mercredi 14 août 2013

17 petites promenades en foret de Fontainebleau - Parc du Château-Bouligny-Etroitures

17 -Parc du Château-Bouligny-Etroitures

Pour cette Quatrième édition ; 4 promenades dont une promenade de la journée que l'on peut diviser en trois boucles. 

La promenade 17 et composée de trois petites boucles et d'une grande. En 2013 lors de sa création, de gros problèmes de train me faisait abandonner mon circuit initiale de la journée sur le GR 13, devant partir de Bourron, pour une balade au gré du vent. Pas de carte, pas de trace GPS, je suis parti à l'aventure. Cela à donné quatre boucles reliées par des chemins de liaison entre la Gare de Fontainebleau et Bourron Marlotte.

En 2016 je refais cette promenade, mais cette fois ci en privilégiant les petites boucles. Les départs se font sur des parkings officiels. J'ai conservé une liaison entre chaque boucle pour une promenade de la journée.
La boucle 1 : 11 km, refonte totale de la balade. Fort des Moulins et visite du parc du château (3km dans le château). Ce n'est plus un parcours pour entrée et sortir de la ville.
La boucle 2 : 12 km, Petit Mont Chauvet, Bouligny, Mont Merle et Rocher Fourceau.
La boucle 3: 13 km, Allongement de la trace. Le restant du Long Rocher, Le Haut Mont, la Malmontagne.
La boucle de la journée 36 km. Pour moi c'est l'une des meilleurs traces. Si je devais emmener des promeneurs découvrir la foret, c'est la boucle que je ferais. Elle montre tous les aspects de notre sylve. Des points de vues sur la ville et la foret, Le parc du château et l'origine de son nom, des chaos rocheux loin de la foule, avec de beaux rochers dont le temps à sculpter des formes fantomatiques. D'anciennes carrière de grès et leur abris, son passé militaire. Fontainebleau, c'est une succession de dunes étendues d'Est en Ouest, avec des rochers. nous allons nous en rendre compte, notre parcours est Nord-Sud coupe en transversale toute les "dunes" entre la gare d'Avon et le restant du long rocher  . Et puis par ci par là quelques buttes calcaire pour un total d'environ 740m de dénivelé positif.  

Les trois boucles 

Désolé les cartes présentées seront un peut moins présice que la carte géoportail de la foret. Mais je n'ai pas réussi à intégrer 5 cartes dans l'article. Les codes source des cartes devant être très proche les images fournies ne correspondaient pas au titre. 

km     Temps     Arrêt    V/ d     V/ g     Dénivelé
38       7h11        0h35     5,2       4,8        686 +
Le détail de cette grande promenade se trouve en partie basse de la page.

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Petite boucle 1



 Trace GPS & Topo sans commentaires

Trace Randogps          Le code mobile de cette randonnée est b303667

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


Km    temps    arret    V/d      V/g    Dénivelé
10      2h10      0h30    4,7       3,8       131

Départ : gare de Fontainebleau


Prendre le souterrain pour sortir de la gare et remonter sur la droite vers le café par l'escalier ou le trottoir remontant vers la route desservant les villes de Fontainebleau et d'Avon. Traverser la route " au feu" . Si vous avez pris l'escalier passer sur la gauche, devant ou derrière le parking. Une fois derrière le café, nous trouvons à l'orée de la foret le GR (balisage rouge et blanc) que nous prenons en longeant la route de la Bonne Dame. On contourne un pavillon isolé à l’orée de la foret et l'on prendre sur la gauche la route du  Touring Club (3ème rue), nous suivons le trottoir en passant le long des Hespérides traversons au feu, le boulevard du Générale Leclerc continué en face par l'avenue des Carrosses. Nous arrivons à un petit rond point et nous entrons dans le parc du château  
Coté pile

Coté face

L’exutoire
Exutoire

[D'une superficie de 130 ha le parc marquait autrefois les limites du domaine royal. Sa configuration actuelle l'organisation du réseau d'allées en étoile et de cascatelles résulte de la création du canal sous Henry IV (1606 - 1609).
Le grand Canal 1km de long
 Il a fait planter 60.000 arbres. On y élevait des animaux rares d'ou les haut murs. Il y avait une ferme.] 

  Prenons la première allée sur la gauche, ou si vous le trouvez, le petit sentier dans la pelouse qui  descend vers le canal.
 Arriver à ce dernier on rejoindre l'allée sur la gauche le long du mur (si l'on a pris le sentier) et l'on passe devant l’exutoire du canal formant une petite cascade.


 Poursuivons et prenons l'allée de droite remontons le canal. Derrière celui-ci la grande prairie bordée par une rangée de marronniers. Nous arrivons en bout du canal face au bassin des cascades.
Le grand canal
Les Cascades
Prenons sur la gauche l'avenue du même nom. Passons les grilles. Traversons l'avenue et prenons le sentier entre le bassin et l'orée de la forer. Nous avons une magnifique vue sur le grand parterre. D'ici on se rend compte de l'immensité du château.   


Arrivée au bassin des cascades











 [Le château de Fontainebleau ; La vraie demeure des Rois, la maison des siècles. (Napoléon août 1816). Le grand parterre (1660 - 1664) Le plus vaste d'Europe : 11ha. Créé par André Le Notre et Louis Le Vau, c'est le principal aménagement réalisé sous Louis XIV. De nos jours subsistent le tracé général, les bassins. Le rond d'eau est orné d'une statue du Tibre]
[Le château de Fontainebleau est le seul château royal et impériale habité continuellement pendant sept siècles. C'est 1500 pièces au cœur d'un parc et de jardins d'environ 130ha] Poursuivons notre sentier, nous sommes à la lisière de la forêt de Fontainebleau, laissons un de biais à notre chemin  gauche et nous arrivons à un carrefour.

{Les randonneurs voulant poursuivre vers la petite boucle N°2 ou réaliser la grande boucle, prendront à gauche.}
Pour les randonneurs ne désirant réaliser que la première boucle continuer le chemin sur la droite. Nous débouchons sur l'allée et la grille de Maintenon. Entrons dans le château.
Pavillon de l'étang
 [Attention aux horaires d'ouverture et de fermeture des grilles janvier, février : de 9h20 à 17h00 - mars, avril, et octobre de 9h20 à 18h00 - mai, juin, juillet, aout, septembre de 9h20 à 19h00.] Prenons l'allée de gauche et faisons le tour du jardin Anglais [Ce jardin paysager à l'anglaise dû à l'architecte Hutault est également le créateur de la grille d'honneur (1810-1812). Il succède à une série de jardins créés depuis le règne de François I. Planté d'essences rares et ponctué de statues, il est parcouru d'une rivière artificielle.]  
[Les dynasties : Capétienne, Valois, Bourbon, Bonaparte, et Orléans, on construits et embellis l'actuelle château autour du donjon de l'ancien château existant en 1137.] Nous longeons l'étang aux carpes [Le Pavillon de l'étang construit en 1662 par Le Vau. Le pavillon à pans à été restauré en 1807 lors des aménagements préalables à la création du jardin Anglais.]
[De l'étang aux carpes nous apercevons la partie du château entourant la Cour de la Fontaine. À l'ouest le gros pavillon de Gabriel (1750). L'aile des Reines Mères (1558-1565). Au nord par l'aile de la galerie François I et l'aile de la belle cheminée du Primatice (15-651570).]
À la fin de l'étang laissons les sentiers de droite poursuivons la grande allée. quittons cette dernière pour nous diriger devant un grand bâtiment [le carrousel : Dès 1515, François 1er choisit le site du Carrousel dans les jardins du château de Fontainebleau pour y implanter ses écuries de chasse à courre. Depuis cette date, en ce lieu unique en France, se sont succédées, sans discontinuité, de multiples générations de cavaliers et de chevaux. Tout d'abord royales puis impériales et enfin militaires, ces écuries ont vu passer de nombreux souverains et dirigeants de l'Etat Français. Le site du Carrousel a accueilli le Cadre Noir pendant la deuxième guerre mondiale et a été la source d'une multitude de médailles olympiques. Extraie du livre
Les Ecuries du Carrousel A Fontainebleau - Cinq siècles d'histoire au service de la France Relié - 2012. De Jerôme Arnauld des Lions (Auteur), Jean-François LECLERCQ (photos) (Illustrations)
Editions Michel de Seguins; Édition : Editions Michel de Seguins (2012)]
Fontaine Bliau - Belle Eau

 Nous n'avons plus l’impression d'être dans le parc du château. L'allée longe la route de Sens, les pelouses sont parsemées de statues l'allée tourne sur la droite. Coupons une allée (sur la gauche on aperçoit l'obélisque et prenons la seconde allée sur la droite, puis l'allée de gauche nous retrouvons la grande allée du départ, passons un pont au dessus de la rivière artificielle pour nous rendre non pas devant l'origine du monde, mais simplement devant la fontaine ayant donné sont nom à la ville ; La Fontaine Belle Eau ou Bliau [Je n’ai pas mis les légendes sur l’étymologie du nom de Fontainebleau, vous pourrez les lires à cette adresse : https://www.flickr.com/photos/73553452@N00/9177902966 Très longue très romantique moi j’aime bien.]
 
La Fontaine Belle Eau ne ce dévoile pas
facilement. Bliau, bliau cherche mon chien cherche de la belle eau...  Elle se mérite cette fontaine, pas facile à trouver, toujours bien caché sous les arbres. Il faut prendre un petit sentier dans la pelouse pour s'y rendre.

  
Poursuivons en rejoignant le chemin et passons la rivière artificielle et prenons allée sur notre droite et passons devant la grotte des pins.

 [Construite à la Renaissance, ornée de statues d'atlantes rustique. Elle était autrefois prolongée par un jardin de pin maritimes.]

Grotte des pins
Puis sur notre gauche franchisons les grilles et passons sous le porche, nous arrivons dans la cour d'honneur, cour du cheval blanc, ou cour des Adieux.

 [Cour d'honneur au XVIIIème - Cour du cheval blanc au XVIème par l'installation d'un cheval en plâtre en son centre - Cour des Adieux depuis le départ pour l'île d'Elbe de Napoléons le 20 avril 1814. Le pavillon de la quatrième aile fût détruire et remplacée par une grille en 1809-1810. Elle est bordée au nord par l'aile des ministres (1530). À l'est par le jeu de paume (XVII et XVIIIème) et l'aile de l'escalier du fer à cheval rytmépar cinq pavillons. la cour est fermée par le pavillon Renaissance] 
[Saint Louis fonde un couvent hôpital ouvrant sur cette cour à l'emplacement de l'actuelle chapelle (reconstruite au XVI) Le monastère sera racheté par François I pour l'agrandissement du château par des artistes Italien en 1528. C'est la
renaissance et les châteaux avec les progrès de la guerre non plus besoins de tours massives et de haut mur crénelées.] Traversons la cour, passons devant l'escalier en fer à cheval
Sur les cheminées le chiffre de François I


(on en retrouve des copies dans quelques châteaux. Ayons une pensée pour Apoléon qui fit le 20 avril 1814 ses adieux à sa garde avant de partir une première fois en exile.) Passons les grilles et nous arrivons dans le jardin de Diane. [Ancien jardin réservé de la Reine, ce jardin était jusqu’au XIXe siècle fermé par des bâtiments dont la destruction, suivie de l’achat d’une bande de   terrain complémentaire, a permis l’agrandissement du côté de la ville. Paysager à l’Anglaise, il tire son nom d’une fontaine créée sous Henri IV et ornée d’une statue de Diane.] Si l'on a de la chance on pourra essayer de faire crier les paons (Léon, Léon) L'allée nous fait passer entre deux bâtiments sur la droite l'une des parties la plus anciennes du château, le donjon entouré des premiers embellissements. [La cour Ovale est le point départ de tous les bâtiments qui ont rayonné à partir du donjon. Elle correspond à peut près à l'emplacement du château primitif.]


        
Fermé par la porte dauphine 



[la porte Dauphine ou porte du Baptistère. Voulu au tout début du XVIIe siècle comme un nouvel accès monumental par l'est à la cour Ovale, l'édifice n'a pas encore livré tous ses secrets. On ne connaît ni le nom de son architecte, ni ceux des sculpteurs qui furent appelés à en réaliser l'ornementation. À l'aune de l'histoire des lieux, certaines hypothèses peuvent cependant être formulées. Auteur : Salmon Xavier Magazine : L'Estampille/L'Objet d'Art n° 464 Page : 58-65 http://www.estampille-objetdart.com/numero-464/gabriel-metsu-rival-vermeer/porte-baptistere-chateau-fontainebleau.28234.php#article_28234 doit son nom au baptême de Louis XIII et ses sœurs, Élisabeth et Chrétienne, qui a eu lieu le 14 septembre 1606.
   https://www.flickr.com/photos/sevenbowix/6700261319]  

Six enfants de Catherine de Médicis naissent à Fontainebleau.
François II y est baptisé le 10février 1544.

