21- Platières des Béorlots - Grand Feuillard
Cette promenade à reçu 4 étoiles par les randonneurs
Cinquième édition pour ses P.P.F.F toujours basé sur une distance de plus ou moins 10 km.
La Foret de Fontainebleau ce n'est pas qu'Apremont et, Franchard. Ce n'est pas n'ont plus que des sentiers bleu, des GR, des TMF. Je les ai fréquenté, je les fréquente encore, un peu moins souvent aujourd'hui : Il y a trop de vélo à mon gout. Si encore ceux ci étaient respectueux des piétons qui EUX sont sur leur territoire, mais non je fonce, je gueule, avec la phrase devenu célèbre (casse toi pauvre c.. tu gênes ma progression) , je bouscule car je ne maitrise pas mon engin et je veux absolument passé, les ronces c'est bon pour tes molets pas pour mes pneus (j'risque d'crever). Je suis désolé mais c'est du vécu. On a même bousculé mon chien que je tenais en laisse à deux reprises. Mais c'est surtout une superficie de plus de 25 milles hectares, peu fréquenté dans son espace total. J'espère que vous m'accompagnerez dans mon jardin 'secret'. Les itinéraires peuvent être réalisés dans l'après midi. Un GPS n'est pas indispensable mais utile se sera votre seul fil d'ariane, je ne suivrais pas obligatoirement le balisage. Des guides très bien fait sont édités pour cela. Le parcours sera en noir, la partie "histoire locale" en vert. L'histoire provient de divers documents de ma bibliothèque mais surtout d'internet. Une bonne partie de ma doc à été numérisé et se retrouve sur la toile, ce qui me facilite la tâche fastidieuse du clavier en la simplifiant par un copier collé.
Un lien permettra d'obtenir une carte un peu plus grande que celle présente sur ce blog et vous permettra de réaliser la promenade sans mon inséparable GPS
Refait en 2017 sans changement
KM Temps Arrêt V/déplac V/global Dénivelé
10,8 2h30 18mn 4,3 3,8 43 +Carte IGN Trace GPS et Topo sans commentaires
Trace Randogps Le code mobile de cette randonnée est b304271
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Le départ se fait sur la route D152. De Fontainebleau
direction Ury –Orléans. Au carrefour des
Pieds Pourris. C’est un grand espace avec des tables qui nous sert de parking.
« Un jour de chasse, raconte M. Colinet,
Louis XV traversant ce carrefour, vit, rassemblés, toute une bande de Limousins
qui, pour mieux se reposer, avaient ôté leurs souliers et livraient aux:
caresses de la brise des extrémités qui n'étaient pas précisément parfumées au
benjoin. Se retournant vers Mme de Pompadour qui l'accompagnait, il lui dit :
Mais c'est le carrefour des Pieds Pourris où nous nous trouvons, marquise.
De là le nom donné à ce carrefour. »
Voilà une étymologie autrement intéressante que celle qui consiste à voir dans les pieds pourris des plants pourris et à lui donner pour parrain un forestier déçu dans son espoir. Seulement, il faut savoir que le Chemin des Pieds Pourris est cité dans un arrêt de 1724, rendu alors que la belle marquise était encore en nourrice. On nous permettra donc de douter de l'authenticité de l'anecdote.
De même le livret des Chasses du Roi indique à trois reprises les Pieds Pourris comme lieu d'assemblée pour la chasse à courre pendant l'année 1725. Le 31 août, le roi y prend un cerf; une note dit que ce jour-là M. de Chancenay a couru grand risque. Il s'agit sans doute de Louis Quentin, sr de Champcenay, premier valet de chambre ordinaire du roi.
Voilà une étymologie autrement intéressante que celle qui consiste à voir dans les pieds pourris des plants pourris et à lui donner pour parrain un forestier déçu dans son espoir. Seulement, il faut savoir que le Chemin des Pieds Pourris est cité dans un arrêt de 1724, rendu alors que la belle marquise était encore en nourrice. On nous permettra donc de douter de l'authenticité de l'anecdote.
De même le livret des Chasses du Roi indique à trois reprises les Pieds Pourris comme lieu d'assemblée pour la chasse à courre pendant l'année 1725. Le 31 août, le roi y prend un cerf; une note dit que ce jour-là M. de Chancenay a couru grand risque. Il s'agit sans doute de Louis Quentin, sr de Champcenay, premier valet de chambre ordinaire du roi.
