mercredi 2 juillet 2025

Petite Promenade dans Paris N° 171 - Denfert Rochereau à Port Royal

 Aujourd'hui je vous emmène à Paris : Par le Parc Montsouris - laButte aux Cailles - Montagne Saint Geneviève
 
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Km    Temps    V/d

9          2h30      4,5

Moi qui n’aime pas la ville, je programme quelques promenades dans Paris. Ne vous attendez pas à des visites insolites, Beaucoup d’organismes proposent ce genre de promenades. Comme à mon habitude je me promène dans les rues comme je le fais sur les chemins et fixe sur le support informatique ce qui me semble curieux. Je loupe certainement beaucoup de choses surtout à Paris…

Mon départ se fait à Denfert Rochereau [Pierre Philippe Denfert-Rochereau, né à Saint-Maixent-l'École le 11 janvier 1823 et mort à Versailles le 11 mai 1878. Officier supérieur et député français. Il est célèbre pour avoir dirigé la défense de Belfort durant la guerre franco-allemande de 1870, ce qui lui a valu le surnom de « Lion de Belfort ». Nommé gouverneur de la place de Belfort en 1870, il est confronté dès novembre 1870 à l'attaque puis au siège des armées allemandes, menées par le général prussien August von Werder. Il mène alors avec sa garnison de 15 000 hommes et la population de la ville une résistance héroïque de cent trois jours, contre les 40 000 soldats de Werder. Ce n'est que le 18 février 1871, sur un ordre du gouvernement de la Défense nationale, présidé par Louis Adolphe Thiers, qu'il accepte de quitter librement et invaincu Belfort avec ses troupes et ses armes, évitant ainsi l'humiliation d'une défaite. Suite sur wikipédia] Je sors de la gare du RER coté avenue René Coty remonte la rue par la droite pour regarder de loin la reproduction du lion de Belfort situé au milieu du carrefour [Statue réalisée par Bartholdi, réplique en bronze à l'échelle 1/3 du Lion de Belfort, rappelle son souvenir. wikipédia] Je descends le boulevard Saint Jacques le long du métro sortant de son tunnel pour prendre un peu l’air. Après le bloc d’immeuble prenons sur la droite la rue de La Tombe Issoire, passons sous les voies du RER et nous débouchons avenue René Coty que nous prenons à gauche. Belle avenue arborée avec une petite allée centrale entre les arbres (Allée Samuel Beckett). J’y rencontre mes premiers Parisiens. Coupons la rue d’Alésia. Dans le haut de la rue derrière un grand mur un talus de verdure c’est le réservoir de la vanne. [Le réservoir de Montsouris, nommé parfois réservoir de la Vanne. l'un des cinq principaux réservoirs d'eau de la ville de Paris. achevé en 1873, pour l'alimentation en eau de toute la partie sud de la ville. Le réservoir de Montsouris recueille et stocke l'eau venant de la Vanne à Fontvannes dans l'Aube et des rivières Voulzie et Lunain dans les régions de Provins et de Fontainebleau en Seine-et-Marne. Construit sous le couvert d'une butte plantée de gazon (trois hectares de pelouse), pour maintenir fraicheur et humidité – l'eau est ainsi maintenue à température constante de 12 °C –, s'étendent deux séries de deux réservoirs superposés et de capacités différentes. Les deux réservoirs supérieurs, qui reçoivent et distribuent l'eau, ont une profondeur de 3,30 m (avec 4 m sous voûte) pour plus de 5 m (avec 7 m sous voûte) pour les réservoirs inférieurs destinés au stockage.

