samedi 5 juillet 2014

31- petite Promenade en Foret de Fontainebleau Malmontagne-Mont Aiveu-Haut Mont


Septième édition pour ses P.P.F.F toujours basé sur une distance de plus ou moins 10 km.
 La Foret de Fontainebleau ce n'est pas qu'Apremont et, Franchard. Ce n'est pas n'ont plus que des sentiers bleu, des GR, des TMF. Je les ai fréquenté, je les fréquente encore, un peu moins souvent aujourd'hui : Il y a trop de vélo à mon gout. Si encore ceux ci étaient respectueux des piétons qui EUX sont sur leur territoire, mais non je fonce, je gueule, avec la phrase devenu célèbre (casse toi pauvre c.. tu gênes ma progression) , je bouscule car je ne maitrise pas mon engin et je veux absolument passé, les ronces c'est bon pour tes molets pas pour mes pneus (j'risque d'crever). Je suis désolé mais c'est du vécu. On a même bousculé mon chien que je tenais en laisse à deux reprises. Mais c'est surtout une superficie de plus de 25 milles hectares, peu fréquenté dans son espace total. J'espère que vous m'accompagnerez dans mon jardin 'secret'. Les itinéraires peuvent être réalisés dans l'après midi. Un GPS n'est pas indispensable mais utile se sera votre seul fil d'ariane, je ne suivrais pas obligatoirement le balisage. Des guides très bien fait sont édités pour cela. Le parcours sera en noir, la partie "histoire locale" en vert. L'histoire provient de divers documents de ma bibliothèque mais surtout d'internet. Une bonne partie de ma doc à été numérisé et se retrouve sur la toile, ce qui me facilite la tâche fastidieuse du clavier en la simplifiant par un copier collé.
Un lien permettra d'obtenir une carte un peu plus grande que celle présente sur ce blog et vous permettra de réaliser la promenade sans mon inséparable GPS


 KM       Temps          Arret        V/d          V/g      Dénivelé
 13          3h00           20mn        4,3           3,9         275 +

Janvier 2014



Carte IGN                                    Trace GPS et Topo sans commentaire

Trace Randogps                   Le code mobile de cette randonnée est b304866

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


Vous trouverez la trace GPX sur : Trace GPS
 Pour Copier la trace ;Sélectionner l'adresse si dessus, sous la carte vous trouvez un onglet ; Transfert GPS. Vous avez une seconde page soit vous récupérez la trace en téléchargeant, soit vous disposez d'un GPS compatible et communiquant avec le logiciel et le transfert ce fait directement dans l'appareil. 
Refait en 2017. J'ai modifié la trace en suppriment le hors piste du Mont Aiveux. En 2014 comme les photos le prouvent, il s'y trouvait un sentier de courses d'orientation. Celui-ci à disparu et même l'hiver j'ai trouvé que le chemin était très difficile à retrouver et à suivre, alors l'été avec des fougères aigles je pense qu'il n'est plus accessible.