Nous prenons la route de Recloses à Arbonne, de ce coté ci
le chemin ne comporte pas de pancarte. Puis première à gauche la route du chêne
aux Chapons
Champignons sur tronc pourrissant |
[Wiktionnaire nous dit :
vol du chapon ; Autrefois, une certaine étendue de terre autour d'une maison seigneuriale.]
Puis
première à gauche route de Montpensier [Antoine-Marie-Philippe-Louis d'Orléans, duc de Montpensier, né à
Neuilly le 31 juillet 1824, fils de Louis-Philippe 1er.] (Beau
hêtre à rond bleu) après quelques centaines de pas, à droite route du Bois du Seigneurs [La propriété de ce bois, appartenait à l'abbé de
Saint-Victor, et le roi n'y possédait que le droit de gruerie.
La propriété entière fit retour au domaine, avec la Révolution.] Nous arrivons au carrefour du Bois du Seigneurs, nous laissons les deux routes sur notre droite pour prendre la route des Barnolets (route renforcée par du granulat de silex plus ou moins gros (à 300m de ce parcours en prenant la route du Prince Royal sur notre gauche. Au carrefour Poli proche de la D 152 ce trouve un petit monument pyramidale : Poli était un élève garde de l’inspection de Fontainebleau Fusillé par les Allemants le 21 juillet 1944. Poli est un des résistants fusillés de la plaine de Chanfroy) (voir promenade N° 18 de ce groupe de promenade)
Dans cette promenade, je croise un animal que personne n'aime, un animal rampant qui traverse tranquillement mon chemin. Il a certainement eu peur des vibrations produits par mon bâton "frapant le sol" à chaque pas.
Elle fuit, puis sur le coté se love et me regarde dans les yeux ...... Elle est petite et sur l'instant impossible pour moi de savoir si c'est une vipère ou une couleuvre. Je connais les différences : tête triangulaire ou ovale, la couleur, la longueur, les écailles sur la tête. Mais c'est petit tout ça, ma vue baisse, et je n'ai jamais pu avec sureté définir dans la nature la différence. Cela fuit trop vite. Elle est petite. je remarque simplement qu'elle à un collier jaune. Il me semble me rappeler que certaine couleuvre ont un collier. Sa langue sort régulièrement pour apréhender le danger. J'ai sortie mon appareil photo et je suis face à elle, l'appareil le plus prêt possible. Bien le numérique, les bras tendues, l'appareil à 30 ou 40 cm de la tête de la bête (je me dit, en faisant, peut être une erreur.....) si elle attaque elle va s’écraser la tête sur l'appareil, mes mains sont cachées derrière la coque, et mon visage est à plus d'un mètre de la bête.
Tête
La forme de la tête diffère selon les couleuvres et les vipères. Les premières possèdent généralement une tête ovale, mais celle-ci peut tendre vers une forme rejoignant le triangle, surtout à l'âge adulte. Les vipères, quant à elles, possèdent une tête plutôt triangulaire et aplatie. (Voir photos concernant l’écaillure des têtes des serpents). Cependant, je vous déconseille d’essayer d’identifier un serpent à l’aide de critère, mais celle-ci peut vous confirmer votre hypothèse.
Corps
En général, le corps de la vipère est trapu, contrairement à celui de la couleuvre, plus effilé et plus mince. De plus, les vipères sont petites, inférieures à 80 centimètres, tandis que certaines couleuvres peuvent atteindre, dans des cas records, 200 centimètres! Attention, la forme du corps est un critère qui reste assez subjectif et qui est soumis à forte variation suivant l'âge, le sexe et l'état général du serpent observé…Il doit être, comme pour la forme de la tête, un élément venant seulement appuyer la détermination faite à partir de l'écaillure, de la pupille voire de la livrée.