stockage de 202 000 m3, ce qui représente un peu plus du tiers théorique de la consommation quotidienne des habitants de Paris (qui est d'environ 550 000 m3 pour 1,1 million de m3 de capacité de stockage total). Il approvisionne en eau 20 % des Parisiens. Construit sous le couvert d'une butte plantée de gazon (trois hectares de pelouse), pour maintenir fraicheur et humidité – l'eau est ainsi maintenue à température constante de 12 °C –, s'étendent deux séries de deux réservoirs superposés et de capacités différentes. Les deux réservoirs supérieurs, qui reçoivent et distribuent l'eau, ont une profondeur de 3,30 m (avec 4 m sous voûte) pour plus de 5 m (avec 7 m sous voûte) pour les réservoirs inférieurs destinés au stockage. D'une longueur de 265 m pour une largeur de 135 m (pour une surface totale des quatre bassins de deux réservoirs de 60 000 m2), il a en 2014 une capacité de stockage de 202 000 m3, ce qui représente un peu plus du tiers théorique de la consommation quotidienne des habitants de Paris (qui est d'environ 550 000 m3 pour 1,1 million de m3 de capacité de stockage total). Il approvisionne en eau 20 % des Parisiens. Wikipédia (Ce réservoir me donna une idée de promenade, des randos de la source au réservoir qui deviendra de la Vanne à la Dhuys. Le réservoir y sera un peut mieux décrit.) Coupons l’avenue de Reille et entrons dans le parc Montsouris [Ce parc à l'anglaise aménagé à la fin du XIXe siècle s'étend sur 15 hectares. Il abrite un grand nombre d'espèces d'oiseaux. Il y est planté de nombreux arbres. Les panneaux d'informations précisent que le parc doit son nom aux nombreux rongeurs qui s'étaient multipliés le long des moulins de la Bièvre. Le parc Montsouris est imaginé au Second Empire dans le cadre d'un projet destiné à offrir aux Parisiens des espaces verts aux quatre points cardinaux de Paris : bois de Boulogne à l'ouest, parc des Buttes-Chaumont au nord, bois de Vincennes à l'est, et parc Montsouris au sud. Haussmann décide de sa construction en 1860, et confie sa réalisation à l'ingénieur Alphand. Le site choisi se situe sur les anciennes carrières désaffectées de Montsouris. L'aménagement de ces carrières posa de multiples problèmes. Ce lieu avait été utilisé pour y transférer et y ensevelir les 813 tombereaux d’ossements que l'on avait dû retirer du cimetière des Innocents lors de sa fermeture définitive. Mis en chantier en 1867, les travaux dureront jusqu'en 1878. Le parc est malgré tout sera inauguré en 1869. Le lac artificiel était alimenté à l'époque par l'aqueduc d'Arcueil (eau de la Vanne). Une légende veut que le jour de l'inauguration, le lac artificiel se soit vidé et qu'un ingénieur qui avait supervisé sa construction se soit suicidé. Il semble que le lac se soit effectivement vidé une nuit de mai 1878. La construction de la ligne de Ceinture sud (pas encore « petite » puisque la « grande » n'existait pas) fut réalisée en tranchée, conjointement avec l'aménagement du parc en 1866-1867. Cette tranchée, dite tranchée Alphand fut même citée dans le monde entier comme modèle d'intégration paysagère. Quant à la ligne de Sceaux, qui était à l'origine en surface, elle fut mise en tranchée au début des années 1930-1931 et sera incorporée en 1977 dans le réseau express régional (RER ligne B). Autrefois parc de prédilection du centre hospitalier Sainte-Anne, ce parc n'est désormais plus accessible aux patients de l'hôpital, qui bénéficient d'un parc fermé dans l'hôpital même. Le parc Montsouris est aujourd'hui un jardin public. Suite dans wikipédia] Passons l’entrée et prenons la première allée sur la gauche (allée de la Vanne) passons sous le pont métallique du RER. Nous arrivons au lac et prenons la première allée sur la droite (sentier du bord de l’eau) allée gravillonnée. En bout je ne me dirige pas vers la grande allée je prends sur la droite la sent d’Argent, nous revenons sur nos pas, débouchons sur une nouvelle allée formant Té avec la notre et prenons la sent de gauche. Laissons les escaliers sur la droite, nous arrivons à un carrefour de sentier et prenons celle de droite remontant vers la tranchée Alphand du RER. Nous débouchons allée de la Mire que nous prenons à droite puis la sent de gauche à l’intersection la sente de droite, nous sortons du parc Boulevard