mardi 4 novembre 2014

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 128 Etape 33 - Watten - Saint Omer/Arques

Du 21 juillet 2014 au 26 juillet 2014




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Le code mobile de cette randonnée est b249391

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Etape 33   Watten - Saint Omer / Arque 32,6 km - GR 128 : Etape 2
 
 (N'ayant pas réalisé le sentier au départ de Graveline, j'ai considéré que l'étape Graveline watten par le 128 était l'étape 1)    
 km  Temps  arr  V/d   V/g  Dénivelé  
32,6  6h07  0h30  5,3   4,6      275+

Mercredi 23
difficile de faire le point sur ce parcours. Ce matin j'ai oublié de remettre mon compteur a zéro. J'ai donc calculer la distance et le temps. L’arrêt me semble aléatoire, quand aux vitesses ce ne sont que des moyennes sur deux jours.

Je dérange cette famille à Eperleques
Le proprio déjeunant avec moi, étant toujours très bavard me demande qu'elle est mon programme de la journée et des jours suivant, me fait remarquer que je vais disons vers l'Est pour St. Omer puis je revient sur mes pas pour me rapprocher de la Frontière Belges vers le Nord. Je lui explique qu'ayant lu un article sur St. Omer et passant si prêt de cette ville je me suis dit qu'il était dommage de ne pas faire le détour. C'est un peut ce que je reproche aux GR. Ils évitent systématiquement les sites touristiques. Mais pour contrecarré cette imperfection il y a les GR de Pays. Donc je mélange un peut les itinéraires au grès de ce que je veux voir. 
Je lui montre mon itinéraire de ce matin et il m'indique un raccourci. Mon parcours fait une grande boucle pour revenir sur le même plan qu'Eperlecques, avant de rejoindre St. Omer, je l’écoute pour lui faire plaisir, mais je sais que je ne vais pas suivre son conseille : il raccourcie de trop et ce n'est plus le 128. (Après Saint Omer je regretterais de ne pas l'avoir pris.)
 Je parts comme on me l'indique sur la gauche, me disant que c’était mon chemin. N' ayant pas étudié ma carte, je me trompe, il aurait fallu que je parte à droite, mais dans ce cas je passais devant l'habitation du propriétaire. Je me dit : Ce n'est pas grave, je trouverai bien un chemin pour rattraper ma trace. En effet, je trouve un chemin juste avant la voie express. Mais ce chemin tombe dans un champs. Les roues du tracteur me disent que je peux continuer.
Le plat pays

 Une folie, j'ai oublié qu'il y avait un marais dans le secteur. Au loin je vois la route et plus prêt de moi, des lampadaires. Malheureusement nous sommes dans une zone de marais, l'herbe humide par ce temps brumeux à déjà détrempé mes chaussures. Heureusement, je trouve un pont sommaire sur un faussé plein d'eau. Derrière un chemin, contournant des faussés eux aussi plein d'eau. Je dérange un amateur de nature observant les canards et lui demande si l'on sort de la zone humide par ce chemin. Il m'indique une passerelle composé de traverses de chemin de fer, et je retrouve le chemin officiel permettant de visiter le marais. Cela me permet à pied sec de retrouver mon itinéraire.
Enfin des informations
 Itinéraire agréable, légèrement vallonné, alternance de bois et de champs comme de bitume et de chemins. Encore trop de bitume dans cet itinéraire. Ce qui ma encore choqué dans cette première parti ; C'est le viaduc métallique du TGV nord, il est long, il fait un bruit.... les villages comme Watten et les autres qui se trouve autour et dans cette vallée ne sont plus aux calmes. Une fois hors de porté du bruit, le chemin est agréable jusqu'au marais de St. Omer. Lorsque nous entrons dans le marais, le chemin mériterait un entretien, Les herbes sont hautes : ronces, chardons, orties débordent largement sur le sentier d'une quarantaine de centimètres. Nous avons des difficultés à voir ce qu'il y a derrière les clôtures. Cela mériterai un petit coup de débroussailleuse. Mais c'est vrai, je n'ai rien compris : c'est un espace naturelle, alors il est normale de ce piquer aux orties, de ce déchirer aux ronces et chardons.
                                       Bienvenue dans le marais ! pas trop tout de même
          
