samedi 2 avril 2016

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 26 Bonnières sur Seine - Miserey Etape 2011



Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 26
   Bonnières sur Seine - Miserey Etape 2011



Liaison avec le début de ce troisième départ
Le 1 & 2 octobre 2015

 
Le code mobile de cette randonnée est b183879
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
 
C'est partie pour la Normandie.........
 
Etape 2011  Bonnières sur Seine – Miserey  36 km 
 
 jeudi 1er Octobre 2015

 km    Temps      arrêt         V/d       V/g     Dénivelé  
  35,8   6h43       0:57mn       5,3       4,6        577 +


 Le départ fut de bonne heure 4h30 pour prendre le train de 6:00. Pas de souci de transport… A la sortie de la gare de Bonnières j'ai bien retrouvé les balises rouge et blanche.
[Bonnières a connu un essor industriel au XIXe siècle, avec la raffinerie de pétrole de Jules Micheaux (dont Zola s'inspira dans son roman l'Œuvre) et l'usine métallurgique Saint-Éloi de l'industriel belge Louis Piret.
Inauguration de la gare en 1843 (ligne de Paris-Saint-Lazare à Rouen).
Dans sa revue satirique Les Guêpes' d'août 1845, Alphonse Karr indique concernant le tunnel de Rolleboise : « Le tunnel de Rolleboise, au moyen duquel on passe trois quart de lieue sous terre, a été mal construit dans l'origine et la voûte laisse échapper quelques pierres tombants d'une grande hauteur et pourrait manquer de tuer ceux qui ne voulant pas payer 16 francs ou au moins 13 francs, seraient dans les wagons découverts6... Lorsque le convoi arrive à Bonnières d'un côté ou à Rolleboise de l'autre, on arrête et 
on fait passer les voyageurs de 3e classe dans les wagons couverts...Ô humanité! Après quoi on les fait rentrer à leur places, ou il ne seront plus exposé qu'à la pluie, au vent, aux flammèches des locomotives et au pleurésies ». wikipédia]

  Après l'autoroute les travaux du parking ne sont pas terminées, mai l'on passe beaucoup mieux. Cela monte toujours autant, au haras au lieu de prendre le bitume sur notre gauche pour passer sous l'autoroute comme la dernière fois, [https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=3645118411897232550&pli=1#editor/target=post;postID=3343113337988740623;onPublishedMenu=posts;onClosedMenu=posts;postNum=6;src=postname

 nous continuons tout droit vers le bois. Ici le balisage est bien fait. Dommage pour le bois ; il pourrait être agréable, mais des riverains ou des entreprises indélicates, y laissent leur ordures. Ensuite le balisage est pratiquement obsolète. Du moins il n'est pas régulier, et certain changements de direction important ne sont pas indiqués. Tout change à partir de l'intersection ; Vernon - Pacy sur Eure nous y trouvons un fil d'Ariane bien mieux suivi. Pour l’instant nous n’y sommes pas et revenons à ce début 

de parcours. Très vallonné, presque 600 mètres de dénivelés positif, cela me change de mes deux semaines dans le nord de la France. Dans le bois, nous changeons brusquement de direction. Nous devons suivre la route goudronnée menant à Bonnières et à l'orée du bois brusque changement de direction, ce virage à quatre vingt dix degrés n'est pas indiqué. Nous retrouvons un champ et un peu plus bas nous apercevons un stade et un lycée ou collège. Nous descendons dans un vallon, entre champ et bois, nous trouvons une fourche, il faut 

prendre à gauche et, entrer de nouveau dans le bois. Je ne l'ai pas vue comme cela et j'ai longé le champ. Heureusement ce bois est très fréquenté et rempli de sentiers, ce qui ma permit de retrouver ma trace. Nous descendons dans un vallon encaissé qui pourrait être jolie, mais il est barré par une grosse usine gris marron, dont un énorme panache de fumée blanc sort de la cheminée. L’industrie à Bonnières

