lundi 2 février 2015

Le Tour des Sentiers Balisés de Fontainebleau : Etape 1

 Tour des Sentiers : Etape 1  

janvier 2014

Carte du tracé total. Equivaut à un TMF au niveau km. A un double circuit des 25 bosses au niveau dénivelé 2599 m +, (tout en étant moins acrobatique.)

 Pour une carte plus grande


 Carte IGN                       Trace GPS et Topo sans commentaires

Trace Randogps                   Le code mobile de cette randonnée est b306789

  Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Cela faisait très longtemps que j'avais envie de réaliser un tel circuit. D'utiliser les sentiers de raccordements entre deux parcours principaux, chemin que nous n’empruntons jamais lorsque nous faisons la boucle complètement. J'en avais envie avant même que le TMF (l'ancien tmf celui de 1979, celui qui donnait une vrai idée de la variété de cette foret. Voir randosacaudos.blogspot.fr/2013/10/ancien-tour-du-massif-de-fontainebleau.html?q=ancien+tmf ) ne soit créé. Dans ma jeunesse, je désirais réalisé ce circuit avec bivouac, à l'époque ; c'était plus ou moins toléré et l'on trouvait bon nombres de lieux ou l'on pouvait poser sa tente, notamment autour des maisons forestières. De ses lieux, il en reste encore un souvenir sur l'une des portes du centre de l'Office Nationale des Forets de la Faisanderie, un support en acier galvanisé toujours vissé sur une grande porte d'une entrée annexe en donne toujours la liste. Sachez qu'il ne reste que 3 camping bivouac en 2014 : Maison Forestière de Bois le Roi en bordure de la route de Bourgogne (bruyant.) Maison forestière de la vallée de la solle (face à l'hippodrome.) Maison forestière de Bourron Marlotte au pied du parking du sentier 11.
Mais je n'en ai jamais pris le temps, n'y la volonté. Donc après un TMF (nouveau) ou je me suis ennuyé sur environ les deux tiers du parcours, mon esprit à gambergé, et cette idée est revenue à la surface. Bien sur depuis les années 1970 certain itinéraire ont été modifier pour la sécurité des piétons, c'est pour cette raison que je ne précise pas les couleurs, j'utilise tous les balisages afin de réaliser une boucle permettant de découvrir cette magnifique foret. La boucle la plus complète se trouve au nord ouest de Fontainebleau c'est l'historique des sentiers, la plus facile  à tracer. Une seconde boucle au Sud Est de Fontainebleau comportant les sentiers 9-10-11-17 utilise le GR comme liaison (les seules circuits communicants étant le 11 et 17 (le 17 n'existait pas, il fut créé en 1991 et utilise principalement les circuits des zones de silence créé par l'ONF circuits biches puis abandonnés) le 11 état bien isolé des autres.) Le seul "oublié" c'est le 9Ouest. Isolé entre la D 156 et la D 607, cette dernière étant dangereuse à traverser, il n'est plus relier au sentier principale. Dommage que l'on est pas utilisé l'aqueduc comme pont pour traverser cette deux fois deux voies.
Comme d'habitude pour ce type de rando,

je parts de Samois, ou je trouve toujours de la place pour me garer ; En semaine sur la place de l'église, ou le plus souvent au cimetière, ou encore sur le parking de la salle des fêtes (la Samoisienne) sur la route de Bois le Roi.

Étape : 1

 KM       Temps          Arret        V/d          V/g      Dénivelé
  33          6h44           55mn         4,9           4.3         595 +

  Départ : Parking de la Samoisienne sur la D 137 direction de Bois le Roi

Nous suivons le sentier jaune qui grimpe vers la tour de Samois [Hebert Isidor sculpteur de Fontainebleau, demanda le 16 novembre 1879, au conseil municipal de Samois-sur-seine la concession gratuite d'un emplacement sur le rocher de Samois d'élever une tour servant d'observatoire, et établir des jeux et une buvette sur cet emplacement. La tour fut construite et achevée en 1880.
La tour figurant dans le blason de la commune de Samois est construite en 1879 par un sculpteur sur bois, Isidore Hébert. Elle est à l’origine un pôle d’attraction touristique, avec une guinguette et des balançoires, puis un local administratif.
En1928, la commune en prend la gestion et l’ouvre aux visiteurs. Depuis la plate-forme, équipée d’une table d’orientation en 1962, on découvre un vaste panorama forestier. Elle est actuellement fermée au public, mais les rochers environnants aux formes étranges – éléphant, dromadaire, tête de mort, etc. –, auxquels on accède par le petit raidillon qui part de la « Samoisienne », attirent les promeneurs.]
Depuis la commune assure l'entretien...et pour cela un mur obstruant la porte d'accès empêche les touristes et les marcheurs de gravir les 46 marches. (wikipédia)] (En bleu notes personnelle.) J'ai connu dans ma jeunesse cette tour ouverte au public (la buvette et les jeux avaient disparus, je ne suis pas aussi vieux que cela....... Çà ce saurait). Il est vrai que sur la fin l'escalier de bois sans contre marche n'était pas rassurant. Mais en haut quel vue...... Culminant à environ 118 m, on avait une belle vue sur la forêt de Fontainebleau, la vallée de la Seine et la campagne qui s’étendait au-delà.  A l'époque la tour Denecourt moins haute, avait une vue bouchée par les arbres. Lorsque l'on se renseigne dans le village on nous dit que c'est par sécurité. Ce que je veux bien croire, je ne pense pas qu'aujourd'hui l'escalier en bois soit aux nouvelles normes. D'autres nous disent que c'était devenu un lieu de rendez-vous pour les addos du coin... sans autres précisions faut dire que la haut sur la colline, loin des maisons, ils étaient tranquilles pour se regrouper et écouter de la musique.......
Face à l’escalier le rocher du  sacrifice. Voici ce que l’on trouve dans les livres racontent l'histoire de Samois : surnommé "Le Limosin" C'est en 1913 que Victor Bouquet (aidé de Paul Comble et Auguste Limosin) publie une Notice Historique et archéologique couvrant toute l'histoire de Samois depuis les temps les plus reculé jusqu’à la révolution. Aujourd'hui une nouvelle édition traite de Samois du XIX au XX ème siècle.   J'ai "copier-coller les légendes sur le site : Légendes et Traditions en Seine et Marne, ce site à un énorme avantage. Il regroupe toute les légendes et les croyances sur la foret et les villages des environs. Ce qui ma permis de ne pas sortir de la bibliothèque les éditions papiers et de réaliser la fastidieuse tache de la recherche des paragraphes et du copiste, (je ne dispose pas non plus d'une immense bibliothèque.) Toutes les légendes de ce blog  proviennent principalement de ce site, ou d'un simple copier collé, j'agrémente mes randos. Je ne fais que remettre la légende sur le lieu de sa création. Dans l'un de mes parcours j'ai usé et abusé (comme ici) de ce site en oubliant de le nommé, ce qui ma valu à juste raison un rappelle à l'ordre. J'en m'en excuse encore une fois. Comme je m'excuse auprès des auteurs qui reconnaissent plus ou moins certain petit.... copié collé... pas grand chose une phrase ou deux, et, que je ne site pas, afin de ne pas alourdir une rando. Il fallait que je face mon méa culpa.
Revenons à notre promenade, et à la légende (copier sur légendes et traditions)
  [Victor Bouquet croyait que cet endroit, du fait de son élévation, aurait pu être un sanctuaire druidique. On peut tout envisager tant qu’aucun élément n’est là pour affirmer le contraire. Limosin a bien cru que c’était le légendaire Samothès, qui avait donné son nom à Samois. Et puisqu’on en est à s’inventer des trucs, l’un des parents de Bouquet supposait avoir découvert au sommet du rocher, un autel à sacrifices druidique.

Revenons quelques instants à la case départ. On doit cette fameuse théorie des druides sacrificateurs à Théophile-Malo Corret de La Tour d’Auvergne, militaire et celtisant français du XVIIIe, pour qui les monuments mégalithiques étaient l’expression typique de la civilisation celte. Même s’il n’est pas le premier à en parler, c’est lui qui dépeignit le dolmen comme un autel, car selon sa théorie ces monuments étaient des tables sur lesquelles les druides pratiquaient des sacrifices humains à des fins divinatoires, ou encore des promontoires destinés à s’adresser aux foules. Ces idées ont circulé pendant un bon bout de temps dans tout le pays et pour certains sont toujours d’actualité. On peut facilement supposer qu’à l’époque de Bouquet il était encore courant de se ranger du côté de ce genre d’explications. ]

[La pierre druidique du Rocher est toujours en place. Influence de Bouquet oblige, elle est parfois connue dans le village sous le nom de Pierre des Druides, ou Roche des Druides et au moins deux personnes du coin m’ont dit qu’au « temps des gaulois » ces derniers y faisaient des sacrifices humains ou d’animaux.  Lorsqu’on se tient face à la tour d’Isidore Hébert, elle se trouve à gauche à quelques mètres. La table de sacrifice est encastrée au centre d’un groupe de trois roches. Vous ne pouvez pas la manquer. D’après Bouquet, la pierre tabulaire était percée d’un trou qui débouchait sur l’un des bords antérieurs. Cette cavité est aujourd’hui condamnée par du ciment. J’ignore pour quelle raison, mais je trouve ça plutôt bizarre. Notre auteur parle également d’une grosse roche « formant un  couloir qui joint cette partie de l’esplanade à un curieux petit cirque rocheux ». Je dirais que c’est une façon de voir les choses. Pour terminer, et même si on sent bien que Victor Bouquet est à deux doigts de craquer en faveur de ce qu’il raconte, il reconnaît quand même que « ce n’est certainement pas là le type classique du dolmen, et nous ne suivrons pas notre parent imaginant la victime amenée par l’étroit couloir, l’Eubage sacrificateur officiant devant la foule rangée sur l’esplanade, le tout dominé par l’Archidruide monté sur la grande roche, dont le grès poli l’aurait été par ses pieds sacrés. Cependant toutes les apparences sembleraient confirmer cette thèse »].

Il y a effectivement des traces de polissage au sommet de la grande roche qui se trouve à droite lorsqu’on se tient face à la table. Mais elles me font davantage penser aux reliefs d’une piste de glissade qu’à ce que décrit Bouquet. Pour info, derrière cette même roche, un bloc plus petit, présente une cupule vaguement pédiforme.

