lundi 2 janvier 2017

Rando Insolite en foret de Fontainebleau N° 6 Mont Morillon, Rocher des Demoiselles, Grand Feuillard, Béorlots, Gorge aux Archers, Plaine de Chanfroy, Corne Biche, Rocher de la Combe

Des randos Insolites pour ouvrir les yeux……… N°6


Je me posais la question suivante : Qu’elles points d’intérêts pourraient faire parcourir la foret à un randonneur peu motivé pour une promenade de la journée ? Personnellement je peux partir un matin sans but précis, faire et refaire les mêmes secteurs, avec la même joie, et découvrir ici un arbre avec une lucarne, là un rocher aux formes bizarres. Parfois de l’amertume lorsque les parcelles traversées ne sont pas dans l’état que l’on espérait les revoir. C’est en parcourant le Fort des Moulins qu’il m’est venu l’idée de réaliser des randos montrant les traces laissées par nos ancêtres. Ce secteur en est riches. Des traces du style inscriptions sur des rochers (sauf les rupestres), Monuments, ou fondations de bâtiments, plaques commémoratives. 
Il y a quelques temps sur un chemin de rando, j’ai croisé un groupe monstrueux. Il a fallut que je me pousse dans les ronces pour laisser passer ce troupeau. Qui m’a vu ? Qui m'a salué ? Peu de monde. La tête baissée, ils regardaient leurs pieds. Ils papotaient. Fallait voir leur têtes, lorsque je leurs disais bonjours…….. ! Peu la  lève.... la tête. Un peu lourde en ce dimanche matin. Peux ont entendu, ceux qui me découvre, on des yeux stupéfait, "c’est qui ce C.. "qui nous dérange !!!!  Il n’était que 10h00, ils n’étaient certainement pas exténués. Je me croyais dans le métro à une heure de pointe. A un moment je leur ai crié ne regardez pas vos pieds mais le paysage......
Cela ma donnée l’envie de rechercher dans mes souvenirs les points, ou Denecourt et d'autres Sylvains remerciaient ses donateurs par une inscription sur un rocher, une plaque de marbre, ou en fonte d'un jeune sculpteur. C’est un bon point de départ. Quelques recherches sur internet me font compléter ceux que je ne connaissais pas. J’en arrive à réaliser sept circuits de plus de 20 km regroupant un bon nombre de ses points. Bien sur, les circuits restes ouverts, n’ayant pas la prétention de tout connaître. On pourra me prévenir de modifier tel ou tel circuit pour se rendre sur un point inconnu de moi.
J’ai omis tous ce qui est gravures rupestres, d’une part parce que j’en connais fort peu. A
l’époque ou je fréquentais les promenades du GERSARD je ne marquais pas sur la carte les « trous » "appelés chambre ou grotte tout dépend de leur formations" ou l'on trouvaient ses marques. Je comptais sur ma mémoire, qui aujourd’hui est défaillante. Et, puis les gravures rupestres, elles datent des époques gauloise ou moyenâgeuse, il faut les respecter et éviter cela.
Un prénom gravés sur une triple enceintes, emprunte rupestre assez fréquente en foret, datant je crois du moyenne âge. Je ne souhaite pas être la cause de se ravage. Par contre des gravures modernes, visages, poissons, noms, phrases vous en aurez, elles me semblent moderne et plus curieuse qu’historique.
Il est vrai de demain..... elles seront historiques.



  Carte de la trace IGN     Carte IGN avec points géographiques approximatifs

 Trace Randogps     Trace GPS & Topo sans commentaires  

Le code mobile de cette randonnée est b310077

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Hé oui ! je n’ai pas mis les points GPS. On ne joue pas au géocache.... Avec les points GPS on ne regarde plus autour de soit, mais son écran. Le tracé passe à coté de ce que l’on doit voir, à vous d’ouvrir les yeux, d’être curieux, de regardez, autour de vous. Ne soyez pas comme les moutons d'écrits plus haut. Si vous ne trouvez pas ce que j’ai vu, ce n’ai pas grave, vous aurez peut être vu autre chose, la foret rengorge de très beaux chênes, hêtres, arbres reliés, arbres greffés, champignons aux couleurs diverses, végétaux plus ou moins rares dans nos contrées.  

Une chose encore. Le temps de parcours ne tient absolument pas compte du temps de recherche. Sur certain point inconnu de moi, je suis revenu trois, quatre, cinq fois. Parfois après avoir abandonné plusieurs semaines, je revenais les idées plus clair et trouvais en trois minutes ce que j’avais cherché des heures.
Bonne promenade.

 Circuit 6
               
Mont Morillon, Rocher des Demoiselles, Grand Feuillard, Béorlots, Gorge aux Archers, Plaine de Chanfroy, Corne Biche, Rocher de la Combe

Décembre 2015

KM     Temps     Arret    V/d    V/g     Dénivelé

33       6h30        1h20      5,1      4.2         580 +

Parking : Sur le bord de la D 152 (route d’Orléans) Après le viaduc on trouve de la place à droite comme à gauche. Sauf les week-end de concours hippiques au grand Parquet. Ces jours là il y a interdiction de stationner en bordure de la Départementale. Il faudra aller jusqu’au pied de la cote, ou à la Croix de Souvray.
Nous prenons la route Médicis, après le carrefour avec la route de Vénus nous rencontrons le sentier bleu N° 9 Oest et le GR  nous le prenons sur la gauche. après avoir franchi l’aqueduc en souterrain nous grimpons dans les rochers du Mont Morillon proche du sommet nous trouvons un rocher marqué d’une étoile
Station 1. Rocher Fatal.

