Une boucle au départ de Fontainebleau empruntant le GR13-132-213-2
Etape : 2 - Février 2013
GR 13 Bourron Marlottes Nemours
Trace randogps Le code mobile de cette randonnée est b303678
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Dist. Temps V/d V/g Déniv.
27 5h0 5,4 4,6 332+
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Villiers sous Grez |

C’est l’une des plus belles rando depuis longtemps avec un balisage
presque parfait. Le départ est toujours pénible en bordure de la route et de la réserve intégrale qui n'est
pas très jolies. Il y aurait bien une autre solution mais dans ce parcours il
nous rallongerais. Il faudrait traverser la réserve biologique. Ce serait faisable, il y avait un sentier jaune dans cette réserve et des arbres encore jeunes. Il y a quelques années le secteur n'était qu'une zone de silence (zone créé en 1968 par l'ONF) et l'on pouvait s'y promener. Pour traverser la N° 607, le Pavé du Roi au pied de la côte est équipé d’un
feu tricolore, et les rues dans Bourron Marlotte disposent de trottoirs.
Mais
voilà il y a la réserve biologique intégrale.
Revenons à notre itinéraire et descendons du train à la gare de Bourron Marlotte : Gare surprenante à l'extérieur de la ville. Dans un sens comme dans l'autre, cette partie n’est pas belle, mais en plus le bitume sous la
pluie c’est dépriment.


Grotte du curé Villiers sous Grez

Entrons dans le sous bois, contournons la carrière, nous arrivons à notre embranchement, nous prenons le GR de gauche. On arrive à Villiers sous Grez, que l’on traverse. J’ai
loupé la venelle qui part en angle droit, je ne faisais pas attention au
parcours pensant à autre chose. Nous grimpons au rocher Saint Etienne et ne
pouvons loupé la grotte du curé, par contre j’ai loupé la fontaine (elle ne
doit pas être en bordure du GR ) et de mémoire je ne me souvenais plus ou elle
est. On à de belles vues sur le village et la plaine, de l’autre coté de beaux
rochers. Le GR est déroutant, nous arrivons à la route goudronnée, nous savons
que nous devons passer sous l’autoroute et l’on voie le pont sur la gauche,
mais le GR nous dit de tourner à droite et de revenir sur Villiers, et sur ce
petit bout de route peut ou pas de balisage pour réconforter le pèlerin. Suivons la route à droite puis à gauche à l’entrée du village pour
remonter dans les champs (cela fait drôle car
nous revenons pratiquement sur nos pas) Enfin le petit pont pour piéton, mais
je crois qu’ils sont prévus pour les animaux ……
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Les rochers de Larchant |
Nous sommes de nouveau
dans les bois et traversons le village de Busseau. J’ai l’habitude de dire un
village perdu au milieu
de nul par, ici,
je dirais un village perdu au milieu des bois. Heureusement qu’il y a la
colline pour ce protéger des bruits de l’autoroute. Lorsque je me promenais
dans le coin j’aimais bien ce village ou toutes les rues sont sans issus, être
totalement isolé à moins de 70 km de Paris, c’est bien, non ? En réfléchissant
un peu ce ne doit pas être aussi bien que cela, lorsque l’on est jeune avec des
enfants il n’y a rien, pour les enfants, pour les parents et pas grand-chose pour les
vieux. Quoi que, j’ai vu une camionnette de livraison de repas à domicile sortir
d’une impasse.

Ensuite
nous arrivons dans les bois de la Commanderie, nous passons dans un sous bois moussu
avec de la bruyère quelques rochers moussus eux aussi. C’est jolie, et encore
plus en juillet et août lorsque les bruyères sont fleuries. Avec un brin
de chaleur alors là, on a les senteurs du pin maritime, nous ne sommes plus à
Fontainebleau mais dans la foret des landes, on a l’odeur, on a le sable, il
manque la mer …..
A l’approche des escaliers ,nous entrons dans le domaine des varappeurs,
car ici les rochers sont plus gros, plus haut, plus tous ce que l’on veut, par
rapport au reste des rochers que nous voyons à fontainebleau. Les escaliers
nous en emprunterons beaucoup, certain sont recouvert de sable, d’autre de
grillage pour évité (comme aujourd’hui) lorsque qu’ils sont gorgés d’eau de
glisser. Mais les grillages sont soient usés, soient décrochés et l’on risque de
se prendre les pieds dedans. Je n’aiment pas les escaliers en bois style palette, il casse les
jambes, ne sont pas

