Poursuite de mes promenades autour de la France (Randonnée Le Plus Loin Possible) sur
Aujourd’hui l’étape sera entre Chatillon en Diois et Lesches - en - Diois.
J’ai ajouté pour ces parcours de montagne
le dénivelé négatif. Lorsque j’ai annoncé à mon groupe de randonneurs du
dimanche que je partais deux semaines pour traverser à pied le Vercors, une
partie de la Drôme pour me rendre dans les Alpes de Haute Provence… En bon
fanfaron, je leur dis que ce sera facile, je ne fais que descendre… vers le
Sud-Est. En effet beaucoup de descentes surtout dans le Vercors et cela fait
mal aux cuisses. J’ai ajouté également l’indice IBP qui évalue automatiquement la difficulté d’un itinéraire.
L’exemple est simple à comprendre. Un parcours classé rouge vous le trouverez plus ou moins facile suivant votre préparation physique.
En regardant le tableau en fin de page un indice 84 est difficile pour une préparation moyenne. Dans le parcours Saint Nizier - Lans en Vercors, classé 84, la seule vraie difficulté sera la distance et le dénivelé. Le parcours se faisant en grande majorité sur des chemins.
Mais Moyen pour une haute préparation, et facile à très facile pour une très haute préparation.
L’année dernière j’ai rencontré une randonneuse qui partait pour Saint Jacques de Compostelle sans aucune préparation. La marche, connaissait pas, m’avoue t’elle lorsque nous attendions que l’hôte nous ouvre sa porte. Après cinq jours, ses pieds étaient en sang, et elle n’était que dans les Landes. On était loin de la montagne, loin de chemins difficiles.
Km Temps Arrêt V/d V/g Dénivelés Dénivelés IBP
En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte OpenStreet Trace GPS et topo sans commentaires Trace Randogps
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Le code mobile de cette randonnée est b426958
Carte VisoRando Cliquez sur le rectangle à coté du numéro
Samedi 14 juin
Deuxième journée avec un fort dénivelé
positif et deux kilomètres de plus que ce que j’avais prévu. Une chose
m’inquiète tout de même. Ce parcours était prévu en 6h15. J'ai mis presque deux
heures de plus, sans un vrai arrêt pour manger. (Maintenant la pancarte ne
compte peut être que le temps de marche sans prévoir d’arrêts… dans ce cas je
suis dans les temps). Le premier col m'a paru plus facile j'ai fait de plus
petits pas pour monter, mais au troisième col et le passage vers la vallée où
se situe le village de ce soir fut catastrophique. J'ai fortement souffert des
moyens fessiers.
Revenons-en, à ce parcours.
A Chatillon nous rencontrons le GR 91 et perdons le GR 965 qui remonte vers Grenoble.
Prenons la rue principale et après le N° 4 poursuivons par les escaliers et
descendons vers le parking que nous traversons. Retournez vous, les hautes
falaises de la montagne de Glandasse nous domine.
Nous sommes à
l’entrée du Camping, prenons sur la droite par le chemin
bitumineux du Bez, nous longeons la rivière du Bès ou Bez. Traversons le pont, Nous sommes ‘’au Moulin’’
à 560 mètres d’altitude et prenons la direction des Cols de Mansac, de Régnier
et du Mard se trouvant à 4 km et 1,7 km, au niveau du temps 1h30 pour le col
Régnier et 56 mn pour le col du Mard. Traversons le pont, remontons sur la
gauche, longeons le parking, et prenons la petite rue sur la droite, puis sur
la gauche le petit sentier. Nous commençons à monter la montagne de Piémard. A
la fourche, proche de l’antenne émettrice, laissons le balisage jaune et vert
partir sur la droite, poursuivons les GR. Au carrefour laissons un balisage
Jaune et Vert sur la droite cela peut servir de diverticule au GR. Au poteau
d’information Piémard 600 mètres, les GR se séparent, je me trompe et part sur
le 95 vers Mansac, col Régnier, le Chargeoire, parce que peut être que je ne
suis pas prêt à grimper de bon matin et préfère ce chemin plat qui suit la
ligne de niveau, alors que le GR 91 grimpe vers le col de Mard. Petit
demi-tour
pour prendre le GR 91. Nous sommes en foret et il fait encore frais, cela
grimpe dure 325 mètres de dénivelés, les poses sont nombreuses. J’en regrette
de ne pas avoir pris la route… J’atteins enfin le col de Mard 885 mètres. Je
regarde ma carte pour voir si il est encore possible de modifier la trace pour