Départ : Carrefour du rocher des Princes. Pour si rendre :
Pour atteindre le point de départ en venant de Montereau par la D 606. Au rond point de Montmorin prendre la D 301 direction Bourron Marlotte - Montigny, passer sous l’aqueduc, au carrefour de la Croix du Grand maitre à gauche D148 direction Sorques, Episy, Montigny sur Loing. Le parking se trouve  quelques centaines de mètres plus loin dans le virage.
En venant de Fontainebeau à la pyramide prendre la D 58 direction Episy - Montigny - Bourron que l’on suit jusqu'à la route ronde D 301. Ne pas prendre sur la droite la première route. Continuer tout droit la D 148 Sorques, Episy passer sous l’aqueduc, passer  le carrefour  de la Croix du Grand Maitre à gauche D148 direction Sorques, Episy, Montigny sur Loing. Le parking se trouve  quelques centaines de mètres plus loin dans le virage.
Le gouffre
Nous débutons cette rando par la route du Rocher Besnard chemin balisé en bleu N° 17 celui-ci tourne à gauche et commence à gravir le rocher des Princes, [Un panneau d'information ONF m'a appris que le secteur à été rebaptisé en 1835 pour  honorer les princes , fils du Roi Louis Philippe. Le canton s'appelait "Rochers du Mont Aigus" ce qui pouvait prêter à confusion avec "Le Mont Aigus" canton situé derrière la Faisanderie] D'autres noms portent également à confusion : je me souviens d'un rendez-vous de rando situé au carrefour de l'épine foreuse situé entre Faÿ et la table du roi. Certain promeneur dans l'ignorance ce sont rendu au carrefour de l'épine situé sur la D 607 vers Barbizon. Chacun à attendu de son coté : Le portable n'existant pas. En voiture les deux carrefour ne sont pas loin l'un de l'autre.  Nous serpentons dans les rochers puis après une descente nous arrivons sur un chemin que nous prenons à gauche (route du Haut Mont) c’est également le GR 11 et le TMF. Nous gravissons la Malmontagne  [Altitude: 133 mètres , un des points culminants de la forêt. Mauvaise montagne, difficile d'accès. ] Coupons la route de la Malmontagne , nous trouvons un pin greffé à l’angle de la route du Lord et du Haut Mont et sur la droite le [Gouffre de la Malmontagne. - Ce nom est bien prétentieux pour désigner une simple excavation située sur le sommet de la butte. Durand (Napoléon, p. 103) cherche à en expliquer 
l'origine d'une manière assez confuse : Une compagnie de grenadiers aurait essayé, sans ordres, de construire là un tunnel pour y disposer les paniers de vins et de comestibles destinés au repas de l'Empereur et de ses invités ; le tunnel se serait effondré. Puis Durand ajoute que l'Empereur se proposait de placer dans ce tunnel quelques barils de poudre et de faire sauter la montagne. Le travail des grenadiers était donc commandé ?] Nous coupons la route du lord (le puits ce voit mieux de la route du Lord) Nous prenons ensuite à droite la route Milady nous sommes toujours sur le sentier bleu (nous avons quitté le GR)  en bout nous avons un beau point de vue (nous pourrions appeler cette promenade : La rando des Points de vues mais le titre à déjà été pris.) Nous prenons à gauche la route de la Malmontagne, nous descendons. Au carrefour de la Malmontagne nous prenons à gauche la route de Fontainebleau à Montigny. Puis à gauche la route de la garenne de gros bois nous arrivons au
   

carrefour avec la route du Haut Mont. (Nous contournerons le Mont Aiveux célèbre pour ses gravures rupestres.)
Il a fallu que je ressorte mes cahiers du GERSARD, Comme d’habitude je mets des photos, mais pas de points GPS. Lorsque j'ai débuté ce blog je m'étais dit : je ne parlerais pas des gravures, et  puis j'ai vue d'autres sites ou l'on en parlent alors pourquoi pas moi. Mais si vous désirez les voir en réel rapprochez-vous de cette association, qui à mon époque organisait (1980-1990) organisait des sorties thématiques. (http://perso.numericable.fr/gersar/l%27association%20du%20gersar.htm
Mon premier circuit traversait ce rocher. Difficile à utiliser l’été avec les fougères, sauf si les points de passages, des courses d’orientations continue d'entretenir la trace. J’ai trouvé deux repères pour balise sur le sentier. En 2017 les balises étant supprimées le sentier à presque disparu. J'ai laissé les photos de l'ancien itinéraire.
 [Une garenne est un espace boisé ou herbeux où vivent des lapins sauvages. C'est aussi un terrier possédant de multiples entrées.
À l'origine, la garenne est un espace réservé à certaines espèces de gibier et où les animaux peuvent trouver pâture. Elle a comme précurseur les leporaria romaines (enclos à gibier) et les forestis de l’époque franque (silvae royales où seul le roi a droit de chasse). Initialement non clos (« garenne libre ou ouverte », dite encore « garenne justicière » constituée de bois, taillis ou de bruyères) puis mis en défens (« garenne close ou forcée » par des enclos de murs ou des fossés d'eau), cet espace « garé » et « gardé » voit la prolifération d'animaux, dont les lièvres et lapins. Droit régalien sous les Carolingiens puis droit seigneurial, un seigneur s'y réserve le droit de chasse (avec son ban de garenne, il se réserve surtout le grand gibier, les paysans participant, plus ou moins légalement, à la 
capture des lapins par filets, lacets, collets ou trappes) ou de pêche, pour les garennes à poisson. Ces espaces réservés féodalement sont généralement à proximité d'une demeure seigneuriale.
La croissance démographique et le besoin en terres met un frein au développement des garennes : les ordonnances de Jean le Bon du 28 décembre 1355 et du 3 mars 1356 interdisent d'accroître les anciennes garennes, d'en créer de nouvelles et obligent à les clore. Charles VII en 1451, François Ier en 1515 et Henri IV confirment cette évolution tandis que se développe la domestication du lapin (sélection de souches ou de races) en garennes forcées ou closes puis en clapiers surtout à partir du XIXe siècle.
Le droit de garenne est l'un des privilèges abolis dans la nuit du 4 août par l'Assemblée nationale constituante en 1789.] que nous prenons à droite jusqu'à la rencontre de la route du Haut Mont Carrefour (cote 101 sur la carte) et nous prenons la route en biais
Le Carrosse
 du Carrosse (sentier bleu) nous grimpons et passons devant des roches silico calcaire. "Nommé le carrosse"  [Les sables stampiens on été surmonté par le calcaire de Beauce. On peut expliquer les trous par la dissolution du calcaire.] N’ésitons pas à faire
le tour de ses roches. Reprenons le sentier bleu qui nous permet d’arriver à la route de Russie. Nous apercevons un pin greffé. Nous prenons sur la droite la route de Russie (sentier bleu) coupons la route du Haut Mont et nous arrivons à la route du courlis [oiseau de passage.] que nous prenons à gauche puis encore à gauche la route de Fontainebleau à Montigny. Nous arrivons à l’intersection des sentiers bleu 17 et 11 nous prenons à gauche la route de la Canepetière