esthétique. Heureusement pour certain un chemin c’est formé
autour, beaucoup plus pratique. Il faudrait réfléchir à un autre système pour
éviter l’érosion, peut être un système de pavées, plus agréable à l’œil et puis il faudrait calculer le "giron" pour être
moins "casse jambe". Enfin nous serpentons entre des mastodontes de grès. J’exagère certainement mais c’est notre Colorado à nous. « J’connais »
pas le Colorado. Mais je suis dans ma rêverie. Il me revient à l’esprit cette
épisode ; ou au travail j’avais deux collègues qui avait été au grand Canyon,
et qui tout les midis pendant la
pose déjeuner nous rabâchaient les oreilles avec leur rêves américains, c’était
des provocateurs, et au bout de quelques mois j’en ai eu marre. J’ai sortie mes quelques photos, les rochers
les plus gros, des arches les




plus fines, des diaclases les plus impressionnante
(pour nous) en leur disant que nous aussi en France et a à peine 60 km de Paris
on avait, la même chose en plus petit. Grosse erreur de ma part, ils avaient
leur rêves, moi le miens. On ne pouvait se comprendre. Je n’ai pas été compris dans ma démarche "franchouillarde". Ensuite on
se dirige vers le Mont Simonet, le
rocher de la justice , les crottes de fer, je ne me souvenais plus de cette
partie, j’étais un peu désorienté, je m’imaginais entrée tout de suite dans
Larchant, mais non après l’éléphant, on fait un grand détour, pour revenir dans
le bourg. Et qu’elle bourg avec sa basilique Saint Mathurin. Pourquoi une
basilique dans un si petit village.
[Croix de chemin
Le territoire comprenait plusieurs croix de chemin, dont certaines d’entre
elles ont été restaurées. Le calvaire des Trois Croix, situé à la sortie du
village, sur la route de la Dame-Jouanne, est daté du XIIe siècle et
présente la forme d’une pyramide octogonale à huit faces et sept niveaux avec
un socle qui supportait initialement cinq colonnes.]
Saint Mathurin

La légende
fait naître Saint Mathurin à Larchant, à la fin du IIIe siècle. Mais
on ne sait rien de son culte jusqu’à une brève mention dans le martyrologue
d’Usuard vers la fin du IXe siècle. Un manuscrit du Xe siècle donne le
récit légendaire de sa vie, qui sera repris tout au long du Moyen Âge. Son père
s’appelait Marin et sa mère Eufémie. Mathurin avait été instruit dans la
religion du Christ par l’évêque Polycarpe. Mathurin fut ordonné prêtre à l’âge
de vingt ans. Il advint alors que Rome fut frappée de maux divers et la fille
de l’empereur Maximien Hercule fut tourmentée par le démon qui, lui-même, se
mit à crier qu’il fallait faire venir de Gaule, pour le chasser, un serviteur
du Christ nommé Mathurin. Arrivé à Rome, Mathurin guérit les malades qui s’étaient porté à sa
rencontre et sauva la fille de l’empereur, Théodora. Il resta trois ans à Rome,
accomplissant de nombreux miracles et y mourut le jour des Calendes de novembre
(le 1er novembre) en demandant que son corps fut ramené dans son
village natal. L’empereur donna une escorte et ordonna que le corps de Mathurin
soit ramené à Larchant. Sur son tombeau, de nombreux miracles se produisirent
et cela fut à l’origine d’un pèlerinage très important au Moyen Âge.
Chapitre de Notre-Dame de Paris

