Du 25 aout 2014 au 29 aout 2014
Carte IGN Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b306554
Jeudi 27 aout
km Temps arr V/d V/g Dénivelé
35,2 6h36 1h00 5,3 4,5 72+
35,2 6h36 1h00 5,3 4,5 72+
La Lys |
Historique de la canalisation
Premiers aménagements
- En 1244, Marguerite, comtesse de Flandre, concède l'usage des marais de la Haute-Deûle aux riverains et habitants des paroisses locales. Le lacis de chenaux et tourbières est peu à peu drainé par un canal navigable. La jeune ville de Lille achète alors la Haute-Deûle, et le châtelain fait creuser un canal de Lille à Don.
- En 1271 Jean III de Lille (mort en 1272 ou 1276), seigneur et châtelain de Lille, gagne en dot de la comtesse Jeanne de Flandre cette portion de rivière, qu'il achève de faire canaliser de Don à La Bassée, en drainant au passage les marais d'Haubourdin. La Deûle sera ensuite définitivement connectée à la Scarpe, connectant entre eux plusieurs bassins versants et
- Au XIIIe siècle, les eaux de la Deûle alimenteront les fossés qui protègent le château dit de Courtrai (situé près de la porte de Courtrai), qui fut la plus grande forteresse construite sous Philippe le Bel)
- Au début du XVIe siècle, la navigation est encore étendue au Sud par la canalisation de la Souchez jusqu'à Courrières et la cité drapière de Lens, aux frais des bourgeois de la ville de Lille.
Les projets de Vauban
Après que les armées de Louis XIV se furent emparées de Lille (1667), Vauban médita un vaste projet de canalisation inter-bassins afin, non seulement de disposer d'eau pour inonder les fossés de la nouvelle citadelle de Lille, mais aussi de retarder la marche des troupes ennemies en cas de contre-invasion depuis les Pays-Bas.Ce projet comportait : un canal de jonction entre la Scarpe et la Sensée (terminé en 1690),un canal à bief de partage (aujourd'hui canal de la Haute-Deûle), entre la Scarpe jusqu'à Courrières (terminé en 1693). Le bief de partage étant alimenté par l'Escrébieux,
une déviation des eaux de la Deûle à la traversée de Lille depuis l'île Rihour (où avait été fondée la ville) jusqu'à la nouvelle citadelle, créant le « bras de la Barre ».
La ville de Lille assuma toute la charge de l'entretien de la voie d'eau depuis le Fort de Scarpe jusqu'à Deûlémont, et perçut les péages jusqu'en 1798, date à laquelle le Consulat reprit en charge l'exploitation.
En partant un héron sur un panneau fait le beau devant l'appareil photo. Nous entrons dans le parc et contournons la citadelle. Je suis un peu déçu : Je pensais la traverser et voir l'organisation des bâtiments construits par Vauban. Mais encore utiliser par les militaires, il faut en faire le tour en longeant les murs et le fossé plein d'eau. Je rentre dans Lille avant d'arriver dans le vieux Lille.
Lille : préfecture du département du Nord et chef-lieu en région Nord-Pas-de-Calais. Surnommée la « Capitale des Flandres », Lille est, avec ses 227 533 habitants au dernier recensement de 2011, la principale ville, de Lille Métropole Communauté urbaine, intercommunalité qui regroupe 85 communes et compte environ 1,2 million d'habitants. Dans sa partie française, l'unité urbaine de Lille est au quatrième rang en France par sa population, avec 1 018 809 habitants au 1er janvier 2011, derrière Paris, Lyon et Marseille, et son aire urbaine est la cinquième de France avec 1 158 306 habitants en 2010. Plus largement, elle appartient à une vaste "conurbation" formée avec les villes belges de
Mouscron, Courtrai, Tournai et Menin qui a donné naissance en janvier 2008 au premier Groupement européen de coopération territoriale, l'Eurométropole Lille Kortrijk Tournai, qui totalise plus de 2 100 000 habitants. Avec les villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, elle participe aussi à un ensemble métropolitain de plus de 3,8 millions d'habitants, appelé « aire métropolitaine de Lille ».
Son nom en ancien français (L’Isle), proviendrait de sa localisation primitive sur une île des marécages de la vallée de la Deûle où elle a été fondée. Lille et ses environs appartiennent au ancien territoire du comté de Flandre. Ville de garnison, Lille a connu une histoire mouvementée
du Moyen Âge à la Révolution française. Connue pour avoir été la ville la plus assiégée de France, elle a appartenu successivement au comté de Flandre, au royaume de France, à l'État bourguignon, au Saint-Empire romain germanique et aux Pays-Bas espagnols avant d'être définitivement reprise par la France au terme de la guerre de Succession d'Espagne. Elle est encore assiégée en 1792 lors de la guerre franco-autrichienne et très durement éprouvée par les deux conflits mondiaux du XXe siècle au cours desquels elle est occupée.
Cité marchande depuis ses origines, manufacturière depuis le XVIe siècle, la révolution industrielle en fait une grande capitale industrielle, principalement autour des industries textiles et mécaniques. Leur déclin, à partir des années 1960, ouvre une longue période de crise et ce n'est qu'à partir des années 1990 que la reconversion vers le secteur tertiaire et la réhabilitation des quartiers sinistrés donnent un autre visage à la ville. La construction du nouveau quartier d'affaires Euralille à partir de
1988, l'arrivée du TGV en 1993 et de l'Eurostar en 1994, le développement d'un pôle universitaire qui accueille au début des années 2000 près de 100 000 étudiants, le classement Ville d’art et d’histoire en 2004 et les manifestations de Lille 2004, Capitale européenne de la culture, constituent les principaux symboles de ce renouveau.
(Merci Wikipédia pour ses deux informations.)
Tout cela valait bien le détour, Il est vrai que lorsque je lis cela moi j'ai envie de fuir et de passer très loin. Ils existent des GR ou des GRP contournant Lille, mais ils passent également par d'autres grandes ville. Je ne suis pas déçu par le vieux Lille.
Je me rends à mon hôtel tout proche du boulevard périphérique en bordure d'un jolie parc dans une rue calme.
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
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