         [Oiseau échassier. Outarde à collier blanc] nous grimpons. Nous arrivons à un point de vue que j’appellerais "point de vue de la Canepetière" au font les poteaux qui clignotes sont ceux de  Saint Assise
   [L'émetteur de Sainte Assise est un émetteur pour les ondes superlongues, installé au château de Sainte-Assise à Seine-Port en Seine-et-Marne, qui appartenait à la Compagnie Radio France filiale de la Compagnie générale de la télégraphie sans fil (CSF).
GlobeCast, filiale de France Telecom est quant à lui désormais le propriétaire du téléport (transmission vers les satellites de télécommunication) de Sainte-Assise, constitué d'un parc d'antennes paraboliques de grande dimension (de 4 à 16 mètres de diamètre).
Son antenne était portée par onze mâts de 250 mètres et cinq mats de 180 mètres. À son inauguration en 1921, l'émetteur était le plus puissant au monde et balayait une zone s'étalant entre les Amériques et le Japon.

En novembre 1921, y fut réalisé la première retransmission radiophonique française. Par la suite, le site a été un centre d'expérimentation pour la télévision.
Réquisitionné par la Kriegsmarine en 1941 pour permettre les communications entre Berlin et les U-Boots. Paradoxalement, Sainte-Assise n'a pas souffert des bombardements alliés et toutes les antennes ont survécu.
Comme prévu par la convention d'octobre 1920, le 1er janvier 1954, les PTT reprirent ces installations.
En 1991, une partie de la station est vendue par France Télécom à la Marine nationale, Centre de transmissions marine (CTM) de Sainte-Assise, pour les communications non-confidentielles avec les sous-marins. Le site, inauguré en 1998, est devenu un terrain militaire surveillé par une compagnie de fusiliers-marins.
Un mat de 250 mètres non relié à l'antenne reste la propriété de GlobeCast. Cette filiale de France Telecom est désormais le propriétaire du téléport de 
Anachronique ce pin 
Sainte-Assise, situé sur un second site à proximité, qui sert de support à de multiples antennes paraboliques. Ces stations permettent l'émission des signaux montant vers les satellites de télécommunication, en particulier les signaux vidéo/audio pour la diffusion directe par satellite de services de télévision (et radio).
En décembre 2000, trois mats inutilisés de 180 mètres ont été détruits] et sur la droite nous apercevons l’ancienne tour de guet (incendie) de la croix d’augas (aujourd’hui antenne, télé, télécom, informatique.) Continuons la route de la Canepetière, nous rencontrons dans ce secteur beaucoup de pins gréffés. [http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/04/8-petites-promenades-en-foret-de.html?view=magazine (explication sous la carte de la rando N°8)] Nous prenons à droite la route du Haut Mont,  Nous quittons le sentier bleu. coupons la route du Long Rocher, continuons en face, la route monte dans un jolie vallon nous arrivons route du Languedoc que nous prenons à gauche, puis encore à gauche la route du Croc Marin, [Lieudit au XVIIIème siècle. Grotte ouverte vers 1830 ou l'on a trouvé des outils 1890, et une peinture préhistorique1940]  (j'ai été emmené à cette grotte et mon souvenir en est flou. Je ne pense pas qu'elle se trouve par ici, mais plutôt "autour" de la rando 32. Je ne suis pas tombé dessus lors de mes repérages mais, je n'ai pas beaucoup cherché.Classé monument historique, elle ne ma pas laissée un grand souvenir, mais voici tout de même le topo. (j'ai retrouvé cette caverne (voir prom 32. Dégradé je ne vous dit pas ou elle est, mais vous aurez une photo)
Caverne du Croc Marin. - Au sud du Long Rocher, hors la forêt.
Denecourt la signalait comme digne d'être rendue plus abordable : elle consistait en deux ou trois chambres spacieuses contiguës et communiquant entre elles par d'étroits passages. Vers 1830, M. Frantz Zeltner, qui dirigeait une exploitation de grès, remarqua cette grotte, en fit dégager, et agrandir l'ouverture ; elle avait alors 25 ou 30 mètres de profondeur ; une troupe assez nombreuse pouvait s'y réfugier. Les carriers, échappant en 1870 


à la surveillance de l'administration, la détruisirent ; le plafond et les parois effondrés couvrent le sol de leurs débris ; il ne reste en place qu'une saillie de 2 à 3 mètres sur 5 à 6 mètres. C'est en cet état que M. Doigneau l'a vue, l'a explorée ; il a rendu compte de ses recherches et de ses trouvailles à la Société d'archéologie de Seine-et-Marne. (Bulletin, 1875.) Déblayée à nouveau en 1890 par M. Thomas-Marancourt, elle a fourni encore de nombreux objets en silex, en bronze, en terre cuite, envoyés au Musée de Saint-Germain. M. Thomas-Marancourt a rendu compte de ses fouilles dans l'Abeille du 24 juin 1892. M. de Mortillet les appréciait ainsi : "Gisement fort intéressant, nettement magdalénien. Tous les débris se rapportent au renne, cervus taraudus .]
  puis encore à gauche la route du Roi de Pologne, [Je n'ai pas trouvé dans le dictionnaire de la foret l'explication mais trois pistes me semble intéressantes.
1) Henri III ( à Fontainebleau - à Saint-Cloud) fut roi de Pologne de 1573 à 1575 et roi de France de 1574 à 1589. Il est dernier roi de la dynastie des Valois.
Quatrième fils du roi Henri II et de la reine Catherine de Médicis, Henri n'est pas destiné à régner. Sous le règne de son frère Charles IX, il s'illustre comme chef de l'armée royale en remportant sur les protestants les batailles de Jarnac et de Moncontour. À l'âge de 21 ans, il se porte candidat pour le trône vacant de Pologne et le 11 mai 1573, il est élu sous le nom d'Henryk Walezy, roi de Pologne et grand-duc de Lituanie. Son règne ne dure pas plus d'un an, puisqu'à l'annonce de la mort de son frère, décédé sans descendant mâle, il abandonne son royaume pour lui succéder sur le trône de France.
En devenant roi de France, Henri III hérite d'un royaume divisé où son autorité n'est que partiellement reconnue. Son règne est marqué par de sérieux problèmes religieux, politiques et économiques. Quatre guerres de religion se déroulent sous son règne. Henri III doit faire face à des partis politiques et religieux soutenus par des puissances étrangères, qui finissent par venir à bout de son autorité, le parti des Malcontents, le parti des protestants et pour finir celui de la Ligue qui parvient à le faire assassiner. Il meurt à Saint-Cloud le après avoir été poignardé par le moine Jacques Clément.
Son emblème est constitué de trois couronnes symbolisant les royaumes de France et de Pologne ainsi qu'une devise qui explique la troisième couronne : « Manet ultima caelo », « La dernière se trouve au ciel. »