grimper moins, il faisait frais au départ, mais maintenant le soleil c’est mit
en mode chauffage. Après le col nous redescendons les 200 m que nous avons
montés. Mais attention c’est une descente technique. Le Diois fait partie des
Alpes, le Dévoluy n’est pas loin. Ok, l’altitude n’est pas formidable, et l’on
ne battra pas des records aujourd’hui, mais ce parcours nous prépare à la vraie
montagne. Ce préambule simplement pour dire que la descente n’est pas facile…
Voir plus dure que la monté. Il y a des cordages pour descendre, qui doivent
bien être utiles également à la montée. Il n'y a plus de sentiers c'est un
toboggan même par temps sec imaginez un jour de pluie… Cela me fait penser au Pas de la Corne dans le Vercors, sauf qu’ici nous avons encore un semblant
de
sentier, plutôt d’ornières et une lisse en corde permettant de s’aider à monter
ou de se retenir pour descendre, car même les bâtons plantés dans le cailloux
ne suffit pas à vous retenir surtout si la pointe glisse, le poids du sac vous
entraîne, dans une belle chute, au pied de la pente. Sur la carte il est noté
des tombes que je n'ai pas vues, marquant certainement l’emplacement de résistants décédés lors de la
bataille du Vercors. Le Vercors ; j’ai totalement oublié de rappeler le
Maquis, et la terrible bataille, pour
anéantir l’armée secrète (les résistants français) par les allemands. Nous
traversons le village des Gallands dans ce bout de vallée. La route s’arrête
là. Après avoir traversé le ruisseau des Boidans, nous empruntons la rue
principale, certaine maisons sont typiques des hameaux de montagne. Le paysage
est magnifique, la montagne qui se termine par une falaise abrupte dont le
sommet est couvert d’arbres. Je me plante, ne vois pas que le balisage tournant
entre deux maisons. Nous sommes à 700 mètres de d’altitude et nous grimpons
jusqu’à 1020 mètres nous avons
à gravir environ 320 mètres sur la montagne de
Gaude. Dès le départ je commence à souffler mais je m'arrête moins que dans la
précédente monté, pourtant il ne fait pas moins chaud, je m’habitue peut être…
Nous sommes principalement en forêt, passons les lacets, lorsque le paysage se
dégage, nous découvrons la montagne avec sa variante de couleurs. A 970 m nous
sommes me semble t’il au sommet de la montagne de Gaude, l’horizon face à moi
est barré par une falaise abrupt. Je pense que le passage sera à droite, car à
gauche c'est bien trop abrupt pour y trouver un chemin. Je pense bien… le
chemin s’incline vers la droite, puis entame un virage à gauche et nous voilà sur
un sentier peut large avec un vide abyssale sur notre gauche ne comportant que
des arbres rabougris nous cachant le fond, heureusement c'est plat et il n’y a
pas de pierrier,nous trouvons une lisse pour ce maintenir. Au bout du sentier
une arche creusée dans la roche, nous permet de passer sur l’autre versant. Ce
chemin et magnifique. Le sentier se poursuit à flanc de montagne avec des
pierriers à
traverser. Heureusement ils sont stable et pas en pente. La chute
serait rude. Je suis en eau, le stress, le soleil, les arbres étant rabougris
le soleil tape dure sur ce flanc de montagne ou l’on a un sentier de la largeur
de nos pieds. Je ne trouve pas un endroit suffisamment grand pour poser le sac
pour me poser et sécher. Je suis obligé de m’arrêter sur le sentier, m’asseoir
sur la partie plate du chemin, les jambes dans le vide, le corps en appui sur
la paroi. Là, j’exagère un peu. C’est l’une des rares fois que je retire le tee
short pour le faire sécher sur le sac. Normalement j’en prends un autre pour
protéger le corps des coups de soleil, mais là mes tees-shorts propre étant au
milieu du sac j’ai eu peur de perdre quelque chose dans la pente. Je me croyais
seul au milieu de la montagne Drômoise, je ne dis pas perdu étant sur le GR 91,
mais ici avec se paysage de moyenne montagne, se sentier digne des Alpes, loin
de tout circuit touristique, je me suis déguisé en randonneur débutant du
’’dimanche’’ torse nu, juste histoire de prendre des coups de soleil sur les
épaules
à ne plus pouvoir porter le sac, et à avoir deux bandes blanches sur
les épaules, et bien sûr j'ai rencontré un groupe de randonneurs de mon âge.
