samedi 2 avril 2016

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 26 Miserey - Evreux Etape 2012



Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 26
   Miserey - Evreux Etape 2012
 
Liaison avec le début de ce troisième départ
Le 1 & 2 octobre 2015

Le code mobile de cette randonnée est b300789

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 Etape 2012  Misserey - Evreux  21 km 

 Vendredi 2 Octobre

 km    Temps      arrêt         V/d       V/g     Dénivelé  
 21     3h43       0:09mn       5,7       5,4        140 +

Une nuit parfaite, un petit déjeuner copieux avec d'excellentes confitures maison. Malgré ses occupations à la mairie l'hôtesse a tout de même trouvé le temps de réaliser un excellant gâteau aux pommes, pour mon dîner d’hier soir et j'en reprends ce matin. Étant agricultrice, je pose quelques questions sur son métier. Hier, nous n’avons pas beaucoup parlé, J’étais fatigué et je n’avais pas la tête à bavarder, quand à mon hôtesse pris par ses réunions à la mairie, elle n’a faisait que des apparitions pour voir si tout allait bien et si je ne manquais de rien. Elle ma expliquée que le jeudi c'était toujours 
compliqué, c'est réunion de travail avec le Maire. Voyant que je m'intéressais un peu à son travail et ne voulant pas que je perde de temps, elle a pris un café tout en me parlant, mais une fois qu'elle fut lancé sur les explications de son travail impossible de l'arrêter...... Et elle est bavarde.
 Je pensais partir à 8h00, je suis partie à 9h00. Un petit coup de ciseau fut donner au parcours, au lieu de revenir sur mes pas pour rejoindre à Boncourt le GR 26, je suis allé le chercher, pas tout à 

fait au plus prêt, mais j'ai tout de même raccourci d'une bonne dizaine de kilomètres.
Par la route nous sommes à environs 9 km d’Evreux. En allant rechercher le GR là ou je l’ai abandonnée hier cela me faisait 28 km. Je désirais visiter un peu Evreux et surtout ne pas louper mon train de 15h00.
Hier soir, j’avais comme toute mes soirées en rando regarder le parcours du lendemain, afin de me remettre en mémoire les
difficultés de ma futur journée. Cette fois ci pas de carte papier, que le GPS. Je me suis rendu compte que le balisage passait à 4 km de ma chambre d’hôte. (Du vélux je vois le panneau de direction.) Je tourne le dos à ma trace, et une fois à la patte d’oie, au lieu de prendre au plus court (la rue de gauche en direction de Gauciel, je prends la rue de droite en direction de Jouy sur Eure. Au départ je désirais rejoindre le GR dans ce village se trouvant à 4km de Misserey. Et puis je change

mes plans en cour de route, je trouve un chemin dans les champs menant à un bois, je me dis au lieu du bitume je vais prendre le chemin et dans le bois je trouverais bien un autre chemin. J’arrive sur la D57 et j’avise un chemin dans le bois d’Othon, mais il ne conduit nulle part. A l’orée de celui-ci longeant un verger je prends un chemin me conduisant à la Cornouilleraie [Je suppose que le nom vient de l’arbre. Il devait y 
avoir une plantation ; Le cornouiller mâle ou cornouiller sauvage (Cornus mas) est une espèce de cornouiller originaire du sud de l'Europe et de l'Asie.
L'espèce doit son nom latin (cornu = corne) au fait que son bois est dur comme la corne. On rencontre le cornouiller mâle plutôt dans l'est de l'Europe et au Proche-Orient. Il est relativement peu répandu en France. Il est parfois appelé cornier ou fuselier