[Par un juste retour des choses, le Rocher de Samois a lui aussi sa légende. Rien de très gai non plus. Bouquet, témoin de l’affaire, assure qu’il existe « une tradition qui s’appuie sur la sonorité du sol du Rocher pour affirmer qu’il est creux et renferme dans ses profondeurs une prodigieuse nappe d’eau, capable de submerger le pays si le Rocher venait à se disloquer par suite de quelque cataclysme. Cette tradition était à ce point conservée naguère qu’en septembre 1858, à la fête de Saint-Loup, (Patron de Samois)les eaux d’un orage et d’une trombe formidables, transformant les rues du village en torrents et se coalisant avec l’ouragan, emportèrent jusqu’à la Seine les établissements forains, dont les propriétaires s’arrachaient les cheveux de désespoir, pendant que les habitants terrorisés se lamentaient et que les anciens surtout criaient « que le Rocher était crevé et que tous allaient périr ]

 Victor Bouquet : Notice historique et archéologique de  Samois-sur-Seine, chez E. le Deley, Paris 1913,  p18]
La légende est elle une légende ?  Un peu plus bas existe un pavillon ; Le Pavillon Magnier, (nom du constructeur) qui abritait les anciennes pompes alimentant le village en eau potable. Le puits est aujourd’hui bouché.
Aujourd’hui la station de pompage est a moitié enterré au pied de la butte derrière la Samoisienne, entre la tour et le rocher appelé "du gros bourdon". Les légendes sont tenaces et parfois réelle, au lieu que l'eau ne se trouve dans la butte (comme tout réservoir au dessus du village, on trouve sous le rocher à une grande profondeur une nappe d'eau : Une eau souterraine  dont le forage capte les nappes du Champigny et de Saint-Ouen.
Nos ancêtres avec leur baguette de sourcier avec peut être "senti" l'eau, mais n'avaient peut être pas les moyens de l'atteindre et par dépit on crée cette légende......
Poursuivons le sentier qui descend et tourne à mi pente, sur notre droite passons devant l’actuelle station de pompage. Nous arrivons dans une nouvelle zone rocheuse ou se dresse le rocher du Gros Bourdon [ou nous trouvons une plaque commémorative, apposée, en 1980, une plaque en souvenir de René Maus, le cofondateur, avec Georges Guillo-Lohan, des sentiers samoisiens.]
[ Le 18 mars 2015 les sentiers jaunes ont perdus leur dernier fondateur. J'ai beaucoup parcouru la foret avec eux. Pour leur rendre hommage je me permets de vous communiquer le petit poème qu'ils avaient créés pour inauguration des sentiers. Randonneur... Chantez-le ou Récitez-le pour ne pas oublier.
 
LE CHANT DES SENTIERS SAMOISIENS

Sur l’air des « Chevaliers de la table ronde »


Compagnons de Samois-sur Seine
Allons voir les nouveaux sentiers (bis)
Allons voir … oui, oui, oui
Allons voir … non, non, non
Allons voir les nouveaux sentiers. (bis)

En suivant toutes les marques jaunes & bleues, vous irez aux crêtes du Cassepot. (Bis)
Vous irez … oui, oui, oui,
Vous irez … non, non, non,
Vous irez aux crêtes du Cassepot. (bis)

Vous trouverez d’autres marques jaunes & bleues
Pour aller à la Tour Denecourt. (bis)
Pour aller … oui, oui, oui,
Pour aller … non, non, non,
Pour aller à la Tour Denecourt. (bis)

A travers bruyères et fougères,
Vous verrez de très beaux rochers. (bis)
Vous verrez … oui, oui, oui,
Vous verrez … non, non, non,
Vous verrez de très beaux rochers. Bis)

Vous pourrez regagner la Seine,
Qui miroite au pied de Samois. (bis)
Qui miroite … oui, oui, oui,
Qui miroite … non, non, non,
Qui miroite au pied de Samois. (bis)

Et pour nous payer de nos peines,
Vous suivrez souvent nos sentiers. (bis)
Vous suivrez … oui, oui, oui,
Vous suivrez … non, non, non,
Vous suivrez souvent nos sentiers. (bis)

