rando sac au dos - par Bleausard 77: Randonnée Le Plus Loin Possible 2025 - Etape 117 Lesches - en

Poursuite de mes promenades autour de la France (Randonnée Le Plus Loin Possible) sur

le plateau du Vercors. Trois promenades pour traverser les vallées de ce massif du Nord au sud. Après le Vercors nous parcourons Les Baronnies - Provençales.

Aujourd’hui l’étape sera entre Lesches - en - Diois et Valdrome. Mais le Diois c’est quoi ?

J’ai ajouté pour ces parcours de montagne le dénivelé négatif. Lorsque j’ai annoncé à mon groupe de randonneurs du dimanche que je partais deux semaines pour traverser à pied le Vercors, une partie de la Drôme pour me rendre dans les Alpes de Haute Provence… En bon fanfaron, je leur dis que ce sera facile, je ne fais que descendre… vers le Sud-Est. En effet beaucoup de descentes surtout dans le Vercors et cela fait mal aux cuisses. J’ai ajouté également l’indice IBP qui évalue automatiquement la difficulté d’un itinéraire.

L’exemple est simple à comprendre. Un parcours classé rouge vous le trouverez plus ou moins facile suivant votre préparation physique.

En regardant le tableau en fin de page un indice 84 est difficile pour une préparation moyenne. Dans le

parcours Saint Nizier - Lans en Vercors, classé 84, la seule vraie difficulté sera la distance et le dénivelé. Le parcours se faisant en grande majorité sur des chemins.

Mais Moyen pour une haute préparation, et facile à très facile pour une très haute préparation.

L’année dernière j’ai rencontré une randonneuse qui partait pour Saint Jacques de Compostelle sans aucune préparation. La marche, connaissait pas, m’avoue t’elle lorsque nous attendions que l’hôte nous ouvre sa porte. Après cinq jours, ses pieds étaient en sang, et elle n’était que dans les Landes. On était loin de la montagne, loin de chemins difficiles.

Km Temps Arrêt V/d V/g Dénivelés Dénivelés IBP

17,9 4h53 2h55 3,6 2,2 701 + 912 78

En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25

Carte OpenStreet Trace GPS et topo sans commentaires Trace Randogps

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Le code mobile de cette randonnée est b427359

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Dimanche 15 juin

Petite journée mais après les deux jours précédents cela va faire du bien. Hier j'avais le moral dans les talons. Avec mon arrivé dans Diois mes douleurs aux genoux et cuisses avaient presques disparues. Ses deux jours a mille mètres de dénivelés positifs, une nouvelle douleur venait de naître dans le haut de la fesse. La même douleur que lorsque la prof de gym nous fait travailler le moyen fessiers. Je me doutais que c'était cela mais je n'en étais pas sur, je me voyais avec une hanche en moins, voir les deux, usées par mes deux milles kilomètres réalisé a pieds tous les ans depuis, plus de dix ans, ajouté a ceux, que je faisais en moins grand nombre puisque la semaine se passait au travail. Dans tout les cas cela m'a fait réfléchir. Réfléchir à la suite à donner aux randos itinérantes et notamment au dernier parcours de 34 km pour rallier Digne les Bains. Serais-je capable de les faire… avec ses douleurs, certainement pas. Difficile de prendre un transport en commun, il faut une journée pour réaliser le parcours qui n'est pas sur une ligne direct. Je regrette même les deux derniers jours de rando. Je pense qu'à mon âge c'est deux de trop. La veille de mon arrivé à Digne les Bains, je n’ai pas trouvé à me loger ou je voulais et je suis bien trop haut, ce qui me fait un parcours a 34 km avec 500m de dénivelés positifs. Je me disais 500 mètres sur 34 km ce n’est rien… Je pourrais peut être faire du stop, si j’ai trop mal. Voilà toutes les réflexions qui mon traverser l'esprit durant ce parcours. Aujourd'hui j'ai même réfléchi plus loin… l'année prochaine tant pis, je ne vais pas à Menton comme déjà tracé. Je crois me souvenir qu'il y a des passages que j'aurais aujourd'hui du mal à faire. Comme il y a le train des pignes, Digne les Bains - Nice, malheureusement ce n’est qu’en saison et les week-ends. Je me disais que je pourrais faire des sauts de puce, de gare en gare et des balades en boucles. Oui le moral est à zéro.