Jourdain. Devant la cité Universitaire. Poursuivons sur la gauche le Bd Jourdan par la gauche, nous arrivons à la porte de Gentilly, prenons sur la gauche le boulevard Kellermann sur une centaine de mètres puis à gauche la rue Cacheux. Nous arrivons à la rue des Longues Raies ou nous faisons un esse gauche-droite nous trouvons une esplanade avec trois marches un parking séparé par une grille, un long bâtiment sans étage coté parking et de l’autre coté des grilles un petit bâtiment en construction légère, toujours sans étage. Entre les deux un passage que nous prenons, nous débouchons rue de Rungis que nous prenons à droite traversons la place du même nom prenons sur la gauche la rue Barreault nous arrivons rue de Tolbiac que nous prenons à droite, puis à gauche la rue de l’Espérance nous entrons dans la Butte aux Cailles [Quartier historique de Paris. À l'origine, c'est une colline recouverte de prairies, de vignes et de bois, construite de plusieurs moulins à vent et surplombant la Bièvre de 28 mètres. La Butte-aux-Cailles tire son nom de Pierre Caille, qui en fait l'acquisition en 1543. Au XVIIe siècle, l'exploitation minière des calcaires coquilliers est pratiquée, mais les nombreuses activités industrielles utilisant l'eau de la Bièvre, telles que teintureries, tanneries, blanchisseries, mégisseries, et même boucheries, rendent ce quartier insalubre. En 1783 y a lieu l'atterrissage forcé du premier aerostat, sur lequel sont installés le marquis d'Arlandes et Pilâtre du Rosier. En 1784-1785, la muraille des fermiers généraux est construite au nord de la butte, sur le tracé de l'actuel boulevard Auguste-Blanqui, laissant la Butte-aux-Cailles à l'extérieur de la capitale mais le faubourg est désormais aux portes de la ville. Entre la Révolution de 1848 et la Première Guerre mondiale, des chiffonniers et des ouvriers du cuir s'y installent. De 1828 à 1910, la ville de Paris mène des travaux pour couvrir la Bièvre, et la Butte prend progressivement son apparence actuelle au début du XXe siècle, restant un village du siècle dernier en plein cœur de Paris : les travaux du Second Empire ont épargné ce quartier périphérique qui a poursuivi son urbanisation sans tenir compte des canons haussmanniens. Cette particularité est due aux carrières de calcaire qui ne permettent, encore aujourd'hui, la construction de bâtiments lourds qu'après de coûteuses injections des vides de carrière. Cependant, le foncier se faisant de plus en plus rare et donc de plus en plus cher dans Paris, la quasi-totalité des vides a aujourd'hui été remblayée ou injectée. Les anciennes carrières ne sont d'ailleurs plus aussi aisément accessibles aux cataphiles que par le passé. Sur une idée de François Arago qui voulait alimenter le quartier en eau et déverser le surplus dans la Bièvre au débit devenu insuffisant, le forage d'un puits artésien est décidé par arrêté du préfet Haussmann, daté du 19 juin 1863. Les travaux ne commencent que le 28 août 1866, et débutent par l'érection d'une tour de forage en bois. Wikipédia]

J’ai des petits problèmes de GPS et cherche un peu mon chemin je cherche ‘’La Petite Alsace’’ je loupe la rue. Dans une autre promenade « de la Vanne à la Dhuys, la traversée de Paris » je traverserais de nouveau ce quartier et cette fois je ne me tromperais pas. Prenons sur la gauche la rue de la Butte aux Cailles, nous retrouvons la rue Barrault que nous prenons à droite, puis la rue Alphand sur la droite. Nous arrivons sur un carrefour en triangle
reprenons la deuxième à gauche la rue de la Butte aux Cailles, nous passons plusieurs petites rue pavées. Sur les murs nous constatons beaucoup de graph, pardon du Street Art [Petit village caché dans la ville, la Butte-aux-Cailles regorge de ruelles pavées, d’anciens lampadaires, et de charmantes petites maisons. Un brin cliché me direz-vous ? Loin de là, car le quartier abrite aussi des dizaines (voir des centaines) d’oeuvres de street art, à chaque coin de rue. Une véritable parenthèse visuelle et poétique dans la ville à découvrir ! Posters, collages, pochoirs et graffitis cohabitent en harmonie et en couleur avec les habitants d’un quartier qui prend des airs de musée à ciel ouvert : certains street artistes en ont même fait un de leurs lieux d’expression favori. Fan