2) Stanislas Leszczynski (Stanisław Leszczyński en polonais) dit Stanislas le Bienfaisant est né à Léopol en Pologne (actuellement Lviv, en Ukraine), le et mort à Lunéville en France, le . Il fut roi de Pologne de 1704 à 1709 sous le nom de Stanislas Ier (Stanisław I). Il présida la République des Deux Nations et fut Grand-duc de Lituanie. C'est en 1737 qu'il devint duc de Lorraine et de Bar et ce jusqu'à sa mort.
Issu d'une famille aristocratique originaire du duché de Bohême installée en Pologne au Xe siècle, Stanislas Leszczyński, riche héritier du palatinat de Grande-Pologne, reçoit une éducation extrêmement soignée : solidement formé dans la littérature et les sciences, il parle et écrit, outre le polonais, l'allemand, l'italien, le français et le latin et fait le tour des grandes capitales (Vienne, Rome, Paris...) pour compléter sa formation. À vingt et un ans, il épouse la fille d'un magnat polonais, Catherine Opalińska. Le couple aura deux filles : Anne Leszczynska et Marie Leszczynska, qui épouse Louis XV en 1725. Il est l'arrière-grand-père de Louis XVI de France.] Ses deux pistes montrent qu'en cherchant dans le dictionnaire on peut trouver un rapport historique. Maintenant c'est peut être plus simple ; [Le voisinage du monument de Kosciusko a fait donner des noms rappelant le pays d'origine aux routes de ces parages.] puis la route de droite qui nous amène au carrefour avec la route de la Gravine [ Territoire des communes de Montigny et d'Episy. réuni à celui de l'Etat le 11 mai 1852.


M. Frantz de Zeltner avait obtenu successivement, en 1823, la permission provisoire d'exploiter le Long Rocher ; en 1827, un bail de neuf années ; le 20 septembre 1832, une ordonnance royale lui permettant de procéder aux travaux nécessaires pour rendre le Loing navigable depuis le port de la Gravine jusqu'au canal du loing et à la construction d'une écluse moyennant la perception d'un droit de péage ; une loi d'avril 1832 sanctionnant la concession de l'exploitation du long Rocher pendant 99 ans. M. de Zeltner mit cette entreprise en actions. Mais la Société fit de mauvaises affaires : sa liquidation fit entrer l'Etat en possession des terrains en question en 1852.]
La roche aujourd'hui
Nous prenons à droite la route de Varsovie (sentier dans la bruyère) [Capitale de la Pologne. Le voisinage du monument de Kosciusko a fait donner ce nom et quelques autres aux routes de ces parages. Voila également la troisième raisons (et certainement la seul) des noms de route que nous trouvons dans ce secteur. le topo sur Kosciusko sera sur la rando 32,nous passerons devant son monument] pas facile de suivre sur la platière cette route devenue sentier. Nous retrouvons la route de Croc Marin que nous prenons à gauche puis à gauche la route de la Grande Vallée nous rencontrons une clôture et derrière une roche à boule (roche siloco calcaire) Heureusement nous en trouvons une image sur la toile. Le propriétaire de la parcelle grillagée, laissant pousser les pins devant les roches, nous l’apercevons avec difficulté. La prendre en photo est devenu difficile. Sur une photo les arbres devant empêche une vision globale. Puis l’on rencontre un sentier sur la gauche qui grimpe dans le long rocher, petit sente dans la bruyère nous rencontrons la
La roche aujourd'hui
Haut Mont
 route des carrières que nous prenons à gauche. Nous coupons la route de la Gravine et continuons en face, nous arrivons à la route du Long Rocher que l’on prend à gauche puis à droite la route du Tsar, coupons la route de l’Electeur nous grimpons le Haut Mont et prenons à droite la route de la Canepetière et retrouvons le sentier bleu que nous prenons  à droite [je regrette que cette promenade 17 n’ai reprise que les grands axes des sentiers biches ONF. A l'origine c'etait 4 petits sentiers d'1h30 maxi qui n'utilisaient que les grands axes. En 1991 la réunion de ses quatre sentiers fut réalisé, malheureusement sans création de sentiers traversant les parcelles et utilisent principalement les routes existantes. cela ne fait pas un vrai sentiers Denecourt. Dans le creux au pied du chantier de la carrière nous trouvons des constructions et des roches à boules, malheureusement l’accès est 
difficile on risque de se rompre les chevilles, de se piquer aux épineux, avec un tout petit peut de travail ont aurait pu améliorer cet itinéraire. Heureusement que les 15 autres sentiers ne sont pas comme celui-ci. Je n'aurai,  jamais autant aimé la foret. Pour un adolescent que j'étais, marcher sur un sentier mesurant à peine, un mètre de large, c'était déjà l'aventure.] Nous arrivons au point de vue du Haut Mont (défiguré j’exagère beaucoup) par des barrières inutiles. Sommes nous si bêtes, pour chuter ? Certainement..... puisqu'on en met partout en foret. Sur, la marche est haute. mais sommes nous, aussi bête que cela ! Sécurité pour les gosses me direz-vous ? Alors " sont pas réglementaire". Facile de passer dessous. Hé, puis les enfants n'est-ce pas aux parents de les surveiller ? Continuons, Pouaaaaaaa des palettes sur la droite, alors que le chemin est à dix mètres plus loin. Une honte, ici il aurait fallut un rondin pour éviter aux groupes, comportant un nombre important de randonneurs de couper, et les vélos de suivre. En effet il existait une ravine crée par des randonneurs peu scrupuleux voulant rattraper le groupe sans marcher plus vite, et fut agrandi par les Vététistes. En faisant ainsi on favorise l’idée de couper les virages et l’on ne voie pas le beau pin greffé. Un rondin voir deux en travers de la ravine existante aurai suffit à maintenir tout le monde sur le chemin. Redescendons vers la route du râle, que nous prenons à gauche coupons la route de la Garenne de Gros Bois, continuons notre route du Râle, coupons la route Biron grimpons la Malmontagne coupons la route Milady et apercevons sur la gauche un pylône de guet pour éviter les incendies. En cherchant sur internet la hauteur de ses pylônes, je suis tombé sur un article de journal comportant tout ce que je voulais que vous sachiez. il est retranscrit dans sa totalité. J'ai supprimé le nom de famille (sauf pour l'auteur de l'article) Il explique bien le travail des étudiants et les moyens de communication... J'aurai aimé passer mon temps à surveiller ma "chère" foret, mais voila à l'age requis pour grimper la haut, je n'étais déjà plus étudiant.
[Les pylônes de Franchard, du Long-Rocher et de la Croix de Vitry sont élevés en 1904, pour lutter contre les incendies de forêt. En effet, trois importants incendies ravagent plusieurs centaines d'hectare de bois, en 1893 à Apremont, en 1897, dans les gorges de Franchard, et en 1904 au plateau de Belle-Croix. Ces incendies provoquent l'émotion de l'opinion publique et font la fortune des marchands de cartes postales. ]
M ardi 25 juillet 1995, 13h30. Thomas prend son service quotidien en haut des 135 barreaux du pylône de Franchart, au coeur de la forêt de Fontainebleau. La plate-forme tangue mollement à 42 mètres au-dessus de l'océan d'arbres qui s'étend à perte de vue. Première tâche, contacter par radio le PC du service de surveillance des feux de l'ONF (Office national des forêts) à La Faisanderie, sorte de quartier général de la forêt où sont regroupés différents services. «Franchard à 2. Je suis en haut. Vent moyen. Visibilité 4 sur 5. RAS.»
Le talkie-walkie crachote bientôt le même message sibyllin en provenance des six autres tours de guet disséminées sur les points culminants des 22.000 ha de la forêt de Fontainebleau. Ce système de surveillance fonctionne de mai à octobre. C'est l'une des mesures prises après les derniers grands incendies survenus en 1976. Depuis, malgré l'extension du domaine forestier et la multiplication du nombre de départs de feu, aucun n'a pris des proportions considérables. L'ONF consacre 500.000 F (76224,5 €) par an à la prévention. Outre un investissement sur l'entretien et le quadrillage de l'espace par des chemins forestiers, l'office a acquis ses propres moyens d'intervention, notamment six camions-citernes dotés de pompes.
Thomas ouvre un roman, jumelles au cou. Toutes les deux ou trois pages, il interrompt sa lecture pour scruter l'horizon. Vigie anti-incendie, un job d'été comme les autres pour cet étudiant. «J'aime la solitude, la nature et... je n'ai pas le vertige! 200 F (30,4 €) par jour, (Je préfère en franc cela représentait une bonne journée. Aujourd'hui 30 euros ne représente pas grand chose.) en espérant qu'il fasse beau : les jours de pluie, pas de travail, pas de paie!»
14h22. La radio reprend vie.
«Coquibus à 2. Fumée blanche à 150, je répète...»
Thomas pointe ses jumelles vers l'ouest. Rien en vue pour le moment. Au PC, deux techniciens de l'ONF viennent de tirer sur une carte murale un fil noir qui part du pylône du Coquibus et traverse la carte selon un angle de 150°. Mais pour arriver à déterminer le point exact d'où part le feu, une triangulation, c'est-à-dire trois relevés, s'impose. «­ Pylône Barnolets à 2, je confirme: fumée à 290.
­ 2 à Franchart. Tu peux faire une visée à 250?»
Thomas se précipite sur l'appareil de visée, un gros rapporteur placé au centre de la plate-forme et muni d'un compas.
«Franchart à 2, ça y est, je la vois, elle est à 255.»
La fumée se voit à l'oeil nu. Elle s'épaissit de seconde en seconde. A La Faisanderie, trois fils se croisent maintenant sur la carte. Leur intersection tombe au cœur du massif des Trois Pignons. Sur la radio, une voie féminine rappelle tous les effectifs ONF à La Faisanderie.
14h37. La radio déverse maintenant ses messages en continu.
«­ 90 (le code de la voiture dépêchée sur place, ndlr) à 2. J'arrive sur les lieux. Foyer à la parcelle 129. Transmettez au CCF (camion-citerne de forêt, ndlr) de prendre le chemin de la Croix Saint-Jérôme.
­ 190 (un garde à pied, ndlr) à 90. Prévenez les pompiers et faites venir une tronçonneuse.»
15h12, carrefour du Rocher des Souris. La première citerne de la caserne des sapeurs-pompiers de Fontainebleau arrive dans un nuage de poussière et croise celle de l'ONF, qui a déjà vidé ses 2.500 litres d'eau. Le feu a pris au pied d'une colline. Le vent pousse les flammes à travers un chaos escarpé de rochers, de fougères, de bruyères et de bouleaux. Deux cents mètres plus haut, un garde de l'ONF attend qu'on 