Ils étaient bien 6 ou 8. Pour se croiser il a fallut que je me tasse un peu
coté montagne. Ils ont certainement pensé qu’ils avaient rencontré un drôle de
marcheur, car eux ils étaient couverts et sec. Nous retrouvons la foret puis
descendons, avant de remonter, encore. Une bonne grimpette qui se termine sur
un chemin carrossable presque plat jusqu’au Col Pinet à 1195 mètres. Nous
trouvons ici une route carrossable et une citerne, pour vaincre les incendies,
prenons le chemin de droite en direction de Miscon qui se trouve à 2 km, il
fait fourche une dizaine de mètres plus loin, nous prenons le chemin de gauche
et descendons sur Miscon. Ce qui m’inquiète également c’est qu’il ne me reste
qu’un litre d’eau. Notre chemin débouche sur le bitume des petits hameaux
autour de Miscon. Au bitume prenons à gauche vers Les Bayles. Attention nous
sommes sur une départementale coincée entre les maisons… pas plus large qu’une
voiture. La montagne est plus douce, couverte de foret. Je m’aperçois un peu
tard que je fais le grand tour, il aurait été plus court de poursuivre tout
droit au début du bitume. Nous arrivons au chevet de l’église. Si il y a une
église, pas loin nous trouverons certainement le cimetière et dans le cimetière
un robinet d’eau potable. L’église se trouve à l’extrémité du village, en effet
le bas coté est bordée par le petit cimetière mais pas un robinet d’eau. La
seule eau disponible se trouve à la fontaine situé sur le mur de soutien du
monument aux morts. Il est autour de midi, dans ce petit village entouré de
montagne c’est la fournaise, le soleil tape et il tape fort, pas un chat
dehors. J’ouvre le robinet il y a de l’eau, je suppose que la fontaine est
alimenté par le réseau d’eau potable sinon elle n’aurait pas de robinet et elle
coulerait en continu. Mais comment en être sur, il n’y a pas de pancarte. Des
yeux, je cherche un robinet sur une maison, et vois juste derrière la ligne
d’arbre les hangars d’une entreprise ou du service technique. Deux voitures
descendent la départementale, cela doit être l’heure de reprendre le travail,
ma question interpelle et les deux conductrices ne savent pas si l’eau est
potable. Je pose le sac au niveau des arbres sort ma bouteille d’eau vide et
descend dans la propriété privée. Pas de robinets en extérieur. Je sonne, on
m’ouvre. Bouteille en avant je renouvelle la question, en pensant que la
personne vu la chaleur, ne serait pas étonné, me prendrait la bouteille et
irait la remplir à son robinet. Rien de tout cela, je pense que je le dérange,
et que ma question est farfelue. Il me répond tout de même que oui, l’eau est
potable mais qu’il faut la laisser couler avant de remplir sa bouteille. De
retour a la Fontaine je sorts ma troisième bouteille pleine (je n’ai pas trop
confiance, fini ma seconde bouteille pendant que l’eau coule et je fais le
plein à la fontaine. J'ai presque espoir que nous emprunterons la route
jusqu’à Lesches, que la suite ne va pas trop montée que le GR va contourner la
montagne. Encore une erreur. Descendons la départementale, passons les virages
et dépassons une maison isolée ou un chien monte la garde. Par cette chaleur
que fait-il dehors ? Il n’y a même pas un chat. J’essaie sans grande réussite
qu’il stop, je parle relativement fort, pour essayer de faire sortir le
propriétaire de sa torpeur. Mais rien, personne ne souhaite sortir dans la
fournaise, le chien est gentil, il passe devant et m’accompagne sur la route.
Devant nous une plaine agricole pas très large coincée par une ligne de crêtes
forestière, et barrant l’horizon d’autres montagnes se terminant par des
falaises abruptes. Après la maison prenons le chemin
carrossable sur la gauche,
le balisage est bien fait. Le chemin traverse un champ, puis fait un coude à
gauche pour longer le ruisseau du Rif, que nous traversons à gué. J’ai toujours
le chien sur les talons enfin, pas tout a fait, il a ramassé un caillou, qu’il
me pose devant les pieds. N’y prêtant pas attention, il renouvelle l’opération
plusieurs fois. Je fais une pose, ramasse le caillou et le lance pour qu’il
rentre chez lui, mais c’est l’erreur il a trouvé un copain pour jouer. La
grimpette débute par une route carrossable, je monte bien, nous quittons la
route pour un sentier coupant les virages. Nous grimpons de 60 mètres d’un seul
coup, j’ai fait plusieurs poses au grand étonnement du chien, qui gambade dans
la pente. Nous retrouvons la route carrossable. J’ai toujours le chien sur les
talons. Au second raccourci je ne le prends pas, il me semble qu’il monte
encore plus raide que le précédent, je poursuis la route carrossable et puis
après l’un des virages en épingle à cheveux, je suis bien obligé de quitter ma
belle route, qui longe le flanc de la montagne, pour grimper au Col de Grasse,
Le chien est toujours avec moi et de l’autre coté de la montagne je pense me
trouver dans la vallée de mon point d’arrivé. Je ne me vois pas avec le chien
sur les bras. Je le chasse, mais il me suit encore en gambadant
dans la pente
durant plusieurs lacets, puis disparaît. Sur la carte les lignes de niveau sont
serrées, sur le terrain cela grimpe dure, la pente plus la chaleur, je fais des
poses tout les dix pas, je n’en peux plus. Nous grimpons jusqu’à 1020 mètres,
voilà que j’ai une douleur au fessier. Nous arrivons au col de Grasse 1098
mètres, malheureusement nous n’avons aucune vue. Nous redescendons sur l’autre
versant, nous sommes toujours sur le GR et dans la foret, nous arrivons au
hameau des Granges. Je dépasse
mon temps de parcours estimé et tel a mes hôtes pour les prévenir.