de street art, promeneur du dimanche ou simple curieux ? Soyez curieux, ouvrez les yeux. L’art urbain est éphémère par nature, certaines oeuvres disparaissent, d’autres apparaissent, parfois dans des endroits hauts perchés ! Levez la tête. http://www.salutparis.fr/balades-street-art-paris-butte-aux-cailles] Nous arrivons au petit square Henri Rousselle  ou se trouve le puits artésien [La réalisation de puits artésiens à Paris a été rendue possible par la présence de la nappe aquifère de l'Albien et les progrès des techniques de forage à partir des années 1830. La volonté de produire une eau saine à bon marché fit apparaître des puits artésiens tout au long du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Les travaux commencèrent en 1863 et furent sur le point de s'achever en 1872 lorsque furent atteintes les argiles coulantes du Gault, juste au-dessus de la nappe aquifère. Devant les difficultés techniques rencontrées, les travaux sont interrompus en 1872, et seule la tour en bois, abandonnée, demeure comme témoin de cette tentative sur la place du Puits-Artésien, depuis renommée place Paul-Verlaine. Mais, à la suite d'un désaccord entre l'entrepreneur et l'administration, et du manque d'argent, les travaux furent interrompus pendant près de vingt ans. Finalement, l'eau jaillit en 1904 d'une profondeur de 582 m. Le tube a un diamètre de 0,40 m à la base. Le débit se stabilisa à 67 litres par seconde (5 800 mètres cubes par jour). Repris en 1893 sous la direction de l'ingénieur Paulin Arrault, l'eau captée à 582 m de profondeur jaillit enfin en novembre 1903, à la température de 28 °C et avec un débit de 6 000 m3 par jour. À cette époque, la Bièvre était déjà en cours d'enfouissement, et il n'était plus question d'y déverser l'eau du puits artésien. Ce n'est qu'en 1924, lors de la construction de la toute proche piscine de la Butte-aux-Cailles que cette dernière fut alimentée par cette eau de qualité. En l'an 2000, le puits est creusé plus profondément, jusqu'à 620 mètres. La piscine de la Butte-aux-Cailles, ouverte en 1924, place Paul-Verlaine, fut alimentée par les eaux du puits artésien. La fontaine récemment construite sur la place met gratuitement l'eau à la disposition du public. Wikipédia] Prenons la rue Paul Verlaine sur la droite, puis la rue Bobillot sur la gauche, nous arrivons au carrefour avec la rue du moulin des prés (certainement pour rappeler l’origine de la butte). Prenons la rue Simonet sur la gauche, nous débouchons rue Gerard que nous prenons à gauche, puis à droite la rue Jonas et encore à droite la rue des Diaments, nous débouchons Boulevard Blanqui que nous prenons à droite jusqu’à la place d’Italie. [La place d’Italie est située à la bifurcation entre l'ancienne voie romaine reliant Lutèce à Lugdunum (Lyon) dont le tracé est celui de l'actuelle avenue de Choisy et la route de Fontainebleau (avenue d'Italie) aménagée sous François Ier. Ce parcours qui quittait Paris par la rue Mouffetard sur l’itinéraire romain est ensuite celui d’une des principales grandes routes royales rectilignes, la future nationale 7 wikipédia]. Traversons la place descendons l’avenue des Gobelins et prenons sur la gauche la rue Abbel Hovelacque puis à droite la petite rue pavée des Reculettes. Nous débouchons rue Croulebarbe et entrons dans le parc [Le square René-Le Gall ou jardin des Gobelins est un grand square parisien de 32 213 m2. Ce square est construit dans un style néoclassique en 1938 par l'architecte Jean-Charles Moreux. Il est réalisé à
 l'emplacement de l'île aux Singes, formée par les bras de la Bièvre, sur les anciennes dépendances du Mobilier national et de la Manufacture des Gobelins. L'origine du nom de cette île est peut-être liée aux singes laissés en liberté par les bateleurs ou serait le terme argotique synonyme de patrons donnés aux propriétaires des lieux par les ouvriers des tanneries. Sa partie sud était occupée par des petits jardins des ouvriers de la Manufacture des Gobelins où se trouvaient des guinguettes et des débits de boissons, notamment des brasseries tenues par les ouvriers allemands de la manufacture. Sa partie nord était un quartier insalubre habité par les ouvriers des tanneries installées sur les bords de la Bièvre. Ce quartier était traversé par un étroite