 Poursuivons le sentier bleu, juste avant la descente nous quittons le GR partant sur la gauche pour prendre sur la droite le sentier bleu qui descend et longe l’aqueduc
            Station 2 : Aqueduc de la Vanne

Poursuivons le sentier bleu attention, il fait un brusque virage à gauche, puis longe l’aqueduc. Passons sous la grande arche de celui-ci. Nous prenons sur la droite la route qui ne porte pas de nom (route de l’Espérance nous le sauront à la fin) coupons la route Médicis puis au carrefour en étoile nous quittons le sentier bleu partant sur la droite, poursuivons tout droit, coupons un chemin et peut de temps après nous trouvons sur la gauche un sentier dans le taillis nous menant à la (On aperçoit le monument du chemin)
Station 3 : Monument Gorge Mandel

Revenons sur notre chemin nous arrivons à l’intersection de la D607 et de la D63e2 remontons cette dernière et prenons le premier chemin sur la droite jusqu'à la rencontre du sentier bleu que nous prenons à gauche (route du Vert Galant) traversons le carrefour de la beauté poursuivons le sentier bleu qui grimpe dans le rocher des Demoiselles. Au sommet on tourne un peu en rond. Le sentier serpente entre de gros rochers et il a été crée un diverticule menant à un parking. Il faut prendre la direction de la boucle des demoiselles. Nous avons également un beau point de vue sur Fontainebleau. Si vous passez devant N vous êtes sur le bon chemin Nous empruntons la route de la séduction et la route de la séduction toujours le bleu. A la fourche continuer le bleu et passons devant une mare. Nous trouverons successivement.
            Station 4 : Temple de Cythère ; Curieuse roche avec quelques gravures


Après le temple poursuivre le bleu, nous serpentons dans les rochers. Nous passons devant R
           


  


                       Station 5 : Sous un rocher une niche de carrier, dont toute une partie est muré par des grès fort bien ajusté.

Poursuivons dans les rochers, le sentier débouche sur un chemin, puis tourne brusquement sur la droite et l’on aperçoit la lettre ‘’V’’ et nous arrivons à l’auvent Y
                       


             Station6 : Sur l’auvent Y nous trouvons une gravure de 1928 et des traces de peintures orange ou rouge, difficilement visible qui semblerait daté de 1904.
   
                           
Poursuivons le sentier 9 nous arrivons au nœud du sentier. La boucle ou tout le monde se perd et repart par le chemin qu’il vient de faire. Si, si je vous l’affirme j’en ai vu des groupes avec leurs cartes tournées dans tout les sens pour trouver le bon chemin. Je vous rassure, je ne suis pas plus malin. Donc je prends le sentier face à moi (celui qui est commun au GR) dans les rochers nous quittons le sentier bleu et poursuivons le GR  qui descend sur la droite, nous arrivons au carrefour du Bonheur et prenons la route du mystère qui grimpe nous apercevons quelques pins greffés
 (Station 6a)

 Passons le carrefour des Grands Genièvres et au carrefour suivant nous prenons à gauche le chemin du même nom. Ensuite à droite le chemin de Villiers. Nous arrivons au carrefour du Montoir, nous coupons la D63e2 et prenons la route des Ypréaux *
Nous passons une borne IGN au raz du sol à l’angle de la première route. Passons le carrefour des Grisards.  Au carrefour des Ypréaux nous prenons à droite la route des portées et au carrefour des Erables sur la droite la route du Revoir. Coupons la D 301 poursuivons la route du revoir et au carrefour avec la route de la reposé faire quelques mètres pour voir (Revoir et Reposé ainsi que d’autres sont des termes de vénnerie)

la station 7 : Monument aux aviateurs Américains 
Revenons sur nos pas et reprenons la route du Revoir, nous coupons plusieurs routes dont celle de Barnolets renforcé et en agrégats, à un carrefour mal fait nous passons sans nous en rendre compte de la route des revoirs à la route des Délinquants. Nous débouchons après avoir coupé plusieurs routes sur celle des Tapisseries que nous prenons à droite, on retrouve la route des Barnolets (Pourquoi ce détour ? Pour faire le nombre de kilomètres prévu pour une grande promenade…… Non, pas du tout ou presque. Je n’aime pas trop les longues routes en stabilisées et bitumées. Les Barnolets sont en stabilisé, la Génisse est en bitume) reprenons les Barnolets sur la gauche. Coupons la D63e2 Poursuivons en face. Nous coupons le GR et rencontrons le TMF qui va nous accompagner un petit bout de chemin. Lorsque ce dernier tourne sur la droite nous prenons quelques mètres plus loin à gauche la route du Clos du Héron. Nous arrivons sur la route bitumée (sans circulation) de la Génisse que nous prenons à droite. Nous arrivons au carrefour Poli coupons la D 152 en face nous avons la
            Station 8 : Monument Poli

