mercredi 5 novembre 2014

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 128 Etape 35 - Cassel - Bailleul

Du 21 juillet 2014 au 26 juillet 2014

Carte IGN      Trace GPS & Topo sans commentaires        Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b248618

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  Etape 35   Cassel - Bailleul 29,2 km

Etape 4 du GR 128   

Vendredi 25 juillet

 km  Temps  arr  V/d   V/g  Dénivelé  
29,2  5h27  0h53  5,3   4,6      145+

Dernier coup d’œil sur Cassel
Je fais lever mon logeur au aurore. Dans sa chambre d'hôte, il ne présente que du pain et des croissants frais au petit déjeuné "gite de France oblige" pour un prix en dessous des 50 euros je suis chouchouté. Je l'ai entendu prendre sa voiture à 6h30, pour aller chercher le pain à 6km de là. La boulangerie de Cassel ouvrant qu'a 7h00. Bravo, je me serai contenté du pain de la veille passé au four. Cela me permet de partir pas trop tard car aujourd'hui j'avais prévu 36 km. J'ai toujours mon ampoule au pied, hier soir, mes pieds étaient un peu moins humide, mon compile c'est légèrement décollé, je veux le retirer pour le changer, mais la partie sur l'ampoule est parfaitement collé.
Au fond un moulin
 J'ai peur de me faire une plaie en continuent, alors je découpe le compile du mieux possible autour de l'ampoule, et j'en recolle un par dessus. Je ne sait pas si c'est la bonne solution, cela me fait une sur épaisseur. Vais-je tenir le trajet.
 Je cherche un raccourci en passant par la départementale, mais l'on me déconseille l’itinéraire, il y a beaucoup de travaux avant et après le pont enjambant l'autoroute. Il me reste à imaginer des raccourcis au cour de la balade. Quand je pense qu'il y a deux jours j'étais offusqué, par la proposition d'un raccourci. Mais j'ai tellement peur que mon ampoule devienne problème, je préfère raccourcir que d’interrompre mon parcours si près du but.  

Le départ se fait en suivant la D 916 jusqu'au mont des récollets, je ne pensais pas cet axe aussi roulant, mais s'est la route de Dunkerque qui ne se trouve qu'a une trentaine de kilomètres et au premier panneau d'information routière je me rends compte que Bailleul n'est qu'à une petite vingtaine de bornes. Heureusement que je suis les conseilles de mes logeurs ; Une route circulante plus des travaux égale pas de place pour le chemineux.
Les monts des Flandres (Westvlaams Heuvelland en néerlandais et Vlaemsche Bergen en flamand occidental) sont une série de collines se développant d'ouest en est de Watten (France) à Kemmel (Belgique). Ils forment dans une zone frontalière de petits reliefs dissymétriques (la pente est plus forte vers le sud que vers le nord) séparés par des vallées. Les monts des Flandres font figure de relief dans ce plat pays. 
Eglise de Steenwoorde

Les monts des Flandres sont apparus à la fin du Miocène. À l'époque, la mer recouvrait la région. Lorsqu'elle se retira, les sables déposés furent exposés à l'érosion, leur oxydation forma du grès et les anciennes dunes formèrent les monts. Posés sur un plateau argileux sédimentaire surbaissé, les monts sont ainsi constitués de sables couronnés de calottes gréseuses épargnées par l’érosion. Avec ses 176 mètres d'altitude, le Mont Cassel est une butte-témoin, relique de l'ère tertiaire. Cassel domine largement la plaine des Flandres maritimes françaises et belges, mais n'est pas le point culminant régional. Celui-ci se situe à Anor (270 m).
  • Première Guerre mondiale : Dès 1914, le Général Foch y établit son quartier général. C'est aussi un quartier général de l'armée Britannique depuis lequel la branche nord du front de l'ouest est dirigée.
  • Seconde Guerre mondiale : En mai 1940, la ville fut sévèrement bombardée par l'aviation allemande: l'arrière garde britannique y résista pendant trois jours, ce qui facilita l'embarquement des armées alliées à Dunkerque.
Au loin Bailleul
Autour d’une ferme typique à pas de moineaux, entrez dans ces jardins d’inspiration flamande situés sur les contreforts du Mont des Récollets à Cassel. Comme dans une maison, passez d’une pièce à l’autre dans 14 jardins, de la Renaissance du contemporain au traditionnel : chambre de berlingots, broderie de buis, ifs taillés en forme de vague ou de plateaux successifs et enfin verger et potager. Fait partie des Parcs et jardins Nord - Pas de Calais, label "Jardin remarquable"; prix du jardinier (VMF Nord 2003); European boxwood and topiary society; prix de la rénovation du bâti décerné par Conseil Général du Nord.

