. Pour signaler la zone de largage, il faut un
balisage aérien. Parmi les divers escarpements rocheux qui entourent
la clairière, le pignon de la Roche au four est le plus escarpé, et
difficile d’accès, promesse que les Allemands ne parviendront pas à trouver le
site.
Un premier parachutage eu lieux dans
la Vallée Close dans la nuit du 21-22 juin 1943, fut réussi, le second avorta.
Maurice Braun et Marcel Fox, responsables d’Ernest
Publican, continueront leurs activités de parachutages dans l’Oise. Au cours de
l’été 1943, le réseau Publican est démantelé par la Gestapo. Maurice Braun est
arrêté à Paris et interné près de 12 mois à la prison de Fresnes. Le 15 août
1944, il fait partie du dernier convoi de déportés partant pour Buchenwald. Il
en revient miraculeusement en 1945. Marcel Fox, arrêté lui aussi, est déporté
au camp de Flossembourg, où il est pendu à la veille de la délivrance par les
troupes américaines. http://tl2bleau.blogspot.fr/2003/06/cest-quoi-cette-croix-de-lorraine-dans.html
La Station 7 : Un calice et un Croix ou une épée
Station 7 – 8 – 10 – 11 sont classées dans les gravures modernes. Le GERSAR
dans les années 1980 en dénombrait 13 en comptabilisant celles de Coquibus j’en
connais 7 il me reste les 6 autres à trouver.
Voilà ce que nous disait le cahier de 1983 sur ses gravures.
Ce sont des
gravures de plein air exécutées sur des rochers extérieures aux cavités
gréseuses. Elles sont obtenues par percussion, au marteau et au burin, sur des
surfaces pratiquement planes. La plupart ont des dimensions considérables, la
plus grande que nous connaissions mesurant 1,82 m. Les motifs gravés présentent
une unité d'inspiration certaine : calices, hosties, croix ou épées.
Elles sont
toutes d'exécution récente, postérieure à 1950, une vieille fréquentation des
Trois Pignons nous permettant d'être aussi affirmatif. Les roches gravées
classiques présentent des surfaces patinées, certaines étant même couvertes de
fins lichens. Or les parties gravées sont exemptes de patine ou de lichen.
Pourquoi ces
symboles chrétiens dans les sites sauvages et grandioses des Trois Pignons ? Il
est difficile d’envisager un acte fortuit et gratuit, l’importance du travail
de gravure exclut cette hypothèse. Dès 1960, on a pu lire dans la presse des
échos sur la pratique de rites religieux dans le cadre des rochers de la Forêt
de Fontainebleau. La survivance des
anciens cultes n'apparaît pas comme un phénomène fortuit...mais comme un fait
profondément enraciné..". P. Doignon, en 1974, évoquait ces cérémonies
rituelles .
Les :
Calice, hostie, croix, clef, serpent sont des symboles chrétiens, de même que
l'épée que les Croisés tenaient par la lame en la brandissant comme un
crucifix.
Le calice
symbolise le Saint-Graal. C'est Ie vase à boire qui aurait servi à Jésus-Christ
lors de Ia Cène et dans lequel Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang du
Christ coulant de son flanc percé par la lance du Centurion. Au Moyen Age, les
romans de chevalerie ont évoqué "la Quète du Graal". Chrétien de
Troyes composa vers 1182 les 9000 vers de son "Perceval". Cette œuvre
a profondément contribué à inspirer Richard Wagner dans son
"Parsifal". Les figurations de Graal- sont fréquentes en pays de
langue d'Oc, régions où les doctrines cathares ont eu une grande audience. On
sait que ces doctrines ont survécu aux massacres de leurs fidèles. Pour les
pèlerins cathares Montségur avait reçu en dépôt le Saint-Graal. Nos étranges
gravures sont-elles, en un temps où la renaissance occitane est amorcée, une manifestation
de l’esprit cathare ?
LES
PROBLEMES DE DATATION ET DE SIGNIFICATION
Personne,
jusqu’à présent (1983), n’a pu répondre de façon certaine aux deux questions
souvent posées : à quelles époques peut-on attribuer ces gravures et quelle est
leur signification ?