Prenons sur la droite la route du Prince Royal coupons la route des Barnolet et nous arrivons à la route du Chêne aux Chapons que nous prenons à gauche au carrefour du même nom nous prenons à droite la route des Gorges aux Archers. Après la route du Gros Buissons la route des gorges aux archers de chemin nous passons à sentier et serpentons dans la bruyère, au carrefour du Déblai nous retrouvons une route digne de ce nom et nous coupons la route de la Haute Borne bitumée (sans circulation) poursuivons en face. Nous débouchons sur le carrefour du piège nous prenons sur notre gauche la route Descamps (je me suis toujours demandé la raison du nom de cette route à cet endroit, alors que le peintre est mort d’une chute de cheval pas très loin de Belle Croix dans les Monts Saint Père). Nous rencontrons le TMF et un balisage jaune. Dans un virage, nous quittons cette route pour prendre sur la droite la route du liteau ressemblant à une laie forestière entre la parcelle 88 et 619 également piste cavalière avec un balisage orangé à 2m de haut. Nous sommes à la limite de la foret domaniale de la foret des trois pignons. Prenons à droite un chemin de bornage. Nous débouchons sur le chemin
d’Arbonne à Achères Que nous prenons à gauche. Nous y rencontrons le GR1 et le TMFet balisage jaune. Nous arrivons à une patte d’oie inversé et nous prenons à droite (on a abandonné le GR et le TMF) c’est un carrefour avec un banc.  Ensuite ce n’est pas très simple nous trouvons sur la gauche un sentier que nous prenons. Nous laissons sur la droite la route du Bois Rond poursuivons un sentier qui nous fait traverser une carrière. Pas simple … si au départ c’est un sentier on grimpe comme à la montagne en serpentant. Cela se termine par une trace utilisé par les sangliers ou autres quadrupèdes, enfin on y découvre un beau front de taille. Il faut le suivre sur la gauche pour voir la

station 9 un beau Cairn en forme de tronc de cône en ‘’écaille’’
De l’autre coté nous descendons sur le Chemin du Bois rond que nous prenons à gauche. Nous arrivons à un carrefour avec le Chemin de l’Auberge sur la gauche. Nous trouvons sur la droite un sentier qui grimpe dans les rochers. Nous grimpons en serpentant le Rocher de la Reine, en son sommet nous poursuivons un sentier de crête nous permettant de traverser ce haut plateau. Sentier 
          La Plaine de Chanfroy*
beaucoup plus facile à suivre lorsqu’il était emprunté par le TMF, aujourd’hui difficile par toutes les fausses pistes. Nous descendons passons l’aqueduc de la vanne en souterrain. Dans le bas sur la gauche nous trouvons le chemin du rocher de la Reine, que nous prenons sur la gauche, puis le premier chemin sur la droite ; le chemin des Enclos. Nous entrons dans

Sur la gauche nous apercevons le premier monument. En son extrémité nous trouvons l’Allée des Fusillés que nous prenons à gauche nous arrivons
Aux Stations 10-11&12 Monuments des Fusillés

Reprenons l’allée des Fusillés et dirigeons nous vers le chemin de la plaine de Chanfroy au carrefour avec ce dernier nous trouvons la station 12a sur notre droite.

Prenons sur la droite le chemin de la plaine de Chanfroy, nous trouvons sur notre gauche une pancarte et un sentier, si vous lever la tête vous devez apercevoir la tour de la vierge. Au depart le sentier balisé en jaune ne se voit pas trop ensuite lorsque l’on grimpe le rocher de Corne Biche il est mieux marqué et au sommet nous trouvons un sentier de crête que nous prenons sur la gauche et arrivons à
la station 13 : Tour de la Vierge

On a une belle vue sur la foret. Revenons sur nos pas et suivons ce chemin de crête qui serpente entre les rochers, parfois pas facile à suivre. Nous arrivons à la ‘’canche’’ (petit affaissement entre les deux dunes à la montagne on appellerait cela un col) entre Corne Biche et le Rocher de Milly nous y trouvons un chemin que nous prenons à droite. Un peu plus bas, nous trouvons sur la gauche un petit sentier, une piste cavalière que nous pouvons prendre elle aboutie au même endroit et me semble plus agréable que le chemin. En bas nous trouvons la route de Milly à Fontainebleau, que nous prenons à gauche. Longue route sableuse, parfois un peu pénible, longeant l’aqueduc de la vanne en souterrain. Coupons le GR et le TMF au carrefour suivant nous prenons à droite la route de la Princesse Marie, coupons plusieurs routes, passons deux carrefours et prenons sur la gauche la route du décagone coupons le chemin d’Achère à Fontainebleau, puis quittons la route du décagone  pour prendre la route du rocher de la combe. Coupons la route ronde (D 301) Prenons en face la route du rocher de la Combe. (Nous entrons à nos risque et péril dans une réserve biologique intégrale.) Descendons en longeant la dune et vue les tas ‘’d’écalles’’ essayons d’imaginer ce que devait être le chaos rocheux. Dans le bas à un carrefour mal foutu, faisant fourche nous rencontrons la route Griffon que nous

prenons à gauche, elle ressemble à un sentier. Nous remontons. Il faut bien justifier les 500m de dénivelés. Au sommet nous débouchons sur un chemin formant Té prenons la branche de gauche. Nous trouvons un sentier que nous prenons à droite sur une vingtaine de mètres et l’on trouve dans la bruyère un sentier s’avançant vers un banc de coupe. Descendons dans le ‘’chantier’’ ou nous trouvons une petite grotte et
 la station 14 ; des gravures au rocher de la Combe.

Certainement d’anciens conscrits en poste dans ce lieu isolé pour empêcher à qui conte de pénétrer sur le terrain militaire du polygone, trompaient l’ennuie en gravant ; qui son nom, qui sa maison, certaine sont en reliefs.
            
et dans la petite grotte situer à coté ce n'est plus du tout la même facture.
  
Revenons sur notre route Griffon , poursuivons ce plateau traversons le carrefour Paulet, puis le carrefour du Mont Enflammé descendons le Mont Enflammé et dans le bas nous prenons sur la droite la route de d’Achère à Fontainebleau. Nous arrivons à notre parking si vous êtes garé proche de l’aqueduc.