Bailleul
Bailleul
 Nous n'irons pas visiter les jardins. je retrouve le GR 128 qui passe au pied de la butte (dès la préparation de l'itinéraire j'avais prévu ce parcours Il aurait fallu que je remonte à Cassel et j'avais estimé que les parcours étaient suffisamment long pour ne pas y ajouter une nouvelle grimpette)  je prends le chemin sur la gauche. Une fois dans la plaine j'aperçois quelques  moulins, de loin, le sentier ne passant pas au pied. Quatre moulins autour de Steenvoorde. Je ne comprends pas ce GR qui fait des circonvolution dans les champs ou il n'y a rien à voir et qui passe loin de ses témoins 
d'un temps passé. Je traverse la grande ville de Steenvoorde et file directement vers mon premier raccourci. Pourquoi faire ce détour par Eecke ? D'après la carte ce n'est même pas pour utiliser des chemins poussiéreux. Au lieu dit le Fossen Houck à la place e suivre la route et le balisage sur la droite, je continue tout droit la petite route qui me mènera jusqu’à la D139 que je prendrai à gauche je devrais couper le GR qui part un peu plus loin sur la gauche dans les champs et revenir sur la départementale en suivant l'autoroute pour passer le pont au dessus de celle-ci. Mais il me semble que le tracé sur la carte est faut. Le GR me semble emprunter la D 139, j'ai vu une balise. Marquage insuffisant pour affirmer le changement. Nous arrivons à mon second raccourci tout de suite après le pont. Face  à moi Godewaersvelde et le mont des Cats légèrement sur la droite. Du pont je domine la plaine ..... et me 
rend compte que des chemins entre les champs me permettent d'éviter la ville et de contourner le mont par la droite. Je vérifie sur le GPS et les chemins semblent permettre ce raccourcie si toutefois le socle de la charrue ne les a pas supprimés. (je ne peux malheureusement pas me fier à l'IGN). De mon petit promontoire, il me semble que c'est possible. (De toute façon j'abandonnais le GR après ce mont pour me rendre en ligne direct à Bailleul et j'avais prévu lors de ma première ballade d'Aout de faire une boucle en empruntant le GR qui n'avait pas été réaliser en juillet. Je rallongerai légèrement pour passer au monastère.) 
Je quitte le GR qui prend sur la gauche, et prend à droite la route qui mène au cimetière militaire. Cette route devient chemin, je longe l'autoroute et trouve une ancienne route bitumée qui aujourd'hui butte sur l'autoroute mais qui est maintenue en état pour les quelques fermes la bordant. Je suis rassuré le socle de la charrue ne passera pas. Je remonte vers le mont arrive à la D 18 je ne suis pas perdu l'information routière m'indique Bailleul dans la direction que je prends. Au lieu de suivre la départementale, je monte à mi pente pour prendre une route bordée de maisons. Continuons cette 

rue ou nous trouvons les traces d'un GRP que la carte ne connait pas (les GRP sont généralement comme les GR représenté sur les cartes) Je retrouve également ma trace GPS maintenant c'est tout droit jusqu'a Bailleul. Moins de chance qu'hier, je ne mangerais pas à l'ombre les pieds au soleil, mais simplement au soleil à un carrefour de deux chemins pour ne pas avoir de l'herbe jusqu'aux épaules (j'ai peur des tiques) Je fais sécher mes chaussures et chaussette. Je ne fais pas une pose aussi longue que prévu le soleil tape trop dure pourtant j'aurai le temps je devine Balleul au loin.