             De sortir de cet endroit mouillé jusqu'au hanche, simplement parce que "des bobo, soit disant écolo" apprennent à de jeunes étudiant, qu'il faut laisser la nature vivre {au naturel} étant donnée que dans les grandes villes les mauvaises herbes disparaissent et qu'a terme, elle disparaitrons. Ici nous sommes en pleine nature avec des barbelés empêchant l'inconscient à s’aventurer en dehors du chemin. (comme je l'ai fais à Eperlecques). Mais vue la hauteur des herbes on est pas prêt de sortir du raidillon. Cela me fait bien rire ce principe de précaution ou aujourd'hui dans les villages de campagne "proche de Paris" avec des hectares de foret et de champs autour d'eux, les responsables ne font plus tondre les espaces communs et indiquant de part en part que ces pour la diversité. J'ai trouvé des zones totalement abandonnées aux ronces avec des panneaux : classé : parc de ceci, réserve de cela. Classé, classé, alors on ne touche plus à rien. Cela fait sale, mais surtout des économies à la commune. Je le comprends "plus ou moins" d'un parc dans une ville tentaculaire, ou la nature se trouve à ..........des kilomètres. Et encore. Peut être pour montrer que ça pique, ça égratigne à la jeune génération, qui n'a malheureusement pas le loisir de sortir. Mais ses "mauvaises herbes" sont la, dans la terre latente, attendant une condition idéale pour pousser et, que le jardinier l'arrache. Personnellement je préférerai voir dans ces parcs "des simples" et que l'on 
 Le marais touristique    
 
L'entrée de Saint Omer

apprennent à nos générations futures comment les utiliser pour ce maintenir en forme au lieu d'utiliser des pilules placébos qui ne servent qu'a enrichir des laboratoires. Laboratoires qui devraient se consacrés aux maladies que la nature, ne peut soigner. Les moines qui on réalisé ses canaux les entretenais pour ne pas qu'ils se comble.... et que cela redeviennent un cloaque à moustique. fin de mon coup de gueule.
J'ai bien aimé la traversée de la rivière en barque c'est original. Mais pas aux normes: aucune sécurité on peu tomber de la barque,
et puis, il faut tirer la chaine qui trempe dans une eau croupie ou cette fois ci, le principe de précaution et de sécurité, n'est pas appliqué. Je plaisante et pousse à l’extrême ma réflexion. Cela ma beaucoup plu, un peu moins de me faire piquer les jambes et de sortir égratigné.
[ Le marais audomarois s'étend sur 15 communes du Pas-de-Calais et du Nord et couvre une surface de 35 km2 (3 726 hectares), ce qui en fait la plus vaste zone humide de la région. Son altitude est de 0 mètre.
En 2008, il était composé d'environ 13 000 parcelles appartenant à environ 5 000 propriétaires. Il abritait alors 1 050 ha de prairies humides, 436 ha de terres maraîchères et 171 ha de roselières. Désigné zone Ramsar en 2008 au titre de la Convention de Ramsar, il a été déclaré par l'UNESCO à Paris, Le 28 mai 2013 « douzième Réserve de biosphère française », après plus de trois années de procédure.]
 [C'est une ancienne zone humide tourbeuse, inondée par la mer durant plusieurs siècles à l'époque carolingienne, puis exondée, puis exploitée pour la tourbe et drainée par les moines de la proche abbaye de Clairmarais notamment.
Le marais est devenu au XIXe siècle une région maraîchère et d’élevage et 
il reste aujourd'hui le seul marais de cette importance encore cultivé pour le maraichage en France (le marais poitevin ayant été en grande partie drainé et occupé par les céréaliers). Près de cinquante légumes différents y sont cultivés, dont le chou-fleur l'été (introduit vers 1751) et l'endive d'hiver (introduite vers 1920 dans la région).
En 2007, une soixantaine de familles y exploitaient encore 500 hectares en maraîchage, en 2009 une quarantaine y exercent encore leur activité légumière de manière professionnelle.
Le moyen de transport utilisé partout (même par le facteur) jusque dans les années 1970 était la bacôve (grande barque de bois à fond plat, qui pouvait 
transporter le bétail et les cageots de légume). Depuis des routes et ponts donnent accès à presque toutes les parties du marais qui a alors subi une occupation touristique parfois anarchique (caravanes et cabanons). malgré tout classé réserve.
Les canaux qui sillonnent le marais sont appelés Watringue (ou Watergang). Les canaux et les chemins sont propices à une activité de tourisme et de loisirs. (cela dépend ou?) Une dizaine de sentiers pédestres sillonnent le marais, ainsi que le GR 128. (Faudrait qu'il soit entretenu) Il est aussi possible de parcourir le marais à vélo ou à cheval. Le meilleur moyen pour découvrir le marais reste la navigation sur l'eau. (extrait wikipédia en bleu mon ressenti)