Chaque année, dans notre village,
Vous viendrez toujours plus nombreux (bis)
Vous viendrez … oui, oui, oui,
Vous viendrez … non, non, non
Vous viendrez toujours plus nombreux. (bis)
Au grillage le sentier tourne à gauche, nous arrivons à la halte en foret.
[La halte de Fontainebleau-Forêt est située en pleine forêt de Fontainebleau, à 90 m d'altitude, au point kilométrique (PK) 55,000 de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles (ligne classique). La halte est à mi-chemin entre les gares de Bois-le-Roi et de Fontainebleau - Avon dont elle est distante d'environ quatre kilomètres. La halte ne comporte aucun bâtiment ni aucune signalétique. Son unique quai, le long de la voie 1 en direction de Fontainebleau, se limite à une simple étendue recouverte de graviers. La SNCF la définit comme un point d'arrêt non géré (PANG) : le service y est
  assuré par le personnel des trains desservant ce point.]
La halte est destinée aux randonneurs et permet un accès direct à la forêt, en dehors des zones habitées. Elle est réservée à la descente : la montée de voyageurs n'y est pas autorisée.
Sur le lieu même de la halte, aucun panneau n'indique son nom, ni même sa fonction. L'arrêt n'est pas indiqué sur les plans officiels du réseau Île-de-France et des stations de la ligne R. La fiche horaires applicable depuis le 3 février 2013 (année du brouillon de ce topo) mentionne cet arrêt à son ordre normal, sous le nom de « Fontainebleau Forêt », entre les gares de Bois-le-Roi et Fontainebleau - Avon, uniquement sur la fiche horaires des samedis, dimanches et jours fériés de la ligne R du Transilien. Les écrans de desserte indiquant les gares desservies mentionnent parfois un « Arrêt en forêt », comme à Paris-Gare-de-Lyon, mais pas toujours.
La halte de Fontainebleau - Forêt est desservie tous les week-ends depuis plus de 60 ans, dans le sens Paris- Fontainebleau uniquement. Ensuite à vos chaussures de randonnée... car le retour se fait par l’une des ces deux gares, Bois-le-Roi ou Fontainebleau-Avon !
Dimanche et fêtes Train n°151871 direction Montargis
Départ Paris - Gare de Lyon à 9.05 Arrivée à 9h40
Samedi, dimanche et fêtes Train n° 151873 direction Montargis
Départ Paris - Gare de Lyon à 11.05 Arrivée à 11h37
Il vaut mieux vérifier les horaires mais en 2015 ils s’arrêtent toujours le samedi et le dimanche.
suivons la ligne par la droite et passons sous le pont puis à droite le long de la ligne, sur une centaine de mètres, le sentier tourne à gauche et rentre dans la parcelle. En semaine je n’ai pas rencontré de vélo, mais les samedi & dimanche, ainsi que durant les vacances scolaires, ce sentier de plaine, n’est plus sentiers piétons mais un vélodrome, ou les vététistes ne respecte pas le randonneur. Par deux fois, mon chien attaché en laisse c’est fait culbuter.
Les vététistes ne comprennent pas, qu'un bon ralentissement, un bon coup de frein, un coup de sonnette (qu'il n'y a pas sur les VTT) un BONJOUR, PARDON, MERCI, BONNE PROMENADE, c'est cent fois mieux qu'un coup de pédale ou de roue dans les jambes. Malheureusement ils ne comprennent pas que la liberté des VTT s'arrête ou celle du RANDONNEUR COMMENCE.  Nous coupons la D 116 et passons devant des pins greffés. L’un ou 
plutôt deux dont la greffe n’a pas prise. Le pin laricio à gauche et le pin sylvestre à droite, autour se trouve des pins avec un renflement aux pieds ce sons des pins greffés vous trouverez des explications sur http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/04/9-petites-promenades-en-foret-de.html?q=promenade+9 en milieu de page sous l'article de la fontaine Maria.  puis nous coupons la route de Bourgogne et nous nous dirigeons vers la plaine des écouettes. Lorsque le sentier jaune fait un virage à angle droit sur la droite nous trouvons un hêtre à deux troncs dont l’un en biais part du sol et est venu se greffer dans le tronc de celui qui est droit.
Nous arrivons à la route Eugénie laissons le balisage partant sur la gauche.  En octobre 2014 un passage pas trop facile à était aménagé dans le grillage.] Nous gravissons la Butte Saint Louis jusqu’à la moitié, le sentier à été dévier sur la gauche en 2019 (je m’en suis rendu compte en 2019). Au sommet nous trouvions l’ancien oratoire aujourd’hui clôturé. Il fait partie du petit patrimoine de la foret et en ce moment il s’y déroule des fouilles. On peut toujours y monter et faire le tour des claustras. Le sommet à été dégagé de ses arbres et après un moment de surprise et d’indignation, je trouve que c’est mieux comme ça, on a une vue sur le Saint Germain  et les hauteurs de la solle  Nous gravissons la Butte Saint Louis. Au sommet nous trouvons l’ancien oratoire. 
  Il y a encore peu de temps de ça, les habitants de Bois-le-Roi croyaient qu’une biche blanche (ou une Dame Blanche) apparaissait au sommet de la Butte Saint-Louis quand un événement grave se préparait. Jusqu’ici, je n’ai découvert aucune mention d’un quelconque témoignage évoquant un présage de ce type, même si certaines personnes auraient aperçu l’animal durant la fin des seventies. De plus je ne parviens toujours pas à comprendre la relation qui existe entre cette tradition et le récit historique plus ou moins légendaire attaché à ce tertre. Pour rappel,
« Le roi saint Louis s’égara en forêt alors qu’il traquait un cerf. Après avoir erré pendant un bon moment, il grimpa en haut d’une butte pour tenter d’évaluer la situation. A ce moment une troupe de brigands l’encercla, bien décidés à lui faire la peau. L’un d’eux pourtant proposa seulement de lui piquer sa bourse. Le monarque refusa et se défendit comme il put, mais voyant que les choses tournaient mal, sonna de son cor pour qu’on vienne le tirer de là. Cet instrument était un peu spécial. Il avait été donné au roi par un ermite et avait le pouvoir d’épouvanter ses ennemis et d’attirer ses amis, ce qui tombait plutôt bien et mis rapidement fin à tous ses problèmes. Le roi pardonna à celui qui n’en avait eu qu’après son argent et fit étrangler les autres. En reconnaissance de cette aventure tenant du miracle, le roi fit bâtir un ermitage et comme l’aventure était arrivée le jour de la fête de la Saint-Vincent, la chapelle fut appelée Saint-Vincent-du-Montouy »(1).
Peu après la canonisation de saint Louis, elle prit le nom de Saint-Louis-en-Beaulieu. Beaulieu est vite dit quand on connaît les histoires sordides attachées à cet endroit : ermites assassinés et religieux défroqués qui étaient loin d’être des modèles de vertu. Les bâtiments furent rasés vers 1700 et les ruines fouillées à deux reprises vers 1869 et un peu avant la seconde guerre mondiale.
Concernant ce lieu et le reste, certains auteurs, comme Quesvers, Stein et Louis Vincent, ont émis des théories, avec plein d’idées et d’hypothèses dedans. Même si elle reprend leurs raisonnements, madame Iablokoff est la seule à donner un semblant d’explication à la présence prophétique de la biche, celle qui nous intéresse tout particulièrement. 
                            Voici ce qu’elle nous raconte en gros : dans un texte datant de 1004, il est rapporté que Robert le Pieux aurait fait construire dans la forêt de Bière un monastère dédié à saint Germain ainsi qu’une église Saint-Michel. Jusqu’ici, personne n’avait jamais découvert de preuves suffisantes pour déterminer avec exactitude la localisation de ces deux bâtiments. Cependant, des recherches effectuées au sommet de la butte par Louis Vincent révélèrent des vestiges plus anciens que ceux de la chapelle Saint-Louis. L’auteur suppose donc que l’église bâtie par Robert le Pieux avait pu se situer au sommet et, pour expliquer les motivations du souverain, présume une fois de plus qu’il y avait peut-être autrefois sur cette butte un sanctuaire antique, peut-être celtique, porteur d’un culte encore vivace qu’il fallait définitivement radier ou détourner en faveur de l’église.