Charles IX y réunit l'Assemblée des notables afin de pacifié les troubles religieux
Henri IV y reconstruit sa cour avant son entrée dans Paris
L'édit de Nantes sera révoqué par Louis XIV en octobre 1685 dans un nouvel édit, l'édit de Fontainebleau.]


[Depuis 1606-1609, la cour des Offices ou cour des Cuisines ou « quartier Henri IV » est un vaste ensemble formé par trois ailes qui assurent à la fois ces fonctions domestiques et marquent, au nord - avec l’aménagement d’un portail monumental - l’entrée sur la ville.]

 
 



 Nous débouchons sur le grand parterre. En prenant à droite nous arrivons à la porte Dorée.

 [La Porte Dorée ou dOrée est lentrée principale du château jusquau XVIIème siècle. Elle est précédée dune longue avenue plantée de tilleuls, lallée de Maintenon, qui conduit au château. Construite sous François Ier, elle présente une superposition de loggias, dinspiration italienne dont lune a été fermée par des fenêtres pour gagner en confort et est décorée de fresques du Primatice, toujours visibles.]




L'histoire ne s'arrête pas à ses quelques dates que j'ai copié principalement sur le site du château. Ce dernier est bien plus complet. On ne visite pas Versailles en 1h00 et Fontainebleau mérite bien plus qu'un petit tour dans ses jardins.] {Tout les extraies de topos sur le château on été copié sur le site http://www.musee-chateau-fontainebleau.fr/Cours-et-jardins}
Dirigeons nous vers le Grand parterre et son bassin central, faisons  le tour et par l'allée centrale rejoignons le balcon au dessus de la grande cascade ou nous avons une vue sur le grand canal. Dirigeons nous vers le pavillon de Sully, la grille de sortie est juste derrière. Traversons l'avenue des carrosses et prenons l'allée du milieu bordée de beaux arbres (Allée d'Avon). Nous longeons la grande prairie arrivée aux cascatelles, nous remontons l'allée. Au carrefour nous prenons à droite  (l'allée Napoléon) et passons  devant la fontaine Napoléon
  poursuivons jusqu'en haut, et sortons par la porte dit "blanche" par laquelle nous sommes entrées, reprenons l'avenue des carrosses traversons au feu tricolores le boulevard du Général Leclerc et prenons en face la route du Touring Club, nous arrivons face au pavillon isolé à l’orée de la foret de tout à l'heure. 

 

Fontaine Napoléon
 
Parc du château
  
Au lieu de tourner à droite pour gagner directement la gare, nous prenons le GR sur la gauche, puis le deuxième chemin sur la droite, il monte sur la Croix du Calvaire, après un virage à angle droit sur la gauche le sentier disparait dans les rochers et les marches sont hautes. ouf !!!
Vue panoramique sur Fontainebleau Avon
Nous voila en haut avec une vue sur Avon et Fontainebleau imprenable... [Entre 1731 et 1755 on
Croix du Calvaire
construisit sur l'un des pitons de la plaine du Fort des Moulins un Calvaire composé de trois croix, abritées par un petit toit (Colinet). Abattues en 1793, relevées le 19 juin 1805, elles furent abattues de nouveau en février 1831. La croix actuelle a été construite en 1838. Dictionnaire de la foret] Continuons notre itinéraire en prenant le sentier bleu sur notre droite lorsque l'on a 
Passage sur un mur de pavés
 le point de vue derrière nous. Le sentier longe la route puis le sentier bleu N° 2 tourne sur la droite, nous passons en corniche le long de la route de la Reine Amélie, [La Reine Amélie est la femme du roi Louis-Philippe, régnant au moment où les Forestiers ont nommé les routes de la forêt.] Admirer le travail réalisé par Denecourt ou ses successeurs ! le chemin à été construit sur un mur de pavés. Après un passage rocheux, nous traversons la route de la reine Amélie et continuons notre sentier qui débouché sur un sentier formant Té avec le notre. Prenons le sentier de droite qui descend vers la gare de Fontainebleau en passant devant la roche Tavernier [peintre de vénerie] Nous y trouvons le médaillon de Foucher Careil [Le médaillon Foucher de Careil dû au sculpteur Ernest Dubois,
Roche Tavernier médaillon Foucher de Careil
défenseur des beautés sylvestres fixé dans la Roche Tavernier, inauguré le 25 mai 1907, pour honorer ce sénateur de Seine-et-Marne qui avait proposé en 1876 l'extension des réserves artistiques.] Puis le médaillon de Némorosa, notre reine des bois [Médaillon de Némorosa dû à Adam-Salomon, scellé en 1848. Il pérpétue la "légende médiévale" inventée par le poète Alexis Durand (1795-1853) et complaisamment rapportée par Denecourt, qui voit Némerosa, Reine des bois, consoler le pauvre chevalier René de Fontainebleau de la perte cruelle de sa compagne Délia, le tout se déroulant vers 1346.
LEGENDE
La légende de Némorosa, reine des bois :


Médaillon Némorosa
Vers 1346, le terrible Prince Noir assiégea Samois. Le Chevalier René de Fontainebleau décida d'emmener sa compagne, la belle Délia dans une grotte cachée dans la forêt afin de la soustraire au danger. Les combats terminés, René retourna la rechercher mais il la trouva inanimée. Délia venait d'être piquée par une vipère. Il l'enterra et le chagrin l'envahi ! chaque nuit, il passait des heures à pleurer sur le rocher. Jusqu'au soir où une jolie jeune fille couronnée de fleurs et vêtue de feuillage lui apparut : son nom était Némorosa, la reine des bois et elle venait pour le consoler. René finit par succomber aux charmes de l'apparition. On raconte que par une belle journée d'automne, René et Némorosa quittèrent le sol à tout jamais afin de célébrer leur union quelque part dans le ciel et là où le bonheur est éternel.] le sentier descend rapidement  vers la gare.

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Petite boucle 2 



 Trace GPS et Topo sans Commentaires

Trace Randogps          Le code mobile de cette randonnée est b303670

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Km    temps    arret    V/d      V/g    Dénivelé
12      2h40      0h30    5,0       4,6       247 +

Départ : Parking Maintenon situé sur la D 58.
Pour s'y rendre, allez au carrefour de l'obélisque, prendre la D 58 direction Bourron Marlotte, Episy, Montigny. On trouve l'allée de Maintenon sur la droite après la carrière d'entraînement des cavaliers.

Nous prenons sur la droite le sentier bleu "N°9 Est" par la route de la plaine des pins jusqu'au carrefour avec la route d'Occident. le sentier grimper dans les rochers. (sur la gauche l'hiver, nous apercevons un bâtiment ; c'est l'ancienne poudrière du polygone de tir. Nous en reparlerons plus tard.) Poursuivons par le sentier bleu, un peu sur notre droite il grimpe vers le sommet du Bouligny. Au trois quard de la pente ne pas louper le virage à droite. Nous arrivons à de gros rochers et une intersection de sentier. Nous 
prenons le sentier de gauche qui nous fait traverser l'autre face du rocher Bouligny. (Inutile de descendre sur la droite (c'etait l'ancien sentier N°9 permettant de rejoindre le rocher des Demoiselle en traversant la N°607 aujourd'hui beaucoup trop dangereuse. {Dommage que personne n'est pensé à demander à la ville de Paris la possibilité d'utiliser l'aqueduc de la vanne pour traverser. Peut être que les tractation n'ont pas aboutit.} Il n'aurait pas fallut beaucoup de travaux pour sécuriser le site et permettre la traversée de la nationale en sécurité et ne plus isoler se rocher fort sympathique.) Nous avons l'impression de revenir sur nos pas, mais non, nous sommes sur l'autre versant du Bouligny nous passons devant de très beaux rochers et de très belles mares (Mares de platières tout dépend du temps. Trop sec, elles sont vides, trop humide elles débordent.)  Le sentier bleu rencontre le GR 11 que nous suivons, commun au bleu dans un premier temps, nous abandonnerons le bleu arrivé en bout du Bouligny, le sentier bleu descend sur la gauche. Au milieu nous avons des flèches bleu nous indiquant un point de vue sur l'EST de la foret. Au loin Montereau (Immeubles de Surville et une colline ce détachant à l'horizon,  je pense que ce doit être la montagne du Trin) Nous quittons le bleu et poursuivons le GR (rouge et blanc) sur la droite du point de vue. Il descend dans les rochers, nous coupons la route Médicis et prenons la route de la fanfare, nous arrivons au carrefour du daim et prenons à droite la route la route du Mont Merle, jusqu'au carrefour du même nom. Prenons à gauche la route de l'Engoulevent, nous 



arrivons à la route de Valmy et rencontrons face à nous le GR que nous prenons perpendiculairement à la route de Valmy. Nous arrivons au carrefour du chevreuil et prenons à gauche la route de l'inspecteur générale que nous suivons jusqu'à la route du chevillard que nous prenons à droite
 
 A la route de Clermont, nous rencontrons de nouveau le GR que nous prenons sur notre gauche {En poursuivant le GR et la route du chevillard on ce dirige vers la petite boucle 3} Nous prenons la route de l'inspecteur général c'est toujours le GR nous grimpons en pente douce vers le point de vue sur l'Est de la foret. Poursuivons la route de l'inspecteur général et le GR  jusqu'à la route du vérificateur. Enfin route est un bien grand mot, on a du mal à la discerner, sous les herbes et les ronces. Dommage nous sommes dans le secteur des professions forestières avec des noms comme "inspecteur générale et, du vérificateur" on va ce rendre compte qu'ils ont oublié ce secteur. Nous 
[Un peu d’Histoire :
débouchons route de Jemmapes et trouvons en face un sentier dans la bruyère qui semble bien mieux entretenu que le chemin que nous venons de faire. Nous grimpons gentiment l'extrémité du rocher fourceau et arrivons dans les anciennes carrières, au grès des sentiers que vous prendrez vous découvrirez des abris de carrier. Certaine ont été réaménagées en bivouac. Longeons le plateau en serpentant en nous dirigeant sur l'autre versant la descente n'est pas facile dans la mousse, les restes des pavés (Ecaille) et les fougères qui vers le bas sont plus haute que vous. Nous débouchons sur la route de Valmy que nous prenons à droite.
 


  

Pour les personnes qui ne désirent pas réaliser ce hors piste, ou qui ont peur de ce perdre. A la route de Jemmapes au lieux de prendre en face un petit sentier, prendre à droite cette dernière jusqu'au carrefour avec la route de la palette que nous prenons à gauche, au carrefour suivant la route de valmy à gauche également et nous rencontrons une route mal entretenue sur notre droite la route de la trompe que nous prenons
Jusqu'à la route de la trompe que nous prenons à gauche. Nous grimpons se chemin herbeux. à mi cote nous découvrons grâce à la pancarte la route de l'écho faut bien dire que ce n'est même plus un sentier tellement il y a des 
herbes. Nous traversons le Mont Merle jusqu’à la Route Médicis que nous prenons à droite, jusqu’à la route de la palette que nous prenons à gauche, puis la route d'occident encore à gauche, coupons le sentier bleu N°9 Est poursuivons la route d'occident. Nous grimpons un peu et arrivons sur un large chemin presque une coulé de sable, grimpons à droite sur le mail Henri IV [Le mail qu'Henri lV avait fait disposer était entre deux murailles qui longeaient le jardin potager, le jardin des canaux, l'écurie de la vénerie, le manège, la petite écurie, et s'étendait depuis le carrefour de la Croix Saint-Jacques jusqu'à la place où s'élevait le pavillon de la Chaussée, au débouché de l'allée de la Chaussée, aujourd'hui avenue de Maintenon. Aujourd'hui on appelle Mail Henri lV le Petit Mont Chauvet ou montagne de Henri IV, ce qui est un contresens, puisque le mail se jouait sur un terrain plat.
C'est au pied du Mail Henri IV qu'a eu lieu, le 31 janvier 1825, un duel entre le commandant Vast-Vimeux et le général Bouvet de Lozier, à cause de la femme de ce dernier, née Céline Dejean. Le général y fut tué, et le clergé de Fontainebleau lui refusa l'honneur d'une sépulture chrétienne. (Voir Duel tragiques. Fontainebleau. M. Bourges. 1899.) ] [Voilà ce que nous dit le panneau d'information au pied du mail : Sur près de 1000 mètres jusqu'au sommet du peti Mont Chauvet, qui

offrait naguère une vue spectaculaire sur le chateau et sur l'ensemble du massif forestier, le mail était à la fois un lieu de promenade et un terrain de jeu. On y pratiquait, le jeu du mail (du latin malleolus, petit marteau) ancien du croquet, qui consistait à pousser une boule de bois dur à laide d'un petit maillet en bois de forme cylindrique, cerclé d'un anneau de fer à chaque extrémité et emmanché d'un morceau de bois de forme flexible.] admirer ce paysage sur le château, et la ville. Sur la gauche nous trouvons un sentier balisé en bordeaux, que nous prenons