Voilà l'animal qui fait frémir la plupart des promeneurs. Rampant au sol et susceptible de se cacher dans les herbes, feuillages et autres rochers, il n'est pas rare de croiser un ou plusieurs serpents lors de journées chaudes. En fait, en forêt de Fontainebleau, les densités ne sont pas très importantes ce qui permet d'avoir une certaine sécurité lors de nos promenades et randonnées dans le massif. Cependant, comme dans tout milieu riche en biodiversité, les reptiles sont présents pour assurer une régulation dans la chaîne alimentaire. Tout les milieux de Fontainebleau sont colonisés par les serpents selon leurs spécialités ou leur mode de vie.
Par exemple, la couleuvre à collier est fréquemment aperçu à proximité de points d'eaux mais ce n'est pas une règle. Elle reste la plupart du temps au sol, mais peut occasionnellement se hisser en haut d'un buisson pour chasser. Elle n'est pas arboricole au sens propre du terme. Elle est facilement reconnaissable par son collier jaune au niveau du coup. Sa couleur varie de gris clair à marron foncé. Sa taille est de l'ordre de 60 à 80 centimètres. La couleuvre à collier n'est pas dangereuse pour l'homme. Elle peut mordre mais ne possède pas de venin.
Nous coupons le chemin d’Ury à Franchard, continuons notre route des Barnolets [L'étymologie est peut-être Bardeam, Bardolet, petit mulet, par corruption Barnolet. la Touche aux Mulets est voisine.
Puis à droite la route des platières [Le massif de fontainebleau présente un relief parfois tourmenté :des alignements de blocs de grès forment des collines ou des bosses … qui culminent à plus de 130 mètres ! Au sommet de ces reliefs se trouvent parfois des sortes de plateau, qui constituent ce qu’on appelle des platières.] Nous arrivons à un carrefour à trois routes, nous laissons sur notre droite la route Clémentine [Nom d'une princesse de la famille royale, en 1835 : Marie-Clémentine-Caroline-Léopoldine-Elisabeth d'Orléans, née à Neuilly le 2 juin 1817, dite la Princesse Clémentine.] et la route du vacher continuons notre itinéraire avec la route des platières, coupons le chemin d’Achères à Fontainebleau (pas de pancarte sur place) qui se trouve juste avant le carrefour des Platières. Continuons notre chemin tout droit, Nous arrivons à une intersection (sur la carte cote 121) qui est très intéressant nous avons une dizaine de pins greffés, dont malheureusement seule 3 sont repérés d’un rond bleu (arbres remarquables) qui les protèges de la coupe des bucherons tant qu’ils sont en bonne santé. [Ces pins comportant des boursouflures [Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau
La propriété entière fit retour au domaine, avec la Révolution.] Nous arrivons au carrefour du Bois du Seigneurs, nous laissons les deux routes sur notre droite pour prendre la route des Barnolets (route renforcée par du granulat de silex plus ou moins gros (à 300m de ce parcours en prenant la route du Prince Royal sur notre gauche. Au carrefour Poli proche de la D 152 ce trouve un petit monument pyramidale : Poli était un élève garde de l’inspection de Fontainebleau Fusillé par les Allemants le 21 juillet 1944. Poli est un des résistants fusillés de la plaine de Chanfroy) (voir promenade N° 18 de ce groupe de promenade)
Dans cette promenade, je croise un animal que personne n'aime, un animal rampant qui traverse tranquillement mon chemin. Il a certainement eu peur des vibrations produits par mon bâton "frapant le sol" à chaque pas.
Elle fuit, puis sur le coté se love et me regarde dans les yeux ...... Elle est petite et sur l'instant impossible pour moi de savoir si c'est une vipère ou une couleuvre. Je connais les différences : tête triangulaire ou ovale, la couleur, la longueur, les écailles sur la tête. Mais c'est petit tout ça, ma vue baisse, et je n'ai jamais pu avec sureté définir dans la nature la différence. Cela fuit trop vite. Elle est petite. je remarque simplement qu'elle à un collier jaune. Il me semble me rappeler que certaine couleuvre ont un collier. Sa langue sort régulièrement pour apréhender le danger. J'ai sortie mon appareil photo et je suis face à elle, l'appareil le plus prêt possible. Bien le numérique, les bras tendues, l'appareil à 30 ou 40 cm de la tête de la bête (je me dit, en faisant, peut être une erreur.....) si elle attaque elle va s’écraser la tête sur l'appareil, mes mains sont cachées derrière la coque, et mon visage est à plus d'un mètre de la bête.
