samedi 7 septembre 2013

Boucle empruntant les GR 13-132-213 et 2 : étape 4 - Souppes sur loing- Ferrière-Fontenay


Une boucle au départ de Fontainebleau empruntant le     GR13-132-213-2

Etape : 4 - Février 2013

 

Souppes sur loing- Ferrière-Fontenay


 KM                Temps    Arret     V/d         V/g         Dénivelé
22,6                 4h10      27mn    5,4          4,9            233 +


 Carte IGN                                Trace GPS et Topo sans commentaires

Trace Randogps                              Le code mobile de cette randonnée est b303681

   Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

(Le topo sans commentaires détail un peu plus l'itinéraire à suivre.)


La semaine dernière il faisait froid mais j’avais un beau soleil. Aujourd’hui, il reste un peu de neige en fond des fossés exposés nord et je suis dans le brouillard. c’est dommage, notre itinéraire nous fait passé par Château Landon et avec le soleil cela aurait été bien mieux.


Le départ de Souppes est un peu bizarre. Je suis sortie en tête de train par le parking et il à fallut que je revienne sur mes pas, que je prenne la passerelle puis traverse la petite zone industriel pour arriver à la base de loisir. (Après coup je regrette de ne pas être sortie par le centre de la gare.


Arrivée à la base de loisir nous passons le long d’une ancienne ligne de chemin de fer, et le grillage de la base de loisir ce n’est pas large, puis nous traversons le Loing et le canal du Loing sur le pont de la ligne de

chemin de fer, bien sur il n’y a pas de train, c’est la voie ferrée menant à la sucrerie, les rails sont rouillées pas un train n’est passé la depuis plusieurs mois, voir des années, mais tout de même, sur ce pont en ferraille je ne me sent pas à l’aise en plus malgré les striures de la tôle cela glisse un peu, nous prenons à gauche un chemin entre le canal et la colline, il est plus ou moins en  dévers mal tracé et j’ai horreur de me faire fouetter le visage par de fines branchettes. Je ne sais pas pourquoi, mais chez moi, c’est toujours les yeux qui prennent.  J'abandonne ce chemin rapidement pour suivre en parallèle le large chemin de halage en

bordure du canal. Nous grimpons rapidement la route après l’écluse et les trois maisons de "Grands Moulins"  pour arriver à Mocpoix que nous traversons. Après le village nous descendons une petite vallée  boisée très agréable pour retrouver le canal en contre bas, nous le suivons, pour le quitter dans une courbe et grimper la colline afin d'arrivée dans les champs, puis nous trouvons une route goudronnée qui nous amène à Château Landon. Le Rocamadour du Gâtinais.
Dominant les verdoyantes vallées du Fusain et du Loing du haut de son promontoire rocheux, la cité médiévale fut le berceau de la lignée des C'est tout le
poulailler qui traverse   Plantagenêts et un lieu de pèlerinage sur la route de Compostelle. Avec pour ce rendre dans le bois en face.ses remparts, ses tours, son église et l'imposante architecture de

l'ancienne abbaye Saint Severin ses jardins suspendus, ses lavoirs et moulins, Château-Landon offre un site de caractère et un riche passé que les visiteurs peuvent découvrir au fil d’un parcours.


 [Le site est occupé dès la préhistoire : près de vingt sites préhistoriques, dans

lesquels on a découvert des outillages néolithiques, permettent d'estimer que l'origine de la ville remonte à cette époque. Les Gaulois construisent un oppidum sur un éperon rocheux. En -52 av. J.-C., Jules César en fait le siège. En 504, en revenant de Lutèce où il était allé guérir le roi Clovis, saint Séverin y meurt. Une abbaye à son nom sera érigée et la ville deviendra le lieu d'un pèlerinage annuel. La dynastie des Plantagenêts est née à Château-Landon en 1043 avec la naissance de Foulque IV d'Anjou, dit le Réchin, petit-fils du comte d'Anjou. La ville appartient au « pagus Wastinensis » (nom latin du Gâtinais = pays de Gâtines) dont Château-Landon sera la capitale.