LEXIQUE

            Station 1 Roche Fatale ; Lieu d’un duel entre Marie Joseph Patrice, vicomte de Wall né à Paris en 1764 qui était à vingt ans lieutenant d’infenterie au régiment du Roi. Marié à la nièce de la duchesse de Rohan fut certainement tué à cet endroit le 16 novembre 1787 par un inconnu. Il paru en 1788 un recueil intitulé Porte feuille d’un jeune homme de 23 ans.  Extraie ; Biographie universelle ou dictionnaire historique contenant la nécrologie ... https://books.google.fr/books?id=jbM_AAAAcAAJ&pg=PA3295&lpg=PA3295&dq=duel+wall+1787&source=bl&ots=IBXlMhyd5p&sig=fgFzLQZlf1yqOjeH4SLZG8MbjKw&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiLh6rE8tDKAhXJUBQKHRT5BAwQ6AEISTAH#v=onepage&q=duel%20wall%201787&f=false

                Station 2 : Aqueduc de la Vanne et du Loing ; Les aqueducs de la Vanne et du Loing, ainsi que les aqueducs secondaires, sont entièrement gérés par Eau de Paris, qui est la régie municipale chargée de la production et de la distribution de l’eau dans la capitale. Les aqueducs de la Vanne et du Loing font partie d'un projet d'aqueducs conçu en 1858 par l'ingénieur Eugène Belgrand à la demande du Baron Haussman pour approvisionner Paris en eau potable captée dans les sources de rivières situées en dehors de la capitale. Le projet de Belgrand prévoit la construction d'un réseau de quatre aqueducs acheminant les eaux des sources de l'Avre, en Normandie ; de la Dhuis, en Picardie ; du Loing et de la Vanne au sud de l'Île-de-France et en Bourgogne.
L’aqueduc de la vanne : Les aqueducs de la Vanne et du Loing sont deux aqueducs qui acheminent de l’eau potable vers Paris depuis des sources situées en Bourgogne et en Île-de-France jusqu’aux réservoirs de Paris. Ces aqueducs portent le nom des sources des rivières qui les alimentent : la Vanne, un affluent de l’Yonne, et le Loing, un affluent de la Seine.
D’une longueur de 156 km, l’aqueduc de la Vanne, dont la construction a commencé en 1866 et s’est achevée en 1874, est l’œuvre de l’ingénieur Eugène Belgrand qui l’a conçu à la demande du baron Haussmann qui souhaitait faire venir l’eau potable de sites éloignés de Paris afin de garantir une alimentation en eau de qualité avec un débit régulier. Construit entre 1897 et 1900 en complément de l’aqueduc de la Vanne, dont il suit le parcours depuis la Forêt de Fontainebleau jusqu’à paris, l'aqueduc du Loing a une longueur totale moindre : 95 km, mais son débit est plus puissant car son diamètre est plus large et, de plus, il reçoit les eaux de deux aqueducs secondaires : celui de la Voulzie et celui du Lunain.
C'est en 1925 que l'aqueduc de la Voulzie est mis en service comme aqueduc secondaire de l'aqueduc du Loing.
À leur mise en service, les deux aqueducs de la Vanne et du Loing ont directement alimenté le réservoir de Montsouris à Paris. Mais, depuis 1969, l'aqueduc de la Vanne est relié par une dérivation au réservoir de l'Haÿ-les-Roses qui est maintenant son réservoir terminal. Les sources qui alimentent l'aqueduc de la Vanne se situent dans le bassin de la Vanne : les sources hautes et les sources basses, à l'est de Sens ; et de l'Yonne : la source de Cochepies, au sud-est de Villeneuve-sur-Yonne. À ces sources, des eaux provenant de champs captants situés le le long de l'Yonne sont ajoutées à l'aqueduc : le champ captant des Vals d'Yonne, à Gisy-les-Nobles, et des vals de Seine sur le territoire de La Grande-Paroisse, qui ont été reliés à l'aqueduc en 1936 et 1955 respectivement.
L'aqueduc du Loing est lui alimenté par des sources situées dans le bassin du Loing : les sources de La Joie, de Chaintréauville et de Bourron, au nord de Nemours ; et dans la vallée du Lunain : la source de Villemer et le captage de Villeron. Quant à l'aqueduc secondaire de la Voulzie, il est alimenté par des eaux de sources de la vallée de la Voulzie : les sources de la Voulzie, du Durteint et du Dragon, dans les environs de Provins. Le parcours de l’aqueduc de la Vanne jusqu'à Paris s'effectue pour une grande partie dans des tranchées couvertes ou dans des conduites souterraines, mais aussi sur de nombreux ponts-siphons ou ponts-aqueducs.
L'aqueduc du Loing a un parcours principalement souterrain jusqu'à la station de relevage de Sorques qui permet de relever les eaux de l'aqueduc à la cote 92 m, au niveau de celles de l'aqueduc de la Vanne qu'il rejoint ensuite dans la forêt de Fontainebleau, dans le centre de traitement et de relance de Fontainebleau situé au niveau du quartier de la Croix-du-Grand-Maître, à l'ouest de Veneux-les-Sablons.
L'aqueduc de la Voulzie suit en partie le cours de la rivière. Ses eaux, provenant de différentes sources de la région de Provins, sont traitées dans l'usine de Longueville, puis, l'aqueduc se dirige vers Champagne-sur-Seine où il franchit la Seine pour atteindre l'usine de traitement de Fontainebleau.
L'usine de Fontainebleau est le lieu où se rejoignent les trois aqueducs. C'est à partir de cette usine que l'aqueduc du Loing, qui reçoit les eaux de l’aqueduc de la Voulzie en renfort, gagne Paris en suivant le parcours de celui de la Vanne dont il emprunte tous les ouvrages d'art.
Les deux aqueducs cheminent côté à côte de Fontainebleau à Paris, soit en souterrain soit sur des ponts-aqueducs ou siphons-aqueducs.
Peu avant Paris, une petite dérivation de l'aqueduc de la Vanne permet d'alimenter le réservoir de l'Haÿ-les-Roses. Puis les deux aqueducs se séparent pour franchir la vallée de la Bièvre. L'aqueduc franchit la vallée par le pont-aqueduc d'Arcueil, alors que l'aqueduc du Loing la franchit par un pont-siphon à Cachan. (Wikipédia)