Traversons se hameau de quelques fermes et hangars, je pense que c’est un
hameau d’alpage ou uniquement de villégiature. De la chapelle nous avons une
belle vue sur la vallée. Je suis vanné et déçu, je pensais que je n’aurais qu’à
descendre jusqu’à mon gîte en empruntant le chemin carrossable (seule route les reliant à la civilisation) que l’on voit de l’autre coté du hameau, qui
descend en pente douce. Malheureusement le poteau d’information n’indique pas
cette direction, je vérifie sur mon extraie de carte et sur mon GPS, puis sur
mon téléphone pour avoir une carte plus grande. Il n’y a pas d’erreur la route
n’est pas mon chemin. Dépité je suis la direction du bois des Granges, cela ne
commence pas trop mal, le chemin est à peu prêt plat. Laissons le PR sur la
droite qui emprunter la route et à la fourche suivante (Bois des Granges 1060)
le balisage jaune et vert en direction du col Lorial. Poursuivons à droite le
GR en direction de Cocaillasson, cela grimpe bien je souffre, le moyen fessier
me fait souffrir, les poses sont de plus en plus longue, de plus en plus
souvent. A la pancarte Cocaillasson 1150 nous faisons l’épingle à cheveux sur
la droite et poursuivons notre grimpette, jusqu’au Pas du Pigeon à 1217 mètres.
Je suis vanné, trempé, dégoulinant de sueur. Une nouvelle fois je me crois seul
dans cette montagne, dans cet immense foret, j’étais prêt à retirer le
tee-shirt, pour le faire sécher sur le sac et ne pas arrivé trempé chez mes
hôtes, lorsque j’entends des voix, au carrefour un groupe, quelques personnes
avec un guide, ou
un animateur. Au vu de mon sac, il me fond une haie
d’honneur. L’animateur, me dit quelques mots, le groupe est comme moi vanné. Il
lance une petite vanne pour son groupe. L’animateur me dit qu’il a des cas, je
lui réponds que j’en suis un aussi… Il trouve que son groupe traîne et semble
ne pas être à la hauteur de ses espérances. Pour réconforter son groupe, je lui
dis que je ne suis pas en pleine forme n’ont plus, et qu’à ma première pose ils
me dépasseront. Il reste encore à monter avant le Pas du Pigeon et la descente
sur Lesches. Cela me stimule de savoir qu’ils sont derrières, je force un peu
pour prendre de l’avance, ma douleur au fessier, me rappelle qu’elle est toujours
présente. Dans les lacets de la descente je fais une pose hydratation,
l’animateur me rattrape, me talonne, je ne vois pas
![]() |
| Les Granges |
|
Montées |
Distance Km |
Km au total en % |
Vitesse en Km/h |
Temps h:m:s |
|
|
|
Entre 30 et 55% |
0.317 |
1.56 |
1.51 |
0:12:34 |
|
|
Entre 15 et 30% |
3.682 |
18.11 |
2.41 |
1:31:40 |
|
|
Entre 10 et 15% |
2.292 |
11.28 |
3.17 |
0:43:26 |
|
|
Entre 5 et 10% |
1.936 |
9.52 |
3.98 |
0:29:09 |
|
|
Entre 1 et 5% |
2.765 |
13.6 |
3.51 |
0:47:20 |
|
|
Total |
10.993 |
54.07 |
2.94 |
3:44:09 |
|
Terrain plat |
|||||
|
|
Dénivelées de 1 % |
0.937 |
4.61 |
3.58 |
0:15:44 |
|
Descentes |
|||||
|
|
Entre 1 et 5% |
2.208 |
10.86 |
3.75 |
0:35:19 |
|
|
Entre 5 et 10% |
2.391 |
11.76 |
4.85 |
0:29:35 |
|
|
Entre 10 et 15% |
1.437 |
7.07 |
4.08 |
0:21:07 |
|
|
Entre 15 et 30% |
2.081 |
10.24 |
3.28 |
0:38:07 |
|
|
Entre 30 et 55% |
0.281 |
1.38 |
2.44 |
0:06:55 |
|
|
Total |
8.399 |
41.31 |
3.85 |
2:11:03 |
|
|
Total trace: |
20.33 |
100 % |
3.29 |
6:10:56 |
Echelle comparative des valeurs IBP
![]() |
| Chapelle des Granges |
Visite de Lesches en Diois
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html

















Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire