mardi 2 septembre 2014

33 - Petite Promenade en Foret de Fontainebleau-La Plaine du Rosoir

  grossir la carte

Huitième édition pour ses P.P.F.F toujours basé sur une distance de plus ou moins 10 km.
 La Foret de Fontainebleau ce n'est pas qu'Apremont et, Franchard. Ce n'est pas n'ont plus que des sentiers bleu, des GR, des TMF. Je les ai fréquenté, je les fréquente encore, un peu moins souvent aujourd'hui : Il y a trop de vélo à mon gout. Si encore ceux ci étaient respectueux des piétons qui EUX sont sur leur territoire, mais non je fonce, je gueule, avec la phrase devenu célèbre (casse toi pauvre c.. tu gênes ma progression) , je bouscule car je ne maitrise pas mon engin et je veux absolument passé, les ronces c'est bon pour tes molets pas pour mes pneus (j'risque d'crever). Je suis désolé mais c'est du vécu. On a même bousculé mon chien que je tenais en laisse à deux reprises. Mais c'est surtout une superficie de plus de 25 milles hectares, peu fréquenté dans son espace total. J'espère que vous m'accompagnerez dans mon jardin 'secret'. Les itinéraires peuvent être réalisés dans l'après midi. Un GPS n'est pas indispensable mais utile se sera votre seul fil d'ariane, je ne suivrais pas obligatoirement le balisage. Des guides très bien fait sont édités pour cela. Le parcours sera en noir, la partie "histoire locale" en vert. L'histoire provient de divers documents de ma bibliothèque mais surtout d'internet. Une bonne partie de ma doc à été numérisé et se retrouve sur la toile, ce qui me facilite la tâche fastidieuse du clavier en la simplifiant par un copier collé.
Un lien permettra d'obtenir une carte un peu plus grande que celle présente sur ce blog et vous permettra de réaliser la promenade sans mon inséparable GPS 

Depart : Carrefour de Vienne :
 D 148 route de Sorques –Montigny le parking se trouve au pied de la côte de l’escargot. De Fontainebleau à la pyramide  (obélisque) prendre la D58 direction Bourron Marlotte, Sorques, Montigny. Ne pas poursuivre sur la droite la D 58 sur Bourron, continuer tout droit la D148 sur sorques, couper la route ronde.


 KM       Temps          Arret        V/d          V/g      Dénivelé
 10,0       2h30            20mn        4,1           3,6         95 +

février 2014. Refais en 2018



Carte IGN                          Trace GPS et Topo sans commentaires

Trace Randogps                Le code mobile de cette randonnée est b143818


 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Carrefour de Vienne [Il s'agit, dans cette dénomination, ni de la ville, ni de la rivière, mais de M. de Vienne, commandant de la vénerie du Roi, inhumé dans le cimetière de Fontainebleau.                                   L'épitaphe suivante est gravée sur sa tombe :
        CI GIT
FRANCOIS-GENEVIEVE-CHARLEMAGNE-CAMILLE
COMTE DE VIENNE
OFFICIER DE LA LEGION D'HONNEUR
Ct DE LA VENERIE DU ROI
OFFICIER DE LA MAISON DE S. M.
DECEDE A FONTAINEBL
AU A L'AGE DE 39 ANS
LE 10 NOVEMBRE 1828
IL FUT BON FILS, BON MARI, BON PERE
AMI SINCERE
________
M. le Dauphin a voulu concourir à l'érection
de ce monument, que vota la vénerie,
afin d'éterniser son attachement pour cet excellent chef.
________

PRIEZ DIEU POUR LUI
________
·                                                                                                                           Hommage filial
                                                                   FLAMINE DE VIENNE, VEUVE DEVAY.
                                                                     1901

Nous prenons la route du long rocher (lorsque l’on est sur le parking avec la cote face à nous nous partons à gauche (parcelle 457-467) puis nous prenons la première à droite la route Desquinemare, [Desquinemare : arpenteur général des Eaux et Forêts de l'Ile de France, est l'auteur d'un plan de la forêt de Fontainebleau en 1727.] Nous grimpons au sommet, ou nous trouvons une sente sur la gauche nous faisans suivre la crête  de cette dune rocheuse.
Si l’on ne veut pas faire de Hors piste : poursuivre la route Desquinemare jusqu'à la route de l’homme fossile que nous prenons à gauche, nous coupons trois routes et prenons la quatrième sur la droite, Route de la Genevraye.
Reprenons notre itinéraire : Sur le sentier nous passons devant un gros rocher servent d’escalade (on le voit par les traces blanches au niveau des prises) nous coupons une route ou passe l’aqueduc du loing en provenance de la station d’élévation de sorques.  
http://damien.jullemier.pagesperso-orange.fr/vsj/aqueduc-vanne.htm
[3.2 Acheminement de l’eau jusqu’à paris
Les eaux des aqueducs de la Vanne, du Loing et de la Voulzie convergent vers la chambre de réunion
de Desquinemare où elles sont mélangées (figure 2).
Figure 2 : Synoptique du réseau d’acheminement de l’eau depuis les sources jusqu’au réservoir de Paris
Montsouris
p. 8 / Qualité de l’eau distribuée à Paris-centre et incidence des gastro-entérites aiguës / INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE
Lors du mélange, les proportions d’eaux brutes sont ajustées afin de respecter les normes de
potabilité du mélange final. L’eau de l’un des aqueducs peut également être renvoyée au milieu
naturel, par exemple si la turbidité est supérieure à 1 NFU (Nephelometric Formazine Unit). Les eaux
de source ne sont pas admises dans les aqueducs « amont » si leur turbidité dépasse 2 NFU.
Deux aqueducs, nommés historiquement Vannes et Loing, sont utilisés en aval de Desquinemare
pour acheminer l’eau jusqu’à Paris. Les conditions du mélange font que les eaux transportées par ces
deux aqueducs peuvent ne pas être de qualité identique. L’eau de ces deux aqueducs est chlorée à
Desquinemare à une concentration voisine de 0,4 mg/l de chlore libre. Dans la suite du rapport, les
deux aqueducs aval, transportant l’eau chlorée, seront respectivement nommés « A » et « B » pour
Vanne et Loing afin d’éviter toute confusion avec les aqueducs amont, transportant les eaux brutes
non chlorées.
Le temps de transport entre le poste de Desquinemare et Paris oscille entre 36 et 48 heures.
À l’arrivée des eaux à Paris, une partie du chlore est neutralisée à Arceuil pour que la concentration
résiduelle de chlore total soit de 0,15 mg/l. Les eaux sont ensuite stockées dans le réservoir de
Montsouris, d’une capacité totale de 202 000 m3, qui dessert les quartiers centraux et du sud de la
capitale.

Cet aqueduc alimente la ville de Paris en eau potable. Il complémente l'aqueduc de la Vanne.
Cet aqueduc suit en partie le cours de l'aqueduc de la Vanne. En forêt de Fontainebleau, les deux aqueducs sont parallèles. L'aqueduc du Loing et du Lunain ne comporte pas de belles arches, comme celui de la Vanne. Sa technologie est postérieure à celui de la Vanne, et il est le plus souvent enterré. A Cachan, il traverse la vallée de la Bièvre par un pont-siphon à plusieurs paliers, situé au sud du très célèbre pont-aqueduc de la Vanne.
"Au quartier de la Croix du Grand-Maître [forêt de Fontainebleau], il [l'aqueduc de la Vanne] est rejoint par l'aqueduc du Loing et du Lunain, qui lui amène des eaux hissées jusqu'à lui par l'usine élévatoire de Sorques, laquelle est animée par une chute dudit Loing: ces eaux, montées à la cote 92 m, sont celles des sources de Chaintreauville (236 à 248 l/s) et de la Joie à Saint-Pierre-lès-Nemours, de Villemer (33 à 76 l/s), de Saint-Thomas (60 l/s), des Bignons et du Sel à Bourron: toutes fontaines qui donnent en moyenne, par 24 h, 51 000 m3, soit 390 l/s." [Dictionnaire géographique et administratif de la France, Paul Joanne, Hachette, Paris, 1906]
Notre sentier grimpe à nouveau  et serpente entre les rochers. Nous avons coupé trois routes et prenons la quatrième "route de la Genevraye" sur la droite. (La deuxième étant celle de l’aqueduc) Nous coupons la route de l’homme fossile. Je retranscris l’histoire en intégralité  de l’ Association de Sauvegarde de Montigny et de son Environnement, dont voici l’adresse : http://www.montigny-asme.com/bulle-2001/bul-10b.htm
 [L'homme fossile
Dans le secteur de Marion des Roches, une route porte le nom de l'Homme Fossile. Un chemin de forêt se nomme "route de l'homme fossile". Bien peu de gens en connaissent la raison, au point que de vieux Montignons, vers 1900, disaient parfois "la route de l'homme faucille". C'est une curieuse histoire que nous allons vous conter.
Au mois de septembre ou d'octobre 1823, le colonel Junker, en vacances à Moret, et son ami Ganot, médecin de campagne, découvrent, en se promenant ou en chassant près du Long Rocher, une roche en surplomb sous laquelle ils découvrent "un cheval pétrifié ayant à côté de lui son cavalier couché armé d'un casque de fer".
Surpris de cette extraordinaire trouvaille, les deux amis se précipitent pour avertir le Conservateur des Forêts et le Sous-Préfet de Fontainebleau. Ce dernier, entièrement convaincu de l'importance de la découverte, alerte à son tour le Préfet auquel il fait un compte rendu passionné décrivant "la forme d'un bras recourbé au coude… les doigts n'existent plus, mais on reconnaît distinctement les jointures adhérentes à la main… J'ai vu la tête du 