Véritable havre de paix dans un site naturel préservé labellisé par l'UNESCO en 2013
C'est 3400 hectares, 160 kilomètres de rivières aux portes de Saint-Omer, les rues sont les canaux.
Ici les pêcheurs se confondent avec les hommes.
L'importance des surfaces en eau, la multiplicité de leurs combinaisons avec des surfaces terrestres d'une variété surprenante, expliquent le charme d'une promenade dans le Marais. (Pas avec le GR la promenade n'est pas agréable).
  Après cette recherche je comprends mieux la raison pour laquelle cette partie n'est pas entretenue. Le grand label est planté. C'est peut être la contre partie pour satisfaire le tourisme avec des promenades en barques et la visite à pied sec.
Les chemineux comme moi (je préfère chemineux à cheminot  En français oral, le mot cheminot a d'abord été utilisé pour désigner un ouvrier
                    

parcourant les chemins pour trouver du travail, un vagabond, un mendiant errant dans les campagnes). N'apporte rien à la région, c'est encore une chance, qu'on nous laisse une barque pour traverser ce canal fabriqué par les moines. Après cette traversée nous approchons d'un site plus touristique : Pont de bois, passerelle, espace comme par hasard tondu, fleurie, bitumé, gravillonné, balisé, protégé des voitures. Enfin, pas que du naturelle. D’ailleurs toute une famille sort de ces aménagements, leur baskets ne sont pas mouillées, n'y sales, et aucune égratignures sur les jambes. Avec mon énorme sac à dos, je ne suis pas le moins regardé, on ce demande d'ou je sort. Je suis regardé comme un zombi, comme un cheminot (dans le sens oral du terme cette fois). On stop, et l'on me laisse prendre de l'avance..... On sait jamais.
 La Cathédrale
       
Des chaussures pour que l'enfant marche
On sait jamais, il a un bâton, il va nous attaquer, c'est peut être un mendiant, va nous demander l'aumône, il est peut être malade, il a peut être des puces, des poux, c'est peut être un migrant..... J'extrapole, je commence à fatiguer, et suis un peu déçu de ma traversé du marais j'en attendais autre chose. Les cultures je ne l'ai ai vue qu'en approchant de l'espace touristique.
Je quitte le GR à Clairmarais et poursuit par le GRP se dirigeant vert Saint Omer, nous suivons la D229
  jusqu'au bourg. Le soleil à fait disparaitre le brouillard et au dessus du marais, pas un brin de vent. Je commence à souffrir de cette chaleur moite. Mes chaussures sèchent, mes pieds reste humides. Je ne comprend pas c'est la première fois que ça me fait ça. Nous passons le canal. Cette route me semble longue dans cette "banlieue" ou les maisons sont toutes identiques, le seule divertissement les "jardiniers" qui devant leur maisons vendent
 