En agrandissant la tête, facile de déterminer la famille |
Après une série de photos dont seul trois en ressortent regardable (elle
fuyait avant de se lover prêt peut être à attaquer) je m'éloigne en la
laissant se remettre de ses émotions
Comment différencier et reconnaître une couleuvre d’une vipère ?
Ecailles:
Une des différences principales est le type d’écailles que possède le serpent sur la tête. Les couleuvres possèdent de grandes écailles leur donnant un aspect "cuirassé", tandis que les vipères possèdent une multitude de petites écailles (certaines vipères peuvent toutefois présenter quelques écailles un peu plus grosses au sommet de la tête)
Une des différences principales est le type d’écailles que possède le serpent sur la tête. Les couleuvres possèdent de grandes écailles leur donnant un aspect "cuirassé", tandis que les vipères possèdent une multitude de petites écailles (certaines vipères peuvent toutefois présenter quelques écailles un peu plus grosses au sommet de la tête)
Tête
La forme de la tête diffère selon les couleuvres et les vipères. Les premières possèdent généralement une tête ovale, mais celle-ci peut tendre vers une forme rejoignant le triangle, surtout à l'âge adulte. Les vipères, quant à elles, possèdent une tête plutôt triangulaire et aplatie. (Voir photos concernant l’écaillure des têtes des serpents). Cependant, je vous déconseille d’essayer d’identifier un serpent à l’aide de critère, mais celle-ci peut vous confirmer votre hypothèse.
Corps
En général, le corps de la vipère est trapu, contrairement à celui de la couleuvre, plus effilé et plus mince. De plus, les vipères sont petites, inférieures à 80 centimètres, tandis que certaines couleuvres peuvent atteindre, dans des cas records, 200 centimètres! Attention, la forme du corps est un critère qui reste assez subjectif et qui est soumis à forte variation suivant l'âge, le sexe et l'état général du serpent observé…Il doit être, comme pour la forme de la tête, un élément venant seulement appuyer la détermination faite à partir de l'écaillure, de la pupille voire de la livrée.
Voilà l'animal qui fait frémir la plupart des promeneurs. Rampant au sol et susceptible de se cacher dans les herbes, feuillages et autres rochers, il n'est pas rare de croiser un ou plusieurs serpents lors de journées chaudes. En fait, en forêt de Fontainebleau, les densités ne sont pas très importantes ce qui permet d'avoir une certaine sécurité lors de nos promenades et randonnées dans le massif. Cependant, comme dans tout milieu riche en biodiversité, les reptiles sont présents pour assurer une régulation dans la chaîne alimentaire. Tout les milieux de Fontainebleau sont colonisés par les serpents selon leurs spécialités ou leur mode de vie.
Par exemple, la couleuvre à collier est fréquemment aperçu à proximité de points d'eaux mais ce n'est pas une règle. Elle reste la plupart du temps au sol, mais peut occasionnellement se hisser en haut d'un buisson pour chasser. Elle n'est pas arboricole au sens propre du terme. Elle est facilement reconnaissable par son collier jaune au niveau du coup. Sa couleur varie de gris clair à marron foncé. Sa taille est de l'ordre de 60 à 80 centimètres. La couleuvre à collier n'est pas dangereuse pour l'homme. Elle peut mordre mais ne possède pas de venin.
Nous coupons le chemin d’Ury à Franchard, continuons notre route des Barnolets [L'étymologie est peut-être Bardeam, Bardolet, petit mulet, par corruption Barnolet. la Touche aux Mulets est voisine.