D’autres site traitant de ce transport de l’eau ; http://randosacaudos.blogspot.fr/2014_02_01_archive.html
              
  station 3 : Monument Gorge Mandel
Georges Mandel, de son vrai nom Louis Georges Rothschild, né le 5 juin 1885 à Chatou et assassiné le 7 juillet 1944 en forêt de Fontainebleau par des miliciens, est un homme politique majeur de l’entre-deux-guerres et un résistant français.
S’il a été décrit comme le fils naturel d’une fille Rothschild, il est sans parenté avec la famille de banquiers du même nom.
Jeune journaliste collaborateur de Georges Clemenceau à L’Homme libre, il le suit sur les chemins de la politique en devenant un de ses attachés de Cabinet en 1908. Lorsque son vieux directeur accède à la présidence du conseil en novembre 1917, il devient son chef de cabinet.
Une longue carrière politique lui est ouverte dans le camp conservateur après la Grande Guerre.
Député et ministre (années 1920-1930)
Élu député modéré de Gironde durant la vague Bleu Horizon de la droite, ce proche de Clemenceau défend en 1920 le projet de rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le Vatican.
puis s’affirme comme ministre des Postes, Télégraphes et Téléphones entre 1934 et 1936. C’est sous son égide que la première émission officielle de télévision française est diffusée le 26 avril 1935.
Dans les années 1930, il élève la voix pour avertir des dangers de l’Allemagne nazie.
il est nommé ministre des Colonies d'avril 1938 à mai 1940, et s'emploie, tout en luttant contre les mouvements nationalistes au Maghreb. Mandel, véritable homme fort de la droite politique, est promu en urgence Ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Paul Reynaud formé le 18 mai 1940. Mandel a été en partie à l'origine de la détermination du général de Gaulle, le 14 juin 1940, d'aller à Londres représenter la France libre.
Opposé à l’Armistice et au pouvoir autoritaire en voie de constitution, il est arrêté le 17 juin 1940 sur l’ordre de Pétain, à peine promu président du Conseil, sur la base de fausses accusations. Le 8 août 1940, Georges Mandel est arrêté au Maroc, déféré à la cour de Riom et conduit au château de Chazeron dans le Puy-de-Dôme où se trouvent déjà Paul Reynaud, Édouard Daladier et le général Maurice Gamelin. Tous quatre transférés dans un hôtel de Vals-les-Bains et condamnés à la prison à vie par le tribunal d’exception voulu par le maréchal Pétain le 7 novembre 1941, puis sont emprisonnés au fort du Portalet, dans les Pyrénées, gardés par des gendarmes français. À la suite de l’invasion de la zone libre les Allemands organisent un coup de main sur le fort du Portalet. Les gendarmes leur ouvrent les portes et leurs remettent les prisonniers qui sont transférés dans un camp de la Gestapo à Oranienburg-Sachsenhausen, non loin de Berlin. Mandel est ensuite incarcéré près de Buchenwald, dans un camp spécial destiné aux hommes politiques des pays occupés Il est finalement rapatrié à la prison de la Santé à Paris où il est livré à la Milice le 4 juillet 1944.
Le 7 juillet en forêt de Fontainebleau, le milicien Mansuy l'abat de seize balles dans le dos, en représailles à l’exécution par la Résistance du ministre collaborationniste de la Propagande Philippe Henriot.
Selon l'historien François Delpla, l'explication selon laquelle Mandel aurait été tué par la Milice pour venger l'exécution de Philippe Henriot est peu plausible ; il privilégie un ordre direct des dirigeants allemands ; cette thèse est controversée.
Sa tombe au cimetière de Passy à Paris est ornée du même médaillon en bronze représentant son profil que celui du monument à sa mémoire réalisé par le sculpteur François Cogné – auteur de la célèbre statue de Clemenceau de l'avenue des Champs-Elysées à Paris – érigé à l’endroit où il fut assassiné, sur le bord de la route Fontainebleau-Nemours (D607 ex N7 à 1,9 km de l’obélisque). Extraie wikipédia.

 
Station 4 : Temple de Cythère ; Gravures Rupestres. Un bilan effectué en 1999 faisait état dans ce massif de 1120 cavités comportant des gravures, faisant de cet ensemble, en quantité de gravures, le deuxième de France après celui de la Vallée des Merveilles et du Mont Bégo.
Effectuées dans les zones tendres du grès à différentes époques par frottement ou abrasion à l'aide d'objets durs (silex, grès dur, métal), les gravures comprennent essentiellement des sillons rectilignes, isolés, diversement regroupés, souvent associés en faisceaux parallèles ou convergeants, pouvant se recouper perpendiculairement en grilles. D'autres figures, à caractère symbolique, apparaissent çà et là: cruciformes, étoiles, rouelles, carrés, arbalétiformes ou autres. Assez rares sont les figures végétales, animales ou anthropomorphiques.