 leur produits en provenance direct du marais. Nous passons le canal et je pense enfin entrée dans Saint Omer "historique" mais non, il faudra encore attendre. J'ai les pieds en compotes. Nous suivons toujours cette même route ou les maisons ont été construite derrière le bras d'un des nombreuses chenal menant à l’intérieure du marais. Chaque maison à son pont dont certain je n'aurai qu'une confiance limité à les utiliser. Passons la gare traversons l'Aa je fais une pose sur le quai assis sur un bollard en plein soleil, il fait au moins 25 ou 26 degrés et pas un poil de vent. Je suis installé juste
derrière la baraque à frittes pour ne pas avoir l'odeur, pas le courage d’allée plus loin. J'ai tellement mal aux pieds que je reste en plein soleil. Au départ c’était juste pour une pose photo, puis pour me désaltérer, et enfin me restaurer. Je n'ai même pas le courage de repasser le pont et de me rendre sur l'autre rive qui elle, est ombragée. Je ne pense même pas à me déchausser pour faire sécher mes chaussettes, mouillées par la rosée, l'herbe des marais et la transpiration. Je ne comprend pas, ça ne fait pas ça d'habitude, les micros pore seraient-ils bouchés. Je rentre enfin dans le Saint Omer. Petite visite en ville. Je suis un peu dessus, je pensais trouver beaucoup plus de maisons de style flamant. J'ai tellement les pieds qui me brulent que je loupe les joyaux de la cathédrale. Mon hôtel se trouve à Arques, je pense être bientôt arrivée, Je me dis , je me repose, fait sécher mes pieds et je reviendrais. En effet le village est juste là, mais l’hôtel est la bas..... loin, loin dans cette chaleur moite et mon mal aux pieds ne passe pas. Les trottoirs se succèdent, une photo pas plus, je ne vois plus rien et me dit que de toute façon demain je fais l'itinéraire en sens inverse. Alors j'avance de trottoir en trottoir, de rond point en rond point me disant que le prochain est le bon. Cherchant dans chaque petite ZAC mon hôtel. Encore une chose à voir (de loin) c'est l’ascenseur à péniche je l'avais oublié celui la, donc pas d’ascenseur pas d'hôtel. Je reviens en bordure de l'Aa ou de son canal, enfin je vois cette écluse sur l'autre rive impressionnant même de loin. Je suis obligé de quitter les bords de l'Aa et son chemin rafraichissant pour reprendre le trottoir et le bord de la route. On démoli les anciennes usines fabriquant le cristal d'Arques. Que cette route peut agréable et très circulante en plein soleil est longue. Penser à faire vos courses au magasin au pied de la cote (si vous choisissez le même hôtel que moi. Ou les hôtels car il y en a deux. il est à environs 500 à 600 mètres dans la rue de droite. Sinon il faudra revenir.) A la fourche je quitte cette départementale par une rue plus petite parallèle à ma trace qui suivais le bord d'eau, elle traverse la zone industrielle ou normalement ce trouve mon hôtel. Pas de trottoir et pas mal de voiture et camions. De ce coté pas de pub pour les hôtels, je demande, je suis tout proche. Ouf enfin arrivée. Je me déchausse mes pieds sont tout fripés et blanc, mes chaussettes mouillées, je n'ai jamais eu ça. Enfin je me repose. Il faudra tout e même que je reparte en sandale pour aérer les pieds. 2 km allée en descente pour faire mes courses, et remonter après. J'aurai du les faire avant (je l'ai déjà dit, mais je suis tellement fatigué)  je ne me souviens plus si j'avais vu l'information tellement j'étais fatigué et perturbé par cette hôtel qui reculait à mesure que j’avançais. Sur la carte je n'avais pas imaginé que c'était si loin du centre de Saint Omer. Tant pis pour les trésors de la cathédrale, je repasse demain.
 
 
 
 
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