Une boucle au départ de Fontainebleau empruntant le GR13-132-213-2
Etape : 2 - Février 2013
GR 13 Bourron Marlottes Nemours
Trace randogps Le code mobile de cette randonnée est b303678
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Dist. Temps V/d V/g Déniv.
27 5h0 5,4 4,6 332+Villiers sous Grez |
Mais voilà il y a la réserve biologique intégrale.
Revenons à notre itinéraire et descendons du train à la gare de Bourron Marlotte : Gare surprenante à l'extérieur de la ville. Dans un sens comme dans l'autre, cette partie n’est pas belle, mais en plus le bitume sous la pluie c’est dépriment.
Grotte du curé Villiers sous Grez
Les rochers de Larchant |
Nous sommes de nouveau dans les bois et traversons le village de Busseau. J’ai l’habitude de dire un village perdu au milieu de nul par, ici, je dirais un village perdu au milieu des bois. Heureusement qu’il y a la colline pour ce protéger des bruits de l’autoroute. Lorsque je me promenais dans le coin j’aimais bien ce village ou toutes les rues sont sans issus, être totalement isolé à moins de 70 km de Paris, c’est bien, non ? En réfléchissant un peu ce ne doit pas être aussi bien que cela, lorsque l’on est jeune avec des enfants il n’y a rien, pour les enfants, pour les parents et pas grand-chose pour les vieux. Quoi que, j’ai vu une camionnette de livraison de repas à domicile sortir d’une impasse.
plus fines, des diaclases les plus impressionnante (pour nous) en leur disant que nous aussi en France et a à peine 60 km de Paris on avait, la même chose en plus petit. Grosse erreur de ma part, ils avaient leur rêves, moi le miens. On ne pouvait se comprendre. Je n’ai pas été compris dans ma démarche "franchouillarde". Ensuite on se dirige vers le Mont Simonet, le rocher de la justice , les crottes de fer, je ne me souvenais plus de cette partie, j’étais un peu désorienté, je m’imaginais entrée tout de suite dans Larchant, mais non après l’éléphant, on fait un grand détour, pour revenir dans le bourg. Et qu’elle bourg avec sa basilique Saint Mathurin. Pourquoi une basilique dans un si petit village.
[Croix de chemin
Le territoire comprenait plusieurs croix de chemin, dont certaines d’entre elles ont été restaurées. Le calvaire des Trois Croix, situé à la sortie du village, sur la route de la Dame-Jouanne, est daté du XIIe siècle et présente la forme d’une pyramide octogonale à huit faces et sept niveaux avec un socle qui supportait initialement cinq colonnes.]
Saint Mathurin
La légende
fait naître Saint Mathurin à Larchant, à la fin du IIIe siècle. Mais
on ne sait rien de son culte jusqu’à une brève mention dans le martyrologue
d’Usuard vers la fin du IXe siècle. Un manuscrit du Xe siècle donne le
récit légendaire de sa vie, qui sera repris tout au long du Moyen Âge. Son père
s’appelait Marin et sa mère Eufémie. Mathurin avait été instruit dans la
religion du Christ par l’évêque Polycarpe. Mathurin fut ordonné prêtre à l’âge
de vingt ans. Il advint alors que Rome fut frappée de maux divers et la fille
de l’empereur Maximien Hercule fut tourmentée par le démon qui, lui-même, se
mit à crier qu’il fallait faire venir de Gaule, pour le chasser, un serviteur
du Christ nommé Mathurin. Arrivé à Rome, Mathurin guérit les malades qui s’étaient porté à sa
rencontre et sauva la fille de l’empereur, Théodora. Il resta trois ans à Rome,
accomplissant de nombreux miracles et y mourut le jour des Calendes de novembre
(le 1er novembre) en demandant que son corps fut ramené dans son
village natal. L’empereur donna une escorte et ordonna que le corps de Mathurin
soit ramené à Larchant. Sur son tombeau, de nombreux miracles se produisirent
et cela fut à l’origine d’un pèlerinage très important au Moyen Âge.
Chapitre de Notre-Dame de Paris
De 1005 à 1789, le destin de Larchant est lié au
Chapitre de chanoines de la cathédrale Notre-Dame de Paris, lorsque Renaud
de Vendôme, évêque de Paris, fit don à son Chapitre de sa cathédrale, de la
terre de Larchant, au début du XIe siècle. À partir de cette date,
le Chapitre de Notre Dame allait jouer, en tant que seigneur de Larchant, un
rôle primordial à Larchant jusqu’à la Révolution française, notamment par
rapport à l’église de Larchant, dédiée à saint Mathurin et siège d’un très
important pèlerinage. À la Révolution, les biens du Chapitre furent vendus et
dispersés.
Pèlerinage national
Un
pèlerinage important se développa au Moyen Âge sur le tombeau de saint Mathurin.
