mercredi 5 novembre 2014

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 128 Etape 34 - Saint Omer/Arques - Cassel

Du 21 juillet 2014 au 26 juillet 2014


Carte IGN      Trace GPS & Topo sans Commentaires        Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b305497

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 km  Temps  arr  V/d   V/g  Dénivelé  
31,1  6h02  1h25  5,6   4,2      207+

  Etape 34   Saint Omer / Arques - Cassel 32,6 km    

GR 128 étape 3

 jeudi 24 juillet

Petit clin d’œil : Ciel bleu-Soleil pas de pluie
Très bonne nuit, malgré la chaleur. J'ai pris la décision, de raccourcir le parcours d’aujourd’hui. Il y avait 38 km. La traversée d'Arcques et toute cette ligne droite après St. Omer m'a fortement éprouvé. j'avais repéré lors de mon tracé sur la carte, un itinéraire plus court, qui devait traverser une foret et j'avais peur de trouver des clôtures et des chemins sans issus. Je n'avais pas retenu cette option, mais aujourd'hui j'ai une belle ampoule sous le pied droit et me sent un peu fatigué par ses trois journées à 30km. Je demande à la réceptionniste si la foret est traversable sans ce perdre ou tomber sur des clôtures, et il n'y a pas de soucie. Donc me voila parti en suivant la départementale, seul itinéraire permettant de franchir le canal par ce coté. Il y a de la circulation : Des camions, beaucoup de camions. On a une petite place, sur le bitume, mais lorsque les camions sont trop gros je passe derrière la barrière de 
Tache marron mon chevreuil

sécurité. On ne sait jamais, aspiration ou mouvement de la remorque. Nous avons un peu moins de quatre kilomètres difficiles en bordure de cette route. Disons que nous avons les deux premiers kilomètres très roulant, avec de la place sur le bas coté genre piste cyclable non officielle d'une quarantaine de centimètre et "protégé" par une large ligne blanche, il y a la rambarde. La seconde partie est moins roulante mais seul le bas coté nous protège. J'ai eu la chance que tout était tondu. Puis nous avons une petite route qui nous mène jusqu'à la foret. Ce qui m’inquiétait dans cette foret ce sont les pointillés, mais pas de panique le chemin forestier en continuation de la route est bitumé, jusqu'au carrefour comportant une information "rose des routes" poteau comportant des flèches avec le nom des routes. Par contre ne pas tenter les sous bois qui me semble très herbeux, voir gadouilleux, au vue des herbes de bordure.
Chapelle de la grotte

 Au carrefour "à la rose" on continue par la route de rosa, bitumée aussi. je fais quelques rencontres..... Un chevreuil, des cyclistes et des chercheurs de champignons en botte. Au sortir de la foret, la départementale contournant le marais n'est pas large, nous passons devant la grotte.

Actualité Saint Omer (J'ai copié l'image sur internet.)        

Photo wikipedia
                 




 Je n'ai vue que la chapelle pas la grotte. Il me semble qu'elle est protégé par de vilaines portes métalliques.                                                                          


Il y a 75 ans, la grotte de Clairmarais était construite après la guérison d'un père assomptionniste