Evreux
Arbuste très souvent planté dans les jardins (ainsi que ses cultivars). Les fruits son riches en vitamine C. Ils peuvent être consommés crus à condition d’être bien mûrs (sinon ils sont laxatifs). Ils sont surtout consommés cuits, en gelée et marmelade. Autrefois, cet arbre était très cultivé car ses fruits étaient très appréciés]
Par la rue à gauche je rejoints un chemin dans un charmant vallon. Par ici la terre ondule, ce qui casse un horizon qui pourrais comme dans certain coin  de Beauce ou du Berry devenir monotone par la rectitude du terrain. Je retrouve le GR 26 que je prends à gauche. Nous sommes sur un large chemin et nous nous dirigeons vers Gaucel. Nous approchons d’un groupe de bâtiment "la Grange du Manoir", qui me semble être abandonnée. Pas de balisage m’indiquant que je dois tourner à droite, je continue donc tout droit et me plante, faut dire que j’étais attiré par ce bâtiment carré ressemblant à un ancien moulin et qui n’est qu’un transformateur. Je regarde le GPS et constate que j’ai perdu la trace. Demi-tour jusqu'au bâtiment et trouve un chemin face à celui-ci. Je retrouve des marques rouge et blanche, nous avons une succession de champs, de bois et de bitume. Heureusement que dans cette partie, le balisage est bien fait, mon ‘’instinct’’ me dit qu’Evreux n’est plus loin et face de moi. Disons que le temps de marche me dit que la fin de ma rando est proche. Donc si le balisage était mal fait je n’aurai pas vu que mon chemin quittait la route devant un bâtiment qui semble être un gymnase, je n’ai pas l’œil tout le temps rivé sur le GPS mais c'est bien tombé je le regardais. Cette intersection est importante un angle
aigu sur la droite. On suit le grillage quelques mètres pour traverser le bois sur notre gauche. Nous débouchons dans les champs face à la N 154. Cela commence à tirer dans les cuisses et puis le sentier ne prend pas la bonne direction, on reviens sur nos pas. Je vérifie sur le GPS, en effet Evreux n’est plus loin, mais ma trace ce promène en plein champ ou sur la nationale, la carte n’est plus en rapport avec le terrain. Nous allons chercher un pont pour franchir cette large route. Le balisage disparaît sous les graffiti des culées du pont et, derrière plus rien. Je suis prêt à abandonné et à me diriger au jugé. J’aperçois une ville au bout du chemin, je trouverais bien un panneau Evreux. Je me ravise, regarde le GPS, ma trace est n’importe où, elle zigzag dans le bois et les champs, mais il n’y a pas autant de chemins que cela. Il me semble simplement que le chemin dans le champ à été déplacé. Je tente ma chance en prenant celui qui monte en se rapprochant de la nationale, et « bingo » arrivée dans le bois une trace rouge et blanche. Nous débouchons sur une cuvette et face à moi, vu de haut, EVREUX. La descente n’est pas facile. Le chemin débouche sur une route pas facile n’ont plus pour le randonneur. Elle est peu large et comporte de nombreux virages sans visibilité. Après une zone industrielle nous entrons en ville traversé par l’Iton
     
[Dernier affluent de la rive gauche de l'Eure, et donc un sous-affluent de la Seine. Elle arrose notamment la ville d'Évreux. D'une longueur de 131,8 kilomètres, l'Iton naît dans le Perche aux environs de Moulins-la-Marche (département de l'Orne), sur la commune de Mahéru, au lieu-dit la Cherougerie, à 294 m d'altitude.
Dans son cours supérieur, il présente la particularité d'être un cours d'eau à éclipses : il a d'abord été écartelé, par décision royale, en  bras forcés (bras de Verneuil détourné vers l'Avre en 1132), avant de disparaître de la surface - absorbé par des gouffres de craie pendant une dizaine de kilomètres (cette partie est appelée le Sec-Iton). Après ces épisodes, la rivière traverse les plateaux crétacés séparant la campagne de Saint-André du pays d'Ouche et de la campagne du Neubourg, sans recevoir de tributaire, ce qui explique son faible débit (3,8 m3/s à Évreux). Il dessine quelques vastes courbes aux environs de Damville et Évreux avant de confluer avec l'Eure à Acquigny, au sud de Louviers. (Wikipédia)]

Petit tour en ville. Le beffroi, la cathédrale, les petite rues. Il fait beau, il est treize heures. Un monde fou  mange dehors, soit aux terrasses des cafés, ou assis sur les bords de l’Iton. Après ma visite je ferais comme eux. Puis je me dirigerais tranquillement vers la gare qui ne se trouve pas dans le centre historique de la ville, j’attendrais tranquillement l’heure de mon train dans un parc face à à cette dernière.
[Troisième ville de la région Haute-Normandie par son nombre d'habitants, après Rouen et Le Havre, elle est le siège d’un évêché. Le nom de la localité est attesté sous la forme Médiolanion. L'attestation Mediolanum 
renvoient au nom primitif de l'établissement gaulois : Mediolanon, qui est un des toponymes les plus fréquents en zone celtique et mentionné généralement sous sa graphie latine Mediolanum. Ce nom de lieu a été interprété comme un « au milieu de la plaine » par la plupart des linguistes et des toponymistes. Ils y voient un composé gaulois des termes medio- « milieu » (semblable au latin medium et au vieil irlandais mide « centre, milieu ») et lanon « plaine », semblable au latin planum (cf. chute du [p] initial indo-européen en langue celtique). La situation d'Évreux au débouché de la forêt pourrait justifier une acception 