[Site Singer

Au XIXe siècle, Bonnières connue un essor industriel avec la raffinerie de pétrole de Jules Micheaux dont Zola s’inspira dans son roman « l’œuvre » et avec l’usine métallurgique Saint-Eloi de l’industriel belge Louis Piret.
Une grande partie du patrimoine industriel de Bonnières est représentée par l’usine Singer largement implantée sur la commune.
En octobre 1934, la compagnie du même nom rachète l’usine de la société Leroy. Après d’importantes transformations ce ne sont pas moins de 1600 personnes qui fabriqueront des machines à coudre ainsi que des moteurs jusqu’en 1986. Caractérisées par ses murs de briques rouges, les bâtiments Singer seront, longtemps 

durant, étroitement assimilés et associés à la ville de Bonnières. Dans un recoin de cette ancienne manufacture, se trouve une des rares machines à vapeur « Farcot », construite au début du siècle qui a produit l’électricité de tout le site Singer. Témoin aujourd’hui silencieux et invisible de la richesse du passé industriel de la ville, elle repose depuis 1968 sous un grand hall, et quelques bénévoles de l’association de Giverny « les vieux moteurs », attachés à son histoire la remettent en route à l’occasion des journées du patrimoine pour le plus grand plaisir de tous. (wikipédia)]
Malheureusement ce n’est pas notre usine, ce que nous avons face à nous c’est une unité de sidérurgie. Nous débouchons sur la départementale 113 ou ancienne N13, ensuite il faut faire attention, très attention. Nous
remontons cette nationale qui vient d’être refait et le bas coté qui n’est pas large n’étais pas encore encombré d’herbes, par contre, il ma semblé difficile de marcher derrière la barrière de sécurité. Nous ne trouvons aucun balisage. j’ai trouvé se passage dangereux. Les voitures et camions roulent vites et avec le virage nous ne sommes vu qu'au dernier moment. On découvre dans le bois sur la droite un sentier inhospitalier. On a l’impression d’une trouée réalisée par des animaux. Pour sortir de cette galère il faut traverser cette large route, dangereux, très dangereux. Parmi les taillis et les hautes herbes, pas de balisage. Sur le GPS je dois passer par la. Je me dis que si ce n’est pas mon chemin, j’aurais peu être la chance qu’il soit parallèle à cette route. Je prends le risque de traverser et, nous trouvons des panneaux "propriétés privés", des clôtures en barbelés et un tous petit balisage rassurant presque effacé. Nous sortons du bois arrivons à l’entrée de la Haie de Bernaville. Pas de balisage m’indiquant un changement de direction important, et ma trace GPS qui n’est plus en rapport avec le terrain, nous restons à la lisière de la foret, encore un virage à quatre vingt dix degrés et nous descendons dans un jolie vallons. Champs d’un coté avec quelques vaches, bois de l’autre. Nous apercevons la Seine et arrivons à Jeufosse logeons la D915 passons devant la petite église [Église Saint-Germain-de-Paris : ancienne 
église inscrite aux MH par arrêté du 19 juin 1926. Elle fut immortalisée en 1893 par Claude Monet dans son œuvre "L'Eglise de Jeufosse, temps de neige".(wikipédia)] Peut de temps après nous remontons la falaise, nous retrouvons un balisage correcte. Falaise de calcaire ou de craie comme on en trouve vers la Roche Guyon. Confirmation [Les coteaux de la Seine de Jeufosse à Port-Villez, représentant au total une centaine d'hectares, sont inclus dans le site Natura 2000 des « Coteaux et Boucles de la Seine ». Il s'agit de coteaux en pente raide sur substrat de craie blanche à silex et talus d'éboulis, excluant du fait de la pente pratiquement toute activité humaine, couverts d'une forêt de pente ou de ravin avec la présence d'espèces submontagnardes (wikipédia)] On a de belles échappées sur la Seine. Nous sortons du bois et arrivons à Notre Dame de la Mer. Je commence à m’inquiéter, mon GPS est encore perdu.
  Au lieu de suivre les rues, ma trace ce promène en plein champ et comme je n’ai pas de carte papier, je ne puis compter que sur un balisage … inexistant. Notre Dame de la Mer ; Me serais-je perdu ? Suis-je aussi prêt que cela de la côte…..[ En 861, Brinon et Sidroc, chefs des barbares s’y cantonnent et, pendant plus de six mois, harcelèrent l’armée de Charles Le Chauve, roi de France.
Le roi est obligé de disséminer ses forces pour couvrir sa capitale et défendre les bords de la Somme, de la Loire, de la Charente et de la Gironde. Il se voit sur le point d’être refoulé jusqu’au-delà de Meulan, quand le salut lui vient d’une manière imprévue.