                        Et la biche blanche dans tout ça ? J’y viens. D’après l’auteur, cet animal mythique lié au culte lunaire est souvent l’indicatrice d’un lieu anciennement sacré. On a donc affaire à une apparition très localisée et peut-être à la manifestation d’une divinité archaïque.
                        Alors la biche blanche, ultime témoin de notre bon vieux paganisme ?
                       Possible, en tous cas c’est le message que C. Kh. Iablokoff cherche à nous faire passer et moi je trouve ça plutôt excitant.
(1) Librement inspiré de Jean Loiseau, Le Massif de Fontainebleau, 2 tomes, éd. Vigot Frères, 1970, p 202/203
Le 22 janvier 1264, Louis IX, chassant dans la forêt, se trouva séparé de sa suite et s'égara; étant monté sur une butte située proche la route actuelle de Melun, il fut, tout-à-coup, attaqué par une bande de brigands; il se défendit vaillamment, tout en sonnant dans son huchet (1), pour appeler du secours; ses compagnons l'entendirent, accoururent et le délivrèrent.
Ce huchet, et c'est là où la féerie vient se mêler à la réalité, avait appartenu à un duc d'Angleterre, nommé Astolphe; il avait été donné par un ermite, dernier descendant de ce personnage, au saint roi, pendant la croisade de celui-ci, en Palestine; c'était un cor merveilleux, dont les sons avaient la propriété de frapper d'épouvante les ennemis de son heureux possesseur, tout en attirant ses amis. Louis IX vit dans sa délivrance une intervention de la divine Providence, et fit bâtir, au sommet de la Butte, une chapelle qu'il dédia à Saint-Vincent, dont on célèbre la fête le jour où l'événement était arrivé. On éleva, pour le desservant, un ermitage à côté de la chapelle, qui s'appela Saint-Vincent de Montouy, et fut doté, dès sa fondation, de deux muids de setiers de froment (2), à prendre sur le domaine royal de Melun.
Lors de la canonisation du roi, en 1297, on dédia la chapelle au nouveau saint, et elle ne fut plus connue que sous le nom de Saint-Louis en Beau-Lieu.
Elle était à la collation (3) du roi, et exemptée de tout décime ordinaire et extraordinaire. C'était un lieu de pélerinage assez fréquenté; le Père Dan affirme que de son temps, on y comptait jusqu'à quatre mille personnes, le jour de la Saint-Louis.
L'Ermitage
Plus de trois cents ans après cette fondation, nous voyons l'ermitage habité par un personnage qui avait occupé un certain rang dans le monde, un sieur de Marigny, ancien prévôt des maréchaux, en Bourgogne; en 1610, il fut assassiné par des voleurs, qui croyaient trouver de l'argent dans sa cellule.
Quelque temps après, en janvier 1612, Louis XIII fit don de la chapelle aux Mathurins de Fontainebleau, qui y entretinrent de simples gardiens; ceux-ci, malgré la robe qu'ils portaient, n'étaient pas toujours très-scrupuleux, car nous voyons l'un d'eux, Pierre Naudin, poursuivi, en 1617, à la requête du procureur du roi de la maîtrise, pour délits commis dans la forêt, et recel de bois volé.
En 1646, un certain François Ménard, de Bois-le-Roi, fut condamné à être traîné sur une claie, et pendu par les pieds, pour s'être défait (4) dans la chapelle Saint-Louis.
Enfin, en 1701, plusieurs ermites ayant été successivement assassinés, Louis XIV fit détruire les bâtiments de fond en comble.
Le gentilhomme perdu
En 1793, au plus fort de la tourmente révolutionnaire, un adolescent noble de la région gâtinaise dont le château avait été pillé, puis incendié et la famille décimée par les sans-culottes, trouva refuge dans une grotte de la forêt de Biere. Les enragés lancés à sa pousuite ne l'ayant pas retrouvé, se lassèrent, abandonnant bientôt leurs recherches.
Un soir, à la tombée du jour, le jeune homme affamé, très affaibli, rampa hors de sa cachette à la recherche d'eau et de nourriture. Une biche toute blanche lui apparut alors dans le sous-bois, pas du tout effarouchée, et le conduisit vers la butte Saint-Louis sur les ruines de la chapelle de Saint-Louis en Beau Lieu. Là, tombant à genoux, il pria avec ferveur devant la statuette de la Sainte Vierge placée dans l'anfractuosité d'un grès.
Des pénitents ayant trouvé un abri dans une cabane de forestier du voisinage lui offrirent de quoi se restaurer.
Les anciens habitants de Bois-le-Roi prétendent que jadis, lorsqu'un événement important devait arriver, ou qu'un chrétien se trouvait en souffrance, une dame toute blanche, d'autres disent une biche blanche, se faisait voir aux environs de la butte.
Fouilles archéologiques
En 1869, quelques fouilles furent entreprises sur ce point; on retrouva un certain nombre de pierres, dites de Paris, taillées ou grossièrement sculptées, clefs de voûte, corbeaux, débris de piliers, etc.; les ossements de deux hommes qui avaient été enterrés devant l'autel; ceux de plusieurs autres en dehors et près de la chapelle; puis six petites pièces de cuivre, éparses dans les décombres et n'ayant aucune valeur: un jeton de Nuremberg, une pièce de 1626, un denier, à l'effigie de Gaston d'Orléans, de 1650, deux liards de France de 1656 et 1657.
(1) Huchet = cornet pour avertir de loin.
(2) Setier = mesure pour les grains et les liquide, entre 150 et 300 litres selon les régions.
Deux muids de setiers = environ trente-sept hectolitres.
(3) Collation = droit de conférer.
(4) S'être défait = s'être dévêtu, s'être exhibé.
 (Légendes et Traditions en Seine et Marne)
Revenons sur nos pas et redescendons pour suivre le sentier bleu N° 12 sur la gauche qui se trouve  à mi pente. Nous arrivons au petit mont sur une édition des AFF de 1975 ce lieu se nommait le petit rocher (je préfère cette dernière à Fontainebleau un mont est calcaire et pas siliceux. Dans le creux du rocher face à nous se trouvait me semble t’il une vierge derrière une grille. disparu depuis peu, la dernière fois que je l'ai vue il y avait une grosse grille ce n'était pas jolie. Avec les fausses pistes des VTT il n’est pas facile de suivre le chemin. Au rocher creux laisser le sentier bleu partant sur la droite (rejoint Bois le Roi ) prendre la branche de gauche dans cette partie du sentier nous avons un chêne fourchu relier par une branche horizontale qui ne ressort pas de l’autre coté. Au carrefour encore à gauche nous traversons la D606. Après le parking le sentier part sur la gauche et monte dans le rocher Pierre Margot puis l’on redescend, coupons la route de Chailly à Samois qui est goudronnée mais fermé à la circulation et serpentons dans une zone de rochers moussus, nous arrivons au carrefour des longues Vallées. Traversons la D 142 (route Ronde) prenons la route des Longues Vallées puis le sentier tourne à droite et serpente un peu plus loin dans les rochers. Nous traversons la route du Laissé Courre et grimpons dans le Rocher Canon le sentier n’est pas facile et serpente dans les rochers. Nous faisons des circonvolutions parmi les rochers, puis cela devient un peu plus facile pour nous permettre de souffler et nous grimpons à nouveau dans un groupe de rocher. Nous arrivons sur une large crête, nous devons passer sous un rocher (on peut l’éviter) couper la route du sanglier passer dans des rochers avec un hêtre. Une petite roche 
est posée sur une plus grosse et donne l’impression d’une tortue (carapace, tête, une patte) tout cela n’est que subjectif. L’année dernière j’aurai dit un beau hêtre aujourd’hui avec sa branche cassée il fait un peut pauvre. Le sentier débouche sur un carrefour composé de route renforcées en calcaire, prendre à gauche la route de Chailly à Samois sur quelques mètres puis le sentier bleu rentre dans la parcelle pour grimper les Longues Vallées (une belle butte calcaire) nous restons sur la crête  et puis sans comprendre pourquoi à la rencontre du GR1 et du TMF le sentier prend sur la droite la route de la Défense. Fastidieuse route toute droite puis à gauche la route du vallon pour rejoindre la carrefour des longues vallées. 

