Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 121b Seclin - Raimbeaucourt Etape 41

Du 20 juillet 2015 au 25 juillet 2015

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Le code mobile de cette randonnée est b237999

 

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Etape 41   

 

Seclin - Raimbeaucourt 27 km    

mardi 21 juillet 2015

  km    Temps    arr      V/d       V/g     Dénivelé  
 27,4    5h16    1h17     5,2       4,2        101 +

Les pavés du Nord

Voila que le réceptionniste de l’hôtel (aujourd'hui on ne doit plus les appeler comme cela) fait de la rando, et ma posé plein de questions. je n'en finissait pas. On dit du nord que les gens sont accueillants et, c’est vrai. je ne voudrais pas qu'il pense qu'un parisien porte bien la réputation de peu aimable. Me voila enfin parti. Je sors de la zone commerciale et prend la départementale.  Je remonte vers l'autoroute. Dommage, qu'il ne soit pas possible de couper par le talus bordant la zone. De ce cote j'ai plus de place pour marcher, une espèce de bande d’arrêt d'urgence. La traversée du pont au dessus de l'autoroute me pose des soucis, les feux sont décalés. Les voies de sorties et d’entrées sont un peu

Drôle de construction avec ce retour

 problématiques pour le piéton. Nous arrivons au rond point de la "cueillette "mais ce ne sera peut être plus une cueillette le jour ou vous suivrez mon itinéraire. Le GR à été modifié. Il passait par Avelin et la D 549 aujourd'hui, il prend tout de suite à droite au rond point après la ligne TGV, (eux au moins ils resterons.) Passons devant le bâtiment de la cueillette, longeons la clôture de la zone de production, sur un chemin pavé, les fameux pavés du nord, tant redouté par les cycliste du Paris-Roubaix. Ensuite nous sommes dans les champs et le balisage est inexistant. Je sais 

bien que sur les brins d'herbes la peinture ne tient pas, mais il y a (ou avait) les poteaux des clôtures. Moi j'ai pris la première à gauche, malgré la pancarte propriété privée. Nous ne sommes que dans les champs, aucune maison.... bien sur, je sais bien que les champs ont un propriétaire du coup le chemin lui appartient, mais il ne dessert que des champs, alors je ne vois pas le mal qu'il y a en l'empruntant. Surtout si l'on ne laisse pas de traces de notre passage. Tout cela pour dire que je n'ai pas pris le bon chemin. il devait continuer tout droit. Je rejoins ma trace et l'ancien GR, traverse le village d'Attiches. Je suis étonnée par la forme de construction de certaines maisons..... Je me rends compte que les balises ont été effacées.