Notre propos n’est pas de résumer ici à nouveau les thèses, hypothèses et
théories développées depuis une centaine d'années par différents auteurs, mais
de mettre en évidence les difficultés rencontrées dans les domaines de la
datation et de la signification de cet art rupestre.
Station 14 : Le Télégraphe de Noisy
La télégraphie aérienne de « A à Z»
( Page 186 )
Noisy-sur-Ecole
Commune du
département de Seine-et-Marne, poste (10*) de la ligne Paris-Lyon. Cette
station intrigue les spécialistes de la télégraphie Chappe à un double titre.
D'une part, pourquoi, connue d'abord (cf. "Guide illustré des 40 postes
télégraphiques de Paris à Grange-du-Bois" de 1806 et liste des "Noms
des postes composant les diverses lignes télégraphiques" de 1807) sous
le nom d'Arbonne, est-elle ensuite mentionnée sous celui de Noisy-sur-Ecole ?
La raison
plausible en était que le poste était plus proche d'Arbonne (à 2 400 m au NE)
que de Noisy (à 4 000 m au SO). Comme il se trouve sur le territoire de Noisy,
il a dû changer de dénomination en 1808 quand l'Administration télégraphique a
décidé (1) de désigner les postes par le nom des communes sur lesquelles ils
étaient établis (AN F90/1431. 24 décembre 1807).
D'autre part, le "Guide
illustré (...)" indique, dans la légende du télégraphe d'Arbonne
"le poste est situé sur le sommet de rochers très élevés. Pour
construire ce poste, on a pratiqué dans les rochers de près de 115 marches pour
y monter". Or cet escalier ne se trouve pas à proximité des ruines
actuelles du télégraphe, mais à 3 500 m au NO, au lieu-dit "Le
Coquibus", endroit où on ne trouve aucun vestige de station. Par ailleurs,
la légende du "Guide (...)" précise que "le poste est
à une lieue et demie de Milly" ; or les ruines du télégraphe d'Arbonne
sont bien à 6 km de Milly-la-Forêt tandis que le Coquibus n'en est qu'à 3 km.
Au stade actuel des recherches, ces diverses données paraissent difficiles à
concilier.
La carte d'Etat-Major au 1/80 000ème
de 1839 et la carte IGN au 1/25 000ème 2417 ouest de 1998 portent le
"Télégraphe de Noisy" à la cote 123/122 m, à 1 000 m au SO du
carrefour que font aujourd'hui l'autoroute A6 et la D409 (ex. N387).
Là subsiste une construction qui,
sur un plan carré de 4x4 m, était bâtie en moellons et dont le mur méridional,
resté plus élevé, n'a plus qu'un mètre au maximum (en 1991) alors qu'à
l'origine, d'après l'Atlas Kermabon, la tour avait 9 m de hauteur. Près de
cette ruine, Madame Ludwig a relevé en 1989 des inscriptions gravées dans le
rocher : deux noms de stationnaires, un dessin de télégraphe et 9 signaux. Du
site, proche des Trois Pignons, la vue s'étend à la forêt de Fontainebleau et à
son pourtour occidental. Ses correspondants : Fleury-en-Bière et
Chapelle-la-Reine (La).
(1) NDLR :
Décision qui n'a pas été appliquée pour de nombreux postes. (Exemple :
Saint-Quentin, Delme, Château-Salins, etc.). Cependant la directive de
l'Administration télégraphique de 1807 a dû être appliquée dans plusieurs cas.
Etat des Postes
télégraphiques des lignes de Toulon et de Strasbourg dans le département de
Seine et Marne
(ADSM 6PP 80 )
Arrondissements
|
Cantons
|
Communes
|
Observations
|
Fontainebleau
|
La Chapelle la Reine
|
La Chapelle la Reine
Ligne de Toulon, brigade de la Chapelle la Reine
|
Isolé, d'un
abord facile, sur le bord du chemin de communication de Villiers sous Gretz
et de Recloses. Eloigné de 500 mètres des maisons les plus rapprochées de la
Chapelle la Reine; construction spéciale neuve; les préposés habitent au
centre de la commune.