[Extraie tiré des adresses suivantes :  


http://avoneducationdefense.blogspot.fr/2010/01/lecole-dapplication-dartillerie-1871.html



L'histoire de l'école d'application de l'artillerie à Fontainebleau est étroitement liée aux défaites françaises devant les armées prussiennes puis allemandes.
Installée à Metz par Bonaparte alors Premier consul depuis 1802, l'école a été évacuée le 15 août 1870 sur Paris afin de ne pas être enfermée dans la ville menacée de siège par l'armée prussienne.
Voici un extrait de la correspondance de Napoléon
Correspondance militaire de Napoléon Ier
Extraite de la correspondance générale et publiée par ordre du ministère de la guerre, Tome troisième.
Paris - 1876 
Dispositions ordonnées pour l’école de Fontainebleau au maréchal Berthier
Saint-Cloud, 12 thermidor an XIII (31 juillet 1805)
    "Mon intention est qu’un polygone soit établi à Fontainebleau. On choisira, à cet effet, une allée de la forêt où l’on puisse établir une butte à 240 toises. Il y aura à cette batterie une pièce de 6 et une pièce de 12 sur affût de campagne, un obusier, une pièce de 12 sur affût de côte, une pièce de 12 sur affût de place, une pièce de 24 sur affût de siège, deux mortiers, l’un de 8 pouces, l’autre de 12. La batterie, les plates-formes, la butte, tout sera construit par les élèves et sera établi avant le 1er vendémiaire. Mon intention est que chaque élève aille au polygone trente fois au moins par an, et tire lui-même de boulets et des bombes.
Il semble que cette lettre de Napoléon soit bien à l'origine de la création du polygone d'artillerie de Fontainebleau. Cet espace militaire, affecté au Ministère de la Guerre par décret de 1875 puis de 1939, sera mis à la disposition de l'Etat-Major Centre Europe après le second conflit mondial.
L'instruction est  très variée ; outre les exercices extérieurs (écoles à feux, batteries attelées, services en campagne, équitation, etc.)
(photo tirée des sites internet si dessus)
Emplacement des champs de manœuvre et de tir.

Après la guerre et l'annexion de l'Alsace et de la Moselle, l'école d'application de l'artillerie et du génie est (re)créée à Fontainebleau le 11 décembre 1871.
1874 Création du polygone de tir entre la rocher de la Salamandre et le Long Boyau militaire (155 ha).
Situé en dehors de l'agglomération et loin des habitations, l'école gérait probablement un dépôt de munitions au Mail henri IV.
(photo tirée des sites internet si dessus)


 aujourd’hui
   
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Pour les exercices pratiques, c'est-à-dire le tir au canon, un polygone est créé dans la forêt alors que les sapeurs du génie construisent des éléments de fortification au lieu-dit du "mail Henri IV.
Ces vestiges de l'ancien dépôt de munitions sont encore visibles de nos jours.
Voici un extrait de carte donnant l'emplacement des ces ruines, route d’occident. Nous passerons proche de ses deux maisons lors de notre prochaine promenade
(Je ne voyais pas l’intérêt de ses maisons en foret pensant que c'était des dortoirs lors des manœuvres de l'armée en foret) 
Extraie tiré de l’adresse ci dessus
Un peu plus tard l'école s'agrandira en englobant d'autres dépendances du château : le pavillon Henri IV où sont les chambres des sous-lieutenants, et le pavillon des princes pour les aspirants logés en dortoirs. Un grand polygone est taillé dans la forêt avoisinante. L'instruction, initialement calquée sur celle de Metz évolue vers un enseignement plus pratique. De cette école sont former en dix mois les futurs commandants de batterie de 1914. L'instruction dispensée à ''Bleau" est très variée ; outre les exercices extérieurs (écoles à feux, batteries attelées, services en campagne, équitation, etc.) le programme comprend : histoire et géographie militaires, cours de mécanique, étude de la manœuvre des machines, cours d'hippologie et d'hippiatrique, cours de dessin, coupes géologiques de terrain, étude de l'aéronautique, applications de l'électricité, leçons facultatives de bicyclette, conférences sur le "rôle social de l'officier"; en 1913, cours d'automobilisme.
Le 8 mai 1913, le roi d'Espagne Alphonse XIII et le Président de la république française Raymond Poincaré en visite officielle à Fontainebleau viennent assister à l'école d'artillerie à des démonstrations de tir au canon.

Nous apercevons un dé en béton sur notre droite avec un anneau prenons à droite cette esplanade sur la gauche une longue butte en calcaire dans certain endroit nous trouvons de petites ouvertures donnant une vue sur des caves. A l'extrémité une voûte fermée par une grille. Ce sont les emplacement ou ce trouvait les canons d'exercices. Revenons par le chemin de droite et descendons au parking.

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Petite boucle 3



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Km    temps    arret    V/d      V/g    Dénivelé
13      2h40      0h10    5,1       4,8       355 +

Pour cette dernière petite boucle de 13 km le parking se trouve à Bourron Marlotte à l'extrémité de la grande boucle. 
        
Depart :  Parking de Bourron Marlotte D 58.
Pour s'y rendre : Pour s'y rendre, allez au carrefour de l'obélisque, prendre la D 58 direction Bourron Marlotte, Episy, Montigny. Au premier carrefour prendre la route de Droite (D58) Bourron Marlotte Montigny coupez la D 301 route de Bourgogne le parking se trouve à l'entrée du village sur la droite.