Original trois escargots sur le balisage

  Grâce au GPS je m'en sorts. Peut être que le GR passe par Martinsart. Sauf s'il existe un nouveau chemin dans les champs il me semble que nous faisons autant de bitume d'un coté ou de l'autre. Je retrouve mon balisage à la Faisanderie. Je n' ai pas l'impression que la carte soit à jour. il manque me semble t'il, pas mal de rues et de maisons.  Poursuivons par la foret de Phalemmpin. A la sortie de cette foret, je me rends compte que les villages sont en guerre avec ERDF. Une ligne à très haute tension doit traverser leur plaine et modifier le paysage.
Ils ont déjà des lignes à hautes tensions dans le paysage. Le paysage n'est pas non plus d'une beauté à toute épreuve. C'est une plaine cultivées avec une petite bosse qui casse la monotonie. Difficile de prendre partie. Tout le monde est ravi d'avoir l'électricité chez soit avec tout le modernisme qui va avec, mais personne ne veut de ses affreux fils. Je suis interpelé par un habitant sympa, qui me pose plein de questions, il veut tout savoir... Est-ce que je fais le chemin Jacquaire, lorsque je luis dis que je tente un tour de France par étapes, il est éberlué. Nous parlons bien une quinzaine de minutes. On se quitte. Lui me souhaite bon courage pour la suite et moi pour leur combat contre ERDF....
 Et voila c'est reparti.... il m’apprend que c'est pour fournir de électricité à l’Allemagne. Alors là, cela me chagrine beaucoup plus. Je le quitte, traverse son village en me disant, il est vrai que "j'préfaire" que la ligne traverse le France par ici plutôt que dans les Gorges du Verdon, la vallée de la Clarée, le Mercantour ou Garabit. Comme mon attention n'est pas trop attiré par le paysage, mon esprit commence à faire de la philosophie de comptoir, faut bien occuper l'esprit, sinon jamais je ne terminerais cette journée : voila un pays, (l'Allemagne) qui sous la pression des écolos et de l'accident dramatique du japon arrête toute ses centrales nucléaires, ou presque toute. Produit son électricité par de vielles centrales au charbon, qui pollue, leur production propre n'est du coup plus suffisante.  Donc "les donneurs de leçon" avec leur charbon nous pollue lorsque les vents viennent de l'est, et maintenant, ils vont nous polluer notre paysage plus qu'il n'ai pour nous acheter de l'électricité qu'il ne peuvent plus produire.Cela me dégoute. J'suis pas sur que cette nouvelle ligne desserve des transformateurs en France, du moins ont ne m'en a pas parlé.
D'un autre coté cela fait marché le commerce, et  quant je pense que certaine association milite pour des économies d'électricités en éteignant tout ce qui est programmable. Moi je veux bien, mais cela m’énerve déjà lorsque la box bogue et que l'on doit la relancer, elle met un bon quart d'heure à ce reprogrammer. Plus de radio réveille, le bon vieux tic-tac (les autres ont des piles c'est pas bien) plus de congélateur il y a une veilleuse. Je traverse mon couloir dans le noir car j'ai changé mes ampoules par des basses consommation (bien obligé) mais elles sont tellement longue à chauffer que je suis déjà dans le noir de mon salon équipé également de basse consommation que mon couloir commence tout juste à éclairer comme une bougie. La bougie voilà la solution....Tout cela pour ..... d'après les chercheurs supprimer 1/4 de tranche d'une centrale nucléaire. Aujourd'hui

Amusant : Poule et poussins en centre ville

cela me fait bien rire, on diminuera pas notre parc nucléaire qui produit une électricité très peu cher, et on vendra plus. Oui je fais attention à ne pas laisser de lumière dans mes pièces lorsque je n'y suis pas, mais je profite des avantages des systèmes de veille, des télécommandes et autres progrès. J'suis pas encore prêt a revenir à la bougie que je n'ai pas connu. Trêve de philosophie. Si l'on peut appeler cela de la philo. Vous avez compris que ce chemin n'est qu'une transition, un passage obligé et l'esprit divague. Les forets sont des forets, les champs des champs, les maisons des maisons. J'ai un ami qui est photographe, je suis admiratif de ses photos, d'un paysage quelconque, il en fait une image harmonieuse. 
Lorsqu'il se promène, il ne voit pas le paysage, il voit un cadre avec, des taches de couleur armonieuses, des lignes, des volumes. Derrière son appareil photo il compose et il en sort quelque chose de magnifique. J'ai essayé et il me semble que j'ai échoué.
http://www.mairie-monsenpevele.fr/img/mairie/Mons_en_nouvelles-n17.pdf (en page 6 vous trouverez un topo officiel sur ce projet et il semblerait que ce soit l'inverse de ce que l'on ma raconté.... mais je n'ai pas tout lu.) Comme je l'ai écrit c'est 

aussi le progrès, alors si les poteaux ne sont pas implantés dans les jardins, que les fils passent dans la campagne en évitant les villages et au dessus des forets sans la détruire, il faut bien que cela passe quelques part, lorsque pour une raison ou une autre ont est trois jours sans électricité ce n'est que protestation, et l'on réclame des transformateurs.... à condition qu'ils soit ailleurs que chez soit.

 J'arrive à Mons en Pèvèle, j'y trouve un béguinage comme en Belgique.