ruelle, le passage Moret, bordé de taudis détruits dans les années 1930. Le lit d'un des deux bras de l'ancienne rivière a été matérialisé par Moreux dans le plan du square par une allée de peupliers (remplacés ensuite par des charmes). Peu après la Libération, le square est rebaptisé « square René-Le Gall ». En 1981, le square s'accroit de 5 000 m2 vers la rue Émile-Deslandres avec la création d'un jardin paysager, puis à nouveau en 1993 de 1 500 m2 vers la rue des Cordelières avec l'aménagement d'un ruisseau artificiel rappelant l'ancien cours de la Bièvre. Depuis 2011, il abrite un jardin partagé, situé à la droite de l'entrée rue Émile-Deslandres, qui est géré par une association ayant signé une charte avec la Mairie de Paris lors de son inauguration le 8 mai 2011. Wikipédia]. nous ne faisons qu’une incursion dans ce beau parc au calme, prenons les escaliers sur la droite ressortons rue Croulebarbe  que nous passons à gauche et passons devant le Mobilier Nationnal [rattaché à la direction générale de la création artistique du Ministère français de la culture, et dont dépendent la manufacture des Gobelins, la manufacture de Beauvais, la manufacture de la Savonnerie à Paris et Lodève et les Ateliers nationaux de dentelle du Puy-en-Velay et d'Alençon. À la fin du Moyen Âge, « l'ameublement des châteaux royaux est un enjeu primordial pour la cour royale qui se met en scène à travers l'exposition de ses collections d'objets d’art, essentiellement l'orfèvrerie et les textiles ». La cour itinérante nécessite ainsi un service de l'intendance royale chargé, en coulisses, de pourvoir en meubles et en tapisseries les différentes résidences royales, qui incombe généralement au valet de chambre. Sous l'Ancien Régime, Henri IV crée le Garde-Meuble royal en 1604, administration royale que Colbert réorganise en 1663 sous le nom de Garde-Meuble de la Couronne et qui, après plusieurs lieux, s'installe en 1772 dans un bâtiment spécialement créé, l'hôtel du Garde-Meuble, actuel Hôtel de la Marine à Paris. 1870 à nos jours. Il prend son nom actuel de Mobilier national après la chute du Second Empire en 1870. La dispersion de ses collections entre différents ministères, administrations et palais est alors aggravée par les incendies du palais des Tuileries et du château de Saint-Cloud Lire la suite dans wikipédia] A la fourche poursuivons par la rue Berbier 
du Mets, nous débouchons Boulevard Arago que nous traversons, et face au passage pour piéton je suis étonné de trouver une église dans un immeuble, (c’est l’église protestante des coréens). Remontons le boulevard par la gauche et prenons la rue Parcal sur la droite. Coupons le Boulevard de Port Royal, coupons la rue Claude Bernard, nous arrivons au carrefour de la Fontaine Guy Lartigue, prenons à gauche la rue Mouffetard [Elle porte le nom de l'ancien lieu-dit Mont Cétard, devenu par corruption Mouffetard. Il s'agit d'une des rues les plus anciennes de Paris, qui daterait probablement du Bas-Empire au IIIe siècle. Très pittoresque, c'est l'un des axes du Quartier latin les plus fréquentés en raison de ses nombreux restaurants. Longue de 650 mètres, elle descend en pente douce de la montagne Sainte-Geneviève vers l'église Saint-Médard et l'ancien pont sur la Bièvre recouverte au XIXe siècle. Suite dans Wikipédia]. Nous arrivons au carrefour avec la rue de l’Epée de Bois et de Jean Calvin, prenons cette dernière sur la gauche, après un carrefour, elle porte le nom de Brossolette et après la rue Rataud, le nom d’Erasme, nous débouchons rue d’Ulm que nous prenons à droite. Nous sommes dans le quartier universitaire. Nous poursuivons jusqu’au Panthéon débouchons rue (place du Panthéon) que nous prenons à gauche, nous arrivons sur la magnifique place du Panthéon. La Montagne Sainte Geneviève. [La montagne doit son nom à l'abbaye Sainte-Geneviève, qui a été construite à son sommet. Aujourd'hui il n'en reste plus que des traces. L'abbaye était dédiée à sainte Geneviève, patronne de Paris, réputée avoir protégé la ville des Huns. La « montagne » s'élève à une hauteur de 23 m au-dessus du niveau moyen de la Seine. Elle se rattache à un plateau qui s'étend au sud de Paris, dont elle est un contrefort avancé. À l'ouest elle s'abaisse progressivement jusqu'aux Invalides, tandis