rebranche sa lance. La sueur trace des sillons sur son visage déjà noirci. Il a arrosé le bas de la colline mais le feu continue sa progression vers le sommet. La chaleur est suffocante.
15h25. Le lieutenant, des sapeurs-pompiers de Fontainebleau, dirige les manœuvres avec le responsable de l'ONF. Il demande par radio l'engagement d'un deuxième groupe. «Il faut absolument le prendre en tenaille avant qu'il n'arrive au sommet. Mettez une équipe sur le flanc gauche.» 15h45. Au pied de la colline, huit 
camions-pompes se relaient sans interruption dans un puissant mélange d'odeurs de gas-oil et de fumée âcre.  15h55. Tout en haut du Rocher des Souris, un petit plateau de sable et de rochers d'environ 300 m2, planté de jeunes pins, la vue est stupéfiante de beauté sur les gorges des Trois Pignons. Au loin, derrière le clocher d'Arbonne, la plaine du Gâtinais vibre sous le soleil. Une bourrasque de vent et les flammes surgissent de sous les rochers. Deux pompiers ont posé leur lance: la pression est insuffisante. Avec une rage dérisoire, ils tapent du pied sur le feu et arrachent les buissons de bruyère à la main. «Faut pas qu'il passe, hurle l'un deux. Putain, faites monter des pompes-relais!» Ça gueule de partout à travers le crépitement des flammes.
 Dix minutes plus tard, deux jeunes pompiers volontaires de Milly, presque des enfants, émergent péniblement des fougères. Sur leur dos, une pompe portative et des tuyaux enroulés.
17h. L'incendie paraît maîtrisé. Mais la ronde des camions-pompes des sept casernes mobilisées se poursuit. «Nous continuerons d'arroser jusqu'à 22 ou 23 h ce soir, et encore demain matin, affirme Jean-Pierre de l'ONF. Ici, le sol est fait de tourbe et le feu progresse sournoisement 