La nuit fut merveilleuse, je me suis bien reposé. Le village est très silencieux. Pour venir à Lesches il faut soit être perdu, soit randonneur, ce n’est pas le village du bout du bout… mais à part le paysage et la rando, il n'y a rien d'attirant, pas de monuments, pas de commerces qui pourraient inciter le touriste en voiture à faire une pose. ”Sauf si vous êtes géologue”. C’est pourtant un charmant village de montagne dont les maisons en pierre sont disposées dans ”un certain ordre anarchique”, ce qui donne de petite ruelles tortueuses, rapidement on s’egare d’admirarion dans ce village pas plus gros que le point. Ce matin je n'ai mal nul par et mon itinéraire commence par descendre. Je prends la rue principale passant devant l’eglise et retrouve mon GR. Le panneau d’information est cassé et le GR fait une variante. Si l’on prend la variante nous arrivons au col de Cabre en passant par Pilhon. Je prends le GR passant par Baurrières qui se trouve a 3 km. Nous traversons des terres grises ravinées formant de longues saignées. [Dans la région de Lesches en Diois la puissance de l'Argovien et la base du Rauracien (400 à 500 m) constituée d'une alternance très épaisse de marnes et de calcaires marneux croît vers le Nord. Les marnes, de teinte gris foncé, sont généralement plus «sèches» que celles de l'Oxfordien.] On est au jurassique, la période des Dinosaures. Il est difficile de penser que nous marchons au fond de la mer, et qu’elle avait une fosse de 4000 mètres de profondeur. Tout cela c’était avant, avant le grand bouleversement. Et quand je pense qu’aujourd'hui on en fait tout un plat parce que la mer va augmenter de cinquante centimètres à un mètre de hauteur… Après avoir coupé plusieurs fois les virages en épingles à cheveux de la D 175, nous la prenons à gauche, passons sous la ligne de chemin de fer et débouchons sur la D 150, que nous prenons à droite, pour terminer sur la D 93 que nous prenons à gauche, nous arrivons à Baurrières. Il fait déjà chaud, mon petit déj est loin et dans ce village authentique de 80 habitants aux confins de la vallée de la Drôme, je trouve en ce dimanche matin un commerce ouvert, c’est géniale. Il fait épicerie, café, dépos de pain et croissants, ou je trouve tout ce que j'ai besoin pour tout de suite et pour midi, pour agrémenter mon pain de guerre, il y a même des boissons fraîches. Je suis étonné de voir le temple au centre du village et l’église excentrée (comme dans les autres villages le Temple, et le protestantisme semble la principale religion de la région). Poursuivons la rue principale, à la sortie du village dans le virage nous trouvons une fourche et le panneau de direction avec l’indication ”Gap”. Je me rends compte que j’ai bien avancé, que je suis revenu très bas dans notre belle France. Nous quittons la départementale pour prendre a gauche, la route de Chatuze et Vigne, et commençons à grimper doucement. Au cimetière je trouve un banc et je fais une pose pour manger mes croissants et prendre une boisson sucrée pour me donner un coup de fouet. Poursuivons notre route vers le village de vacances de Chanteluc perdu au milieu de la montagne. Le bitume ne va pas plus loin, poursuivons le GR par le chemin de droite, passons une bâtisse et à la fourche, laissons une route carrossable avec un balisage, grimper la montagne de Chabrier. Nous aussi nous grimpons, ce sera très long mais par rapport à ce que j'ai connu ses deux derniers jours, je dirais facile. Mon moyen fessiers commence à me faire savoir qu’il est toujours présent, mais avec ce petit échauffement cela passe assez rapidement. Passons plusieurs tunnels férovières dont l'un sert également au passage du ruisseau de la chaurranne faisant des cascadelles, à sa sortie lorsque nous retrouvons l’air libre, je ne peux m'empêcher de me tremper dans une petite baignoire. Cela fait du bien aux muscles même si aujourd'hui il fait moins chaud. Nous grimpons dans la foret jusqu’à 1120 mètres longue grimpette sur la montagne de Chaurranne jusqu'à la route D 93 menant au col de Cabre mais pas compliqué même si l'on est à flanc de montagne sur un petit sentier. Comme nous sommes en forêt on ne voit pas l'abîme du ravin de Touvière. Arriver sur la route nous sommes dans une épingle à cheveux que nous prenons à gauche. Nous grimpons jusqu'à 1150 mètres et dans le virage quittons le bitume pour un petit sentier qui coupe une épingle à cheveux. Nous retrouvons le bitume à 1180 mètres. La montée n’est pas terminée. Attention tout de même, la route et le bas coté sont larges mais c’est tout de même la départementale menant à Gap, par le Col de Cabre. Elle est touristique emprunté