En 1068, le Gâtinais entre dans le domaine royal. La ville prospère au Moyen Âge. Il s'y déroule d'importants foires et marchés. Château-Landon fait partie des 17 villes « drapantes » de France. La présence de trois églises, trois abbayes et du Prieuré Saint-André démontrent la prospérité de la ville dès le XIIe siècle. La ville est un lieu de passage et de commerce, en raison de sa proximité avec les foires de Lagny-sur-Marne et Provins. Les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem avaient à Château-Landon, au XIIIe siècle, une maison qui dépendait de leur Hôpital de Pilvernier. Cette maison, située dans la rue Saint-Pèlerin, « in vico sancti Peregrini », tenant à la ruelle dite la Quatresse,

leur avait été donnée par un nommé Adam de Lalleu (« de Allodio »), bourgeois de Château-Landon (« de Castro Nantonis »), par des lettres expédiées sous le sceau de l'official de Sens, de l'année 1278.
La fin du Moyen Âge et les guerres successives, conduisent au dépeuplement de la ville. Château-Landon développe une activité basée sur l'extraction et la taille de la pierre. Après la Seconde Guerre mondiale, la ville connait un nouvel essor en devenant un important pôle céréalier français et développe l'activité touristique.


  • L'église Notre-Dame de l'Assomption, aux XIIe et XIIIe siècles, dont le clocher domine la région de ses 57 mètres, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840. Cet étrange édifice mélange les styles carolingien,

    roman et gothique. Le clocher, que la lumière et le vent traversent de part en part, est unique dans la région. Plus on monte, plus les fenêtres apparaissent grandes, ces différences de tailles représentant le passage du roman au gothique. L'horloge située sur le clocher de L'église a disparu lors de la tempête de décembre 1999 et ne fut pas remise lors de

    l'importante restauration du clocher qui a suivi.


  • L'Hôtel-Dieu qui était le lieu de refuge des pèlerins et des malades


·

  ·  la Tour Madeleine : le plus ancien monument de la ville, construit sur les défenses de celle-ci. Son style architectural permet de le dater du XIe siècle.


·       

·  Vestiges du rempart et de son chemin de ronde


·         ·  Deux poternes Nord et Sud qui donnent un aperçu des difficultés pour les assaillants d'investir la ville


·         ·  la Tour Saint-Thugal, reste d'une basilique du Xe siècle


·         ·  L'abbaye Saint-Séverin, dont la façade impressionnante est soutenue par des contreforts


·         ·  la cave des Templiers


·         ·  La Tour Saint-André ancien lieu de culte du prieuré desservi par les moines de l'Abbaye Saint-Pierre de Ferrières en Gâtinais.


·         ·  les 17 Lavoirs répartis le long du Fusain.


Jadis capitale des Comtes du Gâtinais, Château-Landon est donné au roi de France en l'an 1068 par Foulques IV le Réchin. Elle devient résidence royale

: Louis VI, Louis VII, Philippe Auguste y séjournent régulièrement.


Mais depuis le VIè siècle, la cité est renommée en tant que haut-lieu religieux et lieu de pèlerinage.

Voici pourquoi : un moine nommé Séverin, qui selon la légende aurait guéri miraculeusement Clovis (premier roi franc chrétien), est venu mourir à Château-Landon vers l'an de grâce 511.


Pour honorer la mémoire de ce saint homme, Childebert, fils de Clovis, fit élever vers 545 la première basilique qui devint au fil des siècles la grande Abbaye royale Saint Séverin. Les fidèles viennent alors nombreux pour vénérer les reliques du Saint. Grâce à sa puissante Abbaye qui reçoit les dons des rois de France mais aussi des papes, Château-Landon devient un centre religieux de première importance. Au Moyen Age la cité compte 17 édifices religieux dont 4 monastères et prieurés !

Qu’elle dommage qu’il y est ce brouillard ! Le GR nous fait passer devant la maison de retraite de

saint Severin puis nous descendons au pied du fusain ou nous trouvons : lavoirs et moulins nous apercevons les anciennes fortifications. Je quitte le GR par un petit pont traversant le fusain pour gravir un escalier en pierre  "attention cela glisse" les dalles doivent dater de la construction. J’arrive en ville, les façades des maisons sont quelconques et l’on ne voit plus les remparts, je pousse jusqu'à l’église ou nous avons une vue magnifique sur les fortifications et les jardins. Dommage le brouillard nous estompe cette perspective. Je ne suis pas entrée dans l’église qui a une forme bizarre. Ce n’est pas de l’extérieure la forme de la croix classique, cela ressemble plus à une forme géométrique. Le portail nord est joli.

