mercredi 3 septembre 2014

35 - Petite Promenade en Foret de Fontainebleau-Rocher d’Avon - mare d’Episy

35 - Rocher d’Avon - mare d’Episy


  Carte IGN      Trace GPX et Topo sans commentaires     Trace Randogps

          Le code mobile de cette randonnée est b305468

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 KM       Temps          Arret        V/d          V/g      Dénivelé
 11,4        2h30           15mn        4,7           3,6         249 +

Refait en 2018 et en 2022 avec quelques modifications au départ des grillages nous oblige à modifier la trace

Départ : A l'obélisque de Fontainebleau D148 direction Bourron Marlotte, Montigny et Episy après la carrière de saut d'obstacle prendre à droite l'allée pavée de Maintenon jusqu'au parking au pied du petit mont chauvet.
Nous partons par l’allée de Maintenons en direction du château, nous coupons la D 148 et continuons en face et prenons à droite la route de Condé, nous arrivons au carrefour de l'Octogone nous à gauche la route du rocher d’avon, nous trouvons le balisage du sentier bleu N°9 Est que nous prenons à gauche. Nous arrivons aux intersections des sentiers 9 et 10  prenons à droite le sentier 10 et passons devant un rocher un peut allongé dont l'extrémité se relève et à été légèrement sculpté             
                                                                    La femme qui dort
il se nomme la femme qui dort, un peut plus loin un gros rocher a été nommé l'homme qui Veille on a placé un réveil sur un emplacement plat. (Je suis passé deux fois à cette endroit et le réveil y était toujours, c'est un clin d’œil qui risque de disparaître) le chemin serpente dans les rochers grimpe légèrement, faire attention au balisage j'ai constaté de nombreuses fausses pistes. Nous coupons la route cavalière d'Estrées [Sommes nous dans un cantons ou l'on a voulu se souvenir des "DAME" de France ou marqué cette route à cheval sur une dune rocheuse ? N'ayant rien trouvé dans le Félix Herbert voici les deux explications plausible 1)Estrée ou Estrées. C'est un terme d'ancien français pour désigner une route pavée (du latin (via) strata) par rapport à la simple route (du latin (via) rupta) Elle aurait pu être pavée dans sa partie cavalière pour le passage des charrettes chargées de pavées. 
2) Gabrielle d'Estrées, devient la maîtresse et favorite d’Henri IV en 1591. Comme elle se trouve à coté de la route de Diane..... ] continuons tout droit. Ce secteur est agréable l'été après une forte chaleur ça sent bon le pin, la résine, les vacances, il ne manque que la mer.
Nous arrivons sur le bloc rocheux G ou nous trouvons des gravures : [ Le rocher d'avon à servi de terrain militaire et durant leur temps perdu ou de garde les soldats s'occupaient en gravant les emblèmes de leur régiments. Gravures très fines exécutées entre 1800  et 1880.] Nous sommes sur la route de l'écureuil et débouchons sur une large route gravillonnée de calcaire et continuons à grimper. La route s’infléchit et vers le milieu de la descente le sentier tourne à gauche nous grimpons à nouveau dans les rochers face à nous, une gravure rappelant le gel de  1870.
 Nous arrivons au point de vue du rocher d'Avon ou nous apercevons, la Malmontagne, Rocher Besnard et sur la gauche la Butte Monceau. Nous quittons le sentier bleu qui fait un virage à 180 ° sur la gauche pour prendre un petit sentier balisé en jaune qui part devant le point de vue entre les rochers. Nous arrivons à la route de Diane que nous prenons à gauche [Diane de Poitiers (1500 - 1566 ), comtesse de Saint-
gravure rappelant le gel de 1870
Vallier, duchesse de Valentinois, fut pendant plus de vingt ans la favorite d'Henri II, roi de France.
Dotée d’un sens aigu du pouvoir et de ses intérêts financiers, elle exerça une grande influence sur le roi, qui l'aima sincèrement, bien qu'elle fût de vingt ans plus âgée que lui. Sous son règne (1547-1559), elle bénéficia d'un grand nombre de dons et d'honneurs.] Nous montons un peu, puis descendons sur la route de Cheyssac [grand maître des eaux et forêts de l'Ile de France, en 1784, a été le dernier titulaire de la charge. ] que nous prenons à droite, coupons la route de la Mare du Pressoir, coupons la route des Placereaux. Nous arrivons après avoir coupe trois routes, au carrefour des sentiers d'Avon, nous prenons sur la droite la route de l'Impératrice. Au carrefour suivant nous prenons à droite route des Platanes, nous arrivons au carrefour de la Mare d'Episy :
La mare en février 2011
Ce n'est pas qu'un trou d'eau dans un lieu un peu plus étanche qu'ailleurs il y a une construction en grès délimitant la source. Quoi que sur le site de will77 publié en fév. 2011 j'ai trouvé une photo ou ce n'est qu'un trou d'eau. En 2018 des arbres cachent la construction du puits. Et puis une légende agrémente le site.
La mare en 2014
 Celle du chasseur noir, ou Grand Veneur : Le chasseur noir est une très longue légende que l'on peut situer un peu partout en foret voici un extraie se rapportant à ce canton  [En 1899  un petit garçon de Veneux-Nadon. (Hameaux devenue village proche de Moret) Ce dernier l’aurait aperçu dans un fourré du Chêne feuillu, à la tombée de la nuit. Il le décrivit comme un grand homme noir habillé de vêtements très collants. Il montait un cheval qui galopait sans faire de bruit. La même année, une jeune Ecossaise aurait rencontré ce fantôme à la Mare d’Episy. Le scénario est classique : aboiements de chiens, sons de cors qui semblent d’abord lointains puis se rapprochent rapidement. Quelques précisions : les notes de l’instrument étaient longues et tristes et les yeux des chiens de la meute flamboyaient comme des braises dans l’obscurité. Le Grand Veneur qui était vêtu de noir, d’une sorte de pèlerine flottante et portait un cor de chasse brillant salua la jeune fille au passage. Détail inédit : les chiens, le chasseur et le cheval semblaient vaporeux, comme effacés.
- Historiquement, il serait tout d’abord apparut à Charles VI, mais aussi à Louis XII en 1499, puis à François 1er, Charles IX, Henri IV et de nouveau à Louis XIV en 1698. Concernant ce dernier, l’abbé Guilbert nous apprend que sur la route de Moret Louis XIV rencontra le chasseur noir qui le prévint de certains faits particuliers dont il ne parla à personne, mais qui furent confirmés plus tard par un maréchal-ferrant, parent de Nostradamus. On rapporteégalement de façon fantaisiste qu’il aurait rendue visite à Napoléon Ier la veille de son abdication.
                        - En 1553, dans la Gorge aux loups, il serait apparut à Diane, fille d’Henri II, et à son époux Horace Farnèse.
                            - On dit qu’il se rendait visible particulièrement à certaines époques troublées et présageait des événements tragiques, ou la mort dans l’année pour celui qui l’avait contemplé de trop près.
                          - Il aurait annoncé à Louis XVI son décès prématuré et fait de même plus tard au duc de Berry, son assassinat par Louvel. Dans le même ordre d’idées, il aurait été aperçu peu de temps avant la mort du duc et de la duchesse de Bourgogne.            
        - Touchard-Lafosse va encore plus loin puisque d’après ce qu’il rapporte l’avertissement du Veneur était adressé directement à Gabrielle d’Estrées. Comme d’habitude le roi part chasser en forêt, mais voyez  plutôt : « Henri IV courait le cerf dans la forêt de Fontainebleau ; Gabrielle l'accompagnait. Il existait dans ce temps-là une vielle tradition populaire sur un prétendu grand-