Une pratique issue du Mésolithique. (Photos provenant de la grotte de Cornebiche)
Le terme d'abri orné s'entend au sens de "cavité abritant des gravures". Ces cavités, généralement exiguës, peuvent aller de la niche de quelques décimètres à la grotte de 15m de profondeur. Bien qu'offrant pour la plupart un abri sommaire, rares sont ceux, suffisamment vastes pour être habitables.
Les gravures sont exécutées sur les parois internes accessibles à la lumière du jour. Le matériel lithique recueilli sur place, notamment des gravoirs et des armatures de flèche en silex, permet d'attribuer cette pratique aux chasseurs-cueilleurs nomades du Mésolithique (-9000 à -5500 ans avant notre ère).
Les sillons rectilignes sont les plus abondants. Des simples traits alignés, on passe aux quadrillages, omniprésents, et aux motifs géométriques élaborés comme croix, chevrons, étoiles, représentatons circulaires et dérivés, puis à un répertoire semi-figuratif. Celui-ci comprend des représentations humaines et animalières (cervidés), d'armes ou d'outils, et d'autres gravures convenues plus énigmatiques. Parfois explicite (signe vulvaire, lancéolé), la désignation utilisée par les chercheurs reflète plus souvent leur perplexité (claviforme, arboriforme, scaliforme, tectiforme...). La comparaison avec l'art rupestre extra-régional met en évidence un symbolisme graphique largement répandu.
La référence à l'archéologie permet d'attribuer certaines gravures au Néolithique, à l'Âge du Bronze (boucliers, lances) ou au Moyen-Âge, comme la triple-enceinte. Quelques représentations comme le  symbole des neuf cupules échappent à toute analyse.
Enfin, la christianisation puis l'alphabétisation des populations ont été fidèlement mémorisées par les grès de Fontainebleau, jusqu'à nos graffiti modernes. http://perso.numericable.fr/gersar/l'art%20rupestre.htm
               
       Station 6a : Nous sommes de nouveau dans une ancienne carrière de grès qui fût exploitée en 1667. Dans le chantier devenu chemin piéton nous trouvons des pins comportant des boursouflures Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau
Dans le numéro de la Revue Forestière Française, il est fait mention du greffage des pins. Or, il y a plus de cent ans, la question avait déjà retenu l'attention des forestiers. Article paru dans les Annales Forestières en avril 1843 (p. 220-224) MARRIER DE BOISDHYVER ,a donné d'intéressantes précisions « Cette greffe ne peut s'effectuer qu'à l'époque de la végétation du printemps, au moment où la pousse terminale a acquis les deux tiers ou les trois quarts de son allongement. Elle se fait en fente sur des sujets de trois à six ou huit ans de semis. Le pin sylvestre paraît le plus propre de tous à recevoir la greffe. le greffage commence à Fontainebleau du 15 au 25 mai « La pratique a enseigné qu'il faut de préférence s'attacher aux sujets dont la pousse terminale est environ de la grosseur du petit doigts...
De nombreux conseils sont encore donnés : une planche montre en détail toutes les opérations.
L'auteur trouvait comme avantage de la greffe « la propagation prompte des pins les plus précieux, en créant des porte-grains au moyen desquels on obtient sur place des semences qu'il faudrait tirer à grands frais des lieux éloignés, d'où elles arrivent souvent avariées. C'est dans ce dessein que le greffage des pins en laricio a lieu annuellement à Fontainebleau, et avant un quart de siècle, cette forêt pourra rivaliser avec la Corse pour livrer des graines de laricio de bonne qualité et à bas prix ».
REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE
Cent quatre mille pins sylvestres dans la forêt de Fontainebleau ont été ainsi greffés en laricio et autres espèces, considérées à l'époque comme « encore rares ».

Le sort des pins laricio ainsi greffés, M. Γ Inspecteur principal -CLÉMENT JACQUIOT a bien voulu, par une lettre datée de juin 1949, donner les indications complémentaires suivantes:
« On trouve encore des pins laricio greffés dans beaucoup de parcelles résineuses de la forêt de Fontainebleau. Ces pins sont toujours vigoureux et d'une forme parfaite. Leur diamètre varie de 60 à 80 cm. Il est assez difficile d'évaluer leur nombre, car ils sont irrégulièrement dispersés dans des peuplements de pin sylvestre, notamment à la (Croix de Toulouse.
Plaine de Samois), (Barnolets), (Monts Girard), etc..
Le nombre ne doit plus dépasser 1.000 ou 1.500, par suite des réalisations progressives au cours des exploitations normales, mais surtout à la suite des incendies qui, au cours des cent dernières années, ont parcouru au moins une fois la presque totalité des parcelles résineuses de la forêt.

               * ; Ypréaux  (Le Littré fournit pour ce mot une triple explication
1° Espèce d'orme ;
2° nom vulgaire du saule marsault
3° un des noms donnés au peuplier blanc.
La première semble conforme à l'étymologie. Les arbres, communs à Ypres, en Flandre, sont des ormes d'une espèce particulière. Louis XIV en fit planter à Marly, et c'est peut-être à lui que la forêt de Fontainebleau est redevable de cette plantation, si elle n'est pas plus ancienne ; car déjà le P. Dan constatait que les arbres des allées du Parc, plantés sous Henri IV, étaient des ypréaux.( dictionnaire de la foret)

Station 7 : Monument aux aviateurs Américains ; J’ai trouvé sur le site ; http://www.aerosteles.net/stelefr-fontainebleau-us un lien permettant l’accès aux circonstances de l’accident.
Des témoins (du 115Th Field Artillery Battailon US) ont vu l'avion qui traversait le ciel couvert en vrille violente non conventionnelle (éventuellement inversée) - Peu après, l'avion a heurté le sol en inversé et a été démoli, tuant tout l'équipage. Décollage terrain Melun Villaroche (77) - Nuit du 10 au 11/11/1944 –
De ce dernier site nous trouvons le rapport complet en Anglais mais également quelques photos en noir et blanc des restes de l’avion.