par de nombreux motards dont certains me salut, comme si j’étais des leurs. Nous quittons la Drome pour les Hautes Alpes. Au col je suis un peu déçu on ne voit pas grand chose, et aujourd'hui le temps est nuageux et cache les montagnes lointaine, il y a toujours ce voile bleu. L'auberge, hotel a fermée, il ne reste que la borne miliaire. Je m'imaginais descendre de l'autre côté et rester dans les Hautes Halpes. Que nénni le GR ne monte pas jusqu'au col, je redescendsvers la Drôme et prends le chemin carrossable sur la gauche, il grimpe vers l’antenne, puis nous quittons le chemin pour un sentier en foret coupant le virage que fait le chemin permettant de rejoindre l’émetteur. Je dirais les S….ds, ils ont dut aplanir la butte pour obtenir une surface suffisamment plate, les deblaies sont sur le GR et les côtés, ce qui nous fait un haut talus à gravir dans la terre sans aucune marches, C’est tuant. Nous poursuivons notre grimpette par un chemin forestier avec quelques arbres en travers mais je ne souffle plus comme hier, il fait moins chaud et je n'ai plus mal au moyen fessiers. Le chemin forestier est bon. Nous arrivons au col Valdrome 1300 mètres. Il est autour de midi, avant de redescendre je trouve une place pour manger, il n'y a pas trop d'herbe (malgré ma protection au sol je me récupère deux tiques durant mes promenades). Je reste la, un bon moment, j'ai le temps aujourd'hui c’est une petite distance. Le temps est nuageux et il ne fait pas trop chaud, le village de Valdrome est à 7 km. C'est ma journée repos. La pluie tombe pour la seconde fois de la journée, je protège mon sac ce n’est qu’une averse qui ne dure pas et je suis à peine mouillé, il ne fait pas froid. J’entame une sieste, lorsque j’entends des bruits de moteur. Avant de m’arrêté j’avais jeté un coup d’œil sur ce qui m’attendait dans la descente et ce n’est pas jolie. Le chemin est large mais complètement raviner. Je pensais voir surgir des quads, et ce sont deux motards Belges en enduro qui surgissent. Ils doivent être perdus. Il me demande si je suis du coin, et si le chemin est praticable plus loin. Après leurs departs, ma sieste est cassé, range mon sac et reprends le chemin. La descente de la montagne de Larchier est raide, on marche sur de petits cailloux qui roulent sous les pieds, le chemin est creusé d’ornières, certainement dut aux eaux de ruissellement. Nous descendons jusqu'au hameau du collet, trois quatre maisons, nous voilà a 1060 mètres d’altitude, nous empruntons la route sur la droite en direction du Bourg 3,7 km et de Valdrôme 3,9 km. Prenons le chemin sur la gauche avant des bâtiments, il fait rapidement fourche. Poursuivons à gauche et regrimpons jusqu'à 1100 mètres. Cela monte doucement et je ne m'arrête pas tout les dix mètres. Nous sommes toujours sur le Gr 91 dans une large vallée forestière avec quelques colines en son milieu. Le sentier au lieu de rester au pied des collines grimpe jusqu'à leurs sommets, pour enfin descend par un sentier fréquenté par personne. Un chemin à tiques, heureusement je me suis protégé. A un moment je me plante ne suis plus le balisage. Ce passage permet plusieurs options, étant moins attentif, j’ai pris la mauvaise, mais je retrouve ma trace sans faire demi tour. Nous descendons, et arrivons aux premières maisons du Valdrôme débouchons sur la D106 que nous prenons à droite, et au carrefour prenons la D306 B, longeons le camping du moulin ou je suis étonné de ne voir personne et je traverse un cours d’eau. Je ne peux pas croire que, ce que je vois c’est la Drome un affluent du Rhone et sa source n’est pas loin. Je m’attendais a un fleuve du type la Seine avec une eau profonde, pas a un large lit de cailloux et quelques filets d’eau. Reprenez votre souffle parce que le village de Valdrôme se mérite, il faut encore grimper pour arriver au cœur du village et à mon gîte. Une auberge tenue par un couple de jeunes dynamiques qui ne mettent pas les pieds dans les mêmes sabots. Après la douche je fais le tour du village.

Montées		Distance Km	Km au total en %	Vitesse en Km/h	Temps h:m:s
	Entre 30 et 55%	0.041	0.23	1.27	0:01:57
	Entre 15 et 30%	0.813	4.54	2.08	0:23:25
	Entre 10 et 15%	2.101	11.73	3.06	0:41:09
	Entre 5 et 10%	2.402	13.41	3.88	0:37:10
	Entre 1 et 5%	2.843	15.87	3.5	0:48:44
	Total	8.201	45.77	3.23	2:32:25
Terrain plat
	Dénivelées de 1 %	1.249	6.97	3.31	0:22:38
Descentes
	Entre 1 et 5%	2.241	12.51	4.46	0:30:09
	Entre 5 et 10%	2.17	12.11	4.63	0:28:07
	Entre 10 et 15%	1.686	9.41	4.71	0:21:29
	Entre 15 et 30%	2.306	12.87	3.66	0:37:51
	Entre 30 et 55%	0.066	0.37	3.15	0:01:15
	Total	8.468	47.26	4.28	1:58:51
	Total trace:	17.92	100 %	3.66	4:53:54