|
La ligne achève la traversée du massif des Trois Pignons par un trajet parallèle à la coulée
séparant
les forêts des Trois Pignons et de Fontainebleau
|
http://arhfilariane.org.pagesperso-orange.fr/patrimoine/chappe/chapelle.htm
le télégraphe optique présenté par
Claude Chappe (1763-1805) à la tribune de l'Assemblée législative, le 22 mars
1792, fut favorablement accueilli. La ligne de télégraphie Chappe se compose de
deux stations terminales, entre lesquelles sont placées des stations
intermédiaires. A leur sommet est installé un mat sur lequel pivotent des bras
de bois qui peuvent prendre
différentes positions. Le système de
communication de Chappe réside dans un code préétabli de ces positions. Ce
premier réseau de télécommunications permet au gouvernement de transmettre des
ordres à distance dans le moins de temps possible. Il est adopté par la
Convention le
1er avril 1792, Chappe devenant
ainsi le premier ingénieur télégraphe.
Le système est rapide (pour
l’époque) : 2h00 pour acheminer un message entre Paris et Strasbourg (contre 4
jours en diligence) et sûr, car seuls celui qui compose le message et celui qui
le reçoit en bout de ligne connaissent le code. Mais il a des inconvénients :
il ne peut fonctionner que le jour et par beau temps. La nuit, le brouillard,
la pluie ou la brume de chaleur empêchent les transmissions. Il cessera ses
activités vers 1850, remplacé par le système du télégraphe électrique, plus
rapide et plus pratique. Le
poste d’Arbonne se situe entre celui
de Fleury (à 6,5 km) et celui de la Chapelle la Reine.
La base de la tour est encore
visible au lieu-dit le Télégraphe de Noisy, à l'extrémité de la platière dite
"Laris qui parle", barre rocheuse de 120 m d'altitude moyenne.
Le télégraphe Chappe (ou
télégraphe aérien) est un moyen de communication visuel par sémaphore, sur des
distances de plusieurs centaines de kilomètres, mis au point par Claude Chappe
en 1794. Les sémaphores sont en général placés sur des tours dites tours
Chappe. Une tour Chappe était constituée :
- du signal (mât muni d'un
régulateur pivotant et de deux indicateurs articulés)
- d'une salle de travail à
l'étage où le stationnaire observait les tours voisines et actionnait le
système de manœuvre du signal
- d'un local de repos en dessous,
où le stationnaire pouvait descendre se reposer un quart d'heure après le
coucher du soleil à un quart d'heure avant le lever du soleil.
Deux stationnaires étaient affectés
à une tour, et ils se relayaient chaque jour à midi. Au début, les mécanismes
sont construits par les ateliers de l'administration centrale dans les locaux
même de l'administration du télégraphe. En 1833, ils étaient construits dans
l'atelier Guillaume Jacquemart Atelier pour la confection des télégraphes et
autres machines, passage du Désir, faubourg Saint Denis, numéro 88.
Le mécanisme est constitué :
- d'un mât de 7 mètres de couleur
bleu ciel en partie extérieure intégrant une échelle pour permettre
d'accéder aux éléments mobiles et réaliser leur entretien ;
- d'un bras principal de couleur
noire nommé « régulateur », de 4,60 m de long sur
0,35 m de large ;
- de deux ailes noires nommées
« indicateurs », de 2 m sur 0,30 m ;
- de contrepoids gris pour chaque
indicateur, nommés « fourchettes » ;
- d'un système de manœuvre au
pied du mat en salle de travail, nommé « manipulateur »,
reproduisant à l'identique les positions du signal ;
- d'un système de transmission
par câbles et poulies de renvoi.
Les régulateurs et indicateurs sont
munis de persiennes fixes pour réduire la prise au vent.
Le mât et les structures du régulateur et des indicateurs sont en chêne, les
persiennes en bois de pin, les poulies en orme, les poignées en frêne, les
mécanismes sont en fer, bronze et laiton. (Wikipédia)
Station 15 les gravures
Image wikipédia
Le télégraphe Chappe, encore appelé télégraphe aérien, bien que réseau privé,
restera toujours sous le contrôle de l'Etat pour des besoins politiques ou
militaires, à l'exception d'une courte période où il transmit
les résultats de la Loterie Nationale !
Dans wikipédia on a une bonne explication du fonctionnement et l’on se end
compte que ce n’était pas aussi évident que cela
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