Maison forestière & abri des abeilles

[Les « béguinages » (begijnhof en néerlandais), sont des lieux dans lesquels vivent des Béguines. Leur logement est généralement constitué d'une ou deux rangées de petites maisons reliées par des coursives et d'une église, le tout habituellement réuni autour d'une cour où se trouve un jardin. Ce sont de véritables villages dans la ville. On les retrouve particulièrement en Flandre et aux Pays-Bas. Ces béguinages médiévaux abritent des communautés de femmes pieuses, à la fois religieuses et laïques, qui ne sont pas engagées par des vœux de type monastique et vivent de ce fait en autonomie car elles ne 
dépendent d'aucune hiérarchie tant religieuse que laïque.] [J'ai comme souvenir celui de Belgique (Bruges me semble t'il) lors de notre visite de cette belle ville nous avons eu la chance d’assister à leur fêtes tout les sept ans]
Cette ville est sur une butte. Et oui, aujourd'hui pour le nord c'est montagneux j'ai fais 101m de dénivelé positif. j’aperçois me semble t'il des terrils. les premiers depuis que je suis dans le nord. Il ma 

Enfin au loin ce n'est pas une montagne mais un Terril

semblé voir le haut d'immeubles. Au départ j'ai cru que c'était Valencienne simplement parce que la dernière personne avec qui j'ai discuté ma dit que cette ville n'était qu'a trente kilomètres. 
[Noms anciens : Monte, en 673, cartulaire de l'abbaye de St- Vaast d'Arras. Montes in Peula, 1142,  Mons, Mons-en-Peule, Mons-Pabulanus, Mons-Pabulœ.
Pevelenberg en flamand.
Histoire
Le roi Thierry III donna, en 673, ce village à 

Mons en Pévèle

l'abbaye de St-Vaast d'Arras, qu'il avait fondée.
 l'abbaye de Saint-Vaast, avait haute, moyenne et basse justice.
C'est au pied de ce village que se livra, le 18 août 1304, la fameuse bataille de Mons-en-Pévèle, entre l'armée française commandée par le roi Philippe le Bel, et l'armée flamande (ces derniers furent massacrés par le roi de France en représailles des 
Matines de Bruges). Un musée communal, appelé la salle des batailles, valorise cet événement et celui de Bouvines.
L'armée française vint camper à Mons-en-Pevèle en août 1708 et Pont-à-Marcq y resta huit jours, dans l'intention de secourir la ville de Lille qui était assiégée; mais elle n'entreprit rien d'important, se retira à Seclin et ensuite au-delà de l'Escaut.]

Maintenant que je suis devant une carte routière, et après que l'on m’ait dit que s'était impossible de voir le toit des immeubles de Valencienne. Je 
pense que ce devait être des bâtiments se trouvant à Douai ou Lens. Je fais une pose et une petite sieste dans les champs au pied du village. Il est de très bonne heure et j'ai dit à la chambre d'hôte que je ne serais la vers 16h00. Au loin il me semble voir un chevalement, (ancienne tour à roues. structure qui sert à descendre et remonter les mineurs, ainsi que le minerai.) J'espère passer devant. Mais non j'arrive dans ce grand village, bien 

Au loin toujours des Terrils

Au loin un chevalement

en avance. Je traine un peut dans le village et suis surpris par le monument rendant hommage aux hommes de la grande guerre. Le soldat à une tenue en couleur. Je vais faire mes courses, pour le soir et le lendemain. Je me dirige vers la chambre d'hôte et arrive en même temps que la propriétaire. C'est une ancienne ferme. Un ancien pré sert de jardin avec chaise longue, parasol (et oui il n'y a pas que dans le sud qu'il y a du soleil) table, enfin tous ce qu'il faut pour se reposer, Puis une cour carré pas très grande avec des allées extrêmement bombées en petits pavés desservant trois bâtiments entourant cette cour.

Les habits du soldat son peint

C'est génial. Ma chambre est une ancienne étable, tout en briques et en poutres avec un plafond en voutain de brique, j'admire le travail, et celui de restauration. Sur le rebord de la fenêtre en pierre subsiste encore les auges creusées dans la pierre. C'est spacieux, le lit est confortable, les propriétaires charment, j'y resterais bien un peut plus d'une nuit.

 

 

 

 

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