Station 8 : Monument Poli ; Le 4 juillet 1944, les Allemands cassent dans l'œuf le maquis forestier d'Achères-la-Forêt, créé par André Prenant : cinq arrestations ont lieu dont celle du jeune garde forestier, Laurent Poli. Il est fusillé avec ses camarades le 21 juillet 1944 dans la plaine de Chanfroy à Arbonne. http://museedelaresistanceenligne.org/media5638-StA#fiche-tab
 




* ; Plaine de Chanfroy ; Un micro-climat règne d’ailleurs ici. L’hiver, la plaine est, comme son nom l’indique, un champ froid. A l’automne, la brume matinale est persistante et l’été, la réverbération des rayons du soleil sur le sol sablonneux fait croître la température du cirque. Cette plaine a des allures de steppe. Son sol est composé de sable et de petits cailloux. Jusqu’au début des années 80, une carrière de grès et de sable était exploitée.
La plaine de Chanfroy devient un site militaire sous Louis-Philippe Ier. En 1839, un camp de onze mille hommes manœuvre sous le commandement du duc d’Aumale, duc de Nemours.
La cour de Napoléon III séjourne tous les ans, entre mi-juin et mi-juillet, au château de Fontainebleau ; l’impératrice Eugénie découvre « Les Sables Blanc » d’Arbonne et n’hésite pas à dévaler la dune, obligeant toutes ses compagnes à la suivre. Elle les entraîne par la suite, pour d'autres excursions dans les rochers en des ascensions plus fatigantes que périlleuses.
En 1870, pendant l’occupation prussienne, comme en 1815, les Arbonnais, surtout les femmes, s’abritent dans les cavités rocheuses de la forêt si proche. Des bandes de francs-tireurs se constituent et, profitant des souterrains existants (notamment celui des eaux de la Vanne en construction) tendent des embuscades. La construction de l’aqueduc dure 7 ans de 1867 à 1874 et achemine les eaux de la vanne, du Loin, du Lunain  jusqu’au réservoir de Paris-Montsouris).
L’abbé Moreux, un éminent savant, travaille, en liaison avec l’école d’application d’artillerie de Fontainebleau, sur un système de repérage par le son des batteries ennemies pour que l’aviation puisse les localiser et les détruire en économisant les nombreux tirs des réglage imprécis. Après la guerre la maison qu’il occupait prend le nom de « Domaine de Corne-biche » et deviendra une hôtellerie, lieu de plaisir, rendez-vous de la jet-set des années folles.
André Citroën, construisant les premières voitures autochenilles en vue du grand départ pour la croisière noire en 1925 veut faire des essais dans plusieurs sites un peu lointains comme la dune du Pilat et le Sahara. Il choisit les Sables blanc d’Arbonne pour effectuer ses premiers tests. http://randosacaudos.blogspot.fr/2014/03/18-petite-promenade-en-foret-de.html

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands font de la belle plaine de Chanfroy un terrain d’exercice pour leurs apprentis aviateurs.

             stations 10-11&12 Monuments des Fusillés


Un lieu de mémoire pour les 36 victimes du 21 juillet 1944 (22 victimes) et du 17 août 1944 (14
victimes). Torturés, massacrés à la mitraillette par les Allemands. Ils furent enterrés sommairement dans deux fosses communes. 
Les deux fosses n'ont jamais été comblées pour garder à cet endroit la solennité du recueillement.
Avant 1970, le lieu s'appelait 'Charnier d'Arbonne'. [Texte extrait de : Wikipedia]
Au début de juillet 1944, alors que les combats font rage en Normandie où les alliés ont débarqué un mois auparavant, l’aviation alliée bombarde en masse les voies de communication de Seine-et-Marne. Les réseaux de résistance et les maquis sont passés à l’action, multipliant les sabotages et les attentats qui entretiennent un climat d’insécurité et de tension.

La Gestapo, les Feldgendarmes et la Milice répriment sévèrement ce qu’ils appellent les « actes terroristes ». Résistants et maquisards sont abattus sur le champ ou emprisonnés, pour être interrogés et torturés. En cela, Wilhelm Korf et son équipe, qui appartiennent à la Gestapo de Melun, se distinguent particulièrement dans la région. Des otages sont raflés en grand nombre. Otages, résistants et maquisards sont internés dans la prison de Fontainebleau, rue du sergent Perrier, et dans son annexe, la caserne Damesne.