Traversez la D58 et suivre le sentier bleu N°11(Ce fut le dernier sentier inventé par Denecourt qui publia sa description complète en 1867.) le quitter à la route des Etroitures que nous prenons sur la gauche. Nous suivons le TMF un court instant (balisage Vert & Blanc). Juste avant le virage sur la droite nous trouvons à notre gauche un sentier bien tracé dans les fougère que nous prenons. Laissons un sentier provenant de la gauche puis à la patte d'oie prendre le sentier de droite, il grimpe et nous rencontrons le sentier bleu N°11 que nous prenons à droite. Nous sommes dans le rocher des Etroitures. Le sentier descend coupe deux chemins proche l'un de l'autre et grimpe dans le Restant du Long Rocher. Nous arrivons à un premier point de vue. Poursuivons dans le chaos rocheux. Nous arrivons sur un petit plateau herbeux ou il faut bien faire attention une flèche, nous indique un rocher silico calcaire  [Les sables stampiens on été surmonté par le calcaire de Beauce. On peut expliquer les trous par la dissolution des nodules de calcaire, incrusté dans le grès.] Malheureusement recouverte de ronces (Sur le parcours avant ce plateau nous avons rencontré des roches comportant plein de petits trous c'étaient également des roches silico calcaire.) Sur ce plateau il faut faire attention il est facile de le traverser, de l'autre coté on rencontre le balisage bleu et il est possible de se tromper de direction. Le sentier bleu arrive sur la gauche du plateau restons s'y, nous avons un premier point de vue sur le nord ouest de la foret poursuivons le bleu faisant le tour du plateau jusqu'au second point de vue sur le Sud de la foret. Poursuivons le bleu qui doit descendre dans les rochers vers un abri la grotte Béatrix. Poursuivons le sentier bleu par le chemin de l'Enfer. Nous débouchons après avoir longé une diaclase (longue faille entre deux rochers sur le flanc de la colline) et un mur de grès bien plat, sur une intersection de sentier. Nous trouvons une pancarte route de l'enfer et une autre nous indiquant la liaison entre le sentier bleu N° 11 & 17 nous abandonnons le sentier 11 pour prendre la liaison du sentier 11-17 sur la gauche par la route de Fontainebleau à Montigny. Ce chemin pas facile descend  dans les rochers. Au carrefour en partie basse suivre la route de la Canepetière pratiquement face à nous. Montons sur le Haut Mont, nous avons un premier point de vue poursuivons cette route sur le sommet du mont. Sur la gauche nous avons de beaux pins avec un renflement ce sont des pins greffés. [Ces pins comportant des boursouflures [Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau
Dans le présent numéro de la Revue Forestière Française, il est à plusieurs reprises, fait mention du greffage des pins. Or, il y a plus de cent ans, la question avait déjà retenu l'attention des forestiers. Un article paru dans les Annales Forestières en avril 1843 (p. 220-224) (MARRIER DE BoiSDHYVER. - Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau) a donné d'intéressantes précisions sur la greffe herbacée qui était pratiquée. « Cette greffe ne peut s'effectuer qu'à l'époque de la végétation du printemps, au moment où la pousse terminale a acquis les deux tiers ou les trois quarts de son allongement. Elle se fait en fente sur des sujets de trois à six ou huit ans de semis. Le pin sylvestre paraît le plus propre de tous à recevoir la greffe des pins à deux feuilles qui n'ont qu'une sève...
« Suivant le plus ou moins de précocité de la saison, le greffage commence à Fontainebleau du 15 au 25 mai et demeure praticable pendant douze à quinze jours; mais nous avons remarqué que la reprise est d'autant moins assurée que l'on opère sur des parties de flèches trop herbacées et devant s'allonger encore pour que les feuilles prennent leur distance...
« La pratique a enseigné qu'il faut de préférence s'attacher aux sujets dont la pousse terminale est environ de la grosseur du petit doigts...
« Les greffes se cueillent à l'avance à l'extrémité des branches, latérales des pins dont on veut reproduire l'espèce, et il faut, comme peur le sujet, que ces pousses ne soient ni trop "herbacées ni trop ligneuses... » De nombreux conseils sont encore donnés : une planche montre en détail toutes les opérations. L'auteur trouvait comme avantage de la greffe « la propagation prompte des pins les plus précieux, en créant des porte-grains au moyen desquels on obtient sur place des semences qu'il faudrait tirer à grands frais des lieux éloignés, d'où elles arrivent souvent avariées. C'est dans ce dessein que le greffage des pins en laricio a lieu annuellement à Fontainebleau, et avant un quart de siècle, cette forêt pourra rivaliser avec la Corse pour livrer des graines de laricio de bonne  qualité et à bas prix ».
240 REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE
Cent quatre mille pins sylvestres dans la forêt de Fontainebleau ont été ainsi greffés en laricio et autres espèces, considérées à l'époque comme « encore rares ».
Consulté par la rédaction de la REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE,
sur le sort des pins laricio ainsi greffés, M. Γ Inspecteur principal - CLÉMENT JACQUIOT a bien voulu, par une lettre datée de juin 1949, donner les indications complémentaires suivantes:
« On trouve encore des pins laricio greffés dans beaucoup de parcelles résineuses de la forêt de Fontainebleau. Ces pins sont toujours vigoureux et d'une forme parfaite. Leur diamètre varie de 60 à 80 cm. Il est assez difficile d'évaluer leur nombre, car ils sont irrégulièrement dispersés dans des peuplements de pin sylvestre, notamment dans la troisième série (Croix de Toulouse. Plaine de Samois), la neuvième série (Barnolets), la dixième série (Monts Girard), etc..
Il existe aussi quelques plantations d'alignement: route de l'Ermitage de Franchard, Route Ronde entre le Carrefour du Veneur et le Carrefour d'Achères. Le nombre ne doit plus dépasser 1.000 ou 1.50Q, par suite des
réalisations progressives au cours des exploitations normales, mais surtout à la suite des incendies qui, au cours des cent dernières années, ont parcouru au moins une fois la presque totalité des parcelles résineuses de la forêt.
Il serait intéressant de souligner que l'époque favorable au greffage correspond sensiblement à l'époque reconnue par la plupart des expérimentateurs comme la plus favorable au bouturage. Les tissus sont certainement pendant cette période particulièrement aptes à proliférer activement ».]
Nous avons un second point de vue sur la droite ou nous découvrons en contre bas le chantier d'une ancienne carrière (chemin). Nous revenons sur la route de la Canepetière et arrivons au troisième points de vue sur la foret et en contre bas l'ancienne carrière remarquer sur les angles des rochers les encoches des boites à coins (pour fendre le grès) revenons presque sur nos pas, nous faisons pratiquement un cercle. Ne prenez pas les affreux escaliers qui à été construit suite à une ravine provoqué au départ par des randonneurs indélicats approfondie par des vététistes. Il aurait mieux valu mettre un tronc d'arbre en travers afin d’empêcher tout ce petit monde de tricher, surtout qu'aujourd'hui l'ONF à bien renforcé et stabilisé le chemin. Et puis si vous coupez vous ne verrez pas le pin greffé. Descendons et au carrefour poursuivons par la route du Râle (attention à la balise mal placée, nous indiquant la route de gauche.) Nous grimpons sur la Malmontagne et arrivons à la tour de Guet [Les pylônes de Franchard, du Long-Rocher et de la Croix de Vitry sont élevés en 1904, pour lutter contre les incendies de forêt. En effet, trois importants incendies ravagent plusieurs centaines d'hectare de bois, en 1893 à Apremont, en 1897, dans les gorges de Franchard, et en 1904 au plateau de Belle-Croix. Ces incendies provoquent l'émotion de l'opinion publique et font la fortune des marchands de cartes postales. ]
Mardi 25 juillet 1995, 13h30. Thomas prend son service quotidien en haut des 135 barreaux du pylône de Franchart, au coeur de la forêt de Fontainebleau. La plate-forme tangue mollement à 42 mètres au-dessus de l'océan d'arbres qui s'étend à perte de vue. Première tâche, contacter par radio le PC du service de surveillance des feux de l'ONF (Office national des forêts) à La Faisanderie, sorte de quartier général de la forêt où sont regroupés différents services. «Franchard à 2. Je suis en haut. Vent moyen. Visibilité 4 sur 5. RAS.»
Le talkie-walkie crachote bientôt le même message sibyllin en provenance des six autres tours de guet disséminées sur les points culminants des 22.000 ha de la forêt de Fontainebleau. Ce système de surveillance fonctionne de mai à octobre. C'est l'une des mesures prises après les derniers grands incendies survenus en 1976. Depuis, malgré l'extension du domaine forestier et la multiplication du nombre de départs de feu, aucun n'a pris des proportions considérables. L'ONF consacre 500.000 F (76224,5 €) par an à la 
prévention. Outre un investissement sur l'entretien et le quadrillage de l'espace par des chemins forestiers, l'office a acquis ses propres moyens d'intervention, notamment six camions-citernes dotés de pompes.
Thomas ouvre un roman, jumelles au cou. Toutes les deux ou trois pages, il interrompt sa lecture pour scruter l'horizon. Vigie anti-incendie, un job d'été comme les autres pour cet étudiant. «J'aime la solitude, la nature et... je n'ai pas le vertige! 200 F (30,4 €) par jour, (Je préfère en franc cela représentait une bonne journée. Aujourd'hui 30 euros ne représente pas grand chose.) en espérant qu'il fasse beau : les jours de pluie, pas de travail, pas de paie!»
14h22. La radio reprend vie.
«Coquibus à 2. Fumée blanche à 150, je répète...»
Thomas pointe ses jumelles vers l'ouest. Rien en vue pour le moment. Au PC, deux techniciens de l'ONF viennent de tirer sur une carte murale un fil noir qui part du pylône du Coquibus et traverse la carte selon un angle de 150°. Mais pour arriver à déterminer le point exact d'où part le feu, une triangulation, c'est-à-dire trois relevés, s'impose. «­ Pylône Barnolets à 2, je confirme: fumée à 290.
­ 2 à Franchart. Tu peux faire une visée à 250?»
Thomas se précipite sur l'appareil de visée, un gros rapporteur placé au centre de la plate-forme et muni d'un compas.
«Franchart à 2, ça y est, je la vois, elle est à 255.»
La fumée se voit à l'oeil nu. Elle s'épaissit de seconde en seconde. A La Faisanderie, trois fils se croisent maintenant sur la carte. Leur intersection tombe au cœur du massif des Trois Pignons. Sur la radio, une voie féminine rappelle tous les effectifs ONF à La Faisanderie.
14h37. La radio déverse maintenant ses messages en continu.
«­ 90 (le code de la voiture dépêchée sur place, ndlr) à 2. J'arrive sur les lieux. Foyer à la parcelle 129. Transmettez au CCF (camion-citerne de forêt, ndlr) de prendre le chemin de la Croix Saint-Jérôme.
­ 190 (un garde à pied, ndlr) à 90. Prévenez les pompiers et faites venir une tronçonneuse.»
15h12, carrefour du Rocher des Souris. La première citerne de la caserne des sapeurs-pompiers de Fontainebleau arrive dans un nuage de poussière et croise celle de l'ONF, qui a déjà vidé ses 2.500 litres d'eau. Le feu a pris au pied d'une colline. Le vent pousse les flammes à travers un chaos escarpé de rochers, de fougères, de bruyères et de bouleaux. Deux cents mètres plus haut, un garde de l'ONF attend qu'on rebranche sa lance. La sueur trace des sillons sur son visage déjà noirci. Il a arrosé le bas de la colline mais le feu continue sa progression vers le sommet. La chaleur est suffocante.
15h25. Le lieutenant, des sapeurs-pompiers de Fontainebleau, dirige les manœuvres avec le responsable de l'ONF. Il demande par radio l'engagement d'un deuxième groupe. «Il faut absolument le prendre en tenaille avant qu'il n'arrive au sommet. Mettez une équipe sur le flanc gauche.» 15h45. Au pied de la colline, huit camions-pompes se relaient sans interruption dans un puissant mélange d'odeurs de gas-oil et de fumée âcre.  15h55. Tout en haut du Rocher des Souris, un petit plateau de sable et de rochers d'environ 300 m2, planté de jeunes pins, la vue est stupéfiante de beauté sur les gorges des Trois Pignons. Au loin, derrière le clocher d'Arbonne, la plaine du Gâtinais vibre sous le soleil. Une bourrasque de vent et les flammes surgissent de sous les rochers. Deux pompiers ont posé leur lance: la pression est insuffisante. Avec une rage dérisoire, ils tapent du pied sur le feu et arrachent les buissons de bruyère à la main. «Faut pas qu'il passe, hurle l'un deux. Putain, faites monter des pompes-relais!» Ça gueule de partout à travers le crépitement des flammes. Dix minutes plus tard, deux jeunes pompiers volontaires de Milly, presque des enfants, émergent péniblement des fougères. Sur leur dos, une pompe portative et des tuyaux enroulés.
17h. L'incendie paraît maîtrisé. Mais la ronde des camions-pompes des sept casernes mobilisées se poursuit. «Nous continuerons d'arroser jusqu'à 22 ou 23 h ce soir, et encore demain matin, affirme Jean-Pierre de l'ONF. Ici, le sol est fait de tourbe et le feu progresse sournoisement à 20 ou 50 cm sous le sol. Il faut noyer pour éviter une reprise.» 
 Efficace: deux hectares seulement ont brûlé. Sans doute pas de manière accidentelle. L'ONF comme les pompiers qualifient la majorité des incendies de «volontaires». Pour eux, le terme englobe la pyromanie, l'intention de nuire, mais aussi le jet d'un mégot dans un fourré par temps sec.
PIVOIS Marc] 
J'ai trouvé cet article poignant, Pour ceux que l'histoire des incendies en foret intéresse voici un lien avec la revue forestière traitant le sujet (http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/27782/RFF_1951_5_364.pdf?sequence=1)
Un lien également avec l'arrêté préfectoral de 2011 interdisant de fumer et d'apporter des allumettes ou tout appareil producteur de feu à l'intérieur du massif (http://s4.e-monsite.com/2011/06/01/54278717arinterdictions-2011-pdf.pdf) Lorsque j'ai vu l'affichette au camping-bivouac de la vallée de la solle sur le panneau d'info j'avais été surpris. 6 mois de prisons, 3750 euro d'amende.
Je n'ai pas trouvé les moyens mis en œuvre aujourd'hui contre les incendies. Ces pylônes servent-ils encore?  Nous prenons sur la gauche la route Milady  qui est également le GR et le TMF au carrefour nous prenons sur la droite la  route du Haut Mont puis à gauche la route du Lord. Sur la droite une excavation en forme de cône Le Puits Fondu.
[Gouffre de la Malmontagne. - Ce nom est bien prétentieux pour désigner une simple excavation située sur le sommet de la butte. Durand (Napoléon, p. 103) cherche à en expliquer 
l'origine d'une manière assez confuse : Une compagnie de grenadiers aurait essayé, sans ordres, de construire là un tunnel pour y disposer les paniers de vins et de comestibles destinés au repas de l'Empereur et de ses invités ; le tunnel se serait effondré. Puis Durand ajoute que l'Empereur se proposait de placer dans ce tunnel quelques barils de poudre et de faire sauter la montagne. Le travail des grenadiers était donc commandé ?]  (le puits ce voit mieux de la route du Lord)
poursuivons la route du lord, nous arrivons en bout du plateau de la Malmontagne (nous trouvons un dernier point de vue sur la gauche. Descendons par la route des étroitures, passons le carrefour de la Malmontagne et à la rencontre de la route de la garenne de gros bois nous prenons cette dernière sur la droite. Nous rencontrons et suivons le GR , traversons la D58 poursuivons en face. Nous débouchons sur la route de la grande mare. 
{En prenant à droite nous retrouvons la boucle 2.}
Prendre la route de la Grande Mare sur la gauche (Attention nous entrons dans une réserve biologique intégrale) Dangereuse par grand vent, surtout dans sa partie haute ou nous côtoyons de très vieux arbres. Par grand vent pour ceux ne réalisant que la petite boucle N°3 sur la route de la garenne de gros bois prendre à gauche la route de la Paisson (TMF) et l'on suit les balises verte et blanche jusqu'au parking.)
Nous prenons donc par temps calme la route de la grande mare sur la gauche et l'on traverse la gorge aux loups. Nous arrivons à un carrefour mal fait, il fait faire un petit crochet par la route des ventes à la Reine avant de retrouver sur la droite la route de la grande mare. Poursuivons notre chemin qui commence à grimper nous sommes entouré de vieux arbres. Le chemin devient sentier, des arbres au sol nous barre le passage. S'ouvre devant nous plusieurs sentiers. Nous perdons ici l'ancienne route de la grande mare qui partait sur la gauche. Nous trouvons sur la droite un sentier dans les fougères serpentant entre les branches c'est notre seul passage nous débouchons sur la route goudronnée (sans voiture) du chêne Pinguet. Ne prenez pas les sentiers de gauche en voulant rechercher l'ancienne route débouchant sur le plateau de la grande mare. La partie haute est encombrée d'épineux et de ronces. Prenons à gauche le route goudronnée que nous suivons jusqu'à la mare aux fées. Faisons le tour en la contournant par la gauche [Ne cherchez pas les fées à la mare du même nom. Il est fort probable qu’elles n’y aient jamais  pris le moindre bain ou fait la moindre lessive de nuit. Pour cause, on l’appelle encore  la Grande Mare sur le plan daté de 1809 et Mare du Rocher-des-Fées dans le Guide du
voyageur  de Dénecourt. Il y a fort à parier qu’elle doive son nom actuel à ce dernier guide. Nous allons y revenir. Ne perdez pas non plus votre temps au Chêne des Fées, au Mont Ussy, (l'arbre à
 disparu il y a quelques temps déjà) tout suppose que ces toponymes soient d’invention récente ou fassent simplement référence à un arbre : le hêtre, fagus, en latin. Par contre, une carte de 1764 mentionne une Route aux fées, correspondant à peu près à l’actuelle Route des Fées, voisine du rocher éponyme, ce qui me fait dire qu’il nous reste toutefois un petit quelque chose à nous mettre sous la dent.
  En bordure de la forêt domaniale, le long de la route de la Gorge aux Loups, se trouve un abri sous roche que l’indicateur Colinet-Denecourt désigne sous le nom « d’Abri Jean de la Fontaine » et les traditions sous celui de Roche aux Fées, ou  des Fées :
Comme bon nombre de ses congénères, cet abri est facilement identifiable grâce à ses gravures, témoins emblématiques d’un art rupestre actif, s’enracinant au Mésolithique pour se perpétuer jusqu’à des périodes historiques plus récentes. On y observe un répertoire de sillons et de grilles, ainsi qu’un « chariot » ou un char, un anthropomorphe et au moins deux figures animales. Avant qu’on décide de la murer en novembre 1955, ce rocher recelait « une grotte mystérieuse qui se terminait en un étroit couloir ». Celle-ci, large à son entrée d’un peu moins de 2 m, pour une hauteur de 80 cm environ, est en fait un long boyau s’enfonçant sur plus de 4 m dans la roche. Paul Domet rapporte que cette cavité était « l’entrée de la demeure souterraine des fées » et les motifs gravés « les traces que ces dames, au retour de leurs danses nocturnes, ont laissées de leurs ongles (griffes serait peut-être plutôt le mot
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEji9XToYS8xgkNtr1x-16-tnLbDg19WQajzyA-yMHKgG41ih_FuuyMEu3UngxMCR5u_extig_-GPTpsPI2lKEP2d8tmYCp_xjJ7CwlQQvjoHb6T0tvNdHOhxdedcFXvASSnOk0pIf3yedLe/s1600/P903009820120903_98.JPG
 propre), dans leur empressement à fuir les premières lueurs de l’aurore, par lesquelles, paraît-il, toute fée bien élevée ne doit pas se laisser surprendre ».] Je n'ai pas copier la légende de cette roche, elle est longue comme un livre qui ne vous plait pas et que vous devez malgré tout lire. Je préfère le petit résumé. Par contre j'avais totalement oublié que certaine grottes rupestres  avaient été murées pour préserver les représentations de nos ancêtres. Par contre vous la découvrirez dans la promenade pour ouvrir les yeux N°5 http://randosacaudos.blogspot.fr/2016/06/des-randos-pour-ouvrir-les-yeux-5.html  Station 11. Dans cette promenade j'ai voulu suivre l'ancienne route de la grande mare et je m'y suis piqué et égratigné les jambes.
 Cette légende aurait été racontée à Domet par un vieux bûcheron. J’ignore si son origine est véritablement ancienne, mais le nom "Rocher aux Fées" apparaît déjà sur un plan général de la forêt de 1727 semble bien abonder dans ce sens. Faisons le tour de cette mare. Mare de platière alimenté part l'eau de pluie, il y a quelques années ce n'était que deux vasques boueuses. Aujourd'hui l'eau est revenu, mais il me semble que les herbacés vont anéantir ce point d'eau s'il n'est pas nettoyé prochainement. Nous retrouvons le sentier bleu N° 11 que nous prenons, sur la droite, traversons la route du chêne Pinguet et descendons vers le parking par ce sentier serpentant dans les rochers. Il débouche sur la route de la grande vallée que nous prenons à gauche. Traversons le camping bivouac, le mieux adapté me semble t'il à cette pratique. Très apprécié j'ai toujours vu des toiles ou des campings car. Nous arrivons à notre parking. 
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La Grande Boucle 