En 1324, le pèlerinage était si florissant que les
chanoines utilisèrent une partie des offrandes pour subvenir aux besoins des
clercs de Notre-Dame de Paris. Le renom de Larchant se développa au cours du
Moyen Âge, et on trouve la mention de Larchant et de saint Mathurin dans
plusieurs Chansons de Geste. C’est la foule des pèlerins qui rendit nécessaire
la construction de cette grande église. L’apogée du pèlerinage culmina vers la
fin du Moyen Âge, à partir du XIIe siècle. On venait demander
l’intercession de saint Mathurin pour la guérison des fous et des possédés.
L’ancienne route du Midi passait à côté du village et de nombreux pèlerins de
Saint-Jacques de Compostelle s’arrêtaient auprès des reliques du saint. Plusieurs rois vinrent en
pèlerinage à Larchant : Charles IV en 1325, Louis XI en 1467, Charles VIII en 1486, François 1er en 1519 et 1541, Henri II en 1551, Henri III en 1587 et Henri IV en 1599. Le pèlerinage disparut après la Révolution et quelques prêtres et fidèles
tentèrent de le faire revivre au début du XXe siècle. La tradition
fut reprise après la guerre de 1914 et, de nos jours, le lundi de Pentecôte se déroule
une cérémonie pour honorer saint Mathurin.
Église Saint-Mathurin
Cette église est l’un des joyaux de l’architecture gothique d’Île-de-France. Les travaux durèrent un peu plus de trois siècles, de la fin du XIIe siècle au début du XVIe siècle. Les dimensions de l’édifice sont impressionnantes : longueur intérieure totale (y compris la nef ruinée) : 57 m, longueur du transept : 29 m, hauteur des voûtes : 18 m, hauteur de la tour : 50 m. On pénètre dans l’église par les portes latérales du transept. Le chœur est composé d’une seule travée, dans le prolongement de l’abside sur un plan semi-circulaire. L’intérieur était éclairé à l’origine par deux rangs de hautes et larges baies, encadrées d’archivoltes moulurées retombant sur des colonnettes. Les façades du transept sont éclairées chacune par un triplet de hautes fenêtres.À l’extérieur, l’abside présente de robustes contreforts qui donnent la stabilité à l’ensemble et permettent la mise en œuvre de la technique dite du « mur mince » qui donne cette très grande élégance à l’intérieur du monument. Cette puissante architecture a été modifiée dès le XVe siècle lorsqu’on édifia, de part et d’autre, la chapelle de la Vierge et la sacristie. La chapelle de la Vierge, de plan polygonal, présente de hautes fenêtres ornées de gâbles qui supportaient autrefois des statues. La présence de pinacles ornés et de gargouilles montrent que l’on a quitté la sobriété du premier gothique qui caractérise l’abside.
L'éléphant de Larchant |
Cette église eut à subir de nombreuses vicissitudes au cours de siècles, dégâts des troupes armées, ouragans, tempêtes. Des dégradations irrémédiables eurent lieu durant les guerres de religion. Le chevalier du Boulay pilla les reliques en octobre 1567 et le comte de Montgomery incendia l’église et le village en 1568, laissant l’église en partie dans l’état où nous la voyons aujourd’hui. Le désastre final intervint le 25 septembre 1675, par l’écroulement du pilier nord-ouest de la grande tour, qui entraîna la ruine d’une partie de la nef.
Des travaux de restauration furent effectués dans l’urgence et sans grand soin au cours du XIXe siècle, afin de permettre la réouverture de l’église au culte. L’église fut classée Monument historique par Prosper Mérimée au milieu du XIXe siècle. Une grande campagne de restauration eut lieu au début du XXe siècle, sous la direction de l’architecte Albert Bray. Au début des années 1980, une nouvelle campagne de restauration de l’église fut engagée, sous l’impulsion de l’Association Culturelle de Larchant et l’appui des structures officielles, État, région, département et commune.]
"Sortons du Mont Sarrasin par la grande porte"
Faut traverser ce champ |
Rocher Gréau |
On a encore de sacrés rochers part ici, il y en a moins qu’à Larchant, mais on y fait également de l’escalade, il y a même des pitons. Il y a aussi de beaux points de vue. Puis nous grimpons au Puiselet ça grimpe dure,
(Attention sur ma trace c’est l’ancien GR 13, il n’est plus balisé, il subsiste quelques traces. Le nouveau chemin contourne le village sur sa butte.) nous poursuivons par des champs un bois et l’on traverse un champ cultivé par son milieu, cela fait un peut bizarre, mais les traces de pas sont bien marquées au sol, l’été on doit se poser des questions passer entre deux rangées de blé, d’avoine, ou d’orge j’hésiterais. Le balisage est bien là pourtant. Puis nous redescendons sur Saint Pierre les Nemours, nous arrivons à l’embranchement de l’accès à la gare, quoi qu’il me reste 34mn avant l’heure de mon train (le Suivant est une heure après) je ne prends
Saint Pierre et Nemours |
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