Puis à droite la route des platières [Le massif de fontainebleau présente un relief parfois tourmenté :des alignements de blocs de grès forment des collines ou des bosses … qui culminent à plus de 130 mètres ! Au sommet de ces reliefs se trouvent parfois des sortes de plateau, qui constituent ce qu’on appelle des platières.] Nous arrivons à un carrefour à trois routes, nous laissons sur notre droite la route Clémentine [Nom d'une princesse de la famille royale, en 1835 : Marie-Clémentine-Caroline-Léopoldine-Elisabeth d'Orléans, née à Neuilly le 2 juin 1817, dite la Princesse Clémentine.] et la route du vacher continuons notre itinéraire avec la route des platières, coupons le chemin d’Achères à Fontainebleau (pas de pancarte sur place) qui se trouve juste avant le carrefour des Platières. Continuons notre chemin tout droit, Nous arrivons à une intersection (sur la carte cote 121) qui est très intéressant nous avons une dizaine de pins greffés, dont malheureusement seule 3 sont repérés d’un rond bleu (arbres remarquables) qui les protèges de la coupe des bucherons tant qu’ils sont en bonne santé. [Ces pins comportant des boursouflures [Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau
Dans le présent numéro de la Revue
Forestière Française, il est à plusieurs reprises, fait mention du greffage
des pins. Or, il y a plus de cent ans, la question avait déjà retenu
l'attention des forestiers. Un article paru dans les Annales Forestières en
avril 1843 (p. 220-224) (MARRIER DE BoiSDHYVER. - Greffage des pins dans
la forêt de Fontainebleau) a donné d'intéressantes précisions sur la greffe
herbacée qui était pratiquée. « Cette greffe ne peut s'effectuer qu'à l'époque
de la végétation du printemps, au moment où la pousse terminale a acquis les
deux tiers ou les trois quarts de son allongement. Elle se fait en fente sur
des sujets de trois à six ou huit ans de semis. Le pin sylvestre paraît le plus
propre de tous à recevoir la greffe des pins à deux feuilles qui n'ont qu'une
sève...
« Suivant le plus ou moins de précocité de la
saison, le greffage commence à Fontainebleau du 15 au 25 mai et demeure
praticable pendant douze à quinze jours; mais nous avons remarqué que la reprise
est d'autant moins assurée que l'on opère sur des parties de flèches trop
herbacées et devant s'allonger encore pour que les feuilles prennent leur
distance...
« La pratique a enseigné qu'il faut de
préférence s'attacher aux sujets dont la pousse terminale est environ de la
grosseur du petit doigts...
« Les greffes se cueillent à l'avance à
l'extrémité des branches, latérales des pins dont on veut reproduire l'espèce,
et il faut, comme peur le sujet, que ces pousses ne soient ni trop "herbacées
ni trop ligneuses... » De nombreux conseils sont encore donnés : une planche
montre en détail toutes les opérations. L'auteur trouvait comme avantage de la
greffe « la propagation prompte des pins les plus précieux, en créant des
porte-grains au moyen desquels on obtient sur place des semences qu'il faudrait
tirer à grands frais des lieux éloignés, d'où elles arrivent souvent avariées.
C'est dans ce dessein que le greffage des pins en laricio a lieu annuellement à
Fontainebleau, et avant un quart de siècle, cette forêt pourra rivaliser avec
la Corse pour livrer des graines de laricio de bonne qualité et à bas prix ».
240 REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE
Cent quatre mille pins sylvestres
dans la forêt de Fontainebleau ont été ainsi greffés en laricio et autres
espèces, considérées à l'époque comme « encore rares ».
sur le sort des
pins laricio ainsi greffés, M. Γ Inspecteur principal - CLÉMENT JACQUIOT a
bien voulu, par une lettre datée de juin 1949, donner les indications
complémentaires suivantes:
« On trouve encore des pins laricio greffés
dans beaucoup de parcelles résineuses de la forêt de Fontainebleau. Ces pins
sont toujours vigoureux et d'une forme parfaite. Leur diamètre varie de 60 à 80
cm. Il est assez difficile d'évaluer leur nombre, car ils sont irrégulièrement
dispersés dans des peuplements de pin sylvestre, notamment dans la troisième
série (Croix de Toulouse. Plaine de Samois), la neuvième série (Barnolets), la
dixième série
(Monts Girard), etc..
Il existe aussi quelques plantations
d'alignement: route de l'Ermitage de Franchard, Route Ronde entre le Carrefour
du Veneur et le Carrefour d'Achères. Le nombre ne doit plus dépasser 1.000 ou
1.50Q, par suite des
réalisations progressives au cours des
exploitations normales, mais surtout à la suite des incendies qui, au cours des
cent dernières années, ont parcouru au moins une fois la presque totalité des
parcelles résineuses de la forêt.