cheval… L'oreille… se distingue de la manière la plus parfaite... les naseaux, la crinière et le col sont d'une évidence manifeste. Quant à la tête de l'homme, c'est un ovale parfait, recouvert de la forme d'un casque et d'un cimier". Le Sous-Préfet ajoute : "quant à moi, je ne conserve aucun doute" .
Un savant chimiste, propriétaire d'une maison de campagne à Moret, monsieur J. P. Barruel, va vérifier les dires des deux promeneurs. Il est à son tour passionné par la découverte du fossile, il prélève un fragment et y trouve du phosphate de chaux, ce qui, selon lui, est la preuve formelle de la présence d'os : il n'y a plus de doute ! Barruel écrit "La pétrification trouvée dans un des vides du Long-Rocher de Montigny est réellement un fossile humain, et une pétrification des plus rares et des plus étonnantes" .
La légende est née. De partout affluent les visiteurs, artistes, savants, tous éminents "spécialistes ". La

célébrité est telle, que la roche est détachée de l'ensemble par un carrier, vendue 10 000 francs par ses écouvreurs, puis transportée à Paris où elle est exposée au public, Boulevard des Capucines, avec un succès tel qu'un anglais en offrit la somme de 300 000 francs. L'offre fut rejetée parce qu'insuffisante.
Cependant, dans les laboratoires, les savants travaillaient. Dans les publications, les articles succédaient aux articles. Des contestations s'élevaient. Par jalousie dit-on d'abord.
Un géologue, J.J. Huot, critique les formes exposées où il ne retrouve aucun vestige de forme humaine ou animale. Il rappelle que la forêt de Fontainebleau est pleine de ces formes étranges rappelant serpents, éléphant, chapeau… Selon lui, Fontainebleau est "le pays des chimères, pour M. Barruel".

D'éminents savants chimistes font à leur tour des prélèvements. Ils en remettent les constatations à Cuvier sous la direction de qui ils travaillaient et qui, alors, à l'Académie des Sciences, se déclare, en conclusion, fermement contre la théorie de Barruel et des fossiles : aucun des échantillons n'a fourni de preuve de présence de matière organique.
Cependant les rumeurs circulent encore un bon moment. On dira même que ces roches étaient l'ébauche d'une sculpture équestre entreprise par Serlio sous François I er, pour le château de Fontainebleau, "c'était tout bonnement l'ébauche à peine dégrossie d'un bas-relief équestre… dans le genre des caryatides colossales qu'on admire encore à l'un des bouts du palais, à l'entrée de la grotte des Pins ou des Bains" nous dit encore Félix Herbet.
 