Carte IGN des trois boucles                       Trace GPS et Topo sans Commentaires

Trace Randogps          Le code mobile de cette randonnée est b303673

 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

km     Temps     Arrêt    V/ d     V/ g     Dénivelé
38       7h11        0h35     5,2       4,8        686 +

Départ : Gare de Fontainebleau
Prendre le souterrain pour sortir de la gare et remonter sur la droite vers le café par l'escalier ou le trottoir remontant vers la route desservant les villes de Fontainebleau et d'Avon. Traverser la route " au feu" . Si vous avez pris l'escalier passer sur la gauche, devant ou derrière le parking. Une fois derrière le café, nous trouvons à l'orée de la foret le GR (balisage rouge et blanc) que nous prenons en longeant la route de la Bonne Dame. On contourne un pavillon isolé à l’orée de la foret et l'on prendre sur la gauche la route du  Touring Club (3ème rue), nous suivons le trottoir en passant le long des Hespérides traversons au feu, le boulevard du Générale Leclerc continué en face par l'avenue des Carrosses. Nous arrivons à un petit rond point et nous entrons dans le parc du château 
Coté pile

Coté face

L’exutoire
Exutoire

[D'une superficie de 130 ha le parc marquait autrefois les limites du domaine royal. Sa configuration actuelle l'organisation du réseau d'allées en étoile et de cascatelles résulte de la création du canal sous Henry IV (1606 - 1609).
Le grand Canal 1km de long
 Il a fait planter 60.000 arbres. On y élevait des animaux rares d'ou les haut murs. Il y avait une ferme.] 

  Prenons la première allée sur la gauche, ou si vous le trouvez, le petit sentier dans la pelouse qui  descend vers le canal.
 Arriver à ce dernier on rejoindre l'allée sur la gauche le long du mur (si l'on a pris le sentier) et l'on passe devant l’exutoire du canal formant une petite cascade.


 Poursuivons et prenons l'allée de droite remontons le canal. Derrière celui-ci la grande prairie bordée par une rangée de marronniers. Nous arrivons en bout du canal face au bassin des cascades.
Le grand canal
Les Cascades
Prenons sur la gauche l'avenue du même nom. Passons les grilles. Traversons l'avenue et prenons le sentier entre le bassin et l'orée de la forer. Nous avons une magnifique vue sur le grand parterre. D'ici on se rend compte de l'immensité du château.   


Arrivée au bassin des cascades











 [Le château de Fontainebleau ; La vraie demeure des Rois, la maison des siècles. (Napoléon août 1816). Le grand parterre (1660 - 1664) Le plus vaste d'Europe : 11ha. Créé par André Le Notre et Louis Le Vau, c'est le principal aménagement réalisé sous Louis XIV. De nos jours subsistent le tracé général, les bassins. Le rond d'eau est orné d'une statue du Tibre]
[Le château de Fontainebleau est le seul château royal et impériale habité continuellement pendant sept siècles. C'est 1500 pièces au cœur d'un parc et de jardins d'environ 130ha] Poursuivons notre sentier, nous sommes à la lisière de la forêt de Fontainebleau, laissons un de biais à notre gauche et nous arrivons à un carrefour.

{Prendre à gauche. En continuant tout droit se reporter à la boucle 1}

Nous arrivons au carrefour de Maintenons attention : ce carrefour est dangereux, mais il y a un bel îlot central permettant de traverser la D606 en deux temps. Nous prenons en face l'avenue de Maintenons route pavée, récemment nettoyé et remis en état comme à l'époque de nos grands Roi. A une époque C'était l'entrée du chateau. Traversons la D48 poursuivons en face vers le Petit Mont Chauvet et le Mail Henri IV. Traversons le parking.

Nous prenons sur la droite le sentier bleu "N°9 Est" par la route de la plaine des pins jusqu'au carrefour avec la route d'Occident. le sentier grimper dans les rochers. (sur la gauche l'hiver, nous apercevons un bâtiment ; c'est l'ancienne poudrière du polygone de tir. Nous en reparlerons plus tard.) Poursuivons par le sentier bleu, un peu sur notre droite il grimpe vers le sommet du Bouligny. Au trois quard de la pente ne pas louper le virage à droite. Nous arrivons à de gros rochers et une intersection de sentier. Nous 
prenons le sentier de gauche qui nous fait traverser l'autre face du rocher Bouligny. (Inutile de descendre sur la droite (c'etait l'ancien sentier N°9 permettant de rejoindre le rocher des Demoiselle en traversant la N°607 aujourd'hui beaucoup trop dangereuse. {Dommage que personne n'est pensé à demander à la ville de Paris la possibilité d'utiliser l'aqueduc de la vanne pour traverser. Peut être que les tractation n'ont pas aboutit.} Il n'aurait pas fallut beaucoup de travaux pour sécuriser le site et permettre la traversée de la nationale en sécurité et ne plus isoler se rocher fort sympathique.) Nous avons l'impression de revenir sur nos pas, mais non, nous sommes sur l'autre versant du Bouligny nous passons devant de très beaux rochers et de très belles mares (Mares de platières tout dépend du temps. Trop sec, elles sont vides, trop humide elles débordent.)  Le sentier bleu rencontre le GR 11 que nous suivons, commun au bleu dans un premier temps, nous abandonnerons le bleu arrivé en bout du Bouligny, le sentier bleu descend sur la gauche. Au milieu nous avons des flèches bleu nous 
indiquant un point de vue sur l'EST de la foret. Au loin Montereau
(Immeubles de Surville et une colline ce détachant à l'horizon,  je pense que ce doit être la montagne du Trin) Nous quittons le bleu et poursuivons le GR (rouge et blanc) sur la droite du point de vue. Il descend dans les rochers, nous coupons la route Médicis et prenons la route de la fanfare, nous arrivons au carrefour du daim et prenons à droite la route la route du Mont Merle, jusqu'au carrefour du même nom. Prenons à gauche la route de l'Engoulevent, nous 



arrivons à la route de Valmy et rencontrons face à nous le GR que nous prenons perpendiculairement à la route de Valmy. Nous arrivons au carrefour du chevreuil et prenons à gauche la route de l'inspecteur générale que nous suivons jusqu'à la route du chevillard que nous prenons à droite
 