 La Voix du Nord - Publié le 15/08/2010 à 05h09

Depuis près de soixante-quinze ans la grotte de Notre-Dame de Lourdes accueille chaque année des milliers de personnes au cœur de la forêt de Clairmarais.
Les pères assomptionnistes sont arrivés à Clairmarais dans le but de créer un petit séminaire. Expulsés en 1903, ils reviennent en 1927. Ils formèrent toute une génération d'écoliers dont sont issus quelques évêques. Dans les années 1932-1933, l'un des pères fut contraint de subir l'ablation d'une grande partie de l'estomac. Cette opération constituait, à l'époque, une première dans le milieu médical. La communauté assomptionniste fit le vœu d'édifier dans la forêt une réplique de la grotte de Notre-Dame de Lourdes en cas de rétablissement du père malade.
Le père guérit et la construction de la grotte commença en 1935. Elle fut construite avec les modestes moyens des villageois. Dans son ossature métallique se trouvent des matériaux de récupération divers : barres de fer, cadres de bicyclettes... Sur la photo, le père Jean-Louis Vivien, devant la grotte en construction, fut le dernier père à quitter Clairmarais au début des années quatre-vingt-dix.
Dès 1936, un pèlerinage eut lieu tous les ans le 15 août interrompu seulement pendant la guerre. Depuis le 11 décembre 1995, le diocèse d'Arras est le propriétaire de la grotte mais c'est l'association des Amis de la grotte qui a la charge d'entretenir et d'animer ce lieu très visité.
Le paysage tout autour de la grotte a un peu changé depuis son déboisement par l'office national des forêts (ONF). Une palissade se dresse maintenant à sa droite pour d'abord protéger les visiteurs du vent et ensuite accrocher les nombreux ex-voto déposés depuis des décennies par les pèlerins en signe de remerciements de leur vœux exaucé. • 

 Le premier pèlerinage
Dès l'année suivante, un pèlerinage prend forme le 15 août et, d'année en année, la foule grandit et l'événement prend toute sa place chaque mois d'août, avec une seule interruption, durant la guerre. Au début des années 1990, les Assomptionnistes disparaissent de la scène locale, mais la tradition perdure. Le séminaire est détruit, la chapelle se meurt doucement victime du mérule, mais la grotte est toujours là. Des travaux sont entrepris, notamment pour répondre à l'affluence. On construit également un petit muret pour supporter les nombreux ex-voto, témoignages de la fidélité chrétienne en guise de remerciements des voeux exaucés. C'est dorénavant le diocèse d'Arras qui gère le site et l'entretien, l'animation quant à elle est gérée par l'association "Les Amis de la grotte".
  L'association des amis de la grotte de Clairmarais : 03 21 88 87 15 CLAIRMARAIS

