jeudi 4 décembre 2014

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 121b Etape 38 - Armentières (Lommes) - Lille

Du 25 aout 2014 au 29 aout 2014


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  Etape 38    Lomme (Armentières) - Lille 35,2 km   

Jeudi 27 aout

 km  Temps  arr  V/d   V/g  Dénivelé
35,2  6h36  1h00  5,3   4,5      72+

Eglise Pérenchie
Est ce que cela vaut le coup de quitter Armentières.....? De ce taper tout ses km en bordure de la Départementale, pour un hôtel bon marcher? qui plus est :  dans lequel j'ai été déçus par un manque de propreté et d'entretien. Tout cela pour revenir en arrière et retrouver le Gr 121b en bordure de la dérivation du Lys, à 2 km  du point ou je l'ai quitté la veille. C'est que je n'ai pas trouvé de couchage économique dans le coin. Mettant fixé pour cette année un maximum de 50€ par couchage. 
J'ai été surpris par ce que j'appelais la banlieue de Lille. Je pensais trouver un chemin horrible dans une banlieue sordide, telle que j'en ai rencontre sur le GR 2 entre Villeneuve Saint Georges et Paris ou encore toujours sur le GR 2 entre Pîtres et Pont de l'Arche, ou l'on passe dans la sablière et que l'on contourne une immense zone industriel. Mais de ce coté de Lille, l'on rencontre encore de la campagne, beaucoup de cultures maraichères.
Mairie de Pérenchie
 Je voulais, moi qui n'aime pas la ville, visiter la capital des Flandres. Lille. Pour quelqu'un qui n'aime pas la ville, cette semaine je ne fais que cela. Donc me voila partie pour 35 km, alors que Lille ne ce trouve qu'a une dizaine de bornes de l'endroit ou je me suis reposé. Mais je ne voulais pas qu'il soit dit que j'escamotais le GR 121b.
Je retourne vers Armentières par de petites routes, beaucoup plus sympa que la départementale et pas beaucoup plus long. Je traverse Pérenchies et Houplines, je retrouve les bords du Lys et le GR 121B. Le GR quitte brusquement l'eau pour  traverser la ville de Frelinghien puis nous sommes de nouveau dans la campagne.
 Je quitte le GR 121b au lieu dit "le corbeau" La D57 me rapproche de Lille nous passons sous l'autoroute et nous entrons dans la banlieue : petits pavillons en bordure de la route. J'arrive rapidement sur les bords de la Dêule. Je fais une pose, au sec sur un renfort en ciment d'une 
La Lys
 passerelle permettent de franchir l'eau et de rejoindre le parc de la citadelle. Durant ma pose casse croûte je n'ai jamais vue autant de monde courir et autant de péniches commerciales sur ce petit cours d'eau. 
Frelinghein
 La longueur de son cours d'eau est de 58,8 km. On considérait au XIXe siècle que la Deûle prenait sa source dans le Pas-de-Calais, un peu au-dessus de Carency. Elle était alors navigable à partir de Courrières.

La Deûle entre dans le département du Nord près de Bauvin (cote 23) pour se jeter dans la Lys à Deûlémont (cote 11,25). Entre Bauvin et Lille un important port fluvial y a été construit.
La Deûle sépare le plateau crayeux, qui domine sa rive droite, des sables tertiaires déposés sur sa rive gauche.
                
                                        Sur la route une Ferme Templière
La rivière Souchez, qui constitue le cours amont de la Deûle, est formée de la réunion, de deux ruisseaux, le Carency et le Saint-Nazaire. 
À Lille, entre la haute Deûle et la basse Deûle, a été creusé en 1751 un canal autrefois dit Canal de l'Esplanade - détournant une grande partie de la rivière hors de la ville.
Les eaux du Canal de la Moyenne-Deûle reçoivent aussi depuis quelques années l'eau claire de deux pompages. Le premier amène de l'eau qui inonderait les caves du musée des Beaux-Arts de Lille si elle n'était pas pompée. Et l'autre est destiné à faire baisser la nappe superficielle située en aval de Lille, car depuis l'arrêt des grands pompages industriels autrefois situés à Marquette et St André cette nappe remonte en menaçant d'inonder de nombreuses caves dans des maisons construites depuis l'après-guerre.
Ce petit canal n'a plus d'intérêt pour la navigation, suite au creusement (au milieu du XXe siècle) du canal à grand gabarit situé à l'ouest de la Citadelle.

Historique de la canalisation

Premiers aménagements

     
À la fin de l'Antiquité, la haute deûle (au Sud de Lille) est déjà très occupée par l'Homme. La Deûle, encore capricieuse et pleine de méandres a été naviguée au moins dès l'époque gallo-romaine entre Lille et la Lys.
  • En 1244, Marguerite, comtesse de Flandre, concède l'usage des marais de la Haute-Deûle aux riverains et habitants des paroisses locales. Le lacis de chenaux et tourbières est peu à peu drainé par un canal navigable. La jeune ville de Lille achète alors la Haute-Deûle, et le châtelain fait creuser un canal de Lille à Don.
  • En 1271 Jean III de Lille (mort en 1272 ou 1276), seigneur et châtelain de Lille, gagne en dot de la comtesse Jeanne de Flandre cette portion de rivière, qu'il achève de faire canaliser de Don à La Bassée, en drainant au passage les marais d'Haubourdin. La Deûle sera ensuite définitivement connectée à la Scarpe, connectant entre eux plusieurs bassins versants et 
                                
  • Au XIIIe siècle, les eaux de la Deûle alimenteront les fossés qui protègent le château dit de Courtrai (situé près de la porte de Courtrai), qui fut la plus grande forteresse construite sous Philippe le Bel)
  • Au début du XVIe siècle, la navigation est encore étendue au Sud par la canalisation de la Souchez jusqu'à Courrières et la cité drapière de Lens, aux frais des bourgeois de la ville de Lille.