Le suédois Wiesland avait traversé la mer avec ses mercenaires et s’avançait pour recueillir sa part des trésors de notre patrie.
3000 livres pesant d’argent lui sont offertes s’il veut secourir Charles Le Chauve contre Brinon.
Le barbare accepte l’offre, remonte la Seine jusqu’à l’embouchure de l’Epte et s’arrête au lieu dit désigné de son nom Port-Viez, devenu Port-Villez.
L’ennemi est reconnu , la bataille livrée ; Brinon cerné entre deux armées capitule et obtient de Wiesland le passage pour retourner à la mer moyennant 7000 livres d’argent.] (Extraie de la page http://www.mairie-jeufosse.fr/heading/heading567.html) Le royaume est sauvé par les 
hommes de la mer. Lisez toute l’histoire de ce petit bout de France. Si ces hommes n’avaient pas été âpre aux gains nous serions peut être Vikings……. Nous passons devant la rue menant à la chapelle, je fais le détour découvre celle ci, et un bel oratoire comportant un beau panorama sur la Seine et la campagne. [ Qui connait Notre Dame de la Mer à Jeufosse ? Cette petite chapelle du Xe siècle, reconstruite au XIXème (1855) abrite la statue du même nom au nord-ouest de notre département et doit son nom singulier non pas à la proximité de la mer - car nous sommes bien dans les Yvelines - mais  à sa situation géographique et à son histoire. Situé sur les hauteurs de la commune, l'humble oratoire consacré à Marie fut construit sur un promontoire qui domine toute la vallée de la Seine à
l'époque où les Vikings remontaient le fleuve pour aller piller Paris. Touchée par la prière des habitants, la vierge permit à deux reprises que les barbares soient stoppés à Jeufosse au IXe et au Xe siècle. Depuis lors, sans interruption, les pèlerins des contrées avoisinantes viennent nombreux la remercier. (http://www.catholique78.fr/pelerinage-du-15-aout-notre-dame-de-la-mer-009870)]
Je suis inquiet. Non seulement je n’ai plus ma trace sur le terrain, le balisage est parcimonieux, mais mon sens de l’orientation me dit que je me dirige vers Vernons. Alors que si je me souviens bien le
 GR 26 devais quitter les abords de la Seine pour entrée dans le département de l’Eure et me retrouver en pleine campagne. Je me dis : j’ai peut être loupé une bifurcation et j’ai pris la branche se dirigeant vers la gare de Vernons. Comme le disait notre "mentor" lors d’un voyage organisé ; Faite confiance à votre guide… Moi je dois faire confiance à mon GPS et surtout à la trace que j’ai créé. J’ai réduit la précision de ce dernier et le curseur se retrouve un peu plus en cohésion avec la trace et le terrain. Quelques routes bitumées plus loin nous arrivons au village du chêne Godon. Nous entrons dans une bande de bois pour en ressortir peut de temps après. Nous retrouvons une route, nous faisant arrivée à Blaru.
Dans une monté il faut prendre à droite un chemin intra-muros. Ici le balisage est bien fait. Et là haut derrière un pont, je trouve deux beaux panneaux d’informations : A droite le balisage menant à la gare de Vernon qui se trouve à 7 km et à gauche le GR 26 vers Passy sur Eure et Evreux. Ouf, je n’ai rien loupé, j’ai fait confiance au GPS. Le balisage se porte mieux, je me rends compte que je tourne le dos à la Seine. Nous passons l’autoroute et venons de faire 19 km, sur le pont nous apercevons un panneau d’information : Bonnières 5 km. De quoi vous démoraliser, ou enjamber le garde corps…… Nous traversons de nouveau un bois, je profite de ce coupe-vent naturel pour déjeuner et me reposer. Malgré le soleil, le vent n’est pas chaud ce matin, et dans cette pleine peut de chose l’arrête. Nous arrivons à Pacy sur Eure. Traversons cette Bourgade et grimpons à nouveau au Haut Croisy. Nous débouchons sur la route, quittons le GR 26 qui tourne à droite et entre en ville, nous prenons à gauche ne quitterons plus le bitume jusqu'à Misserey, Village inconnu sur les panneaux routier. Ma trace se promène encore dans les champs et malgré les nombreux changement de route j’arrive tranquillement à ma chambre d’hôte. Mon hôtesse est absente (je le savais) l’entrée avec la véranda est ouverte, mais il fait tellement beau que je m’installe dehors à l'abri du vent. Petit SMS pour dire que je suis arrivée et une fois sa réunion terminée, je serais installé dans une belle chambre. Le soir j’ai un repas froid, très bon, très copieux.

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