Il serait intéressant de souligner que
l'époque favorable au greffage correspond sensiblement à l'époque reconnue par
la plupart des expérimentateurs comme la plus favorable au bouturage. Les tissus
sont certainement pendant cette période particulièrement aptes à proliférer
activement ».]
Nous prenons
à droite la route des Grelots à la fourche suivante nous prenons le chemin du
milieu légèrement sur la gauche, route du Gros Buisson sur la platière nous
coupons la route de la Gorge aux Archers, [Ce nom indique
sans doute que ce lieu a été le théâtre de funeste catastrophe (D’après :
Etudes pittoresques et historique)] j’ai réalisé cet itinéraire en
automne et les couleurs
Champignon lignicole : « qui pousse sur le bois », au sens large, que ce soit les brindilles, les troncs ou les souches, y compris poussant sur le bois enterré (ou débris ligneux). Ce sont essentiellement des espèces saprophytes. Pour qualifier une espèce qui se nourrit essentiellement de bois, on dira plutôt lignivore (qui dégrade la lignine) ou xylophage.
.
Il comprend ensuite une fructification formée d'une ou plusieurs formes arrondies ou lamellaires. Ce sont ces fructifications que nous appelons vulgairement champignon. En fait les fructifications n'apparaissent que si le développement du mycélum est suffisant, et si certaines conditions climatiques se trouvent réunies. Un bois peut être complètement détruit par un champignon dans qu'il se soit formé aucune fructification.
Dans ces fructifications en forme d'ombrelles, de croûtes, de coquilles ou de consoles se forment les spores (ou germes) qui sont dispersées par le vent et propagent l'espèce.
commencent tout juste à devenir chatoyante. Nous rencontrons la route de la Bourse [Bourse signifie ici engin de chasse qui sert à prendre les lapins au furet.] que nous côtoyons, et nous prenons sur la droite la route circulaire qui est également l’itinéraire du TMF au carrefour suivant nous prenons la route du grelot sur la gauche (sur la carte le chemin en pointillé et nous arrivons à la route du Vacher sur la gauche (pas de pancarte) nous coupons sur la droite la route du soir puis nous arrivons carrefour du Gros Buisson, nous coupons la route goudronnée des Hautes Plaines et prenons sur la droite la route de l’Étoile du Gros Buisson avec son herbe débordant sur le chemin cette route semble abandonnée. Après avoir coupé deux routes (Arbonnes à Ury & Edouard ) nous arrivons au carrefour
Fossier,[Inspecteur Générale des Eaux et Forets sous Louis XIV(chasse illustrée volume V] nous prenons sur la
droite la route Joinville [François-Ferdinand-Philippe-Louis-Marie d'Orléans, prince de
Joinville, né à Neuilly le 14 octobre 1818, fils de Louis-Philippe.]
puis à gauche la route du Décagone nous coupons 5 routes (attention à ne pas
confondre les routes forestières et les laies forestières permettant le
débardage du bois) la parcelle étant en régénération les hêtres et chênes sont
de petites taille en réalisant la promenade en automne entre le 20 octobre et
le 11 novembre nous n’avons pas besoin de lever la tête pour trouver les
couleurs chatoyantes du feuillage. Nous retrouvons la route goudronnée de la Haute Borne et au carrefour suivant nous prenons la route de Joinville à gauche,
puis nous prenons à droite la route Circulaire [cela
fait deux fois dans ce parcours que les pancartes attirent mon attention, nous
en en
présence de deux styles bien différent et important pour le promeneur la pancarte de la route de Joinville est très intéressante : Elle indique la route ou l’on est, et les deux directions de cette route ici d’un coté le carrefour des grands feuillard et de l’autre la N° 152 qui est aujourd’hui une départementale et en plus le numéro de la parcelle . Si vous êtes perdu avec tout ses éléments il est facile de retrouver sont chemin. Alors que l’autre pancarte ne comporte que le nom de la route et le N° de Parcelle lorsque l’on est perdu avec ce type de pancarte pas facile de savoir s’il faut prendre à droite ou à gauche seul le N° de la parcelle peut aider, parfois il faut marcher longtemps avant de ce rendre compte que ce n’est pas le bon coté. Mais voila c’est ce dernier type de pancarte qui se généralise]
Champignon lignicole : « qui pousse sur le bois », au sens large, que ce soit les brindilles, les troncs ou les souches, y compris poussant sur le bois enterré (ou débris ligneux). Ce sont essentiellement des espèces saprophytes. Pour qualifier une espèce qui se nourrit essentiellement de bois, on dira plutôt lignivore (qui dégrade la lignine) ou xylophage.