De 1005 à 1789, le destin de Larchant est lié au
Chapitre de chanoines de la cathédrale Notre-Dame de Paris, lorsque Renaud
de Vendôme, évêque de Paris, fit don à son Chapitre de sa cathédrale, de la
terre de Larchant, au début du XIe siècle. À partir de cette date,
le Chapitre de Notre Dame allait jouer, en tant que seigneur de Larchant, un
rôle primordial à Larchant jusqu’à la Révolution française, notamment par
rapport à l’église de Larchant, dédiée à saint Mathurin et siège d’un très
important pèlerinage. À la Révolution, les biens du Chapitre furent vendus et
dispersés.
Pèlerinage national

Un
pèlerinage important se développa au Moyen Âge sur le tombeau de saint Mathurin.
En 1324, le pèlerinage était si florissant que les
chanoines utilisèrent une partie des offrandes pour subvenir aux besoins des
clercs de Notre-Dame de Paris. Le renom de Larchant se développa au cours du
Moyen Âge, et on trouve la mention de Larchant et de saint Mathurin dans
plusieurs Chansons de Geste. C’est la foule des pèlerins qui rendit nécessaire
la construction de cette grande église. L’apogée du pèlerinage culmina vers la
fin du Moyen Âge, à partir du XIIe siècle. On venait demander
l’intercession de saint Mathurin pour la guérison des fous et des possédés.
L’ancienne route du Midi passait à côté du village et de nombreux pèlerins de
Saint-Jacques de Compostelle s’arrêtaient auprès des reliques du saint. Plusieurs rois vinrent en
pèlerinage à Larchant : Charles IV en 1325, Louis XI en 1467, Charles VIII en 1486, François 1er en 1519 et 1541, Henri II en 1551, Henri III en 1587 et Henri IV en 1599. Le pèlerinage disparut après la Révolution et quelques prêtres et fidèles
tentèrent de le faire revivre au début du XXe siècle. La tradition
fut reprise après la guerre de 1914 et, de nos jours, le lundi de Pentecôte se déroule
une cérémonie pour honorer saint Mathurin.
Église Saint-Mathurin
Cette église est l’un des joyaux de l’architecture gothique d’Île-de-France.
Les travaux durèrent un peu plus de trois siècles, de la fin du XIIe
siècle au début du XVIe siècle. Les dimensions de l’édifice sont
impressionnantes : longueur intérieure totale (y compris la nef
ruinée) : 57 m, longueur du transept :
29 m, hauteur des voûtes : 18 m, hauteur de la tour : 50 m.
On pénètre dans l’église par les portes latérales du transept. Le chœur est composé d’une seule travée, dans le
prolongement de l’abside
sur un plan semi-circulaire. L’intérieur était éclairé à l’origine par deux
rangs de hautes et larges baies, encadrées d’archivoltes
moulurées retombant sur des colonnettes. Les façades du transept sont éclairées
chacune par un triplet de hautes fenêtres.

À l’extérieur, l’abside
présente de robustes contreforts qui donnent la stabilité à l’ensemble et
permettent la mise en œuvre de la technique dite du « mur mince » qui
donne cette très grande élégance à l’intérieur du monument. Cette puissante
architecture a été modifiée dès le XVe siècle lorsqu’on édifia, de
part et d’autre, la chapelle de la Vierge et la sacristie. La chapelle de la
Vierge, de plan polygonal, présente de hautes fenêtres ornées de gâbles qui
supportaient autrefois des statues. La présence de pinacles ornés et
de gargouilles
montrent que l’on a quitté la sobriété du premier gothique qui caractérise
l’abside.
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L'éléphant de Larchant |
La nef s’ouvre par
un portail,
maintenant très abîmé, qui constituait l’entrée primitive de l’église, avant
l’édification de la grande tour. On décida de construire la grande tour-clocher
dès le début du XIIIe siècle mais son édification ne se termina
qu’au XVe siècle. Le rez-de-chaussée de la tour est un porche ouvert sur trois côtés. Il est formé
d’énormes piliers supportant les arcs de la voûte,
aujourd’hui disparue. Au-dessus s’élèvent les trois étages de la tour. Les deux
façades nord et est sont intactes, celle de l’ouest est ruinée et celle du sud
s’est complètement effondrée. Sous le porche s’ouvre le portail du Jugement
dernier, qui présente des analogies avec des portails de Notre-Dame de Paris.