 A la route de Clermont, nous rencontrons de nouveau le GR poursuivons notre route du chevillard
  {En prenant à gauche le GR on ce dirige vers la petite boucle 3}
Traverser la route ronde (D301) prendre en face la route de la Grande Mare sur la gauche (Attention nous entrons dans une réserve biologique intégrale) Dangereuse par grand vent, surtout dans sa partie haute ou nous côtoyons de très vieux arbres. Par grand vent pour ceux ne réalisant que la petite boucle N°3 sur la route de la garenne de gros bois prendre à gauche la route de la Paisson (TMF) et l'on suit les balises verte et blanche jusqu'au parking.)
Nous prenons donc par temps calme la route de la grande mare sur la gauche et l'on traverse la gorge aux loups. Nous arrivons à un carrefour mal fait, il fait faire un petit crochet par la route des ventes à la Reine avant de retrouver sur la droite la route de la grande mare. Poursuivons notre chemin qui commence à grimper nous sommes entouré de vieux arbres. Le chemin devient sentier, des arbres au sol nous barre le passage. S'ouvre devant nous plusieurs sentiers. Nous perdons ici l'ancienne route de la grande mare qui partait sur la gauche. Nous trouvons sur la droite un sentier dans les fougères serpentant entre les branches c'est notre seul passage nous débouchons sur la route goudronnée (sans voiture) du chêne Pinguet. Ne prenez pas les sentiers de gauche en voulant rechercher l'ancienne route débouchant sur le plateau de la grande mare. La partie haute est encombrée d'épineux et de ronces. Prenons à gauche le route goudronnée que nous suivons jusqu'à la mare aux fées. Faisons le tour en la contournant par la gauche [Ne cherchez pas les fées à la mare du même nom. Il est fort probable qu’elles n’y aient jamais  pris le moindre bain ou fait la moindre lessive de nuit. Pour cause, on l’appelle encore  la Grande Mare sur le plan daté de 1809 et Mare du Rocher-des-Fées dans le Guide du voyageur  de Dénecourt.
Il y a fort à parier qu’elle doive son nom actuel à ce dernier guide. Nous allons y revenir. Ne perdez pas non plus votre temps au Chêne des Fées, au Mont Ussy, (l'arbre à
 disparu il y a quelques temps déjà) tout suppose que ces toponymes soient d’invention récente ou fassent simplement référence à un arbre : le hêtre, fagus, en latin. Par contre, une carte de 1764 mentionne une Route aux fées, correspondant à peu près à l’actuelle Route des Fées, voisine du rocher éponyme, ce qui me fait dire qu’il nous reste toutefois un petit quelque chose à nous mettre sous la dent.
  En bordure de la forêt domaniale, le long de la route de la Gorge aux Loups, se trouve un abri sous roche que l’indicateur Colinet-Denecourt désigne sous le nom « d’Abri Jean de la Fontaine » et les traditions sous celui de Roche aux Fées, ou  des Fées :
Comme bon nombre de ses congénères, cet abri est facilement identifiable grâce à ses gravures, témoins emblématiques d’un art rupestre actif, s’enracinant au Mésolithique pour se perpétuer jusqu’à des périodes historiques plus récentes. On y observe un répertoire de sillons et de grilles, ainsi qu’un « chariot » ou un char, un anthropomorphe et au moins deux figures animales. Avant qu’on décide de la murer en novembre 1955, ce rocher recelait « une grotte mystérieuse qui se terminait en un étroit couloir ». Celle-ci, large à son entrée d’un peu moins de 2 m, pour une hauteur de 80 cm environ, est en fait un long boyau s’enfonçant sur plus de 4 m dans la roche. Paul Domet rapporte que cette cavité était « l’entrée de la demeure souterraine des fées » et les motifs gravés « les traces que ces dames, au retour de leurs danses nocturnes, ont laissées de leurs ongles (griffes serait peut-être plutôt le mot
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEji9XToYS8xgkNtr1x-16-tnLbDg19WQajzyA-yMHKgG41ih_FuuyMEu3UngxMCR5u_extig_-GPTpsPI2lKEP2d8tmYCp_xjJ7CwlQQvjoHb6T0tvNdHOhxdedcFXvASSnOk0pIf3yedLe/s1600/P903009820120903_98.JPG
 propre), dans leur empressement à fuir les premières lueurs de l’aurore, par lesquelles, paraît-il, toute fée bien élevée ne doit pas se laisser surprendre ».] Je n'ai pas copier la légende de cette roche, elle est longue comme un livre qui ne vous plait pas et que vous devez malgré tout lire. Je préfère le petit résumé. Par contre j'avais totalement oublié que certaine grottes rupestres  avaient été murées 
La grande mare (Mare aux Fées)
pour préserver les représentations de nos ancêtres. Par contre vous la découvrirez dans la promenade pour ouvrir les yeux N°5 http://randosacaudos.blogspot.fr/2016/06/des-randos-pour-ouvrir-les-yeux-5.html  Station 11. Dans cette promenade j'ai voulu suivre l'ancienne route de la grande mare et je m'y suis piqué et égratigné les jambes.
 Cette légende aurait été racontée à Domet par un vieux bûcheron. J’ignore si son origine est véritablement ancienne, mais le nom "Rocher aux Fées" apparaît déjà sur un plan général de la forêt de 1727 semble bien abonder dans ce sens. Faisons le tour de cette mare. 
Mare de platière alimenté part l'eau de pluie, il y a quelques années ce n'était que deux vasques boueuses. Aujourd'hui l'eau est revenu, mais il me semble que les herbacés vont anéantir ce point d'eau s'il n'est pas nettoyé prochainement. Nous retrouvons le sentier bleu N° 11 que nous prenons, sur la droite, traversons la route du chêne Pinguet et descendons vers le parking par ce sentier serpentant dans les rochers. Il débouche sur la route de la grande vallée que nous prenons à gauche. Traversons le camping bivouac, le mieux adapté me semble t'il à cette pratique. Très apprécié j'ai toujours vu des toiles ou des campings car. Traverser le parking puis la D 58. Suivre le sentier bleu N°11(Ce fut le dernier sentier inventé par Denecourt qui publia sa description complète en 1867.) le quitter à la route des Etroitures 
Balais sorcière
que nous prenons sur la gauche. Nous suivons le TMF un court instant (balisage Vert & Blanc). Juste avant le virage sur la droite nous trouvons à notre gauche un sentier bien tracé dans les fougère que nous prenons. Laissons un sentier provenant de la gauche puis à la patte d'oie prendre le sentier de droite, il grimpe et nous rencontrons le sentier bleu N°11 que nous prenons à droite. Nous sommes dans le rocher des Etroitures. Le sentier descend coupe deux chemins proche l'un de l'autre et grimpe dans le Restant du Long Rocher. Nous arrivons à un premier point de vue. Poursuivons dans le chaos rocheux. Nous arrivons sur un petit plateau herbeux ou il faut bien faire attention une flèche, nous indique un rocher silico calcaire  [Les sables stampiens on été surmonté par le calcaire de Beauce. On peut expliquer les trous par la dissolution des nodules de calcaire, incrusté dans le grès.] Malheureusement recouverte de ronces (Sur le parcours avant ce plateau nous avons rencontré des roches comportant plein de petits trous c'étaient également des roches silico calcaire.) Sur ce plateau il faut faire attention il est facile de le traverser, de l'autre coté on rencontre le balisage bleu et il est possible de se tromper de direction. Le sentier bleu arrive sur la gauche du plateau restons s'y, nous avons un premier point de vue sur le nord ouest de la foret poursuivons le bleu faisant le tour du plateau jusqu'au second point de vue sur le Sud de la foret. Poursuivons le bleu qui doit descendre dans les rochers vers un abri la grotte Béatrix. Poursuivons le sentier bleu par le chemin de l'Enfer. Nous débouchons après avoir longé une diaclase (longue faille entre deux rochers sur le flanc de la colline) et un mur de grès bien plat, sur une intersection de sentier. Nous trouvons une pancarte route de l'enfer et une autre nous indiquant la liaison entre le sentier bleu N° 11 & 17 nous abandonnons le sentier 11 pour prendre la liaison du sentier 11-17 sur la gauche par la route de Fontainebleau à Montigny. Ce chemin pas facile descend  dans les rochers. Au carrefour en partie basse suivre la route de la Canepetière pratiquement face à nous. Montons sur le Haut Mont, nous avons un premier point de vue poursuivons cette route sur le sommet du mont. Sur la gauche nous avons de beaux pins avec un renflement ce sont des pins greffés. [Ces pins comportant des boursouflures [Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau
Dans le présent numéro de la Revue Forestière Française, il est à plusieurs reprises, fait mention du greffage des pins. Or, il y a plus de cent ans, la question avait déjà retenu l'attention des forestiers. Un article paru dans les Annales Forestières en avril 1843 (p. 220-224) (MARRIER DE BoiSDHYVER. - Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau) a donné d'intéressantes précisions sur la greffe herbacée qui était pratiquée. « Cette greffe ne peut s'effectuer qu'à l'époque de la végétation du printemps, au moment où la pousse terminale a acquis les deux tiers ou les trois quarts de son allongement. Elle se fait en fente sur des sujets de trois à six ou huit ans de semis. Le pin sylvestre paraît le plus propre de tous à recevoir la greffe des pins à deux feuilles qui n'ont qu'une sève...
« Suivant le plus ou moins de précocité de la saison, le greffage commence à Fontainebleau du 15 au 25 mai et demeure praticable pendant douze à quinze jours; mais nous avons remarqué que la reprise est d'autant moins assurée que l'on opère sur des parties de flèches trop herbacées et devant s'allonger encore pour que les feuilles prennent leur distance...
« La pratique a enseigné qu'il faut de préférence s'attacher aux sujets dont la pousse terminale est environ de la grosseur du petit doigts...
« Les greffes se cueillent à l'avance à l'extrémité des branches, latérales des pins dont on veut reproduire l'espèce, et il faut, comme peur le sujet, que ces pousses ne soient ni trop "herbacées ni trop ligneuses... » De nombreux conseils sont encore donnés : une planche montre en détail toutes les opérations. L'auteur trouvait comme avantage de la greffe « la propagation prompte des pins les plus précieux, en créant des porte-grains au moyen desquels on obtient sur place des semences qu'il faudrait tirer à grands frais des lieux éloignés, d'où elles arrivent souvent avariées. C'est dans ce dessein que le greffage des pins en laricio a lieu annuellement à Fontainebleau, et avant un quart de siècle, cette forêt pourra rivaliser avec la Corse pour livrer des graines de laricio de bonne  qualité et à bas prix ».
240 REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE
Cent quatre mille pins sylvestres dans la forêt de Fontainebleau ont été ainsi greffés en laricio et autres espèces, considérées à l'époque comme « encore rares ».
Consulté par la rédaction de la REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE,
sur le sort des pins laricio ainsi greffés, M. Γ Inspecteur principal - CLÉMENT JACQUIOT a bien voulu, par une lettre datée de juin 1949, donner les indications complémentaires suivantes:
« On trouve encore des pins laricio greffés dans beaucoup de parcelles résineuses de la forêt de Fontainebleau. Ces pins sont toujours vigoureux et d'une forme parfaite. Leur diamètre varie de 60 à 80 cm. Il est assez difficile d'évaluer leur nombre, car ils sont irrégulièrement dispersés dans des peuplements de pin sylvestre, notamment dans la troisième série (Croix de Toulouse. Plaine de Samois), la neuvième série (Barnolets), la dixième série (Monts Girard), etc..
Il existe aussi quelques plantations d'alignement: route de l'Ermitage de Franchard, Route Ronde entre le Carrefour du Veneur et le Carrefour d'Achères. Le nombre ne doit plus dépasser 1.000 ou 1.50Q, par suite des
réalisations progressives au cours des exploitations normales, mais surtout à la suite des incendies qui, au cours des cent dernières années, ont parcouru au moins une fois la presque totalité des parcelles résineuses de la forêt.
Il serait intéressant de souligner que l'époque favorable au greffage correspond sensiblement à l'époque reconnue par la plupart des expérimentateurs comme la plus favorable au bouturage. Les tissus sont certainement pendant cette période particulièrement aptes à proliférer activement ».]
Nous avons un second point de vue sur la droite ou nous découvrons en contre bas le chantier d'une ancienne carrière (chemin). Nous revenons sur la route de la Canepetière et arrivons au troisième points de vue sur la foret et en contre bas l'ancienne carrière remarquer sur les angles des rochers les encoches des boites à coins (pour fendre le grès) revenons presque sur nos pas, nous faisons pratiquement un cercle. Ne prenez pas les affreux escaliers qui à été construit suite à une ravine provoqué au départ par des randonneurs indélicats approfondie par des vététistes. Il aurait mieux valu mettre un tronc d'arbre en travers afin d’empêcher tout ce petit monde de tricher, surtout qu'aujourd'hui l'ONF à bien renforcé et stabilisé le chemin. Et puis si vous coupez vous ne verrez pas le pin greffé. Descendons et au carrefour poursuivons par la route du Râle (attention à la balise mal placée, nous indiquant la route de gauche.) Nous grimpons sur la Malmontagne et arrivons à la tour de Guet [Les pylônes de Franchard, du Long-Rocher et de la Croix de Vitry sont élevés en 1904, pour lutter contre les incendies de forêt. En effet, trois importants incendies ravagent plusieurs centaines d'hectare de bois, en 1893 à Apremont, en 1897, dans les gorges de Franchard, et en 1904 au plateau de Belle-Croix. Ces incendies provoquent l'émotion de l'opinion publique et font la fortune des marchands de cartes postales. ]
Mardi 25 juillet 1995, 13h30. Thomas prend son service quotidien en haut des 135 barreaux du pylône de Franchart, au coeur de la forêt de Fontainebleau. La plate-forme tangue mollement à 42 mètres au-dessus de l'océan d'arbres qui s'étend à perte de vue. Première tâche, contacter par radio le PC du service de surveillance des feux de l'ONF (Office national des forêts) à La Faisanderie, sorte de quartier général de la forêt où sont regroupés différents services. «Franchard à 2. Je suis en haut. Vent moyen. Visibilité 4 sur 5. RAS.»
Le talkie-walkie crachote bientôt le même message sibyllin en provenance des six autres tours de guet disséminées sur les points culminants des 22.000 ha de la forêt de Fontainebleau. Ce système de surveillance fonctionne de mai à octobre. C'est l'une des mesures prises après les derniers grands incendies survenus en 1976. Depuis, malgré l'extension du domaine forestier et la multiplication du nombre de départs de feu, aucun n'a pris des proportions considérables. L'ONF consacre 500.000 F (76224,5 €) par an à la 
prévention. Outre un investissement sur l'entretien et le quadrillage de l'espace par des chemins forestiers, l'office a acquis ses propres moyens d'intervention, notamment six camions-citernes dotés de pompes.
Thomas ouvre un roman, jumelles au cou. Toutes les deux ou trois pages, il interrompt sa lecture pour scruter l'horizon. Vigie anti-incendie, un job d'été comme les autres pour cet étudiant. «J'aime la solitude, la nature et... je n'ai pas le vertige! 200 F (30,4 €) par jour, (Je préfère en franc cela représentait une bonne journée. Aujourd'hui 30 euros ne représente pas grand chose.) en espérant qu'il fasse beau : les jours de pluie, pas de travail, pas de paie!»
14h22. La radio reprend vie.
«Coquibus à 2. Fumée blanche à 150, je répète...»
Thomas pointe ses jumelles vers l'ouest. Rien en vue pour le moment. Au PC, deux techniciens de l'ONF viennent de tirer sur une carte murale un fil noir qui part du pylône du Coquibus et traverse la carte selon un angle de 150°. Mais pour arriver à déterminer le point exact d'où part le feu, une triangulation, c'est-à-dire trois relevés, s'impose. «­ Pylône Barnolets à 2, je confirme: fumée à 290.
­ 2 à Franchart. Tu peux faire une visée à 250?»
Thomas se précipite sur l'appareil de visée, un gros rapporteur placé au centre de la plate-forme et muni d'un compas.
«Franchart à 2, ça y est, je la vois, elle est à 255.»
La fumée se voit à l'oeil nu. Elle s'épaissit de seconde en seconde. A La Faisanderie, trois fils se croisent maintenant sur la carte. Leur intersection tombe au cœur du massif des Trois Pignons. Sur la radio, une voie féminine rappelle tous les effectifs ONF à La Faisanderie.
14h37. La radio déverse maintenant ses messages en continu.
«­ 90 (le code de la voiture dépêchée sur place, ndlr) à 2. J'arrive sur les lieux. Foyer à la parcelle 129. Transmettez au CCF (camion-citerne de forêt, ndlr) de prendre le chemin de la Croix Saint-Jérôme.
­ 190 (un garde à pied, ndlr) à 90. Prévenez les pompiers et faites venir une tronçonneuse.»
15h12, carrefour du Rocher des Souris. La première citerne de la caserne des sapeurs-pompiers de Fontainebleau arrive dans un nuage de poussière et croise celle de l'ONF, qui a déjà vidé ses 2.500 litres d'eau. Le feu a pris au pied d'une colline. Le vent pousse les flammes à travers un chaos escarpé de rochers, de fougères, de bruyères et de bouleaux. Deux cents mètres plus haut, un garde de l'ONF attend qu'on rebranche sa lance. La sueur trace des sillons sur son visage déjà noirci. Il a arrosé le bas de la colline mais le feu continue sa progression vers le sommet. La chaleur est suffocante.
15h25. Le lieutenant, des sapeurs-pompiers de Fontainebleau, dirige les manœuvres avec le responsable de l'ONF. Il demande par radio l'engagement d'un deuxième groupe. «Il faut absolument le prendre en tenaille avant qu'il n'arrive au sommet. Mettez une équipe sur le flanc gauche.» 15h45. Au pied de la colline, huit camions-pompes se relaient sans interruption dans un puissant mélange d'odeurs de gas-oil et de fumée âcre.  15h55. Tout en haut du Rocher des Souris, un petit plateau de sable et de rochers d'environ 300 m2, planté de jeunes pins, la vue est stupéfiante de beauté sur les gorges des Trois Pignons. Au loin, derrière le clocher d'Arbonne, la plaine du Gâtinais vibre sous le soleil. Une bourrasque de vent et les flammes surgissent de sous les rochers. Deux pompiers ont posé leur lance: la pression est insuffisante. Avec une rage dérisoire, ils tapent du pied sur le feu et arrachent les buissons de bruyère à la main. «Faut pas qu'il passe, hurle l'un deux. Putain, faites monter des pompes-relais!» Ça gueule de partout à travers le crépitement des flammes. Dix minutes plus tard, deux jeunes pompiers volontaires de Milly, presque des enfants, émergent péniblement des fougères. Sur leur dos, une pompe portative et des tuyaux enroulés.
17h. L'incendie paraît maîtrisé. Mais la ronde des camions-pompes des sept casernes mobilisées se poursuit. «Nous continuerons d'arroser jusqu'à 22 ou 23 h ce soir, et encore demain matin, affirme Jean-Pierre de l'ONF. Ici, le sol est fait de tourbe et le feu progresse sournoisement à 20 ou 50 cm sous le sol. Il faut noyer pour éviter une reprise.» 
 Efficace: deux hectares seulement ont brûlé. Sans doute pas de manière accidentelle. L'ONF comme les pompiers qualifient la majorité des incendies de «volontaires». Pour eux, le terme englobe la pyromanie, l'intention de nuire, mais aussi le jet d'un mégot dans un fourré par temps sec.
PIVOIS Marc] 
J'ai trouvé cet article poignant, Pour ceux que l'histoire des incendies en foret intéresse voici un lien avec la revue forestière traitant le sujet (http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/27782/RFF_1951_5_364.pdf?sequence=1)
Un lien également avec l'arrêté préfectoral de 2011 interdisant de fumer et d'apporter des allumettes ou tout appareil producteur de feu à l'intérieur du massif (http://s4.e-monsite.com/2011/06/01/54278717arinterdictions-2011-pdf.pdf) Lorsque j'ai vu l'affichette au camping-bivouac de la vallée de la solle sur le panneau d'info j'avais été surpris. 6 mois de prisons, 3750 euro d'amende.
Je n'ai pas trouvé les moyens mis en œuvre aujourd'hui contre les incendies. Ces pylônes servent-ils encore?  Nous prenons sur la gauche la route Milady  qui est également le GR et le TMF au carrefour nous prenons sur la droite la  route du Haut Mont puis à gauche la route du Lord. Sur la droite une excavation en forme de cône Le Puits Fondu.
[Gouffre de la Malmontagne. - Ce nom est bien prétentieux pour désigner une simple excavation située sur le sommet de la butte. Durand (Napoléon, p. 103) cherche à en expliquer 
l'origine d'une manière assez confuse : Une compagnie de grenadiers aurait essayé, sans ordres, de construire là un tunnel pour y disposer les paniers de vins et de comestibles destinés au repas de l'Empereur et de ses invités ; le tunnel se serait effondré. Puis Durand ajoute que l'Empereur se proposait de placer dans ce tunnel quelques barils de poudre et de faire sauter la montagne. Le travail des grenadiers était donc commandé ?]  (le puits ce voit mieux de la route du Lord)
poursuivons la route du lord, nous arrivons en bout du plateau de la Malmontagne (nous trouvons un dernier point de vue sur la gauche. Descendons par la route des étroitures, passons le carrefour de la Malmontagne et à la rencontre de la route de la garenne de gros bois nous prenons cette dernière sur la droite. Nous rencontrons et suivons le GR , traversons la D58 poursuivons en face. Nous débouchons sur la route de la grande mare que nous prenons à droite. Nous retrouvons notre chemin commun boucle 2 et 3 traverser la route ronde D301 et prendre en face la route du chevillard  nous poursuivons le GR lorsqu'il tourne à droite route de l'inspecteur générale
Nous prenons la route de l'inspecteur général c'est toujours le GR nous grimpons en pente douce vers le point de vue sur l'Est de la foret. Poursuivons la route de l'inspecteur général et le GR  jusqu'à la route du vérificateur. Enfin route est un bien grand mot, on a du mal à la discerner, sous les herbes et les ronces. Dommage nous sommes dans le secteur des professions forestières avec des noms comme "inspecteur générale et, du vérificateur" on va ce rendre compte qu'ils ont oublié ce secteur. Nous 
[Un peu d’Histoire :
débouchons route de Jemmapes et trouvons en face un sentier dans la bruyère qui semble bien mieux entretenu que le chemin que nous venons de faire. Nous grimpons gentiment l'extrémité du rocher fourceau et arrivons dans les anciennes carrières, au grès des sentiers que vous prendrez vous découvrirez des abris de carrier. Certaine ont été réaménagées en bivouac. Longeons le plateau en serpentant en nous dirigeant sur l'autre versant la descente n'est pas facile dans la mousse, les restes des pavés (Ecaille) et les fougères qui vers le bas sont plus haute que vous. Nous débouchons sur la route de Valmy que nous prenons à droite.
 