Très peu de temps après, le professeur Meunier, du Muséum, signera la conclusion des débats : "les grès de Fontainebleau remontent à la période oligocène, l'homme n'existait pas encore, et aucune des espèces végétales ou animales des périodes récentes n'avait été créée. Le rocher de Montigny ne peutt qu'être un bloc offrant, par hasard, une forme plus ou moins analogue à celle de l'homme".
Le rocher, hélas, a disparu, et nous ne verrons jamais cet "Homme Fossile" qui n'a laissé pour nous qu'un nom et une légende.]
Continuons , nous coupons le chemin de Larchant à Moret et rencontrons le GR13 b qui devient
commun à notre itinéraire. Nous passons le pont de la ligne de chemin de fer prenons le premier chemin sur la gauche "Chemin de Montigny à Moret" nous coupons deux routes qui vont se perdre sur le muret protégeant la voie ferrée. Lorsque j’ai repéré cet itinéraire il y avait chasse et je n’avais pas osé traverser la ligne SNCF. Je suis resté derrière les chasseurs. Je ne suis pas sur que se soit la meilleurs place…. J’ai appris que les chasseurs tiraient n’ont pas devant, puisqu’il y avait les rabatteurs, mais derrière en respectant un angle de tir pour ne pas s'entretuer. Mais ce qui ma surpris c’est qu’une ligne de chasseur se trouvait d’un coté de la ligne de chemin de fer et que la battue se faisait de l’autre coté. Les animaux, et il parait qu’il est passé des chevreuils qu’ils ont laissés fuirent puisqu’ils chassaient le cerf  (paroles de chasseurs) j’ai malgré tout entendu des coups de fusil…  Je ne suis pas certain que dans une bande de 100 ou 200 m de large (entre route et ligne SNCF) il y ai beaucoup de cerfs. Le soir peut être, pour se rendre sur le site naturel de la Genevray pour se rafraichir dans les étangs . Ce qui ma choqué tout de même c’est que la fuite des animaux, ils y en avaient, puisque j'ai entendu des coup de feux devaient traverser la ligne SNCF qui se trouve dans une tranchée. Pas facile à descendre et a monter. Je sais qu’il n’y a pas beaucoup de train …. Un par heure dans les deux sens pour le transilien et un toute les deux heures environ pour les grandes lignes. Bonjour les dégâts si un train bouscule un animal !!!! Bonjour le retard.
Nous arrivons à la maison forestière de la Garenne de Gros Bois maison ou l’on fait un élevage de chien. Nous prenons à gauche, passons sous la ligne SNCF la route de la plaine rayonnée [C’était  me semble t’il une technique de plantation : un léger rayon et on y insérait les graines] Nous coupons la route de Montrichard et prenons la suivante sur la droite route Faluére sur quelques mètres puis à gauche route de l’Aubier puis à gauche la route des Buttes nous arrivons en vue de l’aqueduc de la vanne c’est un belle ouvrage pour un creux qui n’est pas énorme. Nous le longeons par la gauche, nous coupons le chemin empierrée de Veneux à Montigny et prenons à gauche le second chemin. Nous coupons la route du Rocher Besnard (pas de pancarte)  et nous arrivons au rocher Clotilde quelques belles roches isolées sur une petite butte nous débouchons sur la route Zamet que nous prenons à gauche [La famille Zamet est d'origine italienne. Le premier qui vint en France, non, comme le disent les Dictionnaires, à la suite de Catherine de Médicis, mariée depuis plus de trente ans, mais avec l'espoir de se placer 
sous sa protection. Sébastien, né à Lucques vers 1549, était, dit-on, ouvrier cordonnier. Il abandonna son état pour prendre celui de financier. Profitant des troubles du temps et des besoins d'argent occasionnés par la guerre, il acquit rapidement une fortune immense. Lui-même se qualifiait de seigneur de dix sept cent mille écus ; ce titre, qui semblait un mépris de la richesse foncière, ne lui suffit pas ; il se mit à acheter des fiefs et devint ainsi baron de Murat et de Billy, seigneur de Beauvoir et de Casabelle; il possédait en outre les charges de capitaine et surintendant des Bâtiments de Fontainebleau et de superintendant de la maison de la Reine. En épousant Madeleine Leclerc du Tremblay, il légitima les enfants qu'il avait eus d'elle, Jean et Sébastien.
Sébastien entra dans les ordres et devint évêque et duc de Langres: ce fut lui qui éleva à son père et à son frère un somptueux tombeau dans l'église des Célestins de Paris.
Le fils aîné, Jean, suivit la carrière des armes. Le duel célèbre dans lequel il tua le sieur de Vidossang,
qui s'était moqué de sa façon de danser la gaillarde, au bal des 

filles de la Reine, ne nuisit point à sa carrière. Le roi lui accorda des lettres de rémission; il prit part, comme mestre de camp du régiment de Picardie, au combat des Ponts-de-Cé, où Bassompierre critiqua sa manœuvre, et il était maréchal de camp quand il fut tué au siège de Montpellier, en 1622. De Jeanne de Gost Roilhac, il eut Sébastien II et Marie-Christine, qui fut mariée au marquis d'Antin.
 
Jean avait succédé à son père, en 1614, comme capitaine et surintendant du château de Fontainebleau. Après sa mort, sa veuve fut investie des mêmes charges jusqu'à ce que son fils eût l'âge compétent pour les tenir. Sébastien II est mort à Fontainebleau le 1er novembre 1632.
Pour lui donner le nom de Zamet, on a choisi, en 1835, une route qui coupe la route de Vidossang. C'est le souvenir du duel qu'on a voulu rappeler: mais il faut bien remarquer que le premier 

et le plus célèbre des Zamet est le père du duelliste.] nous coupons la route de la Plaine du Rosoir et prenons sur la droite la route Faluère nous coupons deux routes et prenons à gauche la route Desquinemare qui est également l’aqueduc secondaire du loing  [arpenteur général des Eaux et Forêts de l'Ile de France, est l'auteur d'un plan de la forêt de Fontainebleau en 1727.] nous allons jusqu’au bout de cette route et prenons à droite la route du Long Rocher jusqu'à notre parking.

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