 Pas le temps de visiter, je pense que c'est fermer, il est encore tôt dans la matinée. Je ne vois pas la grotte juste des portes métalliques et une personne qui nettoie l'esplanade. Aujourd'hui je me dis que la grotte était derrière les portes et le bâtiment que j'ai pris pour une buvette, le magasin de souvenir. je ne me rend pas compte du nombre de kilomètres de ce raccourcie. Après cette départementale nous prenons à la sortie du bois après la grotte la départementale menant au lieu dit le coin perdu et en effet c'est perdu dans la campagne. Heureusement que nous n'avons pas essayé de couper à travers bois celui-ci est bordé d'un champs ou en juillet nous trouvons des vaches et toutes l'année du barbelé. Il n'y aurai peut être qu'en prenant au carrefour que j'ai surnommé "la rose des routes" qu'il serait peut être possible de prendre la route Royale. En regardant la carte il me semble qu'elle débouche entre
des barbelés sur la route. Seule chemin que j'ai vu sortir de la foret. Toutes les routes en pointillées s'arrêtent  à la clôture. Peu ou pas utilisé ce chemin entre des barbelés semble dans sa partie champ ; très herbeuse et difficile à utiliser. Au coin perdu nous prenons la rue de gauche pour rejoindre le GR (en continuent tout droit on le retrouve aussi, mais après ce n'est plus tout a fait le 128). En procédant ainsi j'ai raccourci de 9 km, mais j'ai fais une croix sur une bonne partie du Marais. Si le chemin était aussi peu entretenu qu'hier cela ne me dérange pas. Mais j'ai peut être loupé le marais agricole. Je ne traverse pas la France pour avoir de l'herbe par dessus tête, et admirer des graminées que j'ai chez moi. mais pour voir des canaux, des cultures, des oiseaux entendre des batraciens. Il aurai fallu que je trouve à coucher sur Saint Omer pas à l'autre bout d'Arques. L'année prochaine je m'y prendrais plus tôt pour mes réservations. Nous prenons donc cette petite route nommé sur la carte "Haecke Straete qui mène au Paradis encore un village perdu à l'entrée du marais, peu large cette route, et des conducteurs, plutôt conductrices surpris de voir un chemineux.
Champ de lin coupé
  Attention ce n'est pas du sexisme, mais toutes les voitures qui mon croisés étaient conduites par des femmes. L'on rencontrera le GR avant ce paradis et nous le prendrons sur notre droite. Le reste du chemin fut long. Un détour pour franchir la ligne TGV sur un beau pont, je trouve entre deux routes un espace planté d'arbres et bien tondu, me permettant de faire une pose. Cette fois ci je me déchausse mets les chaussures au soleil retire mes chaussettes pour les faire sécher, Je constate que le compile tient bien, et je n'ai pas mal au pied en marchant. En observant ma chaussure je constate que le caoutchouc pare pierre est décollé. Cela ne m'avait pas inquiété, je pensais qu'il avait été ajouté sur une chaussure terminé, mais non, le manque d'imperméabilité vient de la. (Plus tard je l'ai recollé à la néoprène et je n'ai plus de fuite. A peine 3000km pour des mérelle et déjà la doublure au talon déchirée, le cuir fendillé, et maintenant le part pierre qui ce décolle.) Je reprends quelques forces avec mes compotes et ma crème chocolaté. Je n'attends pas suffisamment pour que l’intérieur des chaussures soit sèche, mais je change de chaussette. Les autres sécherons sur le sac. Le parcours est plat et long, pourquoi long ? Comme le terrain est plat et que la ville de Cassel se trouve au sommet d'une colline, vous avez à chaque regard le but de votre promenade face à vous. Et vous n'avez pas l'impression d'avancer
Monté à Cassel
 le GR s'amusant à vous éloigner, à vous approcher et à repartir au gré des chemins dans les champs, de blé, d'orge, ou de lin. Un chapiteau de cirque en pleine campagne distraie l’œil, et m'a amener, une petite larme, en entendant les enfants rires, chanter, s'exclamer. Je ne sais pas pourquoi cette émotion. Un parking avec des voitures et aucune grandes villes autour. Bravo pour l'organisation et avoir réussi à faire venir les gens au milieu de la campagne. Il fait très chaud. Je fais une seconde poses assez longues. Pas trop panoramique, coincé dans un chemin d'on l'herbe à été tondu entre un champ de maïs et le mur d'une propriété en bordure de la départementale, mais je suis à l'ombre et je peux mettre mes petits petons au soleil. Je n'ai pas compris hier, je me suis retrouvé avec deux ampoules et des pieds meurtries : blanc et humide. C'est la première fois. Transpiration, humidité de l'herbe du marais. Je n'en sais rien. C' est la première fois que j'ai ce problème avec mais chaussures en attendant je suis bien obliger de faire sécher comme je peux.

 CASSEL

       

         

      

Comme je commence à être fatigué. Je mange. En repartant, je change de chaussette, (comme je garde une paire de chaussette propre pour le retour) je reprends la vieille qui à eu le temps de sécher sur le sac. je coupe un peu, pas grand chose, je prends la départementale, au lieu de faire des circonvolutions dans les champs. Puis il faut : grimper à Cassel, voir le moulin, et les maisons anciennes, c'est quelques rues montantes pavées, ainsi que 
ses portes fortifiées. 
Je redescends pour trouver mon gîte, une belle maison au pied du mont. Pas la force de profiter du jardin qui viens d'être tondu. Je prends ma douche (belle pièce ou l'on a la place de se retourner, me repose un peu et repart à l'assaut du mont pour mes quelques couses. En redescendant je rencontre des chemineux qui grimpe la cote à vélo, pas facile et avec les pavées ce n'est pas confortable. Vélo chargé de sacoches, chacun fait le choix de ses vacances eux à vélo moi à pied.

 

 

 






 

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