particulière du mot lanum comme étant plus précisément un « défrichement ». Pourtant d'autres recherches, souvent plus contemporaines, proposent une hypothèse alternative « plein-centre », c'est-à-dire « centre sacré », idée reposant sur une analogie avec Medionemeton (composé sur nemeton « temple ») et le germanique media-gardaz « enclos du milieu » (cf. vieux norrois miðgarð
  gotique midjun-gards « monde »)1. De plus, les Mediolanum se trouv(ai)ent parfois excentrés, retirés et parfois même sur des hauteurs. Évreux est le siège d'un évêché depuis le milieu du IVe siècle, fondé par saint Taurin, premier évêque d'Évreux. Le diocèse d'Évreux fut remodelé suite au Concordat de 1801, correspondant désormais au département de l'Eure. La cathédrale Notre-Dame, où se trouve la cathèdre, siège de l'évêque, est la marque visible de la capitale du diocèse. Le palais épiscopal, ancien évêché, est aujourd'hui désaffecté, reconverti en musée.
L’évêché, qui abrite aujourd’hui les collections du musée d'Évreux. La salle archéologique présente les découvertes de la région, de la préhistoire à la période gallo-romaine. La statue en bronze de Jupiter Stator, provenant du  

site de Gisacum, constitue l’une des plus belles pièces de la collection. Plusieurs salles sont consacrées au Moyen Âge (mitre de Jean de Marigny, anneau épiscopal de Jean de La Cour d’Aubergenville, statues). On peut voir également plusieurs tapisseries d’Aubusson (XIVe siècle). Le premier étage rassemble des œuvres des XVIIe siècle et XVIIIe siècle ainsi qu’une 
belle série de montres anciennes. Le deuxième étage est consacré à la peinture et à la sculpture du XIXe siècle (Flandrin, Boudin, Rodin, Gérôme). Le bâtiment et ses dépendances sont classés depuis 1907. Le jardin est un site classé depuis 1933.

La cathédrale Notre-Dame d'Évreux est l'un des bâtiments les plus remarquables de la ville d'Évreux, dans le département de l'Eure. L'édifice actuel présente des styles architecturaux divers : gothique rayonnant, gothique flamboyant et style Henri II. En 1119, la cathédrale est incendiée. 

Cette décision est prise, au cours du siège de la ville, par Audin, évêque d'Évreux, chapelain et conseiller du roi [[Henri Ier d'Angleterre]], à la suite de l'attribution du comté d'Évreux à Amaury de Montfort, vassal du roi de France. Évreux redevient normand et le pape Calixte II, au concile de Reims, oblige le roi d'Angleterre à reconstruire la cathédrale.
La reconstruction commence en 1126, pour se terminer vers 1140. 
Toutefois la reprise du conflit entre Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste entraîne un nouvel incendie de la cathédrale en 1198. Le 22 mai  
1199, Évreux est rattaché au domaine du roi de France. L'absence de voies de communications et le peu de finance dont dispose le chapitre de la cathédrale empêche un relèvement rapide. Pour favoriser la reconstruction de l'édifice, le pape Innocent III accorde une indulgence à l'évêque Robert de Roye (1201-1203). Toutefois, les travaux de restauration ne commencent qu'à partir de 1220. En 1253, Gautier de Varinfroy est désigné pour reconstruire la cathédrale et sera le maître-d'œuvre de la nef. Lors du sacre de Raoul de Grosparmy, qui a lieu en 1259 dans l'abbatiale Saint-Taurin, la nef de la cathédrale est achevée et les travaux commencent dans le chœur.
Les chapelles des bas-côtés, cinq de chaque côté, sont ajoutées entre les culées des arcs-boutants à la fin du XIIIe, début du XIVe siècle.
À la suite de l'incendie de la cathédrale, causé par le roi Jean, pendant la Guerre de Cent Ans, Nicolle Le Féron se charge des réparations à partir de juin 1356. Après un nouvel incendie de la ville en 1378 par Charles V, il faut attendre 1441 pour commencer les travaux de reconstruction. Jehan Le Roy dirige les travaux de 1442 à 1455, soutenu par l'évêque Guillaume de Flocques, fils du bailli et libérateur de la ville.
Par lettres patentes, le roi Louis XI confirme à nouveau sa protection royale en 1482.