Hier..... le sentier ne passait pas comme cela, il suivait la crête jusqu'à couper la route ronde en haut de la cote vers la table du Grand Maitre. Jugé avec raison dangereux. Difficile de traverser à cette endroit sans visibilité une trois voies fort large, le sentier à été dévié vers le pied de la cote ou nous avons plus de  visibilité. [Ce que je ne comprends pas c’est la raison pour laquelle nous ne poursuivons pas la crête des longues vallées, c’est tout de même plus jolie, et l’ancien sentier coupe de toute façon la route du vallon, il suffisait de dévier le sentier à cette endroit.] Traversons la route ronde et prenons la route des longues vallées puis la route du limier sur la droite nous arrivons à la table du Grand Maitre [ Le carrefour de la Table du Grand-Maître aurait été, le 21 avril 1814, le théâtre d'une scène émouvante qu'Alexis Durand raconte en ces termes : 
 
«Ce point avait été occupé par un régiment réduit à une centaine d'hommes commandés par un capitaine décoré. Ce vieux soldat voyait avec rage son bataillon se décimer par les congés de contrebande : prières, larmes, supplications, il avait tout employé inutilement pour retenir ses enfants ; c'est ainsi qu'il les appelait. Informé de ce qui se passait, il avait fait recueillir et garder les armes abandonnées et attendait qu'on le dirigeât, lui et les siens, vers une garnison quelconque, lorsqu'il reçut l'ordre de se démettre de son commandement et de se présenter, le 21 avril, à l'état-major, au Palais de Fontainebleau.

 «Edifié déjà sur le machiavélisme du nouveau pouvoir et se méfiant à bon droit de la missive et du messager, cet officier répondit qu'avant la fin du jour il aurait obéi. Faisant aussitôt former le cercle à ses soldats, il leur fait entrevoir de quoi il s'agissait, leur tint un discours qui leur fit à tous répandre des larmes. Après quoi, s'emparant du drapeau, il le fait flotter une dernière fois sur le front de ses braves, puis il le détache de sa hampe, le pose sur la table de pierre, le couvre de poudre à canon et, au roulement des tambours, lance un tison enflammé qui le réduit en cendres.
« Chaque assistant prend un peu de ces cendres, les mêle avec du vin et bientôt il ne reste plus trace de l'étendard sacré que l'étranger ne pourra profaner...
« Telle fut la communion militaire qui eut lieu dans la forêt de Fontainebleau le 21 avril 1814, scène que nous avons essayé de peindre dans l'un de nos poèmes et qu'après nous d'autre historiens ont également racontée avec plus ou moins de développement. »