veneur qui, depuis plusieurs siècles, chassait à grand renfort de meute et de cors dans cette forêt. Lorsqu’un événement sinistre devait se passer à la cour. Alors le grand-veneur était bon à consulter : il donnait des avis salutaires, et prévenait, s'il était écouté, de terribles catastrophes. Or, le roi, pendant un repos de chasse, déjeunait joyeusement avec Gabrielle et plusieurs de ses courtisans, lorsqu'un bruit de chiens mêlé de fanfares se fit entendre assez près.
                      « Bassompierre, montez à cheval, et voyez ce que c'est ! » ordonna le roi.
                Après un quart d'heure d'absence, le compagnon du roi revint: il était pâle et pensif.
                 « Eh bien! lui dit Henri, avez-vous vu le grand-veneur ? »

                « Non, Sire, mais je l'ai entendu assez près » 
                  « Oh! Par ma barbe, c'est trop fort ! »
                « Il m'a parlé, Sire »
                « Et que vous a-t’il raconté ? »
                 « Je ne puis le répéter a Votre Majesté qu'en particulier ».

                      Et le roi s'étant retiré un peu à l'écart avec son favori, celui-ci reprit : « Cette voix, humaine ou infernale, m'a crié que si Votre Majesté ne renvoyait pas dès aujourd'hui Melle Gabrielle, il lui arriverait, à elle, un grand malheur » 
                         Henri ne parla point de cet étrange avertissement à sa maîtresse, et il n'eut garde de s'y conformer. A trois jours de la, Gabrielle d'Estrées expirait dans d'affreuses convulsions »
              