La façade flamboyante du transept nord, conçue par Jehan Cossart, conclue magistralement, au XVIe siècle, l'édification de ce volume transversal. La Renaissance, tardivement introduite, nous a légué le portail ouest, logé sous la grande rosace. La manière française triomphe sur les tours dissemblables qui l'encadrent.
Menés par François Galopin, les travaux scellent, au début du XVIIe siècle, l'achèvement de l'église. À l'habillage classique relevant le côté sud, succède, au nord, une superposition de supports bagués, dans l'esprit de Philibert Delorme.
Le beffroi : De style gothique flamboyant, la Tour de l’horloge est l’œuvre 
de l’architecte ébroïcien Pierre Moteau. Haute de 44 mètres, elle abrite un escalier de 140 marches et a subi de nombreux remaniements, notamment au XIXe siècle. Sous la conduite de l’architecte-maçon Pierre Moteau, la 
construction de « l’orloge » (terme qui la désigne à l’époque) dure sept ans, de 1490 à 1497. La littérature ne manque pas sur son histoire, sur la description de sa haute silhouette de 44 mètres et de sa flèche gothique flamboyant, des assauts qu’elle a subi durant la Fronde, des multiples campagnes de travaux... Tous ces ouvrages sont consultables au Fonds Patrimonial. Si l’histoire de la Tour d’Evreux est connue, en revanche les documents qui ont servi à l’écrire, notamment ceux contemporains de sa construction conservés aux Archives municipales, le sont moins. Parmi ces sources, les pièces de 
comptes occupent une place de choix. Même si de nombreux documents ne nous sont pas parvenus, plus de 80 mandements datés de 1490 à 1511 nous

                 permettent de suivre le chantier. Classés dans la série CC (Impôts et comptabilité) des archives anciennes (antérieures à la Révolution), ils nous renseignent tout d’abord sur les noms des différents corps de métier qui ont participé à l’édification du monument. Les plus nombreux sont les charretiers, chargés d’apporter les matériaux et de déblayer les gravats. Viennent ensuite les maçons, aidés par les manœuvres, puis les carriers qui extraient la pierre, les charpentiers, les menuisiers, les 

chaufourniers (en charge de la livraison de la chaux), les serruriers, etc. Les pièces de compte portent également les montants des salaires versés par la Ville aux ouvriers. Les maçons et leurs manœuvres sont payés à la tâche, alors que les autres artisans sont rémunérés en fonction de la quantité de produit livrée. (http://www.evreux.fr/pages/tour-lhorloge-ou-beffroi-730)
La cathédrale d'Évreux a connu bien des malheurs : ceux issus de la rivalité entre les rois de France et les ducs de Normandie devenus rois d'Angleterre.
L'édifice est mentionné pour la première fois en 912 dans la Chronique de Guillaume de Jumièges. Vraisemblablement reconstruit au XIe siècle, il est incendié par Henri Ier Beaucler, roi d'Angleterre en 1119. L'église, reconstruite entre 1125 et 1140 (il nous en reste les grandes arcades de la nef), fut incendiée par Philippe Auguste en 1194 dans sa lutte contre Richard Cœur de Lion.
La guerre de Cent Ans ne l'épargne pas : elle est brûlée en 1356. Elle ne sera restaurée que sous Louis XI, plus d'un siècle après.

                                                
(La superbe chapelle de la mère de Dieu date de cette époque.) Au XVIe siècle, Jean Cossart ajoute la splendide façade du croisillon nord et son portail. Puis la
tour sud est restaurée. Enfin, au XVIIe, la tour nord est achevée.
En 1940, l'aviation allemande se charge de sa part de destructions : le 11 juin, la cathédrale est la proie des flammes. L'incendie détruit - entre autres - le splendide buffet d'orgue du XVIIIe 

siècle. Enfin, en août 1983, un ouragan endommage une partie de la verrière du chœur. la cathédrale d'Évreux possède des chapelles rayonnantes fermées par de remarquables clôtures de bois du XVIe siècle. C'est un très beau travail d'ébénisterie qui représente des personnages, des animaux ou encore les vertus cardinales.
On remarquera le style des vitraux des chapelles. Ce sont des verres blancs ornés d'un bref motif décoratif que l'on a enrichi, ça et là, de petits panneaux historiés. Ceux-ci datent des XIIIe, XIVe ou XVe siècles.

La Rose du Paradis
Cette célèbre rosace du XVIe siècle est dans le croisillon sud.
Elle représente le couronnement de la Vierge.

L'orgue de tribune - très moderne - tel qu'on le voit en 2010 dans la cathédrale
(http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Evreux/Evreux-Notre-Dame.htm)


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