Ce qui frappe dans ce récit, c'est qu'il fourmille d'invraisemblances et d'inexactitudes. La petite armée que Napoléon avait conservée autour de lui n'était pas désorganisée au point qu'un régiment pût être réduit à une centaine d'hommes commandés par un capitaine. Les congés plus ou moins réguliers n'ont été délivrés qu'après le départ de l'empereur. Jusqu'au dernier moment on a cru qu'on allait marcher sur Paris ; une partie du corps de Marmont s'était même avancée, sans ordres, jusqu'à l’Essonnes. Passons sur l'incorrection de la manœuvre qui froissera tous les militaires : le drapeau présenté à une troupe formées en cercle.
Mais que penser de ce brave capitaine, édifié dès le 21 avril 1814 sur le machiavélisme du nouveau gouvernement ? Pourquoi s'inquiète-t-il de l'ordre qu'il reçoit ? Rien ne peut lui faire croire que les drapeaux tricolores vont être livrés à l'ennemi, et les drapeaux blancs ne sont pas encore prêts à les remplacer.
Pour faire accepter tout cela, il aurait fallu qu'Alexis Durand nous donnât le numéro du régiment en question. A défaut de ce renseignement qui aurait permis le contrôle, son récit ne peut être considéré que comme une fable, un sujet de discours bon à mettre en vers... français.
 
C'est aussi la conclusion de M. le commandant Bellanger, qui, à ma demande, a bien voulu faire une enquête auprès des officiers les plus compétents. La table du Grand-Maître porte gravée la date de 1723. C'est le Sieur de la Falluère, Grand-Maître des Eaux et des Forêts d'Ile de France qui la fit ériger après avoir fait raser un petit monticule.]
Poursuivons le sentier 12 en passant devant la table nous serpentons dans les monts de truies et coupons la route pavée du pavé de la cave poursuivons en face dans le saint Germain nous quittons le sentier 12 pour prendre le 12-4 plutôt sur la droite. Il existait une pancarte en émail, l’arbre la supportant à été coupé, le rondin avec sa plaque à voyagé des mois d’une route à l’autre sans jamais être remis en place à croire que personne n’entretient ce parcours. Aujourd’hui cette information  à disparu. (parfois revient) (fin 2014 je me suis aperçu qu'elle avait enfin trouvé sa place sur un arbre.) Nous arrivons dans le Rocher Saint Germain et nous trouvons le sentier 4 que nous prenons à droite, le sentier serpente dans les rochers et les anciennes carrières. Nous arrivons à la grotte aux cristaux. Sur la droite des escaliers et au pied il y avait une « gargote » aujourd’hui disparue. Il reste dans le creux d’un rocher formant niche du carrelage. Nous apercevons de beaux rochers avec des marbrures plus foncés. Nous pouvons faire un tour à la grotte aux cristaux, mais nous passerons devant lors de l’étape 2. Nous poursuivons notre itinéraire par le sentier en direction de la fontaine maria et le carrefour de belle croix. Nous avons de beaux pins greffés dans les restes de carrières. En passant devant la fontaine maria, j’ai remarqué que l’inscription tapait dans l’œil. Elle à été repeinte en blanc avec l’humidité cela ne va pas durer longtemps et heureusement, ce n’est pas jolie. J’ai vérifié la photo sur le blog (http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/04/8-petites-promenades-en-foret-de.html?view=magazine) en effet le nom ne ressortait pas mais la il ressort de trop. Par contre l’information sur Colinet à Disparu et c’est dommage (présente en 2012).  Nous arrivons à belle croix traversons la route ronde D 301 et prenons en face la route pavée du Luxembourg, laissons une branche du sentier bleu partant à gauche, continuons à descendre sur les pavés, plus bas un peu après le chêne qui fut magnifique à une époque et qui aujourd’hui fatigué laisse tomber ses branches trop lourdes pour lui, nous prenons le sentier de droite. Le sentier serpente dans les rochers, pas facile. Nous sommes dans le domaine de la grimpe. Nous arrivons au carrefour de l’Epine une peu plus de 21 km viennent d'être réalisé, poursuivons le sentier 5 (en passant par le tunnel sous la D607) Poursuivons notre itinéraire par la route des artistes sentier bleu 6-5 que nous suivons jusqu'au carrefour du Bas Bréau. Nous quittons ici notre itinéraire autour des sentiers et rentrons sur Samois. Nous trouvons sur la gauche la route de Barbizon à Fontainebleau qui nous emmène directement à la croix du Grand Veneur. 
 Le rond point nous permet de traverser en toute sécurité et prenons à droite de la maison forestière la route des accords nous descendons et en bas nous trouvons la route de la Reine Amélie que nous prenons sur la droite. Nous sommes dans une réserve biologique intégrale (dommage il y avait de beaux sentiers Denecourt sur les hauteurs de la solle, mais cette protection à peut être évité l’extension de l’hippodrome) Je passe par là car c'est un beau raccourcie et en 2014 des panneaux d'information nous prévenaient de coupes d'arbres en bordure du chemin ONF en lisière de la réserve et de l'hippodrome, et c'est la ou je ne comprend plus : on sécurise un sentier crée par l'ONF dans une zone interdite aux publics et l'on 
interdit ou supprime des sentiers cent fois plus intéressant que celui-ci. Nous arrivons donc à l'hippodrome suivons le grillage, passons derrière la maison forestière traversons l’aire de camping bivouac (autorisé) et lorsque nous apercevons la petite tour servant à filmer les courses, nous prenons le chemin de droite (attention il ne se voit pas beaucoup et nous sommes en réserve biologique intégrale) puis il tourne à gauche. Ce chemin est parallèle à la route, avant il y passait le GR aujourd’hui il a totalement disparu (il permettait de rejoindre de la gare de bleau (Fontainebleau) en passant par le cassepot les gorges d'apremont) Ce chemin illicite puisque traversant depuis plus de 40 ans une réserve intégrale à été supprimer depuis que la foret de Fontainebleau dispose sur sa poitrine toute une collection de citations, protections, label, biosphère, qu'elle est devenue "d'exception" je trouve que cela va de mal en pis. Nous traversons la D606 et prenons en face la route de la reine Amélie (pas de pancarte) nous arrivons au carrefour entre la route fouilloux et de la vallée de la solle.  Grimpons  le rocher cassepot rencontrons le sentier bleu ici il y a tellement de fausses pistes pour un sentier très sinueux qu'il n'est pas facile de décrire le chemin. Merci à mes souvenirs et à mon sens de l'orientation. Du temps du GR c'était beaucoup plus facile. prendre plutôt la branche qui se dirige vers la droite et qui monte, nous devons déboucher sur la route tournante des points de vues du rocher cassepot. Nous sommes sur la platière nous laissons des routes sur la gauche (elles ont disparues de la carte et disparaitrons bientôt du terrain par manque d’entretien. elles existaient sur les éditions des guides de 1975 et 1994) Enfin nous prendrons la troisième route sur la gauche : route d’yauville (la pancarte n’est pas de notre coté) nous descendons, rencontrons la route du faon que nous empruntons. En fin de parcours se passage n’est pas facile, mais c’est l’avant dernière butte, coupons la route du Luxembourg (oui, elle est longue et c’est la même qu’au carrefour de l’épine) puis nous prenons la route Duguay Trouin sur la droite jusqu’au carrefour de la croix de Toulouse. Continuons en face la même route et l’on prendra ensuite à gauche la route d’Aumale passons sous le pont SNCF et coupons la route de ce matin, prenons à droite la route de la fausse orange nous arrivons au Pavillon Magnier (qui abritait la première pompe donnant l'eau courante à Samois) et prenons devant la route derrière le rocher grimpons (c’est promis c’est la dernière fois), passons devant les postes de pompage de l’eau potable dans la descente un peu avant le terrain de boule nous prenons le chemin de droite et arrivons au parking.