à 20 ou 50 cm sous le sol. Il faut noyer pour éviter une reprise.» 
 Efficace: deux hectares seulement ont brûlé. Sans doute pas de manière accidentelle. L'ONF comme les pompiers qualifient la majorité des incendies de «volontaires». Pour eux, le terme englobe la pyromanie, l'intention de nuire, mais aussi le jet d'un mégot dans un fourré par temps sec. PIVOIS Marc] 
J'ai trouvé cet article poignant, Pour ceux que l'histoire des incendies en foret intéresse voici un lien avec la revue forestière traitant le sujet (http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/27782/RFF_1951_5_364.pdf?sequence=1)
Un lien également avec l'arrêté préfectoral de 2011 interdisant de fumer et d'apporter des allumettes ou tout appareil producteur de feu à l'intérieur du massif (http://s4.e-monsite.com/2011/06/01/54278717arinterdictions-2011-pdf.pdf) Lorsque j'ai vu l'affichette au camping-bivouac de la vallée de la solle sur le panneau d'info j'avais été surpris. 6 mois de prisons, 3750 euro d'amende.
Je n'ai pas trouvé les moyens mis en œuvre aujourd'hui contre les incendies. Ces pylônes servent-ils encore? Non il m'a été confirmé par un agent ONF que les pylônes ne servent plus. Aujourd'hui il existe d'autres moyens.  Hors mis la pléiade d'articles sur la mise en protection de la foret, je n'ai rien trouvé sur ce qui a trait au terrains. Les ossatures des pylones sont-ils encore sécuritaires ? j'en doute, Les principes de précautions laisseraient-ils de jeunes hommes ou femmes seule perchées à 40m de haut ? Y a t'il d'autres moyen mis en oeuvre ? Je ne sais pas. l'été il y a bien des gardes à cheval qui patrouille, mais il ne peuvent être partout. Cette question d'incendie me travail depuis que les bucherons ne brulent plus le rémanent (petits branches) et qu'écologiquement, il parait que c'est mieux de laisser pourrir sur place. Sauf que cela mets une paire d'annéeSsss (il faut bien autant de S) pour que cela pourrissent et en attendant, c'est moche et fait un bon combustible. Cela fait des parcelles sales, qui semble non entretenue. Le texte de la préfecture impose un nettoyage de 50m autour des maisons (comme dans le sud de la France) mais l'on a, à coté des parcelles remplis de rémanent et d'arbres morts ou pourrissant non exploité. Une aberration. Si écologiquement brulé n'est plus au gout du jour on pourrait broyer.
Revenons sur notre route du Râle coupons la route de la Malmontagne redescendons et suivons dans le bas le sentier bleu qui tourne sur la gauche dans le rocher des princes nous y trouvons des beaux rochers avec des avaloirs (trou traversant le rocher de part en part). Le sentier après avoir serpenté dans les rochers et fait deux angles aigus pour changer de vallon nous retrouvons un chemin que nous prenons sur la droite et que nous suivons jusqu’au parking.


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2 commentaires:

  1. Merci pour cet inventaire de randos attipiques.
    Effectivement sortir des sentiers battus, promet toujours de belles surprises en toute tranquillité.
    Merci encore.

    Jeff en Vtt et à pied et respectueux de tous.

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  2. Merci pour vos encouragements, ils me stimulent à poursuivre.

    Un vététiste P.B.M de nos jours c'est rare. Ha, oui C'est quoi être P.B.M...?
    Pardon - Bonjour - Merci. Si un jour sur un chemin (pas un sentier, je n'y vais pas)mais sur un "large" chemin qui ce nomme route à Fontainebleau. Arrivant dans votre dos si vous entendez un petit coup de sonnette pour ne pas vous surprendre dans votre marche silencieuse ou pas. Et un grand P.B.M, lorsque je passerais à coté de vous. Vous pourrez dire que vous avez été doublé par l'auteur de ce blog...

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