Les projets de Vauban 

Après que les armées de Louis XIV se furent emparées de Lille (1667), Vauban médita un vaste projet de canalisation inter-bassins afin, non seulement de disposer d'eau pour inonder les fossés de la nouvelle citadelle de Lille, mais aussi de retarder la marche des troupes ennemies en cas de contre-invasion depuis les Pays-Bas.
 Ce projet comportait : un canal de jonction entre la Scarpe et la Sensée (terminé en 1690),un canal à bief de partage (aujourd'hui canal de la Haute-Deûle), entre la Scarpe  jusqu'à Courrières (terminé en 1693). Le bief de partage étant alimenté par l'Escrébieux,
une déviation des eaux de la Deûle à la traversée de Lille depuis l'île Rihour (où avait été fondée la ville) jusqu'à la nouvelle citadelle, créant le « bras de la Barre ».
La ville de Lille assuma toute la charge de l'entretien de la voie d'eau depuis le Fort de Scarpe jusqu'à Deûlémont, et perçut les péages jusqu'en 1798, date à laquelle le Consulat reprit en charge l'exploitation.

En partant un  héron sur un panneau fait le beau devant l'appareil photo. Nous entrons dans le parc et contournons la citadelle. Je suis un peu déçu : Je pensais la traverser et voir l'organisation des bâtiments construits par Vauban. Mais encore utiliser par les militaires, il faut en faire le tour en longeant les murs et le fossé plein d'eau. Je rentre dans Lille avant d'arriver dans le vieux Lille.
Lille : préfecture du département du Nord et chef-lieu en région Nord-Pas-de-Calais. Surnommée la « Capitale des Flandres », Lille est, avec ses 227 533 habitants au dernier recensement de 2011, la principale ville, de Lille Métropole Communauté urbaine, intercommunalité qui regroupe 85 communes et compte environ 1,2 million d'habitants. Dans sa partie française, l'unité urbaine de Lille est au quatrième rang en France par sa population, avec 1 018 809 habitants au 1er janvier 2011, derrière Paris, Lyon et Marseille, et son aire urbaine est la cinquième de France avec 1 158 306 habitants en 2010. Plus largement, elle appartient à une vaste "conurbation" formée avec les villes belges de  
 
 
Mouscron, Courtrai, Tournai et Menin qui a donné naissance en janvier 2008 au premier Groupement européen de coopération territoriale, l'Eurométropole Lille Kortrijk Tournai, qui totalise plus de 2 100 000 habitants. Avec les villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, elle participe aussi à un ensemble métropolitain de plus de 3,8 millions d'habitants, appelé « aire métropolitaine de Lille ».
      Son nom en ancien français (L’Isle),  proviendrait de sa localisation primitive sur une île des marécages de la vallée de la Deûle où elle a été fondée. Lille et ses environs appartiennent au ancien territoire du comté de Flandre. Ville de garnison, Lille a connu une histoire mouvementée 
                                                   

       du Moyen Âge à la Révolution française. Connue pour avoir été la ville la plus assiégée de France, elle a appartenu successivement au comté de Flandre, au royaume de France, à l'État bourguignon, au Saint-Empire romain germanique et aux Pays-Bas espagnols avant d'être définitivement reprise par la France au terme de la guerre de Succession d'Espagne. Elle est encore assiégée en 1792 lors de la guerre franco-autrichienne et très durement éprouvée par les deux conflits mondiaux du XXe siècle au cours desquels elle est occupée.
   
                                                                                   
Cité marchande depuis ses origines, manufacturière depuis le XVIe siècle, la révolution industrielle en fait une grande capitale industrielle, principalement autour des industries textiles et mécaniques. Leur déclin, à partir des années 1960, ouvre une longue période de crise et ce n'est qu'à partir des années 1990 que la reconversion vers le secteur tertiaire et la réhabilitation des quartiers sinistrés donnent un autre visage à la ville. La construction du nouveau quartier d'affaires Euralille à partir de  
1988, l'arrivée du TGV en 1993 et de l'Eurostar en 1994, le développement d'un pôle universitaire qui accueille au début des années 2000 près de 100 000 étudiants, le classement Ville d’art et d’histoire en 2004 et les manifestations de Lille 2004, Capitale européenne de la culture, constituent les principaux symboles de ce renouveau.
(Merci Wikipédia pour ses deux informations.)

Tout cela valait bien le détour, Il est vrai que lorsque je lis cela moi j'ai envie de fuir et de passer très loin. Ils existent des GR ou des GRP contournant Lille, mais ils passent également par d'autres grandes ville. Je ne suis pas déçu par le vieux Lille.
 Je me rends à mon hôtel tout proche du boulevard périphérique en bordure d'un jolie parc dans une rue calme.

 


 
 
 
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