Cette église eut à subir de nombreuses vicissitudes au cours de siècles,
dégâts des troupes armées, ouragans, tempêtes. Des dégradations irrémédiables
eurent lieu durant les guerres de religion. Le chevalier du Boulay pilla
les reliques en octobre 1567 et le comte de Montgomery incendia l’église et le
village en 1568, laissant l’église en partie dans l’état où nous la voyons
aujourd’hui. Le désastre final intervint le 25 septembre 1675, par
l’écroulement du pilier nord-ouest de la grande tour, qui entraîna la ruine
d’une partie de la nef.
Des travaux de restauration furent effectués dans l’urgence et sans grand
soin au cours du XIXe siècle, afin de permettre la réouverture de
l’église au culte. L’église fut classée Monument historique par Prosper Mérimée au milieu du XIXe
siècle. Une grande campagne de restauration eut lieu au début du XXe
siècle, sous la direction de l’architecte Albert Bray. Au début des années
1980, une nouvelle campagne de restauration de l’église fut engagée, sous
l’impulsion de l’Association Culturelle de Larchant et l’appui des structures
officielles, État, région, département et commune.]



"Sortons du Mont Sarrasin par la grande porte"
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Faut traverser ce champ |
Ensuite le chemin est moins glorieux nous sommes en
plaine et dans de pauvres bois. Des morts bois et des bois dépérissant, on
trouve une pancarte proclament que le propriètaire est contre l’exploitation
des forets. Lorsque je vois son bois, je me dis qu’il a tort. un bois bien
entretenu est bien plus jolie que son mort bois et rapportera certainement plus
lors des coupes d’entretiens et de renouvellement auront sélectionnés les plus beaux arbres. Nous traversons un immense poney
club, puis nous grimpons au mont Sarrasin attention à ne pas louper la
bifurcation, car c’est un virage aigu à gauche. On sort enfin de cette zone clôturée
de filets plus ou moins déchirés, des ou de l’air de paint-ball ou toutes autres activités
de ce genre. Attention je ne critique pas cette activité. Si l’on veut
ce battre engager-vous, rengagez vous, comme il est dit dans les pubs. Partir pour l’Afghanistan ou le Mali c’est autre chose. Mais ce que je critique c’est le
délabrement des protections. Ce manque d’entretien fait que ce secteur qui n'est déjà pas très jolie devient inquiétant alors que nous sommes encore sur une bande sableuse et rocheuses que nous ne verrons pas. Fin de commentaire.
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Rocher Gréau |
On a encore de sacrés
rochers part ici, il y en a moins qu’à Larchant, mais on y fait également de
l’escalade, il y a même des pitons. Il y a aussi de beaux points de vue. Puis nous
grimpons au Puiselet ça grimpe dure,
(Attention sur ma trace c’est l’ancien GR 13, il n’est
plus balisé, il subsiste quelques traces. Le nouveau chemin contourne le
village sur sa butte.) nous poursuivons par des champs un bois et
l’on traverse un champ cultivé par son milieu, cela fait un peut bizarre, mais
les traces de pas sont bien marquées au sol, l’été on doit se poser des
questions passer entre deux rangées de blé, d’avoine, ou d’orge j’hésiterais.
Le balisage est bien là pourtant. Puis nous redescendons sur Saint Pierre les Nemours, nous arrivons à l’embranchement de l’accès à la gare, quoi qu’il me
reste 34mn avant l’heure de mon train (le Suivant est une heure après) je ne
prends
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Saint Pierre et Nemours |
pas l’accès direct qui n’est pas terrible. Que de la ville. Avant cela
devait être la campagne, mais maintenant c’est une zone pavillonnaire. Je
continue par le rocher Gréau cela rallonge a peine de 2 km, sauf que ça grimpe et
on a encore de beau, gros, rochers. L’avantage c’est un grand chemin et puis ce
qui est fait aujourd’hui ne sera pas à faire la prochaine fois. Après l’église
je coupe pour rejoindre la gare au plus vite et je suis arrivée 10mn avant
l’heure du train.
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