5 commentaires:

  1. Super boulot, ce site est une mine d'or. Avez vous le gpx du tracé total du tour des sentiers balisés de fontainbleau ? Sinon etes vous sur du D+ de cette boucle ? Cela me semble énorme !
    Merci, bonnes balades.

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    1. Bonjour
      merci pour vos compliments. Je n'avais pas pensé à mettre la trace du tour complet sur le blog. Je viens de le retracer et vous trouverez la trace dans l'espace Trace GPS & Topo sans Commentaires. Lorsque vous copierez la trace sur votre GPS il ne portera certainement pas le même nom. Aujourd'hui je n'ai pas le temps de le modifier.
      le code mobile c 434890
      Pour les dénivelés, je n'ai recopier que ce que le gps m'a indiqué, avec les aléas que cela suppose. la question était il bien réglé. Sur la carte il est comptabilisé 482 de dénivelé +
      les 60 km (56) font 1186 + sur la carte.
      Je ne sais pas si vous connaissez Fontainebleau mais les dunes et les rochers représentent tout de même pas mal de PETITES montées et descentes qui additionnées forme une grande colline.
      Bonne balade

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  2. Merci pour la trace. Oui je sais que le d+ est difficile à évaluer à fontainebleau. Nous allons le faire avec des montres équipées d'altimètres barométriques. On devrait avoir un idée plus précise du D+. Je profite de votre expertise pour vous demander celon vous, quel est la trace avec le meilleur ratio Km/D+, excepté les 25 bosses et si possible une boucle mais pas forcément.Merci pour votre disponibilité.

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  3. Désolé de répondre si tard, mais je suis parti trois jours en rando pour préparer mon futur projet, de la Vanne à la Dhuys.

    J'aurais trois promenades qui peut être, vous intéresserait. Mon but n'étant pas de réaliser des dénivelés, mais de présenter les différents aspects de la Foret de Fontainebleau.

    La première
    Rando Insolite en foret de Fontainebleau N°5 – Rocher D’Avon-Petit Mont Chauvet-Bouligny-Rocher Fourceau-Bourron Marlotte-Kosciuzko-Long Rocher-Haut Mont-Malmontagne- Rocher Brulée

    C'est une boucle de 35 km avec 722+sur GPS 420+ sur la carte.
    A l'origine c'est un itinéraire du style chasse aux trésors, son premier titre était pour ouvrir les yeux. Ou il faut trouver ce que les premiers amoureux de la foret ont bien voulu nous laisser. Mais cela peut ce faire sans recherche
    https://randosacaudos.blogspot.com/2016/06/des-randos-pour-ouvrir-les-yeux-5.html

    La seconde c'est une boucle avec un peu moins de dénivelés
    Rando Insolite en foret de Fontainebleau N° 3-Hauteur de la Solle-Gd Mt Chauvet-Salamandre-Mt Aigu-Gros Fouteau avec 24 km et 663 m de dénivelé positif
    https://randosacaudos.blogspot.com/2016/06/des-randos-pour-ouvrir-les-yeux-3.html

    La troisième n'est pas une boucle mais une balade de Gare en Gare. Rando en Foret de Fontainebleau - Gare de Bois le Roi - Gare de Thomery-By 38 km avec 1192 de dénivelés positifs
    https://randosacaudos.blogspot.com/2015/02/nouveau-tmf-etape-2-bis.html

    Bonne balade

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    1. Super, nous allons tester le tour des sentiers balisés ce week end, les autres suivront. Bonne balade.

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