C'est deux raccourcis me font gagner 7 km. Je trouve Bailleul sympa, belle bourgade, enfin des maisons flamande en quantité. petite visite avant de rejoindre le gîte. Voila ce que nous dit le site internet de la ville.
En 1996, des fouilles archéologiques avaient permis de retrouver les fondations d'une villa du IIème siècle au lieu-dit le Mont de Lille. Et récemment, sur un chantier route de saint Jans Cappel, les restes d'une villa gallo-romaine ont été découverts.
L'histoire de Bailleul se confond ensuite avec celle de la Flandre. 
       
      
Détruite plusieurs fois, particulièrement par des incendies, dus à l'imprudence des habitants ou à la colère des ennemis, la ville est totalement anéantie en 1918 par les bombardements et les tirs d'artilleries. 
Natalis Dumez, maire de l'époque, veut lui rendre son caractère flamand : une équipe d'architectes, conduite par Louis-Marie Cordonnier, œuvre pour la reconstruction de la ville. Bruges est choisie pour référence, et les époques Gothique et Renaissance comme sources d'inspiration. Il naîtra cet ensemble patrimonial à l'architecture remarquable que l'on préserve aujourd'hui et qui émerveille le visiteur.

Le Beffroi
Cet édifice symbole des libertés communales a été édifié au XIIème siècle. Le beffroi qui devait être en bois à l'origine, a été rebâti en pierres.
Plusieurs fois détruit par suite de guerres ou d'incendie, il a toujours été reconstruit dans le même style. La dernière construction date de 1932 par l'architecte Louis-Marie Cordonnier. A la base du beffroi se trouve la salle gothique. Cette ancienne salle des gardes date du XIIIème siècle et est classée au titre des Monuments historiques depuis le 11 décembre 1922.

Son plafond est formé de quatre voûtes, soutenues par un pilier en grès au centre de la pièce. Ses murs mesurent environ 1,20 m d'épaisseur.
Le beffroi culmine à 62m et est coiffé d'un clocher à bulbe au sommet duquel la sirène Mélusine veille sur la ville. Il abrite le bureau du maire et le carillon qu'on entendit pour la première fois en 1777. Après la destruction du beffroi lors de la première guerre mondiale, une seule cloche fut retrouvée intacte. Elle se trouve aujourd'hui dans l'escalier d'honneur de la mairie. Le carillon compte 35 cloches pour un poids total de 5193 kilos. Le système de ritournelles comporte un tambour de 1,20m de long, 1m de diamètre percé de 7200 trous.
  J'ai entendu le carillon j'ai pas pensé à l'enregistrer, le mois prochain j'aurai l'enregistreur à la main.
Le monument aux Morts
Œuvre de l'architecte Jacques Barbotin, il se dresse à l'emplacement de l'ancienne église Saint Amand qui fut la chapelle des Jésuites au XVIIème siècle. L'architecte composa cette fausse ruine avec les pierres des églises et du beffroi détruits en 1918.

En façade, il est orné d'une Victoire aillée en bronze sculptée par Camille Debert. Inauguré le 6 septembre 1925, il est dédié aux morts des guerres.



 De style romano-byzantin, elle fut construite par Louis-Marie et Louis Stanislas Cordonnier en 1932. A côté du choeur, quatre évangélistes, l'autel et la chaire ont été sculptés par un artiste local Camille Debert. Le chemin de Croix a été dessiné par Charles Hollart. A l'intérieur, 23 vitraux réalisés par un maître verrier à Amiens, Tambouret, représentent la fondation et la représentation de nombreux personnages historiques de la ville.  