  Pour les personnes qui ne désirent pas réaliser ce hors piste, ou qui ont peur de ce perdre. A la route de Jemmapes au lieux de prendre en face un petit sentier, prendre à droite cette dernière jusqu'au carrefour avec la route de la palette que nous prenons à gauche, au carrefour suivant la route de valmy à gauche également et nous rencontrons une route mal entretenue sur notre droite la route de la trompe que nous prenons


Jusqu'à la route de la trompe que nous prenons à gauche. Nous grimpons se chemin herbeux. à mi cote nous découvrons grâce à la pancarte la route de l'écho faut bien dire que ce n'est même plus un sentier tellement il y a des 
herbes. Nous traversons le Mont Merle jusqu’à la Route Médicis que nous prenons à droite, jusqu’à la route de la palette que nous prenons à gauche, puis la route d'occident encore à gauche, coupons le sentier bleu N°9 Est poursuivons la route d'occident. Nous grimpons un peu et arrivons sur un large chemin presque une coulé de sable, grimpons à droite sur le mail Henri IV [Le mail qu'Henri lV avait fait disposer était entre deux murailles qui longeaient le jardin potager, le jardin des canaux, l'écurie de la vénerie, le manège, la petite écurie, et s'étendait depuis le carrefour de la Croix Saint-Jacques jusqu'à la place où s'élevait le pavillon de la Chaussée, au débouché de l'allée de la Chaussée, aujourd'hui avenue de Maintenon. Aujourd'hui on appelle Mail Henri lV le Petit Mont Chauvet ou montagne de Henri IV, ce qui est un contresens, puisque le mail se jouait sur un terrain plat.
C'est au pied du Mail Henri IV qu'a eu lieu, le 31 janvier 1825, un duel entre le commandant Vast-Vimeux et le général Bouvet de Lozier, à cause de la femme de ce dernier, née Céline Dejean. Le général y fut tué, et le clergé de Fontainebleau lui refusa l'honneur d'une sépulture chrétienne. (Voir Duel tragiques. Fontainebleau. M. Bourges. 1899.) ] [Voilà ce que nous dit le panneau d'information au pied du mail : Sur près de 1000 mètres jusqu'au sommet du peti Mont Chauvet, qui

offrait naguère une vue spectaculaire sur le chateau et sur l'ensemble du massif forestier, le mail était à la fois un lieu de promenade et un terrain de jeu. On y pratiquait, le jeu du mail (du latin malleolus, petit marteau) ancien du croquet, qui consistait à pousser une boule de bois dur à laide d'un petit maillet en bois de forme cylindrique, cerclé d'un anneau de fer à chaque extrémité et emmanché d'un morceau de bois de forme flexible.] admirer ce paysage sur le château, et la ville. Sur la gauche nous trouvons un sentier balisé en bordeaux, que nous prenons

[Extraie tiré des adresses suivantes :  


http://avoneducationdefense.blogspot.fr/2010/01/lecole-dapplication-dartillerie-1871.html



L'histoire de l'école d'application de l'artillerie à Fontainebleau est étroitement liée aux défaites françaises devant les armées prussiennes puis allemandes.
Installée à Metz par Bonaparte alors Premier consul depuis 1802, l'école a été évacuée le 15 août 1870 sur Paris afin de ne pas être enfermée dans la ville menacée de siège par l'armée prussienne.
Voici un extrait de la correspondance de Napoléon
Correspondance militaire de Napoléon Ier
Extraite de la correspondance générale et publiée par ordre du ministère de la guerre, Tome troisième.
Paris - 1876 
Dispositions ordonnées pour l’école de Fontainebleau au maréchal Berthier
Saint-Cloud, 12 thermidor an XIII (31 juillet 1805)
    "Mon intention est qu’un polygone soit établi à Fontainebleau. On choisira, à cet effet, une allée de la forêt où l’on puisse établir une butte à 240 toises. Il y aura à cette batterie une pièce de 6 et une pièce de 12 sur affût de campagne, un obusier, une pièce de 12 sur affût de côte, une pièce de 12 sur affût de place, une pièce de 24 sur affût de siège, deux mortiers, l’un de 8 pouces, l’autre de 12. La batterie, les plates-formes, la butte, tout sera construit par les élèves et sera établi avant le 1er vendémiaire. Mon intention est que chaque élève aille au polygone trente fois au moins par an, et tire lui-même de boulets et des bombes.
Il semble que cette lettre de Napoléon soit bien à l'origine de la création du polygone d'artillerie de Fontainebleau. Cet espace militaire, affecté au Ministère de la Guerre par décret de 1875 puis de 1939, sera mis à la disposition de l'Etat-Major Centre Europe après le second conflit mondial.
L'instruction est  très variée ; outre les exercices extérieurs (écoles à feux, batteries attelées, services en campagne, équitation, etc.)
(photo tirée des sites internet si dessus)
Emplacement des champs de manœuvre et de tir.

Après la guerre et l'annexion de l'Alsace et de la Moselle, l'école d'application de l'artillerie et du génie est (re)créée à Fontainebleau le 11 décembre 1871.
1874 Création du polygone de tir entre la rocher de la Salamandre et le Long Boyau militaire (155 ha).
Situé en dehors de l'agglomération et loin des habitations, l'école gérait probablement un dépôt de munitions au Mail henri IV.
(photo tirée des sites internet si dessus)


 aujourd’hui
   
Clic droit ouvrir dans une nouvelle fenêtre

 

Pour les exercices pratiques, c'est-à-dire le tir au canon, un polygone est créé dans la forêt alors que les sapeurs du génie construisent des éléments de fortification au lieu-dit du "mail Henri IV.
Ces vestiges de l'ancien dépôt de munitions sont encore visibles de nos jours.
Voici un extrait de carte donnant l'emplacement des ces ruines, route d’occident. Nous passerons proche de ses deux maisons lors de notre prochaine promenade
(Je ne voyais pas l’intérêt de ses maisons en foret pensant que c'était des dortoirs lors des manœuvres de l'armée en foret) 
Extraie tiré de l’adresse ci dessus
Un peu plus tard l'école s'agrandira en englobant d'autres dépendances du château : le pavillon Henri IV où sont les chambres des sous-lieutenants, et le pavillon des princes pour les aspirants logés en dortoirs. Un grand polygone est taillé dans la forêt avoisinante. L'instruction, initialement calquée sur celle de Metz évolue vers un enseignement plus pratique. De cette école sont former en dix mois les futurs commandants de batterie de 1914. L'instruction dispensée à ''Bleau" est très variée ; outre les exercices extérieurs (écoles à feux, batteries attelées, services en campagne, équitation, etc.) le programme comprend : histoire et géographie militaires, cours de mécanique, étude de la manœuvre des machines, cours d'hippologie et d'hippiatrique, cours de dessin, coupes géologiques de terrain, étude de l'aéronautique, applications de l'électricité, leçons facultatives de bicyclette, conférences sur le "rôle social de l'officier"; en 1913, cours d'automobilisme.
Le 8 mai 1913, le roi d'Espagne Alphonse XIII et le Président de la république française Raymond Poincaré en visite officielle à Fontainebleau viennent assister à l'école d'artillerie à des démonstrations de tir au canon.