                       - On assure également qu’il se montre régulièrement tous les cent ans à la Croix de Montmorin.
                        - Divers gens, affirmèrent avoir vu le Chasseur Noir ou entendu son cor, le soir, vers le Rocher aux Nymphes ou pendant les nuits de tempête. D’autres l’ont rencontré par certaines nuits sans lune.] extraie de traditions et légendes de seine et marne. Je ne l'ai jamais vu, mais je me promène rarement la nuit, par temps de pluie oui, mais sans tempête, par contre j'ai déjà entendu le son du cor, ou de la trompette, c'est plutôt d'ailleurs la trompette, les jours de beau temps du coté de la tour Denecourt. C'est un artiste qui fait ses gammes en foret....
Reprenons sérieusement notre itinéraire. La mare se trouve derrière le banc ou en prenant la route d'Orient sur la droite elle se trouve à quelques mètres. Revenons au carrefour et continuons la route d'Orient, nous coupons la route de la Croix du Grand Maitre, sur la gauche nous apercevons l'aqueduc de la vanne, puis nous coupons la route des Placereaux et au carrefour suivant nous prenons à droite la route de la Percée [Vieille route, constituant une portion de la route de Fontainebleau à Montigny par le Remontoir. ] nous coupons la route de la Mare aux Pressoirs, puis à droite la route de Diane coupons la route de la Croix du Grand Maitre au carrefour suivant nous prenons à droite route du Rocher d'Avon, puis à gauche la route de la mare aux pressoirs nous grimpons et trouvons en partie haute un sentier sur la gauche nous refaisons le même chemin que tout à l'heure pour rejoindre le point de vue d'Avon, suivant la branche des sentiers que nous avons pris nous ne faisons pas tout à fait le même itinéraire mais à 20 ou 50 m prêt nous retrouvons notre point de vue. Nous arrivons au sommet du rocher, et prenons la branche la plus à droite beaucoup plus facile que l'autre coté.
 Nous serpentons autour d'un gros bloc rocheux fiché au sol comme un menhir comportant un bloc posé en son sommet plus petit mais volumineux tout de même. [Aux portes d’Avon, se dresse une haute et 
Roche qui tourne ou dame jeanne

 


grosse roche, vaguement quadrangulaire, surmontée d’un bloc plus petit que l’on peut faire bouger. L’ensemble était autrefois appelé Roche qui tourne, mais pour certains seul le petit grès sommital est ainsi désigné. Il existait même un Parquet de la Roche Qui Tourne, nettement visible sur le Plan Général de la Forêt de Fontainebleau de 1727 dont il ne reste aujourd'hui quelques vestiges hypothétiques de murs. Mais un petit malin préféra un jour la rebaptiser sous le nom de la Dame Jeanne-d’Avon, en hommage au célèbre bloc de Larchant.
Passons sous le rocher d'Obermann
Ce qui est intéressant là-dedans, ce n’est pas tant qu’on lui ait refilé ce nom que la présence sur le territoire de plusieurs légendes de pierres ou de monuments mégalithiques qui bougent, dansent ou se déplacent, le tout à des dates précises ou dans des circonstances spéciales, sans qu’on ne sache trop pourquoi. (Tradition et Légende de Seine et Marne)] Le sentier tourne descend passe une route (route de la percée) remonte en face et tout en descendant passe sous l'énorme rocher d'Obermann  [Étienne Pivert de Senancour (1770-1846) est un écrivain préromantique français admirateur de Jean-Jacques Rousseau. Après avoir voyagé en Suisse et séjourné plusieurs semaines en forêt de Fontainebleau, il publie en 1804
un roman épistolaire intitulé Oberman, plusieurs fois réédité par les romantiques. Dans ses lettres datées de Fontainebleau les descriptions des paysages sont liées à l’expression d’une mélancolie inguérissable. Sur le sentier bleu n°10, plusieurs noms évoquent Senancour et, ainsi qu’un médaillon de l’écrivain scellé sur une paroi de grès.]
Nous arrivons dans une plaine, coupons la route de Poitier et nous perdons un peut sa trace au sol quand aux balises bleu, nous avons du mal à les voir, il ne faut pas remonter vers les rochers le chemin se dirige en biais vers la route de Cheyssac que nous prenons à gauche, nous avons sur la droite des flèches bleu se dirigeant dans la parcelle se trouvant être en 2014 en gaulis,
  [nous trouvons un monument dédier à Renaud claude élève officier de l'école d'application d'artillerie, mortellement blessé lors d'une chute de cheval en 1894 Le monument mériterait une remise en état.]  Nous avons également une belle vue sur les jardins à la française du château de Fontainebleau avec les bassins de Romulus
et du Tibre, il serait dangereux de traverser la D606 pour ce rapprocher du parc. Dans la promenade 17qui comporte 3 boucles, l'une de ses trois itinéraire passent devant le parc et fait le tour des jardins du château.
Au carrefour en étoile avec la route de condé, [Princes de Condé. Le grand Condé est mort à Fontainebleau le 11 décembre 1686. ] Nous trouvons sur la gauche un sentier  (en 2018 je l’ai chercher dans les fougères) plutôt fréquenté par les chevaux que nous prenons à gauche. Su vous ne la trouver pas poursuivez tout droit jusqu'à la route de Maintenons que nous prenons à gauche, de nous traversons la D58 continuons en face jusqu'au parking.



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