qu'au nord et à l'est ses pentes sont plus abruptes parce qu'elle y borde la vallée de la Seine et celle de l'ancienne Bièvre. Cette dernière est à peu près au niveau du boulevard de l'Hôpital. C’est sur le versant nord de cette éminence, alors appelée mons Lucotitius, située sur la rive gauche de la Seine, que furent édifiés les monuments romains qui ont subsisté jusqu’à nos jours : les thermes de Julien, les arènes de Lutèce et le forum disparu, centre civique de la cité gallo-romaine qui était situé à l'emplacement de l'actuelle rue Soufflot. C'est sur le sommet de cette colline que Clovis et son épouse Clotilde firent édifier le monastère des Saints-ApôtresGeneviève avait coutume de monter prier en empruntant un chemin devenu la « rue de la Montagne-Sainte-Geneviève ». Le monastère fut ensuite appelé « abbaye Sainte-Geneviève » et abrita par la suite les tombeaux respectifs de Clovis, de Clotilde et de la sainte. Au sommet de la montagne Sainte-Geneviève s’élève le Panthéon, mausolée des célébrités nationales. Cet édifice n’est autre que l’église Sainte-Geneviève que décida de bâtir le roi Louis XV en 1744 pour honorer le vœu qu’il avait fait de construire une église pour Geneviève s’il survivait à une grave maladie. La suite dans wikipédia.] [Le Panthéon est un monument de style néo-classique. il est au centre de la place du Panthéon et entouré notamment de la mairie du 5e arrondissement, du lycée Henri-IV, de l'église Saint-Étienne-du-Mont, de la bibliothèque Sainte-Geneviève et de la faculté de droit. La rue Soufflot lui dessine une perspective jusqu'au jardin du Luxembourg
 Le Panthéon ; signifiant « de tous les dieux ». Prévu à l'origine, au XVIIIe siècle, pour être une église qui abriterait la châsse de sainte Geneviève, ce monument a depuis la Révolution française vocation à honorer de grands personnages ayant marqué l'Histoire de France. L'architecture reprend notamment la façade du Panthéon de Rome, construit au Ier siècle av. J.-C., surmontée d'un dôme qui s'inspire du Tempietto de l'église San Pietro in Montorio. Les différents dessins de sa construction, sa décoration, les inscriptions et les symboles qui y figurent permettent de parcourir la construction ente et contrastée de la nation française. Le projet architectural de Jacques-Germain Soufflot est une église à dôme, en forme de croix grecque, c'est-à-dire avec quatre branches courtes, égales en longueur et en largeur. Pour le réaliser, il emprunte à différents styles architecturaux, ce qui fera écrire à Maximilien Brébion : « Le principal objet de M. Soufflot, en bâtissant son église, a été de réunir, sous une des plus belles formes, la légèreté de la construction des édifices gothiques avec la magnificence de l'architecture grecque » lire la suite dans wikipédia] Descendons la rue Souflot, jusqu’au boulevard Saint Michel. Nous sommes face au palais du Luxembourg. 
Ses jardins feront l’objet d’une autre promenade. Traversons le boulevard et remontons le sur la gauche, nous arrivons à un carrefour avec la rue Michelet, en prenant cette rue sur la droite nous trouvons un jardin (Jardin des Grands Explorateurs) une drôle de construction en briques ressemblant à une Mosquée. [L'Institut d'art et d'archéologie, dit aussi Centre Michelet, abritant actuellement les facultés d'histoire de l'art des universités Paris I et Sorbonne Université. Il a été conçu par l'architecte Paul Bigot entre 1925 et 1928. La création de cet institut a été en partie motivée par le don de la Bibliothèque d'art et d'archéologie de Jacques Doucet en 1917, bibliothèque qu'il aurait été difficile de placer en Sorbonne. Lancé en 1920, le concours fut remporté par Paul Bigot mais le projet d'Azéma et Hardy fut remarqué lui aussi. « c’est un rare exemple d’édifice parisien de l’Entre-deux-guerres d’inspiration historiciste et éclectique, mélangeant les influences siennoise, florentine, et d’Afrique noire musulmane ». « L’ossature en béton armé est revêtue de briques rouges de Gournay ». Suite dans wipédia et https://www.archi-wiki.org/Adresse:Institut_d%E2%80%99art_et_d%E2%80%99arch%C3%A9ologie_(Paris)] En bout de la rue nous trouvons sur la gauche la station du RER de Port Royal fin de mon itinéraire.
 
 
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