Nous apercevons un dé en béton sur notre droite avec un anneau prenons à droite cette esplanade sur la gauche une longue butte en calcaire dans certain endroit nous trouvons de petites ouvertures donnant une vue sur des caves. A l'extrémité une voute fermé par une grille. Ce sont les emplacement ou ce trouvait les canons d'exercices. Revenons par le chemin de droite et descendons au parking.
Pour ceux ayant réalisés la première partie de la petite boucle 1 voici votre retour.
Entrons dans le château.
Pavillon de l'étang
 [Attention aux horaires d'ouverture et de fermeture des grilles janvier, février : de 9h20 à 17h00 - mars, avril, et octobre de 9h20 à 18h00 - mai, juin, juillet, aout, septembre de 9h20 à 19h00.]
 Je ne suis pas sur que l'hiver nous ayons le temps de visiter le château après avoir traversé la D606 prendre l'allée de droite faire le tour du château, jusqu'a la grille, traverser et descendre l'avenue des cascades passer devant le canal et reprendre le topo [prendre l'allée du milieu (Allée d'Avon)]
Prenons l'allée de gauche et faisons le tour du jardin Anglais [Ce jardin paysager à l'anglaise dû à l'architecte Hutault est également le créateur de la grille d'honneur (1810-1812). Il succède à une série de jardins créés depuis le règne de François I. Planté d'essences rares et ponctué de statues, il est parcouru d'une rivière artificielle.]  
[Les dynasties : Capétienne, Valois, Bourbon, Bonaparte, et Orléans, on construits et embellis l'actuelle château autour du donjon de l'ancien château existant en 1137.] Nous longeons l'étang aux carpes [Le Pavillon de l'étang construit en 1662 par Le Vau. Le pavillon à pans à été restauré en 1807 lors des aménagements préalables à la création du jardin Anglais.]
[De l'étang aux carpes nous apercevons la partie du château entourant la Cour de la Fontaine. À l'ouest le gros pavillon de Gabriel (1750). L'aile des Reines Mères (1558-1565). Au nord par l'aile de la galerie François I et l'aile de la belle cheminée du Primatice (15-651570).]
À la fin de l'étang laissons les sentiers de droite poursuivons la grande allée. quittons cette dernière pour nous diriger devant un grand bâtiment [le carrousel : Dès 1515, François 1er choisit le site du Carrousel dans les jardins du château de Fontainebleau pour y implanter ses écuries de chasse à courre. Depuis cette date, en ce lieu unique en France, se sont succédées, sans discontinuité, de multiples générations de cavaliers et de chevaux. Tout d'abord royales puis impériales et enfin militaires, ces écuries ont vu passer de nombreux souverains et dirigeants de l'Etat Français. Le site du Carrousel a accueilli le Cadre Noir pendant la deuxième guerre mondiale et a été la source d'une multitude de médailles olympiques. Extraie du livre
Les Ecuries du Carrousel A Fontainebleau - Cinq siècles d'histoire au service de la France Relié - 2012. De Jerôme Arnauld des Lions (Auteur), Jean-François LECLERCQ (photos) (Illustrations)
Editions Michel de Seguins; Édition : Editions Michel de Seguins (2012)]
Fontaine Bliau - Belle Eau

 Nous n'avons plus l’impression d'être dans le parc du château. L'allée longe la route de Sens, les pelouses sont parsemées de statues l'allée tourne sur la droite. Coupons une allée (sur la gauche on aperçoit l'obélisque et prenons la seconde allée sur la droite, puis l'allée de gauche nous retrouvons la grande allée du départ, passons un pont au dessus de la rivière artificielle pour nous rendre non pas devant l'origine du monde, mais simplement devant la fontaine ayant donné sont nom à la ville ; La Fontaine Belle Eau ou Bliau [Je n’ai pas mis les légendes sur l’étymologie du nom de Fontainebleau, vous pourrez les lires à cette adresse : https://www.flickr.com/photos/73553452@N00/9177902966 Très longue très romantique moi j’aime bien.]
 
La Fontaine Belle Eau ne ce dévoile pas
facilement. Bliau, bliau cherche mon chien cherche de la belle eau...  Elle se mérite cette fontaine, pas facile à trouver, toujours bien caché sous les arbres. Il faut prendre un petit sentier dans la pelouse pour s'y rendre.
  
Poursuivons en rejoignant le chemin et passons la rivière artificielle et prenons allée sur notre droite et passons devant la grotte des pins.

 [Construite à la Renaissance, ornée de statues d'atlantes rustique. Elle était autrefois prolongée par un jardin de pin maritimes.]

Grotte des pins
Puis sur notre gauche franchisons les grilles et passons sous le porche, nous arrivons dans la cour d'honneur, cour du cheval blanc, ou cour des Adieux.

 [Cour d'honneur au XVIIIème - Cour du cheval blanc au XVIème par l'installation d'un cheval en plâtre en son centre - Cour des Adieux depuis le départ pour l'île d'Elbe de Napoléons le 20 avril 1814. Le pavillon de la quatrième aile fût détruire et remplacée par une grille en 1809-1810. Elle est bordée au nord par l'aile des ministres (1530). À l'est par le jeu de paume (XVII et XVIIIème) et l'aile de l'escalier du fer à cheval rytmépar cinq pavillons. la cour est fermée par le pavillon Renaissance] 
[Saint Louis fonde un couvent hôpital ouvrant sur cette cour à l'emplacement de l'actuelle chapelle (reconstruite au XVI) Le monastère sera racheté par François I pour l'agrandissement du château par des artistes Italien en 1528. C'est la
renaissance et les châteaux avec les progrès de la guerre non plus besoins de tours massives et de haut mur crénelées.] Traversons la cour, passons devant l'escalier en fer à cheval
Sur les cheminées le chiffre de François I


(on en retrouve des copies dans quelques châteaux. Ayons une pensée pour Apoléon qui fit le 20 avril 1814 ses adieux à sa garde avant de partir une première fois en exile.) Passons les grilles et nous arrivons dans le jardin de Diane. [Ancien jardin réservé de la Reine, ce jardin était jusqu’au XIXe siècle fermé par des bâtiments dont la destruction, suivie de l’achat d’une bande de   terrain complémentaire, a permis l’agrandissement du côté de la ville. Paysager à l’Anglaise, il tire son nom d’une fontaine créée sous Henri IV et ornée d’une statue de Diane.] Si l'on a de la chance on pourra essayer de faire crier les paons (Léon, Léon) L'allée nous fait passer entre deux bâtiments sur la droite l'une des parties la plus anciennes du château, le donjon entouré des premiers embellissements. [La cour Ovale est le point départ de tous les bâtiments qui ont rayonné à partir du donjon. Elle correspond à peut près à l'emplacement du château primitif.]


        
Fermé par la porte dauphine 
[la porte Dauphine ou porte du Baptistère. Voulu au tout début du XVIIe siècle comme un nouvel accès monumental par l'est à la cour Ovale, l'édifice n'a pas encore livré tous ses secrets. On ne connaît ni le nom de son architecte, ni ceux des sculpteurs qui furent appelés à en réaliser l'ornementation. À l'aune de l'histoire des lieux, certaines hypothèses peuvent cependant être formulées. Auteur : Salmon Xavier Magazine : L'Estampille/L'Objet d'Art n° 464 Page : 58-65 http://www.estampille-objetdart.com/numero-464/gabriel-metsu-rival-vermeer/porte-baptistere-chateau-fontainebleau.28234.php#article_28234 doit son nom au baptême de Louis XIII et ses sœurs, Élisabeth et Chrétienne, qui a eu lieu le 14 septembre 1606.
   https://www.flickr.com/photos/sevenbowix/6700261319]  

Six enfants de Catherine de Médicis naissent à Fontainebleau.
François II y est baptisé le 10février 1544.
Charles IX y réunit l'Assemblée des notables afin de pacifié les troubles religieux
Henri IV y reconstruit sa cour avant son entrée dans Paris
L'édit de Nantes sera révoqué par Louis XIV en octobre 1685 dans un nouvel édit, l'édit de Fontainebleau.]


[Depuis 1606-1609, la cour des Offices ou cour des Cuisines ou « quartier Henri IV » est un vaste ensemble formé par trois ailes qui assurent à la fois ces fonctions domestiques et marquent, au nord - avec l’aménagement d’un portail monumental - l’entrée sur la ville.]

 
 



 Nous débouchons sur le grand parterre. En prenant à droite nous arrivons à la porte Dorée.

 [La Porte Dorée ou dOrée est lentrée principale du château jusquau XVIIème siècle. Elle est précédée dune longue avenue plantée de tilleuls, lallée de Maintenon, qui conduit au château. Construite sous François Ier, elle présente une superposition de loggias, dinspiration italienne dont lune a été fermée par des fenêtres pour gagner en confort et est décorée de fresques du Primatice, toujours visibles.]




L'histoire ne s'arrête pas à ses quelques dates que j'ai copié principalement sur le site du château. Ce dernier est bien plus complet. On ne visite pas Versailles en 1h00 et Fontainebleau mérite bien plus qu'un petit tour dans ses jardins.] {Tout les extraies de topos sur le château on été copié sur le site http://www.musee-chateau-fontainebleau.fr/Cours-et-jardins}
Dirigeons nous vers le Grand parterre et son bassin central, faisons  le tour et par l'allée centrale rejoignons le balcon au dessus de la grande cascade ou nous avons une vue sur le grand canal. Dirigeons nous vers le pavillon de Sully, la grille de sortie est juste derrière. Traversons l'avenue des cascades et prenons l'allée du milieu bordée de beaux arbres (Allée d'Avon). Nous longeons la grande prairie arrivée aux cascatelles, nous remontons l'allée. Au carrefour nous prenons à droite  (l'allée Napoléon) et passons  devant la fontaine Napoléon
  poursuivons jusqu'en haut, et sortons par la porte dit "blanche" par laquelle nous sommes entrées, reprenons l'avenue des carrosses traversons au feu tricolores le boulevard du Général Leclerc et prenons en face la route du Touring Club, nous arrivons face au pavillon isolé à l’orée de la foret de tout à l'heure. 

 

Fontaine Napoléon
 
Parc du château
  
Au lieu de tourner à droite pour gagner directement la gare, nous prenons le GR sur la gauche, puis le deuxième chemin sur la droite, il monte sur la Croix du Calvaire, après un virage à angle droit sur la gauche le sentier disparait dans les rochers et les marches sont hautes. ouf !!!
Vue panoramique sur Fontainebleau Avon
Nous voila en haut avec une vue sur Avon et Fontainebleau imprenable... [Entre 1731 et 1755 on
Croix du Calvaire
construisit sur l'un des pitons de la plaine du Fort des Moulins un Calvaire composé de trois croix, abritées par un petit toit (Colinet). Abattues en 1793, relevées le 19 juin 1805, elles furent abattues de nouveau en février 1831. La croix actuelle a été construite en 1838. Dictionnaire de la foret] Continuons notre itinéraire en prenant le sentier bleu sur notre droite lorsque l'on a 
Passage sur un mur de pavés
 le point de vue derrière nous. Le sentier longe la route puis le sentier bleu N° 2 tourne sur la droite, nous passons en corniche le long de la route de la Reine Amélie, [La Reine Amélie est la femme du roi Louis-Philippe, régnant au moment où les Forestiers ont nommé les routes de la forêt.] Admirer le travail réalisé par Denecourt ou ses successeurs ! le chemin à été construit sur un mur de pavés. Après un passage rocheux, nous traversons la route de la reine Amélie et continuons notre sentier qui débouché sur un sentier formant Té avec le notre. Prenons le sentier de droite qui descend vers la gare de Fontainebleau en passant devant la roche Tavernier [peintre de vénerie] Nous y trouvons le médaillon de Foucher Careil [Le médaillon Foucher de Careil dû au sculpteur Ernest Dubois,
Roche Tavernier médaillon Foucher de Careil
défenseur des beautés sylvestres fixé dans la Roche Tavernier, inauguré le 25 mai 1907, pour honorer ce sénateur de Seine-et-Marne qui avait proposé en 1876 l'extension des réserves artistiques.] Puis le médaillon de Némorosa, notre reine des bois [Médaillon de Némorosa dû à Adam-Salomon, scellé en 1848. Il pérpétue la "légende médiévale" inventée par le poète Alexis Durand (1795-1853) et complaisamment rapportée par Denecourt, qui voit Némerosa, Reine des bois, consoler le pauvre chevalier René de Fontainebleau de la perte cruelle de sa compagne Délia, le tout se déroulant vers 1346.
LEGENDE
La légende de Némorosa, reine des bois :


Médaillon Némorosa
Vers 1346, le terrible Prince Noir assiégea Samois. Le Chevalier René de Fontainebleau décida d'emmener sa compagne, la belle Délia dans une grotte cachée dans la forêt afin de la soustraire au danger. Les combats terminés, René retourna la rechercher mais il la trouva inanimée. Délia venait d'être piquée par une vipère. Il l'enterra et le chagrin l'envahi ! chaque nuit, il passait des heures à pleurer sur le rocher. Jusqu'au soir où une jolie jeune fille couronnée de fleurs et vêtue de feuillage lui apparut : son nom était Némorosa, la reine des bois et elle venait pour le consoler. René finit par succomber aux charmes de l'apparition. On raconte que par une belle journée d'automne, René et Némorosa quittèrent le sol à tout jamais afin de célébrer leur union quelque part dans le ciel et là où le bonheur est éternel.] le sentier descend rapidement  vers la gare.
    



                             


 



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