Je redescends vers le fusain par un escalier encore plus ancien et plus glissant que tout à l’heure. Je retraverse le fusain sur un pont en béton et je passe devant deux lavoirs puis nous traversons un parc pour après des tour et des contours, gravir la colline et se retrouver dans les champs. Je pense que de là, on doit avoir de belles vues sur ce village perché. Il faudra que je revienne un jour sans brouillard. 
Un peu de route, pas mal de chemins dans les champs, on traverse quelques villages, nous passons sous l’autoroute, nous retrouvons le canal du Loing, que nous longeons, le balisage est inexistant et il faut faire attention, car après le pont de Dordives le GR monte dans un chemin à droite, nous débouchons dans le village de Toury, nous contournons un bois et passons devant la Croix Quantine 

Croix Quantine
[C’est une pierre monolithique des premiers siècles de l’ère chrétienne]. Nous redescendons vers le canal, pour remonter immédiatement dans la vallée Machain. On ne peu oublié son nom. C’est son nom. Nous arrivons à Nargis que nous traversons. Nous coupons une nouvelle fois le canal et empruntons la D32 jusqu'à Fontenay sur loing.

  Fontenay doit son origine et son nom à une fontaine, dont les eaux étaient réputées bénéfiques contre certaines maladies.

en arrière plan la tour du monument FAFFE
Relais de poste sur la route Paris Lyon. Le Pape Pie VII y passa une nuit en se rendant à Paris pour le sacrer empereur Napoléon en 1804.
notre œil est attiré par un drole de monument situé dans l'ancien cimetière.

Le monument funéraire de la famille FAFFE, donatrice de la commun.


Eglise St-Victorin, déplacé en 1860 pour le passage du chemin de fer.


L’arrivée du chemin de fer en 1860 a profondément bouleversé le petit bourg de Fontenay sur Loing, important relais de poste sur la route Paris Lyon, par la disparition de ce relais et de tout le travail qu’il assurait aux villageois, et surtout parce que le tracé de la ligne traversait l’église et le cimetière. L’église a donc été démolie et une nouvelle fut construite, élégante construction romane dotée de beaux vitraux. Ce qui reste du vieux cimetière auquel on accède par une petite route longeant la voie ferré a notamment conservé un grand monument funéraire très curieux, la tour Faffe érigée par la commune au profit de Mme Faffe en 1860 en échange de son leg. St Victorin, patron de l’église, est le nom d’un riche romain de Sens qui a accueilli à la fin du 3ème siècle Savinien et Potentien venu évangiliser le Sénonais et notamment Ferrières en Gatinais. Il en fut matyrisé.


Attention aux trains, en 2013, la gare est fermé, tout les trains n'y marque pas l’arrêt. Le dernier train en après midi pour rejoindre Fontainebleau est à 14h13, le suivant est à 22h13. Après il faut prendre celui de 17h34 en direction de Montargis et de cette dernière gare prendre le premier train pour revenir sur Fontainebleau. Lorsque l’on sait qu’il y a un train par heure il ne faut pas le louper, pour cela il faut, peut être ne pas suivre le tracé du GR qui ne franchi pas le passage à niveau (de toute façon il n’y a pas de balisage et vous êtes coincé par le grillage de la SNCF heureusement il y a quelques trous ce qui permets de ne pas faire le grand détour comme sur le plan. Je pense qu’il est préférable mais plus dangereux de passer la ligne SNCF par le passage à niveau et d’emprunter la N°7. Il n’y a pas de trottoir, uniquement la piste cyclable, il y a beaucoup de camions et de voitures.
Il est préférable de suivre la route avant le passage à niveau, dépasser le parking, ou l'ancienne aire de stockage (tout est grillagé) dépasser la gare, prendre dès que possible la route de gauche, traverser les voies au passage à niveau et revenir à la gare par la petite route de gauche


Ne chercher pas la billetterie, il n’y en a pas, pas même automatique.

 



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