.
Il comprend ensuite une fructification formée d'une ou plusieurs formes arrondies ou lamellaires. Ce sont ces fructifications que nous appelons vulgairement champignon. En fait les fructifications n'apparaissent que si le développement du mycélum est suffisant, et si certaines conditions climatiques se trouvent réunies. Un bois peut être complètement détruit par un champignon dans qu'il se soit formé aucune fructification.
Dans ces fructifications en forme d'ombrelles, de croûtes, de coquilles ou de consoles se forment les spores (ou germes) qui sont dispersées par le vent et propagent l'espèce.
commencent tout juste à devenir chatoyante. Nous rencontrons la route de la Bourse [Bourse signifie ici engin de chasse qui sert à prendre les lapins au furet.] que nous côtoyons, et nous prenons sur la droite la route circulaire qui est également l’itinéraire du TMF au carrefour suivant nous prenons la route du grelot sur la gauche (sur la carte le chemin en pointillé et nous arrivons à la route du Vacher sur la gauche (pas de pancarte) nous coupons sur la droite la route du soir puis nous arrivons carrefour du Gros Buisson, nous coupons la route goudronnée des Hautes Plaines et prenons sur la droite la route de l’Étoile du Gros Buisson avec son herbe débordant sur le chemin cette route semble abandonnée. Après avoir coupé deux routes (Arbonnes à Ury & Edouard ) nous arrivons au carrefour
Attaque des pics |
présence de deux styles bien différent et important pour le promeneur la pancarte de la route de Joinville est très intéressante : Elle indique la route ou l’on est, et les deux directions de cette route ici d’un coté le carrefour des grands feuillard et de l’autre la N° 152 qui est aujourd’hui une départementale et en plus le numéro de la parcelle . Si vous êtes perdu avec tout ses éléments il est facile de retrouver sont chemin. Alors que l’autre pancarte ne comporte que le nom de la route et le N° de Parcelle lorsque l’on est perdu avec ce type de pancarte pas facile de savoir s’il faut prendre à droite ou à gauche seul le N° de la parcelle peut aider, parfois il faut marcher longtemps avant de ce rendre compte que ce n’est pas le bon coté. Mais voila c’est ce dernier type de pancarte qui se généralise]
Passons
le carrefour du Nid du Corbeau continuons notre route Circulaire jusqu’au
carrefour des Ventes aux Perches [Perchis ou perches : Stade de développement d’une futaie régulière, correspondant à
un peuplement dont les tiges (perches) ont un diamètre de 10 à 15 cm et qui est
justiciable d’éclaircie. Il précède le stade futaie et succède au gaulis.] Nous
prenons à gauche la route de Recloses à Arbonne que nous suivant jusqu’au
carrefour des Pieds Pourris notre parking d’un jour.
Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page.html
Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
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Bonjour,
RépondreSupprimerJe suis tombé sur votre blog en faisant des recherches sur la forêt de fontainebleau. Sauriez-vous où je pourrais trouver de beaux points de vue dans la forêt de Fontainebleau ? J'ai entendu parlé du point de vue du Cassepot ainsi que celui de l'hippodrome de la solle fontainebleau, mais je ne connais pas du tout l'endroit.
Peut-être pourriez-vous m'éclairer.
Vous souhaitant une bonne journée.
Bien cordialement,
Yann MOURIER
Points de vues en Forêt de Fontainebleau.
SupprimerLe Rocher Cassepot est la plus haute butte de la forêt, il culmine… à la Croix d'Augas à 146m. Il se trouve entre la D138 route de Bourgogne et la D 606 au nord de Fontainebleau.
Les points de vue du Cassepot et de l'hippodrome se trouvent à une centaine de mètres l'un de l'autre sur la route tournante des points de vue du Rocher Cassepot. L'un donne une vue sur le Nord de la forêt, l'autre sur l'hippodrome.