 Le 21 juillet et le 17 août 1944, à six jours de la libération de Fontainebleau, trente-six civils et résistants sont sortis de la prison de Fontainebleau où ils ont été torturés. Amenés les mains liées dans le dos aux carrières de sable de la plaine de Chanfroy, ils sont exécutés par les Allemands et enterrés sommairement dans deux fosses communes. Le 7 décembre 1944, alors qu’ils viennent chercher du sable à Chanfroy les militaires américains découvrent le premier charnier.
Les 22 fusillés de la plaine de Chanfroy du 21 juillet 1944 :
Ceux du maquis « Bara » de Moisenay arrêtés sur dénonciation :
  1.     André léonard Perret (45 ans) artisan carrier, chef du groupe
  2.     Auguste Perret (23 ans) son fils
  3.     Eugène Bailay (38 ans) résistant cheminot
  4.     André David (25 ans)
  5.     Jean Méry (21 ans)
  6.     Victor Gervaise (19 ans)
  7.     Albert Guart (20 ans)
  8.     Bernard Ourteau (29 ans)
      Ceux de Villebéon :                                               Ceux d’Achères-la-Forêt 
1      Robert Canaux (23 ans)                Laurent Poli jeune garde forestier (20 ans)
2     Marcel Calmel (23 ans)               Germinal Matta (19 ans)
3     Raymond Golisset (24 ans)          Robert Rius (30 ans) poète du mouvement surréaliste
4     Léon Morel (48 ans)                    Jean Simonpoli (32 ans) directeur des cahiers de poésie
5     André Morel (20 ans) fils           Marco Ménégoz jeune poète normand (16 ans et demi)
6     Gilbert Ingrain (22 ans)              René Girard (24 ans)
                                               Edgar Ferrand (49 ans) agriculteur FN-Vengeance
                                               Maurice Daudet (34 ans) du MLN- FTP                    
Les 14 fusillés du 17 août 1944 :

  1.     Le colonel Yves Masiée (47 ans) chef régional de la Force française combattante pour la Seine-et-Marne
  2.     Le capitaine Jacques Desbois (44 ans) commandant FFI de Seine-et-Marne.
  3.     André Berge (39 ans) chef militaire FFI du secteur de Meaux.
  4.     Marius Billard (55 ans) réseau Guérin-Buckmaster
  5.     Jean Bolastre (35 ans) Résistance Nord
  6.     Jean Etienne (34 ans) Résistance Nord
  7.     Henri Rivoire (29 ans) Résistance Nord
  8.     Marc Chemin (20 ans) FTPF
  9.     Claude Chailleux de l’organisation ‘‘Vélite Thermopyle’’
  10.     Georges Papillon (33 ans) du mouvement ‘‘Ceux De La Résistance’’
  11.     Maurice Renoul (50 ans) sans doute en mission, de réseau inconnu.
  12.     Robert Fournier résistant de la commune de Mouroux
  13.     Roger Genty (22 ans)
Il y eut sept rescapés qui n’ont pu monter dans le camion faute de place. Le 36e fusillé n’a jamais pu être identifié. Des obsèques nationales ont lieu le 14 décembre à Fontainebleau où l’on aménage une chapelle mortuaire sous le marché couvert.
Les deux fosses n’ont jamais été comblées pour garder à cet endroit la solennité du recueillement. Une cérémonie leur rend hommage chaque troisième dimanche d'août.


            la station 13 : Tour de la Vierge ; Histoire de la Tour de la Vierge:
Cette petite tour maçonnée surmontée d'une vierge a été édifié en 1862 par la famille Poyez de Melun. L'oratoire de Notre-Dame-des-Champs. Maître Poyez avoué à Melun, à la suite d’un vœu pour la guérison de sa fille, fait édifier une tour chapelle ex-voto baptisée « Notre-Dame de Grâce » sur le rocher dominant la plaine de Chanfroy. Il avait obtenu de la commune d’Arbonne ce terrain à titre d’honoraire sur sa demande, pour l’avoir défendu dans un procès en cour de cassation, mettant ainsi fin aux contestations des propriétaires du château de Fleury sur les communaux.
A l'intérieur, aurait été le lieu de la conversion d'un poète forestier: Adolphe Retté.
En 1906 l’écrivain Adolphe Retté, poète forestier, auteur de La Forêt bruissante allant à Notre-Dame de Grâce y trouve le chemin de sa conversion. Il raconte cet événement dans un livre Du Diable à Dieu.
"Au cours d'une promenade dans la forêt de Fontainebleau, il aperçoit, au sommet du rocher de Corne biche, un petit oratoire surmonté d'une statue de Notre-Dame de Grâce. Il entreprend sans hésiter l'escalade du rocher et supplie Marie: «Ô vous, que je n'ai pas encore invoquée, priez votre divin Fils de m'inspirer ce que je dois faire». Une voix très douce lui répond au fond de son cœur: «Va trouver un prêtre. Confesse-toi, entre dans l'Église». À cette perspective, il se cabre: «Je ne puis pas, j'ai peur de me livrer de la sorte».] Pèlerinage le 15 aout et en octobre (pèlerinage des madones forestières. (J’ai oublié de noter le site ou j’ai copié ses commentaires.)

Les autres randos pour ouvrir les yeux 
 Pour ouvrir les yeux 1 ; Le Nord de la foret
 http://randosacaudos.blogspot.fr/2016/04/des-randos-pour-ouvrir-les-yeux-n1.html

Pour ouvrir les yeux 2 ; Le nord de la foret avec le Fort des Moulins, Le Mont Ussy, Le Cassepot, Samois
http://randosacaudos.blogspot.fr/2016/06/des-randos-pour-ouvrir-les-yeux-2.html 

Pour ouvrir les yeux 3 ; Hauteur de la solle-Long Boyau- Salamandre- Gorges aux Houx- Mont Aigu
http://randosacaudos.blogspot.fr/2016/06/des-randos-pour-ouvrir-les-yeux-3.html 

Pour ouvrir les yeux 4 ; Apremont – Gros Sablon- Haute plaine – Franchard
http://randosacaudos.blogspot.fr/2016/06/des-randos-pour-ouvrir-les-yeux-4.html 

Pour ouvrir les yeux 5 ; Petit Mont Chauvet- Bouligny-Rocher Fourceau-Gorges au Loup-Bois Ménites-Haut Mont-Malmontagne-Rocher Brulé-Rocher d’Avon
http://randosacaudos.blogspot.fr/2016/06/des-randos-pour-ouvrir-les-yeux-5.html







Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html

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