 Pas très jolie dans ce village reconstruit en style flamand, mais j'ai trouvé originale de construire ce château d'eau en forme de château féodale et d'y installer le centre de secours incendie. Cela change de ses champignons jamais esthétique. 
Houblonnière
Houblonnière
Je retrouve ma trace pour me rendre au gîte qui se trouve à quelques kilomètres du centre. Impeccable les gîtes de France ont disposés (ou fait disposer) des panneaux d'informations avec les références des maisons. Pas de chance m'a référence n'apparait pas. Je suis les panneaux avec le numéro juste au dessus, cela tombe bien c'est en direction de ma trace. Le chemin est long et je commence à m’inquiéter. Rencontrant un employé communal je lui montre l'adresse de ma location (le nom de la rue est imprononçable pour moi). Il me confirme ma direction.
  
Le houblon ou houblon grimpant (Humulus lupulus) est une plante herbacée vivace grimpante de la famille des Cannabaceae. Elle a parfois pour nom vernaculaire couleuvrée septentrionale, bois du diable, salsepareille indigène ou vigne du Nord.
Humulus provient du nom slave khmel' (хмель).
Les Romains, croyant que le houblon suçait la sève des arbres sur lesquels il grimpait, l'appelèrent lupulus (« petit loup »). Luppolo signifie « houblon » en italien.
Les inflorescences femelles, les cônes, sont utilisées pour aromatiser la bière depuis le XIIe siècle lorsque Hildegarde de Bingen (1099-1179) découvrit les vertus aseptisantes et conservatrices du houblon (ainsi que son amertume). Il permettait ainsi à la bière de se conserver mieux et plus longtemps. Auparavant, un mélange d'herbes et d'épices nommé gruit, était utilisé pour fabriquer ce que l'on appelait alors la cervoise.
  • Partie utilisée : inflorescence femelle, le lupulin
  • Propriétés : sédatif, facilite la digestion, fébrifuge, soigne l'irritabilité, il est aussi connu pour avoir un effet régulateur sur le système pileux, il réduit la chute de cheveux et il diminue l'excès de pilosité.
    C'est une plante tonique et stomachique à essence sédative.
    Le lupulin, administré sous forme de poudre, a une action galactogène du fait de la présence d'hormone (phytoœstrogène).
Des études récentes ont montré que le composé au pouvoir œstrogénique était un flavonoïde : hopéine ou 8PN (pour (±)-8-prénylnaringinine). Les grands buveurs de bière subissent parfois cet effet féminisant : apparition d'une gynécomastie (augmentation du volume de la glande mammaire) avec parfois baisse de la libido. Le lupulin présent dans les cônes de houblon mur contient des acides (alpha et beta) responsables de son amertume. Les acides alpha (humulone (35 à 70 %), cohumulone (20 à 65 %) et adhumulone (10 à 15 %)) sont importants en brasserie car ils contribuent à la stabilité de la mousse de la bière et servent aussi comme agents conservateurs. Ces composés amers facilitent par ailleurs la digestion et participent avec l'huile essentielle présente dans les cônes au pouvoir sédatif du houblon
Merci wikipédia pour l'histoir de cette plante.

Je sors de Bailleul et continue dans la campagne toujours pas de numéro. J'arrive enfin dans l'ancienne ferme dont une partie est restauré en gîte, très bien, très, beau, très clair. Il est de bonne heure, je sonne, la propriétaire est contrit, la chambre n'est pas totalement prête, normalement les arrivées se font à 16h00 j'ai bien deux heures d'avances avec mes raccourcies. Pas d’affolement, je vous dépose mon sac dans un coin et je reviens dans deux heures. Soulagé du sac je vais pour changer, me balader dans la campagne ce qui me fait découvrir une houblonnière. Comme c'est légèrement bosselé j'ai des vues sur Bailleul.   

 
 
 
 
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