Pour les situer je vais commencer par mes promenades, puis par les sentiers bleu. Le Cassepot : Promenade numéro 3, Tour Dénecourt Butte à Guay. Sentier bleu numéro 3 également, il se trouve route tournante des points de vue du Rocher cassepot. Il donne une vue sur le nord de la forêt jusqu'à Melun et les antennes de Sainte-Assise sur la gauche et Vaux le Penil, le plateau de Brie sur la droite. A une époque on voyait les torchères de Granpuits vers Nangis. En poursuivant la route tournante des points de vue du Rocher cassepot, balisage jaune derrière vous (c'est le plus rapide) côté Ouest, vous arrivez dans un virage à gauche, vous trouvez sur la droite Le Belvédère du sport avec une vue sur l'hippodrome de la solle, les hauteurs de la solle sur la gauche et le Saint-Germain sur la droite.
vous avez également : A l'extrémité de ce rocher : la Tour Dénecourt avec une vue à 360° sur la forêt, Avon, Fontainebleau, on a plutôt une vue sur l'Est de la forêt et la vallée de la Seine, La butte Monceau.
Nous avons également le sentier bleu numéro 2 au départ de la gare promenade du Fort des Moulins. Des points de vue se situes entre La Fontaine Désirée et du Touring Club, une esplanade se trouve au dessus du Touring Club et donne une vue sur l'Est de la forêt.
La croix du Calvaire : Promenade numéro 4 pour moi, sentier 2 pour le
bleu. Au bout de la route bitumée sans voiture de la Croix du Calvaire. On y accède rapidement par la départementale 116 se situant entre la croix de Toulouse et la Croix d'Augas parking route de la butte a Guay sur la gauche en haut de la cote. Suivre la route bitumée à pied on a une vue sur Avon la Butte Monceau et les toits du château
Autre points de vues
Promenade 35 rocher d'Avon, Le Bouligny, pour les bleus numéro 10. vue sur les toits du château et sur le rocher cassepot
Le Petit Mont chauvet promenade 17, boucle 2 vue sur le château de Fontainebleau le Mont Ussy, Le cassepot. Côté droit, la Butte-Montceau au fond la vallée de la Seine. Toujours promenade 17, et 9 E pour le bleu, le Bouligny ; au deux extrémités de ce rocher, à l'ouest du massif, vue sur Fontainebleau, à l'Est vers Montereau.
Vers Bourron-Marlotte : Rocher des Etroitures et du long Rocher, Prom 29 les Etroitures et le Restant du Long Rocher, le bleu N 11 vous avez une vue sur la plaine verte et Bourron-Marlotte, pour la plaine verte, elle n'est peu être plus verte elle a été dégagée par l'ONF. Je ne suis pas allé voir comment c'était.
Dans le même coin, j'aime bien la table de Roy, promenade 32 après tous les points de vues sur la forêt on change par une vue sur la plaine, côté Episy.
En allant sur Arbonne :
Point de vue de Hurlevent, promenade 18 Corne-Biche, Tour de la Vierge et rocher des Sablons, vue sur les basses plaine et la plaine de champfroy.
Rocher de la Reine : Promenade 19 ; rocher de la Reine, Queue de Vache, Gorges aux Archers, vue sur la plaine de champfroy et les Trois Pignons.
Les Trois Pignons.
Promenade 47 : Rocher de la justice les Sabots et le reste… A la croix de Lorraine. Vue sur l'ensemble des Trois Pignons
le sentier des 25 bosses : Chaque bosse donne une vue sur les Trois Pignons.
Limité à 4000 mots voici la Suite
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Au dessus de Chailly en Bierre : Point de vue du Camp de Chailly. Promenade 5 mare à Beauge et Cuvier Chatillon, vue sur la plaine de la bière.
je termine par Apremont : Généralement c’est l'une des premières balade que l'on fait.
Promenade 10, les gorges d'Apremont, bleu N6, sur la route de Sully juste au-dessus du parking vue sur les gorges. Et son opposé, route de Barbizon à Fontainebleau on a une vue sur les gorges mais ce n'est pas la même...
Voilà les quelques points de vues que j'aime bien, j'en ai certainement oublié. En relisant il me vient le point de vue d'Arbonne (vers Macherin) vue sur la Plaine de la bierre.
J'espère vous avoir été utile bonne promenade.